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La place des Micro-organismes

Dans le Monde vivant


I. Définition et domaine de la microbiologie
A. Dimension
1. Définition
a. Etude sous divers aspects des micro-organismes, des êtres
vivants observés à l’aide d’un instrument d’optique
2. Dimension
a. 1/100 mm
B. Concept de protiste
1. Le monde vivant

Règne végétal Règne animal


Source d’énergie Photosynthèse Oxydation de matière
organique
Substances réserve Amidon Glycogène
Paroi cellulaire + -
Mobilité - +

2. Le règne des protistes


a. Protozoaires
b. Algues microscopiques
c. Levures moisissures champignons
3. Organisation biologique
a. Unicellulaire : 1 à 10 µm
b. Certains sont pluricellulaires
4. Classification

Cellule eucaryote Cellule procaryote


Protistes Eubactéries Archéobactéries

II. Les caractères différentiels entre la cellule eucaryote et la cellule procaryote

Cellule eucaryote Cellule procaryote


Appareil nucléaire Noyau vrai Pas de véritable noyau

Membrane nucléaire Pas de membrane nucléaire


(nucléoïde diffus dans le
ADN (histones, plusieurs cytoplasme)
chromosomes dont le nombre et
la forme sont caractéristiques de ADN (chromosome unique,
l’espèce, diploïdie) circulaire, pelotonné, haploïdie)
Structure membranaire Cytoplasme structuré de façon Ribosomes 70S libres
complexe par le RER Les mêmes fonctions sont
assurées par la membrane
Organites : mitochondries, plasmique
Golgi, ribosomes 80S libres et
sur le RER
Paroi Pas chez tous les protistes Presque toujours présente

Pas de glycopeptide Polymère caractéristique :


peptidoglycane

Constituants spécifiques
Reproduction Asexuée (mitose) Asexuée (amitotique)

Sexuée (méiose)
Modifications génétiques Crossing-over Conjugaison ou transduction

III. Les grands groupes de bactéries

Groupe Caractéri Energie Déplace Exemple Rôle Localis Reprodu


stiques ment ation ction
Par Chimiolith Complex oxyda Bactér Glissem nitrobacter Lixiviati
oi otrophe es tion ies ent on =
de membran de nitrifi
type aires substa antes traitemen
GR nces (N) t
AM dans le Bactér thiobacillu minerais
- cytoplas minér ies s
me ales sulfur
euses
(S)
Myxobact paroi Chimioorgan glisseme Myxococc décompo
érie mince et otrophe nt us sition
flexible

Corps
fructifiant
et
myxospor
es
à Filaments sphaerotil eaux
trichomes us (gaine) minéra
non beggiatoa les
ramifiés (pas gaine)
sulfure
uses
Bourgeon avec aérobie sur un caulobacte Ralenti Métha Div.,
nantes prostheca support r la nol asym, et
sédiment bourg,
(appendic sans mobile hyphomicr ation Bourgeo
ulées) prostheca obium nnante
Spirochète forme hélicoïdale avec flagelles treponema syphilis certains
s des spires, sans flagelle périplas mollusques, la
miques bouche
Aérobies fixatrice cilliature pseudomo minéralis
d'azote polaire nas ations,
Microaéro oxydant le altération lacs
phile méthane s (métha
ne)
aliment,
Anaérobie anaérobie enterobact problème intestin
facultative facultative eriaceae s s
d'hygièn
e
Anaérobie bactéroïda bouche
ceae ,
intestin
s
Rickettsies et éruption intracellulaire
chlamydes cutanée, obligatoire
typhus
Phototrop cyano: photosynthès
he et mb e
cyanobact plasmiqu
érie e,
phycobill
osome
pourpres amnoxygéniq chromatiu
et vertes ue: H2S m
Par non coques anaérobie streptococ
oi sporulée catalase + facultative caceae
de anaérobie
type stricte
GR
AM coque micrococc
+ catalase - aceae
bacilles lactobacill ferments
réguliers us, listeria lactiques,
septicémie
bacille anaérobie corynebact
irrégulier facultative érie
anaérobie bifidobact
stricte erium
Sporulée Bacillus anaérobie bacillus altération
facultative s
diverses
Clostrodi anaérobie clostrodiu toxines:
um stricte m tétanos
Actinomy filamente Aérobie minéralis eau,
cète use ation, air,
ramifiée ATB sols

