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ICS : 91.100.30
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
Avant-propos national
X0 XC1 XC2 XC3 XC4 XS1 XS2 XS3 XD1 XD2 XD3 a) m) XF1 b) XF2 b) XF3 b) c) XF4 b) c) XA1 XA2 XA3
Rapport Eeff/liant — 0,65 0,55 0,50 0,55 0,50 0,60 0,55 0,55 0,45 0,55 0,50 0,45
éq maximal d)
Classe — C20/25 C30/37 C35/45 C30/37 C35/45 C25/30 C25/30 C30/37 C30/37 C30/37 C35/45 C40/50
de résistance
Teneur mini 150 260 h) 330 350 330 350 280 h) 300 315 340 330 350 385
en liant éq
(kg/m3) d) e)
Teneur minimale — — — — — — — 4 i) 4 i) 4 i) — — —
en air (%)
—4—
Rapport maximal A/(A+C)
Cendres volantes 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 j) 0,30 k) 0,30 k) 0,00
Fumées de silice 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10
Laitier moulu 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 0,30 k) 0,30 k) 0,00
Addition calcaire 0,25 0,25 0,05 0,05 0,05 0,05 0,25 0,25 0,25 0,05 0,00 0,00 0,00
Addition siliceuse 0,20 0,20 0,15 0,15 0,15 0,15 0,20 0,20 0,20 0,05 0,00 0,00 0,00
Nature du ciment — — PM l) l) m) n) n) n)
PM — — — — —
a) Pour les parcs de stationnement de véhicules, sauf spécification contraire, ne sont concernées que les parties supérieures des dalles et rampes exposées directement aux sels et ne comportant pas de revêtement pouvant assurer
la protection du béton.
b) En France, les classes d’exposition XF1, XF2, XF3 et XF4 sont indiquées dans la carte donnant les zones de gel. Pour les classes XF3 et XF4, les granulats doivent être non gélifs au sens de NF EN 12620.
c) Pour les classes XF3 et XF4, l’attention du prescripteur du béton est attirée sur le fait que dans le cas d’ouvrages importants, sensibles ou particulièrement exposés, il est souhaitable d’avoir recours à des essais complémentaires
(pour l’environnement XF3 : XP P 18-424 ou XP P 18-425, ASTM C457-98,… et de plus, pour l’environnement XF4, XP P 18-420) afin de s’assurer de l’adéquation du béton aux performances attendues.
d) Exigence applicable à la charge telle que définie en 3.1.20.
e) Ces valeurs sont définies pour Dmax = 20 mm. La quantité de liant équivalent à ajouter (+) ou à déduire (–) en pourcentage de la valeur indiquée, en fonction de la dimension nominale supérieure du plus gros granulat, exprimée en
millimètre est D ≤ 12,5 : + 10 % ; D = 14 : + 7,5 % ; D 16 : + 5 % ; D = 22,4 : – 2,5 % ; D = 25 : – 5 % ; D ≥ 31,5 : – 10 %.
f) En France, les bétons soumis à des environnements correspondant aux classes d’exposition XC2, XC3, XC4, XS1 et XD1 sont assimilés à des bétons correspondant aux classes d’expositions suivantes : XC2 = XC1, XC3 = XF1,
XC4 = XF1, XS1 = XS2 et XD1 = XF1.
g) Ces valeurs pour XC4 sont valables pour un enrobage de 30 mm en attendant les prescriptions de l’Eurocode 2. Dans le cas d’enrobage inférieur, le prescripteur devra préciser la valeur du ratio eau efficace / liant équivalent à retenir.
h) Pour le béton précontraint, la valeur est portée à 300 kg/m3.
i) Le respect de cette valeur nécessite l’utilisation d’un agent entraîneur d’air. Il est possible de déroger à la teneur minimale en air pour les bétons à haute performance en appliquant les Recommandations pour la durabilité des bétons
durcis soumis au gel.
j) Pour l’environnement XF4, l’utilisation de cendres volantes peut induire des difficultés à entraîner de l’air dans le béton. Il est recommandé de n’utiliser dans ce cas que des cendres de catégorie A selon NF EN 450-1 et de renforcer
le contrôle de la quantité d’air entraînée.
k) Cette valeur limite est fixée à 0,15 lorsque la classe d’agressivité résulte de la présence de sulfates (voir Tableau 2).
l) La composition de l’addition (teneur en sulfures, en sulfates, etc.) doit être telle que le liant respecte les exigences de NF P 15-317.
m) Pour les bétons soumis à l’eau de mer, utiliser un ciment PM. En cas d’utilisation de sels de déverglaçage dont la teneur en sulfate soluble est supérieure ou égale à 3 %, utiliser un ciment PM ou un ciment ES.
n) Pour le choix du ciment et des additions, se référer à P 18-011. Lorsque la classe d’agressivité résulte de la présence de sulfates, pour la classe XA1, utiliser un ciment PM et la composition du liant doit être telle qu’il respecte les
exigences de NF P 15-317 et pour les classes XA2 et XA3, utiliser un ciment ES et la composition du liant doit être telle qu’il respecte les exigences de XP P 15-319.
Tableau NA.F.2 de la norme NF EN 206-1
Valeurs limites applicables en France pour la composition et les propriétés du béton
des produits en béton préfabriqués en usine en fonction de la classe d’exposition
EN 206-1 X0 XC1 XC2 XC3 XC4 XS1 XS2 a) XS3 a) XD1 XD2 XD3 b) XF1 f) XF2 f) XF3 f) XF4 f) g) XA1 h) XA2 h) XA3 h)
Rapport Eeff/liant 0,60 0,55 0,50 0,50 0,45 0,45 0,40 0,50 0,50 0,45 0,50 0,50 0,45 0,40 0,50 0,45 0,40
éq c) maximal
Classe C25/30 d)
de résistance C20/25 d) C30/37 C35/45 C35/45 C35/45 C40/50 C40/50 C35/45 C35/45 C40/50 C35/45 C35/45 C35/45 C35/45 C35/45 C35/45 C40/50
minimale C30/37
Absorption d’eau e) 7 6 6 5 6 6 4 6 5 5 6 5 i) 5 i) 4 i) 6 5 4
maximale (%)
Teneur minimale 4 j) 4 j) 4 j)
en air (%) k)
Essai(s) XP XP XP XP
de performances k) P 18-425 P 18-425 P 18-425 P 18-425
et XP (ou XP (ou XP
P 18-420 P 18-424) P 18-424)
et XP
P 18-420
—5—
Cendres volantes 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,30 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 l) 0,30 m) 0,30 m) 0,00
Rapport maximal
Fumées de silice 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10
A/(A+C)
Laitier moulu 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,30 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 0,30 m) 0,30 m) 0,00
Addition calcaire 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,05 0,05 0,05 0,25 0,05 0,05 0,25 0,25 0,25 0,05 0,00 0,00 0,00
Addition siliceuse 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,15 0,15 0,15 0,20 0,15 0,15 0,20 0,20 0,20 0,05 0,00 0,00 0,00
a) Utiliser un ciment PM. La composition de l'addition (teneur en sulfures, en sulfates, …) doit être telle que le liant respecte les exigences de NF P 15-317.
b) Pour les parcs de stationnement de véhicules, sauf spécification contraire, ne sont concernées que les parties supérieures des dalles et rampes exposées directement aux sels et ne comportant pas de revêtement pouvant assurer la
protection du béton.
c) Exigence applicable à la charge telle que définie en 3.1.20.
d) Pour les bétons non précontraints.
e) Absorption d’eau mesurée selon le mode opératoire défini dans l’annexe G de NF EN 13369. Pour les fréquences de contrôle des absorptions d’eau, se référer à la norme NF EN 13369.
