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Université Ibn Tofail – Kenitra -

Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales.

Master Management, Audit et Contrôle

Budget des approvisionnements

Réalisé par : - EZ-ZYN HAFSSA


-AMMI HOUDA
-SITTEL NOUHA
-RGUIOUEG SAAD
-EL BAILAK MOHAMED AMINE

Sous-Direction de : Mme. AZIZI


Introduction

Il est vrai que la gestion budgétaire repose sur la prévision, faire de la gestion
budgétaire dans une entreprise c’est faire de la gestion prévisionnelle. Donc on ne peut
que dire que la gestion budgétaire est une technique de gestion qui consiste à partir
d’une prévision objective des conditions internes ou externes de fixer à l’entreprise dans
une période déterminée l’objectif ainsi les moyens pour atteindre cet objectif.
La fonction d’approvisionnement est une fonction qui toutes les acquisitions des biens
et services nécessaires à l’activité de l’entreprise, il faut souligner que la mission
d’approvisionnement se résume on la réponse à deux questions ; quand ? C’est-à-dire la
notion temps ; et combien ? C’est-à-dire la quantité à commander.
Ce qu’il faut retenir c’est que l’élaboration du budget d’approvisionnement est
naturellement liée au problème de gestion de stock. Cela veut dire qu’il faut budgéter
les entrées en fonction des sorties en évitant deux problèmes à savoir le problème de
sur- stockage en engendrant une augmentation des charges fixes et variables, et le
deuxième celui de rupture de stock qui va perturber l’activité en entraînement un arrêt
de production et de livraison.
Toutes les entreprises industrielles et commerciales sont confrontées aux problématiques liées à
l’approvisionnement, la distribution physique, le transport, la gestion des stocks, et autres.
Les entreprises cherchent désormais à avoir une appréhension globale basée sur une maîtrise des flux.
C’est qui nous renvoie immédiatement à la chaine logistique, En effet, Selon l’ASLOG (Association
française des logisticiens d’entreprises)
« La logistique est constituée par l’ensemble des activités ayant pour objet la mise en place au moindre
coût d’une quantité déterminée d’un produit à l’endroit et au moment où la demande existe. Il s’agit
donc d’une fonction très étendue qui cherche constamment à optimiser les moyens en maîtrisant les flux
de biens et d’informations. »
Elle coordonne deux principales missions :
 Gérer les approvisionnements en assurant les prévisions, les achats, le transport, la manutention
et le stockage ;
 Gérer les flux logistiques en assurant la disponibilité des produits finis : stockage,
conditionnement, expédition.
Nous allons nous focaliser sur la première mission, l’approvisionnement. Celle-ci est soit supervisée par
la direction logistique, soit par un service spécialisé. Quel que soit son rattachement hiérarchique, le
service des approvisionnements a pour tâche principale d’assurer la prévision des besoins, les achats et
la gestion des stocks.
Il s’agit d’une fonction primordiale car il n’est pas rare que les achats atteignent plus de 50 % du chiffre
d’affaires dans des entreprises industrielles. Pour autant, les entreprises n’ont souvent pas conscience du
caractère stratégique de cette fonction. Donc La politique d’approvisionnement fait partie de la chaine
logistique (supply chain), à savoir que la chaine logistique et le système qui optimise la circulation des
flux traversant l’entreprise.
La budgétisation fait partie du processus de la gestion budgétaire,
Le budget d’approvisionnement découle du budget de production, une fois le budget de prod est établi,
l’entreprise doit planifier les approvisionnements afin de disposer des matières et des composants
nécessaires à la production au moment voulu et au moindre coût. Comment elle va procéder à ça ? En
fait, comme tous les budget précédents la démarche est la même, la prévision des approvisionnements
en fonction de la politique de stockage adoptée par l’entreprise ;
– l’élaboration du budget des approvisionnements qui consiste à échelonner sur l’année les prévisions
des commandes, des livraisons, des consommations, des niveaux de stocks valorisées par les coûts
unitaires préétablis
– le contrôle des approvisionnements.
Les coûts liés à l’approvisionnement sont constitués du coût d’achat et de 3 coûts liés à la gestion de
stock :

 Le coût de possession (coût de stockage) :


