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banlieues
14 janvier 2009
9h30-18h30
Aubervilliers
1
Ouverture
• Dominique DUBOIS, Directeur Général de l’ACSE
2
Etat des lieux
3
Table ronde d’expériences
animée par Bénédicte MATHIEU, Journaliste indépendante
4
Table ronde d’expériences
animée par Laurence RIBEAUCOURT, Assistante sociale scolaire
5
Table ronde politique
animée par Jean-Luc CHESNEAU, Directeur des sports
du Conseil Général de Loire-Atlantique
6
Synthèse et préconisations
7
Femmes et sports
L’histoire d’une conquête
Cécile Ottogalli-
Mazzacavallo
Historienne, CRIS,
Université de Lyon1
8
Introduction
• L’histoire d’une lutte sociale et
culturelle … pour la conquête de
leur autonomie et individualité
9
Une chronologie
10
Une chronologie
• L’autonomisation institutionnelle
du sport pour et par les femmes
11
Une chronologie
• Intégration et contrôle du sport
des femmes
12
Une chronologie
• Massification et conquête de
l’égalité
13
Une chronologie
– Des pratiques peu institutionnalisées : 26
% des licenciés dans les fédérations
olympiques en 1992
– plus de 50% de femmes en gymnastique,
sports équestre, danse, GV..
– Moins de 10% de femmes en cyclisme,
FB, boxe, rugby...
– Une sous représentation des femmes
dans les tâches de direction et
d’entraînement
14
Des résistances (fin XIXème)
• La femme, naguère, frêle et se sentant si précieuse
dans sa fragilité, s’avouait à elle-même son besoin
d’être défendue ;
15
Des résistances (année 20-30)
• Des résistances médicales :
– « Les filles sont handicapées au point de vue du
développement musculaire ; elle ne doivent pas
• Des résistances morales : rechercher les exercices qui demandent un certain
déploiement de force (…). (elles) ne devraient point
« Techniquement les
footballeuses ou les
établir de records athlétiques (…) Les fonctions
boxeuses qu’on a déjà tenté spéciales qu’une femme doit subir et remplir sont
d’exhiber ça et là ne incompatibles avec un travail musculaire intense (...).
présentent aucun intérêt, ce La femme n ’est point faite pour lutter mais pour
ne seront d’imparfaites procréer ». (Boigey, 1925)
doublures » (Pierre de
Coubertin)
16
Des résistances (années 60)
• Des résistances médicales :
« La femme n’est pas faite pour des performances de
résistance ni pour celles qui mettent trop en
contribution sa paroi musculaire déjà affaiblie de par
sa constitution, par exemple le sport des haltères et de
l’aviron. (…) La conclusion que nous tirons est celle-
ci: malgré certaines tendances de prestige, la femme
n’est pas faite pour les efforts de longue durée ou de
durée moyenne (…) Pourquoi? Parce que son
métabolisme est plus fragile (…) Tout cela concourt à
la rendre plus vulnérable »
(Médecin lyonnais 1960)
Des résistances sociales (esthétiques)
• « Nous avons vu qu’aux dernières olympiades, des championnes de course
sont arrivées sans la moindre grimace, dans une attitude parfaitement
esthétique, mais il y a eu spécialement dans les sauts, des réactions
absolument inesthétiques. (…) Je ne nie pas qu’il y ait des exceptions comme
partout : cependant nous gynécologues et nous hommes, nous tenons au
charme des femmes, à leur esthétique et pour soutenir le sport, nous n’allons
pas sacrifier sur l’Autel, une des plus belles qualités de la femme : leur
grâce ! »
17
Des résistances • 2 angoisses :
– La peur de la
confusion des sexes
– La peur de la
concurrence, de la
suppression de la
hiérarchie entre les
sexes.
• De l’explicite à
l’implicite
18
Des résistances
19
LA femme sportive
n’existe pas …
• Au delà du sexe … l’effet de la classe
sociale sur l’engagement des femmes.
