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FA124069 ISSN 0335-3931

norme européenne NF EN 13369


Décembre 2004

Indice de classement : P 19-800

ICS : 91.100.30

Règles communes pour les produits


préfabriqués en béton
E : Common rules for precast concrete products
D : Allgemeine Regeln für Betonfertigteile

Norme française homologuée


par décision du Directeur Général d'AFNOR le 20 novembre 2004 pour prendre effet
le 20 décembre 2004.
© AFNOR 2004 — Tous droits réservés

Remplace la norme homologuée NF EN 13369, d'octobre 2001.

Correspondance La Norme européenne EN 13369:2004 a le statut d’une norme française.

Analyse Le présent document indique les prescriptions communes générales applicables à


de nombreuses familles de produits en béton préfabriqués en usine. Il spécifie la
méthodologie, les prescriptions, les critères relatifs aux performances de base, les
méthodes de vérification et d’évaluation qui peuvent servir, pour autant qu’elles
soient appropriées, aux normes spécifiques de produits.
Les normes spécifiques de produits ont priorité sur le présent document.
L’analyse et la conception de tels produits ne sont pas incluses dans le présent
document. Il donne néanmoins certaines informations sur le choix des coefficients
partiels de sécurité définis par l’Eurocode, les règles pour calculer le béton à haute
résistance, ainsi que des prescriptions applicables pour les produits en béton
précontraint.
Seul le béton de densité ≥ 800 kg/m3 et sans air autre que l’air occlus est concerné.

Descripteurs Thésaurus International Technique : béton, produit en béton, élément préfabri-


qué, définition, spécification, matériau, dimension, mesurage de dimension, essai,
résistance à la compression, durabilité, résistance au feu, isolation thermique, isola-
tion acoustique, essai de conformité, essai de type, essai d'absorption d'eau, arma-
ture de béton armé, béton durci, revêtement anticorrosion, marquage.

Modifications Par rapport au document remplacé, révision de la norme.

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr

© AFNOR 2004 AFNOR 2004 1er tirage 2004-12-F


Produits industriels en béton BNIB PIB

Membres de la commission de normalisation


Président : M ELGUEDJ
Secrétariat : M HENRY — BNIB — CERIB

M ALEXANDRE BUREAU VERITAS


M ANDIN RECTOR SA
M BALOCHE CSTB
M BATAILLE BATAILLE MATÉRIAUX
M BAZIN CSTB
M BERNARDI CERIB
M BESOZZI UNFOHLM
M BOURDAIS-MASSENET ACOB
MME BOURDETTE ATILH — BNLH
M BRIN CEP
M BRY LCPC — BNSR
M CHASSEIGNAUX SOPREL SA
M CHENAF CSTB
M COLSON AFBA — PLANCHERS ACOR
M COSTE AIPCR
M CRETON BNAC
M DALL'ACQUA EUROBETON
M DE CHEFDEBIEN CERIB
M DELMAS SEAC GF GUIRAUD FRÈRES
M DELORT ATILH
M DEMANGE CTBA — BNBA
M ELGUEDJ FIB
M ESTADIEU SERCE
M ETIENNE SOTUBEMA
M FAUCON CERIB
M GRANIER BUREAU VERITAS
MLLE GUYOT CEBTP
M HENRI BONNA SABLA
M HESLING AFNOR
M HUREZ CERIB
MME KOPLEWICZ UNM
M LAINÉ FIB
M LANNOY L'INDUSTRIELLE DU BÉTON
M LARBOT SNCF
M LAURENT CTTB
M LEBLANC SETRA
M LEFLOCH LIGÉRIENNE BÉTON
M LEMOINE UMGO
M MAHEUT CAPEB
M MARTIN BUREAU VERITAS
M MERLET CSTB
M NGUYEN STBA
M PAILLE SOCOTEC
MME PERO CTOA
M PESCATORE CTICM — BNCM
M PINÇON FFB — BNTEC
M PONTHIER AIMCC
M PY KP1
M ROQUE OTEP
M SAROLI MINISTÈRE DE L'INDUSTRIE
M SENIOR UNSFA
M THONIER FNTP
M TISON BMI
M TOURTIER CRAM BRETAGNE
M TRINH APAVE
MME VALLADEAU-RONCIN FIB
M VALLÈS CERIB
MLLE VINCENSINI AFNOR CERTIFICATION
M WEBER FRANCE TELECOM
M ZURESCO STRADAL
—3— NF EN 13369:2004

Avant-propos national

Références aux normes françaises


La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 206-1 : NF EN 206-1 (indice de classement : P 18-325-1)
EN 933-1 : NF EN 933-1 (indice de classement : P 18-622-1)
EN 934-2 : NF EN 934-2 (indice de classement : P 18-342)
EN 1097-6 : NF EN 1097-6 (indice de classement : P 18-650-6)
EN 1990 : NF EN 1990 (indice de classement : P 06-100-1)
prEN 10080-1 : NF EN 10080-1 (indice de classement : A 35-010-1) 1)
prEN 10138-1 : NF EN 10138-1 (indice de classement : A 35-040-1) 1)
prEN 10138-2 : NF EN 10138-2 (indice de classement : A 35-040-2) 1)
prEN 10138-3 : NF EN 10138-3 (indice de classement : A 35-040-3) 1)
prEN 10138-4 : NF EN 10138-4 (indice de classement : A 35-040-4) 1)
EN 12390-2 : NF EN 12390-2 (indice de classement : P 18-438)
EN 12390-3 : NF EN 12390-3 (indice de classement : P 18-455)
EN 12390-7 : NF EN 12390-7 (indice de classement : P 18-435)
EN 12504-1 : NF EN 12504-1 (indice de classement : P 18-444)
EN 13501-1 : NF EN 13501-1 (indice de classement : P 92-800-1)
EN 1991-1-2 : NF EN 1991-1-2 (indice de classement : P 06-112-1)
EN 1992-1-1 : NF EN 1992-1-1 (indice de classement : P 18-711) 1)
EN 1992-1-2 : NF EN 1992-1-2 (indice de classement : P 18-712)
EN ISO 140-3 : NF EN ISO 140-3 (indice de classement : S 31-049-3)
EN ISO 140-6 : NF EN ISO 140-6 (indice de classement : S 31-049-6)
EN ISO 717-1 : NF EN ISO 717-1 (indice de classement : S 31-032-1)
EN ISO 717-2 : NF EN ISO 717-2 (indice de classement : S 31-032-2)
EN ISO 10456 : NF EN ISO 10456 (indice de classement : P 75-110)

Règles communes pour les produits préfabriqués en béton :


La présente norme regroupe des prescriptions communes à de nombreux produits préfabriqués en béton qui
s’appliquent lorsque la présente norme est référencée par la norme spécifique du produit, ou bien lorsqu’elle
est référencée par l’une des pièces du marché. Elle indique en particulier les modalités d’application de la norme
NF EN 206-1 à ces produits.

Composition et propriétés des bétons :


Le présent document reproduit ci-après les tableaux qui figurent dans la norme NF EN 206-1. Ces tableaux don-
nent des exigences à respecter et des références à des méthodes d’essai. Ils peuvent constituer pour les produits
non couverts par une norme spécifique, un apport dans la définition des exigences relatives à la durabilité.
Pour les bétons destinés aux produits préfabriqués en usine, les valeurs limites données dans le Tableau NA.F.2
s’appliquent excepté quand :
— la référence au Tableau NA.F.1 est explicite ;
— ou quand les produits sont couverts par une norme prévoyant des conditions d’environnement et fixant des
exigences de durabilité spécifiques (alors seule la norme de produit concernée s’applique).
Les tableaux NA.F.1 et NA.F.2 ne s’appliquent aux bétons légers que si le prescripteur du béton le spécifie
explicitement.

1) Actuellement au stade de projet.


NF EN 13369:2004
Tableau NA.F.1 de la norme NF EN 206-1
Valeurs limites applicables en France pour la composition et les propriétés du béton en fonction de la classe d’exposition
Classes d’exposition

Aucun risque Corrosion induite par les chlorures


de corrosion Corrosion induite Environnements
Chlorures autres Attaque gel / dégel
ou d’attaque par carbonatation Eau de mer chimiquement agressifs
que l’eau de mer

X0 XC1 XC2 XC3 XC4 XS1 XS2 XS3 XD1 XD2 XD3 a) m) XF1 b) XF2 b) XF3 b) c) XF4 b) c) XA1 XA2 XA3

Rapport Eeff/liant — 0,65 0,55 0,50 0,55 0,50 0,60 0,55 0,55 0,45 0,55 0,50 0,45
éq maximal d)

Classe — C20/25 C30/37 C35/45 C30/37 C35/45 C25/30 C25/30 C30/37 C30/37 C30/37 C35/45 C40/50
de résistance

Valeurs numériques identiques à XF1 f) g)


Valeurs numériques identiques à XC1 f)

Valeurs numériques identiques à XS2 f)


Valeurs numériques identiques à XF1 f)

Valeurs numériques identiques à XF1 f)


minimale

Teneur mini 150 260 h) 330 350 330 350 280 h) 300 315 340 330 350 385
en liant éq
(kg/m3) d) e)

Teneur minimale — — — — — — — 4 i) 4 i) 4 i) — — —
en air (%)

—4—
Rapport maximal A/(A+C)

Cendres volantes 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 j) 0,30 k) 0,30 k) 0,00

Fumées de silice 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10

Laitier moulu 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 0,30 k) 0,30 k) 0,00

Addition calcaire 0,25 0,25 0,05 0,05 0,05 0,05 0,25 0,25 0,25 0,05 0,00 0,00 0,00

Addition siliceuse 0,20 0,20 0,15 0,15 0,15 0,15 0,20 0,20 0,20 0,05 0,00 0,00 0,00

Nature du ciment — — PM l) l) m) n) n) n)
PM — — — — —
a) Pour les parcs de stationnement de véhicules, sauf spécification contraire, ne sont concernées que les parties supérieures des dalles et rampes exposées directement aux sels et ne comportant pas de revêtement pouvant assurer
la protection du béton.
b) En France, les classes d’exposition XF1, XF2, XF3 et XF4 sont indiquées dans la carte donnant les zones de gel. Pour les classes XF3 et XF4, les granulats doivent être non gélifs au sens de NF EN 12620.
c) Pour les classes XF3 et XF4, l’attention du prescripteur du béton est attirée sur le fait que dans le cas d’ouvrages importants, sensibles ou particulièrement exposés, il est souhaitable d’avoir recours à des essais complémentaires
(pour l’environnement XF3 : XP P 18-424 ou XP P 18-425, ASTM C457-98,… et de plus, pour l’environnement XF4, XP P 18-420) afin de s’assurer de l’adéquation du béton aux performances attendues.
d) Exigence applicable à la charge telle que définie en 3.1.20.
e) Ces valeurs sont définies pour Dmax = 20 mm. La quantité de liant équivalent à ajouter (+) ou à déduire (–) en pourcentage de la valeur indiquée, en fonction de la dimension nominale supérieure du plus gros granulat, exprimée en
millimètre est D ≤ 12,5 : + 10 % ; D = 14 : + 7,5 % ; D 16 : + 5 % ; D = 22,4 : – 2,5 % ; D = 25 : – 5 % ; D ≥ 31,5 : – 10 %.
f) En France, les bétons soumis à des environnements correspondant aux classes d’exposition XC2, XC3, XC4, XS1 et XD1 sont assimilés à des bétons correspondant aux classes d’expositions suivantes : XC2 = XC1, XC3 = XF1,
XC4 = XF1, XS1 = XS2 et XD1 = XF1.
g) Ces valeurs pour XC4 sont valables pour un enrobage de 30 mm en attendant les prescriptions de l’Eurocode 2. Dans le cas d’enrobage inférieur, le prescripteur devra préciser la valeur du ratio eau efficace / liant équivalent à retenir.
h) Pour le béton précontraint, la valeur est portée à 300 kg/m3.
i) Le respect de cette valeur nécessite l’utilisation d’un agent entraîneur d’air. Il est possible de déroger à la teneur minimale en air pour les bétons à haute performance en appliquant les Recommandations pour la durabilité des bétons
durcis soumis au gel.
j) Pour l’environnement XF4, l’utilisation de cendres volantes peut induire des difficultés à entraîner de l’air dans le béton. Il est recommandé de n’utiliser dans ce cas que des cendres de catégorie A selon NF EN 450-1 et de renforcer
le contrôle de la quantité d’air entraînée.
k) Cette valeur limite est fixée à 0,15 lorsque la classe d’agressivité résulte de la présence de sulfates (voir Tableau 2).
l) La composition de l’addition (teneur en sulfures, en sulfates, etc.) doit être telle que le liant respecte les exigences de NF P 15-317.
m) Pour les bétons soumis à l’eau de mer, utiliser un ciment PM. En cas d’utilisation de sels de déverglaçage dont la teneur en sulfate soluble est supérieure ou égale à 3 %, utiliser un ciment PM ou un ciment ES.
n) Pour le choix du ciment et des additions, se référer à P 18-011. Lorsque la classe d’agressivité résulte de la présence de sulfates, pour la classe XA1, utiliser un ciment PM et la composition du liant doit être telle qu’il respecte les
exigences de NF P 15-317 et pour les classes XA2 et XA3, utiliser un ciment ES et la composition du liant doit être telle qu’il respecte les exigences de XP P 15-319.
Tableau NA.F.2 de la norme NF EN 206-1
Valeurs limites applicables en France pour la composition et les propriétés du béton
des produits en béton préfabriqués en usine en fonction de la classe d’exposition
EN 206-1 X0 XC1 XC2 XC3 XC4 XS1 XS2 a) XS3 a) XD1 XD2 XD3 b) XF1 f) XF2 f) XF3 f) XF4 f) g) XA1 h) XA2 h) XA3 h)

Rapport Eeff/liant 0,60 0,55 0,50 0,50 0,45 0,45 0,40 0,50 0,50 0,45 0,50 0,50 0,45 0,40 0,50 0,45 0,40
éq c) maximal

Classe C25/30 d)
de résistance C20/25 d) C30/37 C35/45 C35/45 C35/45 C40/50 C40/50 C35/45 C35/45 C40/50 C35/45 C35/45 C35/45 C35/45 C35/45 C35/45 C40/50
minimale C30/37

Absorption d’eau e) 7 6 6 5 6 6 4 6 5 5 6 5 i) 5 i) 4 i) 6 5 4
maximale (%)

Teneur minimale 4 j) 4 j) 4 j)
en air (%) k)

Essai(s) XP XP XP XP
de performances k) P 18-425 P 18-425 P 18-425 P 18-425
et XP (ou XP (ou XP
P 18-420 P 18-424) P 18-424)
et XP
P 18-420

—5—
Cendres volantes 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,30 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 l) 0,30 m) 0,30 m) 0,00
Rapport maximal

Fumées de silice 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10 0,10
A/(A+C)

Laitier moulu 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,15 0,15 0,15 0,30 0,15 0,15 0,30 0,30 0,30 0,15 0,30 m) 0,30 m) 0,00
Addition calcaire 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,05 0,05 0,05 0,25 0,05 0,05 0,25 0,25 0,25 0,05 0,00 0,00 0,00

Addition siliceuse 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,15 0,15 0,15 0,20 0,15 0,15 0,20 0,20 0,20 0,05 0,00 0,00 0,00
a) Utiliser un ciment PM. La composition de l'addition (teneur en sulfures, en sulfates, …) doit être telle que le liant respecte les exigences de NF P 15-317.
b) Pour les parcs de stationnement de véhicules, sauf spécification contraire, ne sont concernées que les parties supérieures des dalles et rampes exposées directement aux sels et ne comportant pas de revêtement pouvant assurer la
protection du béton.
c) Exigence applicable à la charge telle que définie en 3.1.20.
d) Pour les bétons non précontraints.
e) Absorption d’eau mesurée selon le mode opératoire défini dans l’annexe G de NF EN 13369. Pour les fréquences de contrôle des absorptions d’eau, se référer à la norme NF EN 13369.
f) En France, les classes d'exposition XF1, XF2, XF3 et XF4 sont indiquées dans la carte donnant les zones de gel. Pour les classes XF3 et XF4, les granulats doivent être non gélifs au sens de NF EN 12620. Pour les classes XF3 et
XF4, l’attention du prescripteur du béton est attirée sur le fait que dans le cas d’ouvrages importants, sensibles ou particulièrement exposés, il est souhaitable d’avoir recours à des essais complémentaires (pour l’environnement XF3 :
XP P 18-424 ou XP P 18-425, ASTM C457-98,… et de plus, pour l’environnement XF4, XP P 18-420) afin de s’assurer de l’adéquation du béton aux performances attendues.
g) Pour les bétons soumis à l'eau de mer, utiliser un ciment PM.
h) Pour le choix du ciment et des additions, se référer à FD P 18-011. Lorsque la classe d'agressivité résulte de la présence de sulfates, pour la classe XA1, utiliser un ciment PM et la composition du liant doit être telle qu'il respecte les
exigences de NF P 15-317 et pour les classes XA2 et XA3, utiliser un ciment ES, la composition du liant doit être telle qu'il respecte les exigences de XP P 15-319.

