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Planche no 13.

Fonctions circulaires réciproques : corrigé


Exercice no 1
1) Arcsin x existe si et seulement si x est dans [−1, 1]. Donc, sin(Arcsin x) existe si et seulement si x est dans [−1, 1] et

pour tout x de [−1, 1], sin(Arcsin x) = x.


h π πi
2) Arcsin(sin x) existe pour tout réel x mais ne vaut x que si x est dans − , .
2 2
π π π π
• S’il existe un entier relatif k tel que − + 2kπ 6 x < + 2kπ, alors − 6 x − 2kπ < et donc
2 2 2 2
Arcsin(sin x) = Arcsin(sin(x − 2kπ)) = x − 2kπ.
 
x 1 1 x 1
De plus, on a k 6 + < k + et donc k = E + puis
2π 4 2 2π 4
 
x 1
Arcsin(sin x) = x − 2π E + .
2π 4
π 3π π π
• S’il existe un entier relatif k tel que + 2kπ 6 x < + 2kπ, alors − < π − x + 2kπ 6 et donc
2 2 2 2
Arcsin(sin x) = Arcsin(sin(π − x + 2kπ)) = π − x + 2kπ.
 
x 1 1 x 1
De plus, k 6 − < k + et donc k = E − puis
2π 4 2 2π 4
 
x 1
Arcsin(sin x) = π − x + 2π E − .
2π 4
3) Arccos x existe si et seulement si x est dans [−1, 1]. Donc, cos(Arccos x) existe si et seulement si x est dans [−1, 1] et

pour tout x dans [−1, 1], cos(Arccos x) = x.

4) Arccos(cos x) existe pour tout réel x mais ne vaut x que si x est dans [0, π].  x 
• S’il existe un entier relatif k tel que 2kπ 6 x < π + 2kπ, alors Arccos(cos x) = x − 2kπ avec k = E .

• S’il 
existe un
 entier relatif k tel que −π + 2kπ 6 x < 2kπ alors Arccos(cos x) = Arccos(cos(2kπ − x)) = 2kπ − x avec
x+π
k=E .

5) Pour tout réel x, tan(Arctan x) = x.
π
6) Arctan(tan x) existe si et seulement si x n’est pas dans
+ πZ et pour ces x, il existe un entier relatif k tel que
2  
π π x 1
− + kπ < x < + kπ. Dans ce cas, Arctan(tan x) = Arctan(tan(x − kπ)) = x − kπ avec k = E + .
2 2 π 2
Exercice no 2
1) 1ère solution. Posons f(x) = Arccos x + Arcsin x pour x dans [−1, 1].
f est définie et continue sur [−1, 1], dérivable sur ] − 1, 1[. De plus, pour x dans ] − 1, 1[,
1 1
f ′ (x) = √ −√ = 0.
1−x 2 1 − x2
π
Donc f est constante sur ] − 1, 1[ puis sur [−1, 1] par continuité de f en −1 et en 1. Pour tout x de [−1, 1], f(x) = f(0) = .
2
π
∀x ∈ [−1, 1], Arccos x + Arcsin x = .
2

2ème solution. Il existe un unique réel θ dans [0, π] tel que x = cos θ, à savoir θ = Arccos x. Mais alors,
 π  π π
Arccos x + Arcsin x = Arccos(cos θ) + Arcsin sin −θ =θ+ −θ =
2 2 2
 π  π π h π πi
(Arccos(cos θ) = θ car θ ∈ [0, π] et Arcsin sin − θ = − θ car − θ est dans − , .)
2 2 2 2 2

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1
2) 1ère solution. Pour x réel non nul, posons f(x) = Arctan x + Arctan . Notons que f est impaire.
x
1 1 1
f est dérivable sur R∗ et pour x non nul, f ′ (x) = − = 0. f est donc constante sur ] − ∞, 0[ et sur ]0, +∞[
1 + x2 x2 1
1+ 2
x
π
(mais pas nécessairement sur R∗ ). Donc, pour x > 0, f(x) = f(1) = 2 Arctan 1 = , et puisque f est impaire, pour x < 0,
2
π
f(x) = −f(−x) = − . Donc,
2
 π
1  2 si x > 0 π
∀x ∈ R∗ , Arctan x + Arctan = = sgn(x).
x  − π si x < 0 2
2
i πh
2ème solution Pour x réel strictement positif donné, il existe un unique réel θ dans 0, tel que x = tan θ à savoir
2
θ = Arctan x. Mais alors,

