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UNIVERSITE DE SAÏDA - Dr MOULAY TAHAR

FACULTE DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL ET D’HYDRAULIQUE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION


DU DIPLOME DE MASTER EN GENIE CIVIL
OPTION : CONSTRUCTION CIVIL ET INDUSTRIELLE

Thème
ETUDE D’UN BATIMENT (RDC+9 ETAGE) EN B.A
A USAGE D’HABITATION
Présenté par
KHATIR RACHID
KADDOURI OUSSAMA

Soutenu en Juin 2017, devant le jury composé de :

M. DERRAS .B Président
M. BELLIA.Z Encadreur
M. KACI.A Examinateur
M. HACHEMI.H Examinateur

2016-2017
Je rends grâce à dieu de m’avoir donné le courage et la volonté d’avoir
réalisé ce travail.
Je tiens à remercier mon encadreur Mr BELLIA Zohir
pour son aide et ces conseils judicieux durant cette année.
Mes vifs remerciements sont adressés aux membres de jury, de m’avoir
honoré de leur présence et d’avoir voulu évaluer ce travail.
Ma gratitude et mes chaleureux remerciements s’adressent également à tous
les enseignants de génie civil.
En fin, je remercie tous ceux et celles qui m’ont aidé de loin ou de prés pour
l’élaboration de ce travail.
Résumé

Ce projet présent une étude détaillée d’un bâtiment à usage d’habitation constitué d'un Rez de
chaussée plus (09) étages, implanté à la commune de Mostaganem dans la wilaya
Mostaganem Cette région est classée en zone sismique IIa selon le RPA99 version 2003.
En utilisant les nouveaux règlements de calcul et vérifications du béton armé (RPA99V2003
et B.A.E.L91 modifié99), cette étude se compose de quatre parties :
La première entame la description générale du projet avec une présentation de caractéristiques
des matériaux, ensuite le pré dimensionnement de la structure et enfin la descente des charges.
La deuxième partie a pour objectif d'étude des éléments secondaires (poutrelles, escaliers,
acrotère, balcon, ascenseur, et dalle pleine).
L'étude dynamique de la structure a été entamée dans la troisième partie par logiciel ETABS
afin de déterminer les différentes sollicitations dues aux chargements (charges permanentes,
d'exploitation et charge sismique).
En fin l’étude des éléments résistants de la structure (poteaux, poutres, voiles, radier général)
sera calculé dans la dernière partie.
Mots-clés : Bâtiment, Béton armé, ETABS, RPA99 modifié 2003, BAEL91 modifié 99.
‫ملخص‬

‫هذا انًشزوع يقذو دراسح يفصهح اإلَجاس تُايح سكُيح تتأنف يٍ طاتق ارضي و‪ 9‬طىاتق تىاليح يستغاَى‬
‫انًصُفح ضًٍ انًُطقح انشنشانيح ‪IIa‬‬
‫حسة انًزكش انىطُي نهثحث انًطثق في هُذسح يقاويح انشنشال‬
‫تاستخذاو انقىاعذ انجذيذج وانتحقق يٍ انخزساَح انًسهحح ‪(RPA99v2003 ; BAEL91‬‬
‫)‪modifié 99‬‬
‫تتكىٌ انذراسح يٍ ‪ 4‬أجشاء وهى‬
‫انجشء األول‪ :‬يثذا تانىصف انعاو نهًشزع ثى إعطاء االتعاد األونيح نهعُاصز انًكىَح نه يع عزض‬
‫نخصائص انًىاد وحًىنح كم عُصز‬
‫انجشء انثاَي‪ :‬يهذف انى دراسح انعُاصز انثاَىيح نهثُايح‬
‫انجشء انثانث‪ :‬يتضًٍ انذراسح انذيُاييكيح نهثُايح تىاسطح انحاسىب‬
‫انجشء انزاتع و األخيز‪ :‬يشًم عهى دراسح األجشاء انًقاويح نهثُايح (االعًذج ‪,‬انزوافذ ‪,‬انجذراٌ انًسهحح و‬
‫االساساخ)‬
‫انكهًاخ انًفتاحيح‪:‬‬
‫انخزساَح انًسهحح ‪ ,‬انعًارج ‪RPA99V2003 ,BAEL91 mdifié99 ,ETABS ,‬‬
Abstract

This Project presents a detailed study of a building used for residential consists
of a basement and a ground floor addition (09) floors, located in Baraka in the
wilaya of ain mostaganem this region is classified as seismic zone IIa according
to the RPA99 version 2003.
Using the new rules of calculation and verification of reinforced concrete
(RPA99 2003 version, BAEL91 modifié99), this study consists of four parts:
The first starts the general description of the project with a presentation of
material properties, then the Pre-design of the structure and finally the descent
of the load. The second part aims to study secondary elements (beams, stairs,
parapet, balcony, elevator, and full slab).
The dynamic study of the structure was begun in the third part software ETABS
2016 to determine the various stresses due to loads (permanent loads,
operational and seismic loading).
At the end, the reinforcement of structural elements (columns, beams, walls
sails, and raft) will be calculated in the last part.
Keywords: Building. Reinforced concrete ETABS 2016, RPA 99 modified
2003, BAEL 91 modified 99.
ChapitreI

Tableau. I.1 : Caractéristiques géométriques………………………………………………..…………………………..1


Tableau. I.2 : Coefficient d’application…………………………………………………………………..…………………...6

Chapitre IITableau. II.1 : Descentes des charges de plancher de terrasse……………………...13


Tableau. II.2 : Descentes des charges de plancher de l’étage courant………………………….…………...14
Tableau. II.3 : Charge et sur charge du planches………………………………………………………...…………... 14
Tableau. II.4 :Descentes des charges de dalle pleine d’étage courant. ………………….………………….15
Tableau. II.5 :Descentes des charges de dalle pleine de terrasse…………………………………...15
Tableau. II.6 : Descentes des charges d’un mur extérieur……………....................................16
Tableau. II.7 : Descentes des charges d’un mur intérieur, type01……..………......................16
Tableau. II.8 : Descentes des charges d’un mur intérieur, type02…………………………………….. 17
Tableau. II.9 : pré dimensionnement des poutres ………………………......................................20
Tableau. II.10 : les sections des poteaux centraux….........................................................25
Tableau. II.11 : les sections des poteaux d’angles …………………………………………………….…..26
Tableau. II.12 : Epaisseur des voiles…………………………………………………………………………….28

Chapitre III
Tableau. III.1 : détermination les Combinaisons fondamentales………………………………..…32
Tableau.III.2 : Tableau récapitulatif des moments fléchissant
maximaux des poutrelles à ELU ……………………………………………………................................38
Tableau.III.3 : Tableau récapitulatif des moments fléchissant maximaux
des poutrelles à ELS…………………………………………………………………………………………………….….38
Tableau.III.4 : Tableau récapitulatif des efforts tranchants
maximaux des poutrelles à ELU et ELS…………………………………………..……………………………..38
Tableau.III.5: les sollicitations maximales …………………………………………………………………...39
Tableau.III.6 : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis………………..41
Tableau.III.7 : Vérification de la flèche après de calcul………………………………………………..47
Tableau.III.8 : Tableau récapitulatif des sollicitations maximales……………………………….. 51
Tableau.III.9 : ferraillage sur le sens X-X…………………………………………………………………...54
Tableau.III.10 : ferraillage sur le sens Y-Y………………………………………………………………....55

Chapitre IV
Tableau. IV.1 : charges permanentes de balcon……………………………………………………….…………….61
Tableau. IV.2 : charge permanent de volée ………………………………………………………………………..…67
Tableau. IV.3 : charge permanent de palier ………………………………………………………………………...68
Tableau. IV.4 : détermination les combinaisons fondamentales……………………………………..…....68
Tableau. IV.5 : les sollicitations maximales ………………………………………………………………..……….70
Tableau. IV.6 : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis de volée………71
Tableau. IV.7 : sections d’armatures longitudinales et de répartition de volée…………………..71
Tableau. IV.8 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton…………………..…..71
Tableau. IV.9 : Tableaurécapitulatif les sollicitations maximales……………………………………….…..73
Tableau. IV.10 : calcul des sections d’armatures de la poutre palière…………………………………....74
Tableau. IV.11 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton……………………….....74
Tableau. IV.12 : résultat de ferraillage en travée et appuis………………………………………………..…….79
Tableau. IV.13 :vérification de la contrainte de service limite pour le béton…………………….…….79
Tableau. IV.14 : Les moments isostatiques des rectangles………………………………………………….….86
Tableau. IV.15 : Les moments isostatiques des rectangles……………………...................................91
Tableau. IV.16 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton…………………………92

Chapitre V
Tableau. V.1 : valeur des pénalités……………………………………………………………………..……….97
Tableau. V.2 : poids de la structure.……………………………………………………………..…………..102
Tableau. V.3 : centre de masse et moments d’inertie massique …………………………………..103
Tableau. V.4 : Tableau récapitulatif pour la vérification de la somme des masses modales...105

Tableau. V.5 : Tableau récapitulatif pour la vérification du déplacement du plancher…………107


Tableau. V.6:Tableau récapitulatif de Justification vis-à-vis de l'effet P-……………..…108

Chapitre VI

Tableau.VI.1 : Tableau récapitulatif des moments fléchissant en ( et efforts


tranchants …………………………………………………………………………………………………………………….………….111
Tableau.VI.2 : Tableau récapitulatif des ferraillages des poutres……………………………..…………116
Tableau.VI. 1: Tableau récapitulatif des sollicitations …………………………………………..…..124
Tableau.VI. 2:Tableau récapitulatif des ferraillages des poteaux …………………………………..……..130

Chapitre VII
Tableau.VII.1 : vérification des contraintes suivant XX………………………………………………………….145
Tableau.VII.2 : vérification des contraintes suivant YY……………………………………………………...….146
Tableau.VII.3 : Tableau récapitulatif des sollicitations…………………………………………………….……147
Tableau.VII.4 :ferraillage sur le sens XX……………………………………………………………………….……..148
Tableau.VII.5 :ferraillage sur le sens YY…………………………………………………………………………………148
Tableau.VII.6 : vérification de la contrainte de service limite
pour le béton sur sens XX…………………………………………………………………………………..………..148
Tableau.VII.7 : vérification de la contrainte de service limite
pour le béton sur sens YY……………………………………………………………………………….……….……152
Tableau.VII.8 : ferraillage du débord……………………………………………………………………….………..….149
Tableau.VII.9 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton …………..……150
Tableau.VII.10 : les sollicitations maximales……………………………………………………………………….151
Tableau.VII.11 : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis………..…151
Tableau.VII.12 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton………………154
Tableau.VII.13 : les sollicitations maximales……………………………………………………………153
Tableau.VII.14:calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis…………..153
Tableau.VII.15 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton…….……….153
Chapitre I
Fig.I.1 : Coupe transversale d’un mur de façade…………………………………………………………………..2

Fig.I.2 :Dimensionnement d’éprouvettes normalisées…………………………………………………………5

Fig.I.3 : Courbe contrainte-déformation d’un essai de compression……………………………………5

Fig.I.4 : résistance à la compression à 28 jours……………………………………………………………………5

Fig.I.5 : Diagramme de déformation – contrainte ( ; ) de béton…………………………………7

Fig.I.6 : Diagramme contrainte /déformation de béton………………………………………………………..7

Fig.I.7 : différents type d’acier (H.A ; R.L)………………………………………………………………………….9

Fig.I.8 : Diagramme de déformation- contrainte ( ; ) des aciers……………………………………10

Chapitre II
Fig.II.1 : plancher a corps creux…………………………………………………………………………………….…12

Fig.II.2 :Coupe transversale d’un plancher terrasse inaccessible………………........…………….13

Fig.II.3 : Coupe transversale d’un plancher d’étage courant et RDC………….....………….14

Fig.II.4 : Coupe transversale d’un mur de façade………………………………………..............………15

Fig.II.5 : coupe transversale du mur intérieur, type01……………………………………............……16

Fig.II.6 : coupe transversale du mur intérieur, type 02…………………………………...............…..17

Fig.II.7 : Dimensions d’un panneau…………………………………………………...............……18

Fig.II.8 : dimensions d’une poutre. ………………………………………………………...................……. 19

Fig.II.9 : La section réduite du poteau…………………………………………………………...................21

Fig.II.10 : La section du poteau………………………………………………………………....................…..23


Fig.II.11 : Les charges verticalesagissant sur le poteau………………………………..........…….24

FigII.12 : voile de contreventement. …………………………………………………………….................27

Fig.II.13 : Vue en plan de voilede la cage d’ascenseur…………………………………….........…27

Fig.II.14 : Vue en plan du voile de 2ème type…………………………………………….................…….28


Chapitre III
Fig.III.1 : Coupe transversale d’un plancher à corps creux…………………………..........…………29

Fig.III.2 : Dimensions des poutrelles…………………..………………………………………………..……….30

Fig.III.3 : Section de calcul……………………………………………………….....................………………..31

Fig.III.4 : Schéma statique des poutrelles…………………………...............…………………………….33

Fig.III.5 : poutrelle type 03…………………………………………………………………...................……..33

Fig.III.6 : diagramme des moments fléchissent……………………………………………............……34

Fig.III.7 : travée fictive…………………………………………………………………....................………….34

Fig.III.8 : diagramme des moments fléchissant a l’ELU pour la poutrelle type 03……….35

Fig.III.9 : diagramme des moments fléchissant à l’ELS pour la poutrelle type 03………..36

Fig.III.10 : diagramme de l’effort tranchant à [ELU] pour la poutrelle type 03………….37

Fig.III.11 : Section de calcul………………………………………………………………..................…….39

Fig.III.12 :Section de calcul en travée…………………………………………………..............……...40

Fig.III.13 :Section de calcul en appuis……………………………………………………............……41

Fig.III.14 :armatures transversales…………………………………………………............……………42

Fig.III.15 :Centre de gravité………………………………………………………..............………………45

Fig.III.16:ferraillage des poutrelles…………………………………………………………............…48

Fig.III.17 :Dimensions d’un panneau de dalle………………………………………......………….48

Fig.III.18 : Diagrammes des moments fléchissant…………………………….....………………….49

Fig.III.19 :Section de calcul en travée…………………………………………………………..........51


Fig.III.20 : Section de calcul en appuis……………………………………………………….......…..52

Chapitre IV
Fig.IV.1 :Dimension de l’acrotère……………………….……………………………………………..56

Fig.IV.2 : Schéma de ferraillage de l'acrotère…………………………………………................……60

Fig.IV.3 :Coupe sur bacon………………………………………....................……………………….61

Fig.IV.4 :Schéma du balcon avec contre poids…………………………………..……………………….64

Fig.IV.5 : schéma de ferraillage du balcon……………………………………………………..…………….65

Fig.IV.6 : Les éléments constitutifs d’un escalier………………………………………………..…………66

Fig.IV.7 : Schéma statique d’un escalier à paillasse avec palier de repos………………………69

Fig.IV.8 : Diagrammes des moments fléchissant……………………………………………………………71

Fig.IV.9 :Section de la poutre……………………………………………………………………………………….73

Fig.IV.10 : Schéma statique de la poutre palière……………………………………………………………73

Fig.IV.11 : Ferraillage de la poutre palière …….................……………………………………………75


Fig.IV.12 : Schéma de la dalle machine…………………………………………………………….……………78

Fig.IV.13 : schéma du ferraillage de la dalle machine……………………………………………………82

Fig.IV.14 : schéma d’un ascenseur mécanique…………………………………………………………………83

Fig.IV.15 : Evaluation des charges appliquée à la dalle…………………………………………..……..89

Chapitre V

Fig.V.1 : dimension en plan. ……………………………………………….......................……………………93

Fig.V.2 : l’interface de l’ETABS 2016…………………………………....................……………………..96

Fig.V.3 : spectre de repense………………………………………......................……………………………..99


Chapitre VI
Fig.VI.1 :Les groupements de barres autorisés pour le ferraillage……………......……………116

Fig. VI.2 : Ancrage courbe avec un crochet à 90°……………………………....…………………………117

Fig.VI.3 : Règles pratiques pour l'arrêt des chapeaux et des aciers situés à la partie inférieure de la
poutre………………………………………………………………………………………………………117

Fig.VI.4 : Façonnage des cadres, étriers et épingles……………………………………………………….118

Fig.VI.5 : ferraillage de la poutre principale …………………………………………………………….118

Fig.VI.6 : Direction des moments et effort normal dans un poteau………………...........…119

Fig.VI.7 : Schéma de noyau central……………………………………………….…………………………..120

Fig.VI.8 : La zone nodale…………………………………..................................................……….121

Fig.VI.9 : Espacement entre les armatures longitudinales………............……………………122

Fig.VI.10 : Les armatures transversales dans la zone de recouvrement……………..124

Fig.VI.11 : Ferraillage du poteau (60 60)…………………………….……………………….……129

Fig.VI.12 : Zone nodale………………………………….....................……………….…………………..129

Fig.VI.13 : schéma de ferraillage de voile……………………………..………………………………….138

Chapitre VII
Fig.VII.1: Schéma du radier général………………………………………………………………..140

Fig.VII. 2: Dimensions du panneau De dalle………………………………………………….141

Fig.VII.3 : Dimension du radier……………………………………………………………………….143

Fig.VII.4 : schéma des contraintes du sol……………………………………………………….145

Fig.VII.5 :panneau la plus sollicité…………………………………………………………….……..147

Fig.VII.6 : Schéma statique du débord……………………………………………………….………149

Fig.VII.7 :transmission des charges trapézoïdales…………………………………….……..150

Fig.VII.8 : schéma statique du ferraillage………………………………………………….……..152

Fig.VII.9 : transmission des charges triangulaire………………………………….…………152

Fig.VII.10 :schéma statique du ferraillage les armatures de peau parallèle

à l’axe neutre ………………………………………………………………………………………….………..154


Introduction générale

Chapitre I
Introduction et hypothèses de calcul

Introduction : ............................................................................................................................... 1
I.1. Présentation du projet : ........................................................................................................ 1
I.1.2 Conception de la
structure :………….…………………………………………..……....2
I.2.1 : : Avantages et inconvénients du béton armé................................................................. 3
I .2.2 : Les inconvénients du béton armé : ............................................................................... 4
I.2.3 Déformation du béton sous actions courte durée (< 24 H)
:…………..………..……...4
I.3 Les états
limites ......……………………………………………………………..……….....6
I.4 Contrainte admissible de cisaillement
................................................................................7
I.5 Module de déformation transversale
………………………..…………………………....8
I.6 Sollicitations de calcul vis-à-vis des états
limites ………………………………..……...10
I.7 Logiciels
utilisés …………………………..……………………………………………...11
I.8 Règlement
utilisés …………………………….………………………………………….11

Chapitre II
Pré-dimensionnement
II.1 Introduction : ..................................................................................................................... 12
II-2 Pré dimensionnement des plancher : .............................................................................. 12
II-2.1. plancher a corp creux : ................................................................................................. 12
II-2.2. descente des charges: .................................................................................................... 13
II.2.3Plancher à dalle
pleine:…………………. ………………………………………….…17

II-3. Pré dimensionnement des poutres : ............................................................................... 19


II-3.1.poutres
principale ………………………….……………...............…………………..19
II.3.2 Poutre
secondaire:…………………………………………………….…………….....20

II.4 Pré dimensionnement des éléments


structuraux :……………………..….……….…..20

II-4.1. Pré dimensionnement des poteaux :………


……………………...................………20
II-4.2. Pré-dimensionnement des voiles : ............................................................................... 27

Chapitre III
Etude des plancher

III.1.Introductio :………….……………………………………………………………….…E
rreur ! Signet non défini.
III-2. Plancher à corps creux : .......................................................... Erreur ! Signet non défini.
III-2.1. Ferraillage de la dalle de compression :…………………………………………....
Erreur ! Signet non défini.
III-2.2. Pré dimensionnement des
poutrelles ………………..…...………………………....30
III-2.3. Etude des poutrelles :
………………………………………………………..……....31
III.2.3.1. Les méthodes
utilisées :…………………………………………………………….31
III.2.4 Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire
……………...33

III.3. plancher à dalle


pleine ……………………………………………………….……......48
III.3.1 Moment sur les
panneaux ……………………………………………………………49
III.3.2 Calcul du ferraillage de la dalle
pleine :………………………………….……….....51

Chapitre IV
Etude des éléments non structuraux

IV.1 Etude de l’acrotère :……………………………………………………………….….56


IV.1.1 Définition :………………………………………………………………………..…56.
IV.1.2Calcul du ferraillage…………………………………………………………..……..56
IV.1.3 Détermination des sollicitations …………………………………..…………….…56
IV .1.4 Détermination de la section des armatures :……………………………..……….57
IV.2Etude des balcons ……………………………………………………………………..61
IV.2.1Balcon avec contre poids .………………………….………………………………..61
IV.2.2 Calcul du contre poids .………………………………………………….……….....64
IV.3 Étude d’escalier .………………………………………………………………………66
IV.3.1 Pré dimensionnement………………………………………………….…………….66
IV.3.2 descente des charges………………………………………………………………. 67
IV.3.3 calcul des sollicitations ………………………………………..…………………...68
IV.3.4Calcul de la poutre palière…………………………………………..……………...73
IV.4 Etude de la dalle machine .………………………………………………………..…78
IV.4.1Introduction .………………………………………………………………………..78
IV.4.2Pré dimensionnement .………………...………………………..………………..…78
IV.4.3 Détermination les charges et surcharges .………………………………………...78
IV.4.4Ferraillage de la dalle .………………………………………………….………......79
IV.5 L’ascenseur .………………………………………………………….………………83
IV.5.1 Etude de l'ascenseur……………….……………………………………….……....83
IV.5.2 Calcul du ferraillage de la dalle …….………………………..…………………...89
IV.5.3 section minimale des armatures ………….……………………………………….90

Chapitre V
Etude sismique
Introduction et hypothèses de calcul ............................................................................................... 107
Pré-dimensionnement .......................................................................................................................... 108
Introduction : ................................................................................................................................... 117
I.1.2 Conception de la structure :..................................................................................................... 118
Superstructure :................................................................................................................................ 118
 les contreventements doivent être disposés de façon à : ............................................................. 118
 Vérification de la flèche : ......................................................................................................... 191
La vérification de la flèche se fait à E.L.S ..................................................................................... 191
Vérification si le calcul de la flèche est nécessaire : [BAEL 91r 99 / B.6.5, 2] ........................ 191
Condition minimale sur les files de Contreventement .................................................................... 236
 Calcul de la masse sismique dans chaque niveau :.............................................................. 239
…………………………………….…97
V.3 Interprétation des
résultats …………………………………………………………....105
V.3.1Vérification la résultante des forces
sismiques………………………………………105
V.3.2Nombre de modes à
considérer ………………………………………………………106
V.4Vérification de la
période ……………………………………………………..………..107
V.5Calcul et vérification des
déplacements …………………………………………….....107
V.6 Justification vis-à-vis de l’effet P- 
…………………………………………………..109
Conclusion ………………………………………………………………………………..…11
0
Chapitre VI
Etude des élément structuraux

VI.1 Etude des portiques


…………………………………………………………………..111
Introduction …………………………………………………………..…………………..…11
1
VI.1
Définition …………………………………………………………………….……..….111
VI.1.2Ferraillage des
portiques ………………………………………………………...….111
VI.1.3 Ferraillage des
poutres……………………………………………………….……...111
VI.1.4 Ferraillage des
poteaux………………………………………………………..….…121
VI.2ETUDE DES VOILES DE
CONTREVENTEMENT ……………………………….134
Introduction …………………………………………………………………………………13
4
VI.2.1
Ferraillage……………………………………………………………………………134
VI.2.2 Les
Sollicitations ………………………………………………………………….…135
VI.2.2.1 Ferraillage de sens
vertical …………………………………………………….…135
VI.2.2.2 Ferraillage de sens
horizontalement……………………………………………...137
VI.2.3Vérifications……………………………………………………………………….….13
9

Chapitre VII
Etude sismique

Introduction…………………………………………………………………………….150
VII.1. Définition : ............................................................................... Erreur ! Signet non défini.
VII.1.1. Poteaux : ................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
VII.1.2 Poutres : ................................................................................. Erreur ! Signet non défini.
VII.2. Ferraillage des portiques : ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
VII.2.1. Combinaisons d'actions : ..................................................... Erreur ! Signet non défini.
VII.2.2. Ferraillage des poutres : ...................................................... Erreur ! Signet non défini.
VII.2.3.Ferraillage des poteaux :....................................................... Erreur ! Signet non défini.