NF EN 13369:2004
i) Pour les classes XF2, XF3 et XF4, l’exigence sur l’absorption d’eau maximale est retenue uniquement lorsque le béton doit respecter les seuils associés aux essais de performance (XP P 18-424, XP P 18-425, XP P 18-420) et qu’il est
réalisé sans agent entraîneur d’air. Lorsque le béton est réalisé avec un agent entraîneur d’air, il n’y a pas d’exigence sur l’absorption d’eau maximale, compte tenu du fait qu’une teneur en air élevée peut conduire à une absorption
d’eau plus importante.
j) Le respect de cette valeur nécessite l'utilisation d'un agent entraîneur d'air. Il est possible de déroger à la teneur minimale en air en utilisant les essais de performance (XP P 18-424 ou XP P 18-425 ou XP P 18-420) et les seuils
correspondant (allongement relatif, fréquence de résonance, perte de matière) définis dans les Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel.
k) Pour la résistance au gel avec ou sans sels de déverglaçage (classes XF1, XF2, XF3 et XF4), l’utilisation des essais de performance (XP P 18-424 ou XP P 18-425, XP P 18-420 le cas échéant) et le respect des seuils associés à ces
essais peuvent se substituer aux obligations concernant la teneur minimale en air (pour les classes XF2, XF3 et XF4) ou aux obligations concernant l’absorption d’eau maximale (pour la classe XF1).
l) Pour l'environnement XF4, l'utilisation de cendres volantes peut induire des difficultés à entraîner de l'air dans le béton. Il est recommandé de n’utiliser dans ce cas que des cendres de catégorie A selon NF EN 450-1 et de renforcer le
contrôle de la quantité d’air entraîné.
m) Cette valeur limite est fixée à 0,15 lorsque la classe d'agressivité résulte de la présence de sulfates (voir Tableau 2).
NF EN 13369:2004 —6—

Enrobage des armatures :


Les enrobages minimaux des armatures pour les classes d’exposition X0, XC, XD et XS sont donnés à titre indi-
catif dans l’annexe A (informative) de la présente norme.
Pour les classes d’exposition XF, il est possible de se référer aux enrobages minimaux du tableau A.2 de
l’annexe A en utilisant les enrobages minimaux définis pour les classes d’exposition XC ou XD selon les relations
présentées dans le tableau suivant :

Enrobage des armatures dans le cas des classes d'exposition XF

Classes d’exposition

XF1 XF2 XF3 XF4

Peu
XC3 Sans objet XC2 Sans objet
fréquent *)

Sans Cas général : XD1 Sans Cas général : XD1


Type de salage Fréquent *)
objet Éléments très exposés **)
: XD3 objet Éléments très exposés *) : XD3

Très Sans Sans


Sans objet XD3
fréquent *) objet objet

*) Selon la définition donnée dans les «Recommandations pour la durabilité des bétons durcis soumis au gel —
décembre 2003» (ce document peut être obtenu auprès du LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussées).
**) Pour les ponts : corniches, longrines d’ancrage des dispositifs de retenue, solins des joints de dilatation.

Pour les classes d’exposition XA1, XA2 et XA3 et sous réserve d’une justification de la nature de l’agent agressif,
il est possible d’utiliser les enrobages minimaux du tableau A.2 de l’annexe A définis respectivement pour les clas-
ses XD1, XD2 et XD3.
NORME EUROPÉENNE EN 13369
EUROPÄISCHE NORM
EUROPEAN STANDARD Juillet 2004

ICS : 91.100.30 Remplace EN 13369:2001

Version française

Règles communes pour les produits préfabriqués en béton

Allgemeine Regeln für Betonfertigteile Common rules for precast concrete products

La présente Norme européenne a été adoptée par le CEN le 19 mars 2004.

Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.

Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.

La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.

Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Suède et Suisse.

CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION

Europäisches Komitee für Normung


European Committee for Standardization

Centre de Gestion : rue de Stassart 36, B-1050 Bruxelles

© CEN 2004 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 13369:2004 F
Page 2
EN 13369:2004

Sommaire
Page

Avant-propos ...................................................................................................................................................... 4

Introduction ........................................................................................................................................................ 5

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 5

2 Références normatives .................................................................................................................... 5


2.1 Références générales ......................................................................................................................... 5
2.2 Béton ................................................................................................................................................... 6
2.3 Acier .................................................................................................................................................... 6
2.4 Résistance au feu ............................................................................................................................... 6
2.5 Isolation acoustique ............................................................................................................................ 6
2.6 Isolation thermique .............................................................................................................................. 7

3 Termes et définitions ........................................................................................................................ 7


3.1 Généralités .......................................................................................................................................... 7
3.2 Dimensions ......................................................................................................................................... 8
3.3 Assemblages ....................................................................................................................................... 8
3.4 Dispositifs particuliers ......................................................................................................................... 8
3.5 Supports .............................................................................................................................................. 9
3.6 Tolérances .......................................................................................................................................... 9
3.7 Durabilité ............................................................................................................................................. 9
3.8 Propriétés mécaniques ..................................................................................................................... 10
3.9 Armatures (des produits en béton) .................................................................................................... 10

4 Prescriptions ................................................................................................................................... 10
4.1 Matériaux .......................................................................................................................................... 10
4.2 Production ......................................................................................................................................... 11
4.3 Prescriptions relatives aux produits finis ........................................................................................... 16

5 Méthodes d'essai ............................................................................................................................ 21


5.1 Essais sur le béton ............................................................................................................................ 21
5.2 Mesurage des dimensions et des caractéristiques de surface ......................................................... 21
5.3 Poids des éléments ........................................................................................................................... 21

6 Évaluation de la conformité ........................................................................................................... 22


6.1 Généralités ........................................................................................................................................ 22
6.2 Essais de type ................................................................................................................................... 22
6.3 Contrôle de la production en usine ................................................................................................... 23

7 Marquage ......................................................................................................................................... 26

8 Documentation technique .............................................................................................................. 26

Annexe A (informative) Enrobage des armatures vis à vis de la corrosion .............................................. 27

Annexe B (informative) Contrôle de la qualité du béton ............................................................................. 29

Annexe C (informative) Considérations relatives à la fiabilité ................................................................... 31

Annexe D (normative) Plans de contrôle ...................................................................................................... 33

Annexe E (normative) Évaluation de la conformité par une tierce partie ................................................. 38

Annexe F (informative) Essais de réception d'une fourniture à la livraison ............................................. 40

Annexe G (normative) Essai d'absorption d'eau ......................................................................................... 41


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Sommaire (fin)
Page

Annexe H (informative) Coefficients de corrélation de forme pour les carottes ....................................... 44

Annexe J (informative) Mesurage des dimensions ..................................................................................... 45

Annexe K (informative) Pertes de précontrainte .......................................................................................... 50

Annexe L (informative) Tables de conductivité thermique du béton ......................................................... 52

Annexe M (informative) Documentation technique ...................................................................................... 54

Annexe N (normative) Propriétés des barres ou fils à empreinte .............................................................. 55

Annexe O (informative) Résistance au feu : recommandations pour l’application de l’EN 1992-1-2 ...... 56
Bibliographie ..................................................................................................................................................... 57
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Avant-propos

Le présent document EN 13369:2004 a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 229 «Produits préfabriqués
en béton», dont le secrétariat est tenu par AFNOR.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en janvier 2005, et toutes les normes nationales en contradiction devront être reti-
rées au plus tard en janvier 2005.
Le présent document remplace l’EN 13369:2001.
Le présent document contient une Bibliographie.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
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Introduction
Cette norme est destinée à indiquer les prescriptions communes générales applicables à un grand nombre de pro-
duits en béton préfabriqués dans les conditions d’une usine. Elle servira de norme de référence pour d’autres nor-
mes afin de permettre une approche plus homogène dans la normalisation des produits préfabriqués en béton, et
de réduire les variations provoquées par un grand nombre de normes publiées en parallèle par différents groupes
d’experts. En même temps, elle donne à ces experts la possibilité d’inclure, là où elles sont nécessaires, des
variantes dans des normes de produits spécifiques.
Cette norme fait partie du programme global CEN pour la construction et elle est en phase avec les normes asso-
ciées EN 206-1 pour le béton et EN 1992 pour la conception des structures en béton. Comme il ne s’agit pas d’une
norme harmonisée , elle ne peut pas servir toute seule au marquage CE de produits en béton.
Il convient de vérifier la conception des produits pour structures afin de s’assurer que leurs propriétés conviennent
pour l’application en question, une attention particulière devant être accordée à la coordination avec les autres
parties de la construction

1 Domaine d’application
La présente Norme européenne spécifie la terminologie, les prescriptions, les critères relatifs aux performances
de base, les méthodes de vérification et d’évaluation de la conformité qui serviront aux normes de produits spé-
cifiques sauf si elles ne sont pas appropriées. Elle peut aussi être utilisée pour spécifier des produits pour lesquels
il n’existe pas de norme. Les prescriptions (article 4) de la norme ne sont pas toutes applicables à l'ensemble des
produits préfabriqués en béton.
Si une norme spécifique pour un produit préfabriqué en béton existe, elle a priorité sur la présente norme.
Les produits préfabriqués considérés dans la présente norme sont fabriqués en usine et destinés à des bâtiments
ou des ouvrages de génie civil. La présente norme peut également être appliquée à des éléments fabriqués dans
des usines temporaires sur un chantier, à condition que la fabrication soit protégée contre les conditions d’envi-
ronnement néfastes et soit contrôlée selon les exigences de l’article 6.
L’analyse et la conception de produits préfabriqués en béton ne sont pas inclus dans cette norme mais elle donne
des informations sur :
— le choix de coefficients de sécurité partiels définis par l’Eurocode correspondant ;
— la définition de quelques prescriptions pour les produits en béton précontraint.
La présente norme s’applique au béton compact de densité égale ou supérieure à 800 kg/m3, ne retenant pas de
quantité significative d’air autre que l’air occlus. Elle ne couvre pas les produits préfabriqués armés en béton de
granulats légers à structure ouverte.

2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les réfé-
rences datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence (y compris les éventuels amendements) s'applique.

2.1 Références générales


Les documents nationaux sont prioritaires tant que les Eurocodes ne sont pas publiés en tant que Normes
européennes.

EN 1990, Eurocode — Bases de calcul des structures.

EN 1992-1-1:2004, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour
les bâtiments.
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2.2 Béton

EN 206-1:2000, Béton — Partie 1 : Spécification, performances, production et conformité.

EN 933-1, Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats — Partie 1 : Détermination de
la granularité — Analyse granulométrique par tamisage.

EN 934-2, Adjuvants pour béton, mortier et coulis — Partie 2 : Adjuvants pour béton — Définitions, exigences,
conformité, marquage et étiquetage.

EN 1097-6, Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granulats — Partie 6 :
Détermination de la masse volumique réelle et du coefficient d'absorption d'eau.

EN 12390-2, Essais pour béton durci — Partie 2 : Confection et conservation des éprouvettes pour essais de
résistance.

EN 12390-3, Essais pour béton durci — Partie 3 : Résistance à la compression des éprouvettes.

EN 12390-7, Essais pour béton durci — Partie 7 : Masse volumique du béton durci.

EN 12504-1, Essais pour béton dans les structures — Partie 1 : Carottes — Prélèvement, examen et essais en
compression.

2.3 Acier

prEN 10080:2004, Acier pour l'armature du béton — Armatures pour béton armé soudables — Partie 1 : Spécifi-
cations générales.

prEN 10138-1, Armatures de précontraintes — Partie 1 : Spécifications générales.

prEN 10138-2, Armatures de précontraintes — Partie 2 : Fils.

prEN 10138-3, Armatures de précontraintes — Partie 3 : Torons.

prEN 10138-4, Armatures de précontraintes — Partie 4 : Barres.

2.4 Résistance au feu

EN 13501-1, Classement au feu des produits et éléments de construction — Partie 1 : Classement à partir des
données d'essais de réaction au feu.

EN 1991-1-2, Eurocode 1 : Actions sur les structures au feu — Partie 1-2 : Actions générales — Actions sur les
structures exposées au feu.

EN 1992-1-2, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1-2 : Règles générales — Calcul du compor-
tement au feu.

2.5 Isolation acoustique

EN ISO 140-3, Acoustique — Mesurage de l’isolement acoustique des immeubles et des éléments de construction
— Partie 3 : Mesurage en laboratoire de l’affaiblissement des bruits aériens par les éléments de construction
(ISO 140-3:1995).

EN ISO 140-6, Acoustique — Mesurage de l’isolation acoustique des immeubles et des éléments de construction
— Partie 6 : Mesurage en laboratoire de la transmission des bruits de choc par les planchers (ISO 140-6:1998).
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EN ISO 717-1, Acoustique — Évaluation de l'isolement acoustique des immeubles et des éléments de construc-
tion — Partie 1 : Isolement aux bruits aériens (ISO 717-1:1996).

EN ISO 717-2, Acoustique — Évaluation de l'isolement acoustique des immeubles et des éléments de construc-
tion — Partie 2 : Protection contre le bruit de choc (ISO 717-2:1996).

2.6 Isolation thermique

EN ISO 10456:1999, Matériaux et produits du bâtiment — Procédures pour la détermination des valeurs thermi-
ques déclarées et utiles (ISO 10456:1999).

3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions suivants s'appliquent.

3.1 Généralités

3.1.1
produit en béton
produit fabriqué en grandes quantités en conformité avec une norme-produit ou avec la présente norme
NOTE Exemples de produits en béton : tuiles, pavés, dalles, mobilier de jardin, etc., par opposition aux produits préfa-
briqués qui habituellement sont des éléments de structures.

3.1.2
élément préfabriqué
produit en béton moulé et durci en un lieu différent de celui où il sera finalement utilisé

3.1.3
produit préfabriqué
élément préfabriqué conçu et fabriqué selon une norme de produit ou la présente norme

3.1.4
enrobage (des armatures)
distance entre la surface de béton la plus proche et la surface d'une armature qu’il contient

3.1.5
enrobage (nominal) prévu au projet
valeur de l'enrobage indiquée dans les documents du projet (au moins égal à l’enrobage minimal plus l’écart néga-
tif admis)

3.1.6
enrobage minimal
valeur minimale de l'enrobage réel

3.1.7
enrobage réel
valeur de l'enrobage mesurée sur le produit fini

3.1.8
type de béton
béton d’une fabrication continue en usine réalisé avec la même composition et les mêmes préparation, moulage
et protection contre la dessiccation, pour la même classe de matériau durci
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3.2 Dimensions

3.2.1
dimensions principales
longueur, largeur, hauteur ou épaisseur

3.2.2
dimension critique
dimension ayant une incidence critique sur une performance essentielle, telle que la résistance du produit et/ou
la stabilité de la construction

3.2.3
dimension (nominale) visée
la dimension indiquée dans le projet

3.2.4
dimension réelle (du produit)
dimension obtenue par mesurage (sur le produit fini)

3.3 Assemblages

3.3.1
assemblage
tout type d'interface entre deux composants adjacents

3.3.2
assemblage structurel
tout type d’assemblage entre éléments, capable de transmettre des efforts (par exemple des forces de traction,
compression, flexion ou cisaillement)

3.3.3
assemblage de déformation
assemblage permettant des mouvements relatifs

3.3.4
assemblage de dilatation
assemblage de déformation destiné à reprendre la dilatation (par exemple, thermique) des éléments adjacents

3.4 Dispositifs particuliers

3.4.1
connecteur de cisaillement
dispositif d'assemblage transmettant les efforts de cisaillement

3.4.2
ancrage (précontrainte par post-tension)
dispositif permettant de solidariser l'extrémité d'une armature de précontrainte avec le béton d'un élément de
structure en reprenant l'effort de précontrainte

3.4.3
armatures de liaison
armature de traction destinée à solidariser les éléments d'une structure

3.4.4
fixation
dispositif utilisé pour la fixation d'une partie avec une autre
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3.5 Supports

3.5.1
appui
support sur lequel s'appuient les éléments préfabriqués

3.5.2
appareil d'appui
élément interposé entre l'élément supporté et le support

3.5.3
lit de mortier
couche de mortier interposée entre l'élément supporté et le support

3.6 Tolérances

3.6.1
tolérance
écart de dimension admis

3.6.2
écart
différence entre une dimension réelle et la dimension prévue correspondante du projet

3.6.3
tolérance de fabrication
tolérance sur l'épaisseur, la longueur, la rectitude, la planéité ou d'autres dimensions après fabrication d'un produit

3.6.4
tolérance de pose
tolérance sur le positionnement, la verticalité, l'horizontalité ou d'autres caractéristiques de l'assemblage de la
construction en œuvre

3.6.5
tolérance de construction
tolérance sur une mesure, résultant de la combinaison des tolérances relatives à la fabrication, à l'implantation,
aux travaux réalisés in situ et à la pose

3.7 Durabilité

3.7.1
durabilité
aptitude d'une construction ou d'un composant à conserver les niveaux adéquats de stabilité et d'aptitude à
l'emploi pendant sa durée d'utilisation prévue au projet pour l'usage prévu, moyennant la mise en œuvre d'un
entretien préventif, mais en l'absence d'interventions imprévues excessives

3.7.2
durée d’utilisation
période pendant laquelle la performance d’un élément de la structure sera maintenue à un niveau compatible avec
les niveaux de performance attendus, à condition qu’il soit correctement entretenu

3.7.3
durée d'utilisation prévue au projet
valeur de la durée d'utilisation prise en compte lors de la conception

3.7.4
condition environnementale
actions de l'environnement auxquelles la construction est exposée et qui affectent sa durabilité
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3.8 Propriétés mécaniques

3.8.1
résistance potentielle (du béton)
résistance du béton telle que déduite d'essais sur des éprouvettes cubiques ou cylindriques conformes à
l’EN 12390-3, confectionnées et conservées dans des conditions de laboratoire conformément à l’EN 12390-2

3.8.2
résistance (du béton) structurale (réelle)
résistance du béton telle que déduite d'essais sur éprouvettes (carottes ou éprouvettes parallélépipédiques obte-
nues par découpage) prélevées du produit fini (résistance structurale directe) ou déduite d'essais sur des éprou-
vettes normalisées (comme pour la résistance potentielle) mais protégées contre la dessiccation dans les
conditions de l'usine, aussi près que possible du produit de structure considéré (résistance structurale indirecte)

3.8.3
résistance caractéristique
valeur de la résistance en dessous de laquelle 5 % de toutes les déterminations possibles de la résistance du
volume de béton considéré sont attendues se trouver

3.8.4
résistance du projet (pour le matériau)
valeur obtenue en divisant la résistance caractéristique par le coefficient de sécurité partiel adéquat

3.9 Armatures (des produits en béton)

3.9.1
armature active
armature de précontrainte (fil, toron ou barre) soumise à une précontrainte par pré-tension ou par post-tension

3.9.2
armature passive
armature (barre, fil, toron, treillis soudé, poutrelle à treillis métallique) non soumise à une précontrainte, ni par
pré-tension ni par post-tension

4 Prescriptions

4.1 Matériaux
4.1.1 Généralités
Seuls peuvent être utilisés les matériaux dont l'aptitude à l'emploi est établie.
Pour un matériau donné, l'établissement de cette aptitude à l'emploi peut résulter d'une Norme européenne visant
spécifiquement son emploi dans le béton ou dans les produits en béton ; en l’absence d’une Norme européenne,
il peut aussi résulter, dans les mêmes conditions, d'une norme ISO.
Lorsque ce matériau n'est ni couvert par une Norme européenne ni par une norme ISO, ou s'il s'écarte des pres-
criptions de ces normes, son aptitude à l'emploi peut être établie en se référant :
— soit aux normes ou prescriptions nationales adéquates en vigueur sur le lieu d'utilisation du produit et qui visent
spécifiquement l'utilisation du matériau dans le béton ou dans les produits en béton ;
— soit à un Agrément technique européen visant spécifiquement son utilisation dans le béton ou les produits en
béton.
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4.1.2 Matériaux constitutifs du béton


L’EN 206-1:2000, 5.1.2 à 5.1.6 s'appliquent.