f) En France, les classes d'exposition XF1, XF2, XF3 et XF4 sont indiquées dans la carte donnant les zones de gel. Pour les classes XF3 et XF4, les granulats doivent être non gélifs au sens de NF EN 12620. Pour les classes XF3 et
XF4, l’attention du prescripteur du béton est attirée sur le fait que dans le cas d’ouvrages importants, sensibles ou particulièrement exposés, il est souhaitable d’avoir recours à des essais complémentaires (pour l’environnement XF3 :
XP P 18-424 ou XP P 18-425, ASTM C457-98,… et de plus, pour l’environnement XF4, XP P 18-420) afin de s’assurer de l’adéquation du béton aux performances attendues.
g) Pour les bétons soumis à l'eau de mer, utiliser un ciment PM.
h) Pour le choix du ciment et des additions, se référer à FD P 18-011. Lorsque la classe d'agressivité résulte de la présence de sulfates, pour la classe XA1, utiliser un ciment PM et la composition du liant doit être telle qu'il respecte les
exigences de NF P 15-317 et pour les classes XA2 et XA3, utiliser un ciment ES, la composition du liant doit être telle qu'il respecte les exigences de XP P 15-319.
NF EN 13369:2004
i) Pour les classes XF2, XF3 et XF4, l’exigence sur l’absorption d’eau maximale est retenue uniquement lorsque le béton doit respecter les seuils associés aux essais de performance (XP P 18-424, XP P 18-425, XP P 18-420) et qu’il est
réalisé sans agent entraîneur d’air. Lorsque le béton est réalisé avec un agent entraîneur d’air, il n’y a pas d’exigence sur l’absorption d’eau maximale, compte tenu du fait qu’une teneur en air élevée peut conduire à une absorption
d’eau plus importante.
j) Le respect de cette valeur nécessite l'utilisation d'un agent entraîneur d'air. Il est possible de déroger à la teneur minimale en air en utilisant les essais de performance (XP P 18-424 ou XP P 18-425 ou XP P 18-420) et les seuils
correspondant (allongement relatif, fréquence de résonance, perte de matière) définis dans les Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel.
k) Pour la résistance au gel avec ou sans sels de déverglaçage (classes XF1, XF2, XF3 et XF4), l’utilisation des essais de performance (XP P 18-424 ou XP P 18-425, XP P 18-420 le cas échéant) et le respect des seuils associés à ces
essais peuvent se substituer aux obligations concernant la teneur minimale en air (pour les classes XF2, XF3 et XF4) ou aux obligations concernant l’absorption d’eau maximale (pour la classe XF1).
l) Pour l'environnement XF4, l'utilisation de cendres volantes peut induire des difficultés à entraîner de l'air dans le béton. Il est recommandé de n’utiliser dans ce cas que des cendres de catégorie A selon NF EN 450-1 et de renforcer le
contrôle de la quantité d’air entraîné.
m) Cette valeur limite est fixée à 0,15 lorsque la classe d'agressivité résulte de la présence de sulfates (voir Tableau 2).
NF EN 13369:2004 —6—
Classes d’exposition
Peu
XC3 Sans objet XC2 Sans objet
fréquent *)
*) Selon la définition donnée dans les «Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel —
décembre 2003» (ce document peut être obtenu auprès du LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées).
**) Pour les ponts : corniches, longrines d’ancrage des dispositifs de retenue, solins des joints de dilatation.
Pour les classes d’exposition XA1, XA2 et XA3 et sous réserve d’une justification de la nature de l’agent agressif,
il est possible d’utiliser les enrobages minimaux du tableau A.2 de l’annexe A définis respectivement pour les clas-
ses XD1, XD2 et XD3.
NORME EUROPÉENNE EN 13369
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Juillet 2004
Version française
Allgemeine Regeln für Betonfertigteile Common rules for precast concrete products
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2004 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 13369:2004 F
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Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 4
Introduction ........................................................................................................................................................ 5
4 Prescriptions ................................................................................................................................... 10
4.1 Matériaux .......................................................................................................................................... 10
4.2 Production ......................................................................................................................................... 11
4.3 Prescriptions relatives aux produits finis ........................................................................................... 16
7 Marquage ......................................................................................................................................... 26
Sommaire (fin)
Page
Annexe O (informative) Résistance au feu : recommandations pour l’application de l’EN 1992-1-2 ...... 56
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 57
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Avant-propos
Le présent document EN 13369:2004 a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 229 «Produits préfabriqués
en béton», dont le secrétariat est tenu par AFNOR.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en janvier 2005, et toutes les normes nationales en contradiction devront être reti-
rées au plus tard en janvier 2005.
Le présent document remplace l’EN 13369:2001.
Le présent document contient une Bibliographie.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
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Introduction
Cette norme est destinée à indiquer les prescriptions communes générales applicables à un grand nombre de pro-
duits en béton préfabriqués dans les conditions d’une usine. Elle servira de norme de référence pour d’autres nor-
mes afin de permettre une approche plus homogène dans la normalisation des produits préfabriqués en béton, et
de réduire les variations provoquées par un grand nombre de normes publiées en parallèle par différents groupes
d’experts. En même temps, elle donne à ces experts la possibilité d’inclure, là où elles sont nécessaires, des
variantes dans des normes de produits spécifiques.
Cette norme fait partie du programme global CEN pour la construction et elle est en phase avec les normes asso-
ciées EN 206-1 pour le béton et EN 1992 pour la conception des structures en béton. Comme il ne s’agit pas d’une
norme harmonisée , elle ne peut pas servir toute seule au marquage CE de produits en béton.
Il convient de vérifier la conception des produits pour structures afin de s’assurer que leurs propriétés conviennent
pour l’application en question, une attention particulière devant être accordée à la coordination avec les autres
parties de la construction
1 Domaine d’application
La présente Norme européenne spécifie la terminologie, les prescriptions, les critères relatifs aux performances
de base, les méthodes de vérification et d’évaluation de la conformité qui serviront aux normes de produits spé-
cifiques sauf si elles ne sont pas appropriées. Elle peut aussi être utilisée pour spécifier des produits pour lesquels
il n’existe pas de norme. Les prescriptions (article 4) de la norme ne sont pas toutes applicables à l'ensemble des
produits préfabriqués en béton.
Si une norme spécifique pour un produit préfabriqué en béton existe, elle a priorité sur la présente norme.
Les produits préfabriqués considérés dans la présente norme sont fabriqués en usine et destinés à des bâtiments
ou des ouvrages de génie civil. La présente norme peut également être appliquée à des éléments fabriqués dans
des usines temporaires sur un chantier, à condition que la fabrication soit protégée contre les conditions d’envi-
ronnement néfastes et soit contrôlée selon les exigences de l’article 6.
L’analyse et la conception de produits préfabriqués en béton ne sont pas inclus dans cette norme mais elle donne
des informations sur :
— le choix de coefficients de sécurité partiels définis par l’Eurocode correspondant ;
— la définition de quelques prescriptions pour les produits en béton précontraint.
La présente norme s’applique au béton compact de densité égale ou supérieure à 800 kg/m3, ne retenant pas de
quantité significative d’air autre que l’air occlus. Elle ne couvre pas les produits préfabriqués armés en béton de
granulats légers à structure ouverte.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les réfé-
rences datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence (y compris les éventuels amendements) s'applique.
EN 1992-1-1:2004, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour
les bâtiments.
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2.2 Béton
EN 933-1, Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats — Partie 1 : Détermination de
la granularité — Analyse granulométrique par tamisage.