– Jusqu’aux années 60 : la sportive est une
bourgeoise, une femme « émancipée »
– Malgré une démocratisation d’un temps pour
soi … toujours des inégalités en fonction du
diplôme et des professions
20
Conclusion
• L’Histoire du sport des femmes
– Un processus d’intégration/émancipation cadré par
les normes sociales de la féminité
– Une fluctuation dans le temps, en fonction des
conditions sociales, en fonction des origines
ethniques et des influences religieuses
– Des paradoxes à vaincre : « être musclée et
gracieuse, faire du sport sans se dénuder, avoir la
peau claire et être exposée au soleil, posséder un
fort mental et être obéissante, être active et au
foyer » (Fethi Tlili, 2002)
– Des solutions : valoriser l’individualité des
femmes, instruire, diversifier les modèles de
socialisation féminine et valoriser l’image de
la sportive, faciliter l’accès dans toutes les
types de pratique, etc…
21
L’ambivalence du rôle du sport pour les jeunes femmes
de quartiers populaires :
22
Introduction
23
Problématique
• Dans les quartiers d’habitat social de Franche-Comté,
loisirs féminins se différencient des loisirs masculins:
restriction et enfermement comme témoins d’un
triangle des dominations (Guénif-Souilamas,
2005)
• L’âge infléchit les différences:
18-25 ans catégorie la plus inégalitaire
• Sport, historiquement masculin, accentue la
relégation des femmes
• Pourtant, devient également occasion de stratégies
d’émancipation originales
Tout se passe comme si le loisir, notamment sportif, révélait
des processus sociaux organisés autour d’une dialectique
de soumission/émancipation à l’égard d’un statut
potentiellement handicapant de jeune femme de milieu
populaire.
24
I- Une invisibilité symptomatique des jeunes femmes
à l’occasion des loisirs…
1- Place du sport dans les loisirs des 18-25 ans
25
• Sociabilités non mixtes
• Et encadrement des loisirs féminins par la gente masculine
:
– 17,1% des jeunes femmes pratiquent avec leurs frères,
contre 4,6% des jeunes hommes avec leurs sœurs
– Youssef, 24 ans, de Planoise :
« Question : Vous me parlez pas beaucoup de vos sœurs, vous
avez des pratiques avec elles ? Réponse : Non non en fait
j’ai, comment dire, non je les sors. Je les amène en parc
d’attraction. Ce n’est pas du loisir particulier. C’est plus avec
mes frères. »
• Loisirs renforcent les étiquettes sexuées :
– Socialisations secondaires entre pairs et identité
virile collective envahissante (pour les jeunes hommes)
– Socialisation primaire au sein de la cellule familiale et
contrôle masculin à l’extérieur du domicile (pour les
jeunes femmes)
26
• Pression sociale liée au statut de jeune femme, les expose à la
mauvaise réputation (Clair, 2005) et limite leurs activités
quotidiennes :
27
3- Les espaces de loisirs et espaces sportifs des 18-25 ans
(Tatu, Vieille-Marchiset, 2008)
28
4- L’offre de loisir en cause
• Limites d’une offre prioritairement orientée vers un
public jeune et masculin (achat d’une paix sociale?) :
« Beaucoup d’actions sont menées vers les quartiers
difficiles mais aucune attention n’étant apportée à la
mixité, les hommes s’attribuent l’intégralité des
dispositifs » (Deydier, 2004)
Bilan :
29
II- …pourtant contredite par un sport occasion
d’émancipation féminine.
1- Les sports pratiqués par les jeunes femmes
30
2- Pourquoi les sports masculins?
• 3ème hypothèse: sport pratiqué par les hommes de la famille ou des proches.
Encadrement possible.
(Croquette, 2004)
31
• 4ème hypothèse: Pour les jeunes femmes elles-mêmes, ces pratiques
permettent de concilier des références contradictoires liées à leurs
divers mondes d’appartenance :
32
• Sport = « moyen de diversifier les modèles de référence,
sans susciter pour autant une rupture avec le modèle culturel.
Ainsi comme les Beurettes de Nacira Guénif-Souilamas
(2005), les sportives inventent des manières inédites en
gérant des injonctions paradoxales et en se construisant en
« artisanes de libertés tempérées » (Croquette, 2004, p191)
33
Pour le développement et la professionnalisation de
la vie associative et sportive
34
Développer l’encadrement
sportifs féminin pour favoriser la
pratique sportive féminine ?
35
36
Deux enquêtes sur l’intérêt d’un
encadrement féminin
en 2006 - 2007
• Auprès de 80 associations d’animations,
d’actions sociales ou de loisirs sportifs
intervenants sur les quartiers Nord de Marseille
37
15 mise à disposition
d’intervenantes féminines
en 2007-2008
• 10 animatrices pour faire découvrir
différentes activités sportives de manière
ponctuelle
38
A l’avenir…
• Tester des activités sportives pour des
mères de famille, des personnes âgées
39
Sport au féminin dans les
banlieues
Quel encadrement pour favoriser la pratique ?
