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et développement en Afrique
Document d’orientation stratégique
Mineral resources
and development in Africa
Strategic guideline document
Ressources minérales
et développement en Afrique
Document
d’orientation stratégique
© BRGM Im@gé
Mai 2008
Déclinaison de la stratégie pour le secteur productif en Afrique adoptée par le Comité Interministériel pour la Coopération International et le Développement (CICID)
de mai 2005, ce document propose des orientations stratégiques pour la coopération de la France dans le secteur des ressources minérales.
Elaborées après consultation d’un panel d’experts français et africains, ces orientations ne sauraient être comprises comme des priorités arrêtées unilatéralement.
Il s’agit de propositions, à caractère nécessairement général, qui visent à structurer un dialogue entre acteurs et partenaires. In fine, les choix de secteurs et d’ac-
tions de coopération sont faits par les pays et organisations partenaires de l’aide française dans le cadre des différentes instances de pilotage des coopérations
bilatérales, régionales ou multilatérales.
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1. Contexte
© BRGM Im@gé
bal Alliance, EITI) elles ont pris des
engagements en matière de RSE
(responsabilité sociale et environne-
Au total, une politique sectorielle régionale pour
mentale) et d’informations financières sur leurs
les ressources minérales nécessite trois piliers :
activités, en fonction des accords qui les lient
- un ensemble de “directives” ;
aux Etats partenaires. La France recommandera
- un observatoire technique, économique et
aux entreprises d’appliquer dans l’ensemble de
social du secteur ;
leurs implantations les normes en vigueur dans
- un programme de renforcement des compé
l’OCDE
14 tences, par la mise en réseau des institutions
nationales et la spécialisation de certaines
2.2.2. Au niveau des communautés écono d’entre elles.
miques régionales
Au titre de son soutien à la construction des
Une coopération régionale, sous l’égide des espaces économiques régionaux, la Coopéra-
communautés économiques régionales (CER) tion française soutiendra, avec les autres parte-
est nécessaire pour diverses raisons : naires, les CER dotés de politiques sectorielles,
- La construction des espaces économiques ré- comme l’UEMOA.
gionaux implique un tarif extérieur commun, une
convergence fiscale, une libre circulation des 2.2.3. Au niveau international
biens, des capitaux et des personnes, des nor-
mes communes qui s’appliquent aux industries La communauté internationale peut soutenir le dé-
minérales comme dans les autres secteurs ; veloppement d’une industrie minière porteuse de
- les produits minéraux exportés par les développement durable de diverses manières :
pays enclavés empruntent des infrastructures - par l’instauration et l’application de règles inter-
régionales ; nationales sur la qualité des produits, la transpa-
- la sécurité énergétique des grands équi- rence des flux de produits et des flux financiers
pements industriels peut reposer sur des (EITI et Kimberley) ;
connexions régionales et des ouvrages hydro- - par le financement des investissements et la
électriques communs ; consolidation de la gouvernance au niveau na-
tional et régional (Banques de développement,
- les échanges transfrontaliers de produits à
Commission Européenne) ;
haute valeur, issus du secteur informel voire
- par un soutien à des instances indépendantes
criminel, requièrent une coopération étroite des
de conseil et/ou d’arbitrage auxquelles les pays
services de contrôle ;
pourraient avoir recours dans leur négociation
- rares sont les pays qui disposent des capacités
avec les investisseurs.
de formation pour l’ensemble des compétences
requises, aux différents niveaux de spécialisa- La France, en tant que pays membre de ces
tion : une coopération universitaire régionale instances internationales, soutiendra ces initiati-
permettrait d’y pallier. ves, en particulier au niveau européen.
3. Orientations stratégiques
pour la coopération
bilatérale
Le cadre logique proposé en annexe analyse l’ensemble
des problématiques susceptibles d’être prises en compte
dans une stratégie de coopération internationale pour le
secteur des ressources minérales. Les partenariats ont
pour finalité l’amélioration de la contribution de l’exploi-
tation des ressources minérales pour un développement
durable. Cette finalité est déclinée en trois objectifs :
- Obtenir et gérer les informations nécessaires à l’évalua-
tion puis à la mise en valeur de la ressource : ces infor-
mations sont nécessaires aux prises de décisions par les
parties prenantes ;
- Améliorer l’attractivité, la gouvernance et la transparen-
15
ce, afin d’investir, de partager les profits et de les affec-
ter à travers des arbitrages explicites entre les parties
prenantes ;
- Passer d’une économie de rente à une économie de
croissance partagée ; l’emploi, le travail décent, la créa-
tion d’entreprises, le transfert de technologies sont indis-
pensables au développement.