1.
A. La classification du " Berguey’s manual of systematic bacteriology "
1. Division 1 : Gracilicutes
a. Classe 1 : scotobacteria
1. Bactéries chimiolithotrophes
2. Myxobactéries
3. Bactéries à trichomes
4. Bactéries appendiculées et
bactéries bourgeonnantes
5. Spirochètes
6. Bactéries Gram – aérobies / microaérophiles
7. Bactéries Gram – anaérobies facultatives
8. Bactéries Gram – anaérobies strictes
9. Rickettsies et chlamydies
b. Classe 2 : anoxyphotobactéria
1. Bactéries phototrophes
c. Classe 3 : oxyphotobactéria
1. Cyanobactéries
2. Division 2 : Firmicutes
a. Classe 1 : firmibacteria
1. Bactéries Gram + non sporulées
2. Bactéries Gram + sporulées
b. Classe 2 : thallobactéria
1. Actynomycètes
3. Division 3 : tenericutes
a. Classe 1 : mollicutes
1. Mycoplasmes
4. Division 4 : mendosicates
a. Classe 1 : archéobactéria
1. Archéobactéries

Structures et Fonctions de la
Cellule Procaryote
I. La membrane plasmique
A. La mise en évidence
1. Plasmolyse en milieu hypertonique
2. Centrifugation différentielle
3. Microscopie électronique
B. Compositions
1. Lipides : 30 à 40 %
2. Protéines : 60 à 80 %
C. Structure
1. Architecture moléculaire de base
a. Phospholipides organisés en double feuillet
b. Perpétuel mouvement
1. Diffusion latérale fréquente
2. Flip flop rare
c. Structure asymétrique
2. Les protéines
a. Protéines extrinsèques (périphériques) : sur l’une des deux
faces mais pas de partie dans la zone hydrophobe
b. Protéines intrinsèques (intégrées) : enchâssées dans la
double couche par une partie hydrophobe, la partie
hydrophile de la protéine émergeant
D. Fonctions
1. Métabolisme respiratoire
a. Nécessite des enzymes
1. Déshydrogénases
2. Coenzymes, NAD et FAD
b. Métabolisme microbien
2. Le transfert des substances : aussi détaillé dans "organisation et
fonctions des membranes eucaryotes"
a. La diffusion simple

1. Loi de Fick :
2. La vitesse de pénétration d’une substance diffusible
dépend du gradient de concentration entre le milieu
extracellulaire et intercellulaire
b. La diffusion facilitée
1. Elle nécessite des transporteurs spécifiques dans la
membrane : des perméases ou des translocases
2. Ce transport s’effectue avec le gradient de
concentration : accélération du transport avec saturation
pour des concentrations élevées
c. Le transport actif
1. Permet à un soluté d’entrer dans la cellule contre le
gradient de concentration, donc nécessite de l’énergie. Il
requiert des protéines de transport.
2. Transporteurs protéiniques
 Certaines substances nutritives : acides aminés,
 Enzymes : b-galactosidase et sa perméase
3. Apport d’énergie
 Hydrolyse de l’ATP : ATP à ADP + Pi + e
 Flux ioniques (ex : flux de protons à force proton
– motrice, système symport)
4. Translocation de groupe
 La molécule transférée dans la cellule est
modifiée chimiquement
 Ex : système phosphotransphérase des sucres
PTS
 Schéma
II. La paroi bactérienne
A. Mise en évidence
1. Observations
a. Bactéries Gram + : couche unique d’opacité homogène
b. Bactéries Gram - : système plus complexe
c. Archéobactéries : variable
2. Isolement de la paroi
a. Désintégration des bactéries
1. Ultrasons
2. Congélations / décongélations successives
3. Enzymes
b. Centrifugation différentielle
B. Composition chimique

