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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

Introduction
Entre l’électronique et l’électrotechnique s’est développée, au cours de la
deuxième moitié du 20ème siècle, une nouvelle technique, l’électronique de puissance,
parfois appelée à ses débuts l’électronique des courants forts.
La mise au point de semi-conducteurs, diodes, thyristors et transistors au silicium,
permettant le contrôle des courants et des tensions importants a donné un essor
considérable à cette nouvelle technique, au point d’en faire aujourd’hui une discipline
de base du génie électrique [19].
Les systèmes chargés de manipuler l’énergie électrique sont les convertisseurs
statiques qui permettent d’adapter de manière réversible l’énergie entre le réseau et la
charge. Ces transformations apparaissent sous quatre formes les quelles sont associés
quatre types de convertisseurs : les redresseurs, les hacheurs, les onduleurs et les
gradateurs ou les cyclo-convertisseurs, les fonctions de base peuvent être utilisées
seules ou associées entre elles pour adapter les modes de conversion aux besoins de
l’utilisateur. [20]
Les hacheurs sont des convertisseurs statiques continu-continu, permettant de
générer une source de tension continue variable à partir d’une source de tension
continue fixe. Ils se composent de condensateurs, d’inductance et d’interrupteurs
statiques. Ils consomment moins de puissance. C’est pour cette raison que les hacheurs
ont de très bons rendements. Le convertisseur est intrinsèquement un système non
linéaire. Les techniques de commande qui peuvent être envisagées doivent aboutir à des
correcteurs simples à implémenter, ce qui exige des structures simples à mettre en
œuvre [21].
Dans ce chapitre s’inscrit dans le but d’étudier certains convertisseurs
d’électronique de puissance et les techniques de commande et de conversion des
systèmes (PV) connectés au réseau, et d’optimiser leurs fonctionnement à l’aide des
différents algorithmes de commande classique et développés .

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II.1. Convertisseurs de puissance


Pour la conversion de puissance, il est essentiel que le rendement soit
maintenu élevé pour éviter la dissipation de la puissance et pour éviter les
échauffements excessifs dans les composants électroniques. Pour cette raison toute la
conversion de puissance échangée doit être réalisée autour des composants de stockage
d'énergie (inductance et condensateurs) et les commutateurs. Les commutateurs de
puissance utilisés dépendent du niveau de la puissance à convertir ou à commander. Les
MOSFETS (transistors à effet de champ d'oxyde de métal) sont habituellement utilisés à
la puissance relativement basse (quelques kW) et les IGBTS (transistors bipolaires à
gâchette isolée) à des puissances plus élevées. Les thyristors ont été généralement
utilisés et acceptés dans les plus hauts niveaux de puissance comme est présenté à la
Figure (II.1) [22].

FIGURE II.1 : Les déférents commutateurs de puissance [22]

Le transistor MOSFET est rapide et facile à commander, mais les transistors


bipolaires ont une meilleure tenue en tension et présentent une chute de tension à l’état
passant plus faible pour les courants élevés. L’association de ces deux avantages donne
naissance à des composants hybrides nommés IGBT. [MM]

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. Dans notre application notre choix se porte sur un seul composant, c’est l’IGBT car il
nous offre la possibilité de transmettre une puissance supérieure à 100 kW avec une
fréquence de découpage qui peut varier entre 5 kHz et 50 kHz

FIGURE II.2 : Interrupteur idéal contrôlé par le signal de grille G [23]

Le 0 et 1 sont reliés au circuit de puissance. Le troisième terminal G, également


appelé grille (gate en anglais), est connecté à un terminal de contrôle. En fonction de
l’absence ou de la présence du signal de contrôle à la grille, la résistance de
l’interrupteur est soit large, soit proche de zéro de façon à se comporter soit comme un
circuit ouvert, soit comme un circuit fermé. [23]

FIGURE II.3 : Tension entre les bornes après l’interrupteur idéal

Le rôle d’un interrupteur est d’autoriser ou de stopper le passage du courant. Il


présente deux états stables, dits états statiques :

 L’état passant (ou état ON) où le courant est autorisé à circuler. La chute de tension
aux bornes de l'interrupteur est négligeable par rapport à la tension imposée par les
sources.

