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Notions Rhéologique

Les matériaux céramiques sont fabriqués à partir d’une matière d’œuvre sous forme de suspension,
pate et granules, et pour les mettre en forme on doit être sure qu’ils soient adaptés au procédé de
mise en forme. Pour ces raisons, il est vraiment nécessaire de comprendre et contrôler le
comportement rhéologique. La rhéologie c’est l’étude des propriétés d’écoulement d’un matériau
visqueux.

• Ecoulement de cisaillement permanent

Dans un écoulement de cisaillement simple, le fluide est placé entre deux plans parallèles distants de
"e", dont l’un est en translation par rapport à l’autre (fig. 1).

Figure 1: Schéma de l'écoulement de cisaillement simple

Pour schématiser l’écoulement, on pose les hypothèses suivantes: L’écoulement est laminaire ; les
couches de fluide glissent les unes sur les autres. Le matériau est assimilé à une superposition de
couches adjacentes, d’une très faible épaisseur.

Considérons un élément de volume infinitésimal situé à l’instant t = 0 à une distance x du plan fixe. A
un instant t, cet élément de volume aura parcouru la distance u (x,t). On définit V la vitesse (m/s)

La vitesse de cisaillement ẏ (s-1) est définie par la relation suivante:


• Comportement Newtonien

Le comportement rhéologique des solutions et suspensions dépend largement de leur concentration


et de la nature de la matière qui les constitue. Il peut varier d'un comportement Newtonien à un
comportement plus complexe. Une solution ou une suspension est dite diluée si les particules sont
suffisamment éloignées les unes des autres pour qu’on puisse négliger les interactions entre elles.
Ces particules suivent un mouvement indépendant décrit expérimentalement par Perrin [3] et
théoriquement par Einstein.

Viscosité de cisaillement

La viscosité est la grandeur la plus couramment utilisée pour décrire le comportement d’un fluide.
C’est une propriété intrinsèque du matériau [5]. Le fluide est placé entre deux plans parallèles d'aire
S. Une force F est exercée sur le plan supérieur. La contrainte tangentielle de cisaillement est τ= F/S.
Le gradient de vitesse ẏ = V/e.

τ et ẏ sont reliés par τ =η ẏ où η(Pa s) est la viscosité de cisaillement (loi de Newton). Un fluide est dit
Newtonien si sa viscosité dynamique « η » est indépendante de la contrainte appliquée et de la
durée de cisaillement. Quand le fluide est non-Newtonien, la viscosité n’est plus indépendante du
taux de cisaillement. Il existe un grand nombre de fluides très couramment utilisés qui ont un
comportement sous écoulement plus complexe. Dans le cas des suspensions d’argile, lorsque la
concentration en particules augmente, l’interaction particule – particule augmente. Les particules
s’organisent en agrégats, susceptibles de se déformer ou de s’orienter sous l’effet des forces
hydrodynamiques. La rhéologie permet de caractériser ces fluides et d’en déduire des hypothèses de
structuration.

• Comportement non Newtonien

Comportements rhéofluidifiant et rhéoépaississant

Très souvent, dans les solutions de polymère ou les suspensions, la viscosité diminue quand le
cisaillement auquel est soumis le fluide croît. Ce comportement est dit rhéofluidifiant. Ce
phénomène peut être dû, dans le cas des suspensions à l’orientation des entités en suspension dans
le sens de l’écoulement ou leur réorganisation sous l’effet du cisaillement. Dans le cas des solutions,
cela peut être dû à un alignement de molécules anisotropes dans le sens de l’écoulement ou à une
destruction de structures moléculaires. Le rhéoépaississant est le comportement opposé à la
rhéofluidification et correspond à une augmentation de la viscosité lorsque la contrainte de
cisaillement augmente. Dans la plupart des cas connus, le comportement rhéoépaississant n’est
observé que sur une gamme limitée de taux de cisaillement. Le fluide possède également un
comportement rhéofluidifiant à des taux de cisaillement plus faibles.
Le comportement rhéofluidifiant désigne le fait, pour un fluide, de « devenir plus fluide » lorsque la
vitesse d'écoulement augmente. Plus précisément, cela désigne le fait que la viscosité dynamique
diminue lorsque le taux de cisaillement augmente : η est une fonction décroissante.

Ce comportement concerne les dispersions de particules asymétriques. Son interprétation


microscopique la plus simple consiste à admettre que les unités structurelles s’alignent
progressivement dans le sens de l’écoulement au fur et à mesure que la vitesse de cisaillement
augmente, favorisant ainsi l’écoulement des différentes couches de liquide. Une autre
interprétation consiste à envisager une modification de structure, destruction par rupture de liaison
ou défloculation de particules en fonction de la vitesse de cisaillement. Ce comportement est donc
observé dans le cas des barbotines floculés.