EN 934-2, Adjuvants pour béton, mortier et coulis — Partie 2 : Adjuvants pour béton — Définitions, exigences,
conformité, marquage et étiquetage.
EN 1097-6, Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats — Partie 6 :
Détermination de la masse volumique réelle et du coefficient d'absorption d'eau.
EN 12390-2, Essais pour béton durci — Partie 2 : Confection et conservation des éprouvettes pour essais de
résistance.
EN 12390-3, Essais pour béton durci — Partie 3 : Résistance à la compression des éprouvettes.
EN 12390-7, Essais pour béton durci — Partie 7 : Masse volumique du béton durci.
EN 12504-1, Essais pour béton dans les structures — Partie 1 : Carottes — Prélèvement, examen et essais en
compression.
2.3 Acier
prEN 10080:2004, Acier pour l'armature du béton — Armatures pour béton armé soudables — Partie 1 : Spécifi-
cations générales.
EN 13501-1, Classement au feu des produits et éléments de construction — Partie 1 : Classement à partir des
données d'essais de réaction au feu.
EN 1991-1-2, Eurocode 1 : Actions sur les structures au feu — Partie 1-2 : Actions générales — Actions sur les
structures exposées au feu.
EN 1992-1-2, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1-2 : Règles générales — Calcul du compor-
tement au feu.
EN ISO 140-3, Acoustique — Mesurage de l’isolement acoustique des immeubles et des éléments de construction
— Partie 3 : Mesurage en laboratoire de l’affaiblissement des bruits aériens par les éléments de construction
(ISO 140-3:1995).
EN ISO 140-6, Acoustique — Mesurage de l’isolation acoustique des immeubles et des éléments de construction
— Partie 6 : Mesurage en laboratoire de la transmission des bruits de choc par les planchers (ISO 140-6:1998).
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EN ISO 717-1, Acoustique — Évaluation de l'isolement acoustique des immeubles et des éléments de construc-
tion — Partie 1 : Isolement aux bruits aériens (ISO 717-1:1996).
EN ISO 717-2, Acoustique — Évaluation de l'isolement acoustique des immeubles et des éléments de construc-
tion — Partie 2 : Protection contre le bruit de choc (ISO 717-2:1996).
EN ISO 10456:1999, Matériaux et produits du bâtiment — Procédures pour la détermination des valeurs thermi-
ques déclarées et utiles (ISO 10456:1999).
3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1 Généralités
3.1.1
produit en béton
produit fabriqué en grandes quantités en conformité avec une norme-produit ou avec la présente norme
NOTE Exemples de produits en béton : tuiles, pavés, dalles, mobilier de jardin, etc., par opposition aux produits préfa-
briqués qui habituellement sont des éléments de structures.
3.1.2
élément préfabriqué
produit en béton moulé et durci en un lieu différent de celui où il sera finalement utilisé
3.1.3
produit préfabriqué
élément préfabriqué conçu et fabriqué selon une norme de produit ou la présente norme
3.1.4
enrobage (des armatures)
distance entre la surface de béton la plus proche et la surface d'une armature qu’il contient
3.1.5
enrobage (nominal) prévu au projet
valeur de l'enrobage indiquée dans les documents du projet (au moins égal à l’enrobage minimal plus l’écart néga-
tif admis)
3.1.6
enrobage minimal
valeur minimale de l'enrobage réel
3.1.7
enrobage réel
valeur de l'enrobage mesurée sur le produit fini
3.1.8
type de béton
béton d’une fabrication continue en usine réalisé avec la même composition et les mêmes préparation, moulage
et protection contre la dessiccation, pour la même classe de matériau durci
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3.2 Dimensions
3.2.1
dimensions principales
longueur, largeur, hauteur ou épaisseur
3.2.2
dimension critique
dimension ayant une incidence critique sur une performance essentielle, telle que la résistance du produit et/ou
la stabilité de la construction
3.2.3
dimension (nominale) visée
la dimension indiquée dans le projet
3.2.4
dimension réelle (du produit)
dimension obtenue par mesurage (sur le produit fini)
3.3 Assemblages
3.3.1
assemblage
tout type d'interface entre deux composants adjacents
3.3.2
assemblage structurel
tout type d’assemblage entre éléments, capable de transmettre des efforts (par exemple des forces de traction,
compression, flexion ou cisaillement)
3.3.3
assemblage de déformation
assemblage permettant des mouvements relatifs
3.3.4
assemblage de dilatation
assemblage de déformation destiné à reprendre la dilatation (par exemple, thermique) des éléments adjacents
3.4.1
connecteur de cisaillement
dispositif d'assemblage transmettant les efforts de cisaillement
3.4.2
ancrage (précontrainte par post-tension)
dispositif permettant de solidariser l'extrémité d'une armature de précontrainte avec le béton d'un élément de
structure en reprenant l'effort de précontrainte
3.4.3
armatures de liaison
armature de traction destinée à solidariser les éléments d'une structure
3.4.4
fixation
dispositif utilisé pour la fixation d'une partie avec une autre
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3.5 Supports
3.5.1
appui
support sur lequel s'appuient les éléments préfabriqués
3.5.2
appareil d'appui
élément interposé entre l'élément supporté et le support
3.5.3
lit de mortier
couche de mortier interposée entre l'élément supporté et le support
3.6 Tolérances
3.6.1
tolérance
écart de dimension admis
3.6.2
écart
différence entre une dimension réelle et la dimension prévue correspondante du projet
3.6.3
tolérance de fabrication
tolérance sur l'épaisseur, la longueur, la rectitude, la planéité ou d'autres dimensions après fabrication d'un produit
3.6.4
tolérance de pose
tolérance sur le positionnement, la verticalité, l'horizontalité ou d'autres caractéristiques de l'assemblage de la
construction en œuvre
3.6.5
tolérance de construction
tolérance sur une mesure, résultant de la combinaison des tolérances relatives à la fabrication, à l'implantation,
aux travaux réalisés in situ et à la pose
3.7 Durabilité
3.7.1
durabilité
aptitude d'une construction ou d'un composant à conserver les niveaux adéquats de stabilité et d'aptitude à
l'emploi pendant sa durée d'utilisation prévue au projet pour l'usage prévu, moyennant la mise en œuvre d'un
entretien préventif, mais en l'absence d'interventions imprévues excessives
3.7.2
durée d’utilisation
période pendant laquelle la performance d’un élément de la structure sera maintenue à un niveau compatible avec
les niveaux de performance attendus, à condition qu’il soit correctement entretenu
3.7.3
durée d'utilisation prévue au projet
valeur de la durée d'utilisation prise en compte lors de la conception
3.7.4
condition environnementale
actions de l'environnement auxquelles la construction est exposée et qui affectent sa durabilité
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3.8.1
résistance potentielle (du béton)
résistance du béton telle que déduite d'essais sur des éprouvettes cubiques ou cylindriques conformes à
l’EN 12390-3, confectionnées et conservées dans des conditions de laboratoire conformément à l’EN 12390-2
3.8.2
résistance (du béton) structurale (réelle)
résistance du béton telle que déduite d'essais sur éprouvettes (carottes ou éprouvettes parallélépipédiques obte-
nues par découpage) prélevées du produit fini (résistance structurale directe) ou déduite d'essais sur des éprou-
vettes normalisées (comme pour la résistance potentielle) mais protégées contre la dessiccation dans les
conditions de l'usine, aussi près que possible du produit de structure considéré (résistance structurale indirecte)
3.8.3
résistance caractéristique
valeur de la résistance en dessous de laquelle 5 % de toutes les déterminations possibles de la résistance du
volume de béton considéré sont attendues se trouver
3.8.4
résistance du projet (pour le matériau)
valeur obtenue en divisant la résistance caractéristique par le coefficient de sécurité partiel adéquat
3.9.1
armature active
armature de précontrainte (fil, toron ou barre) soumise à une précontrainte par pré-tension ou par post-tension
3.9.2
armature passive
armature (barre, fil, toron, treillis soudé, poutrelle à treillis métallique) non soumise à une précontrainte, ni par
pré-tension ni par post-tension
4 Prescriptions
4.1 Matériaux
4.1.1 Généralités
Seuls peuvent être utilisés les matériaux dont l'aptitude à l'emploi est établie.