Chapitre VII
Etude d’infrastructure
VII LES FONDATIONS……………………………………………………….……..142
Introduction…………………………………………………………………………....142
VII.1 choix du type de fondation……………………………………………………..142
VII.2les combinaisons d’action…………………………………………………….…142
VII.3 vérification des semelles isolées…………………………………………………………………....142

VII.4 Etude du radier …………………………………………………………………………………….……..143

VII.4.1 Pré dimensionnement du radier ……………………………………………………………..…143

VII.4.2 Détermination des sollicitations……………………………………………....146


VII.4.3 Ferraillage du radier……………………………………………………….…149
VII.4.3.1 Ferraillage de la dalle…………………………………...…………….…….149
VII.4.3.2 Ferraillage sur le sens XX……………………………………………….….151
VII.4.3.3 Ferraillage sur le sens YY ……………………………………..………..….151
VII.4.4 Vérification de la contrainte du béton …………………………………..…..151
VII.4.5 Vérification des contraintes de cisaillement……………………………….....152
VII.5 Ferraillage du débordement………………………………………………….…152
VII.5.1 Ferraillage sur le sens YY…………………………………..………………...152

VII.5.2 Vérification de la contrainte du béton ………………………………….…...153


VII.6Calcul de la poutre de libage (nervure) ………………………………………..153
VII.6.1 Calcul du ferraillage………………………………………………………......154
VII.6.2 Vérification de la contrainte du béton……………………………………….154
VII.6.3 Calcul du ferraillage………………………………………………………..…156
VII.6.4 Vérification de la contrainte du béton……………………………………….156
VII.6.5 Diamètre des armatures transversales………………………………….……158
Introduction générale

La construction des bâtiments a connu un développement rapide,

surtout après la seconde guerre mondiale. L’homme doit toujours

suivre le progrès et apprendre les nouvelles techniques de

construction, pour améliorer le comportement des structures des

bâtiments, surtout celle de grande hauteur qui offrent une grande

surface aux forces du vent.

L’expansion démographique et le manque du foncier a fait que

l’homme doit toujours construire plus haut pour des surfaces en plan

réduites.

La concentration des populations dans les villes est l’un des facteurs

majeurs, qui obligent l’homme à opter pour ce genre de construction.

La construction dans une zone sismique nécessite des normes

spéciales pour assurer la stabilité et la durabilité de bâtiment, pour


cela il faut appliquer des règles parasismiques spécifiques pour

chaque zone sismique.


Introduction :

L’étude des structures est une étape clé et un passage obligé dans le processus de
construction des ouvrages. Cette étude vise à mettre en application les connaissances acquises
durant les cinq années de formation d’ingénieur.
Une structure doit être calculée et conçue de telle manière :

 Qu'elle reste apte à l'utilisation pour laquelle elle a été prévue, compte tenu de sa durée de
vie envisagée et de son coût.
 Elle ne doit pas s’endommager par des événements, tels que : explosion, choc ou
conséquences d'erreurs humaines.
 Elle doit résister pour des degrés de fiabilité à tous les actions et autres influences
susceptibles de s'exercer aussi bien pendent l'exécution que durant son exploitation et qu'elle ait une
durabilité convenable au regard du coût d'entretien.

Pour satisfaire aux exigences énoncées ci-dessus, on doit choisir convenablement les
matériaux, définir une conception, un dimensionnement et des détails constructifs appropriés, et pour
ce faire il faut impérativement se munir des règlements propres à chaque pays (pour nous en Algérie,
on se référant au (RPA99/version 2003, CBA 93et DTR).

Dans le cadre de cette étude, on utilisera le logiciel de calcul par éléments finis ETABS
pour faire le calcul statique et dynamique des éléments structuraux. Les efforts engendrés
dans le bâtiment, sont utilisés pour ferrailler les éléments résistants suivant les combinaisons
et les dispositions constructives exigées par le BAEL91, CBA93 et RPA99/version 2003.
I.1 Présentation du projet :

Présentation de l’ouvrage :

Le projet que nous sommes en train d’étudier est un bâtiment à usage d’habitation, composé d’un
RDC + 9 étages, implanté à MOSTAGANEM Qui est une Zone de moyenne sismique zone IIa d’après
les règles parasismiques algériennes (RPA 99 version 2003).

RDC pour vocation commercial et logement d’habitation et les autres étages sont des logements
d’habitation.

Caractéristiques géométriques :
Longueur totale du bâtiment 19.30 m
Largeur totale du bâtiment 25.6 m
Hauteur totale du bâtiment 34.88 m
Hauteur du RDC 4.08 m
Hauteur des étages courants 3.06 m
Tableau.I.1 : Caractéristiques géométriques

I.1.2 Conception de la structure :


Superstructure :

La structure de notre construction est considérée comme étant une structure mixte (portiques auto
stable + voiles de contreventement)

Selon l’article 2.5.4 du RPA99/version2003 : les ouvrages doivent en général comporter :

 les contreventements doivent être disposés de façon à :


 Reprendre une partie des charges verticales suffisante pour assurer leur stabilité.
 Assurer une transmission directe des forces aux fondations.
 Minimiser les effets de torsion.
 Planchers :
Tous les planchers sont réalisés en corps creux et une dalle de compression type (16+4) cm.

 Escaliers :
On a deux types d’escalier : Escalier droit avec un palier intermédiaire utilisé pour l’accès d’un niveau
à autre, par contre l’escalier de RDC a constitué de deux paliers intermédiaires pour l’accès au 1er
étage.

 Maçonneries :

1. Murs extérieurs : ils seront composés en double parois


Briques creuses extérieures d’épaisseur 15 cm.
Lame d’air d’épaisseur 5 cm qui joue un rôle d’isolant thermique et acoustique.
Briques creuses intérieur d’épaisseur 10 cm.

Les parois seront couvertes d’une couche d’enduit à l’intérieur


Fig.I.1 : Coupe transversale d’un mur de façade

Mus intérieurs : seront composés de briques creuses d’épaisseur de 10 cm, les parois seront
couvertes d’une couche d’enduit à l’intérieur.

Revêtement :

 Enduit en plâtre pour les plafonds.


 Enduit en ciment pour les murs extérieurs et les cloisons.
 Revêtement à carrelage pour les planchers.
 Le plancher terrasse sera recouvert par une étanchéité multicouche imperméable évitant la
pénétration des eaux pluviales.

Isolation :

L’isolation acoustique est assurée par le vide de corps creux et la masse du plancher par contre au
niveau de murs extérieurs l’isolation est assurée par le vide d’air entre les deux parois qui compose
se dernier, et par la minimisation des ponts thermique en cour déréalisation.

A noter que l’isolation thermique est assurée par les couches de liège pour le

Plancher terrasse.

I.2 Caractéristique des matériaux utilisés :


Béton :
Définition : C’est un mélange de :
 Liant hydraulique (ciment portland avec un dosage de 350 kg/ )
 Granulats (sable 400 l/ , gravier 800 l/ )
 Eau 160 ÷ 180 l/
Adjuvants : qui sont des produits chimiques qu’on ajoute au mélange pour améliorer une qualité,
dosage entre (2% ÷ 5%) par rapport poids de ciment.

(fc28=25 MPA conditions courantes de fabrication) [BAEL91 /A.2.1,13]


I.2.1Avantages et inconvénients du béton armé :

Avantage :

 L’intérêt économique : Le béton est le moins coûteux des matériaux résistant à la


compression et susceptible d’être associé à d’autres éléments.
On dit que l’acier est actuellement le seul matériau utilisé dans la fabrication des armatures
parce que sa résistance est moins chaire des matériaux pouvant être résistés à la traction.

 La souplesse d’utilisation : le béton étant mis en place (dans des moules : coffrage) à l’état
pâteux ; il est possible de réaliser des constructions aux formes les plus variées et les
armatures peuvent être facilement liées. Les assemblages entre différents éléments en
béton se réalisent par simple contact.
Le béton armé se traite facilement à la préfabrication en usine.

 Economie d’entretien : les constructions en béton armé ne nécessitent aucun entretien


tandis que les constructions métalliques ont besoins d’être peintes régulièrement.
 Résistance au feu : les constructions en béton armé se comportent beaucoup mieux en cas
d’incendie que les constructions métallique ou en bois. Le béton, grâce à sa mauvaise
conductibilité thermique retarde les effets de la chaleur sur les armatures, il est possible de
remettre en service la construction après les réparations superficielles ce qui est impossible
pour les constructions métalliques. Cette propriété a permis d’utiliser le béton armé dans
certaines parties des fours.
 Résistance aux efforts accidentels : le béton armé en raison de son poids important est moins
sensible aux variations de surcharges que d’autres modes de constructions.
I.2.2Les inconvénients du béton armé :

 Le poids : les ouvrages en B.A sont plus lourds que les autres modes de constructions.
 L’exécution : pour exécuter un ouvrage en béton armé il faut :
- Préparation de coffrage qui demande beaucoup de temps et un travail de charpente
important. Ce coffrage doit rester en place jusqu'à ce que le béton atteigne une résistance
suffisante.
- Le placement des armatures.
- Pendant et après les mises en place du béton, il faut prendre des précautions pour le
protéger contre le gel et l’évaporation de l’eau.
- Le contrôle de la qualité du matériau perfectionné lors du gâchage.
 Brutalité des accidents : les accidents qui surviennent d’un ouvrage en béton armé sont en
général soudains ou brutaux, en général ces accidents sont dus à des erreurs de calculs ou de
réalisations.
 Difficulté de modification d’un ouvrage déjà réalisé : il est difficile de modifier un élément
déjà réalisé.

I.2.3 Déformation du béton sous actions courte durée (< 24 H) :

 Résistance à la compression :
Essai de compression : Le béton présente une relative

Bonne résistance à la compression. Les résistances

Obtenues dépanadent de la composition. En général,

Les essais sont réalisés sur des éprouvettes normalisées,

Appelées 16X32, de forme cylindrique de hauteur 32 cm

Et de diamètre 16 cm (Aire de 200 cm2).

A partir d’une courbe contrainte-déformation d’un

Essai de compression (Figure 5), on peut tirer les grandeurs suivantes :

- le module de Young instantané √

- la contrainte maximale max ≈ 20 ~ 40MPa,

- la déformation maximale à la rupture ≈ 2 ‰


Fig.I.2 : Dimensionnement

D’éprouvettes normalisées

Fig.I.3 : Courbe contrainte-déformation

d’un essai de compression

Evolution de la résistance à la compression avec l’âge du béton : 

La résistance à la compression varie dans le temps selon la loi suivante :

Pour

< 28 jour [C.B.A.93 /A.2.1.11]

Pour

La résistance à la compression à j jour.

: la résistance à la compression à 28 jours ; On appelle aussi la résistance caractéristique du


béton.
Fig.I.4 : résistance à la compression à 28 jours

 Résistance à la traction :

Cette résistance est définit par la relation = 0,6 + 0,06

Cette formule est valable pour les valeurs de <60

Pour fc28 = 25 → ft28 = 2,1

I.3 Les états limites : Les états limites sont classés en deux catégories
 Etat limite ultime (ELU) :
Correspond à la ruine de l’ouvrage ou de l’un de ces éléments par perte d’équilibre statique, rupture,
flambement. C'est-à-dire :

Etat limite ultime d’équilibre statique non renversement de la structure.

Etat limite ultime de résistance pour les matériaux constitues béton ou acier exemple : non rupture
par écrasement du béton

Etat limite ultime de stabilité de forme non flambement d’un poteau.

 Etat limite de service(ELS) :


Au-delà du quels ne sont plus satisfaites les conditions normales d’exploitation et de durabilité
(ouvertures des fissures, déformation, excessives des éléments porteurs).


Diagramme contrainte /déformation de calcul :

 E .L .U : On adopte le diagramme parabole-rectangle


La contrainte limite ultime du béton en compression est :

[BAEL91 /A.4.3, 41]

Avec

: Déformation du béton en compression.

: Contrainte de calcul pour 2‰ ≤ c≤ 3,5‰

: Coefficient de sécurité qui prend les valeurs

= 1,5 cas général

= 1, 15 cas accidentel

Dans le cas de combinaisons accidentelles. est le coefficient d'application de la charge :

: Coefficient d’application (voir le tableau)

θ Durée d’application
1 >24 h
0.9 1h ≤ durée≥24h
0.85 <1h
Tableau.I.2 : Coefficient d’application
Fig.I.5 : Diagramme de déformation – contrainte ( ; ) de béton. [BAEL91 /A.4.3, 4]

 E .L .S: La contrainte de compression du béton a l’E.L.S est limité à :

[BAEL91 /A.4.5, 2]

- Eb: module de déformation du béton

Fig.I.6 : Diagramme contrainte /déformation de béton

I.4 Contrainte admissible de cisaillement :

̅ Fissuration peu préjudiciable

̅ Fissuration préjudiciable ou très préjudiciable

La contrainte ultime de cisaillement dans une pièce en béton est définit par rapport à l’effort

Tranchant ultime Tu

Avec b : largeur de la pièce.

: hauteur utile.
I.5 Module de déformation transversale :

Coefficient de poisson : [CBA /A2.1.3]

En compression comme en traction, la déformation longitudinale et aussi accompagnée


d’une déformation transversale, le coefficient poisson ν est égale à la déformation
transversale sur la déformation longitudinale, dans la valeur varie entre 0,15 et 0,3.

= 0,2 pour le calcul des déformations

= 0,0 pour le calcul des sollicitations

Acier :
 Généralité :

- C’est l’alliage de fer et carbone. On distingue des aciers doux, des aciers mi-durs et des
aciers durs.

Acier doux →carbone 0,15% - 0,25 %

Acier mi dur et dur →carbone 0,25% - 0,45 %

Différent types d’aciers : 

- Aciers rond lisse.

- Aciers haute adhérence.

- Treillis soudés.

Acier rond lisse (RL) : 

L’acier se forme de barre, en principe d’une longueur de 12 m et une section circulaire et une
surface qui est lisse. Les diamètres généralement utilisés sont les suivants :

6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 20 ; 25 ; 32 ; 40mm.

Les ronds lisses sont utilisés en deux nuances (catégories).


Qui sont notées par :

FeE220 ou FeE215 = 215 MPa

FeE240 ou FeE235 = 235 MPa

Acier haute adhérence (HA) :

Les barres à haute adhérence ont une section sensiblement circulaire qui présente des nervures
d’une hauteur de 0,5 à 3 mm (la hauteur est suivant le diamètre) pour améliorer l’adhérence
entre l’acier et le béton. Les diamètres ou les barres à haute adhérence utilisés sont :

6 ; 8 ; 10 ; 12 ; 14 ; 16 ; 20 ; 25 ; 25 ; 32 ; 40

Les hautes adhérences se divisent en deux nuances :

FeE400 →Fe = 400 MPa.

FeE500 →Fe = 500 MPa.

Fig.I.7 : différents type d’acier (H.A ; R.L)

Les treillis soudés : 


Certain élément dans le B.A tel que les dalles, les murs voile sont armé suivant deux directions
perpendiculaire. On utilise pour cela les treillis soudés qui sont constitués par des fils se croisant
et qui seront soudés aux points du croisement.

Les treillis soudés sont composés de fils porteurs de diamètre plus important disposés dans le
sens des efforts principaux et de fils de répartition de diamètre plus faible, disposés dans le sens
perpendiculaire.

Les diamètres couramment utilisés sont les suivants :

3 - 3,5 - 4 - 4,5 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 12

Les espacements entre fils porteurs : 75 - 100 - 125 - 150 - 200

Les espacements entre fils de répartition : 100 - 150 - 200 - 250 -300

- Désignation des aciers :


Rond lisse RL :

n RL d ou n φ d

d : Le diamètre R.L (φ) : Rond lisse n : Nombre de barres utilisées

Exemple :

4 φ164 barres rondes lisses de diamètre 16 mm

Haute adhérence (HA, T) : 

Exemple : 3 HA 12

3 T 12 3 barres hautes adhérence de diamètre 12 mm

Les treillis soudés (TS) : 

TS 6/4 150/200

- 6 Diamètres des fils Porteur

- 4 Diamètres des fils de Répartition

- 150 Espacements entre fils Porteur

- 200 Espacements entre fils de Répartition

Diagramme Déformation-Contrainte : [C.B.A93 /A.2.2.2]

En limite d’allongement des aciers à la valeur à 10 ‰


Fig.I.8 : Diagramme de déformation- contrainte ( ; ) des aciers.

Es : module d’élasticité longitudinale est pris égale à 200.000 MPa ou (2.000.000 bars)

E .L . U :

Fissuration préjudiciable : [BAEL91 /A.4.3.2]

: Résistance élastique d’acier.

: Coefficient de sécurité :

= 1, 15 dans le cas général.

= 1 dans le cas accidentel.

E. L .S : [BAEL91 /A.4.5,33]

1- Fissuration peu préjudiciable ⇒limitation à Fe [BAEL91 /A.4.5,32]

2- Fissuration préjudiciable : √ [BAEL91 /A.4.5,33]

3- Fissuration très préjudiciable : √ [BAEL91 /A.4.5,34]


+0.06
Le coefficient :
=1,6 pour les armatures à haute adhérence (H.A).
=1 pour les armatures rondes lisses (R.L).

I.6 Sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites :

 Etat limite ultime :


Les sollicitations de calcul sont déterminées à partir de la combinaison d’action suivante :

1,35 G + 1,5 Q.

 Etat limite de service :


Combinaison d’action suivante : G + Q

 Etat limite accidentelle :

S’il y a intervention des efforts horizontaux dus au séisme, les règles parasismiques

Algériennes prévu des combinaisons d’action suivantes

G+Q+E G : charge permanente

G+Q±1,2 E avec Q : charge d’exploitation

E : effort de séisme 0,8 G+E

I.7 Logiciels utilisés :


 Microsoft office Word 2013
 Logiciel AutoCAD 2009
 Logiciel ETABS 2016

I.8 Règlement utilisés :


 Le BAEL 91
 Le RPA 99/V2003 (Règles Parasismiques Algériennes)
 Les différents types des DTR (Document Technique Réglementaire).
II .1 INTRODUCTION :

Le pré dimensionnement des éléments résistants (Les planchers, Les poutres, Les poteaux,
Les voiles) est une étape régie par des lois empiriques. Cette étape représente le point de
départ et la base de la justification à la résistance, la stabilité et la durabilité de l’ouvrage aux
sollicitations suivantes :
 Sollicitations verticales
Elles sont dues aux charges permanentes et aux surcharges d’exploitation de plancher,
poutrelle, poutres et poteaux et finalement transmises au sol par les fondations.
 Sollicitations horizontales
Elles sont généralement d’origine sismique et sont requises par les éléments de
contreventement constitué par les portiques. Le pré dimensionnement de tous les éléments de
l’ossature est conforme aux règles B.A.E.L 91, CBA93 et R.P.A 99 V2003

II .2 PRE DIMENSIONNEMENT DU PLANCHER :


On distingue deux types de planchers à utiliser :
Planchers à dalle pleine.
Planchers à corps creux

II .2. 1. Plancher à corps creux :

Fig.II.1 : plancher a corps creux.

Le plancher est dimensionné à partir de critère de flèche

: Hauteur totale du plancher.


: La distance entre nus d’appuis des poutrelles

 L= 400-30 = 370

Donc

Ainsi on opte pour un plancher à corps creux de type (16+4) cm.