 L’état bloqué (ou état OFF) où le courant est stoppé. Le courant de fuite à travers
l'interrupteur est négligeable par rapport au courant circulant par les sources.

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II.2. Les convertisseurs DC-DC (hacheurs)

Le système (PV) le plus simple n'exige aucune commande électronique au


traitement de puissance, qui est constitué d’une rangée de module (PV) avec un
nombre convenablement choisi de cellules. Des circuits électroniques sont utilisés
pour la commande et la conversion de la tension (DC-DC) et la transformation du
courant continu en courant alternatif (DC-AC).
Les hacheurs sont utilisés par exemple pour alimenter des moteurs à courant
continu. Ils servent également à la poursuite des points de puissance maximale
(maximum power point tracking en anglais, MPPT) des panneaux photovoltaïques
qui varient en fonction de l’irradiation ; le hacheur ajuste par essai-erreur la tension
DC jusqu’à ce qu’elle se situe au point de puissance maximale. Des hacheurs sont
présents dans l’onduleur étudié au laboratoire pour lui permettre de fonctionner au
point de puissance maximale. Cette étape de conversion DC-DC n’est cependant pas
modélisée dans les modèles développés parce que les transitoires
électromagnétiques étudiés se déroulent à une autre échelle de temps que les
variations de la source renouvelable. Les résultats présentés au chapitre 4. Nous
nous intéressons essentiellement au convertisseur élévateur de tension (Boost). En
effet, dans un système photovoltaïque (𝑃𝑉) de petite et moyenne puissance, souvent,
la tension délivrée par le générateur photovoltaïque (𝐺𝑃𝑉) est inférieure à la tension
d’entrée nécessaire de l’onduleur. Il faut donc élever la tension fournie par le 𝐺𝑃𝑉.
C’est le rôle du convertisseur Boost.

II.3. Les types des Hacheurs


Les 5 montages de bases des hacheurs à un quadrant et leurs principes de
fonctionnement sont présentés ci-après. Ces 5 montages sont :
II.3.1-Hacheur Boost (élévateur)

Le convertisseur statique continu/continu (DC/DC) utilisé, est le plus fréquemment


utilisé comme convertisseur élévateur (Boost) Figure (II.4 ) [24]

FIGURE II.4 : Hacheur Boost

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 Principe de fonctionnement
Le fonctionnement d'un convertisseur Boost peut être divisé en deux phases
distinctes selon l'état de l'interrupteur Q :
a)-Mode continu : (Une phase d'accumulation d'énergie) : Lors de l'état passant
lorsque l'interrupteur Q est fermé, cela entraîne l'augmentation du courant dans
l'inductance, donc le stockage d'une quantité d'énergie sous forme d'énergie magnétique.
La diode D est alors bloquée et la charge est alors déconnectée de l'alimentation.
b)-Mode discontinu : Lorsque l'interrupteur Q est ouvert, l'inductance se trouve
alors en série avec le générateur et sa f.e.m s'additionne à celle du générateur (effet
survolteur).
Le courant traversant l'inductance traverse ensuite la diode, le condensateur et la
charge. Il en résulte un transfert de l'énergie accumulée dans l'inductance vers la
capacité [25].
II.3.2. Hacheur buck (dévolteur)
Le convertisseur dévolteur peut être souvent trouvé dans la littérature sous le
nom de hacheur buck ou hacheur série. La Figure (2.6) présente le schéma de principe
d’un convertisseur dévolteur. Son application typique est de convertir sa tension
d’entrée en une tension de sortie inférieure.

FIGURE II.5: hacheur buck (dévolteur)

 Principe de fonctionnement
Ce type de convertisseur peut être utilisé comme adaptateur source charge,
lorsque le point de fonctionnement en couplage direct est à gauche de MPP. Alors, pour
les deux modes de fonctionnement on a :

 Pour TON (Q fermé) : Si le commutateur Q est activé à t0, un courant circule


dans le circuit, mais ne passe pas par la diode D puisqu'elle est inversement

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polarisée. Le courant il n'augmente pas immédiatement, mais plutôt linéairement


avec un taux d'accroissement imposé par l'inductance L.