Il comprend le coût de financement du stock, le coût d’assurance du stock contre les risques d’incendie,
de vol, etc., les coûts liés aux moyens pour stocker les produits (gardiennage, locaux, matériel) et le coût
lié à la dépréciation de la valeur du stock dans le temps. Ces coûts sont, pour la plupart, proportionnels
à la durée de stockage : plus un bien est stocké longtemps, plus il risque de perdre de la valeur. En outre,
il faut mettre en œuvre des moyens pour maintenir la valeur du stock.
 Le coût de lancement (ou coût administratif des commandes) :
Il correspond aux charges administratives de la fonction approvisionnement. Ce sont essentiellement
des charges fixes. Néanmoins, dans une optique stratégique à long terme, les structures administratives
varient en fonction du nombre de commandes à traiter. Les charges fixes à court terme deviennent en
effet variables à long terme, du fait de la variation de la structure de l’entreprise. C’est pourquoi on
définit un coût de lancement par commande.
 Le coût de pénurie : il correspond à un ensemble de coûts apparents ou cachés résultant d’une
rupture de stock. Les facteurs de causalité de ces coûts sont nombreux. On peut distinguer :
Des coûts proportionnels aux nombres de ruptures (par exemple, les coûts liés à une production non
prévue, ou des coûts engendrés par l’atteinte à l’image de marque de l’entreprise).
Des coûts proportionnels aux unités en rupture (par exemple, l’achat de fournitures et matières
spécifiques à prix majorés, le recours à des transports exceptionnels plus coûteux, le manque à gagner
lié aux ventes perdues).
Des coûts proportionnels aux unités en rupture et à la durée de la pénurie (par exemple, le paiement
de pénalités de retard spécifiées dans un contrat).
La budgétisation

C’est dans cet aspect qu’on peut dire que la budgétisation des approvisionnements ne pose pas de
difficultés particulières lorsque la consommation est régulière, la quantité à commander et le nombre de
commandes optimal étant déterminés par un modèle adapté.
Mais vu que la consommation est rarement linéaire et subit des variations qui rendent plus complexes
cette budgétisation. Dans ce cas, l’entreprise cherchera à optimiser son coût d’approvisionnement en
recourant à deux méthodes possibles :
 soit elle commande des quantités constantes à des périodes variables, ce qui a pour avantage
d’éviter les pointes d’activité à la réception des produits et d’optimiser les aires de stockage.
 soit elle commande des quantités variables à des dates fixes, ce qui permet de faciliter le
traitement administratif grâce à la régularité de la passation des commandes.
Dans tous les cas, les aléas éventuels seront couverts par la constitution d’un stock de sécurité. La
budgétisation va ainsi permettre de déterminer quand l’entreprise doit commander et à quelle date, quand
elle doit être livrée et quel est son niveau de stock. Cette dernière peut se faire de deux façons possibles :
par quantités fixes ou par dates fixes :
 par quantités fixes : après avoir déterminé la quantité à commander, par exemple, le lot
économique obtenu à grâce à la formule de Wilson, l’objectif est de déterminer les dates de
commandes, qui sont variables.
 par dates fixes : l’objectif est ici de commander des quantités variables, mais à des dates fixes. Il
convient tout d’abord de déterminer la périodicité optimale, celle par exemple qui est donnée par
le modèle de Wilson, puis il faudra déterminer pour chaque période les quantités à commander.
Gestion des stocks

Qu'est-ce qu’un stock ?


Cette notion concerne les biens transformés ou pas, se situant en amont, à l'intérieur ou en aval du flux
d'exploitation.

Ils ont pour vocation principale de réguler les consommations tout en maîtrisant les flux d'entrée. Ils offrent
une disponibilité immédiate d'un composant pour servir un besoin. Ils sont utilisés dans le cycle d'exploitation
à travers, les matières, les marchandises, les produits intermédiaires, les produits finis, mais aussi les diverses
fournitures utilisées directement ou indirectement dans les principaux processus.

Les niveaux de stocks.

Les entreprises ont besoin de constituer un stock afin de prendre en compte les délais de livraison de
réapprovisionnement, avoir plus de souplesse dans la planification des fabrications ou répondre à des
demandes urgentes. Et parfois, c’est le client qui impose la constitution de stocks.

Il est essentiel de bien gérer ses stocks et de mettre en place une organisation adéquate pour éviter le sur-
stockage ou le sous-stockage.

Lorsqu’on parle de stock, on parle bien entendu de trésorerie. Tous les services de l’entreprise doivent avoir
cette notion en tête. Cela impose la meilleure communication possible entre les services commerciaux,
production, achats, logistique et comptable.

Voyons tout d’abord les principaux types de stocks :

 Stock minimum : niveau du stock correspondant au délai normal de livraison.