𝒉=16 Hauteur du corps creux.
𝒉 =4 17T Épaisseur de la table de compression.

 L = 430-25 = 395
Donc

Ainsi on opte pour un plancher à corps creux de type (16+4) cm.


𝒉=16 Hauteur du corps creux.
𝒉 =4 17T Épaisseur de la table de compression.

II .2.2 DESCENTE DES CHARGES :

Pour chaque projet, une descente de charges manuelle est effectuée, même si une
modélisation de la structure sur un logiciel a déjà été effectuée.
Cette descente de charges sera utile tout au long du projet, permettant de retrouver rapidement
les charges appliquées sur les différents éléments de la structure.
De plus, elle permet de conserver une trace de la répartition des charges et ainsi de rester en
cohérence du début à la fin du projet.

 Plancher terrasse inaccessible :

Fig.II.2 : Coupe transversale d’un plancher terrasse inaccessible

a- Charges permanentes G :

N° Nature de l’élément poids surfacique


réel (KN/m2)
1 Protection en gravillons roulés (e = 4cm)
2 Étanchéité multicouche 0.12
3 Forme de pente en béton (e=10cm) 0.10 22=2.2
4 Isolation thermique en polystyrène 0.16
5 Plancher en corps creux (16+4) cm 2.8
6 Enduit en ciment de (e = 1.5cm) 1.5 0.18=0.27
Totale G = 6.35
Tableau.II.1 : Descentes des charges de plancher de terrasse
b- Charges d’exploitation : Q = 1 KN/m²

 Plancher étage courant et RDC :

Fig.II.3 : Coupe transversale d’un plancher d’étage courant et RDC.

a- Charges permanentes G :

N° Nature de l’élément poids surfacique


réel (KN/m2)
1 Revêtement en carrelage 0.44
2 Mortier de pose 0.4
3 Lit de sable (e = 3cm) 0.03 18=0.54
4 planchers en corps creux (16+4) cm 2.8
5 Enduit en ciment (e=1.5cm) 0.27
6 Cloisons légères 0.9
Totale G = 5.35
Tableau.II.2 : Descentes des charges de plancher de l’étage courant

b- Charges d’exploitation Q : Q = 1.5 KN/m²

CHRGES
G (KN/m²) Q (KN/m²)
PLANCHER
Plancher terrasse inaccessible 6.35 1

Plancher étage courant et RDC 5.35 1.5

Tableau.II.3 : charge et sur charge du planches


 Planches à dalle pleine :

1. Etage courant :

a- Charges permanentes G :

N° Nature de l’élément Poids surfacique réel (KN/m2)


1 carrelage + mortier de pose + sable 1.35
2 Dalle pleine en béton armé (16 cm) 4
3 Enduit de ciment (1.5 cm) 0.27
4 Cloisons légères 0.75
Totale 6.37
Tableau.II.4 : Descentes des charges de dalle pleine d’étage courant.

b- Charge d’exploitation : Q= 1.5


2. Terrasse :

a- Charges permanentes G :

N° Nature de l’élément Poids surfacique réel (KN/m2)

1 Gravier roulé de multicouche (4 cm)

2 Etanchéité multicouche 0.12

3 Forme de ponte en béton (10 cm)

4 Isolation thermique 0.16

5 Dalle pleine (16 cm)

6 Enduit en ciment (1.5 cm) 0.27

Totale 7.55

Tableau.II.5 : Descentes des charges de dalle pleine de terrasse.


b- Charge d’exploitation : Q = 1

 Murs extérieurs :
La maçonnerie utilisée est en brique (en double cloison) avec 20% d'ouverture et de Vide
Fig.II.4 : Coupe transversale d’un mur de façade

La maçonnerie utilisée est en brique (en double cloison) avec 20% d'ouverture et de Vide
d’air ( esp=5 cm)

Nature de l’élément poids surfacique réel


(KN/m²)

Enduit extérieure en ciment ( 18

Briques creuses ( )

Brique creuse ( )

Enduit intérieur en ciment (

Totale G=

Tableau.II.6 : Descentes des charges d’un mur extérieur

 Murs intérieurs : On a deux types de murs.

Type01

Fig.II.5 : coupe transversale du mur intérieur, type01

Nature de l’élément poids surfacique réel


(KN/m²)
Enduit extérieure en ciment ( 18

Brique creuse ( )

Enduit intérieur en ciment (

Totale G=

Tableau.II.7 : Descentes des charges d’un mur intérieur, type01

Type 02

Fig.II.6 : coupe transversale du mur intérieur, type 02

Nature de l’élément poids surfacique réel


(KN/m²)
Enduit extérieure en ciment ( 18
Briques creuses ( )
Enduit intérieur en ciment ( 18

Totale G = 2.07
Tableau.II.8 : Descentes des charges d’un mur intérieur, type02

II.2.3 Plancher à dalle pleine :

Epaisseur ≪𝐡≫des dalles

Les dispositions indiquées ci-après concernent les vérifications concernent les dalles rectangulaires
telles que :
Ce qui permet en générale de se dispenser des vérifications concernant l’état-limite de déformation
prévues à l’articleB.7.5 des Règles BAEL.

La valeur de ≪h ≫ doit également permettre de satisfaire aux conditions relativesa:

La résistance à l’incendie.


L’isolation phonique.
La sollicitation d’effort tranchant (B.A.E.L 91 r 99/art A.5.2)

Condition de résistance à la flexion (BAEL91) :


Pour des raisons de flexibilité et de rigidité, la hauteur de la dalle est donnée par

Cas d’une dalle qui porte suivant un seul sens : [BAEL 91 / A.8.2, 31]

Une dalle porte dans un seul sens, lorsque les deux conditions suivantes sont vérifiées
- → avec :
- la charge est uniformément répartie sur le panneau de dalle

Cas d’une dalle qui porte suivant deux sens : [BAEL 91 / Annexe E3]

Une dalle porte dans un deux sens, lorsque les deux conditions suivantes sont vérifiées

→ ) avec
La charge est uniformément répartie sur le panneau de dalle

 : La plus petite portée du panneau de dalle

 : La plus grande portée du panneau de dalle.

Pour le présent projet ; nous avons :

α= = 0.63 ˃ 0.4 → dalle portée sur 2 sens




 Condition d’isolation acoustique : 
Fig.II.7 : Dimensions d’un panneau


Contre les bruits ariens :

Contre les bruits impacts : →

Conditions de sécurités en matière d’incendie : 

Pour une heure de coupe de feu →

Pour deux heures de coupe de feu →

 Conclusion :

Pour satisfaire les conditions ci-dessus, on prend l’épaisseur de la dalle pleine :

II.3 pré dimensionnement des poutres :

Les poutres sont des éléments horizontaux en béton, leurs sections doivent respecter le
critère de rigidité selon BAEL 91 ainsi que les conditions imposées par le règlement
parasismique algérien


Critère de flèche :

Fig.II.8 : dimensions d’une poutre.



 b : la largeur de la poutre
 h : la hauteur de la poutre
 L : la longueur de la poutre entre nus si les dimensions des appuis sont connue


Conditions imposées par le R.P.A 99 (version 2003) [ART 7.5.1] :
 b
 h
 h/b

II.3.1 Poutres principales :

Entre appui

 : La hauteur de la poutre

On prendre

 b : la largeur de la poutre

On prendre

Vérification des conditions imposées par RPA99 (version 2003) :

} Condition vérifié

Donc : la section de la poutre principale est de dimensions

II.3.2 Poutre secondaire :


Entre appui

 : La hauteur de la poutre

On prendre

On prendre

Vérification des conditions imposées par RPA99 (version 2003) :


} Condition vérifié

Donc : la section de la poutre principale est de dimensions

Section (

Poutre principale

Poutre secondaire

Tableau.II.9 : pré dimensionnement des poutres

II.4 Pré dimensionnement des éléments structuraux :

II.4.1 Pré dimensionnement des poteaux :

Les poteaux sont dimensionnés en compression simple en choisissant les poteaux les plus
sollicités de la structure, c’est-à-dire un poteau central, un poteau de rive et un poteau d’angle.
Pour chaque type de poteau en lui affectant la surface du plancher chargée.
Les poteaux doivent satisfaire le critère de stabilité au flambement et le critère de
résistance.

 Critère de résistance : Selon B.A.E.L 99

* +………… (I)[BAEL 99/B.8.4, 1]

Tel que :
Effort normal ultime
: Section d’acier comprimé pris en compte dans le calcul
: Section réduite du poteau

Fig.II.9 : La section réduite du poteau.






Coefficient déduit de l’élancement mécanique

Pour [BAEL99/B.8.4 ,1]

Avec pour tous les barres participant à la résistance


Remarque : [BAEL99/B.8.4 ,1]

La valeur de doit être divisée par un coefficient θ égal à :


 1,2 si la majeure partie des charges est appliquée avant 90 jours.
 1,1 si la majeure partie des charges est appliquée avant 28 jours.

Pour notre cas, la durée probable d’application de la majeure partie des charges est supérieure
à 90 jours ; donc θ = 1

D’après l’équation (I) :

Condition non fragilité [BAEL99]

Effort normal dus aux charges permanentes


Effort normal dus aux charges d’exploitations
On va dimensionner les poteaux en utilisant le poteau le plus sollicité (défavorable) et on va
prendre :

 La loi de dégression : [DTR B.C 2.2 / IV.6.3]


Soit la charge d’exploitation sur le toit ou la terrasse couvrant le bâtiment, , , , …
les charges d’exploitation respectives des planchers des étages 1, 2, 3, …, n numérotés à partir
du sommet du bâtiment.

On adoptera pour le calcul des points d’appui les charges d’exploitation suivantes :
- Sous terrasse ......................................................
-Sous dernier étage (étage 1) ................................. +
Sous étage immédiatement inférieur
-(Etage 2) .............................................................. + 0,95( + )
- (Etage 3) ................................................................ + 0,9( + + )
- (Etage 4) ............................................................. + 0,85 ( + + + )
- (Etage n) .............................................................. + ( + + +…+ )

Le coefficient étant valable pour n >5.








 Application de la loi :

Terrasse……………
étage………….
étage ……….…
étage …………
étage …………

étage …………

étage ………….

étage ………….

étage…………….

RDC………...……

 Conditions de RPA99/ (2003) : [RPA99 V 2003/art 7.4.1]


Les dimensions de la section transversales des poteaux doivent satisfaire les conditions
suivantes :
Pour une section rectangulaire :

- Min …………. En zones I et II


- Min …………. En zones III
- Min
-

Fig.II.10 : La section du poteau.


Nous adoptons pour des poteaux carrés (a=b)

 Critère de flambement : 
Il faut vérifier que :

Avec :
Élancement
: Longueur de flambement : [BAEL91r 99/art B.8.3, 31]
Si le poteau est à ses extrémités :

- soit encastré dans un massif de fondation ;


- soit assemblé à des poutres de plancher ayant au moins la même raideur (E.I) que
Lui dans le sens considéré et le traversant de part en part
: Longueur libre du poteau (voir Fig.II.10)

i : rayon de giration de la section de plan de flambement √

: Aire de la section du béton seul

: Moment d’inertie Pour une section carrée ……………

 Exemple de calcul :

 Poteau centrale : poteau de d’étage.

 Calcul de surface et les longueurs afférentes :


Fig.II.11 : Les charges verticales


agissant sur le poteau.
- Calcul de :
Elu :

( )

√ +2 √

En prendre

 Vérification RPA :

} Condition vérifié

étage Vérification Vérification de Section


de (RPA99) flambement
λ λ
173 110.72 cv 0.115 18.62 cv
353.86 226.47
531.50 340.16 cv 0.129 16.60 cv
710.28 454.58
885.82 566.92 cv 0.144 14.87 cv
1063.03 680.32
1237 791.68 cv 0.158 13.55 cv
1416.39 906.50
1595.78 1021.30 cv 0.173 16.50 cv
RDC 1781.11 1139.91
Tableau.II.10 : les sections des poteaux centraux.

 Poteau d’angle : poteau de d’étage.

Poteau d’angle

Calcul surface et longueur afférentes :

- Calcul de :
Elu :

√ +2 √
En prendre

étage Vérification Vérification de Section


de (RPA99) flambement
λ λ
49.74 31.83 cv 0.115 18.62 cv
106.59 68.22
162.62 104.07 cv 0.129 16.60 cv
221.21 141.57
278.97 178.54 cv 0.144 14.87 cv
339.79 217.46
399.79 255.86 cv 0.158 13.55 cv
464.17 297.06
528.56 338.27 cv 0.173 16.50 cv
RDC 597.86 382.63
Tableau.II.11 : les sections des poteaux d’angles.

II.5 pré dimensionnement des voiles :


 Les voiles de contreventement :
Pour augmenter la rigidité de notre structure et assurer un bon contreventement, on a
prévu des murs voiles, dimensionnés selon le RPA
FigII.12 : voile de contreventement.
L’épaisseur du voile doit satisfaire les trois(03) conditions du [RPA99/A.7.7.1]

1)

Avec :
L : Largeur du voile correspondant à la portée maximale.
2)
Avec :
: Epaisseur minimal du voile.
3) Condition de rigidité aux extrémités :
Dans notre structure on trouve 2 types de voiles :

Pour le type :

Fig.II.13 : Vue en plan de voile


de la cage d’ascenseur.






Pour le type :

Fig.II.14 : Vue en plan du voile de 2ème type.


Avec :
: Hauteur libre d’étage.
= –
Avec :
: Hauteur d’étage
: Hauteur de la dalle.
Pour notre structure :
Les résultats de calcul de tous les types de voiles sont illustrés sur le tableau ci-
dessous :

Type des Epaisseur


adoptée
voiles [cm]

Type 1 190 47.5 368 14.72 - 20

Type 2 480 120 368 - 18.4 20

Tableau.II.12 : Epaisseur des voiles.


III.1 Introduction :
Les planchers sont des éléments horizontaux qui s’appuient sur les éléments porteurs (poutres,
murs porteurs, …). Ils sont considérés comme des éléments infiniment rigides
horizontalement.
Ils jouent plusieurs rôles dans la construction, à savoir :

- résistance aux charges permanentes et aux charges d’exploitation.


- reprise des efforts horizontaux dus au vent, séisme ou à la poussée des terres sur les murs
voiles périphériques et répartition de ces efforts aux éléments porteurs.
- séparation entre les différents niveaux et isolations thermique et acoustique.
- protection des personnes contre les risques d’incendie.

III.2 Plancher à corps creux :

Les planchers à corps creux sont composés de deux éléments fondamentaux :


L’élément résistant (porteur) : poutrelle en T comportant des aciers de liaison avec la dalle de
compression.
L’élément de remplissage (de coffrage) : les entrevous en béton sur les quels est coulée une
dalle de compression en béton, armé d’un treillis soudé, qui garantit une meilleure répartition
des charges (Fig. III.1).

Fig.III.1 : Coupe transversale d’un plancher à corps creux.

III.2.1. Ferraillage de la dalle de compression : [BAEL91/B.6.8,423]

La dalle de compression doit comporter un quadrillage de barres dont les dimensions de


mailles ne doivent pas dépasser :

- 20 cm (5 / m) pour les armatures perpendiculaires aux poutrelles ;


- 33 cm (3/ m) pour les armatures parallèles aux poutrelles ;

Les sections des armatures doivent normalement satisfaire aux conditions suivantes :

 Si {
 Si {

Avec : Ln : écartement entre axes des nervures en [ ]

: Limite d’élasticité en ( =400 )

: Armatures perpendiculaires aux nervures en [ ²/ ]

A// : armatures parallèles aux nervures en [ ].


Donc

{ En prendre (5

Le treillis soudé adopté est : TS (5 =

III.2.2 Pré dimensionnement des poutrelles :

Fig.III.2 : Dimensions des poutrelles.

D’après [BAEL91/A.4.1,3] :

 {

Avec largeur entre axe des poutres (


Longueur de portée max (

En prendre

{ En prendre

Poutrelle

Fig.III.3 : Section
de calcul

III.2.3. Etude des poutrelles : [CBA93/B.6.2,20]

III.2.3.1. Les méthodes utilisées :

a- méthode forfaitaire :

La méthode forfaitaire s’applique aux poutres, poutrelles et dalle supportant des charges
D’exploitations modérées (Q ≤ 2G ou Q < 5000N /m²).
Cette méthode s’applique aux éléments fléchis remplissant les conditions suivantes :
- Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les
Déférentes travées en continuité ;
- Les portées successives sont dans un rapport comprises entre 0.8 et 1.25 ;
- La fissuration ne compromet pas la tenue du béton arme ni celle de ses revêtements
Dans le cas où l’une de ces trois conditions complémentaires n’est pas satisfaire, on peut
appliquer la méthode de calcul des planchers a charge d’exploitation relativement élevée
(méthode de CAQUOT).

Soit :
1) : La valeur maximale du moment fléchissant dans la ≪ travée de comparais ≫
C’est-à-dire dans la travée indépendante de même portée libre que la travée considérée et
Soumise aux même charges ;

2) et : Respectivement les valeurs absolues des moments sur appuis de gauche et


De droite, et le montant maximal en travée qui sont près en compte dans les calculs de la
Travée considérée.
: Le rapport des charges d’exploitations a la somme des charges permanentes et des
Charges d’exploitation α

b- Méthode de Caquot :
La méthode s’applique essentiellement aux poutres - planchers des constructions
industrielles, c’est-à-dire pour des charges d’exploitation élevées : q > 2g ou q >
elle peut aussi s’appliquer lorsque, une des trois conditions b, c ou d de la méthode
forfaitaire n’est pas validée (Inerties variables ; diérèse de longueur entre les portes
supérieure à 25% ; fissuration préjudiciable ou très préjudiciable). Dans ce cas, il faut
appliquer la méthode de Caquot minorée qui consiste à prendre : g' = 2/3g pour le calcul
des moments sur appui

Principe de la méthode :

La méthode proposée par Albert Caquot tient compte :

 de la variation du moment d’inertie due aux variations de la largeur de la table de


compression, en réduisant légèrement les moments sur appui et en augmentant
proportionnellement ceux en travée.
 de l’amortissement de l’effet des chargements des poutres en BA, en ne considérant
que les travées voisines de l’appui pour déterminer le moment sur appui. Soit l'appui
numéro i d'une poutre continue, entoure par les deux travées ouest (w) et est(e) de
longueurs respectives et .

 Evaluation des charges :
Les poutrelles supportent les charges suivantes :
Combinaisons fondamentales :
- Etat limite ultime (ELU) :
= 1.35 (5.35) +1.5 (1.5)
P=

- Etat limite de service(ELS) :


= (5.35+1.5)
Etage Charges Combinaisons fondamentales

G (KN/m²) Q (KN/m²) ELU (KN/ml) ELS (KN/ml)


Plancher terrasse 6.35 1 6.043 4.41
Plancher d’étage courant et 5.35 1.5 5.68 4.11
RDC
Tableau. III.1 : détermination les Combinaisons fondamentales




Types de poutrelles :

On distingue les poutrelles dont les schémas statiques sont les suivants :

Fig.III.4 : Schéma statique des poutrelles.

III.2.4 Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire : [CBA 93


B.6.2.2.1.0]

 { …….condition
vérifiée

 ……….condition non vérifiée


 La fissuration est considérée comme non préjudiciable → Condition vérifiée.

Conclusion : La condition n’est pas vérifiée pour tous les types des poutrelles de ce bâtiment
→ On peut utiliser la méthode Caquot

 Application de la méthode Caquot :


On prend le type3 comme exemple de calcul

 Poutrelle type 03 : tous les planchers courants

Fig.III.5 : poutrelle type 03

Fig.3.6 : diagramme des moments fléchissent.

a- Calcul à L’ELU :

 Moments en appuis : [CBA 93 ANNEXE-E]

Travée fictive :

Fig.III.7 : travée fictive.

Exemple de calcul :

=
{

 Moments en travées :

Avec :

Exemple de calcul :

= 9.729

 Diagramme des moments fléchissant :


Fig.III.8 : diagramme des moments fléchissant a l’ELU pour la poutrelle type 03.

b- Calcul à l’ELS :

 Moments en appuis :

 Moments en travées :

 Diagramme des moments fléchissant :


Fig.III.9 : diagramme des moments fléchissant à l’ELS pour la poutrelle type 03.

 Calcul de l’effort tranchant (T) :

Travées de rive (A-b) :

( )

( )

Travées intermédiaires (B-C) :

( )

( )

Travées intermédiaires (C-D) :

( )

( )

Travées intermédiaires (D-E) :

( )

( )
Travées de rive (E-F) :

( )

( )

Fig.III.10 : diagramme de l’effort tranchant à [ELU] pour la poutrelle type 03.

 ELU :

Courants et RDC Terrasse


Etages [ [
Type
Type 1 8.125 15.785 8.646 13.228
Type 2 6.842 13.485 7.280 16.890
Type 3 12.185 23.451 12.958 24.940
Type 4 9.584 18.357 10.192 19.521

Tableau.III.2 : Tableau récapitulatif des moments fléchissant maximaux des poutrelles


à ELU

 ELS :

Courants et RDC Terrasse


Etages [ [
Type
Type 1 5.879 11.422 6.308 12.256
Type 2 4.951 9.757 5.312 11.469
Type 3 8.817 16.907 9.461 17.051
Type 4 6.935 13.283 7.441 14.252

Tableau.III.3 : Tableau récapitulatif des moments fléchissant maximaux des poutrelles


à ELS

Etages ELU ELS


Type Courants et RDC Terrasse Courants et RDC Terrasse
Type 1 12.375 13.167 8.955 9.608
Type 2 10.157 10.806 8.084 7.886
Type 3 13.628 10.988 9.861 10.506
Type 4 13.326 14.171 9.642 10.287

Tableau.III.4 : Tableau récapitulatif des efforts tranchants maximaux des poutrelles à


ELU et ELS
Sollicitations ELU ELS

24.940 17.051

12.958 9.461

14.171 10.506

Tableau.III.5 : les sollicitations maximales

 Ferraillage des poutrelles :

Dans ce projet on a plusieurs types des poutrelles, donc


on prend un seul type « type 3 » comme un exemple de
calcul au niveau du plancher terrasse.
a) En travée :

 Etat limite ultime (ELU):

Fig.III.11 : Section de calcul.