1  π 
Arctan x + Arctan = Arctan(tan θ) + Arctan(cotan θ) = Arctan(tan θ) + Arctan tan −θ
x 2
π π
=θ+ −θ= .
2 2
π i π h
(car θ et − θ sont éléments de 0, .)
2 2
1 1 i π πh
3) cos2 (Arctan a) = = . De plus , Arctan a est dans − , et donc cos(Arctan a) > 0. On
1 + tan2 (Arctan a) 1 + a2 2 2
1
en déduit que pour tout réel a, cos(Arctan a) = √ . Ensuite,
1 + a2
a
sin(Arctan a) = cos(Arctan a) tan(Arctan a) = √ .
1 + a2

1 a
∀a ∈ R, cos(Arctan a) = et sin(Arctan a) = √ .
1 + a2 1 + a2

4) D’après 3),

1 − ab
cos(Arctan a + Arctan b) = cos(Arctan a) cos(Arctan b) − sin(Arctan a) sin(Arctan b) = √ √ ,
1 + a 2 1 + b2
ce qui montre déjà , puisque ab 6= 1, que cos(Arctan a + Arctan b) 6= 0 et donc que tan(Arctan a + Arctan b) a un sens.
Immédiatement,
a+b
tan (Arctan a + Arctan b) =
.
1 − ab
i πh i π πh iπ h
Maintenant, Arctan a + Arctan b est dans −π, − ∪ − , ∪ ,π .
2 2 2 2
π π
1er cas. Si ab < 1 alors cos(Arctan a + Arctan b) > 0 et donc Arctan a + Arctan b est dans ] − , [. Dans ce cas,
  2 2
a+b
Arctan a + Arctan b = Arctan .
1 − ab
i πh iπ h
2ème cas. Si ab > 1 alors cos(Arctan a + Arctan b) < 0 et donc Arctan a + Arctan b est dans −π, − ∪ , π . Si de
2 2
π iπ h
plus a > 0, Arctan a + Arctan b > − et donc Arctan a + Arctan b est dans , π . Dans ce cas, Arctan a + Arctan b − π
2 2
π π a+b a+b
est dans ] − , [ et a même tangente que Arctan . Donc, Arctan a + Arctan b = Arctan + π. Si a < 0, on
2 2 1 − ab 1 − ab
a+b
trouve de même Arctan a + Arctan b = Arctan − π.
1 − ab
En résumé,

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 a+b

 Arctan si ab < 1

 1 − ab

a+b
Arctan a + Arctan b = Arctan + π si ab > 1 et a > 0 .

 1 − ab

 a + b
 Arctan − π si ab > 1 et a < 0
1 − ab

Exercice no 3
Z sin2 x √ Z cos 2
x √
Pour x réel, on pose f(x) = Arcsin t dt + Arccos t dt.
0 0 Zy
√ √
La fonction t 7→ Arcsin t est continue sur [0, 1]. Donc, la fonction y 7→ Arcsin t dt est définie et dérivable sur [0, 1].
0
Z sin2 x √
2
De plus, x 7→ sin x est définie et dérivable sur R à valeurs dans [0, 1]. Finalement, la fonction x 7→ Arcsin t dt est
0
définie et dérivable sur R. Zy
√ √
De même, la fonction t 7→ Arccos t est continue sur [0, 1]. Donc, la fonction y 7→ Arccos t dt est définie et dérivable
0
sur [0, 1]. De plus, la fonction x 7→ cos2 x est définie et dérivable sur R, à valeurs dans [0, 1]. Finalement, la fonction
Z cos2 x √
x 7→ Arccos t dt est définie et dérivable sur R.
0
Donc, f est définie et dérivable sur R et, pour tout réel x,