 Pour TOFF (Q ouvert) : Si Q est désactivé après t = t1, la charge est déconnectée
de son alimentation. Le courant est toutefois maintenu par l'énergie stockée dans
l'inductance L et circule à travers la diode D appelée diode de roue libre. Cette
dernière permet d'évacuer l'énergie emmagasinée dans l'inductance à l'ouverture
du commutateur sans créer de surtension.
II.3.3. Hacheur Elévateur-abaisseur (buck-Boost)

Un convertisseur Buck-Boost est une alimentation à découpage qui convertit une


tension continue en une autre tension continue de plus faible ou plus grande valeur
[26].Dans ce dispositif Figure (2.7), la tension peut être augmentée ou diminuée
selon le mode de commutation

FIGURE II.6: Hacheur buck-Boost

 Principe de fonctionnement
Durant l'état _ON_, l'énergie apportée par la source (générateur PV) est stockée dans
l’inductance. L'énergie stockée dans l'inductance L est livrée ensuite à la charge pendant
l'état OFF.
 Pour TON (Q fermé) :
L’interrupteur Q est conducteur pendant le temps _T, l’énergie est stockée dans L et la
tension de sortie est négative par rapport au point commun : la diode D est alors
bloquée. Figure (II.7)

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FIGURE II.7 : Convertisseur Buck-Boost durant L'état ON

 Pour TOFF (Q ouvert) :


Le blocage de l'interrupteur Q provoque la décharge de l'inductance dans la charge R et
le condensateur C. Cette décharge peut être totale ou partielle.

FIGURE II.8 : Convertisseur Buck-Boost durant L'état OFF

II.3.4. Hacheur Sepic


Le convertisseur Sepic est plus récent que les autres cités dans les sections
précédentes. Il est dérivé du convertisseur Cuk. Ce circuit a été développé au laboratoire
de BELL AT&T en 1970. Originalement, ce convertisseur a été conçu pour produire
une tension de sortie soit supérieure ou inférieure à la tension d'entrée. La tension de
sortie du convertisseur Sepic contient plus d'ondulations comparativement au
convertisseur Cuk mais moins que les convertisseurs survolteur et dévolteur [27].

Les avantages du convertisseur Sepic dans les applications solaires sont


nombreux ; Parmi lesquelles on site :
 Il peut fonctionner comme élévateur ou abaisseur de tension ;
 Il contient peu de composants ;
 La commande du transistor se réfère à la masse ;
 L'ondulation du courant d'entrée est limitée ;

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 Il n'y a pas de liaison entre l'entrée et la sortie en continu, grâce à la


transmission d'énergie en série à travers un condensateur. [28]
Ce convertisseur peut avoir une multitude d'extensions de sorties directionnelles,
de façon plus simple que dans le cas du convertisseur Cuk, en ajoutant un
transformateur à deux enroulements secondaires, une diode, et un condensateur pour
chaque sortie additionnelle. Figure (II.9).

FIGURE II.9 : les composants d’un Hacheur Sepic

II.3.5. Convertisseur Cuk (inverseur)

Un convertisseur Cuk est une alimentation à découpage qui convertit une tension
continue en une autre tension continue de plus faible ou plus grande valeur mais de
polarité inverse. Au contraire des autres types de convertisseurs, qui utilisent une
inductance, un convertisseur Cuk utilise un condensateur pour stocker de l'énergie. [29]

FIGUREO II.10 : Structure d’un convertisseur Cuk

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 Principe de fonctionnement
Un inconvénient subsiste concernant l'inversion du signe de la tension de sortie
par rapport à celle de l'entrée. Par sa structure, le convertisseur Cuk peut travailler avec
des tensions de sortie plus petites ou plus grandes que la tension d'entrée. En régime
permanent, les tensions moyennes des inductances sont nulles, ainsi en appliquant la loi
des mailles autour de la boucle extérieure du circuit représenté sur la figure (II.10).
 Mode 1 : Quand l'interrupteur est fermé, le circuit est représenté sur la figure
(II.11) La tension du condensateur C1 bloque la diode D par polarisation en
inverse.