Calcul moment référence :

Avec :

{ ( )

La zone comprimée se trouve dans la


table de compression, Donc ; la section de calcul sera considérée comme une section
rectangulaire de dimensions (b = (60 20) .
Exemple de calcul de ferraillage :

Vérification de l’existence de l’armature


comprimée :

 Moment réduit :

Fig.III.12 : Section de
calcul en travée.

Donc : il n y a pas d’armatures dans la zone comprimée.


 Détermination des armatures :


Condition de non fragilité :
[BAEL91/r99/A.4.1,1]

Choix des armatures : 4T12 →

 Vérification de la contrainte du béton :

La vérification consiste à limitée les contraintes dans le béton et dans les aciers tendue.
Les contraintes de service ne doivent pas dépasser les limites suivantes :

̅̅̅̅

Ou bien
Avec

̅̅̅̅
b) En appuis :

 Etat limite ultime (ELU) :


La table de compression ce trouve dans la zone tendus et le béton tendu n’interviens pas dans
les calculs de résistance, donc la section de calcul sera une section rectangulaire de
dimensions (12×20)

Vérification de l’existence de l’armature comprimée :

 Moment réduit :

( √ )

Condition de non fragilité : Fig.III.13 : Section de


calcul en appuis.

[BAEL91/r99/A.4.1,1]

Choix des armatures : 3T12

 Vérification de la contrainte du béton :

̅̅̅̅

choix
travée 24.94 0.09 0.118 0.17 4.21 4.21 4T12 4.52
appuis 12.958 0.235 0.34 0.155 2.4 2.4 3T12 3.39
Tableau.III.6 : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis.


vérification au cisaillement :

[BAEL91r99 /art-A.5.1, 1]

Fissuration peut nuisible :


Contrainte tangente limite ̅̅̅ ( )[BAEL91r99 /art-A.5.1,21]
̅̅̅

 Les armatures transversales :


, - , -[BAEL91r99 /art-A.5.1, 22]

On prend : de nuance d’acier FeE235

 L’espacement des armatures transversales :

Pour le cas de la flexion simple et on a :

[BAEL91r99 /art-A.5.1, 311]

- Si on utilise des cadres droits ⇒


- [BAEL91r99 /art-A.5.1, 311]
- (flexion simple) [BAEL91r99 /art-A.5.1, 311]
-

Nombre de brin
Diamètre de brin

Donc :
( )
Fig.III.14 : armatures
transversales.
[BAEL91r99 /art-A.5.1, 22]

On adopt:

 Verification de l’espacement :

 Vérification de la flèche :

La vérification de la flèche se fait à ELS.


Vérification si le calcul de la flèche est nécessaire :[BAEL 91r 99 / B.6.5, 2]

 .

Conclusion :

Une des trois conditions n’est pas vérifiée donc Le calcul de la flèche est nécessaire.
On doit vérifier que : ( ) [BAEL 91r 99 / B.6.5, 2]

: Les flèches dus aux charges g.

:La flèche dus aux charges j.

: La flèche dus aux charges p.



 Les flèches instantanée et différée , dues à l’ensemble des charges
permanentes.

 La flèche instantanée due aux charges permanentes appliquées au moment de la
mise en œuvre des cloisons.

 La flèche instantanée dus à l’ensemble des charges permanentes et d’exploitation


supportée par l’élément considéré.

La flèche admissible est : lorsque [BAEL 91r 99 /


B.6.5, 3]

Pour les flèches dues aux charges instantanées :

2
avec : { [CBA93/Annexe-D]
{

Pour les flèches dues aux charges de longues durées :

2
avec : [CBA93/Annexe-D]
{ {

- : Moment de l’inertie de la section totale rendue homogène.


- : Les déformations du béton successivement instantané et différée.
- : Le (pourcentage) ou rapport de l’aire A de la section de l’armature tendue à
l’aire de la section utile de la nervure.
- : Résistance caractéristique du béton à la traction exprimée en ( ).
- : Largeur de la table de compression et de la nervure.
- : Moment de l’inertie fictive évaluée empiriquement.

- √ Module de déformation instantané [BAEL91 /A.2.1,21]

- √ Module de déformation différé [BAEL91 /A.2.1,22]

 Charge apprendre en compte :


Charge permanente appliquée au moment de la mise en œuvre des cloisons : (j)
J= (Plancher de corps creux (16+4) + cloison) b

- Étage courant et RDC …………


- Terrasse ………………

L’ensemble des charges permanentes (g) : g

- Etage courant et RDC ... … … …


- Terrasse ….......................... g

L’ensemble des charges permanentes et d’exploitations (P) :

- Etage courant et RDC ………… P


- Terrasse .........…........................ P


Moment de service maximal dans la travée :

Centre de gravité :


* ( )+ * ( )+

* ( )+

Fig.III.15 : Centre de gravité.

Moment d’inertie :
Exemple de calcul :

Etage courant :

: Distance entre l’armature tendue et l’axe neutre.

{
Les résultats de calcul sont récapitulés dans le tableau suivant :

4.00

Etage courant et RDC terrasse

Charge j 2.13 1.68


g 3.21 3.81
p 4.11 4.41
Moment 3.62 2.856
fléchissant
5.45 6.477
6.98 7.497
Contrainte 23.66 18.66
De l’acier
35.66 42.32
45.65 48.99
Coefficient 0.9 00
0.27 0.652
0.37 0.406
1.932 1.932

1.932 1.932

Moment 9200.65 25198.74


D’inertie
Fictif 16435.05 11151.54
14563.25 14121.75
20768.89 16755.98
La flèche 0.0196 0.0056
0.0165 0.0282
0.0238 0.0264
0.0380 0.0572
0.0257 0.0498

9 9

Vérification cv cv

Tableau.III.7 : Vérification de la flèche après de calcul.


Schéma de ferraillage :

Fig.III.16 : ferraillage des poutrelles.


III.3 Plancher à dalle pleine :

Les dalles pleines sont des plaques généralement rectangulaires (grande portée , petite
portée , épaisseur ) dont les appuis sont des poutres ou des voiles en béton armé (dalles
partiellement ou totalement encastrées sur le contour) ou des murs en maçonnerie (dalles
simplement appuyée sur le contour).

 Méthode de calcul :

La méthode de calcul dépend du rapport :

Les dalles de notre structure portent suivant deux


directions (voir chapitre 2) le calcul se fait en
flexion simple.

 Conclusion :
Le diamètre des armatures à utiliser sera au plus
égale au dixième de l’épaisseur de la dalle [BAEL
91/Art A.7.2, 1].

Fig.III.17 : Dimensions d’un


panneau de dalle.

On prendre :

III.3.1 Moment sur les panneaux : [BAEL 91 / A.8.2, 3]


{

Coefficient de poisson :


Après le tableau : { {

KN/m² KN/m²

Combinaison fondamentales :
1- ELU :

1.1- Moment en appuis :

Fig.III.18 : schéma représentatif diagramme

des moments fléchissant

1.2- Moment en travée :

Vérification :

2- ELS :

2.1- moment en appuis :

{
{

Moment en travée :

L’effort tranchant : (T)

ELU {

ELS {

Sens X-X Sens Y-Y


ELU ELS ELU ELS
2.43 1.88 0.71 0.875
4.131 3.192 1.21 1.48
T 10.11 7.39 8.76 6.41
Tableau.III.8 : Tableau récapitulatif des sollicitations maximales

III.3.2 Calcul du ferraillage de la dalle pleine :

 Sens X-X
1) En travée :

Fig.III.19 : Section de calcul en travée.

Donc : il n Ya pas d’armatures dans la zone comprimée

A’=0

( √ )

( )

Calcul des armatures minimales :

- Condition non fragilité : dalle pleine (barre haute adhérence FeE400)

Espacement maximal :
On prendre :

Choix des barres : 2T12

Vérification de la contrainte du béton :

2) En appuis :

Fig.III.20 : Section de calcul en


appuis.

( )

Calcul des armatures minimales :

- Condition de non fragilité :

Espacement maximale :

On prendre :

Choix des barres : 5T12

Vérification de la contrainte du béton :


 Sens Y-Y
1) En travée :

( √ )

( )

Calcul des armatures minimales :

- Condition de non fragilité :

Espacement maximale :

On prendre :

Choix des barres : 5T12

Vérification de la contrainte du béton :

2) En appuis :
( √ )

Calcul des armatures minimales :

- Condition de non fragilité :

Espacement maximale :

Choix des barres : 5T12

Vérification de la contrainte du béton :

 Ferraillage sur le sens X-X :

Sens z choix
X-X

Travée 4.131 0.014 0.017 0.142 0.8 1.28 5T12 5,65


Appuis 2.43 0.008 0.010 0.14 0.5 1.28 5T12 5,65
Tableau.III.9 : ferraillage sur le sens X-X

 Ferraillage sur le sens Y-Y :

Sens z choix
Y-Y

Travée 1.21 0.004 0.005 0.14 0.53 1.28 5T12 5,65


Appuis 0.71 0.0024 0.003 0.14 0.14 1.28 5T12 5,65
Tableau.III.10 : ferraillage sur le sens Y-Y.

 Vérification des contraintes de cisaillement :

Tuxmax
u  u
b dx

 u  0,05 f c 28 Il n’y a pas de reprise de bétonnage [C.B.A.93 / Art B 6.7.2.]

Tuxmax 10,11  10 3
u    0,070MPa
b  dx 1  0,144

 u  0,05 f c 28   u  1,25 MPa

u u ………………… C.V

Donc : Les armatures transversales ne sont pas nécessaires

 Vérification de la flèche :

Donc la flèche est vérifie


IV.1 Etude de l’acrotère :

IV.1.1 Définition :

L’acrotère est un élément en béton armé qui coiffe la de toiture, il a pour rôle :

- protection des joints d’étanchéité des infiltrations d’eau pluviale et


- la sécurité des gens, personne.

Fig.IV.1 : Dimension de l’acrotère.

IV.1.2Calcul du ferraillage :

L’acrotère est assimilé à une console verticale encastrée a sa base au plancher terrasse.

Il est soumis à un effort normal de compression dû à son poids propre et un moment dû à une
force horizontale donnée par le RPA99 (version 2003) [art-6.2.3].

Le calcul sera fait pour une bande de 1m de largeur et une épaisseur de en flexion
composée.

L’acrotère étant exposé aux intempéries, la fissuration sera considérée donc, comme préjudiciable.

IV.1.3 Détermination des sollicitations :

- La force horizontale : RPA99/ (version 2003)-6.23


Avec :

A : coefficient d’accélération de la zone ;RPA99 (version 2003)/tableau 4.1

A=0,15(Groupe d’usage 2 ; Zone II-a)

Cp : Facteur de force horizontale pour les éléments secondaires ;

RPA99 (version 2003)/tableau 6.1

Cp=0,8 (Elément en console).

: Poids de l’élément considéré

Calcul la surface de l’acrotère :

( )

Donc :

- Effort normal et moment fléchissant :


 Etat limite ultime(ELU) :

{ {

 Etat limite de service(ELS) :

{ {

IV .1.4 Détermination de la section des armatures :


Le ferraillage de l’acrotère sera calculé à la flexion composée pour une bande de 1m de largeur et une
épaisseur de 10cm, la section de calcul est (100  10)

 Position du point d'application de l'effort normal (N) :


 État limite ultime(ELU) :
 Calcul l’excentricité :
e  e1  e2

 Excentricité de premier ordre : [BAEL 91 r99/art A.4.3, 5]


Mu
e1   ea
Nu

 Excentricité additionnelle : [BAEL 91 r99/art A.4.3, 5]

[ ]

 Elancement géométrique :
- longueur de flambement : h : hauteur de l’acrotère

- l’élancement :  on doit vérifier que

Le calcul sera même en flexion composé (F.C) en prenant compte de l’excentricité « e2 »

3  l 2f
e2   2  C    [BAEL 91 r99/art A.4.3, 5]
10 4  h

 : Le rapport de la déformation finale due au fluage, ce rapport est généralement pris égal 2.

C : Le rapport du moment du premier ordre.


 L’effort normal est un effort de compression se trouvant à l’extérieur de la section

Donc la section est partiellement comprimée (S.P.C) ; le calcul se fait en flexion simple avec un

moment fictifs Mf calculé par rapport aux armatures tendues.

 Calcul moment fictif :

[ ( )] [ ( )]

Calcul du ferraillage :

 Etat limite ultime(ELU) : M f  0,64KN .m


 Vérification de l’existence des armatures comprimées :

M tu 0,64  10-3
bu    0.0055
 b .b.d 2 14,2  0,09 2

  0,392 bu   

Donc :

Il n ya pas d’armatures dans la zone comprimée

A’=0

 
  1.25 1  1  2  0,006
Z b  d  (1  0.4   )  0,089 m

 Détermination des armatures :


M au 0,64  10 3 2
As    10 4  0,206 cm
 s .Z b 348  0,089 ml

On revient à la flexion composée :

0 1
Calcul des armatures minimales (condition de non fragilité):

Donc :

Choix des armateurs : 4T10

Espacement maximal des armateurs : [BAEL 91r99 /art A.8.2, 42]

L’écartement des armatures : h

En prendre .

Espacement maximal des armatures:[BAEL 91r99 /art A.8.2, 42]

L’écartement des armatures : h

 Choix des armatures :


4T10

En prendre

Vérification des contraintes de cisaillement :

Tumax  1,5  FP  1,5  0,69  1,035KN

Tuxmax 1,035  10 3
u    0,0115MPa
bd 1  0,09

 u  0,05 f c 28  1,25MPa Il n’y a pas de reprise de bétonnage [C.B.A.93 / Art B 6.7.2.]


  u  0,0115MPa   u  1,25MPa ……….. CV

 Les armatures transversales ne sont pas nécessaires

10 10

5
5

T10
50
e =12 cm
T10

e =25cm

Fig.IV.2 : Schéma de ferraillage de l'acrotère


IV.2Etude des balcons :
Les balcons sont considérés comme étant encastrés sur les poutres ; sont calculés comme une
console de 1m de largeur sollicitée par une charge permanente «G» et une surcharge d’exploitation
«q».

L’épaisseur du balcon est donné par :

Donc l’épaisseur de la dalle de balcons est :

IV.2.1Balcon avec contre poids :

Carrelage

Mortier de pose

Sable

Dalle pleine

Enduit au ciment

Fig.IV.3 : Coupe sur bacon


a) Descente de charges :

 Charges permanentes :

Revêtement en Carrelage (2cm) 0.44

Mortier de ciment (2 cm) 0.4

Lit de sable (2 cm) 0.34

Dalle pleine en béton armé (12cm) (25  0,12) 3

Enduit en ciment (2cm) 0.36

Total 4.54

Tableau.IV.1 : charges permanentes de balcon.


Surcharges d’exploitation :

 Q  3,50 kN m 2
Balcon pour locaux à usage habitation

 Moments fléchissant : (ELU)

b) Calcul du ferraillage :

 Etat limite ultime (E L U) : M u  10,928 KN .m


 Vérification de l’existence des armatures comprimées :
- Moment réduit
M au 10.928  10-3
bu    0,077
 b .b.d 2 14.2  0,10 2
bu   
Donc : il n ya pas d’armatures dans la zone comprimée.

 
  1,25 1  1  2  0,10
Z b  d  (1  0,4   )  0,103 m

- Détermination des armatures:

M au 10,928  10 3
At    10 4  3,04
 s .Z b 348  0,103

 Calcul des armatures minimales (condition de non fragilité):


Choix des barres : pour

Espacement :

Armateur de répartition :

Choix des armateurs : 4T10

 Etat limite service (ELS) :

 Vérification de la contrainte du béton :


-Flexion simple

-Section rectangulaire sans A      1  f c 28   b   b  0,6  f c 28  15MPa


2 100

-Acier FeE400

M u 10,928
Avec :    1,38
Ms 7,88

1,38  1 25
  0,44    0,1  Condition vérifiée
2 100

 Conclusion :

  b   b  15MPa
 Les armatures calculées en ELU sont maintenues.
 Fissuration peu nuisible
(Aucune vérification pour  s )
Vérification des contraintes de cisaillement :

Tmax  q  l  Tmax  11,152 1,4  15,613 KN

Tuxmax
u    u [BAEL91r99 /art-A.5.1,1]
b dx

 u  0,05 f c 28 Il n’y a pas de reprise de bétonnage [C.B.A.93 / Art B 6.7.2.]

 Tuxmax 15,613  10 3
 u    0,144MPa
 bd 1  0,108
  0,05 f    1,25 MPa
u c 28 u

u u ………………… C.V

Donc :

- Les armatures transversales ne sont pas nécessaires

 Vérification a l’ELS

 Vérification de la flèche :
La vérification de la flèche se fait à E.L.S

Vérification si le calcul de la flèche est nécessaire : [BAEL 91r 99 / B.6.5, 2]

h 1 12
    0.085  0.062  C.V
l 16 140

h 1  M tS 
     0,085  0,05  C.V
l 20  M 0S 
A 4.2 3,14 4.2
     0.002  0.011  C.V
bd fe 100  10,8 400
 La flèche est vérifiée

IV.2.2 Calcul du contre poids :


Balcon
Contre poids en béton armé
Revêtement

12
20 G1
G2

30

Fig.IV.4 : Schéma du balcon avec contre poids

Poids du balcon :

G1  0,12 1,4 1 25  G1  4,2KN

Poids de contre balancement :

G2  0,20   X 1 25  G2  5 X

60%  G1  G2  0,60  4,2  5 X

X  0,50m

 Schéma de ferraillage :

4T10 Bonde

4T12
IV.3 Étude d’escalier :

L’escalier est un élément qui permet la circulation verticale entre les différents niveaux d’un
bâtiment. Il est défini par son emmarchement, giron, contre marche et sa volée. L’escalier est
conçu de manière à être parcouru par les utilisateurs avec un minimum d’effort et un maximum de
sécurité.
Fig.IV.6 : Les éléments constitutifs d’un escalier

IV.3.1 Pré dimensionnement :

a) pour RDC :

 hauteur d’étage :

 mi-hauteur :

 : est compris entre (16 ; 18) . on prend


 nombre de marche :

 détermination du giron :

 l’inclinaison :

Ou bien

 longueur de la paillasse :

 Epaisseur de paillasse :

Donc :

 Epaisseur de palier :
En prendre :

Pour étage courant :

 Nombre des marches : h (10 contre marches)


 Longueur de paillasse :

 L’inclinaison :

 Epaisseur de paillasse :

En prend :

 Epaisseur de palier :
IV.3.2 descente des charges :
1) volée :

Revêtement en carrelage horizontal (2 :22 0,44

Mortier en ciment horizontal : 20 0,02 0,4

Lait de sable : 0,36

Revêtement en carrelage vertical : 0,25

Mortier en ciment vertical : 0,23

Poids propre de paillasse : 4,3

Poids propre des marches 1,87

Garde – corps métallique 0,1

Enduite en ciment : 0,27

Total 8,22

Tableau.IV.2 : charge permanent de volée.

Charges d’exploitation :

Locaux à usage d’habitation  Q  2,50 KN m 2


2) palier :

Poids propre de palier 3,75

Carrelage 0,44

Mortier de posse : 0,4

Lait de sable : 0,36

Enduite de ciment 0,27

Total 5,22

Tableau.IV.3 : charge permanent de palier.

Charges d’exploitation :

Locaux à usage d’habitation  Q  2,50 KN m 2

charges Combinaisons fondamentales

G Q ELU (KN/ml) ELS (KN/ml)

volée 8,22 2,50 14,84 10,72

Palier 5,22 2,50 10,80 7,72

Tableau.IV.4 : détermination les combinaisons fondamentales.

IV.3.3 calcul des sollicitations :

 schéma statique :
Fig.IV.7 : Schéma statique d’un escalier à paillasse avec palier de repos.

 Calcul des réactions :

∑ . / [ ( )] [ ( )]

∑ [ ( )] [ ( )] [ ( )]

 Vérification :
 Etat limite ultime (E L U) :
Section 1-1 : 0  x  0,8

 pai x
2

M ( x)  R A  x  qu 
 2
T ( x)  R  q pai  x
 A u

 x2
M ( x)  38,39  x  10,8 
 2
T ( x)  38,39  10,8  x

M (0)  0 KN  m
x0
T (0)  38,39 KN

M (0,8)  27,26 KN  m
x  0,8  
T (0,8)  29,75 KN
Section 2-2 : 0,8  x  4,1m

M ( x)  7,42 x ²  41,62 x  1.3



T ( x)  14,84 x  41,62

M (0,8)  27,26 KN  m
x  0,8  
T (0,8)  29,75KN

M (4,1)  44,61KN .m
x  4,1  
T (4,1)  19,23 KN

Section 3-3 : 4,1  x  5,7m

M ( x)  5,4 x ²  25,06 x  32,67



T ( x)  10,8 x  25,06

M (4,1)  44,61 KN  m
x  4,1  
T (4,1)  -19,23KN

M (5,7)  0 KN .m
x  5,7  
T (5,7)  36,5 KN


Diagramme des moments fléchissant et l’effort tranchant :

Fig.IV.8 : Diagrammes des moments fléchissant

- Moment en travée :{

- Moment en appuis :{
Sollicitations ELU ELS

Mtmax 52,48 46,77

Mamax 30,87 27,51

T max 38,39 37,40

Tableau.IV.5 : les sollicitations maximales


1) Calcul du ferraillage :
 Etat limite ultime (E L U) :

Mu s  min Choix s
 

KN.m cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Travée 52,48 0.2 0.3 11,88 12,7 1,28 9T14 13,85

Appuis 30,87 0.12 0.16 12,63 7,02 1,28 5T14 7,70

Tableau.IV.6 : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis de volée.

