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Amélioration de la

production de riz
en Afrique de l’Ouest
produire mieux avec peu

Le Mali est le deuxième producteur de riz Eclairages sur la


d’Afrique de l’Ouest. Au cours des
dernières décennies, la part du mil et du
contribution d’APRAO
sorgho dans les disponibilités en céréales a subi au développement
une diminution graduelle au profit du riz, qui du secteur rizicole
au Mali
représente à ce jour 30% du total des céréales
produites. Les modèles de consommation ont eux
aussi graduellement changé, et une place de plus
en plus prépondérante est occupée par le riz,
dont la consommation annuelle par habitant est
passée, de 1960 à 2009, de 13 à 84 kg.
Contraintes au développement de la
Du point de vue économique, le riz est une riziculture au Mali
culture stratégique car elle constitue 5 pour cent
du PIB et génère des revenus pour une portion • Le faible niveau d’utilisation de variétés et de
importante de la population agricole. La diffusion pratiques culturales améliorées et performantes
de cette culture trouve ses origines dans la • Une insuffisance d’encadrement des
tradition agricole mais aussi dans les politiques de producteurs
développement, qui ont créé un dispositif • Des difficultés d’accès aux équipements, aux
d’accroissement des surfaces aménagées allant de infrastructures de stockage et au crédit
la réhabilitation des terres au transfert de • Des difficultés d’accès aux semences de qualité
nouvelles technologies. et aux engrais minéraux
• Des circuits de distribution et de
L’essor de la riziculture ces 20 dernières années commercialisation peu performants
s’est appuyé sur deux types de systèmes de
production: une riziculture traditionnelle, allant
du pluvial jusqu’à la culture en submersion non Quelques atouts majeurs dont dispose
contrôlée, et une riziculture d’aménagement le Mali pour le développement de sa
hydro-agricole, en submersion contrôlée et en riziculture
maitrise totale de l’eau. Ces surfaces s’élevaient à
472 000 hectares en 2009, en avancée nette • De vastes étendues de terres encore non
comparées aux 180 000 hectares de 1961. exploitées et des ressources hydriques faiblement
utilisées (fleuves Niger et Sénégal)
L’expansion des surfaces emblavées et l’appui • Des zones excédentaires pouvant compenser les
étatique ont généré un accroissement de la importations dans les zones déficitaires
production, qui reste toutefois lourdement • Un sous-secteur semencier formel en
tributaire des aléas climatiques. Ces fluctuations, ré-organisation entrainant un potentiel
couplées aux contraintes techniques et aux couts d’augmentation de la productivité
élevés de transformation et commercialisation, • La volonté politique affichée de faire du Mali
constituent les raisons principales de la faible une puissance agricole à travers
compétitivité du riz local face au riz importé. Ainsi, l’approvisionnement en intrants de qualité à des
en 2009, 45% du riz commercialisé sur le marché coûts accessibles
national provient des importations.