FIGURE II.11 : Circuit équivalent du convertisseur Cuk avec Q fermé

Le condensateur C1 décharge< son énergie dans la charge à travers la boucle


formée par l'interrupteur Q, C2, R, et L2. Les inductances sont supposées assez grandes,
ainsi que les ondulations de leurs courants sont négligeables.

 Mode 2 : Quand l'interrupteur est ouvert, le circuit est représenté sur la figure
(II.12)

FIGURE II.12 : Circuit équivalent du convertisseur Cuk avec Q ouvert

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Le condensateur C1 se charge par la tension d'entrée Ve à travers l'inductance


L1. L'énergie stockée dans l'inductance L2 est transférée à la charge par la boucle
constituée par D, C2, L2 et R.

Tab II.1 Rapports de transformation des principaux convertisseurs DC-DC [29]

Convertisseur Rapport de transformation en fonction de α Isolement


galvanique

Buck Α Non

Boost 1/1- α Non

Buck-Boost - α / (1- α) Non

Cuk - α / (1- α) Non

SEPIC α / (1- α) Non

Tab II.2 Rendement des quelques convertisseurs DC-DC [30]

Convertisseur Rendement du
convertisseur (%)
Buck 93

Boost 92

Buck-Boost 92

Cuk 89

SEPIC 78.1

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II.4. Suivi de la puissance maximale du générateur photovoltaïque


La poursuite du point maximum de la puissance (MPPT) est une partie
essentielle dans les systèmes photovoltaïques. Plusieurs techniques sont développées
depuis 1968 date de publication de la première loi de commande de ce type adaptées à
une source d’énergie renouvelable de type PV. Ces techniques se différent entre eux par
leur complexité, nombre de capteurs requis, la vitesse de convergence, coût, rendement
et domaine d’application. [31]

II.4.1. La commande MPPT (Maximum Power Point Tracking)

Est un organe fonctionnel du système PV et permet de chercher le point de


fonctionnement optimal du générateur PV qui dépend des conditions météorologiques
et de la variation de la charge stables. Son principe de régulation est basé sur la
variation automatique du rapport cyclique D à la valeur adéquate de manière à
maximiser continuellement la puissance à la sortie du panneau PV. [32]

II.4.2. Le but de commande MPPT

Généralement en électricité il y’a 3 types des charges : charge résistive, source de


tension et source de courant ; La puissance consommée par chaque type de ces charges
est inférieur à valeur de puissance maximale alors provoque une mauvaise Exploitation
de générateur PV.

FIGURE II.13: tension-courant-puissance des 3 types charges en élecricité et Ipv Vpv


Ppv

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

L’objectif de commande consiste à amener le système à son optimum de


puissance et à l'y maintenir en dépit des variations de paramètres. En outre, il est
nécessaire d’optimiser les convertisseurs (continu/continu) DC/DC employés comme
interface entre le générateur PV et l’onduleur afin d’extraire le maximum de
puissance et ainsi faire fonctionner le générateur GPV à son point de puissance
maximum (MPP) à l’aide d’un contrôleur MPPT (maximum power point tracking),
figure (II.14 ).

FIGURE II.14 : Système global de conversion PV avec convertisseur DC/DC contrôlé


par une commande PPM

Le principe MPPT est l’utilisation d’un circuit qui mesure la tension et le


courant du panneau pour tirer l’énergie au point de puissance maximale. Ceci permet de
garantir que le maximum d’énergie est fourni à la sortie. Le MPP varie avec les
conditions Changeantes telles que les niveaux d'éclairement et de la température. Pour
tirer en permanence du champ photovoltaïque sa puissance maximale, il est essentiel de
fonctionner toujours au MPP.