4.1.3 Acier pour béton armé


Les aciers pour béton armé (barres, couronnes et treillis soudé) doivent être conformes au prEN 10080 et aux
prescriptions relatives à la classe technique spécifiée pour le produit préfabriqué ainsi que , lorsqu’applicable, aux
propriétés indiquées dans l’EN 1992-1-1 lorsque cet Eurocode est utilisé pour l’établissement du projet.
Les barres et les fils à empreintes, avec des diamètres de 6 mm à 14 mm (inclus), conformes aux propriétés défi-
nies dans l’Annexe N, peuvent être utilisées en liaison avec l’EN 1992-1-1 et les dispositions nationales relatives
à la largeur des fissures, à la longueur d’établissement de la précontrainte et à la rupture par éclatement.
D'autres types d'aciers peuvent être utilisés conformément aux Normes nationales ou aux dispositions nationales
en vigueur sur le lieu d'utilisation du produit, sous réserve qu'ils conviennent pour l'usage prévu et présentent les
propriétés requises.

4.1.4 Acier pour béton précontraint


Les aciers pour béton précontraint (fils, barres et torons) doivent être conformes au prEN 10138-1, prEN 10138-2,
prEN 10138-3, prEN 10138-4 et, lorsqu’applicable, aux propriétés définies par l’EN 1992-1-1 lorsque cet Eurocode
est utilisé pour l’établissement du projet.
D'autres types d'aciers pour béton précontraint peuvent être utilisés conformément aux normes nationales ou aux
dispositions nationales en vigueur sur le lieu d'utilisation du produit.
Une information sur les propriétés de relaxation des aciers est donnée dans l’EN 1992-1-1:2004, 3.3.2.

4.1.5 Inserts et connecteurs


Les inserts et connecteurs mécaniques doivent :
a) résister aux actions prises en compte dans le projet ;
b) posséder la ductilité nécessaire ;
c) conserver ces propriétés pendant toute la durée d'utilisation prévue au projet.

4.2 Production
4.2.1 Fabrication du béton

4.2.1.1 Généralités
En matière de composition du béton, de type de ciment, d'utilisation des granulats, des additions et des adjuvants,
de même qu'en matière de résistance aux réactions alcali-silice, de teneur en chlorure et de température du béton,
l'EN 206-1:2000, 5.2 s'applique.
Pour la spécification du béton, l’EN 206-1:2000 s’applique.
NOTE Lorsque le béton est spécifié par le fabricant de produits en béton, les prescriptions de base (EN 206-1:2000,
6.2.2) sont données dans le dossier de conception et les exigences complémentaires (EN 206-1:2000, 6.2.3) ne s’appli-
quent normalement pas au béton préfabriqué.

4.2.1.2 Mise en place du béton


Le béton doit être mis en place de manière à ne pas contenir une quantité notable d'air occlus autre que l'air
entraîné et à éviter une ségrégation néfaste.
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4.2.1.3 Cure (protection contre la dessiccation)


À moins que des essais réalisés sur le produit, ou dans d'autres conditions, aient montré, pour l'environnement
de production prévu, l'absence prévisible de perte de résistance ou de fissuration de surface, toutes les surfaces
des produits fraîchement moulés doivent être protégées contre la dessiccation par au moins une des méthodes
indiquées dans le Tableau 2.
Cette protection contre la dessiccation doit être maintenue jusqu'à ce que la résistance minimale du béton
(exprimée soit par le degré de durcissement, soit par la résistance mesurée sur cylindre ou sur cube à la fin de la
cure) indiquée dans le Tableau 1 ait été atteinte. Pour les éléments de ponts, pour des durées d’utilisation prévues
au projet supérieures à 50 ans ou pour des conditions environnementales locales particulières, d’autres valeurs
peuvent être données selon les prescriptions propres à leur destination, comme indiqué dans le dossier de
conception.
La résistance du béton doit être mesurée sur éprouvette de béton protégée contre la dessiccation comme le
produit.
Le degré de durcissement peut être mesuré soit par des essais sur éprouvette de béton, soit estimé à partir d'une
loi de durcissement établie à partir d’un essai initial et avec le concept de maturité.

Tableau 1 — Résistance minimale du béton à la fin de la protection contre la dessiccation

Résistance minimale du béton à la fin


de la protection contre la dessiccation
Conditions environnementales
du produit sur le lieu d’utilisation, Résistance mesurée
Degré de durcissement
(classes d’exposition EN 206-1) sur cylindre/cube
en % de la résistance
requise à 28 jours N/mm2

Pour le béton non armé et sans pièces X0 Uniquement prescription sur 12/15
métalliques noyées : toutes les la résistance sur cylindre/cube
expositions sauf en cas de gel/dégel,
d'abrasion et d'attaques chimiques.

Pour le béton armé ou avec des pièces


métalliques noyées : sec

ou humide en permanence XC1

Humide rarement sec XC2, XD2

Humidité modérée XC3 40 ou 16/20

Saturation modérée en eau sans agent XF1


de déverglaçage

Autres conditions environnementales 60 ou 25/30


(alternance d’humidité et de séchage)
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Tableau 2 — Protection contre la dessiccation

Méthode Dispositions type

A — Sans apport d'eau — maintien du béton dans un environnement présentant une humidité relative
supérieure à 75 % ;
— maintien du moule en place ;
— couverture de la surface du béton au moyen de films pare-vapeur fixés aux bords
et aux raccords pour éviter les courants d'air.

B — Maintien de l'humidité — maintien de paillassons humides à la surface du béton ;


du béton par apport d'eau
— surface du béton maintenue humide par aspersion d'eau ;
— surface du béton recouverte d'un film d'eau.

C — Utilisation de produits de cure NOTE Il convient que l'efficacité de cette méthode soit estimée par des essais initiaux
montrant que la résistance atteinte avec les produits de cure est du même ordre de
grandeur que la résistance obtenue par l'une des méthodes acceptées ci -dessus

4.2.1.4 Accélération de l'hydratation par traitement thermique


Dans le cas où un traitement thermique à pression atmosphérique est appliqué au béton pendant la fabrication
afin d'accélérer son durcissement, il doit être démontré par des essais initiaux que la résistance requise est obte-
nue pour chaque famille de bétons.
Pour éviter la micro-fissuration et/ou une mauvaise durabilité, les conditions suivantes doivent être remplies à
moins qu’une expérience antérieure positive n’ait montré que ces prescriptions ne sont pas nécessaires :
— une période de préchauffage adéquate doit être appliquée lorsque le traitement thermique implique une tem-
pérature maximale moyenne T supérieure à 40 °C ;
— quand la température maximale moyenne T dépasse 40 °C, les différences de température entre parties
adjacentes des éléments doivent être limitées à 20 °C pendant les périodes de montée en température et de
refroidissement.
La période de préchauffage et la vitesse de montée en température doivent être documentées.
Pendant le chauffage et le refroidissement la température maximale moyenne T ne doit pas dépasser les
valeurs du Tableau 3. Toutefois des températures supérieures peuvent être acceptées sous réserve que la dura-
bilité du béton sous les conditions environnementales prévues ait été démontrée par une expérience positive à
long terme.

Tableau 3 — Conditions pour l’hydratation accélérée

Environnement des produits Température maximale moyenne du béton a)

À prédominance sec ou modérément humide — T ≤ 85 °C b)

Alternance d'humidité et de séchage — T ≤ 65 °C.

a) T est la température maximale moyenne dans le béton, les valeurs individuelles peuvent être supérieures de 5 °C.
b) Quand 70 °C < T ≤ 85 °C des essais initiaux doivent avoir démontré que la résistance requise est respectée
à 90 jours.

Pour les environnements humides ou avec alternance d’humidité et de séchage, en l’absence d’expérience posi-
tive à long terme, la pertinence du traitement à plus haute température doit être démontrée ; les limites suivantes
peuvent servir de base pour cette démonstration : pour le béton teneur en Na2Oeq ≤ 3,5 kg/m3, pour le ciment :
teneur en SO3 ≤ 3,5 % en masse.
Dans ce cas, selon le matériau et les conditions climatiques, des prescriptions plus sévères peuvent être appli-
quées au traitement thermique des éléments destinés dans certaines zones à être placés à l’extérieur. Ces pres-
criptions doivent être indiquées dans l’Annexe Nationale de la présente norme.
Les limites précédentes sur Na2Oeq et la teneur en SO3 peuvent évoluer ou des limites sur d’autres composants
peuvent être instituées selon les acquis de l’expérience scientifique ou technique. Il convient que les toutes der-
nières connaissances soient prises en compte.
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4.2.2 Béton durci

4.2.2.1 Classes de résistance


En matière de classes de résistance à la compression du béton, le 4.3.1 de l’EN 206-1:2000 s'applique. Pour le
calcul, les propriétés des classes de résistance du béton sont données dans le Tableau 3.1 de l’EN 1992-1-1:2004
jusqu'à C90/105.
Le fabricant peut choisir des classes intermédiaires, par paliers de 1,0 N/mm2 (résistance caractéristique à la
compression sur éprouvette cylindrique). Dans ce cas, les propriétés du béton sont obtenues par interpolation
linéaire.
Pour les produits en béton armé ou en béton précontraint, la classe minimale du béton doit être égale à :
— C20/25 dans le cas des produits en béton armé ;
— C30/37 dans le cas des produits en béton précontraint.

4.2.2.2 Résistance à la compression

4.2.2.2.1 Généralités
La résistance à la compression définissant la classe du béton est déterminée à partir de la résistance potentielle ;
le fabricant peut pour confirmer cette résistance, utiliser la résistance structurale directe ou la résistance structu-
rale indirecte.

4.2.2.2.2 Résistance potentielle


La résistance potentielle à la compression du béton est testée à 28 jours. Des essais supplémentaires de la résis-
tance au jeune âge peuvent être réalisés avant 28 jours, lorsque certaines opérations particulières du procédé de
fabrication (mise en tension, démoulage, levage, etc.) l'imposent.
Pour évaluer la résistance potentielle à la compression le fabricant peut pratiquer les essais avant 28 jours.
Pour la détermination de la résistance potentielle, 5.5.1.1 et 5.5.1.2 de l’EN 206-1:2000 s'appliquent. 5.1.1 de la
présente norme définit des prescriptions complémentaires.

4.2.2.2.3 Résistance structurale directe


La résistance structurale directe à la compression est déterminée à partir de l'élément fini, à l’aide de carottes,
conformément à l’EN 12504-1, ou sur des éprouvettes parallélépipédiques obtenues par découpage et converties
en cubes ou en cylindres en utilisant le facteur de conversion dimensionnelle approprié.

4.2.2.2.4 Résistance structurale indirecte


Dans le cas où les procédés de fabrication sont stabilisés et que la composition du béton et les méthodes de cure
sont inchangées, la résistance structurale indirecte peut être déterminée sur des éprouvettes fabriquées avec du
béton frais, protégées de la dessiccation et conservées dans les conditions de l'usine, aussi près que possible du
produit, à condition qu'un essai initial ait établi la correspondance avec la résistance structurale directe.

4.2.2.2.5 Coefficient de conversion


L'écart de la résistance structurale par rapport à la résistance potentielle établie par des essais est couvert par le
coefficient de conversion η = 0,85 qui est inclus dans une partie de la valeur du coefficient de sécurité γc donné
par l’EN 1992-1-1:2004, 2.4.1.4, pour les états limites ultimes (voir également Annexe C).
Lorsqu'on utilise la résistance structurale, la comparaison avec la classe de résistance requise est faite en multi-
pliant la valeur de l'essai par 1/η.

4.2.3 Armatures structurales

4.2.3.1 Préparation de l’acier pour béton armé


Si l’acier pour béton armé utilisé pour des besoins structuraux est redressé ou soudé en usine, il doit rester
conforme au 4.1.3 après ce traitement.
L’assemblage par soudure des armatures ne peut être utilisé que quand la soudabilité de l’acier est pleinement
documentée.
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4.2.3.2 Mise en tension et en précontrainte

4.2.3.2.1 Contraintes de tension initiales


La force de précontrainte maximale appliquée à un produit aussitôt après le relâchement des armatures de pré-
contrainte doit satisfaire aux conditions suivantes :
— absence de fissures longitudinales incontrôlées ou d’éclatement du béton ;
— la contrainte dans le béton n’entraîne pas une perte excessive de précontrainte ou de déformation excessive
du produit.
Lorsque la conformité du produit avec les exigences pertinentes de la norme du produit est démontrée en procé-
dant à des essais de type initiaux et à un contrôle de production en usine, et que les tolérances réduites définies
en 4.2.3.2.2 sont respectées, la valeur maximale de la contrainte de tension rOmax peut être prise égale à :
rOmax = min (0,85 fpk ou 0,95 fp0,1k) classe 1
Si les conditions mentionnées dans le paragraphe précédent ne sont pas remplies, le 5.10.2.1 de
EN 1992-1-1:2004 doit être appliqué :
rOmax = min (0,80 fpk ou 0,90 fp0,1k) classe 2.

4.2.3.2.2 Précision de la mise en tension


L’écart entre la force de précontrainte appliquée et celle visée (voir l’Annexe K) à l’extrémité active, immédiate-
ment après la mise en tension, doit rester dans les tolérances suivantes :
Classe A — tolérances normales

— par armature ou force prise isolément : ±7%;


— force totale : ± 5 %.

Classe B — tolérances réduites

— par armature ou force prise isolément : ± 4 %.

4.2.3.2.3 Résistance minimale du béton au transfert


Lors du transfert de la force de précontrainte, le béton doit avoir une résistance minimale fcm,p d’une fois et demie
la contrainte maximum de compression dans le béton et pas moins de 25 N/mm2.
Dans tous les cas la résistance doit être adaptée aux conditions d’ancrage des torons.

4.2.3.2.4 Rentrée des fils de précontrainte


Le glissement dû au raccourcissement de l’armature de précontrainte après le transfert de la force de précon-
trainte doit être limité aux valeurs suivantes :
— pour les armatures de précontrainte prises individuellement (torons ou fils) : 1,3 ∆L0 ;
— pour la valeur moyenne de toutes les armatures de précontrainte dans un élément : ∆L0.
Pour les torons , la valeur moyenne de trois fils diamétralement opposés doit être prise en compte.
La valeur en millimètres de ∆L0 doit être calculée à partir de :
r pmo
∆L 0 = 0,4 l pt2 ------------
Ep

où :
lpt2 est la valeur supérieure limite de la longueur de transmission = 1,2 lpt, en millimètres selon l’EN 1992-1-1,
8.10.2.2 ;
rpmo est la contrainte initiale dans l’acier de précontrainte juste après le relâchement, en méga Pascals ;
Ep est le module d’élasticité de l’acier de précontrainte, en méga Pascals.
En général, le glissement n’est mesuré que sur les produits sciés.
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EN 13369:2004

4.3 Prescriptions relatives aux produits finis


4.3.1 Géométrie
4.3.1.1 Tolérances de fabrication
Les valeurs de tolérances relatives aux paramètres structurels, qui affectent la capacité portante de l’élément en
service, ne doivent pas dépasser les valeurs prescrites ici. Pour les autres paramètres, des tolérances différentes
peuvent être précisées.
Pour les dimensions transversales L, la tolérance autorisée est ∆L, et pour la position des armatures de béton
armé, ou de béton précontraint ainsi que pour l'enrobage prévu au projet c, l’écart autorisé est ∆c.

Tableau 4 — Écarts transversaux autorisés pour les éléments structurels

Dimension transversale du projet ∆L ∆c


dans la direction à vérifier (mm) (mm)
+ 10 ±5
L ≤ 150 mm
–5
± 15 + 15
L = 400 mm
— 10
± 30 + 30
L ≥ 2 500 mm
– 10
Interpolation linéaire pour valeurs intermédiaires.
NOTE 1 ∆L et les valeurs positives pour ∆c (tolérance maximum autorisée) sont indiquées pour
garantir que les écarts dans les dimensions transversales et dans la position de l'armature n’excèdent
pas les valeurs couvertes par les coefficients de sécurité correspondants dans les Eurocodes.
NOTE 2 Les valeurs négatives pour ∆c (tolérance minimum autorisée) sont données pour des
raisons de durabilité.
NOTE 3 Des fonctions particulières spécifiques aux produits peuvent nécessiter des tolérances plus
serrées.
NOTE 4 Les valeurs données peuvent être modifiées par les normes de produit.

La tolérance maximum autorisée pour l’emplacement de l'armature peut être définie comme la valeur moyenne
des barres ou torons sur une section transversale de 1 m (par exemple dalles et murs).
L'enrobage c prévu au projet pour l'armature doit être au minimum cmin plus la plus petite des deux valeurs
ci-après : l’écart minimum autorisé – ∆c ou l’écart garanti par le fabricant.
Pour les dimensions principales autres que les dimensions transversales :
∆L = ± (10 + L / 1 000) ≤ ± 40 mm
où :
L est la valeur prévue de la mesure linéaire exprimée en millimètres.
D’autres types de tolérances peuvent être spécifiées par les normes de produits en même temps que les écarts
admissibles correspondants (par exemple cambrure de poutres, …). Ces valeurs ne doivent pas inclure les effets
de déformation résultant de toute charge ou précontrainte appliquée. Lors de la vérification des écarts mesurés,
de telles déformations doivent être prises en compte en calculant leur valeur dans la situation du mesurage
(y compris tous les effets effectivement liés à la durée).