Les orientations stratégiques pour la coopération françai-
se précisées ici et qui s’inscrivent dans des choix thémati-
ques et géographiques, s’intègrent dans ce cadre.
Au plan thématique, ces choix sont fondés sur l’avantage
qu’offre la France en termes de formation et de recherche
pour un public francophone, et sur l’expérience acquise
récemment dans des programmes de coopération bilaté-
© BRGM Im@gé (Lamouille.B)
raux ou régionaux.
Au plan géographique, les critères retenus (qui sont dé-
taillés ci-après) combinent importance du secteur pour le
pays, importance des efforts consentis pour une bonne
gestion de ce secteur, et liens établis entre experts fran-
çais et nationaux.
La réflexion conduite au niveau européen sur une division
du travail entre Etats membres et la Commission emporte
que ce sont les Etats partenaires qui, in fine, déterminent
la configuration des appuis dont ils entendent bénéficier.
Les propositions faites ici ne sauraient être de développement durable de l’industrie des
comprises comme des priorités arrêtées mines (SDIMI -Sustainable Development Indica-
unilatéralement. tors in Mining Industry).
La démarche, nécessairement ancrée dans la
3.1. Produire les informations néces stratégie d’une CER, requiert :
saires à la gouvernance sectorielle - la constitution de groupes d’experts nationaux
multi-acteurs, fixant les objectifs, et définissant
3.1.1. Réseaux regionaux d’observation du à la fois le cadre de fonctionnement de l’obser-
secteur minier africain vatoire et les indicateurs à retenir ;
- une équipe d’animation au niveau régional pour
La consolidation, sous l’égide des Communau- nourrir l’observatoire en données ;
tés Economiques Régionales (CER), d’obser- - la réalisation d’études ;
vations apportées par les opérateurs écono- - la publication régulière numérique de résultats
miques, les administrations, les universitaires nationaux comparables.
et les sociétés civiles, permettrait des compa
raisons stimulantes et des analyses sur les 3.1.2. Actualiser les informations géologi
dynamiques de développement du secteur ou ques, économiques et technologiques
les meilleures pratiques. Cet outil de commu-
nication faciliterait le dialogue entre acteurs, a). Information géologique.
nécessaire aux politiques sectorielles régiona- Les données géologiques existantes (cartes et
les et/ou le rapprochement de politiques natio- inventaires des ressources) bien que souvent par-
nales. La contribution du secteur des ressour- tielles, sont la base indispensable pour l’évaluation
ces minérales au développement pourrait être du potentiel, l’information des investisseurs et
16 analysée à plusieurs niveaux :
- impact macroéco-
l’attribution des permis d’exploration. Leur mise
à jour et leur développement nécessitent la consti-
nomique dans les tution d’équipes de recherche, de travaux de ter-
grands agrégats du rain et la mise en œuvre de technologies moder-
pays (balance com- nes. La production de ces données sans cesse
merciale, PIB, valeur actualisées, leur maintenance, leur gestion et leur
ajoutée, comptes de exploitation requièrent des techniques et des com-
l’Etat) ; pétences qui doivent évoluer régulièrement. L’im-
- impact économique, portance de cette documentation de base est telle
en terme de nombre que, lorsqu’elle n’est pas disponible, des moyens
d’emplois nationaux, modernes et lourds sur des financements exté-
de salaires distri- rieurs doivent être mobilisés. La France pourrait y
bués, d’effets sur contribuer aux côtés des partenaires multilatéraux
le tissu local par les (Banque Mondiale, BAD, Europe). Les dimensions
emplois induits, les de transfert des compétences et de définition de
infrastructures créées, la sous-traitance, etc. règles transparentes d’accès à cette information
mais aussi de contribution à la vie sociale ; de grande valeur doivent être prises en compte.
- impact social au niveau des familles des em- En effet, en raison de son caractère stratégique,
ployés du secteur des entreprises (revenus, cette information doit être gérée et détenue au
protection sociale, accès à la santé, à l’éduca- niveau national. Toutefois, une partie des informa-
tion, aux services essentiels – eau, énergie, as- tions peut être partagée au niveau régional en rai-
sainissement - et aux loisirs, promotion sociale, son de la continuité des systèmes géologiques.
participation à la vie locale, syndicale, etc.) ;
- impact environnemental des différentes phases b). Veille économique et technologique
de l’activité (exploration, exploitation, réhabilita-
La connaissance des marchés mondiaux, l’analyse
tion) sur le site et dans sa périphérie (concentra-
des informations économiques et des développe-
tion des populations, effluents).
ments technologiques qui les accompagnent sont
La mise en place d’un observatoire régional d’une importance stratégique pour l’évaluation du
pourra s’appuyer sur l’expérience acquise dans potentiel, les décisions d’investissement et les né-
le cadre du projet SIGAfrique et les indicateurs gociations avec les opérateurs économiques dont
les soutiens dont ils doivent bénéficier dans les
négociations avec les investisseurs. La France
pourrait contribuer à cette réflexion.