Méthodes indirectes
Les méthodes indirectes sont basées sur la connaissance de la caractéristique non
linéaire du générateur photovoltaïque, qui n'est pas disponible avec précision.
Elles ont besoin aussi de mesurer l'ensoleillement des panneaux photovoltaïques et la
température ambiante, puis consulter la courbe de puissance pour avoir la tension (ou le
courant) de fonctionnement optimale correspondante.

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

II.4.3. Les commandes de MPPT


a) Commande perturbation et observation (P@O)
Le principe de cette commande est de générer des perturbations en réduisant
ou en augmentant le rapport cyclique D et d’observer l’effet sur la puissance délivrée
par le GPV [33].

FIGURE II.15 : Principe de la commande P@O[33]

FIGURE II.16: Algorithme de la Perturbation et Observation (P&O) [33]

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

L’algorithme de cette commande est présenté à la Figure (II.16).


• Si 𝑑𝐼𝑝𝑣/𝑑𝑉𝑝𝑣 > 0, la tension est augmentée, cela induit une augmentation du
rapport cyclique 𝐷(𝑘) = 𝐷 (𝑘 − 1) + 𝐶. C étant une constante d’accrémentition.
• Si 𝑑𝑝𝑣/ 𝑑𝑉𝑝𝑣 < 0, la tension est réduite cela se traduit par une diminution du
rapport cyclique D(k)= D(k-1)-C.
Les résultats de la simulation du système PV utilisant l’algorithme de perturbation et
d’observation sont présentés dans le dernier chapitre (chapitre 4).

 Avantages
 Structure de régulation simple
 Nombre des paramètres mesures réduit
 Inconvénients
 Dépassement du point maximum optimal en cas de changement rapide des
conditions atmosphériques [34].

b) Incrémentation De La Conductance

FIGURE II.17 : Algorithme de la méthode incrémentation de conductance. [35]

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

Dans cet algorithme la dérivée de la puissance de sortie du panneau est calculée d’une
autre manière. Elle est calculée en fonction de la tension V et sa différence dV et du
courant I et sa différence dI. [36]
Cette dérivée est nulle au point de puissance maximale, positive à gauche du
point MPP et négative à droite.
La puissance du panneau solaire est donnée par :
P = V.I (II.1)
La dérivé partielle dP/dV est donnée par :
𝑑𝑃 dI
=𝐼+𝑉 (II.2)
𝑑𝑉 𝑑𝑉

𝑑𝑃 1 dI 1
=+ + (II.3)
𝑑𝑉 𝑉 𝑑𝑉 𝑉

On définit la conductance de la source 𝐺 = 𝐼/𝑉 (II.4)


et l’incrémentale conductance 𝛥𝐺 = 𝑑𝐼/𝑑𝑉 (II.5)
Les relations suivantes présentent le signe de dP/dV pour différentes zones de
fonctionnement :
𝑑𝑃 1 dI
> 0 𝑠𝑖 >− (II.6)
𝑑𝑉 𝑉 𝑑𝑉
𝑑𝑃 1 dI
= 0 𝑠𝑖 =− (II.7)
𝑑𝑉 𝑉 𝑑𝑉
𝑑𝑃 1 dI
< 0 𝑠𝑖 <− (II.8)
𝑑𝑉 𝑉 𝑑𝑉

Puisque la tension V du panneau est toujours positive, les relations précédentes


explique que le point de puissance maximale MPP est atteint si la conductance de la
source G égale à l’incrémentale conductance ΔG de la source avec un signe moins, et
qu’elle est à gauche de ce point lorsque la conductance G est supérieure à l’incrémentale
conductance ΔG. [36]
Les relations suivantes présentent le signe de dV/dP pour différentes zones de
fonctionnement [35] :
𝑑𝑉 ∆I
= 0 ( = 0) 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑀𝑃𝑃 (II.9)
𝑑𝑃 ∆𝑃
𝑑𝑉 ∆I
> 0 ( < 0) 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑔𝑎𝑢𝑐ℎ𝑒 (II.10)
𝑑𝑃 ∆𝑃
𝑑𝑉 ∆I
< 0 ( > 0) 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 (II.11)
𝑑𝑃 ∆𝑃