Pour un matériau donné, l'établissement de cette aptitude à l'emploi peut résulter d'une Norme européenne visant
spécifiquement son emploi dans le béton ou dans les produits en béton ; en l’absence d’une Norme européenne,
il peut aussi résulter, dans les mêmes conditions, d'une norme ISO.
Lorsque ce matériau n'est ni couvert par une Norme européenne ni par une norme ISO, ou s'il s'écarte des pres-
criptions de ces normes, son aptitude à l'emploi peut être établie en se référant :
— soit aux normes ou prescriptions nationales adéquates en vigueur sur le lieu d'utilisation du produit et qui visent
spécifiquement l'utilisation du matériau dans le béton ou dans les produits en béton ;
— soit à un Agrément technique européen visant spécifiquement son utilisation dans le béton ou les produits en
béton.
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4.2 Production
4.2.1 Fabrication du béton
4.2.1.1 Généralités
En matière de composition du béton, de type de ciment, d'utilisation des granulats, des additions et des adjuvants,
de même qu'en matière de résistance aux réactions alcali-silice, de teneur en chlorure et de température du béton,
l'EN 206-1:2000, 5.2 s'applique.
Pour la spécification du béton, l’EN 206-1:2000 s’applique.
NOTE Lorsque le béton est spécifié par le fabricant de produits en béton, les prescriptions de base (EN 206-1:2000,
6.2.2) sont données dans le dossier de conception et les exigences complémentaires (EN 206-1:2000, 6.2.3) ne s’appli-
quent normalement pas au béton préfabriqué.
Pour le béton non armé et sans pièces X0 Uniquement prescription sur 12/15
métalliques noyées : toutes les la résistance sur cylindre/cube
expositions sauf en cas de gel/dégel,
d'abrasion et d'attaques chimiques.
A — Sans apport d'eau — maintien du béton dans un environnement présentant une humidité relative
supérieure à 75 % ;
— maintien du moule en place ;
— couverture de la surface du béton au moyen de films pare-vapeur fixés aux bords
et aux raccords pour éviter les courants d'air.
C — Utilisation de produits de cure NOTE Il convient que l'efficacité de cette méthode soit estimée par des essais initiaux
montrant que la résistance atteinte avec les produits de cure est du même ordre de
grandeur que la résistance obtenue par l'une des méthodes acceptées ci -dessus
a) T est la température maximale moyenne dans le béton, les valeurs individuelles peuvent être supérieures de 5 °C.
b) Quand 70 °C < T ≤ 85 °C des essais initiaux doivent avoir démontré que la résistance requise est respectée
à 90 jours.
Pour les environnements humides ou avec alternance d’humidité et de séchage, en l’absence d’expérience posi-
tive à long terme, la pertinence du traitement à plus haute température doit être démontrée ; les limites suivantes
peuvent servir de base pour cette démonstration : pour le béton teneur en Na2Oeq ≤ 3,5 kg/m3, pour le ciment :
teneur en SO3 ≤ 3,5 % en masse.
Dans ce cas, selon le matériau et les conditions climatiques, des prescriptions plus sévères peuvent être appli-
quées au traitement thermique des éléments destinés dans certaines zones à être placés à l’extérieur. Ces pres-
criptions doivent être indiquées dans l’Annexe Nationale de la présente norme.
Les limites précédentes sur Na2Oeq et la teneur en SO3 peuvent évoluer ou des limites sur d’autres composants
peuvent être instituées selon les acquis de l’expérience scientifique ou technique. Il convient que les toutes der-
nières connaissances soient prises en compte.
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4.2.2.2.1 Généralités
La résistance à la compression définissant la classe du béton est déterminée à partir de la résistance potentielle ;
le fabricant peut pour confirmer cette résistance, utiliser la résistance structurale directe ou la résistance structu-
rale indirecte.
où :
lpt2 est la valeur supérieure limite de la longueur de transmission = 1,2 lpt, en millimètres selon l’EN 1992-1-1,
8.10.2.2 ;
rpmo est la contrainte initiale dans l’acier de précontrainte juste après le relâchement, en méga Pascals ;
Ep est le module d’élasticité de l’acier de précontrainte, en méga Pascals.
En général, le glissement n’est mesuré que sur les produits sciés.
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La tolérance maximum autorisée pour l’emplacement de l'armature peut être définie comme la valeur moyenne
des barres ou torons sur une section transversale de 1 m (par exemple dalles et murs).
L'enrobage c prévu au projet pour l'armature doit être au minimum cmin plus la plus petite des deux valeurs
ci-après : l’écart minimum autorisé – ∆c ou l’écart garanti par le fabricant.
Pour les dimensions principales autres que les dimensions transversales :
∆L = ± (10 + L / 1 000) ≤ ± 40 mm
où :
L est la valeur prévue de la mesure linéaire exprimée en millimètres.
D’autres types de tolérances peuvent être spécifiées par les normes de produits en même temps que les écarts
admissibles correspondants (par exemple cambrure de poutres, …). Ces valeurs ne doivent pas inclure les effets
de déformation résultant de toute charge ou précontrainte appliquée. Lors de la vérification des écarts mesurés,
de telles déformations doivent être prises en compte en calculant leur valeur dans la situation du mesurage
(y compris tous les effets effectivement liés à la durée).
4.3.3.1 Généralités
Toutes les propriétés de résistance mécanique pertinentes doivent être considérées à la fois à l'état limite ultime
et à l'état limite de service.
Pour les pertes de précontrainte, référence peut être faite à l'Annexe informative K pour les cas qui y sont spécifiés.
NOTE 1 Les actions et les coefficients de sécurité relatifs aux actions sont soumis aux règlements nationaux ou aux
autres règles en vigueur sur le lieu d'utilisation du produit. Les actions à prendre en compte pour le calcul sont supposées
connues et dépendent de l'usage prévu pour le produit.
NOTE 2 Pour les éléments préfabriqués à destination structurale il convient que le calcul structural soit expressément
vérifié pour s’assurer qu’il correspond à l’application spécifique. Il convient de porter une attention particulière à la sécurité
du public et à la coordination de la conception avec les autres parties de l’ouvrage et, lorsque pertinent, avec les conditions
relatives aux périodes transitoires.
4.3.4.1 Généralités
La résistance et la réaction au feu doivent être indiquées lorsque le type de produit le nécessite
La résistance au feu est normalement indiquée sous forme de résistance à un feu normalisé au moyen de classes.
Alternativement, elle peut être indiquée sous forme de résistance à un feu paramétrique.
Des recommandations relatives à l’application de l’EN 1992-1-2 sont données en Annexe O.
NOTE Les classes exigées pour la résistance à un feu normalisé, ou alternativement à un feu paramétrique, dépendent
de la réglementation nationale sur le feu.
Une information complémentaire peut être trouvée dans les normes de produits correspondantes.
NOTE 1 L’estimation par le calcul peut être conduite selon l’EN 12354-1:2000, Annexe B et selon l’EN 12354-2:2000,
Annexe B.
NOTE 2 Les résultats peuvent être exprimés dans la gamme de fréquence plus large 50 Hz à 5 000 Hz selon
l’EN ISO 717-1 et l’EN ISO 717-2.