4.3.1.2 Dimensions minimales


Les caractéristiques géométriques des éléments structuraux préfabriqués doivent satisfaire les dimensions mini-
males requises.
Les valeurs des dimensions minimales doivent être reprises des paragraphes concernés de l'EN 1992-1-1:2004.
Ces valeurs peuvent être réduites à condition que l'utilisation de valeurs inférieures soit parfaitement justifiée et
documentée.
Les normes de produits peuvent spécifier des valeurs minimales différentes selon les caractéristiques du produit.
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4.3.2 Aspect de surface


Pour la spécification de l'aspect de surface d'un produit fini, se référer à J.4.

4.3.3 Résistance mécanique

4.3.3.1 Généralités
Toutes les propriétés de résistance mécanique pertinentes doivent être considérées à la fois à l'état limite ultime
et à l'état limite de service.
Pour les pertes de précontrainte, référence peut être faite à l'Annexe informative K pour les cas qui y sont spécifiés.
NOTE 1 Les actions et les coefficients de sécurité relatifs aux actions sont soumis aux règlements nationaux ou aux
autres règles en vigueur sur le lieu d'utilisation du produit. Les actions à prendre en compte pour le calcul sont supposées
connues et dépendent de l'usage prévu pour le produit.

NOTE 2 Pour les éléments préfabriqués à destination structurale il convient que le calcul structural soit expressément
vérifié pour s’assurer qu’il correspond à l’application spécifique. Il convient de porter une attention particulière à la sécurité
du public et à la coordination de la conception avec les autres parties de l’ouvrage et, lorsque pertinent, avec les conditions
relatives aux périodes transitoires.

4.3.3.2 Vérification par le calcul


Les valeurs de calcul des résistances doivent être vérifiées comme indiqué dans les paragraphes correspondants
de l'EN 1992-1-1, dans les règles complémentaires pertinentes des normes de produit ou dans les règles natio-
nales en vigueur sur le lieu d'utilisation.

4.3.3.3 Vérification par le calcul assistée par des essais


Des essais sur produits finis sont requis pour assister le calcul dans les cas suivants :
— autres règles de calcul que celles indiquées en 4.3.3.2 ;
— dispositions constructives correspondant à des modèles de calcul inhabituels non couverts par 4.3.3.2.
Dans ces cas, des essais réalisés sur un petit nombre d'échantillons en vraie grandeur sont nécessaires avant le
démarrage de la production afin de vérifier la fiabilité du modèle de calcul adopté. Cette vérification doit être réa-
lisée au moyen d'essais de chargement jusqu'aux conditions de calcul ultimes.
Les essais ne sont pas nécessaires dans le cas d’une vérification théorique fiable conforme aux principes
de l'EN 1992-1-1.

4.3.3.4 Vérification par les essais


Dans le cas de la vérification par essais, les valeurs déclarées doivent être vérifiées par des essais de chargement
direct réalisés sur des échantillons prélevés en respectant les critères statistiques appropriés (par
exemple EN 1990).

4.3.3.5 Coefficients de sécurité


L’EN 1990 et l’EN 1992-1-1 donnent des valeurs recommandées pour les coefficients partiels de sécurité. Elles
permettent aussi des valeurs réduites sous certaines conditions. L’Annexe C explicite ces conditions.

4.3.3.6 Situations transitoires


Les cas spéciaux ci-après, relatifs aux situations transitoires des éléments préfabriqués, doivent être considérés.
Les effets dynamiques verticaux pendant le levage, la manutention, le transport et la mise en œuvre doivent être
pris en compte.
Lorsque pertinent pour les situations transitoires relatives au type d’élément, il doit être pris en compte une force
nominale (horizontale transverse) couvrant les effets dans le plan des actions dynamiques ou des écarts verti-
caux. Sa valeur peut être prise égale à 1,5 % du poids propre de l’élément.
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4.3.4 Résistance et réaction au feu

4.3.4.1 Généralités
La résistance et la réaction au feu doivent être indiquées lorsque le type de produit le nécessite
La résistance au feu est normalement indiquée sous forme de résistance à un feu normalisé au moyen de classes.
Alternativement, elle peut être indiquée sous forme de résistance à un feu paramétrique.
Des recommandations relatives à l’application de l’EN 1992-1-2 sont données en Annexe O.
NOTE Les classes exigées pour la résistance à un feu normalisé, ou alternativement à un feu paramétrique, dépendent
de la réglementation nationale sur le feu.

4.3.4.2 Classification de la résistance au feu normalisé


Pour la vérification de la résistance au feu normalisé, on peut choisir une des méthodes ci-après.
a) Classification par essais
Les essais antérieurs selon les prescriptions de l’EN 13501-2 (c’est à dire avec le même produit, avec une
méthode d’essai identique ou plus exigeante, et avec le même système d’attestation de conformité) peuvent
être pris en compte.
La validité des résultats d'essai peut être étendue à d'autres portées , sections transversales et charges grâce
à des méthodes de calcul appropriées (voir par exemple paragraphe c) ci-dessous).
b) Classification par valeurs tabulées
Pour la classification par valeurs tabulées, l’EN 1992-1-2 s’applique. Lorsque nécessaire, les normes de pro-
duits peuvent donner des règles complémentaires.
c) Classification par calcul
Pour la classification à partir de méthodes de calcul l’EN 1992-1-2 doit être appliquée.

4.3.4.3 Vérification de la résistance à un feu paramétrique


Les actions résultant d’un feu paramétrique doivent être celles indiquées dans l'EN 1991-1-2. La résistance à un
feu paramétrique peut être vérifiée soit par calcul conformément à l'EN 1992-1-2, soit par essai.

4.3.4.4 Réaction au feu


Les produits préfabriqués en béton à liant ciment fabriqués sans matières organiques peuvent être déclarés
comme appartenant à la classe de résistance au feu A.1 sans qu'il y ait besoin d'essai. Les produits préfabriqués
en béton à liant ciment qui contiennent plus de 1 % en masse ou en volume de matières organiques doivent faire
l’objet d’essais et être classés selon l’EN 13501-1.
NOTE Voir la décision de la Commission 96/603/EEC, Matériaux pouvant être considérés comme de la Classe A de
résistance au feu sans qu'il y ait besoin d'essai, amendée par la décision de la Commission 2000/605/CE.

4.3.5 Propriétés acoustiques


Les propriétés d’isolation acoustique sont l'isolation acoustique au bruit aérien et l'isolation acoustique aux bruits
d'impact.
Lorsque demandé, les propriétés acoustiques pertinentes du type de produit doivent être fournies.
L'isolation acoustique au bruit aérien d’un produit est estimée par calcul ou mesurée conformément à
l'EN ISO 140-3. Elle doit être exprimée par bande de tiers d’octave de 100 Hz à 3 150 Hz sous la forme d’un indice
unique avec des termes adaptés au spectre, conformément à l'EN ISO 717-1.
L’isolation acoustique d’un produit aux bruits d’impact est estimée par calcul ou mesurée conformément à
l'EN ISO 140-6. Elle doit être exprimée par bande de tiers d’octave de 100 Hz à 3 150 Hz sous la forme d’un indice
unique avec des termes adaptés au spectre, conformément à l'EN ISO 717-2.
Lorsque les valeurs d’isolation acoustique sont estimées par calcul, les détails des modèles de calcul utilisés ainsi
que les données d’entrée doivent être fournis.
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Une information complémentaire peut être trouvée dans les normes de produits correspondantes.
NOTE 1 L’estimation par le calcul peut être conduite selon l’EN 12354-1:2000, Annexe B et selon l’EN 12354-2:2000,
Annexe B.
NOTE 2 Les résultats peuvent être exprimés dans la gamme de fréquence plus large 50 Hz à 5 000 Hz selon
l’EN ISO 717-1 et l’EN ISO 717-2.
NOTE 3 Les résultats exprimés par bande de tiers d’octave conviennent pour le calcul de l’isolation aux bruits aériens et
aux bruits d’impact des ouvrages selon le modèle détaillé de l’EN 12354.

4.3.6 Propriétés thermiques


Les propriétés thermiques doivent être précisées lorsque le type de produit le nécessite.
Les propriétés d'un produit en matière d'isolation thermique doivent être exprimées en termes de l'un des deux
ensembles de données ci-après :
a) conductivité thermique du matériau, à laquelle s'ajoute la géométrie du produit ;
b) résistance thermique du produit complet.
Lorsqu'elles sont pertinentes, la capacité thermique spécifique du matériau ou la capacité thermique du produit
complet peuvent être indiquées.
La conductivité thermique du matériau peut être déterminée par essai selon l'EN 12664. La détermination des
valeurs thermiques déclarées pour l'état sec doit être faite conformément à l'EN ISO 10456. L'EN ISO 10456 indi-
que également des procédures pour convertir les valeurs thermiques déclarées en valeurs thermiques utiles.
La conductivité thermique utile et la chaleur massique des matériaux peuvent également être obtenues à partir
des valeurs tabulées données dans l'EN 12524 ou l'EN 1745.
La résistance et le coefficient de transmission thermiques des éléments en béton peuvent être calculés selon
l'EN ISO 6946 ou mesurés avec une boîte chaude conformément à l'EN ISO 8990 ou l'EN 1934.
NOTE Des tableaux comportant les données pertinentes de l'EN 12524 et l'EN 1745 sont fournis par l’Annexe
informative L.

4.3.7 Durabilité
4.3.7.1 Prescriptions relatives à la durabilité
Les spécifications ci-après concernent les produits de structure en béton dont la durée de vie prévue est cohérente
avec l'EN 1992-1-1.
La durabilité des éléments préfabriqués en béton est assurée selon le cas par :
— un dosage minimal en ciment (voir 4.2.1.1) ;
— un rapport eau/ciment maximal (voir 4.2.1.1) ;
— une teneur en chlorure maximale (voir 4.2.1.1) ;
— une teneur maximale en alcalins (voir 4.2.1.1) ;
— la protection du béton frais contre le dessèchement (voir 4.2.1.3) ;
— une bonne hydratation par traitement thermique (lorsque applicable voir 4.2.1.4) ;
— une résistance minimale du béton (voir 4.2.2.1) ;
— un enrobage minimal des armatures et une qualité minimale du béton d’enrobage (voir 4.3.7.4) ;
— lorsque applicable, des prescriptions spéciales relatives à l’intégrité de surface (voir 4.3.7.3) ;
— lorsque applicable, des prescriptions spéciales relatives à l’intégrité interne (voir 4.3.7.2) ;
— lorsque applicable, des prescriptions résultant d’une méthode de conception performantielle comme défini
dans l’EN 206-1.
NOTE Dans le cas de produits non structurels en béton, ou lorsque la durée de vie prévue pour les éléments en béton
est inférieure ou supérieure à la valeur correspondante de l'EN 1992-1-1 (50 ans), les spécifications de durabilité peuvent
être adaptées par le fabricant en fonction du domaine d'application du produit.
Ceci peut s'appliquer à des constructions temporaires, à des produits en béton dont la durée d'utilisation prévue
est limitée ou à des produits en béton pour lesquels est prévu un programme d’entretien spécifique destiné à en
conserver leur durabilité.
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4.3.7.2 Intégrité interne


La stabilité chimique doit être assurée par le choix correct de matériaux dont la convenance est établie conformé-
ment au 4.1.1.
Une extension excessive de la micro-fissuration doit être évitée par une limitation appropriée des contraintes de
compression du béton (voir 5.10.2.2 et 7.2 de l'EN 1992-1-1:2004).
Pour la limitation de la fissuration du béton, voir les 4.2.1.3 et 4.2.1.4.

4.3.7.3 Intégrité de surface


Quand nécessaire, la résistance de surface du béton aux processus de dégradation tels que les réactions chimi-
ques, les effets du gel-dégel, l’abrasion mécanique, etc., doit être assurée par des dispositions appropriées.
Les prescriptions techniques en matière d'intégrité de surface peuvent appliquer le 5.3 de EN 206-1:2000 et il
convient, dans la mesure du possible, d’utiliser la méthode de conception performantielle (EN 206-1:2000, 5.3.3
et Annexe J) pour en faciliter le contrôle.
NOTE Selon les dispositions en vigueur sur le lieu d’utilisation du produit, l’une de ces méthodes peut être pour chaque
classe d’exposition la combinaison de valeurs limites sur le rapport maximum eau/ciment, la classe minimale de résistance
et l’absorption maximale d’eau du béton du produit fini.

Par exemple, pour la classe XC3 (humidité modérée, béton à l'intérieur de bâtiments où l’humidité de l’air est
modérée ou élevée, béton extérieur protégé de la pluie), la combinaison pourrait être : rapport eau/ciment maximal
0,50, classe de résistance minimale 35/45, absorption d’eau maximale 6 %.

4.3.7.4 Résistance à la corrosion de l'acier


La résistance à la corrosion de l'acier doit être obtenue moyennant le respect des principes définis en 4.1 de
l'EN 1992-1-1:2004. En application de ces principes, l'Annexe informative A de la présente norme donne une
échelle des conditions environnementales rapportées à l'enrobage des armatures retenu lors de la conception du
produit.
La fissuration due aux actions doit être maîtrisée moyennant le respect des critères donnés au 7.3 de
l'EN 1992-1-1:2004. En particulier lors de la détermination de la section minimale d’armatures, les regroupements
de torons peuvent être pris en compte comme indiqué en 7.3.2 (3) de l’EN 1992-1-1:2004.
Si la contrainte de traction dans le béton dépasse rct,p, où rct,p est la contrainte de traction admissible dans le
béton pour la combinaison caractéristique de charges et pour la valeur caractéristique de la précontrainte, la
section minimale d’armatures doit être vérifiée. La valeur de rct,p peut être trouvée dans l’annexe nationale, à
défaut rct,p = ƒct,eƒƒ.
La résistance à la corrosion peut également être obtenue par l'utilisation d'armatures auto-protégées telles
qu’acier inoxydable, etc.

4.3.7.5 Absorption d'eau


Lorsqu'une valeur de l'absorption d'eau est spécifiée, elle doit être mesurée selon 5.1.2.

4.3.8 Autres prescriptions

4.3.8.1 Sécurité à la manutention


Le produit doit être conçu et fabriqué de telle manière que sa manutention puisse se faire en toute sécurité, sans
effet néfaste pour le produit lui-même. Le fabricant doit indiquer les limites concernant la manutention du produit
sur le chantier. Voir aussi 9.4 de l’ENV 13670-1:2000.

4.3.8.2 Sécurité en service


Il convient de prendre en considération lorsque nécessaire les propriétés d'un produit, en termes de sécurité lors
de l'usage final prévu (par exemple : régularité de la surface, résistance au glissement, angles pointus, ...).
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5 Méthodes d'essai
5.1 Essais sur le béton
5.1.1 Résistance à la compression
La résistance du béton est mesurée sur des éprouvettes représentatives, telles que définies par l'EN 12390-2 et
l'EN 12390-3. Les différents types d'éprouvettes représentatives donneront des valeurs différentes de la résis-
tance du béton. Des coefficients de conversion appropriés doivent être appliqués pour obtenir la résistance sur
cylindre ou sur cube.
Les essais de compression du béton peuvent également être réalisés sur des cubes de 100 mm de côté ou des
cylindres de 113 mm de diamètre × 226 mm de longueur et les résultats correspondants sont respectivement pris
équivalents à ceux obtenus sur cubes de 150 mm ou cylindres de diamètre 150 mm et longueur 300 mm.
Les carottes de longueur et de diamètre nominal égaux compris entre 100 mm et 150 mm peuvent être considé-
rées comme fournissant une valeur de résistance directement comparable à la résistance d'un cube normalisé
de 150 mm de côté conservé dans les mêmes conditions.
Les carottes de diamètre nominal compris entre 100 mm et 150 mm, avec un rapport longueur sur diamètre égal
à 2.0, peuvent être considérées comme fournissant une valeur de la résistance équivalente à la valeur de la résis-
tance déterminée sur un cylindre de (150 × 300) mm conservé dans les mêmes conditions.
Pour les autres dimensions, les coefficients de conversion doivent être établis par des essais initiaux.
Les carottes de diamètre inférieur à 50 mm ne doivent pas être utilisées.
NOTE L'Annexe H fournit des informations sur les coefficients de conversion liés à la forme.
En ce qui concerne la résistance indirecte, des coefficients de conversion permettant de relier les résultats sur
éprouvettes à la résistance du produit doivent être établis au moyen d'essais initiaux dans lesquels les résultats
d'essai sont comparés aux résultats obtenus sur des carottes.

5.1.2 Absorption d'eau


Lorsque l'absorption d'eau du béton est mesurée, il doit être appliqué la méthode donnée dans l’Annexe
normative G.

5.1.3 Masse volumique sèche du béton


Lorsqu'une valeur de la masse volumique sèche du béton est requise, l'essai doit être réalisé sur des éprouvettes
représentatives, conformément à l’EN 12390-7.

5.2 Mesurage des dimensions et des caractéristiques de surface


La méthode pour le mesurage des dimensions et des caractéristiques de surface du produit fini est donnée dans
les normes de produit spécifiques.
NOTE En l'absence de méthode donnée par une norme de produit spécifique, il peut être appliqué à l'Annexe informative J.

Les dimensions sont présumées mesurées pour des températures de référence situées entre 10 °C et 30 °C, et
à un âge de référence de 28 jours. En cas de nécessité, des corrections théoriques doivent être effectuées pour
les écarts de dimensions résultant de mesures à d’autres températures et à d’autres âges.
L’équipement utilisé pour contrôler les écarts doit avoir au moins une précision de 1/5 de l’écart à vérifier.

5.3 Poids des éléments


Lorsque le mesurage du poids des éléments est requis, il doit être réalisé à ± 3 % près.
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6 Évaluation de la conformité

6.1 Généralités
6.1.1 Note générale
NOTE Pour le Marquage CE, l’affectation des tâches du producteur et de l’organisme notifié est définie dans l’Annexe ZA
applicable de la norme du produit. Il convient de noter que certaines des tâches décrites ci-après ne s’appliquent pas pour
le Marquage CE.

6.1.2 Démonstration de la conformité


La conformité du produit aux prescriptions applicables de la présente norme et aux valeurs (niveaux ou classes)
spécifiées ou déclarées pour les propriétés du produit doit être démontrée par la mise en œuvre à la fois :
a) d’essais de type comprenant quand nécessaire des calculs (voir 6.2) ;
b) d’un contrôle de la production en usine (voir 6.3), y compris le contrôle du produit fini.