Pour faire face à cette productivité fluctuante et à


une qualité parfois restrictive du riz malien,
l’utilisation de semences de qualité reste un Le riz en chiffres
élément clé. Initialement relevant du domaine (2009)
public, le sous-secteur semencier est
progressivement passé sous contrôle des Production interne
entreprises privées et des coopératives. Cet 1 951 000 t/an
arrangement n’arrive toutefois pas à combler
les besoins en semences certifiées. Valeur annuelle du riz importé
50 millions de dollars
Superficie mise en culture
472 000 ha
Potentiel d’expansion
765 000 ha
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DÉVELOPPEMENT DE SYNERGIES
SYSTÈME D'ENCADREMENT ET
D'APPUI-CONSEIL
Manque de synergie dans le
développement et la mise en
œuvre des activités Insuffisances dans l’encadrement
des producteurs MULTIPLICATION
• ET PRODUCTION
RÉSULTATS OBTENUS DE SEMENCES CERTIFIÉES
RÉSULTATS OBTENUS
Mise en place d’un environnement Difficultés d’accès aux intrants,
favorable entre acteurs de la chaine équipements et crédit
• La formation des facilitateurs en Faible niveau de maitrise de
de valeur et mutualisation. techniques améliorées de gestion
• APCAM – élaboration et diffusion pratiques améliorées
intégrée du riz a touché 307 Insuffisance organisationnelle
du projet de statut de facilitateurs dont 96 femmes
l’Interprofession • Une nette amélioration des
• ARPASO-Lux Développement – connaissances sur la production de RÉSULTATS OBTENUS
mutualisation des ressources pour semences de la part de 42 agents
installation d’une mini-rizerie des structures de vulgarisation a
• DNA, ORS, OPIB, ODRS – mise à été atteinte à travers les GIPD/CEP • Suite aux GIPD/CEP suivis par
disposition d’agents d’appui et • Les agents d’appui-conseil 1 140 producteurs semenciers,
d’équipements disposent d’outils de référence dont 402 femmes, une solide
• Office du Niger – formation en (guides en français et en 5 langues expertise s’est installée
GIPD/CEP des facilitateurs et locales) à utiliser dans le transfert • 23,4 t de semences et 50,5 t
producteurs de techniques pour la production d’engrais ont été distribuées et 5
• Projet IESA – mise en valeur de de semences certifiées batteuses et 3 trieuses-vanneuses
bas-fonds, renforcement des • Les producteurs formés aux ont été remises à 5 organisations
capacités des agents techniques GIPD/CEP servent de paysannes
d’encadrement et des producteurs référence dans leur zone • Les fonds de roulement en 2012
• Réseau semencier africain – ont atteint une valeur de 52 000
sensibilisation sur la semence de dollars EU, et ont été remboursés
qualité dans leur totalité
• Secteur agricole de Kita-projet • Les capacités organisationnelles
WAAPP – mise en valeur de GESTION ET ORGANISATION DU des associations semencières se
bas-fonds, appui pour sont considérablement améliorées,
SYSTÈME DE PRODUCTION DE y compris par la formation de 78
l’encadrement des producteurs et
la certification SEMENCES producteurs, dont 13 femmes, en
marketing et commercialisation
• La production de semences a
Dysfonctionnement du système de dépassé 2 000 t en 2011, presque
contrôle semencier le double de la production de 2010,

Contraintes
et s’est maintenue autour des
RÉSULTATS OBTENUS 1 245 t en 2012
• Le taux de rejet de la semence
identifiées • En 2011, le LABOSEM, seul
soumise à certification est passé de
20% en 2010 à 10% en 2011

et solutions laboratoire en matière d’assurance


qualité et de certification de

apportées
semences, a porté à terme
l’analyse de 589 t de semences
soumises à certification
• L’appui au LABOSEM s’est
poursuivi en 2012 pour l’analyse de
300 échantillons de semences
• En parallèle, l’appui à la mobilité
de 5 agents du Service semencier a
permis des visites au champ sur
544 ha en 2011 et 475 ha en 2012
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TRANSFORMATION ET
COMMERCIALISATION
INFORMATION ET
DU RIZ PADDY
PRODUCTION DE RIZ LOCAL SENSIBILISATION
DE QUALITÉ
Circuits de commercialisation peu
performants. Insuffisance Manque de matériel d’information
organisationnelle des acteurs et de divulgation sur la production
Faible niveau d’utilisation d’intrants de semences et de paddy
de qualité. Difficultés d’accès aux Catalogue variétal devant être
intrants, équipements et au crédit RÉSULTATS OBTENUS mis à jour
Maitrise insuffisante des techniques
culturales améliorées RÉSULTATS OBTENUS
• 195 producteurs, dont 64
RÉSULTATS OBTENUS femmes, ont été formés en
techniques de transformation, • Publication de l’état des lieux de
stockage et commercialisation du la riziculture et de la
• 3 025 riziculteurs, dont 768 paddy caractérisation des sites de
femmes, ont été formés aux • A Dioro, une coopérative de 170 production
GIPD/CEP et ont amélioré leurs femmes sert de modèle en bonnes • Rencontres trimestrielles entre
capacités techniques pratiques d’étuvage permettant les projets et les acteurs de la
• 6,2 t de semences et 20,6 t l’amélioration de la qualité et filière visant la constitution de
d’engrais ont été distribuées et 4 quantité du riz étuvé et plateformes nationales
motoculteurs ont été remis à 5 l’accroissement des revenus • Emissions radio et articles sur les
coopératives agricoles • 25 commerçants ont été formés aspects de l’utilisation de semences
• 59 femmes membres de en techniques de stockage et de qualité
coopératives ont reçu une conditionnement • Traduction et diffusion en 5
formation en gestion d’entreprise • Une mini-rizerie est installée à langues nationales de synthèses
• Des ateliers de formation sur San grâce au climat collaboratif et à sur la réglementation semencière
l’utilisation efficiente des engins, du la mutualisation des ressources • Production de supports
matériel de production, récolte et encouragés par APRAO ; cette didactiques sur les itinéraires
post-récolte ont été organisés pour mini-rizerie sert 4 593 membres, techniques de production de la
66 conducteurs et responsables dont 273 femmes semence certifiée
d’organisations paysannes dont 4 • 3 décortiqueuses ont été • 2 ateliers d’information et
femmes acquises et 2 aires et 3 magasins sensibilisation sur la politique
de stockage ont été construits au semencière nationale pour un
bénéfice de 484 agriculteurs, dont total de 63 participants
392 femmes • 4 posters et 1 plaquette sur
les réalisations du projet et sur
l’importance de l’utilisation
d’une semence de qualité
quand produire mieux avec peu
APRAO en bref devient réalité
Depuis 2010, la FAO, à travers le projet «Amélioration de la production
de riz en Afrique de l’Ouest en réponse à la flambée des prix des
denrées alimentaires» dénommé APRAO et financé par le Royaume
d’Espagne à hauteur de 5,8 millions de dollars EU, vise à réduire la
dépendance de la sous-région aux importations en contribuant à