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

FIGURE II.18: Signe de dP/dV pour différentes zones de fonctionnement

 Les avantages les inconvénients


L'avantage principal de cet algorithme est qu'il offre un bon rendement même
sous un changement rapide des conditions atmosphériques. En outre, il réalise
l'oscillation inférieur autour du MPP que la technique de P&O, quoique, quand la
technique de P&O est optimisée, les rendements de MPPT de la conductance par
incrémentation et de l'algorithme P&O d’MPPT soient, essentiellement, identiques.
Néanmoins, l’inconvénient est que le circuit de commande est complexe et très couteux.
[34].
Les tensions et courants du panneau sont monitoires, de telle manière que le
contrôleur peut calculer la conductance et la conductance incrémentale, et décider de
son comportement. Cet algorithme implique un nombre important de calculs de
dérivées. [36]

c) commande par logique floue :


Récemment, la commande par logique floue a été utilisée dans les systèmes de
poursuite du point maximum de puissance MPPT, cette commande offre l’avantage
d’être une commande robuste et relativement simple à élaborer et elle ne nécessite pas
la connaissance exacte du modèle à réguler. La mise en place d’un contrôleur flou se
réalise en trois étapes, qui sont : la fuzzification, l’inférence et la défuzzification Figure
(2.20) [33].

Logique floue basée sur des variables floues dites variables linguistiques à
valeurs linguistiques dans l’univers du discours U .Chaque valeur linguistique constitue
alors un ensemble flou de l’univers du discours.

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

FIGURE II.19 : un ensemble flou de l’univers du discours.

En logique classique
 Si p Alors q
 p vrai Alors q vrai

En logique floue
 Si (X est A) Alors (Y est B)
• La variable floue X appartient à la classe floue A avec un degré de validité μ(x0)
• La variable floue Y appartient à la classe floue B à un degré qui dépend du degré de
validité μ(x0) de la prémisse
Méthode de Mamdani : μconclusion(y) = Minμpremisse(x0),μconclusion(y)

FIGURE II.20 : Principe de la commande MPPT logique Floue

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

FIGURE II.21 : Décision selon logique floue et Décision selon modèle linaire

L’inférence est une étape qui consiste à définir un rapport logique entre les entrées et la
sortie. En effet, des règles d’appartenance vont être définies pour la sortie comme ça
était fait pour les entrées.

FIGURE II.22 : les règles d’inférence

Enfin, il nous faut réaliser l’opération inverse de la fuzzification, ici nous devons
calculer une valeur numérique compréhensible par l’environnement extérieur à partir
d’une définition floue est c’est le but de la défuzzification.

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

II.5. Le convertisseur DC-AC (L’onduleur)

Un onduleur photovoltaïque est un dispositif permettant de transformer le courant


électrique de type continu (Les panneaux solaires produisent du courant continu) en
courant alternatif monophasé ou triphasé. La taille du champ photovoltaïque est le
facteur qui définit la puissance et le nombre d'onduleurs.
L’onduleur situé à l’interface entre le champ PV et le réseau, il doit être adapté
aux impératifs techniques et doit assurer la sécurité de deux sous-systèmes électriques
très différents.

II.5.1. Objectif de la commande de l’onduleur


Le but de la commande est de gérer l’ordre d’ouverture et de fermeture des interrupteurs
de sorte que la tension créée par l’onduleur soit la plus proche de la tension de
référence. Plusieurs types de commande peuvent être envisagés pour pouvoir
commander l’onduleur ; On peut citer [37] :

 Commande par hystérésis.

 Commande par MLI (Modulation de Largeur d’Impulsion).

 Commande plein onde

a) Commande par hystérésis:


Le principe de contrôle par hystérésis consiste à maintenir chacun des
courants générés dans une bande enveloppant les courants de référence. Chaque
violation de cette bande donne un ordre de commutation. La figure ci-dessous montre
le schéma technique de cette commande. La différence entre le courant de référence
et celui mesuré est appliquée à l’entrée d’un comparateur à hystérésis dont la sortie
fournit directement l’ordre de commande des interrupteurs du bras correspondant de
l’onduleur [38].Cette commande est simulée dans le dernier chapitre.
La simplicité de la mise en œuvràèe de cette stratégie et son avantage, tandis
que la fréquence de commutation variable peut être son inconvénient Celui-ci peut
être remédié par une autre version de contrôle par hystérésis avec une fréquence de
commutation fixe.