6.1.3 Évaluation de la conformité

6.1.3.1 Généralités
En plus des prescriptions du 6.1.2, la conformité peut être évaluée par une tierce partie (voir l’Annexe E) dont les
tâches dépendront du produit considéré.

6.1.3.2 Évaluation du contrôle de la production en usine


Lorsque demandé, la conformité du contrôle de la production en usine peut être évaluée par une tierce partie.
Dans ce cas, elle doit s'appuyer sur les deux tâches ci-après :
a) inspection initiale de l'usine et du contrôle de la production en usine ;
b) surveillance continue, évaluation et acceptation du contrôle de la production en usine (comprenant le suivi, les
mesurages et les essais des matériaux, des procédés et des produits).

6.1.3.3 Évaluation du produit


Lorsque demandé, la conformité du produit peut être évaluée par une tierce partie. Dans ce cas, elle doit s'appuyer
sur l'une ou les deux tâches ci-après, qui viennent s'ajouter aux tâches a) et b) en 6.1.3.2 :
a) suivi, évaluation et acceptation des essais de type du produit (voir 6.2) ;
b) essais par sondages sur échantillons prélevés en usine et éventuellement sur le chantier.

6.1.4 Essais de réception


La conformité du produit avec les exigences pertinentes de la présente norme peut être évaluée par essai de
réception à la livraison (voir l’Annexe F).
Si la conformité a été évaluée conformément à 6.1.2, l’essai de réception n’est pas nécessaire.

6.2 Essais de type


6.2.1 Généralités
L’une des caractéristiques spécifiques des produits préfabriqués est la possibilité de pratiquer des essais sur les
produits grandeur nature avant la livraison. Toutefois, il n’est pas prévu que ces essais en grandeur nature soient
pratiqués de manière régulière.
Les essais de type (essais de type initiaux ou essais de type ultérieurs) consistent à soumettre un échantillonnage
représentatif de produits et/ou d'éprouvettes aux essais appropriés et/ou aux calculs pour les propriétés qu'il s'agit
de démontrer.
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Lorsque la conception d'un produit a été assurée par le client, les essais de type ne sont pas nécessaires.
Pour les propriétés du produit évaluées sur la base de méthodes de calcul généralement admises (par exemple
les règles de calcul de l’EN 1992-1-1 ou des normes de produits), avec des dispositions communes et des modè-
les de calcul habituels ou sur la base d’une longue expérience documentée, il n’est pas demandé, en plus, d’essai
physique de type. Dans d’autres cas des essais doivent être effectués pour vérifier la fiabilité de la méthode de
conception (voir 4.3.3.3).
Pour les essais de type, des types de produits ou de bétons peuvent être regroupés par familles documentées.
Cependant, il ne doit pas être nécessaire de pratiquer un essai de type à la fois sur le produit et sur le béton.
L’objectif des essais de type est de démontrer que le produit satisfait aux prescriptions.
Si le fabricant a accès à des équipements d'essais appropriés et étalonnés, l'essai de type peut être effectué avec
ce matériel.
Les résultats des essais de type doivent être enregistrés.

6.2.2 Essais de type initiaux


Les essais de type initiaux doivent être réalisés avant de mettre sur le marché un nouveau type de produit afin de
démontrer sa conformité aux prescriptions. Ces essais doivent aussi être effectués sur les produits fabriqués à la
date de parution de la norme de produit les concernant. Les essais de type pratiqués avant cette date sur le même
produit peuvent être pris en compte s’ils sont conformes aux exigences de la norme de produit applicable.
Les prescriptions adéquates de l’Annexe A de l’EN 206-1:2000 s’appliquent pour les essais de type initiaux sur le
béton.
Si les résultats des essais de type initiaux montrent que le produit ne satisfait pas les prescriptions, la production
ne doit pas être livrée tant que des essais de type complémentaires, réalisés après les modifications appropriées,
n'ont pas montré que le produit satisfait les prescriptions.

6.2.3 Essais de type ultérieurs


Des essais de type ultérieurs sur le produit doivent être réalisés de manière appropriée chaque fois qu'une
modification dans la conception, la composition du béton, le type d’acier, la méthode de fabrication ou tout autre
changement est susceptible de modifier significativement certaines propriétés du produit.

6.3 Contrôle de la production en usine


6.3.1 Généralités
Un fabricant mettant en œuvre un système qualité conforme à l’EN ISO 9001, et prenant en compte les prescrip-
tions de cette norme, est réputé satisfaire les exigences relatives au contrôle de la production en usine décrites
ci-après.

6.3.2 Organisation
Les tâches, les responsabilités et l'autorité du personnel impliqué dans le contrôle de la production en usine doi-
vent être documentées, tenues à jour et mises en œuvre, y compris les procédures relatives aux actions ci-après :
a) la démonstration de la preuve de la conformité du produit aux étapes appropriées ;
b) l'identification et l'enregistrement de tout cas de non-conformité ;
c) le traitement des cas de non-conformité ;
d) l'établissement des causes de non-conformité et des actions correctives possibles (conception, matériaux ou
méthodes de fabrication).
Un organigramme doit indiquer clairement les activités énumérées de a) à d) pour le personnel concerné.
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6.3.3 Système de contrôle


Le fabricant doit établir, documenter, tenir à jour et appliquer un système de contrôle de la production en usine
pour assurer que le produit mis sur le marché satisfait aux prescriptions de la présente norme et est conforme aux
valeurs spécifiées ou déclarées.
Le système de contrôle de la production en usine doit être constitué de procédures, instructions, contrôles régu-
liers, essais et utiliser les résultats obtenus afin de maîtriser le matériel, les matières premières et autres matériaux
incorporés, le procédé de fabrication et les produits.

6.3.4 Maîtrise des documents


La maîtrise des documents doit être telle que seules des copies valables soient disponibles sur le lieu de travail.
Ces documents sont les procédures, instructions de travail, normes, rapports de fabrication, documents graphi-
ques et procédures de contrôle de la production en usine.
Les plans et documents de fabrication doivent fournir les spécifications et toutes les données nécessaires à la
fabrication (voir 6.3.5) du produit. Ils doivent être datés et validés par une personne désignée par le fabricant.

6.3.5 Maîtrise des procédés


Le fabricant doit identifier les caractéristiques pertinentes de l'installation de production et du procédé de fabrication.
Il doit définir les critères et prévoir les procédés de fabrication qui affectent directement la conformité du produit.

6.3.6 Contrôles et essais

6.3.6.1 Généralités
Les contrôles et essais doivent porter sur le matériel, les matières premières et autres matériaux incorporés, les
procédés de fabrication et les produits. Les éléments du contrôle, les critères, les méthodes et les fréquences des
contrôles et des essais doivent être précisés dans un plan de contrôle. Les fréquences et les méthodes de contrôle
non spécifiées dans la présente norme doivent être définies de manière à assurer une conformité permanente du
produit.
Les plans de contrôle donnés dans les Tableaux D.1 à D.4 constituent des plans de référence. Le fabricant doit
en appliquer les parties appropriées à moins de pouvoir démontrer que les modifications qu'il y apporte conduisent
à une confiance identique dans la conformité du produit.
Les règles de passage d'une fréquence de contrôle à une autre, pour ce qui est des éléments concernés par les
plans de contrôle, sont données dans le Tableau D.5.
Ceux des résultats des contrôles qui sont exprimés sous forme numérique, tous les résultats des contrôles néces-
sitant une action, de même que les résultats des essais, doivent être enregistrés et tenus à disposition.
Les essais doivent être réalisés conformément aux méthodes indiquées dans la norme concernée ou en adoptant
d'autres méthodes d'essai pour lesquelles il existe une corrélation éprouvée ou une relation sûre avec les métho-
des de la norme.
Les résultats des essais doivent satisfaire aux critères de conformité spécifiés et être tenus à disposition.

6.3.6.2 Matériel
Le matériel de pesage, de mesurage et d'essai utilisé dans l'usine doit être étalonné et contrôlé conformément
aux plans de contrôle de référence du Tableau D.1.

6.3.6.3 Matériaux
Les matières premières et autres matériaux incorporés doivent être contrôlés afin de vérifier leur conformité à la
documentation technique comme indiqué en 6.3.4.
Les plans de référence relatifs aux contrôles, mesurages et essais sont donnés dans le Tableau D.2.
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6.3.6.4 Procédé de fabrication


Les plans relatifs aux contrôles, mesurages et essais sont donnés dans le Tableau D.3.

6.3.6.5 Produits finis


Un plan d'échantillonnage et d'essai des produits finis doit être élaboré et mis en œuvre pour toutes les propriétés
à contrôler (marquage compris).
Le plan de contrôle de référence relatif aux produits finis est donné par le Tableau D.4.

6.3.7 Produits non conformes


Si le résultat des contrôles de production en usine ou si des réclamations après la livraison révèlent une
non-conformité d’une ou plusieurs propriétés du produit avec la présente norme ou avec les spécifications tech-
niques du fabricant, ce dernier doit prendre les dispositions nécessaires pour pallier le défaut.
Si une non-conformité montre des effets significatifs sur la résistance, l'aptitude à l'emploi, l'aspect et la durabilité,
ainsi que sur la pose et la compatibilité d'assemblage, un rapport doit être établi. Le rapport doit évaluer la possi-
bilité d’accepter le produit après l’application d’une action corrective adéquate ou après un déclassement pour des
usages appropriés dans le cadre de la présente norme. Si aucune action corrective satisfaisante ou si aucun
déclassement n’est trouvé, l’élément non conforme doit être rejeté.
Les produits qui ne satisfont pas aux prescriptions doivent être écartés et marqués en conséquence.
Les procédures traitant des non-conformités du produit pour les propriétés indiquées dans la norme ou dans les
spécifications techniques doivent être documentées.

6.3.8 Critères de conformité relatifs au béton durci


Quand la résistance mécanique du produit fait partie des prescriptions et que le produit fini n’est pas testé pour
cette propriété, la résistance du béton doit être soumise au contrôle de qualité.
Les prescriptions relatives au béton durci et aux méthodes d'essai utilisées pour le contrôle de la qualité de celui-ci
sont données aux 4.2.2 et 5.1.
Les critères de conformité relatifs à la résistance potentielle à la compression à 28 jours doivent être repris de la
méthode du 8.2.1 de l’EN 206-1:2000. La résistance du béton peut être testée plus tôt en utilisant la même
méthode.
Dans le cas d'une production continue, la période de prélèvement de «n» échantillons ne se chevauchant pas peut
être réduite à trois semaines.
Les traitements statistiques pour l'évaluation de la valeur moyenne et de la valeur caractéristique courantes (nor-
malement en référence à la production des quinze derniers jours de production) peuvent être enregistrés officiel-
lement conformément à l'Annexe informative B.
Une autre possibilité consiste à vérifier l'évaluation de la conformité d'une production continue en utilisant une
carte de contrôle conforme à l'une des normes ci-après : ISO 7870, ISO 7873, ISO 7966, ISO 8258, à condition
que la probabilité d'acceptation soit équivalente à celle résultant du 8.2.1 de l’EN 206-1:2000.

6.3.9 Méthodes d’essais indirectes ou alternatives


D’autres méthodes d’essais ou des essais indirects peuvent être employés pour tester des propriétés spécifiques,
par exemple le scléromètre et la vitesse du son pour tester les propriétés du béton, à condition qu’une corrélation
sûre soit établie et maintenue avec la méthode directe.
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EN 13369:2004

7 Marquage
Chaque produit doit être marqué ou étiqueté pour faire apparaître :
— l'identification du fabricant ;
— l'identification du lieu de fabrication ;
— le numéro d'identification de l'élément (si nécessaire) ;
— la date de moulage ;
— la masse du produit (quand il dépasse 800 kg) ;
— autres informations éventuellement demandées pour la mise en œuvre (par exemple le sens de pose).
Pour certains types de produits (par exemple les éléments de série), la procédure ci-dessus peut être simplifiée
ou remplacée par un étiquetage d'ensemble concernant des lots d'éléments.
En plus des données ci-dessus, les produits doivent être accompagnés des informations suivantes :
— nom du fabricant ;
— adresse de l'usine ;
— nom des produits (désignation commerciale) ;
— numéro de la norme du produit ;
— référence de la documentation technique (s’il y a lieu).
NOTE Pour le marquage CE, s’il y a lieu, se référer à l’Annexe ZA de la norme produit concernée.

8 Documentation technique
Pour la documentation technique relative aux produits de structure en béton préfabriqué, on peut se référer à
l’Annexe M.
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Annexe A
(informative)
Enrobage des armatures vis à vis de la corrosion
Init numérotation des tableaux d’annexe [A]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [A]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [A]!!!

A.1 Enrobage minimal des armatures pour des conditions courantes


Vis-à-vis de la durabilité des produits préfabriqués en béton en termes de protection de l'acier contre la corrosion,
le Tableau A.1 donne l'échelle des conditions d'environnement et les classes d'exposition correspondantes.

Tableau A.1 — Échelle nominale des conditions d'environnement

Conditions Classes d’exposition


Agressivité
d’environnement de l’EN 206-1:2000

A Nulle XO
B Faible XC1
C Modérée XC2-XC3
D Normale XC4
E Élevée XD1-XS1
F Très élevée XD2-XS2
G Extrême XD3-XS3

En référence aux classes nominales du Tableau A.1, le Tableau A.2 ci-après donne l'enrobage minimal en milli-
mètres, en faisant la distinction entre les classes de béton basses et élevées (voir l’EN 1992-1-1:2004, 4.4.1.2).

Tableau A.2 — Enrobage minimal (mm)

Armatures Armatures
Autres armatures
de béton Autres armatures de précontrainte
de précontrainte
armé dans de béton armé par prétension
par pré-tension
les dalles dans les dalles

Conditions
Cmin Co ≥ Co < Co ≥ Co < Co ≥ Co < Co ≥ Co < Co
d’environnement

C20/25 C30/37 A 10 10 10 10 10 10 10 10

C20/25 C30/37 B 10 10 10 10 15 15 15 20

C25/30 C35/45 C 10 15 15 20 20 25 25 30

C30/37 C40/50 D 15 20 20 25 25 30 30 35

C30/37 C40/50 E 20 25 25 30 30 35 35 40

C30/37 C40/50 F 25 30 30 35 35 40 40 45

C35/45 C45/55 G 30 35 35 40 40 45 45 50

Les conditions dites «dans les dalles» sont à utiliser lorsqu’une seule surface du produit est exposée aux agents
externes.
Dans le Tableau A.2, Cmin est la classe minimale de béton requise pour la condition d’environnement, et Co est la
classe de béton deux niveaux au dessus de Cmin. Lorsque du gel-dégel ou une attaque chimique du béton
(Classes XF et XA de l’EN 206-1:2000) est prévu, il convient d’attacher une attention particulière à la composition
du béton. Normalement, des enrobages conformes au Tableau A.2 suffisent dans ces cas.
NOTE Les enrobages du Tableau A.2 s’appliquent aux produits préfabriqués en béton soumis au contrôle spécial de la
production en usine selon les prescriptions de l'Article 6 de la présente norme.
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A.2 Conditions alternatives


En application de l’EN 1992-1-1:2004, 4.4.1.2 (11), les conditions alternatives ci-après peuvent être retenues.
Dans le cas où l'on utilise des aciers avec une protection anti-corrosion ou auto-résistants, l'enrobage des arma-
tures peut être réduit de 5 mm par rapport aux valeurs du Tableau A.2 ; en aucun cas, cependant, l'épaisseur
minimale d'enrobage ne doit être inférieure à 10 mm.
Lorsque la classe du béton est supérieure ou égale à C40/50 et que l'absorption d'eau est inférieure à 5,0 %,
l'enrobage des armatures peut être réduit de 5 mm par rapport aux valeurs du Tableau A.2 ; en aucun cas, cepen-
dant, l'épaisseur minimale d'enrobage ne doit être inférieure à 10 mm.
Lorsque la classe du béton est supérieure à C50/60 et que l'absorption d'eau est inférieure à 4,0 %, la réduction
peut être portée à 10 mm, avec la même valeur minimum de 10 mm d’enrobage.
D’autres conditions peuvent être données dans les normes de produits.
Lorsque l'élément n'est pas un élément de structure et/ou lorsque la durée d'utilisation attendue est inférieure à la
valeur correspondante de l'EN 1990, l'enrobage des armatures peut être réduit en conséquence.
La classe considérée pour les conditions d’environnement peut être moins sévère quand une protection suffisante
de la surface de béton exposée est assurée.
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Annexe B
(informative)
Contrôle de la qualité du béton
Init numérotation des tableaux d’annexe [B]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [B]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [B]!!!

B.1 Valeurs statistiques représentatives


Il convient de procéder à un traitement statistique des valeurs de la résistance mesurées lors des essais afin
d'évaluer la valeur caractéristique courante en référence à la production continue.
Si on admet que la mécanisation et l'automatisation de l'installation de dosage assurent une production uniforme,
il convient de prélever un ou deux échantillons constitués de deux éprouvettes chacun pour chaque journée de
production de béton. Il convient de prélever les échantillons à différents moments de la journée de manière à cou-
vrir les variations de l'installation.
Les variations de qualité sont principalement dues à des variations :
— dans les matériaux de base (ciment, granulats, etc.) ;
— dans la précision du dosage (principalement le rapport E/C, etc.) ;
— dans les conditions ambiantes (température, hygrométrie, etc.) ;
— dans les éléments occasionnels (maintenance des installations, etc.).
Il convient d'effectuer l'évaluation statistique sur une période glissante, suffisamment étendue pour comporter un
nombre suffisant d'échantillons tout en étant suffisamment resserrée pour assurer une sensibilité rapide aux varia-
tions de qualité.
On admet une période de référence de trois semaines (par exemple 15 jours de production d’un type de béton)
pour le lot de référence de l'évaluation statistique en niveau de contrôle normal; le nombre d'essais pris en compte
au cours de cette période, pour le lot de référence, pouvant être plus ou moins important selon le nombre de jours
de production réelle et le nombre (1 ou 2) d'échantillons prélevés chaque jour.
Si nécessaire, des essais supplémentaires réalisés avant l'échéance correspondant à la fin de la cure peuvent
être traités de la même façon afin d'obtenir des statistiques anticipées, sous réserve d'une corrélation uniforme
entre les valeurs. Ces essais ne peuvent remplacer l'essai normalisé à l'échéance fixée.