Le riz ouest-africain
l’augmentation de la production de riz dans cinq pays, la Côte
d’Ivoire, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.
Plus précisément, APRAO vise à promouvoir les bases pour le dével-
Culture d’importance secondaire en Afrique de oppement de la riziculture locale par l’intensification durable de la
l’Ouest avant les indépendances, le riz occupe production en utilisant la Gestion intégrée de la production et
depuis les années 60 une place de plus en plus déprédateurs et les Champs écoles producteurs (GIPD/CEP).
déterminante dans la sous-région. Du point de L’approche de mise en oeuvre est originale et pragmatique, axée sur la
vue alimentaire, la consommation par habitant
est passée de 13 kg en 1960 à 30 kg en 2009. capitalisation des acquis au plan local, l’exploitation optimale des
Les changements dans les habitudes synergies et l’optimisation de la performance de la chaîne de valeur du
alimentaires, couplés à l’accroissement de la riz. Le projet opère à des niveaux différents selon les atouts et les
population, sont à l’origine de cette expansion contraintes exprimés par chaque pays; ainsi, les activités sous forme
exceptionnelle de la demande sous régionale, d’appui technique, de renforcement des capacités (ex. formation,
qui est par ailleurs satisfaite pour 40% par le riz
importé. Le riz est également une culture équipements), de mise en place de fonds, de sensibilisation et
stratégique du point de vue économique car elle d’information sont planifiées et exécutées en concertation avec les
est génératrice de revenus pour les populations parties prenantes.
rurales et contribue de façon substantielle à la Les cibles du projet sont en priorité les coopératives agricoles, les
lutte contre la pauvreté. groupements de femmes, et les petits entrepreneurs privés.

Optimisatisation de la
performance globale
de la chaîne de valeur du riz
Pour plus d’information:
Mohamed Soumaré
Coordonnateur national APRAO
msoumare03@yahoo.fr

Moustapha Sissoko
Assistant technique APRAO
moustaphasissoko2002@yahoo.fr

Kouamé Miézan
Coordonnateur technique régional APRAO
kwamemiezan@yahoo.fr

http://www.fao.org/ag/aprao/

Les désignations utilisées et la présentation des données qui


figurent dans le présent document n’impliquent, de la part
des Nations Unies ou de l’Organisation des Nations Unies
pour l’Alimentation et l’Agriculture, aucune prise de position
quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones
ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou
limites.
Mai 2013, Bamako et Rome

© FAO 2013
Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
Viale delle Terme di Caracalla
00153 Rome, Italie

Crédit photos: ©FAO/Michela Paganini


Infographie: Yayamedia

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