Constituants Bactérie Gram + Bactérie Gram –


Osamines N-AcétylGlucosamine (NAG) N-AcétylMuranique (NAM)
Proportion : ++ Proportion : +
Acides aminés D-Ala D-Ala
acide D-Glu acide D-Glu
L-Lys L-Lys et +

Acide diaminopimélique Acide diaminopimélique

Proportion : 24 à 35 % Proportion : 50 %
Oses simples Pentoses

Hexose : Glc ; Man ; Gal ; Fuc

Proportion : 20 à 60 %
Acides techoïques +++ -

Polymère de Glc-P et Rib-P


par liaison diester

Lipides Proportion : 1 à 2 % Proportion : 10 à 22 %

C. Structure et fonction

Constituant Structure Fonction


Peptidoglycane Composé macromoléculaire fondamental Formation de protoplastes et
commun au Gram + et aux Gram – sphéroplastes

Elle forme un réseau qui emprisonne la cellule Gram + Gram -


d’une manière rigide
= Glycopeptide Dans l’eau + Dans l’eau +
parentéral lysozyme à lysozyme à
= Mucopeptide lyse cellulaire lyse cellulai
= Mucocomplexe
= Muréine Milieu Milieu
hypertonique à hypertoniqu
protoplastes sphéroplaste
(pas d’antigène (prolifèrent
spécifique du réversent)
site Il existe de
bactériophage ; nombreux
incapables de constituants
se divise ni de côté du
réverser) peptidoglyca
non attaqués
par le
lysozyme
Gram + Gram - Archéobactéries Action de la pénicilline
Composé Quantitativement Différents types Gram + Gram -
complexe mineur
majeur Proliférantes + La pénicillin
pénicilline à est un
lyse cellulaire antibiotique
qui inhibe la
Non synthèse de
proliférantes + paroi et agit
pénicilline + dans
lavage + l’interzone
repiquage à entre les
développement tétrapeptides
Pas de rôle physiologique, rôl
de protection
Les constituants
associés au
peptidoglycane chez
les Gram +
Acides téchoIques Jamais en quantité importante * Assurent une liaison entre l
membrane plasmique et le
Reliés à la membrane plasmique à des peptidoglycane
glycolipides par des liaisons diester * Rôle antigénique chez
Staphylocooccus
* Fixation des cations divalen
Autres constituants Protéine M chez les staphylocoques (70 types) * Facteur pathogène
antigéniques * Attachement des bactéries à
surface des muqueuses
respiratoires
* Résistance à la phagocytose
Antigène O (16 groupes sérotypiques)
Les constituants
associés au
peptidoglycane chez
les Gram -
Phospholipides Mosaïque fluide enchassée dans la matrice de Transport spécifique de
protéines, organisées en trimères = porines molécules polaires (maltose)

Lient la membrane externe au


peptidoglycane

Contribuent à la stabilité
mécanique
LipoPolySaccharides Une chaîne latérale O de tri, tétra et Mêmes réactions quelque soi
LPS pentasaccharides l’espèce à propriétés somatiq
de l’antigène O (rôle
Cœur oligosaccharidique = Core (spécificité pathogène) : 2000 sérotypes
par le KDO) connus

Lipide A (glycérophospholipide) Spécificité en fonction :


* du sucre à B-O4 : abéquose
D-O9 : tyvelose
* de la nature de la liaison à
déterminisme chromosomiqu
conversion bactériophagique
(lysogénie)