B.2 Essais de résistance sur carottes


Des essais sur carottes peuvent être réalisés dans le but de vérifier la conformité de la résistance structurale
directe par la résistance d'éprouvettes représentatives prélevées chaque jour au cours de la fabrication et conser-
vées soit dans les conditions de laboratoire (résistance potentielle) soit dans les conditions de l'usine (résistance
structurale indirecte). Sauf spécification différente pour ce béton, on suivra la procédure ci-après :
— deux carottes sont prélevées en différents points du produit (soit une à une extrémité et l'autre au centre) ;
— la résistance normalisée de la carotte est déterminée comme indiqué en Annexe H, ce qui conduit à deux
° °
valeurs f 1 ≤ f 2
— on compare les résultats aux résultats des essais sur éprouvettes pour le jour de production correspondant
(résistance potentielle ou résistance structurale indirecte — voir 4.2.2.2) ;
— on admet que les résultats des essais sont conformes si :
° ° °
α f 1 ≥ fk et α ( f 1 + f 2 )/2 ≥ fk – 3,0 (MPa)

où :
f est la résistance normalisée du jour ;
fk est la résistance caractéristique courante pour le même jour (voir B.1) et on admet α = 1/0,85 si les
résultats f et fk ci-dessus se réfèrent à la résistance potentielle, α = 1 si elles se réfèrent à la résistance
structurale indirecte.
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B.3 Critères de conformité


La résistance au jeune âge, lorsqu'elle fait l'objet d'un contrôle statistique continu, est vérifiée par rapport à la
valeur caractéristique attendue fk de la résistance à la compression équivalente estimée à l'échéance de 28 jours
sur la base d'une loi de durcissement démontrée.
Si les essais conduisent à :
α fk < fck (pour les valeurs α, voir B.2)
où :
fck est la résistance caractéristique visée, telle qu'elle a été adoptée à la conception.
Alors les éléments de la production doivent être mis de côté, en attendant les résultats des essais à 28 jours.
Entre temps, des mesures correctives immédiates doivent être prises, telles que :
— adaptation provisoire de la composition (par exemple dosage enrichi), à titre temporaire ;
— étalonnage des principaux matériels de dosage (matériel de pesage, compteur d'eau, appareil de mesure de
l’humidité, etc.) ;
— reformulation éventuelle du béton au démarrage d'une nouvelle production.
La résistance à 28 jours est établie statistiquement en suivant les indications du B.1. Si les essais font apparaître
une résistance caractéristique inappropriée par rapport à la valeur de conception visée (α fk < fck), alors, en plus
de la confirmation des mesures correctives énumérées ci-dessus, un contrôle direct sur les produits finis est
nécessaire. Ce contrôle direct consiste à réaliser des essais sur carottes prélevées dans les éléments eux-
mêmes, en suivant la procédure ci-après :
— on prélève trois carottes en différents points de l'élément (soit deux aux extrémités et une au centre) ;
— on mesure la résistance à la compression comme indiqué en B.1, ce qui conduit à trois valeurs f1 ≤ f2 ≤ f3 ;

— on calcule une valeur de calcul équivalente f d =  f m – ∆f ⁄ c ;


 

— à partir de la valeur moyenne f m =  f 1 + f 2 + f 3 ⁄ 3 ;


 

— et de l'étendue totale ∆f = f3 – f1 (≥ 2,0 MPa) ;


— le produit est accepté si :
fd ≥ fcd/αcc
où :
fcd est la valeur de la résistance visée à la conception et qui a été retenue pour les calculs (état limite ultime),
αcc est le coefficient de prise en compte des effets à long terme (voir EN 1992-1-1:2004, 3.1.6 (1) et c est
le coefficient de sécurité relatif à l’évaluation directe de la résistance structurale (la valeur c = 1,2 est
recommandée).
— dans le cas contraire, l'élément est rejeté, à moins d'un renforcement adéquat, ou déclassé pour d'autres usa-
ges appropriés.
NOTE Selon l’EN 1992-1, αcc est un paramètre déterminé nationalement (PDN) du lieu d’emploi du produit. De même
le facteur γ relève de la compétence des réglementations nationales.
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Annexe C
(informative)
Considérations relatives à la fiabilité
Init numérotation des tableaux d’annexe [C]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [C]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [C]!!!

C.1 Généralités
En application du A.3 de l’Annexe A de l’EN 1992-1-1:2004, les valeurs des coefficients partiels de sécurité pour
les matériaux peuvent être les valeurs données en C.2 à C.4.
Si les valeurs recommandées dans l’EN 1992-1-1:2004 section 2 sont modifiées dans l’Annexe Nationale, il
convient que les coefficients partiels de sécurité réduits de C.2 et C.3 soient proportionnellement modifiés.
Il convient que ces valeurs ne soient utilisées que lorsque le contrôle de la production en usine est évalué par une
tierce partie.

C.2 Réduction basée sur le contrôle de la qualité et des tolérances réduites


Si le contrôle de la production en usine (voir 6.3 et l’Annexe D) permet d’assurer que les écarts défavorables
relatifs aux dimensions de la section transversale sont dans les tolérances réduites données au Tableau C.1, le
coefficient partiel de sécurité relatif aux armatures peut être réduit à :
cs = 1,10
Pour les conditions indiquées ci-dessus, et s’il est démontré que le coefficient de variation de la résistance du
béton ne dépasse pas 10 %, le coefficient partiel de sécurité du béton pet être réduit à :
cc = 1,4

Tableau C.1 — Tolérances réduites

Tolérances réduites (mm)

h ou b Dimensions transversales Position de l’armature


(mm)
± ∆h, ∆b + ∆c
(mm) (mm)

≤ 150 5 5

400 10 10

≥ 2 500 30 20

Avec interpolation linéaire pour les valeurs intermédiaires.


+ ∆c s’applique à la valeur moyenne des barres d’armature ou des armatures
de précontrainte dans la section transversale ou sur une largeur d’un mètre
(par exemple pour les dalles et les murs).

C.3 Réduction basée sur l’emploi lors du calcul de paramètres géométriques réduits
ou mesurés
Quand la résistance de calcul est déterminée à partir des dimensions critiques, comprenant la hauteur utile (voir
Figure C.1) :
— réduites de la valeur des tolérances ; ou
— mesurées sur la structure finie,
les valeurs ci-après peuvent être utilisées
cs = 1,05, cc = 1,45
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Sous les conditions ci-dessus et sous réserve qu’il soit démontré que le coefficient de variation de la résistance
du béton ne dépasse pas 10 %, le coefficient partiel relatif au béton peut être réduit à cc = 1.35.

a) Section transversale b) Position de l’armature


(dans la direction défavorable pour la profondeur effective)

Figure C.1 — Tolérances sur la section transversale

C.4 Réduction basée sur l’évaluation de la résistance du béton sur structure finie
Quand la résistance du béton est déterminée par mesure de la résistance structurale directe comme défini
en 4.2.2, cc peut être réduit par le coefficient de conversion η ; normalement on peut considérer que η = 0,85.
La valeur de cc à laquelle cette réduction est appliquée peut déjà avoir été réduite selon C.2 ou C.3. Toutefois, il
convient que la valeur résultante de cc ne soit pas inférieure à 1,30.

C.5 Réduction de cG basée sur la vérification du poids propre


Quand le poids du produit préfabriqué tel que mesuré ou évalué par le volume ne dépasse pas celui utilisé lors
de la conception, le coefficient de sécurité relatif au poids propre cG peut être réduit par le facteur 0,95. Le poids
évalué par le volume est calculé à partir des dimensions nominales, de la valeur moyenne de la densité du béton
mesurée sur des éprouvettes de résistance mécanique, et de la quantité d’armatures (exprimée en kg/m3).
Le coefficient partiel de sécurité relatif au poids propre des produits préfabriqués cG peut être réduit par le
facteur 0,90 quand le fractile correspondant à 95 % des poids mesurés ou évalués ne dépasse pas le poids utilisé
lors de la conception.
Dans ce cas il convient d’utiliser des tolérances réduites systématiquement contrôlées, voir Tableau C.1.
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Annexe D
(normative)
Plans de contrôle

Init numérotation des tableaux d’annexe [D]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [D]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [D]!!!

Il n’y a pas lieu d’appliquer les contrôles sur les objets ne se rapportant pas au produit spécifique ou si l’objet est
contrôlé par un autre examen approprié.

D.1 Contrôle du matériel


Tableau D.1 — Contrôle du matériel
OBJET MÉTHODE OBJECTIF FRÉQUENCE a)

D.1.1 Matériel d’essai et de mesurage

1 Matériel d’essai Sauf indication contraire figurant Fonctionnement correct — Lors de l'installation
de résistance mécanique dans la méthode d’essai, étalonnage et précision ou de la réinstallation,
par référence à du matériel étalonné ou après une réparation majeure
2 Matériel de pesage
par rapport aux étalons nationaux
— Une fois par an
3 Appareils de mesures et utilisé exclusivement à cette fin
dimensionnelles

4 Matériels de mesure de la
température et de l'humidité

D.1.2 Installations de stockage et de production


1 Stockage des matériaux Contrôle visuel ou autre méthode Absence de pollution — Lors de l’installation
adaptée
— 1 fois par semaine

2 Matériel de dosage Contrôle visuel Fonctionnement correct 1 fois par jour


pondéral ou volumétrique
3 Étalonnage par référence Précision déclarée — Lors de l'installation
à du matériel étalonné par rapport par le fabricant ou de la réinstallation,
aux étalons nationaux et utilisé ou après une réparation majeure
exclusivement à cette fin
— Pondéral : une fois par an
— Volumétrique : deux fois par an
— En cas de doute

4 Équipement pour mesurage Comparaison de la quantité réelle Précision déclarée — Lors de l'installation
continu de la teneur en eau avec la lecture sur le compteur par le fabricant ou de la réinstallation
des granulats fins b)
— Deux fois par an
— En cas de doute

5 Malaxeurs Contrôle visuel Usure et bon 1 fois par semaine


fonctionnement
6 Moules Contrôle visuel État (par exemple : usure Régulièrement selon le type de
et déformation) matériel et la fréquence d'utilisation

7 Équipement de mise Étalonnage par référence Bon fonctionnement — Lors de l'installation


en précontrainte à du matériel étalonné par rapport et précision ou de la réinstallation
aux étalons nationaux et utilisé
— Deux fois par an
exclusivement à cette fin
— En cas de doute

8 Contrôle visuel Usure des dispositifs 1 fois par semaine pour chaque
d'ancrage équipement utilisé

9 Machine et équipement Spécifications de contrôle du fabricant Compactage correct Spécifications de contrôle


de moulage du béton du fabricant

a) Les réglementations nationales prévalent dans le cas où elles requièrent une fréquence supérieure.
b) Seulement si l’équipement est disponible et l’objectif non contrôlé par une ou des méthode(s) appropriée(s) selon D.3.1 ou D.4.1.
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D.2 Contrôle des matériaux


Tableau D.2 — Contrôle des matériaux
OBJET MÉTHODE OBJECTIF FRÉQUENCE
D.2.1 Tous matériaux
1 Tous matériaux Contrôle avant acceptation, S'assurer de la conformité À chaque livraison
du bordereau de livraison de la fourniture à la commande
et/ou de l'étiquette ainsi que de la bonne origine
sur le colisage montrant la
conformité à la commande b)
D.2.2 Matériaux dont la conformité n'est pas évaluée avant la livraison c)
1 Ciment et autres Méthodes d’essai appropriées Conformité aux prescriptions À chaque livraison
matériaux à effet (voir 4.1.2) a)
hydraulique ou
pouzzolanique e)
2 Granulats Contrôle visuel avant Conformité aux prescriptions — À chaque livraison
acceptation, de la granularité (voir 4.1.2) a)
— Quand la livraison est de
et des impuretés
même origine et s’effectue
par convoyeur à bande,
périodiquement selon
conditions de livraisons
ou conditions locales
3 Analyse par tamisage Conformité avec la granularité — À la 1re livraison
selon l'EN 933-1 convenue d’une nouvelle origine
4 Méthode d’essai appropriée Évaluation des impuretés — En cas de doute,
ou de la pollution après inspection visuelle
— Périodiquement selon
conditions de livraison
ou conditions locales
5 Test d'absorption d’eau Évaluation de la teneur réelle — À la 1re livraison
selon l'EN 1097-6 d) en eau du béton d’une nouvelle origine
(voir l'EN 206-1:2000, 5.4.2) d) — En cas de doute,
après inspection visuelle
6 Adjuvants f) Contrôle visuel Conformité à l’aspect normal À chaque livraison
7 Essai selon l'EN 934-2 Régularité de la densité
8 Essais d’identification selon Conformité aux prescriptions du En cas de doute
l'EN 934-2, par exemple fournisseur
densité, infrarouge, etc.
9 Additions/pigments f) Contrôle visuel Conformité à l’aspect normal — À chaque livraison
10 Méthode d’essai appropriée h) Régularité de la densité h) — Périodiquement pendant
la fabrication du béton
11 Essai de perte au feu g) Identification des changements Chaque livraison destinée
dans la teneur en carbone à être utilisée pour le béton
pouvant affecter le béton traité à air entraîné
à l’air entraîné g)
12 Eau ne provenant Essai selon le prEN 10080 Pour vérifier que l’eau ne contient — À la 1re livraison d’une
pas d'un réseau pas de constituants nocifs nouvelle origine
de distribution public
— Eau provenant d’un réseau à
ciel ouvert : 3 fois par an, ou
plus selon conditions locales
— Autres origines : 1 fois par an
— En cas de doute
13 Eau recyclée Contrôle visuel Vérification de la teneur en 1 fois par semaine
matières en suspension et de la
14 Essai selon le prEN 10080 En cas de doute
présence de polluants (voir 4.1.2) a)
15 Acier Contrôle visuel Conformité aux prescriptions À chaque livraison
(voir 4.1.3 et 4.1.4) a)
16 Méthode d’essai appropriée
(à suivre)
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Tableau D.2 — Contrôle des matériaux (fin)


OBJET MÉTHODE OBJECTIF FRÉQUENCE
17 Inserts et connecteurs Méthode du fabricant Conformité aux prescriptions À chaque livraison
(voir 4.1.5) a)
a) Les prescriptions de cette norme peuvent être complétées par les prescriptions du fabricant.
b) La commande doit mentionner les prescriptions.
c) Matériaux non audités avant la livraison par le fabricant des produits préfabriqués ou par une tierce partie acceptable par ce même
fabricant.
d) Pas nécessaire si l’objectif est atteint par un ou plusieurs autres contrôles appropriés conformément à D.3.1 ou D.4.1.
e) Il est recommandé de prendre des échantillons par type de ciment, une fois par semaine, et de les conserver pour les contrôler en cas
de doute.
f) Il est recommandé de prendre des échantillons à chaque livraison et de les conserver pour pouvoir les contrôler en cas de doute.
g) Uniquement pour les additions en poudre utilisées comme entraîneur d'air.
h) Seulement pour les additions en suspension.

D.3 Contrôle du procédé


Tableau D.3 — Contrôle du procédé
OBJET MÉTHODE OBJECTIF FRÉQUENCE
a)
D.3.1 Béton
1 Composition — Contrôle visuel au niveau Conformité à la composition visée — Une fois par jour pour chaque
du mélange du matériel de pesage (dosage pondéral composition utilisée
(sauf teneur en eau) ou volumétrique)
— Contrôle par comparaison avec — Après chaque changement
les documents de la fabrication
2 Analyse appropriée Conformité aux valeurs visées Une fois par mois pour chaque
du mélange (dosage composition utilisée
volumétrique seulement)
3 Teneur en eau du béton Méthode appropriée Fournir des données — Une fois par jour pour chaque
frais sur le rapport eau/ciment composition utilisée
— Après chaque changement
— En cas de doute
4 Teneur en chlorure Calcul S’assurer que la teneur maximum En cas d’augmentation de la
du béton en chlorure n’est pas dépassée teneur en chlorure des constituants
5 Rapport eau/ciment Calcul Pour évaluer le rapport spécifié 1 fois par jour, si spécifié
du béton frais (voir 5.4.2 de EN 206-1:2000) eau/ciment
6 Teneur en air du béton Essai conformément Évaluer la conformité à la teneur Premier lot de chaque jour
frais quand spécifié b) à l’EN 12350-7 pour le béton spécifiée en air entraîné de fabrication jusqu’à ce que
lourd ou normal, ASTM C 173 les valeurs se stabilisent
pour le béton léger
7 Mélange de béton Contrôle visuel Mélange correct 1 fois par jour pour chaque
mélange
8 Résistance potentielle Essai conformément à 5.1.1 Évaluer la conformité 1 fois par jour pour chaque type
avec la valeur visée c) de béton f)
9 Résistance Évaluer la conformité 1 fois tous les 5 jours de fabrication
structurelle e) avec la valeur visée d) par type de béton utilisé f)
10 Densité du béton durci Essai conformément Évaluer la densité spécifiée Aussi souvent que l’essai
léger ou lourd e) à l'EN 12390-7 (voir 4.2.2 …) de résistance potentielle
a) Les essais et fréquences indiqués peuvent être adaptés voire supprimés quand une information équivalente peut être obtenue
directement ou indirectement à partir du produit (voir A.6.4).
b) Seulement pour le béton contenant de l'air entraîné (voir Tableau F.1 de l'EN 206-1:2000).
c) Par exemple classe de résistance requise dans le cas de la résistance à la compression (voir 4.2.2.1).
d) Conformément aux prescriptions du fabricant relatives au procédé.
e) Seulement si la propriété est spécifiée.
f) Alternativement le 8.2.1.2 de l’EN 206-1:2000 peut être appliqué.
(à suivre)
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Tableau D.3 — Contrôle du procédé (fin)