(BRGM)
la transparence dans les flux de revenus géné-
rés par l’exploitation des ressources minérales.
les objectifs doivent être bien compris. Elles per- Elle encourage en particulier à la publication par
mettent également de décrypter les approches les entreprises de ce qu’elles versent aux pays,
des opérateurs internationaux. Il entre donc dans qui en retour déclarent ce qu’ils perçoivent.
tout programme de renforcement des capacités Un audit permet une réconciliation des décla-
nationales, une fonction de veille, d’information et rations de chacun. En février 2008, 27 pays
d’analyse stratégique. Cette fonction peut être as- ont adhéré à l’initiative. 22 pays ont le statut de
surée au niveau régional, dans le cadre de l’obser- candidats, dont 15 en Afrique subsaharienne.
vatoire évoqué plus haut avec l’appui d’un réseau
d’établissements de formation. La France participe depuis le début aux instances
de pilotage de l’initiative et elle siège au comité
Des organismes français peuvent offrir des for-
17
de gestion du fonds fiduciaire. Des entreprises et
mations ciblées sur les besoins africains, en des ONG françaises en sont membres. Au cours
France ou sur le continent : IFP (Institut français de la période 2006-2007, la France a notamment
du pétrole), CESMAT (Centre d’Etudes Supérieu- contribué à hauteur de 800 000 USD au fonds
res des Matières Premières) et CIFEG (Centre fiduciaire dédié à la mise en œuvre de l’initiative
international pour la formation et les échanges et placé auprès de la Banque Mondiale
en géosciences).
L’initiative se développe. Peu de pays à ce jour
c). Evaluation de l’impact économique du sec- ont encore pleinement satisfait à ses exigences et
teur sur le développement les relations avec les représentants de la société
civile se sont parfois avérées tendues. La France
Des publications récentes (CNUCED 2007 ; poursuivra son soutien à cette initiative en incitant
UNECA 2007) pointent le divorce entre inves- ses partenaires, non seulement à y adhérer mais
tissements étrangers directs dans le secteur également à se conformer à leurs engagements.
de l’industrie extractive et développement des
pays, en terme de développement humain et b). Faciliter la conclusion d’accords de partena-
de progrès social. Pour éclairer cette situation, riat équitable et durable entre les Etats et les
des études économiques finalisées (aux échel- compagnies.
les nationale, régionale) ou de la filière minérale
Les compagnies attendent des pays hôtes des
sont nécessaires qui permettront de mesurer
conditions financières et d’exploitation favorables.
l’impact du secteur.
Les pays hôtes espèrent retirer un revenu confor-
Depuis les années 90, les réformes du secteur me aux conditions qui prévalent sur le marché
des ressources minérales ont prôné une ouver- mondial. Les relations contractuelles qui s’établis-
ture aux investissements directs étrangers sent lors de l’implantation des compagnies sont
(IDE). L’Agence de garantie multilatérale des fondamentales car elles déterminent la valeur de
investissements (MIGA) de la Banque Mondiale la richesse créée et la part que le pays hôte pour-
joue un rôle important à cet égard. Aujourd’hui ra capter localement. Elles peuvent également
toutefois, la Banque et les autres institutions prévoir un partage clair des responsabilités et
multilatérales (CNUCED, Commission euro- obligations des deux parties dans des domaines
péenne) doivent s’interroger sur l’impact des connexes de l’exploitation (infrastructures, servi-
IDE sur le développement des pays hôtes et sur ces sociaux, sécurité, environnement). La France
soutiendra les initiatives multilatérales visant à cation. En outre, en raison de l’importance de la
améliorer la qualité des conventions passées en- coopération entre Etats producteurs voisins sur
tre les compagnies et les Etats, leur renégociation les flux transfrontaliers, la France soutiendra les
lorsque cela est nécessaire et leur enrichissement initiatives régionales qui se développent autour
par la prise en compte des aspects sociaux, du processus, comme l’ADPA (Association des
environnementaux et de sécurité. A cet égard, pays africains producteurs de diamants).
la proposition discutée lors du forum organisé à
De même, la France soutiendra les initiatives
Conakry par la Banque Mondiale (10-11 Mars
tentant d’améliorer la traçabilité de certains
2008), de la création d’une facilité permettant
produits sensibles (pierres précieuses et semi-
d’aider les pays lors de renégociation de conven-
précieuses, coltan, cuivre, etc.) issus de filières
tions, sera suivie avec attention.
mal maîtrisées, posant des problèmes de même
c). Renforcer le processus de Kimberley nature que ceux créés par la filière diamant.