III. Le cytoplasme
C. Généralités
1. Définition
a. Gel colloïdal de pH 7,2 contenant de nombreux ions et de
nombreux composés organiques
2. Constitution
a. Chez les procaryotes, il n’existe pas de compartimentation
(pas d’ergastoplasme) ni d’organites
b. Il n’existe pas de véritable noyau mais une région nucléaire
= nucléoïde sans membrane nucléaire
c. Certaines substances de réserve peuvent former des
granulations visibles au microscope optique (ex : soufre)
D. Les ribosomes

a. Granulations = ribosomes
b. Environ 70 000 / cellule
c. Diamètre : 20 nm
d. Sphérique
e. Constitué de 63 % ARN et 37 % protéines
E. Les inclusions cytoplasmiques
0. Généralités
a. Les bactéries accumulent de la matière organique ou non
constituant généralement des réserves d’énergie
b. Quand elles sont en quantité suffisamment importante, on
observe des granulations
1. Exemples
a. Organiques : glycogène
b. Inorganiques
1. Poly-b-hydroxybutyrate chez les peudomonas, bactéries
pourpres
2. Phosphatases : granulations métachromatiques
c. Métalliques
1. Soufre : bactéries sulfo oxydantes (H2S)
2. Fer : bactéries féro oxydantes (Fe(OH)3)
IV. Le corps nucléaire (nucléoïde bactérien)
. Mise en évidence
0. Réactions cytochromiques :(ex : réactif de Schiff)
1. Microscopie électronique
2. Morphologie variable selon les espèces
A. Composition chimique

Structure primaire Structure secondaire Structure supramoléculaire :


le chromosome bactérien
Phosphate + désoxyribose + Modèle en double hélice : Un seul chromosome
base azotée (purique / deux chaînes polyhécoïdiques circulaire, double chaîne
pyrimidique) d’ADN
Bases azotées à l’intérieur
Liaisons par ponts liées par ponts hydrogène Fermé par une double liaison
phosphodiester en 3’-5’ covalente
Appariement A T et C G
Chaîne antiparallèle polaire Pas de membrane limitant
(5’P ; 3’(OH)
complémentaires Coefficient de Chargaff : Surenroulement : l’axe de la
double hélice peut s’enrouler
Molécule chargée sur lui-même en formant une
négativement super hélice à plus compacte

Pas d’histones

Réplication de l’ADN
0. Structure
a. Parfaitement adaptée à l’auto reproduction : chaînes
complémentaires (appariement)
b. On lit donc la séquence sur la matrice
1. Mode de réplication
a. Suivi de la distribution de 14NH4Cl dans les réplications
successives d’ADN
b. Centrifugation en gradient de densité
c. Résultat
2. Réplication du chromosome
a. Initiation
b. Formation d’une fourche de réplication
c. Progression de la réplication
d. Réplication bidirectionnelle
3. Rôles de l’ADN
a. Fonctions

Information Transcription Traduction


Support de l’information Les informations du brun Etape de synthèse de la
génétique codant sont copiées sur protéine (expression du
l’ARNm (info
Déterminée par la séquence monocaténaire) L’ensemble des caractè
des bases exprimés est appelé
Grâce à des enzymes : ARN phénotype, l’ensemble
Chaque étape nécessite des polymérases génome, génotype
catalyseurs
Les gènes de structure
Existence de gènes de sous la dépendance de
structure mécanismes de contrôl