OBJET MÉTHODE OBJECTIF FRÉQUENCE
a)
D.3.2 Autres objets du procédé
1 Armature et accessoires Contrôle visuel b) Conformité au type, à la quantité, 1 fois par jour
de levage éventuels b) à la forme, aux dimensions
2 Mesurage Selon le produit et/ou le procédé
et au positionnement requis
3 Soudage Contrôle visuel Qualité des soudures 1 fois par jour
4 Méthode(s) d’essai appropriée(s) Conformité de l’acier soudé Selon le produit et/ou le procédé
(voir 4.2.3.1)
5 Redressage Contrôle visuel Qualité du redressage 1 fois par jour
6 Méthode(s) d’essai appropriée(s) Conformité de l’acier redressé Selon le produit et/ou le procédé
(voir 4.2.3.1)
7 Moules et bancs Contrôle visuel Propreté et huilage 1 fois par jour
8 Vérification de l’usure Selon le matériel de moulage
et des déformations et la fréquence d’emploi
9 Mesurage Détermination des dimensions Tout nouveau moule ou après
une modification majeure
10 Précontrainte Mesurage de la force Force correcte (voir 4.2.3.2) Selon le produit et/ou le procédé
ou de l’allongement
11 Avant moulage Contrôle visuel Conformité aux plans 1 fois par jour avec une fréquence
de fabrication dépendant du procédé de moulage
12 Mise en place du béton Contrôle visuel Compactage correct 1 fois par jour
13 Cure Contrôle visuel Conformité aux spécifications 1 fois par jour
(voir 4.2.1.3) et aux procédures
14 Vérification des conditions 1 fois par semaine
documentées de l'usine
concernées
15 Durcissement accéléré Vérification des conditions Conformité aux spécifications 1 fois par jour
concernées et aux procédures documentées
de l'usine
16 Mesurage des températures Selon procédé
17 Procédure de finition Selon nécessités Conformité aux spécifications Selon procédé et spécifications
et aux procédures documentées
de l'usine
18 Rentrée des fils Contrôle approprié/ mesurage Conformité aux prescriptions Selon le produit et/ou le procédé c)
de précontrainte (voir 4.2.3.2)
a) Ce schéma de contrôle peut être adapté ou complété pour des raisons spécifiques à un produit.
b) Contrôle par rapport aux plans de fabrication approuvés.
c) La fréquence du mesurage peut dépendre de la faisabilité des contrôles visuels sur des sections sciées.
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D.4 Contrôle des produits finis

Tableau D.4 — Contrôle des produits finis


OBJET MÉTHODE OBJECTIF FRÉQUENCE

D.4.1 Essai du produit a)

1 Absorption d’eau b) Valeur visée Essai selon l’Annexe G Une fois tous les cinq jours
(voir 4.3.7.4 et l’Annexe G) de fabrication par type
de béton durci utilisé

2 Contrôle final Essai de référence comme Conformité aux prescriptions de la Selon produit et propriété
indiqué dans la norme du produit présente norme et aux prescriptions
(ou essais indirects corrélés) relatives aux propriétés annoncées
par le fabricant

3 Marquage/ étiquetage Contrôle visuel Conformité aux prescriptions 1 fois par jour
de la présente norme

4 Stockage Contrôle visuel Conformité aux prescriptions 1 fois par jour


de la présente norme

Séparation des produits


non conformes

5 Livraison Contrôle visuel Age à la livraison, chargement, 1 fois par jour


documents de chargement corrects

a) Ce contrôle peut être adapté et/ou complété pour des raisons spécifiques à un produit.
b) Seulement si la propriété est spécifiée.

D.5 Règles de passage d'un niveau de contrôle à un autre


Les règles de passage d'un niveau de contrôle à un autre s'appliquent uniquement aux objets du contrôle (voir les
Tableaux D.1 à D.4) associés à des essais d'échantillons, de produits ou d'éprouvettes qui fournissent des résul-
tats quantifiés, comparés à des valeurs spécifiées ou déclarées.
Elles s'appliquent séparément pour chaque objet de contrôle considéré.
Selon l'objet du contrôle considéré pour l'application des règles de passage, un résultat peut être un résultat indi-
viduel ou un ensemble de résultats obtenus pour un échantillon.

Tableau D.5 — Règles de passage d'un niveau de contrôle à un autre


D.5.1 Contrôle normal
La fréquence des contrôles doit être conforme aux indications des Tableaux D.1 à D.4.

D.5.2 Passage du contrôle normal au contrôle réduit


Le contrôle réduit correspond à une fréquence moitié de celle du contrôle normal. Il peut être appliqué lorsque le contrôle normal est en
vigueur et que les 10 résultats successifs qui précèdent ont été acceptés.
D.5.3 Passage du contrôle réduit au contrôle normal
Lorsque le contrôle réduit est en vigueur, le contrôle normal doit être repris si l'une quelconque des situations suivantes se produit :
— un résultat est rejeté ;
— OU la production devient irrégulière ou est retardée ;
— OU d'autres conditions demandent que le contrôle normal soit repris.

D.5.4 Passage du contrôle normal au contrôle renforcé


Le contrôle renforcé correspond à une fréquence double de celle du contrôle normal. Il doit être appliqué lorsque, en contrôle normal, deux
résultats parmi au plus cinq résultats consécutifs n'ont pas été acceptés.
D.5.5 Passage du contrôle renforcé au contrôle normal
Le contrôle renforcé doit continuer jusqu'à ce que cinq résultats consécutifs soient acceptés, après quoi le contrôle normal peut être repris.

D.5.6 Interruption de la production


Si 10 résultats consécutifs sont soumis au contrôle renforcé, la production doit être arrêtée. La cause de la défaillance doit être recherchée
et toute action corrective nécessaire entreprise afin de rétablir la conformité du produit. La production doit être reprise sous le mode de
contrôle renforcé.
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Annexe E
(normative)
Évaluation de la conformité par une tierce partie
Init numérotation des tableaux d’annexe [E]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [E]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [E]!!!

E.1 Généralités
E.1.1 Conformité du contrôle de la production en usine
Quand la conformité du contrôle de la production en usine est évaluée par une tierce partie, les tâches de la tierce
partie doivent être :
a) inspection initiale de l'usine et du contrôle de la production en usine ;
b) surveillance continue, évaluation et acceptation du contrôle de la production en usine.

E.1.2 Conformité du produit


En outre, quand la conformité du produit est évaluée par une tierce partie, les tâches de la tierce partie doivent
être (en plus de celles énumérées ci-dessus) les suivantes :
a) surveillance, évaluation et acceptation des essais de type du produit ;
b) essais par sondages d'échantillons prélevés en usine ou éventuellement sur le chantier.

E.2 Inspection initiale


L'inspection initiale de l'usine et du contrôle de la production en usine a pour objet de déterminer si les prescrip-
tions du 6.3 sont satisfaites.
Tous les résultats de l'inspection initiale doivent être consignés dans un rapport, en particulier les résultats liés au
système de contrôle de la production en usine pratiqué par le fabriquant ainsi que l'évaluation de son caractère
satisfaisant.

E.3 Surveillance continue


L'objectif principal de la tierce partie en matière de surveillance continue, évaluation et acceptation du contrôle de
la production en usine est de vérifier si la conformité aux prescriptions du 6.3 et de l’Annexe D est maintenue.
La tierce partie doit définir et mette en œuvre un programme de surveillance continue tel que tous les aspects
pertinents du contrôle de la production en usine soient vérifiés une fois par an au moins pour les aspects relatifs
au système de production et deux fois par an au moins pour les autres.
Lors de la surveillance continue, la tierce partie doit également examiner les résultats du contrôle de la production
opéré par le fabricant afin de s'assurer que les essais requis ont été effectués à la fréquence correcte et que les
actions adéquates ont été entreprises, y compris l'étalonnage et la maintenance du matériel d'essai. Il convient
en outre de vérifier la conformité aux prescriptions du marquage.
Dans le cadre de la surveillance continue, la tierce partie peut assister à la réalisation des essais de résistance
réguliers sur des échantillons de béton et aux vérifications des tolérances et autres caractéristiques particulières
du produit faisant partie des plans de contrôle du système de contrôle de la production en usine.
La tierce partie doit vérifier chaque année que les corrélations ou les relations sûres entre essais indirects et
essais directs, telles qu'elles sont établies par le fabricant, restent valables.
Les résultats de la surveillance continue doivent être consignés dans les comptes-rendus de contrôle.
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E.4 Essais de type


La tierce partie doit assister aux essais ou les réaliser directement et procéder aux vérifications nécessaires à
l'évaluation et à l'acceptation des résultats des essais de type initiaux conformément aux prescriptions du 6.2.2.

E.5 Essais par sondage


Le contrôle de la production en usine étant la base de l'évaluation de la conformité, l'objectif des essais par son-
dages d'échantillons est de vérifier la fiabilité des résultats du contrôle de la production en usine.
Les essais par sondages d'échantillons ne doivent être effectués que sur des produits déclarés conformes à la
présente norme. Ces essais sont normalement réalisés en utilisant le matériel étalonné du fabricant.
La tierce partie doit définir et mette en œuvre un programme d'essais par sondages d'échantillons de manière à
ce qu'une gamme représentative de produits soit contrôlée et/ou essayée au cours de chaque période de
trois ans.
En cas de nécessité, la tierce partie peut prélever des échantillons non endommagés sur le chantier ou sur le
marché.
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Annexe F
(informative)
Essais de réception d'une fourniture à la livraison

Init numérotation des tableaux d’annexe [F]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [F]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [F]!!!

Les essais de réception d'un produit, s'ils sont requis, peuvent s'appliquer à la totalité des propriétés ou à certaines
seulement, choisies parmi celles définies dans la présente norme.
La procédure d'échantillonnage et les critères de conformité relatifs à une fourniture à sa livraison doivent être
définis en tenant compte de toute évaluation de la conformité déjà réalisée par une tierce partie sur le produit.
Il convient de contrôler l'aspect visuel avant de procéder au contrôle et aux essais des autres propriétés. Il
convient par ailleurs que les essais soient réalisés conjointement par le client et par le fabricant en un lieu convenu
par eux, de préférence dans l'usine.
Il convient que les essais, sauf en ce qui concerne le contrôle de l'aspect visuel, soient réalisés dans un laboratoire
convenu entre le client et le fabricant. Il convient de laisser à chacun l'opportunité raisonnable d'assister à l'échan-
tillonnage et aux essais. Ces essais peuvent être réalisés à l'aide du matériel d'essai du fabricant, qui doit être
étalonné de manière fiable.
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Annexe G
(normative)
Essai d'absorption d'eau
Init numérotation des tableaux d’annexe [G]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [G]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [G]!!!

G.1 Méthode
Après un conditionnement à la température de (20 ± 3) °C, l'éprouvette est humidifiée jusqu'à une masse constante
(voir définition en G.6), puis séchée en étuve (à une température de (105 ± 5) °C) jusqu'à atteindre à nouveau une
masse constante. La perte de masse est exprimée en pourcentage de la masse de l'éprouvette à l'état sec.

G.2 Échantillonnage
L’échantillon soumis à l’essai peut être, soit découpé ou carotté dans le produit, soit moulé dans le même béton
que le produit et dans les mêmes conditions.
L’échantillon soumis à l’essai doit avoir une masse comprise entre 1,5 kg et 5,0 kg (à l’état sec) et être conforme
aux prescriptions dimensionnelles indiquées ci-après.

Échantillon pour essai découpé ou carotté


L’échantillon peut être soit un cylindre découpé par carottage soit une éprouvette prismatique (avec une section
rectangulaire) découpée par sciage dans le produit.
La taille de l’échantillon dépend de l’épaisseur du produit.
Deux types de produits doivent être considérés :
— les produits minces (épaisseur entre 30 mm et 100 mm) ;
— les produits épais (épaisseur supérieure à 100 mm).

Produits minces
L’échantillon pour essai est découpé (par sciage ou carottage) à travers toute l’épaisseur du produit. La face
découpée doit être protégée par une résine (voir les conditions de préparation en G.5). Les deux faces opposées
qui n’ont pas été sciées doivent rester non protégées.

Faces découpées protégées


par une résine

Faces apparentes non protégées


a) Cylindre b) Prisme

Figure G.1 — Échantillon découpé dans un produit mince

Produit épais
Un échantillon est découpé (par sciage ou carottage) à travers toute l’épaisseur du produit. Cet échantillon peut
être réduit, si demandé, en recoupant la partie découpée, en prenant soin à ce que la surface exposée soit incluse
dans l’échantillon et que les prescriptions dimensionnelles indiquées ci-après soient prises en compte. Seules les
faces découpées correspondant au pourtour de l’échantillon doivent être protégées par une résine (voir les con-
ditions de préparation en G.5). Les deux faces restantes doivent rester non protégées.
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Éprouvette d’essai moulée (cylindre ou cube)


L’éprouvette d’essai moulée peut être soit une éprouvette cylindrique ayant un diamètre D et une hauteur H égale
au diamètre, soit une éprouvette cubique de côté A.
La surface correspondant au pourtour de l’échantillon doit être protégée avec une résine (voir les conditions de
préparation en G.5).Les deux faces restantes doivent rester non protégées. Pour les cubes, il convient que les
faces non protégées soient deux côtés opposés au moulage.

Prescriptions dimensionnelles relatives aux échantillons soumis à l’essai


Les prescriptions relatives aux dimensions des échantillons sont indiquées dans le Tableau G.1 ci-après :

Tableau G.1

Cylindre Prisme
Épaisseur
du produit
H D H A

(mm) (mm) (mm) (mm) (mm)

Échantillon pour Produit 30 ≤ E < 50 E 200 ≤ D < 250 E 200 ≤ H < 250
essai découpé mince
dans le produit 50 ≤ E < 70 E 160 ≤ D < 200 E 160 ≤ H < 200

70 ≤ E < 100 E 140 ≤ D < 160 E 140 ≤ H < 160

Produit
E ≥ 100 100 ≤ H < 160 D=H 100 ≤ H < 160 A=H
épais

Éprouvette moulée 100 ≤ H < 160 D=H 100 ≤ H < 160 A=H

G.3 Matériaux
L'eau utilisée est de l'eau potable.

G.4 Appareillage
L'appareillage utilisé doit être le suivant:
— une étuve ventilée, dont le rapport de la capacité, en litres, à la surface des gaines de ventilation, en millimètres
carrés, est inférieur à 2 000 et dans laquelle la température peut être régulée à (105 ± 5) °C. Le volume de
l'étuve doit être au moins égal à 2,5 fois le volume des éprouvettes susceptibles d'être séchées en une fois ;
— un récipient à fond plat, d'une capacité au moins égale à 2,5 fois le volume des éprouvettes à humidifier et
d'une profondeur au moins supérieure de 50 mm à la hauteur de celles-ci dans la position dans laquelle elles
seront trempées ;
— une balance, graduée en grammes, avec une précision de 0,1 % de la valeur lue ;
— une brosse dure ;
— une éponge ou une peau de chamois.

G.5 Préparation
Oter la poussière, les éclats etc. avec une brosse et s'assurer que chaque éprouvette est à une température
de (20 ± 3) °C. Protéger les faces de découpe avec une résine capable de supporter toute la suite de l'essai.
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G.6 Mode opératoire


Immerger les éprouvettes dans de l'eau potable à une température de (20 ± 5) °C en utilisant le récipient prévu
à cet effet. Les éprouvettes doivent être séparées les unes des autres d'au moins 15 mm et recouvertes d'au
moins 20 mm d'eau. La phase d'immersion doit durer un minimum de trois jours jusqu'à ce que la masse
constante M1 soit atteinte. Il est admis que la masse constante est atteinte lorsque la différence de masse entre
deux pesées effectuées à 24 h d'intervalle est inférieure à 0,1 % de la masse de l'éprouvette.
Avant toute pesée, essuyer l'éprouvette avec la peau de chamois ou l'éponge mouillée puis l’essorer pour en éli-
miner l'eau en excès. Le séchage est correct lorsque la surface du béton est mate. La masse M1 de chaque éprou-
vette est alors notée.
Avant de démarrer la montée en température, placer chaque éprouvette dans l'étuve de telle manière que la dis-
tance entre éprouvettes soit au minimum de 15 mm. Sécher l'éprouvette à une température de (105 ± 5) °C jusqu'à
masse constante. La phase de séchage doit durer un minimum de trois jours ; il est admis que la masse constante
est atteinte lorsque la différence de masse entre deux pesées effectuées à 24 h d'intervalle est inférieure à 0,1 %
de la masse de l’éprouvette. Les éprouvettes doivent pouvoir refroidir à la température ambiante avant les pesées,
noter ensuite la masse M2 de chaque éprouvette.

G.7 Résultats
Calculer le coefficient d'absorption d'eau 100 × (M1 – M2)/M2 pour chaque éprouvette.
Le rapport d'essais doit indiquer la nature des éprouvettes essayées (moulées, sciées ou carottées), les dimen-
sions, l’age, la masse sèche ainsi que les valeurs du coefficient d'absorption d'eau, de chacune des éprouvettes,
ainsi que la valeur moyenne.
NOTE Si la même éprouvette est utilisée pour déterminer la densité, le volume minimum requis par l'EN 12390-7 est 1 l.
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Annexe H
(informative)
Coefficients de corrélation de forme pour les carottes

Init numérotation des tableaux d’annexe [H]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [H]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [H]!!!

Lorsque la résistance structurelle directe du béton est mesurée sur des carottes, il convient d’employer des carot-
tes de diamètre d ≥ 50 mm ; il est recommandé que la longueur h ne soit pas inférieure à 0,7d ; il convient que les
surfaces des deux extrémités soient auparavant meulées ; en fonction du rapport h/d une corrélation de forme
conduisant à une évaluation correcte de la résistance mesurée f’ peut être réalisée à l’aide de l’équation suivante :

f° = f’ / {1,20 – 0,20 [1 – e-1,7 (h / d – 1)]}


afin d’obtenir la résistance normalisée (sur cylindre) f°.
Cette équation ne donne pas de corrélation entre les diamètres de carottes.
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Annexe J
(informative)
Mesurage des dimensions
Init numérotation des tableaux d’annexe [I]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [I]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [I]!!!

J.1 Longueur, hauteur, largeur et épaisseur


Il convient que les dimensions ne soient pas prises le long des côtés.