p √
f ′ (x) = 2 sin x cos x Arcsin( sin2 x) − 2 sin x cos x Arccos( cos2 x)
= 2 sin x cos x (Arcsin(| sin x|) − Arccos(| cos x|)) .
h πi
On note alors que f est π-périodique et paire. Pour x élément de 0, , f ′ (x) = 2 sin x cos x(x−x) = 0. f est donc constante
Z 1/2 2 Z 1/2 Z 1/2
h πi h πi π √ √ π π
sur 0, et pour x élément de 0, , f(x) = f = Arcsin t dt + Arccos tdt = dt = . Mais
2 2 4 0 0 0 2 4
alors, par parité et π-périodicité,
Z sin2 x √ Z cos 2
x √ π
∀x ∈ R, Arcsin t dt + Arccos t dt = .
0 0 4

Exercice no 4
√ √ x
1) 1ère solution. Pour tout réel x, x2 + 1 > x2 = |x| et donc −1 < √ < 1. Ainsi f1 est définie et dérivable sur
2
x +1
R, impaire, et pour tout réel x,

√ 2x
x2 + 1 − x √
2 x2 + 1 r 1 1 p
f1′ (x) = = √ × x2 + 1
x2 + 1 x2 (1 + x2 ) x2 + 1
1−
1 + x2
1
= = Arctan ′ (x).
1 + x2
Donc il existe une constante réelle C telle que pour tout réel x, f1 (x) = Arctan x + C.
x = 0 fournit C = 0 et donc,
 
x
∀x ∈ R, Arcsin √ = Arctan x.
x2 + 1
i π πh
2ème solution. Pour x réel donné, posons θ = Arctan x. θ est dans − , et x = tan θ.
2 2

x tan θ √
√ = p = cos2 θ tan θ = cos θ tan θ (car cos θ > 0)
x2 + 1 1 + tan2 θ
= sin θ,

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et donc

i π πh
f1 (x) = Arcsin(sin θ) = θ (car θ est dans − , )
2 2
= Arctan x.

2 1 − x2
2) 1ère solution. Pour tout réel x, −1 < −1 + = 6 −1 + 2 = 1 avec égalité si et seulement si x = 0. f2 est
1 + x2 1 + x2

donc définie et continue sur R, dérivable sur R . De plus, f2 est paire. Pour tout réel x non nul,

−2x(1 + x2 ) − 2x(1 − x2 ) −1 4x 1 2ε
f2′ (x) = 2 2
= 2
√ =
1 + x2
s
(1 + x ) 2 1+x 4x 2
1 − x2
 
1−
1 + x2
où ε est le signe de x. Donc il existe une constante réelle C telle que pour tout réel positif x, f2 (x) = 2 Arctan x + C (y
compris x = 0 puisque f est continue en 0).
x = 0 fournit C = 0 et donc, pour tout réel positif x, f2 (x) = 2 Arctan x. Par parité,

1 − x2
 
∀x ∈ R, Arccos = 2 Arctan |x|.
1 + x2
i π πh
2ème solution. Soit θ = Arctan x pour x réel donné. θ est dans − , et x = tan θ.
2 2
1 − x2 1 − tan2 θ
= = cos2 θ(1 − tan2 θ) = cos2 θ − sin2 θ = cos(2θ).
1 + x2 1 + tan2 θ
Donc


 2θ si θ ∈ 0, π
h h

2 2 Arctan x si x > 0 2 Arctan x si x > 0
f2 (x) = Arccos(cos(2θ)) = = =
 −2θ si θ ∈ − π , 0
i i
−2 Arctan x si x 6 0 2 Arctan(−x) si x 6 0
2
= 2 Arctan |x|.