NOTE 3 Les résultats exprimés par bande de tiers d’octave conviennent pour le calcul de l’isolation aux bruits aériens et
aux bruits d’impact des ouvrages selon le modèle détaillé de l’EN 12354.
4.3.7 Durabilité
4.3.7.1 Prescriptions relatives à la durabilité
Les spécifications ci-après concernent les produits de structure en béton dont la durée de vie prévue est cohérente
avec l'EN 1992-1-1.
La durabilité des éléments préfabriqués en béton est assurée selon le cas par :
— un dosage minimal en ciment (voir 4.2.1.1) ;
— un rapport eau/ciment maximal (voir 4.2.1.1) ;
— une teneur en chlorure maximale (voir 4.2.1.1) ;
— une teneur maximale en alcalins (voir 4.2.1.1) ;
— la protection du béton frais contre le dessèchement (voir 4.2.1.3) ;
— une bonne hydratation par traitement thermique (lorsque applicable voir 4.2.1.4) ;
— une résistance minimale du béton (voir 4.2.2.1) ;
— un enrobage minimal des armatures et une qualité minimale du béton d’enrobage (voir 4.3.7.4) ;
— lorsque applicable, des prescriptions spéciales relatives à l’intégrité de surface (voir 4.3.7.3) ;
— lorsque applicable, des prescriptions spéciales relatives à l’intégrité interne (voir 4.3.7.2) ;
— lorsque applicable, des prescriptions résultant d’une méthode de conception performantielle comme défini
dans l’EN 206-1.
NOTE Dans le cas de produits non structurels en béton, ou lorsque la durée de vie prévue pour les éléments en béton
est inférieure ou supérieure à la valeur correspondante de l'EN 1992-1-1 (50 ans), les spécifications de durabilité peuvent
être adaptées par le fabricant en fonction du domaine d'application du produit.
Ceci peut s'appliquer à des constructions temporaires, à des produits en béton dont la durée d'utilisation prévue
est limitée ou à des produits en béton pour lesquels est prévu un programme d’entretien spécifique destiné à en
conserver leur durabilité.
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Par exemple, pour la classe XC3 (humidité modérée, béton à l'intérieur de bâtiments où l’humidité de l’air est
modérée ou élevée, béton extérieur protégé de la pluie), la combinaison pourrait être : rapport eau/ciment maximal
0,50, classe de résistance minimale 35/45, absorption d’eau maximale 6 %.
5 Méthodes d'essai
5.1 Essais sur le béton
5.1.1 Résistance à la compression
La résistance du béton est mesurée sur des éprouvettes représentatives, telles que définies par l'EN 12390-2 et
l'EN 12390-3. Les différents types d'éprouvettes représentatives donneront des valeurs différentes de la résis-
tance du béton. Des coefficients de conversion appropriés doivent être appliqués pour obtenir la résistance sur
cylindre ou sur cube.
Les essais de compression du béton peuvent également être réalisés sur des cubes de 100 mm de côté ou des
cylindres de 113 mm de diamètre × 226 mm de longueur et les résultats correspondants sont respectivement pris
équivalents à ceux obtenus sur cubes de 150 mm ou cylindres de diamètre 150 mm et longueur 300 mm.
Les carottes de longueur et de diamètre nominal égaux compris entre 100 mm et 150 mm peuvent être considé-
rées comme fournissant une valeur de résistance directement comparable à la résistance d'un cube normalisé
de 150 mm de côté conservé dans les mêmes conditions.
Les carottes de diamètre nominal compris entre 100 mm et 150 mm, avec un rapport longueur sur diamètre égal
à 2.0, peuvent être considérées comme fournissant une valeur de la résistance équivalente à la valeur de la résis-
tance déterminée sur un cylindre de (150 × 300) mm conservé dans les mêmes conditions.
Pour les autres dimensions, les coefficients de conversion doivent être établis par des essais initiaux.
Les carottes de diamètre inférieur à 50 mm ne doivent pas être utilisées.
NOTE L'Annexe H fournit des informations sur les coefficients de conversion liés à la forme.
En ce qui concerne la résistance indirecte, des coefficients de conversion permettant de relier les résultats sur
éprouvettes à la résistance du produit doivent être établis au moyen d'essais initiaux dans lesquels les résultats
d'essai sont comparés aux résultats obtenus sur des carottes.
Les dimensions sont présumées mesurées pour des températures de référence situées entre 10 °C et 30 °C, et
à un âge de référence de 28 jours. En cas de nécessité, des corrections théoriques doivent être effectuées pour
les écarts de dimensions résultant de mesures à d’autres températures et à d’autres âges.
L’équipement utilisé pour contrôler les écarts doit avoir au moins une précision de 1/5 de l’écart à vérifier.
6 Évaluation de la conformité
6.1 Généralités
6.1.1 Note générale
NOTE Pour le Marquage CE, l’affectation des tâches du producteur et de l’organisme notifié est définie dans l’Annexe ZA
applicable de la norme du produit. Il convient de noter que certaines des tâches décrites ci-après ne s’appliquent pas pour
le Marquage CE.
6.1.3.1 Généralités
En plus des prescriptions du 6.1.2, la conformité peut être évaluée par une tierce partie (voir l’Annexe E) dont les
tâches dépendront du produit considéré.
Lorsque la conception d'un produit a été assurée par le client, les essais de type ne sont pas nécessaires.
Pour les propriétés du produit évaluées sur la base de méthodes de calcul généralement admises (par exemple
les règles de calcul de l’EN 1992-1-1 ou des normes de produits), avec des dispositions communes et des modè-
les de calcul habituels ou sur la base d’une longue expérience documentée, il n’est pas demandé, en plus, d’essai
physique de type. Dans d’autres cas des essais doivent être effectués pour vérifier la fiabilité de la méthode de
conception (voir 4.3.3.3).
Pour les essais de type, des types de produits ou de bétons peuvent être regroupés par familles documentées.
Cependant, il ne doit pas être nécessaire de pratiquer un essai de type à la fois sur le produit et sur le béton.
L’objectif des essais de type est de démontrer que le produit satisfait aux prescriptions.
Si le fabricant a accès à des équipements d'essais appropriés et étalonnés, l'essai de type peut être effectué avec
ce matériel.
Les résultats des essais de type doivent être enregistrés.
6.3.2 Organisation
Les tâches, les responsabilités et l'autorité du personnel impliqué dans le contrôle de la production en usine doi-
vent être documentées, tenues à jour et mises en œuvre, y compris les procédures relatives aux actions ci-après :
a) la démonstration de la preuve de la conformité du produit aux étapes appropriées ;
b) l'identification et l'enregistrement de tout cas de non-conformité ;
c) le traitement des cas de non-conformité ;
d) l'établissement des causes de non-conformité et des actions correctives possibles (conception, matériaux ou
méthodes de fabrication).
Un organigramme doit indiquer clairement les activités énumérées de a) à d) pour le personnel concerné.
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6.3.6.1 Généralités
Les contrôles et essais doivent porter sur le matériel, les matières premières et autres matériaux incorporés, les
procédés de fabrication et les produits. Les éléments du contrôle, les critères, les méthodes et les fréquences des
contrôles et des essais doivent être précisés dans un plan de contrôle. Les fréquences et les méthodes de contrôle
non spécifiées dans la présente norme doivent être définies de manière à assurer une conformité permanente du
produit.
Les plans de contrôle donnés dans les Tableaux D.1 à D.4 constituent des plans de référence. Le fabricant doit
en appliquer les parties appropriées à moins de pouvoir démontrer que les modifications qu'il y apporte conduisent
à une confiance identique dans la conformité du produit.