Armatures longitudinale Armatures de répartition

Espacement Espacement
M U KN .m
A chois des 2
chois des
A (cm )
(cm2) barres (cm) barres (cm)

travée 52,48 13,85 9T14 15 6,16 4T14 20

Appuis 30,87 7,70 5T14 25 3,39 3T12 20

Tableau.IV.7 : sections d’armatures longitudinales et de répartition de volée

 Etat limite de service (E. L.S.) :

 Vérification de la contrainte du béton :


En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :
 1 Mu
 
f c 28
Avec :  
2 100 M ser

M u KN .m M ser KN .m


 1 f c 28
   Observation
2 100

Travée 52,48 46,77 1,42 0.3 2,51 C.V

Appuis 6,21 4,48 1,12 0,16 0,31 C.V

Tableau.IV.8 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton

 Vérification des contraintes de cisaillement :

Tuxmax
u    u [BAEL91r99 /art-A.5.1,1]
b dx

 u  0,05 f c 28 Il n’y a pas de reprise de bétonnage [C.B.A.93 / Art B 6.7.2.]

Tumax  38,39 KN

Tuxmax 38,39 103


u    0,28MPa
b  d 100 13,5 10 2

 u  0,05 f c 28   u  1,25 MPa

u u ………………… C.V

IV.3.4Calcul de la poutre palière :


La poutre palière est appuyée sur les poteaux et sollicitée par les charges (réactions)
provenant des volées et des paliers de repos.

La hauteur de la poutre palière doit vérifier les conditions suivantes :

- Condition de flèche : L L
h
15 10

h
L : La portée de la poutre (L=3,2 m) ;

: La hauteur de la poutre ;
b
: La largeur de la poutre.
Fig.IV.9 : Section de la poutre
320 320 palière rebrisée.
 h =>21,33 cm ≤ h ≤ 32 cm
15 10

Soit : h = 30 cm ; b = 30cm.

- Vérification des conditions de RPA (version 2003) :

= 30cm  20cm

=30 cm  30cm Les conditions sont vérifiées

=30/30 = 1<4

Donc ; la section de la poutre principale est de dimensions (30  30) cm2

0,4 Mo q 0,4 Mo

L= 3,2 b
mmmlllm
Fig.IV.10 : Schéma statique de la poutre palière.
mmmm
m
mm5505
25252m
mmmm
 Evaluation des charges :
 Calcul du poids propre gp de la poutre brisée

g p  0,30  0,30  25  2,25KN / m


 Calcul de la charge due au poids du mur : g mur  Gmur  he
Poids du mur : G mur = 2,97 KN/m² (chapitre II pré- dimensionnement Page 16)
3,06  0.30  0.4
Hauteur libre : h 
e  1.18m
2
g mur  2,97[(3,06 / 2)  030]  3,65KN / m
 Charge permanente du palier de repos :
RB  18,88KN / m

Combinaisons fondamentales :
 Etat limite ultime (E.L.U.) :

q u  1,35  g poutre  g mur   RB  q u  1,35  2,25  3,65  18,88


 q u  26,84 KN / m

 Etat limite de service (E.L.S.) :

q S  g poutre  g mur   RB  q S  2,25  3,65  18,88  24,78KN / m

 Calcul les Sollicitations


 Moment fléchissant :
q u  l 2 26,84  (3,2) 2
M 0u    34,35KN .m
8 8
En travée

M tu  0,8  M 0u  0,8  34,35  29,35KN .m

-En appui :

M au  0,4  M 0u  0,4  34,35  13,74KN .m

 Effort tranchant
qu  l 26,84  3,2
T   42,94 KN .m
2 2

Sollicitations ELU ELS

Mtmax 29,20 26,96


Mamax 13,74 12,68

T max 42,94 39,65

Tableau.IV.9 : Tableau récapitulatif les sollicitations maximales

A) Calcul du ferraillage :
 Calcul du ferraillage de la poutre palière :
 Etat limite ultime (E L U) :

Mu s  min Choix s
  Zb
KN.m cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Appuis 13,74 0,013 0,017 0,268 1,47 3,26 3T12 3,39

travée 29,20 0,028 0,036 0,266 3,15 3,26 3T12 3,39

Tableau.IV.10 : calcul des sections d’armatures de la poutre palière

 Etat limite de service (E. L.S.) :

 Vérification de la contrainte du béton :


M u KN .m M ser KN .m
 1 f c 28
   Observation
2 100

Travée 29,20 26,96 1,08 0,017 0,29 C.V

Appuis 13,74 12,68 1,08 0.036 0,29 C.V

Tableau.IV.11 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton

 Conclusion :

  b   b  15MPa
 Les armatures calculées en ELU sont maintenues.
 Fissuration peu nuisible
(Aucune vérification pour  s )

Fig.IV.11 : Ferraillage de la poutre palière

max
 Vérification des contraintes de cisaillement : Tux

Tuxmax
u    u [BAEL91r99 /art-A.5.1, 1]
b  dx

̅̅̅ { }
̅̅̅ …………..cv

 Calcul des armatures transversales :


Section et écartement des armatures transversales At. :

- Diamètre des armatures transversales :

 h b0   300 300 
t  min  ; ;l min   t  min  ; ; 10   8,57 mm [BAEL91r99 /art-A.5.1,22]
 35 10   35 10 

On prend : t  8mm de nuance d’acier FeE235

-L’espacement des armatures transversales :

Pour le cas de la flexion simple et   90 on a :

t  u  0,3 f tj'  k
 [BAEL91r99 /art-A.5.1,311]
b0 .S t 0,8  f e   sin   cos  

At  2  0,505  1,01cm 2

Donc :

At  0,8  f e 1,01  0,8  235


S t1    13,43cm ..................... valeur rejeté
b0  ( u  0,3 f t 28 ) 30  (0,159  0,3  2,1)

St  min( 0,9d ;40cm) [BAEL91r99 /art-A.5.1,22]

St 2  min( 27cm;40cm)  27cm

 Vérification des conditions imposées par RPA99 (version 2003) ART 7.5.2.2 :
L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme suit :

- Zone nodale : min h / 4;12 

- En d’hors de la zone nodale : St  h / 2


La valeur du diamètre des armatures longitudinales

Avec :

Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm au plus du nu del'appui ou de


l'encastrement.
Zone nodale St  8cm

En d’hors de la zone nodale : St  15cm

Vérification de l’espacement :

At  f e 1,01  235
 0,4MPa   0,4MPa [BAEL91r99 /art-A.5.1,22]
b0  S t 30  15

 0,527MPa  0,4MPa Condition vérifie

Donc St  8cm en zone nodale et St  15cm en d’hors de la zone nodale.

A. VERIFICATION DE LA FLECHE :

.........…. cv

{
IV.4 Etude de la dalle machine :

IV.4.1 Introduction :

La dalle machine est une dalle pleine, qui reprend un chargement important par rapport à celle des
dalles de l’étage courant ou terrasse, cela est due au mouvement de l’ascenseur ainsi qu’à son poids,
en tenant compte de la variation des efforts de la machine par rapport à la dalle.

IV.4.2 Pré dimensionnement :

La dalle d’ascenseur doit avoir une certaine rigidité vu le poids de la machine.


Fig.IV.12 : Schéma de la dalle machine.

Nous avons deux conditions à vérifier :

a. Résistance à la flexion :

b. Condition de l’E.N.A :
L’entreprise nationale des ascenseurs (E.N.A) préconise que l’épaisseur de la dalle machine
est :

On prend :

IV.4.3 Détermination les charges et surcharges :

1- charges permanentes :

- Poids de la dalle machine supporté :


- Poids propre de la dalle :

2- surcharge d’exploitation :

 Combinaison des charges :


 ELU :
 ELS :
 Calcul des efforts : [RPA.99V2003]
- Calcul

La dalle travail dans les deux sens

{ {

1) ELU :{ {

Selon les conditions d’encastrement d’appuis, on obtenir les moments suivants :


- Moment en travée :

- Moment en appuis :

IV.4.4 Ferraillage de la dalle :

Pour une bonde de , on aura une section . Qui travaille en flexion


simple.

Exemple de calcul :

 En travée : sens X-X

( √ )

Choix : 5T10

Espacement :

choix

Travée 10,05 0,014 0,017 22,34 1,29 5T10 3,93

Sens X-X

Travée 6 0 ,008 0,01 22,41 0,76 5T10 3 ,93


Sens Y-Y

Appuis 3,55 0,005 0,006 0,22 0,45 5T10 3,93

Tableau.IV.12 : résultat de ferraillage en travée et appuis

 Vérification au cisaillement :

( )

Alor : les armatures transversales ne sont pas nécessaires.


 Vérification a la contrainte du béton :

Ou bien :

Observation

Travée 10,05 7,43 1,35 0,017 0 ,425 Cv


Sens X-X

Travée 6 4,43 1,35 0,01 0,425 Cv


Sens Y-Y

Appuis 3 ,35 2,62 1,27 0,006 0,38 Cv

Tableau.IV.13 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton.


 Vérification de la condition non fragilité :

Avec :

- Sens X-X :

 Appuis :

 Travée :

- Sens Y-Y :

 Appuis :

 Travée :

 Vérification de la flèche :

- cv

- cv

- cv

Les trois conditions sont vérifiées donc le calcul de la flèche n’est pas nécessaire.
Fig.IV.13 : schéma du ferraillage de la dalle machine.
IV.5 L’ascenseur :

Introduction:

L'ascenseur est un appareil mécanique, servant à déplacer verticalement des personnes ou des
chargements vers différents étages ou niveaux à l'intérieur d'un bâtiment. Il est prévu pour les
structures de cinq étages et plus, dans lesquelles l'utilisation des escaliers devient très fatigant.

Un ascenseur est constitué d'une cabine qui se déplace le long d'une glissière verticale dans une cage
d'ascenseur, on doit bien sur lui associer les dispositifs mécaniques permettant de déplacer la cabine
(le moteur électrique ; le contre poids ; les câbles).
Fig.IV.14 : schéma d’un ascenseur mécanique.

IV.5.1 Etude de l'ascenseur :

L'ascenseur moderne est mécaniquement composé de trois constituants essentiels :

- le treuil de levage et sa poulie


- la cabine ou la benne
- le contre poids
La cabine et contre poids sont aux extrémités du câble d’acier qui porte dans les gorges de la poulie
Le treuil soit :

- Pm « poids mort » : le poids de la cabine, étrier, accessoire, câbles.

Q : la charge en cabine

- : le poids de contrepoids tel que

Dans notre projet, l'ascenseur est spécialement aménagé en vue du transport des personnes
D’après la norme (NFP82-201), la charge nominale est de 675 kg pour 9 personnes avec une
surface utile de la cabine de

Ses dimensions selon (NFP82-22) ………….(1)

- Largeur : 1,4 m

- profondeur : 1,4 m

- hauteur : 2,2 m

- la largeur de passage libre : 0,8m

- la hauteur de passage libre : 2,00m

- la hauteur de la course : 35,11m

L’épaisseur de la dalle qui supporte l’ascenseur : h0=25cm

- Le poids mort total est : ∑ kg

- le contre poids : kg

a) calcul de la charge de rupture :


Selon (NFP-82-202), la valeur minimale du coefficient de la sécurité Cs est de 12 et le Rapport D/d ; (D
: diamètre de la poulie et d : diamètre du câble) est d’au moins de 40 qu’elle que soit le nombre des
tirons.

Prenons

On a :

Avec

CS : coefficient de sécurité du câble

Cr : quotient de la charge de la rupture nominale de la nappe du câble.

M : charge statique nominale portée par la nappe

Mg : Poids du câble.
On néglige Mg

Donc : Kg

C’est la charge de rupture effective, elle doit être devisée par le coefficient de câblage «0,85 »

Kg

La charge de rupture pour « n » câble est :

Avec :

: Type de mouflage (2brins, 3brins, …)

: Nombre du câble

Pour un câble de d=12,22 mm et m=3 on a : Cr (1cable)=8152kg

Soit n = 2 câbles. Le nombre de câbles doit être pair et cela pour compenser les efforts de tension
des câbles.

b) Le poids des câbles ( ):

: la masse linéaire du câble m=0,512 Kg/m

: Longueur du câble = 31,62

: Nombre des câbles = 2.

Kg

Kg

c) Vérification de Cr :
Kg

CV

d) Calcul de la charge permanente total G:


Le poids de (treuil + le moteur) kg

- La charge permanente totale : G =2342,5+2680 +1200 +32,37 = 6254,87 kg

- la surcharge : Q = 675 kg

(ELU): Kg

(ELS): Kg

 Vérification de la dalle au poinçonnement :


La dalle de l’ascenseur risque le poinçonnement sous l’effet de la force concentrée appliquée par l’un
des appuis du moteur (supposé appuyer sur 04 cotes).

La charge totale ultime :

(Pour chaque appui)

D’après l’article A5.2.4 duCBA93

Avec :

: Charge de calcul à l'E.L.U

: Epaisseur totale de la dalle.


: Périmètre du contour au niveau du feuillet moyen.

La charge concentrée q0 est appliquée sur un carré de (10 x10)

Il n’ya pas de risque de poinçonnement.

a) Evaluation des moments dus aux charges concentrées :

b) Distances des rectangles :

(1) ,

(2) ,

(3) ,

(4) ,
c) Les moments suivant les deux directions :

Avec

: Coefficient de Poisson

À L’ELU

La charge surfacique appliquée sur le rectangle est :

Les résultats des moments isostatiques des rectangles (1), (2), (3) et (4) sont résumés dans le tableau
suivant :

Rectangle Surface P’ P=P’.S

(m²)
(KN/m) KN
1 0,63 0,62 0,078 0,062 1,71 192,97 329,98 25,74 20,46

2 0,37 0,62 0,106 0,079 1,006 192,97 194,13 20,58 15,53

3 0,63 0,38 0,093 0,081 1,06 192,97 204,59 19,02 16,57

4 0,37 0,38 0,129 0,110 0,62 192,97 115,79 14,94 12,74

Tableau.IV.14 : Les moments isostatiques des rectangles.

d) Les moments dus aux charges concentrées :

e) Moments dues aux charges reparties (poids propre):


 Chargement:

- poids propre :

- charge d'exploitation :

A l’ELU :

 Sollicitations :

La dalle travaille suivant les deux sens.

{ {

 Les moments appliqués à la dalle:

 Moments retenus :
En travée :

En
appuis :

Fig.IV.15 : Evaluation des charges appliquée à la dalle

IV.5.2 Calcul du ferraillage de la dalle :

Le ferraillage se fait sur une bande de (1m) de largeur

Données :

 Largeur de la poutre .
 Hauteur de la section
 Hauteur utile des aciers tendus .

 Contrainte des aciers utilisés

 Contrainte du béton à 28 jours .


 Contrainte limite de traction du béton
 Fissuration peu préjudiciable
 En travée :
 Sens X-X :


 Sens Y-Y :

 En appuis :

IV.5.3 section minimale des armatures :

Puisque :

On peut appliquer la formule suivante :

- sens y-y :
- sens X-X :

( ) ( )

Choix des aciers :

Le diamètre :

On à :

 En travée :

-sens x-x :

2 {
( h )

-sens y-y :

2 {

 En appuis :

{ {

 nécessité de disposer des armatures transversale :


1) – la dalle est bétonnée sans reprise
2)

Avec : = ; et

Sens X-X

{ Sens Y-Y

 calcul et : (efforts tranchants due aux charges reparties)

Donc {

Charger ultime de la dalle :

 calcul de et (efforts tranchants due aux charges localisées) :

( )

Comme (u=v= )

Donc l’effort total est :


-sens x-x :

-sens y-y :

D’où :

Donc :

………. condition vérifiée

 vérifications à l’ELS :

- calcul des sollicitations :

- charge localisée :

avec = 0.2 (ELS)

= (6.26+6.75).1/4 = 3.25 KN/m


Les résultats des moments isostatiques des rectangles (1),(2),(3)et (4) sont résumés dans le tableau
suivant :

rectangle U/Lx V/Ly M1 M2 S (m²) M0x M0y


( ( )

1 0.63 0.62 0.078 0.062 1.71 45.37 0.0904 0.0776


2 0.37 0.62 0.106 0.079 1.006 26.69 0.1218 0.1002
3 0.63 0.38 0.093 0.081 1.06 28.12 0.1092 0.0996
4 0.37 0.38 0.129 0.110 0.62 16.45 0.1510 0.1358
Tableau.IV.15 : Les moments isostatiques des rectangles

 moment due aux charges localisées :

 moment due aux charges réparties :

G = 0.25*25 = 6.25 KN /m²

Q = 1 KN/m²

. = 0.0528*7.25*2² = 1.53 KN .m

0.8502*1.53 = 1.30 KN .m

Les moments appliqués au centre de rectangle d'impact seront donc :


 Les moments en travées et en appuis :

 vérification des contraintes dans le béton :

= 15

Ou bien :

M u KN .m M ser KN .m observation

En travée 4.05 1.15 3.5 0.006 1.5 Cv


Sens X-X
En travée 3,33 1 3,33 0,005 1,42 Cv
Sens Y-Y
En appuis 2.7 0.77 3.5 0.004 1.5 Cv
Tableau.IV.16 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton.

Donc : condition vérifiée


V.1 Introduction :
Dans tous les chapitres précédents nous avons considère que la structure est soumise à des
sollicitations statiques. Les charges verticales étaient supposées s’exercer d’une manière
permanente et le facteur temps n’a jamais intervenu dans les calculs.
Ce chapitre est lui entièrement tourné vers les risques sismiques que pourrait subir notre
structure. Ceci car elle est située sur une zone de sismicité moyenne.
L’action du séisme est l’un des problèmes majeur que l’ingénieur doit prendre en
considération comme point primordial dans l’élaboration des calculs.

V.2 Méthode de calcul :


Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant deux méthodes :
 La méthode statique équivalente.
 La méthode d’analyse modale spectrale.
D’après le RPA99V2003, notre structure est implantée et classée dans la zonesismique IIa
groupe d’usage 02.
Nous avons utilisé une méthode dynamique (méthode d’analyse modale spectrale) en utilisant
le logiciel de calcule de structures (ETABS 2016).

V.2.1 Vérification des conditions d’application :


La structure une forme de L, dont les dimensions en plan sont mentionnées sur la figure ci-
après :
Fig.V.1 : dimension en plan.

 Régularité en élévation et en plan :


 Limite des décrochements en plan :

Sens X-X :

Sens Y-Y :

Le bâtiment est classé irrégulier en plan, donc la méthode statique équivalente n’est pas
applicable.

Conclusion :
La méthode statique équivalente n’est pas applicable, dans ce cas on va appliquer la méthode
dynamique (le calcul se fait par le logiciel « ETABS 2016 »)

Remarque :

Méthode dynamique :

a) Principe :
Par cette méthode il est recherché pour chaque mode de vibration le maximum des
effets engendrés par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de calcul, ces
effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.

b) Modélisation :
Notre structure sera représentée par un modèle tridimensionnel encastré à la base, ou les
masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers avec trois degré de
liberté (2 translations horizontales, et une rotation d’axe verticale) [RPA99/v2003 4.3.2].

c) Présentation du logiciel :
Le programme « ETABS 2016 » est un logiciel d'analyse statique et dynamique des structures
par la méthode des éléments finis. Il offre les performances de technologie d'aujourd'hui,
capacité de calcul et vitesse d'exécution.

La méthode de calcul est basée sur les principes suivants :

 Les masses sont supposées concentrées au niveau des planchers,


 Seuls les déplacements horizontaux des nœuds sont pris en compte,

d) Etapes de modélisation :
Pour la modélisation nous avons suivi les étapes suivantes :
 Choix du plan du travail : notre structure est un modèle tridimensionnel ;
 Choix de l’unité du travail ; KN et m ;
 Création graphique du modèle en utilisant l’interface de l’ETABS 2016 « fig.5.2 »
Les poutres et les poteaux sont modélisés par des éléments Frame sections et les voiles, dalle
pleine et balcon par Area sections (Shell).
 Détermination des propriétés du matériau utilisé : les propriétés du béton (chapitre I)
 Détermination des propriétés de chaque élément de la structure : la section et le
matériau utilisé ;
 Détermination des conditions aux limites ;
 Détermination des charges : pour notre cas, on a trois types :
 Charge permanente G:la charge permanente distribuée par les poutres principales et
secondaires ainsi que la poussée des terres pour les voiles périphériques du sous-sol.
 Charges d’exploitation Q: les charges d’exploitations distribuées par les poutres.
 Les forces sismiques E : contient les masses concentrées au centre de gravité de
chaque niveau et le spectre dans les deux sens(X, Y)
 Détermination des combinaisons de charges :
1) 1.35G + 1.5Q
2) G + Q
3) 0,8G E
5) G + Q + E
6) G + Q + 1,2E
 Lancement de l’analyse ;
 Interprétation des résultats.
Fig.V.2 : l’interface de l’ETABS 2016.
V.2.2 Calcul des paramètres du spectre de réponse :
 A:Coefficient d’accélération de zone.
Il est choisi suivant la zone sismique et le groupe d’usage du bâtiment donné par le tableau
4.1 inclut dans le règlement parasismique algérien.
A= 0,15 (Zone IIa – groupe d’usage 2).

Facteur de qualité Q :

5
Q : facteur de qualité donnée par l’expression Q  1   pq (tab 4 - 4 de RPA99)
1

: Pénalité retenir selon le critère de qualité q


R+9

Critère q observé N/observé

Condition minimale sur les files de 0 0,05 0 0


Contreventement

Redondance en plan 0 0,05 0 0

Régularité en plan 0 0,05 0,05 0,05

Régularité en élévation 0 0,05 0 0

Control de la qualité de matériau 0 0,05 0,05 0,05

Control de la qualité d’exécution 0 0,10 0,10 0,10

Q  1 ∑ ∑

Tableau.V.1 : valeur des pénalités.

 Pourcentage d’amortissement critique.