3) La fonction x 7→ Arcsin 1 − x2 est définie et continue sur [−1, 1], dérivable sur [−1, 1] \ {0} car pour x élément de
[−1, 1], 1 − x2 est élément de [0, 1] et vaut 1 si et seulement si x vaut 0.
1−x
est défini et positif si et seulement si x est dans ] − 1, 1], et nul si et seulement si x = 1. f3 est donc définie et
1+x
continue sur ] − 1, 1], dérivable sur ] − 1, 0[∪]0, 1[. Pour x dans ] − 1, 0[∪]0, 1[, on note ε le signe de x et on a :

x 1 −(1 + x) − (1 − x) 1 1 ε 1 1
f3′ (x) = − √ − = −√ + √ .
2 1 − x
p r
1−x 2 2
1 − (1 − x ) (1 + x) 1−x 1+ 1−x 2 2 1 − x2
2 1+x
1+x
1 1 1
Si x est dans ]0, 1[, f3′ (x) = − √ = (− Arcsin) ′ (x). Donc, il existe un réel C tel que, pour tout x de [0, 1] (par
2 1 − x2 2
1 π
continuité en 0 et en 1) f3 (x) = − Arcsin x + C. x = 1 fournit C = . Donc, pour tout x de 50, 1]
2 4
π 1 1 π  1
3 (x) = − Arcsin x = − Arcsin x = Arccos x.
4 2 2 2 2
1
∀x ∈ [0, 1], f3 (x) = Arccos x.
2

3 1 3
Si x est dans ] − 1, 0[, f3′ (x) =
√ = ( Arcsin) ′ (x). Donc il existe un réel C ′ tel que, pour tout x de ] − 1, 0] (par
2 1 − x2 2
3 π π
continuité) f3 (x) = Arcsin x + C ′ . x = 0 fournit − = C ′ . Donc,
2 2 4
3 π
∀x ∈] − 1, 0], f3 (x) = Arcsin x + .
2 4

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4) f4 est dérivable sur D = R \ {−1; 0} et pour x élément de D, on a :

1 (x + 1) − x
1 1 x − (x − 1) 1
f4′ (x) = − − +
1
x3 (x + 1)2 x2 x2 (x − 1)2
1+ 4 1+ 1+
4x (x + 1)2 x2
4x 1 1 4x 4x
=− 4 − + =− 4 + = 0.
4x + 1 2x2 + 1 + 2x 2x2 + 1 − 2x 4x + 1 (2x2 + 1)2 − 4x2
f4 est donc constante sur chacun des trois intervalles ] − ∞, −1[, ] − 1, 0[ et ]0, +∞[. Pour x > 0, f(x) = f(1) = 0. Pour
1 π π π
−1 < x < 0, f(x) = lim f(t) = Arctan − (− ) + Arctan 2 = + = π.
t→−1 2 2 2 2
t>−1
π π
Pour x < −1, f(x) = lim f(t) = − + = 0.
t→−∞ 4 4

0 si x ∈] − ∞, −1[∪]0, +∞[
∀x ∈ R \ {−1; 0}, f4 (x) = .
π si x ∈] − 1, 0[

Exercice no 5
1 1 π
0 6 Arctan + Arctan < Arctan 1 + Arctan 1 = et
2 5 2
1 1

1 1
 + 7
tan Arctan + Arctan = 2 5 = .
2 5 11 9
1−
25
1 1 π 1 1 7 7 1 h πh
Comme Arctan + Arctan ∈ [0, [, on a donc Arctan + Arctan = Arctan . De même, Arctan + Arctan ∈ 0,
2 5 2 2 5 9 9 8 2
et
7 1

7 1
 + 65
tan Arctan + Arctan = 9 8 = = 1,
9 8 71 65
1−
98
7 1 π
et donc Arctan + Arctan = Arctan 1 = . Finalement,
9 8 4
1 1 1 π
Arctan + Arctan + Arctan = .
2 5 8 4