Mécanismes de réplication
1. Opérons : ensemble de gènes
 De structure
 Promoteur : mise en route de la transcription
 Gène opérateur : contrôle la transcription
 Gène régulateur : répresseur de la transcription
Phénomène de mutation
1. Délétion
2. Insertion
3. Notion de plasmide : de nombreuses bactéries
contiennent à côté du chromosome dans leur
cytoplasme, les plasmides = petites molécules d’ADN
qui peuvent se répliquer indépendamment du
chromosome, transmissibles à la dépendance
V. Eléments facultatifs des cellules bactériennes
Définition
0. Il existe des formes de résistance à des conditions favorables,
conditions que ne pourraient pas supporter les formes végétatives
correspondantes
1. Ex. de conditions : température, pression, pH,
Espèces bactériennes sporogènes
0. Capables de former des spores
1. Bactéries bacilles Gram +
b. Bacillus : aérobie anaérobie facultative
c. Clostridium : anaérobie stricte
Sporulation
0. Ensemble d’évènements cytologiques et biochimiques qui
aboutissent à la formation d’une spore
1. La spore est ensuite libérée par lyse de la cellule
2. Elle survient lorsque la croissance n’est plus possible ou lorsque les
conditions ne sont plus favorables
Germination
0. C’est le phénomène inverse de la sporulation : ensemble des
évènements qui permettent à une spore de retourner à l’état de
cellule végétative dans des conditions physico-chimiques et
nutritives favorables
1. Puis les divisions cellulaires recommencent
Etude de la spore
0. Mise en évidence
. Microscopie optique
1. Pas colorable au Gram
2. Masse brillante à l’état frais
3. Coloration et chauffage au vert malachite et fuschine
a. Microscopie électronique
1. Structure complexe
1. Structure
2. Etapes de la sporulation
. Stade 1 : dernière duplication du matériel génétique
a. Stade 2 : formation d’un septum de sporulation
b. Stade 3 : formation d’un prespore (la sporulation est alors
irréversible)
c. Stade 4 : maturation de la paroi
d. Stade 5 : maturation du cortex
e. Stade 6 : maturation des tuniques
f. Stade 7 : lyse de la cellule et libération d’une nouvelle cellule
végétative (= sporange)
3. Propriétés des spores
. Résistances à divers agents
1. Physiques : UV, rayons X, température :
thermorésistance 10 min à 70 °C
2. Chimiques : solvants, antiseptiques, antibiotiques,
a. Modifications biochimiques à l’origine de ces propriétés
1. Imperméabilité de la spore due aux tuniques (protéines
riches en kératine et ponts disulfure)
2. Etat déshydraté à l’intérieur des constituants
cytoplasmiques à résistance à la dénaturation des
protéines
3. Acide dipicolinique de calcium
4. Peptidoglycane inhabituel dans le cortex
4. Importance des bactéries sporulées
0. Du fait de leur thermorésistance, les germes sporulés posent
des problèmes difficiles dans tous les domaines où intervient
la stérilisation
1. Les contaminations par les clostridiums sont souvent
redoutables parce qu’ils produisent des toxines
2. Il s’agit de synthétiser des antibiotiques et des protéines
insecticides contres les germes sporulés
5. Les flagelles ou cils bactériens
0. Mise en évidence
a. Flagelles tenus en microscopie optique
b. Les organismes flagellaires sont sinueux, plus longs
que la bactérie (6 à 20 µm, 12 nm d’épaisseur)
1. Structure
. Chînes polypeptidiques parallèles ou enroulées en
hélice autour de l’axe de la flagelle
a. Protéine majeure : flagelline
b. Point d’insertion cytoplasmique (protoplastes ciliés)
2. Fonctions
. Mobilité
1. Exaltée dans les milieux liquides
2. Mise en évidence sur géloses molles par
ensemencement par piqûre centrale
3. Rotation initiée à partir du granule basal dans un
sens ou dans l’autre
4. Direction déterminée par chimiotactisme
a. Propriétés antigéniques
0. Agglutination floconneuse avec les anticorps
spécifiques
1. Caractérisation immunologique
 Antigène O à groupe
 Antigène H à sérotype