Les règles de passage d'une fréquence de contrôle à une autre, pour ce qui est des éléments concernés par les
plans de contrôle, sont données dans le Tableau D.5.
Ceux des résultats des contrôles qui sont exprimés sous forme numérique, tous les résultats des contrôles néces-
sitant une action, de même que les résultats des essais, doivent être enregistrés et tenus à disposition.
Les essais doivent être réalisés conformément aux méthodes indiquées dans la norme concernée ou en adoptant
d'autres méthodes d'essai pour lesquelles il existe une corrélation éprouvée ou une relation sûre avec les métho-
des de la norme.
Les résultats des essais doivent satisfaire aux critères de conformité spécifiés et être tenus à disposition.
6.3.6.2 Matériel
Le matériel de pesage, de mesurage et d'essai utilisé dans l'usine doit être étalonné et contrôlé conformément
aux plans de contrôle de référence du Tableau D.1.
6.3.6.3 Matériaux
Les matières premières et autres matériaux incorporés doivent être contrôlés afin de vérifier leur conformité à la
documentation technique comme indiqué en 6.3.4.
Les plans de référence relatifs aux contrôles, mesurages et essais sont donnés dans le Tableau D.2.
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7 Marquage
Chaque produit doit être marqué ou étiqueté pour faire apparaître :
— l'identification du fabricant ;
— l'identification du lieu de fabrication ;
— le numéro d'identification de l'élément (si nécessaire) ;
— la date de moulage ;
— la masse du produit (quand il dépasse 800 kg) ;
— autres informations éventuellement demandées pour la mise en œuvre (par exemple le sens de pose).
Pour certains types de produits (par exemple les éléments de série), la procédure ci-dessus peut être simplifiée
ou remplacée par un étiquetage d'ensemble concernant des lots d'éléments.
En plus des données ci-dessus, les produits doivent être accompagnés des informations suivantes :
— nom du fabricant ;
— adresse de l'usine ;
— nom des produits (désignation commerciale) ;
— numéro de la norme du produit ;
— référence de la documentation technique (s’il y a lieu).
NOTE Pour le marquage CE, s’il y a lieu, se référer à l’Annexe ZA de la norme produit concernée.
8 Documentation technique
Pour la documentation technique relative aux produits de structure en béton préfabriqué, on peut se référer à
l’Annexe M.
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Annexe A
(informative)
Enrobage des armatures vis à vis de la corrosion
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!
A Nulle XO
B Faible XC1
C Modérée XC2-XC3
D Normale XC4
E Élevée XD1-XS1
F Très élevée XD2-XS2
G Extrême XD3-XS3
En référence aux classes nominales du Tableau A.1, le Tableau A.2 ci-après donne l'enrobage minimal en milli-
mètres, en faisant la distinction entre les classes de béton basses et élevées (voir l’EN 1992-1-1:2004, 4.4.1.2).
Armatures Armatures
Autres armatures
de béton Autres armatures de précontrainte
de précontrainte
armé dans de béton armé par prétension
par pré-tension
les dalles dans les dalles
Conditions
Cmin Co ≥ Co < Co ≥ Co < Co ≥ Co < Co ≥ Co < Co
d’environnement
C20/25 C30/37 A 10 10 10 10 10 10 10 10
C20/25 C30/37 B 10 10 10 10 15 15 15 20
C25/30 C35/45 C 10 15 15 20 20 25 25 30
C30/37 C40/50 D 15 20 20 25 25 30 30 35
C30/37 C40/50 E 20 25 25 30 30 35 35 40
C30/37 C40/50 F 25 30 30 35 35 40 40 45
C35/45 C45/55 G 30 35 35 40 40 45 45 50
Les conditions dites «dans les dalles» sont à utiliser lorsqu’une seule surface du produit est exposée aux agents
externes.
Dans le Tableau A.2, Cmin est la classe minimale de béton requise pour la condition d’environnement, et Co est la
classe de béton deux niveaux au dessus de Cmin. Lorsque du gel-dégel ou une attaque chimique du béton
(Classes XF et XA de l’EN 206-1:2000) est prévu, il convient d’attacher une attention particulière à la composition
du béton. Normalement, des enrobages conformes au Tableau A.2 suffisent dans ces cas.
NOTE Les enrobages du Tableau A.2 s’appliquent aux produits préfabriqués en béton soumis au contrôle spécial de la
production en usine selon les prescriptions de l'Article 6 de la présente norme.
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Annexe B
(informative)
Contrôle de la qualité du béton
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!
où :
f est la résistance normalisée du jour ;
fk est la résistance caractéristique courante pour le même jour (voir B.1) et on admet α = 1/0,85 si les
résultats f et fk ci-dessus se réfèrent à la résistance potentielle, α = 1 si elles se réfèrent à la résistance
structurale indirecte.
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Annexe C
(informative)
Considérations relatives à la fiabilité
Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!
C.1 Généralités
En application du A.3 de l’Annexe A de l’EN 1992-1-1:2004, les valeurs des coefficients partiels de sécurité pour
les matériaux peuvent être les valeurs données en C.2 à C.4.
Si les valeurs recommandées dans l’EN 1992-1-1:2004 section 2 sont modifiées dans l’Annexe Nationale, il
convient que les coefficients partiels de sécurité réduits de C.2 et C.3 soient proportionnellement modifiés.
Il convient que ces valeurs ne soient utilisées que lorsque le contrôle de la production en usine est évalué par une
tierce partie.
≤ 150 5 5
400 10 10
≥ 2 500 30 20
C.3 Réduction basée sur l’emploi lors du calcul de paramètres géométriques réduits
ou mesurés
Quand la résistance de calcul est déterminée à partir des dimensions critiques, comprenant la hauteur utile (voir
Figure C.1) :
— réduites de la valeur des tolérances ; ou
— mesurées sur la structure finie,
les valeurs ci-après peuvent être utilisées
cs = 1,05, cc = 1,45
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Sous les conditions ci-dessus et sous réserve qu’il soit démontré que le coefficient de variation de la résistance
du béton ne dépasse pas 10 %, le coefficient partiel relatif au béton peut être réduit à cc = 1.35.
C.4 Réduction basée sur l’évaluation de la résistance du béton sur structure finie
Quand la résistance du béton est déterminée par mesure de la résistance structurale directe comme défini
en 4.2.2, cc peut être réduit par le coefficient de conversion η ; normalement on peut considérer que η = 0,85.
La valeur de cc à laquelle cette réduction est appliquée peut déjà avoir été réduite selon C.2 ou C.3. Toutefois, il
convient que la valeur résultante de cc ne soit pas inférieure à 1,30.
Annexe D
(normative)
Plans de contrôle
Il n’y a pas lieu d’appliquer les contrôles sur les objets ne se rapportant pas au produit spécifique ou si l’objet est
contrôlé par un autre examen approprié.
1 Matériel d’essai Sauf indication contraire figurant Fonctionnement correct — Lors de l'installation
de résistance mécanique dans la méthode d’essai, étalonnage et précision ou de la réinstallation,
par référence à du matériel étalonné ou après une réparation majeure
2 Matériel de pesage
par rapport aux étalons nationaux
— Une fois par an
3 Appareils de mesures et utilisé exclusivement à cette fin
dimensionnelles
4 Matériels de mesure de la
température et de l'humidité
4 Équipement pour mesurage Comparaison de la quantité réelle Précision déclarée — Lors de l'installation
continu de la teneur en eau avec la lecture sur le compteur par le fabricant ou de la réinstallation
des granulats fins b)
— Deux fois par an
— En cas de doute
8 Contrôle visuel Usure des dispositifs 1 fois par semaine pour chaque
d'ancrage équipement utilisé
a) Les réglementations nationales prévalent dans le cas où elles requièrent une fréquence supérieure.
b) Seulement si l’équipement est disponible et l’objectif non contrôlé par une ou des méthode(s) appropriée(s) selon D.3.1 ou D.4.1.