Exercice no 6
(On va retrouver lei résultat de l’exercice
i πnh 2 dans un cas particulier) Soienti a π
o
et b hdeux réels positifs.
πh π
Alors, Arctan a ∈ 0, , Arctan b ∈ 0, et donc, Arctan a − Arctan b ∈ − , . De plus,
2 2 2 2
tan(Arctan a) − tan(Arctan b) a−b
tan(Arctan a − Arctan b) = = ,
1 + tan(Arctan a) tan(Arctan b) 1 + ab
i π πh
et donc, puisque Arctan a − Arctan b ∈ − , ,
2 2
 
a−b
∀a ≥ 0, ∀b ≥ 0, Arctan a − Arctan b = Arctan .
1 + ab

2 (k + 1) − (k − 1)
Soit alors k un entier naturel non nul. Arctan = Arctan = Arctan(k + 1) − Arctan(k − 1) (puisque
k2 1 + (k − 1)(k + 1)
k − 1 et k + 1 sont positifs). Par suite, si n est un entier naturel non nul donné,

n
X Xn n+1
X n−1
X
2
un = Arctan = (Arctan(k + 1) − Arctan(k − 1)) = Arctan k − Arctan k
k2
k=1 k=1 k=2 k=0
π
= Arctan(n + 1) + Arctan n − .
4

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π π π 3π
La limite de un vaut donc + − = .
2 2 4 4
n
X 2 3π
lim Arctan 2
= .
n→+∞ k 4
k=1

Exercice no 7

1
1) f est définie et dérivable sur D = R \ .
2
2) Pour x élément de D,

1 −2 1 1 x2 − 1
f ′ (x) = 2x Arctan + (x2 − 1) = 2x Arctan − 2 .
2x − 1 (2x − 1)2 1 2x − 1 2x − 2x + 1
1+
(2x − 1)2
1 1 x2 − 1
De plus, pour x non nul : f ′ (x) = 2xg(x) où g(x) = Arctan − .
2x − 1 2x 2x2 − 2x + 1
3) Pour x élément de D \ {0},

1 1 2x(2x3 − 2x2 + x) − (x2 − 1)(6x2 − 4x + 1)


g ′ (x) = − −
2x2 − 2x + 1 2 x2 (2x2 − 2x + 1)2
2 2 4 2
−2x (2x − 2x + 1) + 2x − 7x + 4x − 1 2x4 − 4x3 + 9x2 − 4x + 1
= = − .
2x2 (2x2 − 2x + 1)2 2x2 (x2 − 2x + 1)2

Maintenant,
 2
2 3
2x4 − 4x3 + 9x2 − 4x + 1 = 2x2 (x − 1)2 + 7x2 − 4x + 1 = 2x2 (x − 1)2 + 7 x − + > 0.
7 7
   
1 1
Donc, g est strictement décroissante sur ] − ∞, 0[, sur 0, et sur , +∞ . En +∞, g(x) tend vers 0. Donc g est
  2 2
1 1 π 3
strictement positive sur , +∞ . Quand x tend vers par valeurs inférieures, g tend vers − + < 0 et quand x tend
2 2 2 2  
1
vers 0 par valeurs supérieures, g(x) tend vers +∞. Donc g s’annule une et une seule fois sur l’intervalle 0, en un
    2
1 1
certain réel x0 de 0, . g est de plus strictement négative sur x0 , et strictement positive sur ]0, x0 [. Quand x tend
2 2
vers −∞, g(x) tend vers 0. Donc g est strictement négative sur ] − ∞, 0[.
4) Enfin, puisque f ′ (x) = 2xg(x) pour x 6= 0, on a les résultats suivants :
 
1 1
sur ] − ∞, 0[, f ′ > 0, sur ]0, x0 [, f ′ > 0, sur x0 , , f ′ < 0, sur ] , +∞[, f ′ > 0. Comme f ′ (0) = 1 > 0, on a donc : sur
2 2
1 1 1
] − ∞, x0 [, f ′ > 0, sur ]x0 , [, f ′ < 0 et sur ] , +∞[, f ′ > 0. f est strictement croissante sur ] − ∞, x0 ] et sur ] , +∞[ et
2 2 2
1
est strictement décroissante sur [x0 , [.
2
Exercice n 8 o


1) Pour tout réel x de [−1, 1], sin(2 Arcsin x) = 2 sin(Arcsin x) cos(Arcsin x) = 2x 1 − x2 .
2) Pour tout réel x de [−1, 1], cos(2 Arccos x) = 2 cos2 (Arccos x) − 1 = 2x2 − 1.
 