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

FIGURE II.23 : Principe de la commande par hystérésis [39]

b) Commande MLI :
α est le rapport cyclique de conduction c’est le paramètre fondamental de
modulation ; On réglage est obtenu par action sur le temps de conduction d’un
interrupteur K :
Cela permet de faire varier la valeur moyenne de la tension : V= αUDC

Et donc de contrôler la valeur moyenne du flux d’énergie (de la puissance) Signal


logique de commande : CK 0 = ouvert, 1 = fermé

Le découpage permet intrinsèquement d’obtenir de hauts rendements. Ce type de


modulation est souvent utilisé pour générer une tension triphasée à fréquence et
amplitude variables. Il existe 3 manières de gérer la commutation des thyristors ou des
transistors de puissance [40] :

1. MLI à commande par sinusoïde ;


2. MLI synchrone pour limiter les harmoniques.

3.

FIGURE II.24: Modulation de largeur d’impulsion(MLI)

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

La méthode basée sur la MLI met en œuvre d’abord un régulateur qui, à


partir de l’écart entre le courant et sa référence, détermine la tension de référence de
l’onduleur (modulatrice). Cette dernière est ensuite comparée avec un signal en dent
de scie à fréquence élevée (porteuse).

c) Commande plein onde :

Dans la commande pleine onde, on génère la ou les tensions de sortie en faisant


commuter les interrupteurs des bras à la fréquence souhaitée pour ces tensions.

Pour chaque bras, on maintient alternativement k1a fermé puis k1b ouvert durant des
intervalles égaux à la moitié de la période T (0° à 180° puis 180° à 360° ou de 0 à T/2
puis T/2 à T) avec T valant 1/f et où f correspond à la fréquence souhaitée pour la ou les
tensions de sortie.
En monophasé, on commande en opposition de phase les deux bras, on dit
également qu’on réalise une commande complémentaire. [41]

FIGURE II.25 : Commande d’onduleur monophasé par commande plein onde

FIGURE II.26 : Tension aux bornes d’une charge monophasée

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

La tension aux bornes de la charge est alternative entre +100V et -100V, ce qui
correspond au moment d’amorçage des interrupteurs et de la source de tension.
Cependant, nous sommes encore loin d’obtenir un signal sinusoïdal et cela se constate
au niveau des harmoniques où le signal est très pollué. [41]

FIGURE II.27 : Taux d’harmonique d’une commande pleine onde en monophasée

FIGURE II.28: Onduleur triphasé commande par commande plein onde

II.6. Topologies d'onduleur 𝑷𝑽 triphasé connecté au réseau


Le système 𝑃𝑉 triphasé connecté au réseau est capable de produire une puissance
plus importante par rapport au système 𝑃𝑉 monophasé, [42], [43]. Il est indiqué dans la
référence [44] que pour une installation ≥5 kW, la solution triphasée est demandée. On
cite quelques exemples de produits commerciaux d’onduleurs 𝑃𝑉 triphasés :
1- SUNGROW500MX
2- DANFOSS série TLX
3- RIELLO type Helios Power 10065

II.6.1. Modularité de couplage des onduleurs avec les systèmes PV

Actuellement, il existe principalement trois modes d’utilisation d’onduleurs en réponse


à des compromis technico-économiques : l’onduleur central, les onduleurs par groupe

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

de panneaux et les onduleurs intégrés par panneaux. Nous décrivons brièvement leur
caractéristique ci-dessous.