Marianne BARTHELEMY
UMR 6578 « Anthropologie bioculturelle »
GDR 2322 « Anthropologie des représentations
du corps »
Aubervilliers
14 janvier 2009
40
PLAN
• - Hypothèse
• - Constat sur le plan national et local
• - La pratique sportive des femmes
• Données
• Interprétations
• Quelques pistes pour favoriser la pratique des filles
• - L’encadrement sportif féminin
• Données
• Interprétations
• Quelques pistes pour favoriser l’engagement des
filles
• - Conclusion
41
Hypothèse: Un lien étroit existe entre
l’engagement des filles dans la pratique
sportive et la présence de femmes dans
l’équipe d’encadrement
• Favoriser la pratique féminine pour
favoriser l’encadrement féminin, favoriser
l’encadrement féminin pour favoriser la
pratique des filles
42
CONSTAT
* 3 fédérations françaises dirigées par des
femmes:
– FFD : 98% de licenciées
– FFEFGV : 94,2% de licenciées
– FFEPMM : 88,7% de licenciées
43
Quelques données sur la pratique sportive des
femmes
Sources: MJS-STAT-Info n°01-0 mars 2001; STAT-Info n°01-03 octobre 2001
• Les femmes sont de plus en plus nombreuses à pratiquer des APS,
elles restent cependant minoritaires par rapport aux hommes :
79 % des femmes et 88 % des hommes de 15 à 75 ans déclarent pratiquer des
APS; 48% des pratiquants sportifs sont des femmes (9% en 1968)
. La pratique des femmes est plus autonome (non institutionnalisée),
elles sont moins portées sur la compétition (entretien, santé,
convivialité) :
33% des licenciés sont des femmes, 25% des compétiteurs sont des femmes
. Les activités dans lesquelles les femmes sont majoritaires: Danse (80%) ;
Gymnastique (79%) ; Patinage sur glace (71%) ; Equitation (60%) ; Marche
(57%) ; Natation (53%)
. Les fédérations dans lesquelles les femmes sont majoritaires: danse (98%);
FFEPGV (94,2%) ; Twirling bâton (91%); FFEPMM (88,7%); FFG (78,4%);
FFEquitation (74,4%).
. Les fédérations où le taux de femmes est le plus faible: Rugby (2,7%); Football
(1,9%); Course landaise (0,9%).
44
LES RAISONS …
* Disponibilité : les femmes consacrent
deux fois plus de temps aux tâches ménagères
et éducatives que les hommes
* L’éducation physique d’une fille sera considérée
comme moins importante que celle d’un garçon
* Les familles laissent moins facilement sortir les
filles pour suivre un entraînement
* Les filles, de manière générale, sont moins
intéressées par le défi et la compétition que les
garçons. Elles seront plus centrées sur des buts
de maîtrise (maîtriser correctement un geste, une
45
Les paramètres sur lesquels nous pouvons
agir pour inciter les filles, les femmes à la
pratique
46
Quelques données sur l’encadrement
féminin
Pôle ressources national « Sport, famille et pratiques féminines », années 2004-2007, MSJSVA –
chiffres 2007
47
LES RAISONS …
* Disponibilité des femmes : femmes consacrent deux fois plus de
temps aux tâches ménagères et éducatives que les hommes
48
LES PARAMÈTRES SUR LESQUELS NOUS
POUVONS AGIR POUR INCITER LES FILLES À
S’IMPLIQUER DANS L’ENCADREMENT
49
CONCLUSION
50
51
LA BOXE FEMININE A LA FFB
52
Femmes et Boxe
53
Quelques chiffres 2007/2008
54
Evolutions des pratiques de 1996 à 2007
55
UNE DIVERSIFICATION DE L’OFFRE :
DE NOUVELLES FORMES DE PRATIQUES
• LA BOXE PROFESSIONNELLE
• LA BOXE AMATEUR
• LA BOXE PRE-COMBAT (nouveauté 2006)
• LA BOXE EDUCATIVE ASSAUT
• LA BOXE LOISIR
• L’AEROBOXE CARDIO COMBAT(nouveauté 2007)
• L’ACCES A L’ENCADREMENT
• L’ACCES AUX RESPONSABILITES
56
L’Equipe de France
• De bons rérésultats
internationaux
ont impulsé
impulsé un
développement
et une reconnaissance
de la pratique fé
féminine
Au sein de la FFB
• Objectif Londres 2012
57
Objectif Londres: JO 2012
Le pré
président de la Fé
Fédération internationale de boxe (AIBA),
Wu Ching
Ching--kuo
kuo,, va demander que les femmes soient
autoriséées à boxer aux Jeux de Londres, en 2012.
autoris
"Nous allons soumettre cette idé
idée au CIO »
La boxe est le seul sport du programme olympique où où les
femmes ne sont pas repré
représent
sentéées et nous pensons y être
prêts".