Il est donné par le tableau 4.2 inclut dans le règlement parasismique algérien

 : facteur de correction d’amortissement est donné par la formule suivante :

√ article 4-3 .RPA99

 T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie de site.


Elles sont données par le tableau 4.7 inclut dans le règlement parasismique algérien.
Pour un site meuble nous avons : T1 = 0.15 s
T2 = 0.50 s

 Estimation de la période fondamentale de la structure T :

𝒉
Avec : (Contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en béton
armé).
(La hauteur totale de la structure).

Où D est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul considérée.

Dans ce cas de figure il y a lieu de retenir dans chaque directions considérée la plus petite des
deux valeurs données respectivement par (4.6) et (4.7)
CT X  H 3 4  0,05  31,623 / 4  0.66s

TX  min  0,09  31,62  TX  0,65s
 0 ,09  H N / D   0 ,65 s
 18,85
CT Y  H 3 4  0,05  31,623 / 4  0.66s

TY  min  0,09  31,62  TY  0,66s
0 ,09  H N / D   0 ,83 s
 11,7

Calcul du facteur d’amplification dynamique moyen D :


2.5η 0 ≤ T ≤ T2

D = 2.5η(T2/T)2/3 T2 ≤ T ≤ 3s

2.5η(T2/3)2/3(3/T)5/3 T > 3s

Avec :

T2 : Période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le tableau (4.7)

Site meuble (S3)  T2 = 0.50s (Tableau 4.7)

T2 = 0.5s  TX = 0,65s  3s



T2 = 0.5s  TY = 0,66s  3s

D X = 2.5   (T2/T)2/3 
D X = 2.5  0,76  (0,5/0,65)
2/3

  
D Y = 2.5   (T2/T)2/3 
D Y = = 2.5  0,76  (0,5/0,66)
2/3

D = 1,59
 X
D Y = 1,57
Fig.V.3 : spectre de repense.

a) Calcul du poids de la structure W :


W  WGi   WQi RPA99version2003/formule 4.5]

Avec :

WGi : Poids du aux charge permanentes ;

WQi : Poids du aux charges d’exploitation ;

Le poids de différentes planches sera obtenu on additionnant les poids des éléments solidaires
à ces derniers comme suit :
 Plancher corps creux :
 Poteaux
 Poutres
 Chainage
 Maçonnerie
 Escaliers
 Voile
: Coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge d’exploitation
et donné par le tableau 4.5.
Avec :

 Pour les locaux d’habitation   20 0 0

 Pour les locaux commerciaux   50 0 0


D’après le fichier des résultats de l’ETABS on a :

 Calcul de la masse sismique dans chaque niveau :


 Niveau terrasse :

 Avant dernière étage :

a) Calcul de centre de masse et le moment massique :


a. Le centre de gravité :
On les détermine à partir d’un repère globale ;

XG 
 mi  xi YG 
 mi  yi
 mi  mi
;

b. Le centre de torsion :


I  xi i
YG 
I  y
i i

I
XG
I i
; i

Le centre de torsion peut être optime par décalage de centre de gravité d’une quantité

(5%L)…... [RPA99 version2003/4.2.7]

L : plus grande dimension de bâtiment.

c. Le centre de masse :
On les détermine à partir d’un repère globale ;

XG 
 mi  xi ; YG 
 mi  yi
 mi  mi
d. le moment massique :

M ZZ 
W
S

 I xx  I yy 
Avec :

M ZZ : Le moment d’inertie massique.


W : Masse du plancher considéré.
I xx : Moment d’inertie du plancher /xx.

I yy : Moment d’inertie du plancher / .


S : surface du plancher
poutre poutre Murs de
POIDS
Plancher
principale secondaire
Poteaux
façade
Murs voile Éléments
  Q s plancher W t 
non
ETAGES
(KN) (KN) (KN) structuraux
(KN) (KN) (KN)

TERRASSE 916.84 199.35 138.94 183.6 284.46 296.82 45.93 39.45 168.35

9ième étage 705.24 199.35 138.94 183.6 284.46 296.82 - 59.17 180.83

8ième étage 705.24 199.35 138.94 183.6 284.46 296.82 - 59.17 180.83

7ième étage 705.24 199.35 138.94 232.36 284.46 296.82 - 59.17 180.21

6ième étage 705.24 199.35 138.94 232.36 284.46 296.82 - 59.17 180.21

5ième étage 705.24 199.35 138.94 286.87 284.46 296.82 - 59.17 191.17

4ième étage 705.24 199.35 138.94 286.87 284.46 296.82 - 59.17 191.17

3ième étage 705.24 199.35 138.94 347.11 284.46 296.82 - 59.17 192.87

2ième étage 705.24 199.35 138.94 347.11 284.46 296.82 - 59.17 192.87

1ième étage 705.24 199.35 138.94 413.1 284.46 296.82 - 59.17 154.07

Tableau.V.2 :poids de la structure.


Centre de masse (m) Moment d'inertie (m4) Moment

W t 
S
massique
Plancher Niveau (m)
M zz t.m 2 
2
(m ) X Y I xx I yy

TERRASSE +31,62 197.24 9.9137 6.149 18237,58 99672,04 168.35 100639,24

9ième étage +28,56 197.24 9.7379 6.2029 18237,58 99672,04 180.83 108099,75

8ième étage +25,5 197.24 9.7348 6.2007 18237,58 99672,04 180.83 108099,75

7ième étage +22,44 197.24 9.7312 6.199 18237,58 99672,04 180.21 107729,12

6ième étage +19.38 197.24 9.7279 6.1967 18237,58 99672,04 180.21 107729,12

5ième étage +16,32 197.24 9.7242 6.195 18237,58 99672,04 191.17 114280,98

4ième étage +13,26 197.24 9.7207 6.1927 18237,58 99672,04 191.17 114280,98

3ième étage +10,2 197.24 9.7169 6.1909 18237,58 99672,04 192.87 115297,24

2ième étage +7,14 197.24 9.7133 6.1885 18237,58 99672,04 192.87 115297,24

1ième étage +4,08 197.24 9.6981 6.1819 18237,58 99672,04 154.07 92102,69

Tableau.V.3 :centre de masse et moments d’inertie massique


V.3 Interprétation des résultats :

V.3.1Vérification la résultante des forces sismiques : [RPA99version 2003/4.3.6]

La résultante des forces sismiques à la base Vtobtenue par combinaison des valeurs
modales, ne doit pas être inférieure à 80%de la résultante des forces sismiques déterminées par
la méthode statique équivalente V.

a) Calcul la force statique équivalente :


La force sismique totale à la base de la structure doit être calculée dans les deux
directions par :

A D  Q
V W
R

Donc :

0,15  1,59  1,2


VX   28587,76  1636,36 KN
5
80%V X  1309,09 KN
0,15  1,57  1,2
VY   28587,76  1615,78KN
5
80%VY  1292.62 KN

b) la résultante des forces sismiques :


Après l’interprétation des résultats du fichier ETABS 2016 la résultante des forces
sismiques à la base est égale à :

Sens xx

Vx = 2680 KN> 80%  Condition vérifiée.

Sens

= 2320 KN>80%  Condition vérifiée.

V.3.2Nombre de modes à considérer : [RPA99version 2003/4.3.4] :


Pour les structures représentées par des modèles plans dans 2 directions orthogonales, le
nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des 2 directions d’excitation doit être tel
que la somme des masses modales effectives supérieur à 90% au moins de la masse totale de la
structure (le nombre minimum de modes à retenir est de 03 dans chaque direction considérée).

=> le nombre minimal de modes (K) à retenir doit être tel que : K 3 N

Avec : N : le nombre de niveaux au-dessus du sol (N = 10 niveaux)

=> K  3 10  K  12 mod es ET TK 0.20 sec

Mode Période Fréquence Masse Masse Masses Masses


Modale Modale UY Cumulées Cumulées UY
[Sec] [Hz]
UX [%] [%] UX [%] [%]

1 0,692 1,445 0,00 18,4 0,00 18,4

2 0,572 1,749 14,97 50,35 55,55 68,75

3 0,445 2,245 12,41 0,02 67,95 68,77

4 0,19 5,252 9,21 4,29 77,17 73,06

5 0,156 6,407 2,97 12,42 80,13 85,48

6 0,119 8,38 4,64 0,17 84,77 85,65

7 0,086 11,616 3,95 1,69 88,73 87,34

8 0,071 14,014 1,06 4,87 89,78 92,21

9 0,054 18,638 2,14 0,06 91,92 92,27

10 0,050 20,014 1,88 0,91 93,8 93,18

11 0,042 23,585 0,57 2,33 94,37 95,51

12 0,034 29,674 1,17 0,47 95,54 95,98

Tableau.V.4 :Tableau récapitulatif pour la vérification de la somme des masses modales.

LE nombre de modes

T12 =0,034< 0.20 sec

V.4Vérification de la période : [RPA99version 2003/4.2.4.4] :

La valeur de (T) calculé à partir de la méthode numérique ne doit pas dépasser celle
estimée à partir des formules empiriques appropriées de plus de 30%
Tdyn  0,692  T amp  0,65 1,3  0,845s

V.5Calcul et vérification des déplacements :

D’après le RPA 99 version 2003 [art.4.4.3] le déplacement horizontale de chaque niveau (K) de la
structure est calculé comme suit :
 K  R   eK
Avec :

k : déplacement horizontal au niveau k.


ek : déplacement horizontal dû aux forces sismiques obtenu par ETABS 2016.

R : coefficient de comportement de la structure.

Le déplacement horizontal relatif au niveau (K) par rapport au niveau (K-1) est égal :

 K   K   ( K 1)

Déplacement relatif admissible (toléré) :[RPA99version2003/5.10]

 r adm  1%he

: Hauteur d’étage

 Exemple de calcul : (Niveau : 31,62m – 28,58m)


Suivant X-X : RX=5


 K  R( K   ( K 1) )  1 ,05 cm

Suivant Y-Y : RY =5


 K  R( K   ( K 1) )  1,15cm

306
 Vérification :  r adm  1%he   3,06cm
100
K x  1,05cm   r adm

K y  1,15cm   r adm

Remarque :

La vérification du déplacement de tous les niveaux effectuée sur le tableau suivant :

𝒉 (cm) K (ETABS 2016)  K  R K   ( K 1)   r adm  1%he vérification


Sens-x Sens-y Sens-x Sens-y

306 1,82 1,85 1,05 1,1 C.V

306 1,61 1,63 1,05 1,15 C.V

306 1,40 1,40 1,1 1,15 C.V

306 1,18 1,17 1,05 1,1 C.V

306 0,97 0,95 1 1,05 C.V

306 0,77 0,74 0,95 0,95 C.V

306 0,58 0,55 0,9 0,9 C.V

306 0,40 0,37 0,75 0,7 C.V

306 0,25 0,23 0,6 0,6 C.V

408 0,13 0,11 0,6 0,5 C.V

0,00 0,01 0,01 0,05 0,05 C.V

Tableau.V.5 :Tableau récapitulatif pour la vérification du déplacement du plancher.

V.6 Justification vis-à-vis de l’effet P-  : [RPA99 version 2003/5.9]

Les effets du seconde ordre (ou effet P-) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si
la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :

Pk   k
  0,10
Vk  hk

Pk = poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau k

n
Pk =  (W
i k
Gi  Wqi )

: Effort tranchant d’étage au niveau k


n
  Fi
i k

 k : Déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau (k-1)

: Hauteur de l’étage k

Niveau H(m) W(KN) VKX(KN) VKY(KN)

+31,62 3,06 1680,35 362,65 0,052 232,91 0,086

+28,56 3,06 1880,83 398,48 0,048 255,92 0,082

+25,5 3,06 1880.83 441,28 0,046 283,41 0,075

+22,44 3,06 1890,21 491,28 0,040 315,52 0,065

+19,38 3,06 1890,21 552,09 0,034 354,58 0,055

+16,32 3,06 1971,17 636,18 0,028 408,58 0,043

+13,26 3,06 1971,17 744,67 0,023 478,26 0,035

+10,02 3,06 1992,87 893,91 0,016 574,11 0,023

+7,14 3,06 1992,87 1284,58 0,010 825,01 0,016

+4,08 4,08 1540,07 2471,92 0,004 1587,57 0,005

Tableau.V.6: Tableau récapitulatif de Justification vis-à-vis de l'effet P-


Conclusion :
La vérification des conditions exigées par le règlement parasismique algérien RPA99.V2003
nous a amené à l’augmentation des sections des éléments structuraux obtenus après pré
dimensionnement, la modéliser des différents emplacements des voiles est une meilleur
solution pour obtenir une bonne réponse pour notre structure de forme L.
VI.1 Etude des portiques :

Introduction :
L'ossature du bâtiment est constituée d'éléments verticaux (poteaux) et horizontaux (poutres).
L'assemblage des poteaux et des poutres constitue les portiques.
VI.1) Définition :
 Poteaux :
Ce sont des éléments porteurs verticaux en béton armé, ils constituent des points d'appuispour
transmettre les charges de la superstructure aux fondations, sont sollicités à la flexion composée.
 Poutres :
Ce sont des éléments horizontaux en béton armé, transmettant les charges des planchers auxPoteaux,
leur mode de sollicitation est la flexion simple étant donnée qu'elles subissent des efforts normaux très
faibles.
VI.1.2) Ferraillage des portiques :
 Combinaisons d'actions :
Dans le cas des bâtiments courants, les diverses actions sont notées :
G : Charges permanentes;
Q : Charges d'exploitations ;
E : Efforts sismiques.
 Les combinaisons prises en compte sont :
BAEL 91 : Combinaisons fondamentales ou bien durables et transitoires;
1,35.G+1,5.Q E.L.U.
G+Q E.L.S.
RPA99.V2003 : Combinaisons accidentelles;
0,8G  E 
 POUTRE
G  Q  E

0,8G  E 
 POTEAUX
G  Q  1,2 E 

Les efforts sont calculés en tenant compte de ces combinaisons à l'aide du logiciel ETABS 2016.

VI.1.3) Ferraillage des poutres :


On distingue deux types des poutres :
 Poutres principales: (30  40).

 Poutres secondaires : (30  30).

a) Ferraillage réglementaire :
 Recommandation du RPA99/V2003 [ART 7.5.2.1] :

1) Armatures longitudinales :
 Armatures minimales : 0,5%  B en zone II.

4 00  B en zone courante
 Armatures maximales
6 00  B en zone de recouvrement

Avec :
B : Section de la poutre

 Longueur de recouvrement est de 40 en zone I RPA /V2003


2) Armatures transversales:
La quantité d'armatures transversales minimales est donnée par :
At min  0,003  S  b RPA99/V2003 [ART 7.5.2.2] :
Avec :
-b : Largeur de la section.
-S : L'espacement des armatures transversales.
L'espacement maximal des armatures transversales est déterminé comme suit :
 Dans la zone nodale et en travée si les armatures comprimées sont nécessaires :
h
S  min( ;12   )
4
 En dehors de la zone nodale :
h
S
2
Règlement BAEL.91 :[BAEL91r99 /art-A.4.1,1]
La section minimale des armatures longitudinales en flexion simple est :
f
Amin  0,23  t 28  b  d  Pour les armatures tendues (BAEL91)
fe

b) Les sollicitations des poutres :

A l'aide du fichier des résultats donné par le logiciel « ETABS 2016 » on obtient les résultats
suivants :
Etat limite ultime Etat limite de service Effort
TYPE Situation accidentelle
[E L U] [E L S] tranchant

Moment Mt [ ] Ma Mt Ma [ Mt Ma [ T

Poutre
54,87 70,41 70,07 87,50 40,38 41,33 140
Principale

Poutre
16,35 28,61 19,83 34,98 15,05 13,27 38,86
secondaire

Tableau.VI.1 : Tableau récapitulatif des moments fléchissant en ( et efforts tranchants

1) Armatures longitudinales :
 Conditions imposées par le RPA99/V2003 :
- Poutres principales: Amin  0,005  30  40  6cm²
- Poutres secondaires : Amin  0,005  30  30  4,5cm²
 Conditions imposées par le BAEL.91 :
2,1
- Poutres principales : Amin  0,23   30  36  1,30cm ²
400
2,1
- Poutres secondaires : Amin  0,23   30  27  0,97cm ²
400
 Exemple de calcul :
Poutres principales (30x40) cm²
b.1) En travée :
 Etat limite ultime (E.L.U.) :
M tu  54,87 KN .m
 Vérification de l’existence des armatures comprimées :
- Moment réduit
M tu 54,87 10 -3
bu    0,099
 b .b.d 2 14.2  0,3  0,36 2


  1,25  1  1  2  0,13
Z b  d  (1  0,4   )  0,34 m
- Détermination des armatures:

M tu 54,87 10 3
At   10 4  4,59cm 2
 s .Z b 348  0,34

 Etat limite de service (E.L.S.) :


M ts  70,07 KN .m
- Flexion simple
- Section rectangulaire sans A  1 f c 28
     b   b  0,6  f c 28  15MPa
2 100
- Acier FeE400
M uu 54,87
Avec :     0,78
M ss 70,07
0,78  1 25
  0,14    0,13  Condition vérifiée
2 100
Conclusion :

-
 b   b  12MPa  Les armatures calculées en E.L.U. seront maintenues

- Fissuration peu nuisible


(Aucune vérification pour  s )
 Situation accidentelle :
M tacc  41,33KN .m
 Vérification de l’existence des armatures comprimées :
M tacc 41,33  10 3
   0,05
 b  b  d 2 18,48  0,30  0,36 2
  0,05   AB  0,186  A N’existe pas

 
  1,25  1  1  2  0,06
Z b  d  (1  0,4   )  0,35 m
 Détermination des armatures:
M au 41,33 10 3 4
Aaacc   10  2,95cm 2
 s  Z b 400  0,35

At  max( Acal ; Aacc ; Amin )  4,59cm 2


 Choix des armatures:
3T14 A =4,62cm2
b.2) En appuis :

 Etat limite ultime (E.L.U.) :


M au  70,41KN .m
 Vérification de l’existence des armatures comprimées :
- Moment réduit
M tu 70,41  10-3
bu    0,10
 b .b.d 2 14.2  0,3  0,36 2


  1,25  1  1  2  0,13
Z b  d  (1  0,4   )  0,34 m
- Détermination des armatures:
M tu 70,4110 3
At   10 4  5,95cm 2
 s .Z b 348  0,34

 Etat limite de service (E.L.S.) :


M as  87,50KN .m
- Flexion simple
 1 f c 28
- Section rectangulaire sans A      b   b  0,6  f c 28  15MPa
2 100
- Acier FeE400
M uu 70,41
Avec :     0,8
M ss 87,50
0,8  1 25
  0,15    0,13  Condition vérifiée
2 100
Conclusion :

-
 b   b  12MPa  Les armatures calculées en E.L.U. seront maintenues

- Fissuration peu nuisible


(Aucune vérification pour  s )
 Situation accidentelle :
M aacc  40,38KN .m
 Vérification de l’existence des armatures comprimées :
M tacc 40,38  10 3
   0,05
 b  b  d 2 18,48  0,30  0,36 2
  0,05   AB  0,186  A N’existe pas

 
  1,25  1  1  2  0,07
Z b  d  (1  0,4   )  0,34 m
 Détermination des armatures:
M au 40,38 10 3 4
Aaacc   10  2,96cm 2
 s  Zb 400  0,34

At  max( Acal ; Aacc ; Amin )  5,95cm 2


 Choix des armatures:
3T16 A = 6,03cm2

a) Vérification si les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne :

Nous avons :
Tumax 140,17  10 3
Contrainte tangente  u    1,3 MPa [BAEL91r99 /art-A.5.1,1]
bd 0,3  0,36

Fissuration peut nuisible :


 f 
Contrainte tangente limite  u  min  0,2 c 28 ;5MPa   3,33MPa [BAEL91r99 /art-A.5.1,21]
 b 
 u  1,3MPa   u  3,33MPa Condition vérifié
Les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne.

b) Section et écartement des armatures transversales At :


 Diamètre des armatures transversales :

h b 
t  min  ; 0 ;l min   t  min  
400 300
; ; 12   11,43 mm [BAEL91r99 /art-A.5.1,22]
 35 10   35 10 
On prend : t  8mm de nuance d’acier FeE235
-L’espacement des armatures transversales :

Pour le cas de la flexion simple et   90 on a :


t  u  0,3 f tj'  k
 [BAEL91r99 /art-A.5.1,311]
b0 .S t 0,8  f e   sin   cos  

At  2  0,5  1,01cm 2

Donc :
At  0,8  f e 1,01  0,8  235
St    9,45cm
b0  ( u  0,3 f t 28 ) 30  (1,3  0,3  2,1)

St  min( 0,9d ;40cm; ) [BAEL91r99 /art-A.5.1,22]

St  min(33,3cm;40cm)  33,3cm

On adopte S t  10cm

Selon (R.P.A.99version2003) :
 Zone nodale :
h 40
St 3  min( ;12   )  min( ;12  1,6)  St 3  10cm
4 4
 Zone courante :
h 40
St 4    St  15cm
2 2

Donc :
S t  10 cm en zone courante

S t  10 cm en zone nodale
c) Vérification des armatures transversales:
 Zone nodale :
At min  0,003  10  30  0,9cm 2
 zone courante :
At min  0,003  10  30  0,9cm 2

b.4) Longueur de recouvrement :


Selon le B.A.E.L99

Selon le R.P.A 99:


Lr  40 en zone I
Lr  40 1,6  64 cm  Lr  65cm

Remarque :

Etant donné que la procédure des sollicitations ainsi que le calcul du ferraillage est la même
que celle déjà montrée ci-dessus ; on donne directement les valeurs des armatures trouvées et le
choix du ferraillage.

Amin [cm2]
Acal Acor
Type des poutres 2 Barres choisie
RPA BAEL [cm ] [cm2]

Poutre Travée 1,34 1,34 5,25 3T14 5,65


Principale
Appui 1,34 1,34 8,33 3T16 16,68
Poutre Travée 1,16 1,16 2,65 3T12 3,39
Secondaire
Appui 1,16 1,16 2,54 3T12 3,39

Tableau.VI.2 : Tableau récapitulatif des ferraillages des poutres.