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1 Absorption d’eau b) Valeur visée Essai selon l’Annexe G Une fois tous les cinq jours
(voir 4.3.7.4 et l’Annexe G) de fabrication par type
de béton durci utilisé
2 Contrôle final Essai de référence comme Conformité aux prescriptions de la Selon produit et propriété
indiqué dans la norme du produit présente norme et aux prescriptions
(ou essais indirects corrélés) relatives aux propriétés annoncées
par le fabricant
3 Marquage/ étiquetage Contrôle visuel Conformité aux prescriptions 1 fois par jour
de la présente norme
a) Ce contrôle peut être adapté et/ou complété pour des raisons spécifiques à un produit.
b) Seulement si la propriété est spécifiée.
Annexe E
(normative)
Évaluation de la conformité par une tierce partie
Init numérotation des tableaux d’annexe [E]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [E]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [E]!!!
E.1 Généralités
E.1.1 Conformité du contrôle de la production en usine
Quand la conformité du contrôle de la production en usine est évaluée par une tierce partie, les tâches de la tierce
partie doivent être :
a) inspection initiale de l'usine et du contrôle de la production en usine ;
b) surveillance continue, évaluation et acceptation du contrôle de la production en usine.
Annexe F
(informative)
Essais de réception d'une fourniture à la livraison
Les essais de réception d'un produit, s'ils sont requis, peuvent s'appliquer à la totalité des propriétés ou à certaines
seulement, choisies parmi celles définies dans la présente norme.
La procédure d'échantillonnage et les critères de conformité relatifs à une fourniture à sa livraison doivent être
définis en tenant compte de toute évaluation de la conformité déjà réalisée par une tierce partie sur le produit.
Il convient de contrôler l'aspect visuel avant de procéder au contrôle et aux essais des autres propriétés. Il
convient par ailleurs que les essais soient réalisés conjointement par le client et par le fabricant en un lieu convenu
par eux, de préférence dans l'usine.
Il convient que les essais, sauf en ce qui concerne le contrôle de l'aspect visuel, soient réalisés dans un laboratoire
convenu entre le client et le fabricant. Il convient de laisser à chacun l'opportunité raisonnable d'assister à l'échan-
tillonnage et aux essais. Ces essais peuvent être réalisés à l'aide du matériel d'essai du fabricant, qui doit être
étalonné de manière fiable.
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Annexe G
(normative)
Essai d'absorption d'eau
Init numérotation des tableaux d’annexe [G]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [G]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [G]!!!
G.1 Méthode
Après un conditionnement à la température de (20 ± 3) °C, l'éprouvette est humidifiée jusqu'à une masse constante
(voir définition en G.6), puis séchée en étuve (à une température de (105 ± 5) °C) jusqu'à atteindre à nouveau une
masse constante. La perte de masse est exprimée en pourcentage de la masse de l'éprouvette à l'état sec.
G.2 Échantillonnage
L’échantillon soumis à l’essai peut être, soit découpé ou carotté dans le produit, soit moulé dans le même béton
que le produit et dans les mêmes conditions.
L’échantillon soumis à l’essai doit avoir une masse comprise entre 1,5 kg et 5,0 kg (à l’état sec) et être conforme
aux prescriptions dimensionnelles indiquées ci-après.
Produits minces
L’échantillon pour essai est découpé (par sciage ou carottage) à travers toute l’épaisseur du produit. La face
découpée doit être protégée par une résine (voir les conditions de préparation en G.5). Les deux faces opposées
qui n’ont pas été sciées doivent rester non protégées.
Produit épais
Un échantillon est découpé (par sciage ou carottage) à travers toute l’épaisseur du produit. Cet échantillon peut
être réduit, si demandé, en recoupant la partie découpée, en prenant soin à ce que la surface exposée soit incluse
dans l’échantillon et que les prescriptions dimensionnelles indiquées ci-après soient prises en compte. Seules les
faces découpées correspondant au pourtour de l’échantillon doivent être protégées par une résine (voir les con-
ditions de préparation en G.5). Les deux faces restantes doivent rester non protégées.
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Tableau G.1
Cylindre Prisme
Épaisseur
du produit
H D H A
Échantillon pour Produit 30 ≤ E < 50 E 200 ≤ D < 250 E 200 ≤ H < 250
essai découpé mince
dans le produit 50 ≤ E < 70 E 160 ≤ D < 200 E 160 ≤ H < 200
Produit
E ≥ 100 100 ≤ H < 160 D=H 100 ≤ H < 160 A=H
épais
Éprouvette moulée 100 ≤ H < 160 D=H 100 ≤ H < 160 A=H
G.3 Matériaux
L'eau utilisée est de l'eau potable.
G.4 Appareillage
L'appareillage utilisé doit être le suivant:
— une étuve ventilée, dont le rapport de la capacité, en litres, à la surface des gaines de ventilation, en millimètres
carrés, est inférieur à 2 000 et dans laquelle la température peut être régulée à (105 ± 5) °C. Le volume de
l'étuve doit être au moins égal à 2,5 fois le volume des éprouvettes susceptibles d'être séchées en une fois ;
— un récipient à fond plat, d'une capacité au moins égale à 2,5 fois le volume des éprouvettes à humidifier et
d'une profondeur au moins supérieure de 50 mm à la hauteur de celles-ci dans la position dans laquelle elles
seront trempées ;
— une balance, graduée en grammes, avec une précision de 0,1 % de la valeur lue ;
— une brosse dure ;
— une éponge ou une peau de chamois.
G.5 Préparation
Oter la poussière, les éclats etc. avec une brosse et s'assurer que chaque éprouvette est à une température
de (20 ± 3) °C. Protéger les faces de découpe avec une résine capable de supporter toute la suite de l'essai.
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G.7 Résultats
Calculer le coefficient d'absorption d'eau 100 × (M1 – M2)/M2 pour chaque éprouvette.
Le rapport d'essais doit indiquer la nature des éprouvettes essayées (moulées, sciées ou carottées), les dimen-
sions, l’age, la masse sèche ainsi que les valeurs du coefficient d'absorption d'eau, de chacune des éprouvettes,
ainsi que la valeur moyenne.
NOTE Si la même éprouvette est utilisée pour déterminer la densité, le volume minimum requis par l'EN 12390-7 est 1 l.
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Annexe H
(informative)
Coefficients de corrélation de forme pour les carottes
Lorsque la résistance structurelle directe du béton est mesurée sur des carottes, il convient d’employer des carot-
tes de diamètre d ≥ 50 mm ; il est recommandé que la longueur h ne soit pas inférieure à 0,7d ; il convient que les
surfaces des deux extrémités soient auparavant meulées ; en fonction du rapport h/d une corrélation de forme
conduisant à une évaluation correcte de la résistance mesurée f’ peut être réalisée à l’aide de l’équation suivante :
Annexe J
(informative)
Mesurage des dimensions
Init numérotation des tableaux d’annexe [I]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [I]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [I]!!!