Métabolisme Microbien

I. Métabolisme énergétique
A. Généralités
1. Définitions
a. Réaction endergoniqe
1. Réaction interne à la cellule demandant de l’énergie
2. Ex : biosynthèses, certaines étapes du métabolisme
intermédiaire, du catabolisme, travail
b. Réaction exergonique
1. Réaction interne à la cellule produisant de l’énergie
c. Sources d’énergie
1. Phototrophie
2. Chimiotrophie
3. Autres détails : nutrition bactérienne
2. Transfert d’énergie chez les phototrophes
a. Photosynthèse:Appareil photosynthétique
1. Autres détails : nutrition bactérienne
2. Autres détails : la place des micro-organismes dans le
monde vivant
3. Pigment pour absorber l’énergie
 P + h n à P*
 P* + Accepteur à P+ + A-
4. Antenne
5. Centre réactionnel
6. Chaîne de transfert d’électrons pour que le pigment
revienne à son état initial
7. Photophosphorylations à ATP
 Cyclique
 Non cyclique
3. Transfert d’énergie chez les chimiotrophes (Concerne la plupart des
bactéries)
a. Substrat (souvent organique) à H+ + e-
R-H2 à R2- + 2H+ + e- + e
A + 2H+ + 2e- à A-H2
b. Il existe des donneurs et des accepteurs d’électrons =
Transporteurs pour faire passer les constituants de leur
forme oxydée à leur forme réduite et inversement
c. Le niveau d’énergie des électrons au cours de leur passage
dans la sortie des transporteurs baisse progressivement
jusqu’à l’accepteur final
d. On obtient donc une phosphorylation
1. Oxydative dans la chaîne respiratoire
2. Au niveau du substrat
e. L’accepteur final d’électrons et de protons détermine les
différents types énergétiques
1. En aérobiose : O2 à respiration
2. En anaérobiose : minéral à respiration anérobie
organique à fermentation
B. Métabolisme énergétique en aérobiose (respiration aérobie)
1. Voie des cytochromes indirecte
2. La voie oxydative directe
a. L’oxygène peut servir d’accepteur sous l’action de certaines
enzymes cytoplasmiques en donnant des produits toxiques
(H2O2, …)
b. Voie oxydative directe plus courte
C. Métabolisme énergétique en anaérobie
1. Respiration anérobie
a. Accepteur final = composé minéral oxygéné
1. Nitrates à respiration nitrate
2. Sulfates à respiration sulfate
3. NO3- + 2H+ + 2e- à NO2- + H20
b. Exemples
1. Nitrates réductase
 Ensemble de protéines contenant Fe et S liées au
transfert cytochromique des électrons dans la
membrane cytoplasmique
 Synthèse induite en anaérobiose en présence de
NO3-, réprimée par O2
 Couplée aux phosphorylations oxydatives
membranaires
2. Hydrogénase
 2H+ + e- à H2 : pas d’équivalent chez les
organismes supérieurs
 Principalement chez les entérobactéries et les
clostridies
2. Fermentation
a. Accepteur final = composé organique
b. Acide pyruvique CH3-CO-COOH
c. Transporteurs : NAD & NADP (pas de chaîne
cytochromique de transfert d’électrons)
d. Synthèse de l’ATP par phosphorylation au niveau du
substrat couplée à son oxydation
II. Catabolisme des glucides
A. Dégradation en glucose
1. La glycolyse
a. Appelée aussi
1. Voie d’Embden – Meyerhat
2. Voie hexose diphosphate
b. Voie d’oxydation des hexoses la plus largement répandue
parmi les micro-organismes de manière à peu près
universelle
c. Phases importantes de la glycolyse
2. Pyruvate en aérobiose : cycle de Krebs
a. Encore appelé cycle tricarboxylique
b. Décarboxylation oxydative par l’acétyl coenzyme A
3. Production d’énergie & synthèse d’ATP
a. Phosphorylation au niveau du substrat
1. L’énergie libérée par oxydation est emmagasinée dans le
composé oxydé en donnant une molécule riche en
énergie
2. La rupture exergonique de cette molécule permet la
synthèse d’une molécule d’ATP
b. Phosphorylation oxydative
1. Principe
 Définition : c’est le processus permettant la
synthèse d’ATP à partir de l’énergie libérée lors
du transport d’électrons
 La plus grande partie de l’ATP produit en
aérobuiose provient de l’oxydation de
NADH,H+ et de FADH,H+ dans la chaîne de
transport d’électrons
 Les électrons sont transférés des transporteurs
dont le potentiel est plus négatif vers ceux dont il
est plus positif et se combine à l’oxygène pour
donner de l’eau selon la réaction :
O2 + 2H+ + 2e- à 2H2O
 Localisation des transporteurs
 Chez les bactéries : membrane plasmique
 Chez les eucaryotes : membrane interne
mitochondriale
2. Mécanismes
4. Bilan énergétique
a. Glu + 2NAD+ + 2ADP + 2Pi à 2Pyr + 2NADH,H+ + 2ATP
b. C6H12O6 + 6O2 à 6CO2 + 6H2O
NADH,H+ FADH,H+ ATP formé ATP consommé
Glycolyse 2 4 2
Décarboxylation du pyruvate 2
Cycle de Krebs 6 2
Sous - totaux 10 10x3 + 2x2 +
2GTP
Total 40 – 2 = 38 ATP