 Disposition des armatures :

Pour une meilleure disposition et répartition des armatures dans la poutre, on doit
respecter les conditions suivantes :

 Pour les armatures longitudinales :

La hauteur d'un paquet de barres doit être au plus égale au double de sa largeur.
[BAEL91/A.7.2,1]

Les dispositions des barres autorisées sont donc :

Hauteur

Largeur

Largeur
Fig.VI.1 :Les groupements de barres autorisés pour le ferraillage

Remarque :
1. L'ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les poteaux de
rive et d'angle doit être effectué avec des crochets à 90°. [RPA99/A.7.5.2.1]

L=10 
r, 

lc

Fig. VI.2 :Ancrage courbe avec un crochet à 90°.



L : Une ligature égale à relie le retour de la barre à la masse du béton [BAEL91/A.7.4,3]
4
2. l'ancrage de l'ensemble d'un paquet de barres n'est pas admis. Une barre est toujours ancrée
individuellement.
Il en résulte que dans un paquet de trois barres au plus, les longueurs d'ancrage de chacune
des barres ne doivent pas se chevaucher. [BAEL91/A.6.1,21]
3. Arrêt des barres dans une poutre :
Règles pratiques pour l'arrêt des chapeaux et des aciers situés à la partie inférieure de la
poutre.

lh lmax/4 : pour appui appartenant à une


travée de rive

lmax/5: pour les autres appuis


l1/4 l2/4

l1/10 l1 l1/10 l2/10 l2 l2/10

Fig.VI.3 : Règles pratiques pour l'arrêt des chapeaux

et des aciers situés à la partie inférieure de la poutre.

 Pour les armatures transversales :

. Ancrage des cadres ; épingles et étriers : [BAEL91/A.6.1,255]

15 
10 
5
45°
  

Fig.VI.4 : Façonnage des cadres, étriers et épingles.


 Le rayon de cintrage r =3
Pour notre poutre on admet la disposition des armatures suivantes

Fig.VI.5 : ferraillage de la poutre principale

VI.1.4 Ferraillage des poteaux :


 Définition :
Les poteaux sont des éléments verticaux, constituant les éléments porteurs du système
planchers - poutres par point d'appuis isolés.
 Leurs rôles :
- Supporter les charges verticales (effort de compression dans le poteau) ;
- Participer à la stabilité transversale par le système poteaux – poutres pour reprendre les
efforts horizontaux :
- Effet du vent ;
-
- Effet de changement de la température;
- Effet des efforts sismiques ;
- Limiter l'encombrement (surfaces réduites des sections de poteaux).
Les poteaux sont sollicités dans deux sens (x et y) (voir fig.VII.5), ils sont calculés en
fonction de l'effort normal N et ; le moment fléchissant M selon les cas suivants :

2
2
M1
M1 M2
1

1
M2

Fig.VI.6 :Direction des moments et effort normal dans un poteau.

Les poteaux seront sollicités à la flexion composée selon le type de l'effort normal (N) et sa
position (e1) par rapport au noyau central de la section [C.B.A.93/B.8.2.10]

b'/6
b/12

Noyau central
b/6 b/6
b b b
3 3 3

Fig.VI.7 : Schéma de noyau central

Une section soumise à la flexion composée peut être :


 Une section partiellement comprimée (s.p.c).

 Une section entièrement comprimée (s.e.c).

 Une section entièrement tendue (s.e.t).

 Section partiellement comprimée

* Effort normal étant un effort de compression ; le centre de pression se trouve à


l’extérieur de la section.

* Effort normal étant de compression, le centre de pression se trouve à l’intérieur de la


section et e>b/12

 Section entièrement comprimée

Une section est dite entièrement comprimée si le centre de pression est à l’intérieur du noyau
central (e<b/12) de la section totale rendue homogène.

 Section entièrement tendue

Une section est entièrement tendue si l’effort normal est un effort de traction et si le centre de
pression se trouve entre les deux traces d’armatures.

Les sollicitations sont calculées à l’aide de logiciel ETABS 2016 sous les combinaisons
d’action suivantes :

On prend le cas le plus défavorable (1,35G+1,5Q) pour la situation durable et (G+Q+1,2E)et


(0.8GE) pour la situation accidentelle. [RPA99/V2003 /ART 5.2]

 Le ferraillage :
Le ferraillage des poteaux sera déterminé en respectant les différentes règles imposées
par le RPA99(2003) et le BAEL91.
 Les armatures longitudinales :
Pour les armatures longitudinales, on doit respecter les conditions suivantes :
a) Conditions de RPA99(V2003) :
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets :
 Leur pourcentage minimal sera de : 0,8% en zone II.
 Leur pourcentage maximale sera de :
 4% en zone courante.
 6% en zone de recouvrement.
 Le diamètre minimum est de 12mm
 La longueur minimale de recouvrement est de :
 40 en zone II
 La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas
dépasser :
 25cm en zone II
 les jonctions par recouvrement doivent être faites à l'extérieur de la zone nodale
(zone critique)
 les longueurs à prendreen compte pour chaque barre des armatures longitudinales
dans la zone nodale sont :
Poteau

 he 
h  max  ; b; h; 60 cm  Poutre
6 
h’ l’=2h

Avec :
h’
h: la hauteur de la poutre;
b et a : section d'un poteau;
he: la hauteur libre entre deux étages.

Fig.VI.8 : La zone nodale

b) Conditions de BALE 91 :
La section Al des armatures longitudinales doit respecter les conditions suivantes :
[B.A.E.L91/A.8.1,21]
- A  4%  périmètre par mètre de 

l
 Pour une section entièremen t comprimée.
- 0.2% B  A  5% B 
l 
Avec B : la section totale du poteau.
f t 28
- Amin  B pour une section entièremen t tendue.
fe
- Pour les sections rectangulaires, la distance maximale c de deux barres voisines doit
- Respecter la condition suivante
- c  min (b+10cm ; 40cm)
- b étant la petite côté du rectangle.

b
 Les armatures transversales :
a) Conditions de RPA99 version 2003 :
- Les armatures transversales des poteaux At sont calculées à l'aide de la formule :
A t ρa  Tu

t h1  f e
Avec :
- Tu : Effort tranchant;
- : Hauteur totale de la section brute;
- fe: Limite élastique des armatures transversales et
- a:Coefficient correcteurdépend de l'élancement géométrique g.

  2,5 Si  g  5.

  3,5 Si  g  5.
lf
g 
a
- t : Espacement entre les armatures transversales;
Dans la zone nodale :
t min (10l ; 15cm) (zone II)
Dans la zone courante :
t 15l (zone II)

- Section minimale des armatures transversales:


At
en % est donné comme suit:
t b
Si:
 λg≥5→0.3%
 λg≤3→0.8%
 3≤ λg≤5→ Interpolation des valeurs limites précédentes avec:
- : est l'élancement géométrique du poteau
Lf Lf
( ou )
a b
Avec:
a et b: Dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation
considérée et
: Longueur du flambement.
b) Conditions de BAEL91 : [BAEL91/A.8.1.3]
- Le diamètre des armatures transversales doit être :
1
t  l max
3
- L'espacement des armatures transversales a pour valeur :
St  min 15l min ,40cm, b  10cm
Avec :
b : La plus petite dimension de la section transversale du poteau
l min : Le plus petit diamètre des armatures longitudinales nécessaire à la résistance.
- Dans la zone de recouvrement des armatures longitudinales, il faut prévoir trois cours
desarmatures transversales.

Minimum 3 cours

Fig.VI.10 : Les armatures transversales dans la zone de recouvrement

 Sollicitations de calcul :
Poteau Poteau Poteau Poteau Poteau
Combinaisons
40  40 45  45 50  50 55  55 60  60

N max [KN] 1055,93 1602,72 2165,07 3050,12 3203,54


ELU Cas 1
M corr [ ] 21,11 12,78 9,37 3,70 2,89

G+Q+1,2E N min [ 77,64 116,10 157,33 221,02 235,23


0.8G±E
Cas 2 15,34 13,24 11,77 7,22 6,96
M xcorr [ ]

M xmax [ ] 39,56 42,39 44,89 68,33 95,13


G+Q+1,2E
0.8G±E Cas 3 134,68 416,06 757,54 973,81 1165,65
Ncorr
Tableau.VI. 3: Tableau récapitulatif des sollicitations :

 Calcul des armatures :


Exemple de calcul : poteau (6060) cm²
 Les armatures longitudinales :
b=60 cm a= 60 cm d= 54 cm
 Cas 1 : N=3203,54 KN

 Position du point d'application de l'effort normal (N) :


 Calcul l’excentricité :
e  e1  e2
1) Excentricité de premier ordre:[BAEL 91 r99/art A.4.3,5]
Mu
e1   ea
Nu
2)Excentricité additionnelle:[BAEL 91 r99/art A.4.3, 5]
h
= max [2cm, ] 
250

Donc : e1  M u  ea  2,89  0,02  0,021m


Nu 3203,54

 Longueur de flambement L f :

L f  0,70.L  L f  0,70  4,08  L f  2,856m

L f 12 2,856
-l’élancement     4,76  on doit vérifier que
h 0,60
15

  max  20  e1  4,76  15 C.V Le calcul sera même en flexion composé (F.C) en

 h
prenant compte de l’excentricité « e2 »
3  l 2f
e2  4  2  C    [BAEL 91 r99/art A.4.3,5]
10  h
MG 5,20
C : Rapport des moments C  C  C  0,80
MG  MQ 5,20  1,3

 : Le rapport de la déformation finale du au fluage à la déformation instantanée, généralement


 2
3  2,856
2
e2  4  2  0,80  2  e2  0,017m
10  0,60

e  0,021  0,017  e  3,8cm


L'excentricité est inférieure à la moitié de la distance du noyau central :
h
 5cm / h  a  b  60cm
12
h
e<  Le centre de pression se trouve dans le noyau central.
12
La section sera calculée en compression simple.
 Etat limite ultime de résistanceE.L.U.R :
N  B   bc 3203,54  10 3  0,60  0,60  14,2
A1    10 4
s 348
A1  54,84 cm 2  A1  0
 Etat limite de stabilité de forme E.L.U.S.F :
0,85
  4,76  50     0,84
 
2

1  0,2   
 35 
Selon le B.A.E.L [BAEL 91 r99/art B.4,1]:
 s  N Br  f c 28 
A2    
f e   0,9   b 

Br  b  2a  2  3364 cm 2

1,15  3203,54  103 3364  25  10 2 


A2  
2 
   A2  69,4 cm 2  A2  0
400  10  0,84 0,9  1,5 

A1  max  A1 , A2   0


 2ième Cas : Combinaison accidentelle G  P  1,2 E ; 0,8 G  E 

 b  1,15

 S  1
 N min  235,23 KN

M corr  6,96 KN  m
 Calcul l’excentricité : e  e1  e2

Mu
e1   ea / =2cm=0,02m
Nu
Mu 6,96
Donc: e1   ea   0,02  0,05 m
Nu 235,23

e2  0,017m

e  0,05  0,017  e  0,07m


 Compression centrée, donc le calcul se fait à l'état limite ultime de stabilité de forme
(E.L.U.S.F).
 s  N Br  f c 28 
A2    
f e   0,9   b 

1  235,23  103 3364  25  10 2 


A2  
2 
   A2  196,139 cm 2  A2  0
400  10  0,84 0,9  1,15 

 3ième Cas : Combinaison accidentelle G  P  1,2 E ; 0,8 G  E 

M max  95,13 KN  m

 N corr  1165,65 KN
 Calcul l’excentricité :
e  e1  e2
Mu
e1   ea / =2cm=0,02m
Nu
Mu 95,13
Donc: e1   ea   0,02  0,07m
Nu 1765,65

e2  0,017m

e  0,07  0,017  e  0,09m


 Compression centrée, donc le calcul se fait à l'état limite ultime de stabilité de forme
(E.L.U.S.F).
 s  N Br  f c 28 
A2    
f e   0,9   b 

1  1165,65  103 3364  25  10 2 


A2  
2 
   A2  168,4 cm 2  A2  0
400  10  0,84 0,9  1,15 
a)Armatures minimales :
 Condition imposée par le RPA99/V2003 :
Amin  0,7%  (b  h)  0,007  60  60  25,2 cm 2


 Amax  4% b  h  144 cm en zone courante
2



 Amax  6% b  h  216 cm en zone de recouvrement
2

 Condition imposée par le B.A.E.L 99:

 0,2  b  22 4  b  h  2
Amin  max  ,  cm  4,6 cm
2

 100 100 

5  b  2
2
Amax   115,2 cm 2
100
 Choix des armatures : Amin  25,2 cm 2
6T20+ 4T16 A =26,89cm2
 E.L.S :
N max  1575 ,63 KN M corr  1,52 KN  m
M corr 1,52 h
e1    0,096 cm   3,33 cm  Compression centrée,
N max 1575,63 12
Donc le calcul à l'E.L.S n'est pas nécessaire.

b) Vérification de l'effort tranchant :


D'après le fichier de résultats ETABS 2016 :
Tmax  55,76 KN
Tmax 55,76  10 3 [BAEL91r99 /art-A.5.1,1]
   0,17 MPa
b  d 0,60  0,54

 f 
Contrainte tangente limite  u  min  0,2 c 28 ;5MPa   3,33MPa [BAEL91r99 /art-A.5.1,21]
 b 
 u  0,17MPa   u  3,33MPa Condition vérifié
- Les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne.

 Diamètre des armatures transversales :


l max
20
t  
 6,66mm
3 3
Donc on prendra t  8mm avec une nuance d'acier FeE235
 Espacement des armatures transversales :

- Suivant les règles BAEL 91 :



S t  min 15lmin ;40cm; a  10cm  24cm
 S t  15cm

- D'après les règles RPA 99/V2003 : (zone I)

 Zone nodale :

 
S t  min 10 Lmin ;15cm  15cm
S t  10cm

 Zone courante :

S t  15 Lmin  24cm


S t  15cm

 Armatures transversales minimales :


 a  S t  Tmax
At 
h  fe

 a : est en fonction de  :
lf 285,60
g    4,76
h 60
g  4,76 Si 3 <5 : interpoler entre les valeurs limites précédentes

 Amin  0,3%  b  St  0,003  60  15  2,7cm 2

 Amin  0,8%  b  St  0,008  60  15  7,2cm 2

On prend : At  48  2,01 cm2

60 cm
3T20

CADRE  8 ET UN EPINGLE
60cm 4T16

3T20

Fig.VI.11 :Ferraillage du poteau (60 60)

 Détermination de la zone nodale : L


La zone nodaleest constituée par les nœuds poteaux-poutres ;
L  2  60  120cm

 408 
h  max  ;60;60;60   68cm
 6 

Remarque :
Le calcul des armatures des autres types de poteaux s'effectuera de la même façon que
Précédemment; et le ferraillage sera résumé dans le tableau suivant :
Atrans Section St S t'
Section Acal Amin RPA
Choix Aadopté
[cm2] [cm2] [cm2] cm 
2 corresp cm cm
cm 
2

60x60 0 17,5 6T20+4T16 26,89 48 2,01 10 15

55x55 0 14,17 4T20+4T16 20,61 48 2,01 10 15

50x50 0 11,2 4T16+4T14 14,20 48 2,01 10 15

45x45 0 8,58 4T14+4T12 10,68 48 2,01 10 15

40x40 6,96 6,3 8T12 9,05 48 2,01 10 15

Tableau.VI. 4:Tableau récapitulatif des ferraillages des poteaux

Etude d’un bâtiment (RDC+9 étages) en B.A133


VI.2ETUDE DES VOILES DE CONTREVENTEMENT :

Introduction :
Les voiles sont des éléments verticaux assurant essentiellement la transmission des charges et
des surcharges aux fondations et sont chargées de reprendre les efforts horizontaux dus au
séisme.
 Coffrage :
- Sont considérés comme voiles les éléments satisfaisant à la condition
- Dans le cas contraire, ces éléments sont considérés comme des éléments linéaires.
- L’épaisseur minimale est de 15 cm, de plus elle doit être déterminée en fonction de la
hauteur libre d’étage et des conditions de rigidité aux extrémités.
VI.2.1 Ferraillage :
Pourcentage minimal d’armatures verticales et horizontales:
- Globalement dans la section du voile 0,15 %
- En zone courantes 0,10 %
L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petit des deux
valeurs suivantes :

Les longueurs de recouvrement doivent être égale à :


- pour les barres situées dans les zones où le renversement du signe des
efforts est possible.
- pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles de charges
Les voiles seront calculés dans les deux directions (horizontale et verticale), à la flexion
composée sous un effort normale de compression Fet un moment fléchissant M
 Combinaisons d’actions :
Les combinaisons d’action à prendre en compte pour le ferraillage des voiles sont :

 1,35G + 1,5Q ELU


 G+Q ELS
 G + Q ± 1,2E
 G +Q ± 0,8E
VI.2.2 Les Sollicitations :
Le ferraillage se fera pour le panneau le plus défavorable suivant les deux directions.
 Horizontalement :

 Verticalement :

VI.2.2.1 Ferraillage de sens vertical :

A l’état limite ultime (E.L.U)


- Effort normal : = 221.74
- Moment fléchissant : = 0.66

 Calcul des excentricités :

 Excentricité du 1er ordre e1

Avec excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales après


exécution.

{ {

: La longueur de flambement. 0,7.l0 = 2,85 m

( )

Donc le calcul sera mené à la flexion composée en tenant compte de l’excentricité du second
ordre.
 Excentricité du 2ème ordre e2 :

: L’excentricité due aux effets de second ordre lié à la déformation de la structure.


D’après RPA version 2003
: Le rapport de déformation finale dû au fluage de la déformation instantanée
(Généralement égale à : 2).

: La hauteur totale de la section dans la direction du flambement (h= 20 cm)

 Sollicitations ultimes corrigées pour le calcul en flexion composée


Nu = 221,74 KN
Mu = Nu (e1+ e2) = 221,74 (0,023 + 0,036) = 13,08

 Sollicitations ramenées au centre de gravité des aciers tendues

( ) ( )

h h
bc  0,8  1  0,4   ………………… h  a ; d  0,9  h
d d

0,2  0,2 
 bc  0,8  1  0,4     bc  0,49
0,18  0,18 

M uA 30,82 10 3
bu      0,067
b  d 2  f bu 1,00  0,18 14,17
bu 2

 bc   bu  Section partiellement comprimée

 Calcul en flexion simple (F.S).


Mu 13,08
   9,98
M ser 1,31

lu  3440    49  f c 28  3050104  lu  3,25

bu  0,067  lu  3,25  (A’=0 pas d’aciers comprimée)

M uA fe  fe  400 MPa
A FS  / S  E fe 400  Cas accidentel
Z  S s  S  1

 
  1,25  1  1  2  bu    0,086

Z  d  1  0,4     Z  0,17m

M uA  30,82 10 3  4
AFS   FS 
A   10  A  4,53 cm 2
Z  S  0,17  400 1ml 

Nu  221,74 10 3  4
A FC  A FS   AFC  4,53    10
S  400 

 AFC  1,013 cm 2  AFC  0

 Sections minimales
Selon le R.P.A 99/2003 :

Amin  0,0015.b.h

A min  0,0015  S S  a  e Surface brute

Amin  0,0015  20 100  Amin  3cm 2

 Choix des armatures :


A  5T12  5,65 cm 2

L’espacement : selon BAEL99 et RPA2003

Dans la zone courante : S t  min 1,50h;30cm  S t  30cm  S t  15cm

h 20
Dans la zone nodale : S t   St   S t  10cm
2 2

F11  N  380,6 KN
M 22 max  M  0,33 KN . m

VI.2.2.2 Ferraillage de sens horizontalement


F11  N  380,6 KN
M 22 max  M  0,33 KN . m
2 cm 2 cm
 
1-l’excentricité accidentelle ea  max  L   408  ea  2cm
 cm  cm
 250  250

M 0,33
2- calcul e1   ea  e1   0,02  0,0208m
N 380,6

3-longueur de flambement l f  0.7  h  l f  0,7  4,08  2,856m

l f  12 2,856  12
4-l’élancement        49,46  on doit vérifier que
a 0,20

15
 15
  max  20  e1    max   Le calcul sera même en flexion composé (F.C)
 2,08
 a
En Prenant compte de l’excentricité « e2 »

3  l 2f 3  2,856 2
e2   2  0,8  ea   e2   2  0,8  0,02  e2  0,0246m
10 4  h 10 4  0,2

 e0  e1  e2  e0  0,0208  0,0246  e0  0,0454m

 Calcul de sollicitations :
M u  N u  e0  M u  380,6  0,0454  17,28KN .m

 Calcul de M uA
a 0,2
e0 a  e0  (d  )  e0 a  0,0454  (0,18  )  e0 a  0,125m
2 2

M uA  Nu  e0a  M uA  380,6  0,125  M uA  47,57 KN .m

h h
bc  0,8  1  0,4   ………………… h  a ; d  0,9  h
d d

0,2  0,2 
bc  0,8  1  0,4    bc  0,49
0,18  0,18 
M uA 47,57 10 3
bu   bu   0,103
b  d 2  f bu 1,00  0,18 14,17
2

 bc   bu  Section partiellement comprimée

 Calcul en flexion simple (F.S).