 Stock de sécurité : supplément au stock minimum nécessaire en cas de retard de livraison ou
d'accroissement de la demande.
 Stock d'alerte : niveau de stock entraînant le déclanchement de la commande :
Stock d'alerte = Stock minimum + Stock de sécurité
 Stock maximum : limite supérieure à ne pas dépasser.
 Stock outil : stock indispensable à l'activité commerciale ou industrielle, considéré comme
immobilisé.
Stock moyen : (Stock Initial + Stock Final) / 2
 Stock théorique : stock comptable déterminé d'après les mouvements :
Stock Initial + Entrées - Sorties = Stock Final
 Stock réel : stock physique évalué par inventaire.
 Stock disponible : Stock réel - Commandes client reçues

CLASSIFICATION DES APPROVISIONNEMENTS.

La répartition des approvisionnements peut être examinée par détermination de leur concentration sur
certains éléments.

Loi des 20/80.

Environ 80 % du montant total de la consommation seraient réalisés à l’aide de 20 % des éléments


référencés dans la nomenclature. Pour eux, des méthodes de gestion très élaborées pourraient être
utilisées.

Pour les 20 % restants, réalisés avec 80 % des références, des méthodes plus simples voire empiriques
sont utilisables.
Méthode ABC.

A partir de la concentration des commandes, trois groupes d’approvisionnements peuvent


être distingués :
 le groupe A représentant 60 à 70 % des consommations pour 5 à 10 % des
références.
Pour ceux-là, une gestion très rigoureuse peut être mise en place afin d’optimiser la gestion
des approvisionnements.
 le groupe B représentant 25 à 30 % des consommations pour 25 à 30 % des
références. Une gestion des stocks plus souple que la précédente peut être mise en
place
 le groupe C représentant moins de 10 % des consommations et plus de 60 % des
références.
Une gestion des stocks n’est pas nécessaire, le réapprovisionnement devra être effectué
sur demande ponctuelle.
Le contrôle budgétaire des approvisionnements, soit la troisième étape, consiste à analyser la
performance, on comparant ce qui était prévus à ce qui s’est réellement produit (les couts réels issus
de la comptabilité de la gestion).

Il s’effectue donc à partir l’analyse des écarts et calcul des ratios. La démarche générale du contrôle
des coûts a pour objectif de rechercher les causes des écarts et mesurer leur impact, prévoir et
comparer la réalisation aux prévisions, et d’informer les acteurs afin qu’ils prennent les mesures
correctives nécessaires.

L’analyse des écarts sur coûts préétablis est généralement présenter selon la nature des charges, les
écarts sur charges directes se caractérisent par la quantité et le coût de MP utilisée et MOD. Les
écarts sur charges directes sont connus, donc sans rappeler les formules voici les différents écarts sur
charges indirectes :

 L’écart sur budget qui traduit la différence en Mt des charges indirectes réellement constaté par le
centre d’analyse et le cout préétabli adapté à l’activité réelle (ou budget flexible)

 L’écart sur activité qui est dû à la différence entre budget prévu pour l’activité réelle constaté et le
cout préétabli correspond à la même activité. (Coût d’imputation rationnel)

 L’écart sur rendement qui présente La différence entre le nombre d’unité d’œuvre réellement
employé par la production et le nombre d’unité d’ouvre qui aurait dû être consommé.

Le deuxième élément de cette phase est l’analyse des ratios, ce dernier va nous permettre
d’apprécier l’efficacité de la gestion budgétaire des approvisionnements. Les différents ratios qui
doivent être étudier sont les suivant :

Rotation des stocks : le nombre de fois où le stock se renouvelle dans l’année. L’entreprise doit
rechercher à augmenter ce ratio d’une façon à diminuer le cout de possession.

(Coût d’approvisionnement des matières consommées/ stock moyen au cout d’achat. )

Ruptures des stocks : (importance des pénuries) Une augmentation de ce ratio peut traduire une
mauvaise évaluation du stock de sécurité. Peut-être dû au non-respect des délais livraison ou une
accélération de consommation. (Nombre d’articles manquants / Quantités d’articles consommées)
Ratios de structure : (Proportion du stock de l’actif total) Une augmentation de ce ratio peut traduire
une mauvaise planification des approvisionnements / aux besoins de production (Valeur des stocks /
Actif total)

Alors ce qu’on peut retenir c’est que le budget d’approvisionnement constitue le chemin à suivre
pour que l’entreprise arrive à atteindre son objectif. La construction de ce dernier repose sur la
politique d’approvisionnement, les techniques de gestion du stock ainsi que le contrôle, dans le but
de préparer l’entreprise d’être capable d’exploiter ses atouts et affronter les difficultés qu’elle
rencontrera dans l’avenir

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