II.6.2. L’onduleur unique générateur (OUG)


Dans le cas d’onduleur central, les divers panneaux solaires pour une grande
installation (>10kW) sont montés en rangées pour former une chaîne (String en
englais), elle-même couplée en parallèle avec des diodes anti-retours à plusieurs
autres. Toute la production serait défaillante si l’onduleur centralisé tombait en panne
(Figure2.30(a)). [45]

II.6.3. L’onduleur par groupe de panneaux (OGP)


Ce schéma est le plus utilisé pour les installations allant jusqu’à 3 KW de
puissance. Pour une puissance plus élevée, il est possible de connecter plusieurs
onduleurs strings en parallèle, coté courant alternatif. L’intérêt de ce concept est
d’utiliser un plus grand nombre d’onduleurs du même type. Si un onduleur tombe en
panne, seule la production de la rangée concernée est défaillante [46], (Fig2.30(b)).

II.6.4. L’onduleur intégré par panneau (OIP)


Chaque panneau dispose ici de son propre onduleur (Fig2.30(c)), ce qui
permet théoriquement d’éviter toutes pertes liées à la différence de puissance entre
chaque module quel que soit l’origine du défaut [47]. Les configurations OGP et
OIP sont reconnues pour leur meilleure réponse aux variations d’ensoleillement et
aux inhomogénéités lumineuses mais aussi pour leur facilité d’installation. La
configuration OUG est souvent moins chère en termes d’équipement électronique
nécessaire. Elle conduit à un meilleur rendement global et une meilleure fiabilité.
[46]

FIGURE II.29 : les 3 modularités de couplage des onduleurs

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

FIGURE II.30 : Topologies des onduleurs industriels © 2015 IEEE

II.7. Fonctions de l’onduleur connecté au réseau :

Convertir le courant continu généré par le champ PV en courant alternatif.

ajuster sa tension et sa fréquence de sortie en fonction de celle du réseau.

Protection électriques (DC et AC) :

-surintensité

- Protection de découplage (si coupure réseau)

-surtension

FIGURE II.31: Système PV connecté à un réseau

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

II.8. Structure Hacheur+ Onduleur

II.8.1. Hacheur et filtre intégrés à l’onduleur : [N]

 Avantage :

Nombre minimum de composants (diminution des pertes)

 Inconvénients :

Nombre important de panneaux PV à mettre en série

Cherche du point de fonctionnement optimal plus difficile

FIGURE II.32 : Hacheur et filtre intégré à l’onduleur

II.8.2. Hacheur et filtre ne sont pas intégrés à l’onduleur [N]

FIGURE II.33 : Hacheur et filtre ne sont pas intégrés à l’onduleur

Pour le 2 ém cas le cherche du point de puissance maximal : en agissant sur le


rapport cyclique D sortie par processeur de L’ MPPT.

II.9. L’importance d’utiliser un transformateur élévateur après


l’onduleur [N]

 Elever la tension du bus alternatif du niveau de celle du réseau

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Chapitre II Modélisation et commande Les convertisseurs DC-DC et DC-AC

 Limiter les panneaux PV mettre en série

 Assurer l’isolation galvanique onduleur/réseau

FIGURE II.34 : Transformateur élévateur de tension entre Onduleur et réseau

II.10. Rendement d’onduleur


𝑃𝑑𝑐
ƞ𝑜𝑛𝑑𝑢𝑙𝑒𝑢𝑟 = ƞ𝑚𝑝𝑝𝑡 . ƞ𝑐𝑜𝑛𝑣 Et ƞ𝑐𝑜𝑛𝑣 = 𝑃𝑎𝑐

Sachant que :

ȠMPPT : rendement de point maximum de puissance

Ƞcon : rendement de conversion

Conclusion
Le premier objectif de notre travail dans le chapitre précédant est de mieux
connaître ces convertisseurs de puissance DC-DC et DC-AC en étudiant leur principe
de fonctionnement, ainsi que les principaux types pour mieux les commander.
Le deuxième objectif consiste à l’amélioration des performances statiques et
dynamiques des convertisseurs statiques, c’est-à-dire augmenter la performance et la
robustesse vis-à-vis des variations paramétriques, limiter les pertes par commutation et
par conduction, simplifier la mise en œuvre des différentes lois de commande.

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