2 Arccos x 1 1−x
3) Pour tout réel x de [−1, 1], sin = (1 − cos(Arccos x)) = .
2 2 2
Exercice no 9
1) Soit x ∈ R.
   
1 1 1
cos x = ⇔ ∃k ∈ Z/ x = Arccos + 2kπ ou ∃k ∈ Z/ x = − Arccos + 2kπ.
3 3 3

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1 1
S = Arccos + 2πZ ∪ − Arccos + 2πZ .
3 3
2) Soit x ∈ R.

   
1 1 1
sin(2x) = − ⇔ ∃k ∈ Z/ 2x = − Arcsin + 2kπ ou ∃k ∈ Z/ x = π + Arcsin + 2kπ
4 4 4
   
1 1 π 1 1
⇔ ∃k ∈ Z/ x = − Arcsin + kπ ou ∃k ∈ Z/ x = + Arcsin + kπ.
2 4 2 2 4

3) Soit x ∈ R.

tan(x) = 3 ⇔ ∃k ∈ Z/ x = Arctan(3) + kπ.

4) Une solution est nécessairement dans x [−1, 1] et même dans [0, 1].
La fonction x 7→ Arcsin(x) + Arcsin est continue et strictement croissante sur [0, 1] en tant que somme de deux
2 x
fonctions continues et strictement croissantes sur [0, 1]. La fonction x 7→ Arcsin(x) + Arcsin réalise donc une bijection
    2
2π π 2π
de [0, 1] sur 0, . Comme ∈ 0, , l’équation proposée a une solution et une seule et cette solution est dans [0, 1].
3 4 3
x π   x  1
Si Arcsin(x) + Arcsin = alors sin Arcsin(x) + Arcsin = √ .
2 4 2 2    
x 1 2π 2π
Réciproquement, puisque x ∈ [0, 1], 0 6 Arcsin(x)+Arcsin 6 Arcsin(1)+Arcsin = . Dans l’intervalle 0, ,
2 2 3 3
1 π
il y a un nombre et un seule dont le sinus vaut √ à savoir . Donc, pour x dans [0, 1],
2 4
r
x π   x  1 x2 x p 1
Arcsin(x) + Arcsin = ⇔ sin Arcsin(x) + Arcsin = √ ⇔x 1− + 1 − x2 = √
2 4 2 2 4 2 2
s
x2 x2 x2
  
1
⇔ x2 1 − + (1 − x2 ) + x2 1− (1 − x2 ) =
4 4 4 2
(car le premier membre de l’équation initiale est positif)
s
x2 1 5x2 x4

2
⇔x 1− (1 − x2 ) = − +
4 2 4 2
2
 
x 2
⇔ 16x4 1 − (1 − x2 ) = 2x4 − 5x2 + 2 et 2x4 − 5x2 + 2 > 0
4
 
1
⇔ 4x8 − 20x6 + 16x4 = 4x8 − 20x6 + 33x4 − 20x2 + 4 et x2 ∈ / ,2
2
   √ √   
4 2 2 1 2 10 − 32 10 + 32 1
⇔ 17x − 20x + 4 = 0 et x ∈ / ,2 ⇔ x ∈ , et x2 ∈
/ ,2
2 17 17 2

10 − 32
⇔ x2 =
s 17 √
10 − 4 2
⇔x= (car x > 0).
17
r √ 
10 − 4 2
S = .
17

   
1 1 1 1
5) Une solution est nécessairement dans − , . Soit donc x un réel de − , .
2 2 2 2

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 √    √ 
Arcsin(2x) = Arcsin x + Arcsin x 2 ⇒ sin(Arcsin(2x)) = sin Arcsin x + Arcsin x 2
r
 √ 2 √ p
⇔ 2x = x 1 − x 2 + x 2 1 − x2
p p
⇔ x = 0 ou 1 − 2x2 + 2 − 2x2 = 2
q
⇔ x = 0 ou 1 − 2x2 + 2 − 2x2 + 2 (1 − 2x2 ) (2 − 2x2 ) = 4
q
⇔ x = 0 ou 2 (1 − 2x2 ) (2 − 2x2 ) = 1 + 4x2
⇔ x = 0 ou 4(4x4 − 6x2 + 2) = (4x2 + 1)2
r r
2 7 7
⇔ x = 0 ou 32x = 7 ⇔ x = 0 ou x = ou x = −
32 32