M 17,28
  u   13,19
M ser 1,31

lu  3440    49  f c 28  3050104  lu  4,35

bu  0,103  lu  4,35  (A’=0 pas d’aciers comprimée

M uA fe fe  400 MPa


A FS  / S  E fe 400 
Z  S s  S  1 cas accidentel e

 
  1,25  1  1  2  bu    0,136

Z  d  1  0,4     Z  0,170 m

 47,57 10 3 
AFS    10 4  A  7 cm 2
 0,170  400  1ml 

Nu  380,6 10 3  4
A FC  A FS   AFC  7    10
S  400 

 AFC  2,51 cm 2

 Sections minimales
Selon le R.P.A 99/2003 :

Amin  0,0015.b.h

A min  0,0015  S S  a  e Surface brute

Amin  0,0015  20 100  Amin  3cm 2

 Choix des armatures :

A  5T12  5,65 cm 2

L’espacement : selon BAEL99 et RPA2003

Dans la zone courante : S t  min 1,50h;30cm  S t  30cm  S t  15cm


h 20
Dans la zone nodale : S t   St   S t  10cm
2 2

VI.2.3Vérifications :

Les vérifications à faires sont celles du C.B.A moyennant les adaptations des
articlesprécédents et en tenant compte des vérifications complémentaires ou de remplacement.

1) Contraintes limites de cisaillement dans les linteaux et les voiles/trumeaux :

La contrainte de cisaillement dans le béton est limitée à :

̅

Avec,

:Épaisseur du linteau ou du voile/trumeau


hauteur utile =0,9h

: hauteur totale de la section brute (h est soit la hauteur du linteau soit la longueur du
voile/trumeau).

Condition vérifié

Vérification de l’effort normal réduit dans les voiles ou trumeaux

Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le risque de
rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal decompression de
calcul est limité par la condition suivante :


:désigne l'effort normal de calcul s'exerçant sur une section de béton ;
: est l'aire (section brute) de cette dernière.
: est la résistance caractéristique du béton

…………….. CV
Epaingle T12

T12

T12/ml

5T12/
5T12/ ml
ml

Épingle/m²

T12/ml
Fig.VI.13 :schéma de ferraillage de voile.
VIILES FONDATIONS :
Introduction :
Les fondations sont des éléments qui assurent la transmission des charges de la superstructure
vers le sol ; elles constituent donc la partie essentielle de l’ouvrage.
Une fondation sert a :
- réaliser l’encastrement de la structure.
- La bonne répartition des charges.
- Limiter les tassements du sol.
Le choix du type de fondation dépend du :
 Type d’ouvrage construire.
 La nature et l’homogénéité
 La capacité portance de terrain de fondation.
 La charge totale transmise au sol.
 La raison économique.
 La facilité de réalisation.
VII.1 choix du type de fondation :
Avec un taux de travail admissible du soi d'assise qui est égal à 2bar, il y a lieu de projeter à
priori, des fondations superficielles de type :
 Semelle filante.
 Semelle isolée.
 Radier général.
On doit vérifier ces types pour le choix de fondation
VII.2les combinaisons d’action :
D’après le RPA99 (article 10.1.4.1) les fondations sont dimensionnées selon les combinaisons
d’action suivantes :
• G +Q ±E
• 0.8×G±E
VII.3 vérification des semelles isolées :
La vérification à faire est :
Pour cette vérification on prend la semelle la plus sollicitée
N : La somme des efforts normaux apportés par chaque poteaux et voile à la base à l’ELS.
S : surface de la semelle.
: Contrainte admissible du sol.

Notre bâtiment a une structure de grande hauteur avec une rigidité importante, elle applique
sur le sol d’assise des charges élevées, les semelles isolées ou continues deviennent très larges
donc elles se chevauchent. On doit donc, fonder le bâtiment sur une semelle unique
constituant un radier général.

VII.4 Etude du radier :


Généralité :
Le radier est considéré comme une dalle pleine renversée reposant sur des nervures, qui
à leur tour reposant sur les poteaux, ils seront soumis à la réaction du sol.
Dans le calcul suivant, on choisir le panneau le plus défavorable.
Remarque :
Il sera calculé à la flexion simple sur les combinaisons d’action suivantes :
L’état limite ultime :
Situation durable et transitoire :
ELU  1.35G  1.5Q
 Situation accidentelle :
ACC1  G  Q  E 
 [RPA99(V2003)/10.1.4.1]
ACC 2  0.8G  E 
 L’état limite de service :
ELS  G  Q

N N N
Fiche poteaux

M M M

Radier

Réaction du sol

Fig.VII.3: Schéma du radier général


VII.4.1 Pré dimensionnement du radier :
Pour desraisons pratique « coffrage » le radier va déborder de 50 cm de chaque côté.
 Hauteur du radier
Le pré- dimensionnement de ce dernier consiste à déterminer sa hanteur pour qu’il
résiste aux efforts apportés par la superstructure et ceux apportées par l’effet de sous-
pression , cette hanteur doit satisfaire les quatre conditions suivantes :
1- Condition forfaitaire ;
2- Condition de rigidité ;
3- Condition denon cisaillement ;
4- Condition de non poinçonnement ;

1) Condition forfaitaire :
L L
h
8 5
Avec :
L : la plus grande portée du panneau

4,45
de dalle entre axes des poteaux.
L=530cm  66,25cm  h  106cm
On prend h=80 cm
5,30
2) Condition de rigidité :
Fig.VII. 4: Dimensions du panneau De dalle
Pour qu’un plancher soit rigide, il faut que :

L Le
2
Avec :

4 E  I
Le : longueur élastique donnée par : Le = 4
K b
K : coefficient d’élasticité du sol ;
Pour un sol de densité moyenne, K=40MN/m3 [HENRY THONIER ; Conception
etcalcul des structures de bâtiment]
E : module d’Yong du béton (E=32164,2 );

b  h3
I : inertie du radier (I = );
12
B : largeur du radier.
Pour notre cas :
L=5.30m.
4
3K  2 L 
h3  
E  

3  40  2  5.3 
4

h 3    h  0,78m  h  78cm
32164,2   

3) Condition de non cisaillement : [BAEL91/A.5.2, 2]


On doit vérifier que :

 u  u  0.07 fc 28 /  b  1.16 (Fissurationpréjudiciable)

Avec :

Tumax T max
u =    [BAEL91/A5.1, 1]
b  d b  0.9h u
 u : Contrainte tangentielle ;

u : Contrainte tangentielle admissible ;

T max : Effort tranchant max.



T max  max Txmax ; Tymax 
Lx 4,45
On a   0.83  le panneau travaille suivant deux directions.
Ly 5,3
Donc :
- Pour les panneaux de dalle de forme régulière.
l x .l y lx
Tx  q Ty  q.
(2.l x  l y ) 3

Calcul qu :
La surface du radier est de :
S = 213 m²
Le poids de superstructure :

Nu
28587,76
qu =  134,21KN / m²
213
; .
T max  222,91KN .
Donc :
222,91
h  0.21m  h  21cm
0.9 11.16 103
4) Condition de non poinçonnement :[B.A.E.L.99/art A.5.2, 42]

fc28
N u  0.045  U c  h  ..........(1)
b

avec :
périmètre du contour cisaillé sur le plan moyen du radier ;
: épaisseur du radier ;
Nu : charge maximale appliquée par les
Poteaux sur le radier,calculée à l’E.L.U.R.
Pour notre structure,
Nu max=3189,95 KN appliquée par un poteau
de section carré (60x60) cm²
U c  2 a  b [B.A.E.L.99/art A.3.2, 5]
a  a  h
b  b  h
a  b  50cm
U c  2 a  b  2 h 
L’inégalité (1) devient :
1500h + 3000h2 – 3189,95  0
 h  0,88m  88cm
Remarque :
Pour satisfaire les quatre conditions, soit h  90 cm
 Epaisseur de la dalle :
L 530 hn
e  = 26,5cm 90
20 20
On prendra e= 30cm
 La hauteur des nervures : hn

Fig.VII.3 : Dimension du radier


L 530
hn   = 53cm
10 10
On prendra = 60 cm.
B=50 cm

VII.4.2 Détermination des sollicitations :


a) Caractéristiques du radier :
h =90 cm; e=30cm; =60cm
Surface du radier
I xx =

I yy =

Xx=
Yy =

Avec :
Xx, : abscisse du centre de gravité du radier et
Ixx, Iyy : inerties du radier ;

b) Calcul du poids du radier:Pr


Poids du radier sans poutres : P1  S  e   b ;

Poids des poutres secondaires : Ps  Lh  h0 b0   b

Pr : Poids du remblai.
Avec :
e : épaisseur du radier sans poutres ;
 b : Masse volumique du béton ;
L : Somme des longueurs de toutes les poutres principales;
L  : Somme des longueurs de toutes les poutres secondaires ;
P1  213  0.3  25  P1  1597,5KN .
PS  0,6  0,5  25 6  36,9  22,1 8  PS  2986,5KN .
Pr  17  213  0,60  2172,6 KN

 Pr  P1  Pp  Pr  6756,6KN .

c) Surcharges d’exploitation : Qr
Qr  5  S
Qr  5  213  Qr  1065KN .
d) Combinaisons d’actions :
 Etat limite ultime (E.L.U) :
1) Situations durable et transitoire : 
1,35G  1,5Q   1,35 Pr 1,5Qr 
  
N u1 N u2

N u  N u1  N u2
Avec :
N u1 : Résultante de toutes les réactions verticales appliquées sur le radier qui sont
données par le logiciel ETABS 2016 sous la combinaison ELU.
N u1 =28587,76KN
Nu  28587,76  10718,91  Nu  39306,67 KN .

 Mx  53,52KN .m
 My  6,17 KN .m
Avec :

e) Vérification des contraintes sous radier :


N M 3  
 1,2   v m  1 2
S I 4
1,2 : Contraintes du sol sous la structure (sous le radier). σ2

y
x

σ2
σ2 σ1

Fig.VII.4 : Schéma des contraintes du sol

 Situation accidentelle :
D’après l’article 10.1.4.1 du R.P.A 99 la contrainte admissible du sol
 Sens XX :
Combinaison N(KN) M X( ) σ1(KN/m2) σ2(KN/m2) σm(KN/m2)

ELU 39306,67 -53,52 195,13 195,13 195,13

ELS 55749 ,93 -38,85 140,71 140,41 140,41


G+Q+E 22299,97 -162,21 376,97 376,97 376,97
0,8G ± E 559,72 -43,49 169,93 169,93 169,93

Vérification des contraintes C.V C.V C.V


Tableau.VII.1 : vérification des contraintes suivant XX.

 Sens YY :
Combinaison N(KN) MY(KN.m) σ1(KN/m2) σ2(KN/m2) σm(KN/m2)

ELU 39306,67 6,17 195,13 195,13 195,13

ELS 55749,93 4,55 140,71 140,41 140,41


G+Q+E 22299,97 18,00 376,97 376,97 376,97
0,8G ± E 559,72 5,33 169,93 169,93 169,93

Vérification des contraintes C.V C.V C.V


Tableau.VII.2 :vérification des contraintes suivant YY.

VII.4.3 Ferraillage du radier :


VII.4.3.1 Ferraillage de la dalle :
 Le calcul se fait pour une bande de 1m de largeur en flexion simple.
 La fissuration est considérée comme préjudiciable.

a) Détermination des efforts :


Charge pour une bande de 1m
q   m  1m

Lx  4,45m
Le panneau le plus sollicité :
L y  5,30m
Lx 4,45
   0,8m  La dalle porte suivant les deux directions.
L y 5,30
M x   x  q  L2x  Suivant la direction lx
M y   y  M x  Suivant la direction ly

 Etat limite ultime (E L U) :


qu   m  1m  195,13 KN ml

 Etat limite de service (E L S) :


qs   m  1m  140,71 KN ml

b) Evaluation des sollicitations


Le diamètre des armatures à utiliser sera au plus égal au dixième de l’épaisseur de la dalle.
[B.A.E.L. 91 r 99 / Art A.7.2, 1.].
hd
max  Avec = 30cm
10
30
 max   30mm
10

On prendra   20mm
 Calcul des sollicitations :

 SI la dalle porte suivant deux directions

 le moment sur les panneaux [BAEL 91 / Annexe E3]


M 0 x   xu  qu  l x
2
Suivant la direction lx

M 0 y   yu  M xu
 Suivant la direction ly

c) Panneaux de dalle la plus sollicitée :


4,45

5,30
SENS X-X SENS Y-Y

combinaison E.L.U E.L.S E.L.U E.L.S

Ma[KN.m] 84,38 61,39 84,38 61,39


Mt [KN.m] 126,57 92,08 104,93 87,70
T [KN] 262.92 191,27 251,34 182,85
Tableau.VII.3 : Tableau récapitulatif des sollicitations

VII.4.3.2 Ferraillage sur le sens XX :

Mu
Sens s  min Choix s
 
KN.m Zb
XX cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Travée 126,57 0,122 0,163 0,252 14,43 3,02 5T20 15,71

Appuis 84,38 0,095 0,125 0,237 10,21 3,02 6T16 12,06

Tableau.VII.4 :ferraillage sur le sens XX

VII.4.3.3 Ferraillage sur le sens YY :

Sens Mu s  min Choix s


  Zb
YY KN.m cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Travée 104,93 0,118 0,158 0,234 12,87 3,02 5T20 15,71
Appuis 84,38 0,095 0,125 0,237 10,21 3,02 6T16 12,06

Tableau.VII.5 :ferraillage sur le sens YY

 Etat limite de service (E. L.S.) :


VII.4.4 Vérification de la contrainte du béton :
En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser

Sens XX :

  1 f c 28
M u KN .m M ser KN .m    Observation
2 100

Travée 126,57 92,08 1,37 0,163 0.437 C.V

Appuis 84,38 61,39 1,37 0,125 0.437 C.V


TableauVII.6 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton sur sens XX

Sens YY :

  1 f c 28
M u KN .m M ser KN .m    Observation
2 100

Travée 104,93 87,70 1,20 0,158 0.253 C.V

Appuis 84,38 61,39 1,37 0,125 0.437 C.V


Tableau.VII.7 :vérification de la contrainte de service limite pour le béton sur sens YY

VII.4.5 Vérification des contraintes de cisaillement : Tumax  262,92 KN

Tuxmax
u  u
b dx

 u  0,05 f c 28   u  1,25 MPa


Tuxmax 262,92 10 3
u    1,05MPa  u  0,05 f c 28   u  1,05 MPa
b dx 1 0,25
u u ………………… C.V
Donc : Les armatures transversales ne sont pas nécessaires
VII.5 Ferraillage du débordement :
Le débordement est de 50 cm de chaque coté
 Etat limite ultime (E L U) :
 m  195,13 KN m2
-Pour une bonde de 1m de largeur

qu  195,13  1  195,13 KN ml 50cm

l2
M u  qu   24,39 KN .m Fig.VII.6 : Schéma statique du débord
2

VII.5.1 Ferraillage sur le sens YY :

Sens Mu s  min Choix s


  Zb
YY KN.m cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Appuis 24,39 0,023 0,029 0,247 2,83 3,02 5T12 5,65
Tableau.VII.8 : ferraillage du débord

 Etat limite de service (E. L.S.) :


VII.5.2 Vérification de la contrainte du béton :
En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser
Sens XX :

 1
M u KN .m M ser KN .m
f c 28
   Observation
2 100

Appuis 33,75 14,91 1,37 0,029 0.437 C.V


Tableau.VII.9 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton
VII.6Calcul de la poutre de libage (nervure)
La nervure comme le cas des poutres dans les dalles sont supportées une charge sous
forme trapèze pour L y (la grande portée) et triangle pour L x (la petite portée).Pour

notre cas on prend le panneau la plus sollicité.


Lx=4,45 m ; Ly=5,30m

 Charge trapézoïdale (sur poutrelle)


p:intensité maximale de la charge trapézoïdale

M  24 3   Y  4  a 
 p  X
a  2
2 2

 ...........1 / 
T  T  P  Y  a  P  q   X
 A B
2  2
qX


M  48 3   Y   X
2 2

1 
T  T  q   X 2   

A B Y X
8
Fig.VII.7 :transmission des
chargestrapézoïdale

 Etat limite ultime (E L U) :


 m  195,13 KN m2

195,13  4,45

M  48

3  5,32  4,452 
M  1166.22 KN .m
 
T  T  195,13  4,45 2  5,3  4,45 TA  TB  667,52 KN

A B
8
 Moment en appuis :
M au  0,4M max  466,49KN .m
 Moment en travée :
M tu  0,60M max  699,73KN .m

Sollicitations ELU ELS

Mtmax ( ) 699,73 565,9

Mamax ( ) 466,49 440,71

T max (KN) 667,52 336,13


Tableau.VII.10 : les sollicitations maximales

VII.6.1 Calcul du ferraillage :


 Etat limite ultime (E L U) :

Mu
s  min Choix s
 
KN.m Zb
cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Travée 699,73 0.181 0.251 0.765 26,28 5,13 10T20 31,42

Appuis 466,49 0.120 0.161 0.795 16,86 5,13 10T16 20,11

TableauVII.11 : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis.
 Etat limite de service (E. L.S.) :
VII.6.2 Vérification de la contrainte du béton :
En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser

Sens XX :

  1 f c 28
M u KN .m M ser KN .m    Observation
2 100

Travée 699,73 565,9 1,23 0.251 0.36 C.V

Appuis 466,49 440,71 1,05 0.161 0.28 C.V


Tableau.VII.112 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton

Remarque :
Il faut ajouter les armatures de peau parallèle à l’axe neutre, leur section d’au moins de
3cm²/m de longueur de paroi perpendiculaire à leur direction. Donc on prend 4T12.
Fig.VII.8 : Schéma statique du ferraillage

 Charge triangulaire (sur poutrelle)

p:intensité maximale de la charge triangulaire


 p X  X
M  12 a  2
 ...........1 / 
T  T  P   X P  q   X
 A B
4  2
M  72,36 KN .m
1 
TA  TB  217,33KN

 Etat limite ultime (E L U) :


 m  195,13 KN m2

Fig.VII.9 : transmission des charges triangulaire

 Moment en appuis :
M au  0,4M max  28,94KN .m
 Moment en travée :
M tu  0,60M max  43,42KN .m
Sollicitations ELU ELS

Mtmax ( ) 28,94 48,77

Mamax ( 43,42 38,08

T max ( 217,33 143,87

Tableau.VII.13 :les sollicitations maximales


VII.6.3 Calcul du ferraillage :
 Etat limite ultime (E L U) :

Mu
s  min Choix s
 
KN.m Zb
cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Travée 28,94 0,019 0,024 0,842 0,987 5,13 4T14 5,65

Appuis 43,42 0,010 0,013 0,846 1,47 5,13 4T14 5,65

Tableau.VII.14 : calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis.
 Etat limite de service (E. L.S.) :
VII.6.4 Vérification de la contrainte du béton :
En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser
Sens XX :

  1 f c 28
M u KN .m M ser KN .m    Observation
2 100

Travée 28,94 48,77 0,59 0,024 0.046 C.V

Appuis 43,42 38,08 1,14 0,013 0.32 C.V


Tableau.VII.15 : vérification de la contrainte de service limite pour le béton

Remarque :
Il faut ajouter les armatures de peau parallèle à l’axe neutre, leur section d’au moins de
3cm²/m de longueur de paroi perpendiculaire à leur direction. Donc on prend 4T12.
4T14 4T14

2T12 2T12

2T12 2T12

4T14 4T14

Ferraillage en appuis Ferraillage en travée

Fig.VII.10 : Schéma statique du ferraillage

d) Vérification si les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne :


Nous avons :
Tumax 217,33 10 3
Contrainte tangente  u    0,56MPa [BAEL91r99 /art-A.5.1,1]
bd 0,45  0,85

Fissuration peut nuisible :


 f 
Contrainte tangente limite  u  min  0,2 c 28 ;5MPa   3,33MPa [BAEL91r99 /art-A.5.1,21]
 b 

 u  0,56MPa   u  3,33MPa Condition vérifié


Les armatures transversales sont perpendiculaires à la ligne moyenne.
e) Section et écartement des armatures transversales At :

VII.6.5 Diamètre des armatures transversales :


h b 
t  min  ; 0 ;l min   t  min  900 ; 300 ; 14   14 mm [BAEL91r99 /art-A.5.1,22]
 35 10   35 10 

On prend : t  8mm de nuance d’acier FeE235

-L’espacement des armatures transversales :

Pour le cas de la flexion simple et   90 on a :

t  u  0,3 f tj'  k
 [BAEL91r99 /art-A.5.1, 311]
b0 .S t 0,8  f e   sin   cos  

At  4  0,5  2,01cm 2

Donc :
At  0,8  f e 2,01 0,8  235
St    14,23cm
b0  ( u  0,3 f t 28 ) 45  (0,56  0,3  2,1)

St  min( 0,9d ;40cm; ) [BAEL91r99 /art-A.5.1, 22]

St  min(81cm;40cm)  40cm

On adopte St  10cm

St  15 cm en zone courante

St  10cm en zone nodale

 Longueur de recouvrement :

Selon le R.P.A 99:


Lr  40 en zone II Lr  40  1,6  64 cm  Lr  65cm
Conclusion générale

Ce projet nous a permis d’un côté d’assimiler les différentes

techniques et logiciels de calcul ainsi que la réglementation régissant

les principes de conception et de calcul des ouvrages dans le domaine

du bâtiment.

On a utilisé le logiciel ETABS afin d’interpréter les résultats qui nous

ont permis d’aboutir au ferraillage des différents éléments de

construction.

D’après l’étude qu’on a faite, il convient de souligner que pour la

conception parasismique, il est très important que l’ingénieur civil et

l’architecte travaillent en étroite collaboration dès le début du projet

pour éviter toutes les conceptions insuffisantes et pour arriver à une

sécurité parasismique réalisée sans surcoût important.

L’étude de l’infrastructure, elle est conçue en radier général du fait de

la faible portance du sol support et l’importance de la structure et

cela pour bien reprendre les charges transmises par la structure au

sol.

Enfin, nous espérons que ce modeste travail sera une référence pour

d’autres projets de fin d’études.


Bibliographie

REGLEMENT
• Règles Parasismiques Algériennes RPA99/version2003.

• Règles de Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé CBA 93

. • Règles de Calcul de Béton Armé Aux Etats Limites BAEL91.

•Règles de Calcul de Béton Armé DTR BC 2.2

LOGICIELS
• Logiciel de L’ETABS 2016

• WORD 2013

• AUTO CAD 2009.

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