Dimensions en millimètres

Légende
1 Soit-soit

Figure J.1 — Points de mesurage des longueur, hauteur, largeur et épaisseur


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J.2 Planéité et rectitude

Figure J.2 — Mesurage de la planéité et de la rectitude

J.3 Défaut d’équerrage

Figure J.3 — Mesurage des diagonales

Il convient de spécifier les tolérances sous la forme d’une différence de longueur entre les deux diagonales :
d1 – d2
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J.4 Caractéristiques de surface


Pour spécifier les caractéristiques d'une surface d'un produit fini, il faut se référer au vocabulaire défini à la
Figure J.4.

Légende
1 Creux
2 Bosse
3 Rainure
4 Bourrelet
5 Ressaut
6 Ondulation

Figure J.4 — Définitions des caractéristiques de surface


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Dimensions en millimètres

Légende
1 Bosse : d2 – d0
Creux : d3 – d0
La règle doit être déplacée pour trouver la plus grosse bosse et le plus gros creux
2 Bourrelet d1 – d2
Rainure d3 – d1
La valeur la plus importante des différences l’emporte
3 Ressaut, discontinuité : d2 – d1
4 Ondulation : d1 – d2
Se mesure au point le plus haut et le plus bas à l’intérieur de la règle

Figure J.5 — Mesurage des caractéristiques de surface

Dans la Figure J.5, d0 est mesurée depuis la surface du béton à l’emplacement des supports de la règle de réfé-
rence. Dans la plupart des cas il s’agit de la hauteur des supports.
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J.5 Écart angulaire et de courbure

Figure J.6 — Mesure de l’écart angulaire et de courbure


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Annexe K
(informative)
Pertes de précontrainte
Init numérotation des tableaux d’annexe [J]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [K]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [J]!!!

K.1 Généralités
NOTE Cette annexe traite des techniques de précontrainte par pré-tension et contient des informations supplémentaires
pour le calcul des pertes de précontrainte.

Il convient de prendre trois phases en considération pour le calcul de la perte de précontrainte totale dans le cas
d'éléments de structure précontraints par pré-tension :
— avant transfert de la force de précontrainte au béton ;
— lors du transfert ;
— après transfert.

K.2 Calcul des pertes (méthode générale)


K.2.1 Pertes avant transfert de la force de précontrainte
Avant transfert, la perte de précontrainte est due :
— au glissement de l'ancrage. Cette perte ∆Ps1 est très faible dans le cas de bancs de pré-tension de grande
longueur ;
— à la relaxation à court terme de l'acier :
- lorsqu’un traitement thermique est appliqué, la perte ∆PP1 est accélérée par la température du traitement.
Il convient d'appliquer des méthodes appropriées tenant compte de cette accélération ;
- en l'absence de celles-ci, on peut admettre que cette perte par relaxation est égale à 75 % de la relaxation
totale à 20 °C de l'une armature de précontrainte soumise à la même traction, si le degré de durcissement
atteint par le béton après 10 h ou moins, est au minimum égal à 50 % de la résistance requise après
28 jours ;
— au retrait du béton ;
Cette perte peut être négligée lorsqu'une protection contre l'évaporation de l'eau est maintenue en place pendant
la fabrication.
— à la diminution de la traction dans les armatures de précontrainte et à la dilatation gênée du béton du fait de la
température dans le cas d'un traitement thermique. Lorsque la production fait l'objet d'un contrôle, cette
perte [∆Pθ] peut être estimée à l'aide de l'équation suivante :
[∆Pθ] = 0,5 Ap Es αc (hmax – h0)
où :
Ap est la section transversale des armatures de précontrainte ;
Es est leur module d'élasticité ;
αc est le coefficient de dilatation thermique du béton (10 × 10-6/°C) ;
hmax – h0 est la différence entre la température maximale et la température initiale du béton au voisinage des
armatures de précontrainte, en °C ;
en cas de compensation de l’élongation due à un traitement thermique ou à un préchauffage des armatures de
précontrainte avant le coulage, la perte [∆Pθ] sera négligeable.
— au frottement éventuel sur les déviateurs ou les guides. Il convient de déterminer cette perte ∆Pµ(x) à partir de
données expérimentales.
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K.2.2 Pertes lors du transfert


Avant le transfert, la force dans les armatures de précontrainte est égale à :
Po – {∆Ps1 + ∆Pp1 + [∆Pθ] + [∆Pµ(x)]}
si on néglige le retrait sur le banc.
La perte ∆Pc au transfert de la force de précontrainte est due au raccourcissement élastique du béton. Il
convient de calculer sa valeur en tenant compte du module d'élasticité du béton au moment du transfert, par le
rapport n = Es/Ecm.

K.2.3 Pertes après transfert de la force de précontrainte


Après transfert, la perte ∆P est due à la combinaison des pertes liées aux propriétés différées des matériaux
(fluage, retrait, relaxation résiduelle des armatures de précontrainte). Il convient de la calculer conformément à
l'équation (5.46) de l'EN 1992-1-1:2004, moyennant les considérations suivantes :
— dans le cas d'un traitement thermique, si le degré de durcissement atteint par le béton après 10 h ou moins,
est au minimum égal à 50 % de la résistance requise après 28 jours, le retrait et le fluage du béton peuvent
être réduits respectivement de 25 % et de 15 % et la vitesse de relaxation considérée comme réduite par le
traitement thermique.

K.2.4 Perte de précontrainte totale au bout d'un temps infini


La perte de précontrainte totale au bout d'un temps infini est égale à la somme des pertes obtenues avant trans-
fert, au transfert et après transfert, au bout d'un temps infini.

K.3 Méthode simplifiée


Pour les éléments courants fabriqués en vue d'être mis en stock (par exemple: poutrelles pour planchers à pou-
trelles et entrevous d'une longueur inférieure à 6 m, pré-dalles minces, dalles alvéolées avec ht ≤ 320 mm, etc.),
la valeur de la perte totale au bout d'un temps infini peut, lorsque toutes les conditions a) à e) ci-après sont satis-
faites, être estimée à l'aide du tableau ci-dessous :
a) le béton est un béton de granulats courants et sa consistance est raide ;
b) la relaxation des armatures de précontrainte est très faible : classe 2 ;
c) le durcissement du béton est accéléré par traitement thermique et atteint au moins 50 % de la résistance
requise dans les 28 jours après 10 h, ou moins ;
d) après transfert, la contrainte dans le béton au niveau des armatures de précontrainte est inférieure ou égale
à 12 N/mm2 ;
e) la contrainte dans le béton adjacent aux armatures de précontrainte, due à la précontrainte, au poids propre
et aux autres actions permanentes, est inférieure ou égale à 4 N/mm2.
Les conditions c), d) et e) peuvent être adaptées pour des produits spécifiques.

Tableau K.1

Perte totale au bout d'un temps infini


Tension à l'origine dans les armatures
en pourcentage de la force
de précontrainte
de précontrainte initiale

(r0max) (∆P/P0 %)

min (0,85 fpk ; 0,95 fp0,1k) 22 %

0,80 fpk 21 %

0,75 fpk 20 %

0,70 fpk 19 %

0,65 fpk 17 %
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Annexe L
(informative)
Tables de conductivité thermique du béton

Init numérotation des tableaux d’annexe [K]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [L]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [K]!!!

Dans l'EN 1745 des tableaux sont donnés avec des valeurs de conductivité thermique relatives à la densité du
béton de granulats courants et du béton de granulats d’argile expansée. Comme la présente norme concerne le
béton de densité ≥ 800 kg/m3 les deux tables suivantes sont tirées de l'EN 1745. Pour le béton de granulats cou-
rants le Tableau A.3 de l'EN 1745:2000 est donnée dans le Tableau L.2 et pour le béton de granulats légers la
partie du Tableau A.6 de l'EN 1745:2000 correspondant aux densités ≥ 800 kg/m3 est donnée dans le Tableau L.1.
Les conductivités thermiques indiquées dans la présente annexe sont valables en conditions sèches et doivent
être converties à la teneur en humidité appropriée selon l’application (calcul de la conductivité thermique). Ces
corrections sont faites conformément à l'EN ISO 10456:1999, Article 7.

Tableau L.1 — Béton de granulats d’argile expansée

k10,sec
Coefficient de diffusion
Densité du matériau c
[W/(m⋅K)] de vapeur d’eau µ
3]
[kg/m [kJ/(kg⋅K)]

P = 50 % P = 90 %

800 0,22 0,25 5/15 1,0

900 0,26 0,28 5/15 1,0

1 000 0,30 0,32 5/15 1,0

1 100 0,34 0,36 5/15 1,0

1 200 0,39 0,41 5/15 1,0

1 300 0,43 0,46 5/15 1,0

1 400 0,48 0,51 5/15 1,0

1 500 0,53 0,56 5/15 1,0

1 600 0,60 0,63 5/15 1,0

1 700 0,67 0,70 5/15 1,0

fu = 4 kg/kg si l’argile expansée est le principal granulat.


fu = 2,6 kg/kg si l’argile expansée est le seul granulat.
NOTE Pour les granulats légers autres que l’argile expansée, les tableaux correspondants de l’EN 1745 peuvent
être utilisés.
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EN 13369:2004

Tableau L.2 — Béton de granulats courants

k10,sec
Coefficient de diffusion
Densité du matériau c
[W/(m⋅K)] de vapeur d’eau µ
[kg/m3] [kJ/(kg⋅K)]

P = 50 % P = 90 %

1 600 0,69 0,88 5/15 1,0

1 700 0,75 0,93 5/15 1,0

1 800 0,82 1,01 5/15 1,0

1 900 0,90 1,09 5/15 1,0

2 000 1,00 1,19 5/15 1,0

2 100 1,11 1,30 5/15 1,0

2 200 1,24 1,42 30/100 1,0

2 300 1,37 1,56 50/150 1,0

2 400 1,52 1,72 50/150 1,0

fψ = 4 m3/m3.

Les symboles utilisés dans les Tableaux L.1 et L.2 sont :

k10,sec Conductivité thermique à l'état sec et à une température moyenne de 10 °C W/(m.K)


P fractile de la population %
l Coefficient de diffusion de vapeur d’eau 1
c Chaleur spécifique kJ/(kg.K)
fu Coefficient de conversion d’humidité masse par masse kg/kg
fψ Coefficient de conversion d’humidité volume par volume m3/m3
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Annexe M
(informative)
Documentation technique
Init numérotation des tableaux d’annexe [M]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [M]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [L]!!!

M.1 Généralités
La documentation technique ou relative à la conception des produits de structures en béton préfabriqué comprend
les points suivants :
a) calculs relatifs à la conception indiquant les conditions de charge et les principales vérifications aux états limi-
tes et de service ainsi que les coefficients de sécurité utilisés ;
b) prescriptions techniques comprenant à la fois :
1) prescriptions relatives à la production en usine ;
2) instructions pour la manutention, le stockage et le transport ;
3) prescriptions de montage pour la mise en œuvre.

M.2 Prescription relative à la production


La prescription relative à la production consiste en des :
a) dessins concernant la production avec les dispositions constructives relatives aux produits préfabriqués
(dimensions, armatures actives et passives, accessoires de levage, inserts, etc.) ;
b) données de production indiquant les propriétés requises des matériaux ainsi que les tolérances relatives aux
produits et aux poids.

M.3 Prescriptions de montage


Les prescriptions de montage consistent en des :
a) dessins des installations consistant en des plans et des sections qui indiquent la position et les assemblages
des éléments une fois en œuvre ;
b) données sur l'installation comportant les propriétés requises des matériaux utilisés sur place ;
c) instructions portant sur l’installation et indiquant les données nécessaires pour les travaux de manutention, le
stockage, le montage, le réglage, l'assemblage et la finition en œuvre.

M.4 Information technique


L’information technique consiste en des données générales décrivant le produit ainsi que sa destination dans le
bâtiment ou les autres ouvrages de génie civil. Elle contient des schémas avec les principales dimensions, une
information sur les principales performances et toute autre information utile pour définir l’emploi du produit.
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Annexe N
(normative)
Propriétés des barres ou fils à empreinte

Init numérotation des tableaux d’annexe [N]!!!


Init numérotation des figures d’annexe [N]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [M]!!!

Les barres ou fils à empreinte destinés à être utilisés dans les produits structurels en béton doivent être conformes
à l’Annexe normative C de l’EN 1992-1-1:2004, sauf pour les propriétés d’adhérence du Tableau C.2N.
Selon le prEN 10080 les armatures à empreinte doivent avoir des valeurs de paramètres d’indentation conformes
aux valeurs données dans le Tableau N.1, où d est le diamètre nominal de la barre ou du fil.
L’indentation doit former un angle β d’inclinaison avec l’axe longitudinal d’au moins 45°.
Une adhérence suffisante peut aussi être obtenue (en alternative au Tableau N.1) quand les barres ou fils,
essayés selon l’essai beam test défini dans l’Annexe informative C du prEN 10080:1999, présentent des valeurs
d’adhérence répondant aux conditions ci-après :
sm ≥ 0,098 (80 — 1,2 φ) ... (N.1)
sr ≥ 0,098 (1,30-1,9 φ) ... (N.2)
où :
φ est le diamètre nominal de la barre (mm)
sm est la valeur moyenne de la contrainte d’adhérence (MPa) pour un glissement de 0,01 mm, 0,1 mm et 1 mm ;
sr est la contrainte d’adhérence lors de la rupture par glissement.

Tableau N.1 — Valeurs limite pour les paramètres d’indentation

Profondeur Espacement Somme


des espacements Σe
Largeur b
des indentations t des indentations c
Diamètre nominal d
(mm) (mm) (mm) (mm)

(mm) (mini) (mini) (maxi) (maxi)

5 0,20 1,0 7,0 3,1

6 0,25 1,2 7,8 3,8

7 0,30 1,4 10,5 4,4

8 0,30 1,6 11,0 5,0

9 0,35 2,0 11,0 5,7

10 0,35 2,0 11,0 6,3

12 0,35 2,4 11,0 7,5

14 0,35 3,0 11,0 8,8


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Annexe O
(informative)
Résistance au feu : recommandations
pour l’application de l’EN 1992-1-2
Init numérotation des tableaux d’annexe [O]!!!
Init numérotation des figures d’annexe [O]!!!
Init numérotation des équations d’annexe [O]!!!

O.1 Emploi des valeurs tabulées


L’emploi des valeurs tabulées est une méthode reconnue pour la détermination de la classe de résistance au feu.
Des calculs moins pessimistes peuvent être conduits en utilisant, par exemple, le niveau réel de charge en situa-
tion de feu µfi (colonnes et murs) ou de la contrainte réelle dans l’acier σs,fi (poutres et dalles).
Des valeurs tabulées plus spécifiques peuvent être trouvées dans les normes de produits pour quelques types
particuliers de produits en béton ou bien elles peuvent être déterminées sur la base de méthodes de calcul (voir
EN 1992-1-2:2004, NOTE du 5.1).

O.2 Emploi des méthodes de calcul


Il est recommandé d’utiliser la limite inférieure de la conductivité thermique (EN 1992-1-2:2004, 3.3.3) ainsi que
les profils de températures de l’Annexe A de l’EN 1992-1-2:2004. La limite inférieure a été vérifiée en comparant
les températures calculées aux températures mesurées pour un grand nombre de types de béton de structures
différents.
NOTE La limite supérieure de conductivité thermique est principalement destinée aux structures composites acier-béton
pour lesquelles la modélisation du comportement thermique est plus difficile.

Les profils thermiques peuvent aussi être déduits d’essais, voir l’EN 1992-1-2:2004, 4.2.2.
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Bibliographie

[1] EN 1745:2000, Maçonnerie et éléments de maçonnerie — Détermination des valeurs thermiques de calcul.
[2] EN 1934:1998, Performance thermique des bâtiments — Détermination de la résistance thermique selon la
méthode de la boîte chaude avec fluxmètre — Maçonnerie.
[3] EN 12354-1:2000, Acoustique du bâtiment — Calcul de la performance acoustique des bâtiments à partir de
la performance des éléments — Partie 1 : Isolement acoustique aux bruits aériens entre des locaux.
[4] EN 12354-2:2000, Acoustique du bâtiment — Calcul de la performance acoustique des bâtiments à partir de
la performance des éléments — Partie 2 : Isolement acoustique au bruit de choc entre des locaux.
[5] EN 12524:2000, Matériaux et produits pour le bâtiment — Propriétés hygrothermiques — Valeurs utiles
tabulée.
[6] EN 12664:2001, Performance thermique des matériaux et produits pour le bâtiment — Détermination de la
résistance thermique par la méthode de la plaque chaude gardée et la méthode fluxmétrique — Produits
secs et humides de basse et moyenne résistance thermique.
[7] EN 13501-2:2003, Classement au feu des produits de construction et des éléments de bâtiment — Partie 2 :
Classement à partir des données des essais de résistance au feu, services de ventilation exclus.
[8] ENV 13670-1:2000, Exécution des ouvrages en béton — Partie 1 : Tronc commun et document d'application
nationale.
[9] prEN 13791:1999, Évaluation de la résistance à la compression du béton dans les structures ou les éléments
structuraux.
[10] EN ISO 6946:1996, Composants et parois de bâtiments — Résistance thermique et coefficient de transmis-
sion thermique — Méthode de calcul (ISO 6946:1996).
[11] EN ISO 8990:1996, Isolation thermique — Détermination des propriétés de transmission thermique en
régime stationnaire — Méthodes à la boîte chaude gardée et calibrée.
[12] EN ISO 9001:2000, Systèmes de management de la qualité — Exigences (ISO 9001:2000).
[13] ISO 1803:1997, Construction immobilière — Tolérances — Expression de l'exactitude dimensionnelle —
Principes et terminologie.
[14] ISO 7870:1993, Cartes de contrôle — Principes généraux et introduction à l’emploi.
[15] ISO 7873:1993, Cartes de contrôle de la moyenne arithmétique à limites de surveillance.
[16] ISO 7966:1993, Cartes de contrôle pour acceptation.
[17] ISO 7976-1:1987, Tolérances pour le bâtiment — Méthodes de mesure des bâtiments et des produits pour
le bâtiment — Partie 1 : Méthodes et instruments.
[18] ISO 8258:1991, Cartes de contrôle de Shewhart.

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