5. Pyruvate en aérobiose
a. Fermentation homolactique
1. Glu + 2ADP + Pi à 2Lactates + 2 ATP
b. Fermentation alcoolique
1. Glu + 2ADP + 2Pi à 2CO2 + 2Eth + 2 ATP
c. Autres fermentations se rattachant à la glycolyse
1. Fermentation des acides mixtes des entérobactéries (test
RM)
2. Voie du 2,3-butan-di-ol (test VP)
6. Alternatives de la glycolyse
a. Voie pentose – phosphate
1. Glu + ADP + Pi à CO2 +Lact + Eth + ATP
b. Voie d’Entner – Doudoroff
1. Par le 2-céto-3-désoxy-6-phospho-gluconate
2. Glu + ADP + Pi à CO2 + 2Eth + ATP
3. Principe des eaux peptonnées

Nutrition Bactérienne

I. Composition chimique de la cellule


A. Eléments majeurs
1. Macro-éléments
a. Carbone, Oxygène, Hydrogène, Azote, Phosphore, Soufre
2. Oligo-éléments
a. Potassium, Sodium, Calcium, Magnésium, Chlore, Fer
B. Schéma d’une cellule
II. Sources d’énergie
III. Aliments cellulaires constitutifs
IV. Aliments spécifiques & facteurs de croissance
A. Définition
1. Facteur de croissance
a. Pour un organisme donné, un facteur de croissance est un
métabolite essentiel qu’il est incapable de synthétiser
b. On observe donc 2 types de micro-organismes, ceux
nécessitant des facteurs de croissance et ceux sans.
2. Prototrophe
a. Organisme capable de synthétiser tous ses constituants sans
apport de facteur de croissance
3. Auxotrophe
a. Organisme capable de synthétiser tous ses constituants que
s’il a apport de facteur de croissance
B. Classification
1. acides aminés
a. ex : Trp
2. Bases puriques et pyrimidiques
a. Acides nucléiques
3. Vitamines
a. Coenzymes ou précurseurs
C. Propriétés
1. Qualitative
a. Concentration faible
b. Spécificité d’action étroite
2. Quantitative
a. Nombre de molécules déterminé à dosages

La Croissance microbienne

I. Définition
a. Accroissement ordonné de tous les composants d’un organisme
b. Au niveau cellulaire, la conséquence est la division de la cellule
c. On observe donc chez les organismes
1. Pluricellulaires : une augmentation de la taille de l’individu
2. Unicellulaire : une augmentation de la population
d. Chez les micro-organismes, croissance est synonyme de multiplication
II. Moyens d’étude
A. Mesure du nombre
1. Techniques de comptage du nombre de cellules
2. Techniques de dénombrement après mise en culture sur milieu
solide ou liquide
B. Biomasse = masse de matrière vivante
1. Détermination du poids sec
C. Paramètres liés à l’activité cellulaire
1. Consommation d’un substrat
2. Constituant cellulaire : ATP, N, …
3. Apparition de certains métabolites
4. Modifications physico-chimiques : pH, potentiel rédox, …
III. Cinétique : évaluation de la population en fonction du temps
. Expression mathématique