Dimensions en millimètres
Légende
1 Soit-soit
Il convient de spécifier les tolérances sous la forme d’une différence de longueur entre les deux diagonales :
d1 – d2
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Légende
1 Creux
2 Bosse
3 Rainure
4 Bourrelet
5 Ressaut
6 Ondulation
Dimensions en millimètres
Légende
1 Bosse : d2 – d0
Creux : d3 – d0
La règle doit être déplacée pour trouver la plus grosse bosse et le plus gros creux
2 Bourrelet d1 – d2
Rainure d3 – d1
La valeur la plus importante des différences l’emporte
3 Ressaut, discontinuité : d2 – d1
4 Ondulation : d1 – d2
Se mesure au point le plus haut et le plus bas à l’intérieur de la règle
Dans la Figure J.5, d0 est mesurée depuis la surface du béton à l’emplacement des supports de la règle de réfé-
rence. Dans la plupart des cas il s’agit de la hauteur des supports.
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Annexe K
(informative)
Pertes de précontrainte
Init numérotation des tableaux d’annexe [J]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [K]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [J]!!!
K.1 Généralités
NOTE Cette annexe traite des techniques de précontrainte par pré-tension et contient des informations supplémentaires
pour le calcul des pertes de précontrainte.
Il convient de prendre trois phases en considération pour le calcul de la perte de précontrainte totale dans le cas
d'éléments de structure précontraints par pré-tension :
— avant transfert de la force de précontrainte au béton ;
— lors du transfert ;
— après transfert.
Tableau K.1
(r0max) (∆P/P0 %)
0,80 fpk 21 %
0,75 fpk 20 %
0,70 fpk 19 %
0,65 fpk 17 %
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Annexe L
(informative)
Tables de conductivité thermique du béton
Dans l'EN 1745 des tableaux sont donnés avec des valeurs de conductivité thermique relatives à la densité du
béton de granulats courants et du béton de granulats d’argile expansée. Comme la présente norme concerne le
béton de densité ≥ 800 kg/m3 les deux tables suivantes sont tirées de l'EN 1745. Pour le béton de granulats cou-
rants le Tableau A.3 de l'EN 1745:2000 est donnée dans le Tableau L.2 et pour le béton de granulats légers la
partie du Tableau A.6 de l'EN 1745:2000 correspondant aux densités ≥ 800 kg/m3 est donnée dans le Tableau L.1.
Les conductivités thermiques indiquées dans la présente annexe sont valables en conditions sèches et doivent
être converties à la teneur en humidité appropriée selon l’application (calcul de la conductivité thermique). Ces
corrections sont faites conformément à l'EN ISO 10456:1999, Article 7.
k10,sec
Coefficient de diffusion
Densité du matériau c
[W/(m⋅K)] de vapeur d’eau µ
3]
[kg/m [kJ/(kg⋅K)]
—
P = 50 % P = 90 %
k10,sec
Coefficient de diffusion
Densité du matériau c
[W/(m⋅K)] de vapeur d’eau µ
[kg/m3] [kJ/(kg⋅K)]
—
P = 50 % P = 90 %
fψ = 4 m3/m3.
Annexe M
(informative)
Documentation technique
Init numérotation des tableaux d’annexe [M]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [M]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [L]!!!
M.1 Généralités
La documentation technique ou relative à la conception des produits de structures en béton préfabriqué comprend
les points suivants :
a) calculs relatifs à la conception indiquant les conditions de charge et les principales vérifications aux états limi-
tes et de service ainsi que les coefficients de sécurité utilisés ;
b) prescriptions techniques comprenant à la fois :
1) prescriptions relatives à la production en usine ;
2) instructions pour la manutention, le stockage et le transport ;
3) prescriptions de montage pour la mise en œuvre.
Annexe N
(normative)
Propriétés des barres ou fils à empreinte
Les barres ou fils à empreinte destinés à être utilisés dans les produits structurels en béton doivent être conformes
à l’Annexe normative C de l’EN 1992-1-1:2004, sauf pour les propriétés d’adhérence du Tableau C.2N.
Selon le prEN 10080 les armatures à empreinte doivent avoir des valeurs de paramètres d’indentation conformes
aux valeurs données dans le Tableau N.1, où d est le diamètre nominal de la barre ou du fil.
L’indentation doit former un angle β d’inclinaison avec l’axe longitudinal d’au moins 45°.
Une adhérence suffisante peut aussi être obtenue (en alternative au Tableau N.1) quand les barres ou fils,
essayés selon l’essai beam test défini dans l’Annexe informative C du prEN 10080:1999, présentent des valeurs
d’adhérence répondant aux conditions ci-après :
sm ≥ 0,098 (80 — 1,2 φ) ... (N.1)
sr ≥ 0,098 (1,30-1,9 φ) ... (N.2)
où :
φ est le diamètre nominal de la barre (mm)
sm est la valeur moyenne de la contrainte d’adhérence (MPa) pour un glissement de 0,01 mm, 0,1 mm et 1 mm ;
sr est la contrainte d’adhérence lors de la rupture par glissement.
Annexe O
(informative)
Résistance au feu : recommandations
pour l’application de l’EN 1992-1-2
Init numérotation des tableaux d’annexe [O]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [O]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [O]!!!
Les profils thermiques peuvent aussi être déduits d’essais, voir l’EN 1992-1-2:2004, 4.2.2.
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EN 13369:2004
Bibliographie
[1] EN 1745:2000, Maçonnerie et éléments de maçonnerie — Détermination des valeurs thermiques de calcul.
[2] EN 1934:1998, Performance thermique des bâtiments — Détermination de la résistance thermique selon la
méthode de la boîte chaude avec fluxmètre — Maçonnerie.
[3] EN 12354-1:2000, Acoustique du bâtiment — Calcul de la performance acoustique des bâtiments à partir de
la performance des éléments — Partie 1 : Isolement acoustique aux bruits aériens entre des locaux.
[4] EN 12354-2:2000, Acoustique du bâtiment — Calcul de la performance acoustique des bâtiments à partir de
la performance des éléments — Partie 2 : Isolement acoustique au bruit de choc entre des locaux.
[5] EN 12524:2000, Matériaux et produits pour le bâtiment — Propriétés hygrothermiques — Valeurs utiles
tabulée.
[6] EN 12664:2001, Performance thermique des matériaux et produits pour le bâtiment — Détermination de la
résistance thermique par la méthode de la plaque chaude gardée et la méthode fluxmétrique — Produits
secs et humides de basse et moyenne résistance thermique.
[7] EN 13501-2:2003, Classement au feu des produits de construction et des éléments de bâtiment — Partie 2 :
Classement à partir des données des essais de résistance au feu, services de ventilation exclus.
[8] ENV 13670-1:2000, Exécution des ouvrages en béton — Partie 1 : Tronc commun et document d'application
nationale.
[9] prEN 13791:1999, Évaluation de la résistance à la compression du béton dans les structures ou les éléments
structuraux.
[10] EN ISO 6946:1996, Composants et parois de bâtiments — Résistance thermique et coefficient de transmis-
sion thermique — Méthode de calcul (ISO 6946:1996).
[11] EN ISO 8990:1996, Isolation thermique — Détermination des propriétés de transmission thermique en
régime stationnaire — Méthodes à la boîte chaude gardée et calibrée.
[12] EN ISO 9001:2000, Systèmes de management de la qualité — Exigences (ISO 9001:2000).
[13] ISO 1803:1997, Construction immobilière — Tolérances — Expression de l'exactitude dimensionnelle —
Principes et terminologie.
[14] ISO 7870:1993, Cartes de contrôle — Principes généraux et introduction à l’emploi.
[15] ISO 7873:1993, Cartes de contrôle de la moyenne arithmétique à limites de surveillance.
[16] ISO 7966:1993, Cartes de contrôle pour acceptation.
[17] ISO 7976-1:1987, Tolérances pour le bâtiment — Méthodes de mesure des bâtiments et des produits pour
le bâtiment — Partie 1 : Méthodes et instruments.
[18] ISO 8258:1991, Cartes de contrôle de Shewhart.