Le comportement rhéoépaississant désigne le fait, pour un fluide, de « devenir moins fluide »


lorsque la vitesse d'écoulement augmente. Plus précisément, cela désigne le fait que la viscosité
dynamique augmente lorsque le taux de cisaillement augmente : η est une fonction croissante.

Ce comportement est beaucoup moins fréquent. Il concerne des dispersions très concentrées, les
solutions d'amidon, sables mouillés et compactés et certaines huiles polymériques. Certains de ces
produits augmentent de volume sous la contrainte (épaississants), pas tous ! Les causes d'origine
moléculaire sont diverses et pas toujours élucidées. On peut invoquer l'augmentation du volume
libre entre les particules. Au repos, il serait minimal, sous un gradient de vitesse en augmentation, il y
a gonflement du liquide (les particules sont moins imbriquées).

Fluide à seuil

Les liquides plastiques ne s’écoulent qu’à partir d’une certaine contrainte appelée seuil
d’écoulement. Ils sont caractérisés par une contrainte de cisaillement seuil τ c en dessous de laquelle
l’écoulement n’est pas possible. Autrement dit, lorsqu’ils sont soumis à une contrainte très faible,
leur viscosité est tellement forte qu’ils ne peuvent pas s’écouler spontanément à une échelle de
temps acceptable pour l’observateur.
Fluide thixotropique

Un fluide est thixotrope si sa viscosité, à vitesse de cisaillement constante, diminue au cours du


temps à condition que ce phénomène soit réversible. Si le phénomène n’est pas réversible, c’est une
modification de structure qui est la cause de la baisse de la viscosité en fonction du temps.
Les additifs

Dans cette partie du cours, on va répondre aux questions suivantes :

• Comment on peut obtenir une suspension stable et un produit finale dense ?


• Comment on peut donner à une suspension un comportement rhéofluidifiant nécessaire
dans plusieurs procèdes de mise en forme des céramiques ?

On effet, pour aboutir à ces caractéristiques des matières premières appelés additif sont ajoutés aux
matériaux céramiques. Nous avons focalisé sur :

✓ Les solvants
✓ Les dispersants
✓ Les liants
✓ Les plastifiants

Les solvants

On appelle un solvant tout milieu liquide dans lequel une poudre céramique est mélangé pour
préparer une matière d’œuvre.

Pour les céramiques traditionnels le solvant utilisé est l’eau potable, tandis que pour les céramiques
techniques, on utilise soit de l’eau ultra-distillée pour éviter la contamination des produits par ions
dissous dans l’eau, soit on utilise les solvants organiques (par exemple l’éthanol ou méthanol). Les
solvants organiques ont l’avantage d’une faible viscosité, faible tension de surface et pression de
vapeur élevée ce qui réduit les températures de séchages, mais ils sont toxiques et facilement
inflammables.

Les dispersants

Pour garantir la métastabilité de la dispersion nous ajoutons des agents dispersants. La dispersion
parfaite d’une poudre dans un liquide permet :

• Une viscosité faible même à des taux de matières sèche très élevés.
• Une densité à cru élevée du mélange coulé.

On peut distinguer deux types des dispersants :

Les dispersants stériques

Les dispersants qui peuvent adsorber sur la surface des particules et créer des interactions stériques.
La stabilité stérique des particules est assurée par l’adsorption des macromolécules organique
(dispersant) sur la surface des particules. Cette adsorption permet d’empêcher les particules à
s’agglomérer et favorise la stabilité de la suspension.
Tel que :

• Polyacrylate (pour dispersion de kaolin dans l’eau)

Les dispersants ioniques

Les dispersants qui modifient la charge des particules. Si toutes les particules ont la même charge, ils
se repoussent. Les dispersants ioniques sont des sels qui précipitent à la surface des particules en
suspensions. Selon la polarité de la surface de la particule, c’est l’anion (cas d’une particule chargé
positivement en surface) ou le cation (cas d’une particule chargée négativement en surface) qui va
adhérer à la surface. Il se forme ainsi autour de la particule une couronne électrolyte non-neutre, à
l'origine d'interactions électrostatique avec d’autres particules chargées.

Tel que :

• Tiron ( pour dispersion de poudre d’alumine dans l’eau)


Les liants

Un liant est généralement un composant qui constitué de macromolécules avec des chaines plus
grandes que les solvants et les dispersants (Liant organique tel que : ester cellulosique, résine et
cires). Le rôle du liant est de ralentir la sédimentation des particules et de maintenir les particules
ensemble après séchage des solvants. De point de vue rhéologique, le liant à un rôle important car
souvent il permet d’augmenter la viscosité d’un système et lui apporter le comportement
rhéofluidifiant.

Les Plastifiants

Pour permettre le transport et la manipulation du produit cru, il est souvent nécessaire d’utiliser un
plastifiant. Généralement le plastifiant est un polymère de faible masse moléculaire.

Tel que :

• Phtalates (dibutylphtalate)

• Polyéthylène glucose

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