 
1 1
Réciproquement, pour chacun des ces trois nombres x, la seule implication écrite est une équivalence si x est dans − ,
2 2
r !2  2
7 14 16 1 √ h π π i
(ce qui est le cas puisque ± = 6 = ) et de plus Arcsin x + Arcsin(x 2) est dans − , . Or,
32 64 64 2 2 2
r r ! r r r
7 7 √ 7 7 8 1 π
0 6 Arcsin + Arcsin × 2 = Arcsin + Arcsin 6 2 Arcsin = 2 Arcsin √ =
32 32 32 16 16 2 2
r r ! r ! r !
7 7 √ h πi 7 7 √
et donc Arcsin + Arcsin × 2 ∈ 0, . De même, par parité, Arcsin − + Arcsin − × 2 ∈
32 32 2 32 32
h π i
− , 0 ce qui achève la résolution.
2
 √ √ 
14 14
S = 0, − , .
8 8

6) Soit x ∈ R. Arcsin x existe si et seulement si x ∈ [−1, 1]. Ensuite,

p p
Arcsin(2x 1 − x2 ) existe ⇔ x ∈ [−1, 1] et 2x 1 − x2 ∈ [−1, 1]
⇔ x ∈ [−1, 1] et 4x2 (1 − x2 ) ∈ [0, 1] ⇔ x ∈ [−1, 1] et 4x2 (1 − x2 ) 6 1
⇔ x ∈ [−1, 1] et 4x4 − 4x2 + 1 > 0 ⇔ x ∈ [−1, 1] et (2x2 − 1)2 > 0
⇔ x ∈ [−1, 1]
√ √
Pour x ∈ [−1, 1], sin(2hArcsin(x)) = 2 sin(Arcsin x) cos(Arcsin x) = 2x 1 − x2 = sin(Arcsin(2x 1 − x2 )), et de plus,
√ π π i
Arcsin(2x 1 − x2 ) ∈ − , . Par suite,
2 2
h π πi
x solution ⇔ x ∈ [−1, 1] et 2 Arcsin(x) ∈ − ,
2 2  
h π πi 1 1
⇔ x ∈ [−1, 1] et Arcsin(x) ∈ − , ⇔ x ∈ −√ , √ .
4 4 2 2
 
1 1
S = −√ , √ .
2 2

7) Par croissance de la fonction arctangente sur R, si x 6 0, Arctan(x − 1) + Arctan(x) + Arctan(x + 1) 6 Arctan(−1) +


π
Arctan(0) + Arctan(1) = 0. En particulier, Arctan(x − 1) + Arctan(x) + Arctan(x + 1) 6= . Une solution est donc
2
nécessairement strictement positive.

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Soit donc x un réel strictement positif.

π π
Arctan(x − 1) + Arctan(x) + Arctan(x + 1) = ⇔ Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1) = − Arctan(x)
2   2
1
⇔ Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1) = Arctan
x
1 i π πh
⇔ tan (Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1)) = et Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1) ∈ − ,
x 2 2
(x − 1) + (x + 1) 1 i π πh
⇔ = et Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1) ∈ − ,
1 − (x − 1)(x + 1) x 2 2
2x 1 i π π h
⇔ = et Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1) ∈ − ,
2 − x2 x 2 2
i π πh

2 2
⇔ 2x = 2 − x et Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1) ∈ − , et x ∈
/ 0, 2
r 2 2
2 i π πh
⇔x= et Arctan(x − 1) + Arctan(x + 1) ∈ − ,
3 2 2
r r ! r !
2 2 2 i π πh
⇔x= (car Arctan −1 + + 1 = 0, 8 . . . ∈ − , ).
3 3 3 2 2

r 
2
S = .
3

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