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Henkel Algérie lance un pr ojet-pilote de collecte de


déchets d’emballage

À travers des bonifications et des avantages, Henkel veut encourager ses distributeurs à s’investir dans la récupération
des déchets en carton à la fin de chaque journée et les acheminer vers les points de collecte de Tonic Industrie.

Henkel Algérie compte lancer un projet-pilote de collecte et de recyclage de déchets d’emballage intitulé “Eco-Jem”, à
compter du mois de septembre, à Tipasa, élue wilaya “écolo” en 2013. Le projet a été présenté, jeudi, par l’équipe de
Henkel Algérie lors d’un atelier-visite organisé au  siège de Tonic Industrie au niveau de la zone industrielle de Bou-Ismaïl,
dans la wilaya de Tipasa. Avec ses partenaires, l’Agence nationale des déchets, Tonic Industrie et la Chambre de
commerce et d’industrie algéro-allemande, la société Henkel Algérie veut “sensibiliser distributeurs et détaillants, avec qui
elle entretient un lien privilégié, aux efforts citoyens à entamer afin de participer à l’amélioration du cadre de vie en
Algérie”. Henkel Algérie souhaite, à travers des bonifications et des avantages, encourager ses distributeurs  pour
récupérer les déchets en carton à la fin de chaque journée et les acheminer vers les points de collecte de Tonic Industrie.
Selon un représentant de l’Agence nationale des déchets (AND), la récupération des déchets est très limitée. Elle ne
dépasserait pas 7%. Le représentant de l’AND rappelle l’existence d’un dispositif public de reprise et de valorisation des
déchets d’emballage, “Eco-Jem”.
Créé par décret, en 2004, le système public de traitement et de valorisation des déchets d’emballage “Eco-Jem” n’a jamais
été mis en œuvre. En effet, c’est le décret exécutif n°04-199 du 19 juillet 2004 qui a fixé les “modalités de création,
d’organisation, de fonctionnement et de financement du système public de traitement et de valorisation des déchets
d’emballages”. L’actuelle équipe de l’Agence nationale des déchets veut le faire sortir des emballages. L’AND a entrepris
plusieurs initiatives-pilotes en direction des jeunes.
“À Djelfa, plus de 50 microentreprises ont été créées dans ce cadre”, affirme le représentant de l’agence, évoquant
l’initiative “quartier propre et tri sélectif”.  L’Algérie importe 450 000 tonnes de papier fini d’où l’urgence de la relance de
l’industrie de la papeterie en Algérie.
Et cette relance passe aussi par le développement de l’acticité de collecte et recyclage des déchets d’emballage.
En plus, pour une tonne de papier recyclé, on fait l’économie de l’équivalent de 1 400 kW/h d’énergie, 28 m3 d’eau ainsi
que 24 kg de produits polluants non déversés. En tout état de causse, Tonic Industrie semble s’inscrire dans cette
démarche. Selon le P-DG du groupe Mustapha Merzouk, “sur une consommation nationale de 560 000 tonnes de
papier/an, l’Algérie récupère seulement 100 000 tonnes/an”, alors que plus de 50% de la production mondiale du papier
sont fabriquées à partir de fibres recyclées. “On pense monter pratiquement aux environs de 120 000 tonnes pour
l’exercice 2013”, prévoit M. Mustapha Merzouk, indiquant que Tonic         Industrie “est également en pourparlers avec une
société espagnole, leader en Europe dans la récupération” pour pouvoir récupérer à l’horion 2016 environ 150 000 à 160
000 tonnes et atteindre en 2022 au moins 50% de la consommation, soit 450 000 tonnes. Pour le P-DG de Tonic, le taux
d’utilisation des capacités de production de l’industrie papeterie algérienne ne peut absorber l’ensemble des déchets et
les exportations sont minimes. Du coup, de  grosses quantités de déchets d’emballage sont jetées dans des décharges
publiques.  Au niveau de Tonic Industrie, la machine à papier ouate fonctionne à 65% de ses capacités et la machine Liner,
d’une capacité déclarée de 140  000 tonnes, n’a produit que 18 000 à 20 000 tonnes. Mais, avec la reprise de Tonic
Industrie, la mise à niveau de ses installations, le besoin se fait sentir. “Nous avons une machine qui peut faire 28 000
tonnes de papier sanitaire domestique qui demande environ 40 000 tonnes de vieux papier. Nous sommes également sur
le projet de réhabilitation de la chaîne de fabrication de papier d’emballage Liner d’une capacité de 140 000 tonnes qui
exigera aussi 120 000 tonnes de papier recyclé”, a expliqué M. Mustapha Merzouk, évoquant d’autres projets pour
lesquels le groupe a obtenu des accords de principe, citant la réalisation d’une machine à carton d’une capacité de 110
000 tonnes qui doit fonctionner avec plus de 90% de vœux papier.
Le groupe Gipec travaille sur un projet de réhabilitation de l’unité de Saïda. “C’est dire le nécessité de mobiliser cette forêt
urbaine qui existe en Algérie”, estime le P-DG de Tonic Industrie, qui a bénéficié de 15 milliards de dinars pour la
réhabilitation, la modernisation et le développement de l’outil de production du groupe. “D’un taux d’intégration
relativement faible, de 15% aujourd’hui, avec le développement de la récupération, la remise à niveau des installations,
nous pensons atteindre un taux d’intégration qui va dépasser les 70%”, ambitionne Mustapha Merzouk.

M. R.

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