Le pré
président Humbert Furgoni
Furgoni,, espè
espère obtenir une ré
réponse
favorable d'ici à décembre.
58
PLAN DE FEMINISATION
59
PLAN DE FEMINISATION
« Le développement de la pratique
féminine dans les cordes de la
Fédération Française de Boxe »
60
CAMPAGNE DE COMMUNICATION
Valorisation de la pratique féminine
Promotion de la pratique
féminine par l’
l’image :
• Cr
Crééation de posters, à
destination des clubs, écoles de
Boxe pour qu’qu’ils les utilisent
comme support de
communication locale.
61
•Une commission féminine
au sein de la fédération
•4 femmes présidentes de
comité régional
•2 arbitres femmes à l’AIBA
•1 secrétaire générale au
bureau de la fédération
•10% de cadres techniques
fédéraux en formation sont
des femmes
( Ile de France)
62
Célébration du 10ème
ANNIVERSAIRE
Mise en place de
diverses actions de
promotion
63
Journé
Journées « Sports en
Filles »
64
PERSPECTIVES
• Poursuite des actions de promotion
• Aide à la prise de licences de Boxe Educative Assaut :
50% filles / 50% garçons
•Cahier des charges des écoles de boxe en ZUS:
mixité, implication des parents
• Développement de l’aéroboxe
•Poursuite de la valorisation de la pratique
féminine compétitive
65
FIN DU ROUND
66
Journée Sports au féminin dans
les banlieues.
67
Encadrement des jeunes filles
UN ENCADREMENT FEMININ
Une femme peut plus facilement être
à l’écoute d’une jeune fille et de ses
problèmes liés à l’adolescence.
UN ENCADREMENT MASCULIN
Un homme sera plus facilement
présent au près des jeunes filles
dans des objectifs de compétition.
68
La place du coach dans la pratique
sportive
69
Exemple et émulation
70
Les fondations solides de la pratique
sportive chez les féminines.
• Un encadrement à l’écoute.
71
Sports au féminin dans les banlieues
Aubervilliers / 14 janvier 2009
Carine BLOCH,
Vice-présidente de la LICRA
Présidente de la Commission Sport 72
72
Motifs de l’implication de la LICRA
Constats (1)
c ons tatent
ne c ons tatent pa s
75%
73
Motifs de l’implication de la LICRA Constats
(2)
• Manque de valorisation
– Manque de modèles de réussite féminine
– Faible valorisation de l’image de la sportive
– Revenus inférieurs
• Freins culturels/cultuels/familiaux…
• Problèmes de Sécurité
– Enquête R.Bachelot à l’Université de Bordeaux II :
« En 2006, près de 8 % des sportifs ont subi une agression
sexuelle au cours de pratiques sportives »
– Témoignages : piscines…
– Tribunes de football professionnel
74
74
Motifs de l’implication de la LICRA
Constats (3)
• Beaucoup de tentatives et d’échecs
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Action de la LICRA (1)
• Valorisation : exemples
76
Action de la LICRA (2)
• Mobilisation des acteurs
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Action de la LICRA (3)
• Articles, colloques
• Soutien à l’encadrement
- Sensibilisations
- Formations
78
78
Demande d’une politique volontariste (1)
79
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Demande d’une politique volontariste (2)
• Valorisation et soutien
- Médiatique
- Financier
- Logistique
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Demande d’une politique volontariste (3)
• Adapter l’organisation
- Sécurité
- Infrastructures
- Créneaux adaptés
- Travail avec les familles
- Pédagogie adaptée
81
81
Demande d’une politique volontariste (4)
82
82
LICRA
Commission Sport
83
83
ECOLE DES FEMMES
TENNIS
84
DIAGNOSTIC
• Identification de femmes en difficulté sur
certains quartiers de Bordeaux
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OBJECTIFS DE L’ECOLE
• Cours de tennis basé sur la convivialité et
l’épanouissement personnel.
• Sensibilisation à la santé
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DÉROULEMENT DE L’ECOLE
Association
• Transport assuré de leur quartier d’habitation au
lieu de pratique
• Encadrement qualifié.
• Animation/rencontre en fin de cycle
Participantes
• Certificat médical et licence FFT requis
• Assiduité souhaitée sur un cycle de 10 semaines
• Fréquence : une matinée ou un après
midi/semaine
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FAITS MARQUANTS
• Préalables indissociables liés aux situations des
participantes
• Suivi à instaurer et perspectives de proximité à
proposer
• Partenariats associatifs, publics et privés à
construire
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Merci de votre attention.
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