1. à X = X0.eµt
2. Ln X = Ln X0 + µt

3.
4. µ = vitesse spécifique de croissance
A. Phase exponentielle
1. n = nombre de divisions par générations par unité de temps
2. r = taux horaire
3. G = temps de génération, temps qui sépare deux générations
successives / nécessaire au doublement de population
4. r=n/t
5. X = 2rt.X0
6. Ln X = rt.Ln 2 + Ln X0
7. r = µ / Ln 2
8. G=t/n=1/r
B. Courbe de croissance
1. Différentes phases / valeurs de µ
a. Latence µ = 0
b. Accélération µ augmente
c. Phase exponentielle µ = µmax = cste
d. Ralentissement µ diminue
e. Stationnement µ = 0
f. Déclin mortalité
2. Constantes caractéristiques de la phase exponentielle
a. µ : pente en temps-1
b. G : temps de génération
c. r = µ / Ln 2 en temps-1
C. Signification physiologique des phases
1. Phases de latence et phase d’accélération
a. Elles sont facultatives
b. Elles varient en fonction de
1. L’âge de l’inoculum
2. L’adaptation enzymatique
c. On peut la supprimer
1. En prenant un inoculum en phase exponentielle
2. En le transférant dans un milieu neuf de même
composition
d. La phase de latence est d’autant plus grande que l’inoculum
est âgé
2. Phase exponentielle
a. Le nombre de cellules viables est égal au nombre de cellules
total
b. µ et G varient en fonction du type de micro-organisme

Micro-organisme G µ (h-1)
Levure 1h 1
Esherischia Coli 20 min 3
Lactobacillus 100 min 0,6

c. µmax varie en fonction de


1. La nature du milieu nutritif
2. La concentration d’un facteur limitant
3. Facteurs physico-chimiques : température
4. Voir aussi : métabolisme microbien

3. Phase de ralentissement et de stationnement


a. Diminution forte des éléments nutritifs
1. Appauvrissement du milieu
2. La concentration devient très inférieure à la
concentration correspondant à µmax
b. On observe des éléments toxiques issus du métabolisme
microbien
1. Ex : modification de pH
2. µ diminue jusqu’à la valeur 0
c. Etablissement du rendement de la croissance en poids sec de
micro-organismes = rendement pondéral
4. Phase de déclin
a. La population décroît : on parle de taux de mortalité
b. Le nombre de cellules diminue exponentiellement
c. On observe une autolyse des cellules à diminution de la
masse cellulaire par unité de volume
II. Croissance dioxique
. Principe
3. Croissance sur milieu synthétique (dont la composition chimique
est exactement connue), en présence d’aliments carbonés limitants
4. On constate que certains mélanges de glucides donnent une courbe
de croissance " classique " (comme s’il n’y avait qu’un seul
substrat)
5. D’autres donnent des courbes diphasiques comme si deux phases
exponentielles se succédaient séparées par un plateau
A. Résultats et explication
0. Résultats

Liste A : courbe classique Liste B : courbe diphasique


Glucose / Fructose / Mannose / Mannitol Arabinose / Maltose / Inositol / Sorbitol

1. Explication
a. Un mélange de glucides de la liste A donne une courbe
classique
b. Un mélange de glucides de la liste A et de la liste B donne
une courbe diphasique
c. Les enzymes nécessaires sont constitutives pour les glucides
de la liste A
d. Les enzymes nécessaires sont inductives pour les glucides de
la liste B
e. La période de latence correspond au temps nécessaire à la
fabrication de l’enzyme
f. Tant que le premier glucide est présent, il effectue un rôle
de répresseur vis à vis de la synthèse des enzymes
inductives : c’est la répression catabolique
III. La croissance continue en milieu renouvelé
. Maintien de la phase exponentielle
0. Expérience de Monod
a. Apport en milieu neuf
b. Elimination du milieu cultivé

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