Le processus de Kimberley engagé pour lutter d). Soutenir les organisations de la société civile
contre le commerce illicite des diamants bruts au Sud
qui alimentait les guerres civiles en Afrique
Les dimensions sociales, environnementales et de
centrale et occidentale est de l’avis général un
gouvernance de tout programme minier nécessi-
succès : 44 pays producteurs couvrant l’essen-
tent une attention particulière des organisations de
tiel du commerce de ces pierres en sont deve-
la société civile, aux plans international et national.
nus membres. Depuis, les conflits financés par
le commerce illicite de ces diamants se sont Des ONG sont ainsi à l’origine des campagnes
éteints. C’est l’exemple le plus abouti en matiè- sur la transparence des industries extractives
re de certification de ressources naturelles. ou sur l’impact environnemental. La France sou-
tiendra leur action.
18 La France est partie prenante du processus à
travers l’Union européenne et siège dans les Au plan national, l’instauration d’un dialogue
réunions plénières. informé entre les industriels, les autorités et
les populations, requiert des organisations de
Au-delà des aspects administratifs relatifs à la
la société civile locale informées et formées.
certification des pierres en circulation, le pro-
On attend des ONG internationales spécialisées
cessus de Kimberley nécessite des actions à la
qu’elles y contribuent. La France soutiendra les
source. En Afrique, la première source de dia-
initiatives qu’elles prendront à cet égard.
mants illicites est l’exploitation artisanale qui peut
représenter la totalité de la production nationale
(Guinée, RCA, Sierra Leone, Libéria) ou une frac- 3.2. Développer les capacités de
tion importante de celle-ci (RDC, Angola). Toute formation
initiative d’encadrement et de développement
La formation de cadres africains est une néces-
durable du secteur artisanal améliorera les pos-
sité de court terme pour des autorités nationa-
© BRGM Im@gé
sation de filières ;
développent dans le secteur minier, même si,
- au niveau sous-régional, développement d’une
souvent, en raison de la haute technicité requise,
capacité de formation d’artisans, selon une
elle est le fait de compagnies internationales. Au
forme à préciser, avec un objectif d’échange
travers de la gamme des instruments de finance-
d’expérience et de capitalisation dans la pers-
ment qu’offre le groupe de l’Agence Française de
pective à moyen terme de doter les pays de
Développement (AFD), la France peut soutenir le
centres de formation professionnelle ;
développement des entreprises locales dans le
- dans le cadre d’appuis à la recherche, soutenir
secteur minier et les services associés.
des travaux de recherche sur l’organisation
Conformément à son mandat, l’AFD à travers sociale et les circuits économiques qui dé
ses concours, directement ou via des institu- boucheront sur une proposition de modèles
tions financières, soutiendra les entreprises d’organisation sociale et économique dans une
du secteur minier dans la mise en œuvre de optique de développement territorial ;
démarche de responsabilité sociale et environ- - au niveau international, soutenir par une par-
nementale, en interne ou dans la zone d’impact ticipation active le programme de la Banque
de leur activité. Une attention particulière sera Mondiale CASM (Communities and Small Scale
portée aux actions bénéficiant directement aux Mining) en essayant de lui donner un caractère
populations des sites miniers. plus opérationnel.
4. Interventions ciblées de
la coopération française
Les interventions de la coopération française devront
être orientées vers les pays qui le souhaiteraient et pour
lesquels l’activité minière constitue un enjeu important.
A cette fin quatre critères sont pris en compte :
1. Importance économique et sociale du secteur minier
artisanal dans le pays tant par le volume d’activité que par
l’ampleur des problèmes qu’il soulève ou l’importance de
sa position sur le marché mondial ;
2. Besoin et volonté de réforme du cadre institutionnel
du secteur, notamment sur le traitement des impacts
environnementaux et sociaux et sur l’instauration de
mécanismes de partage des bénéfices au profit des
populations locales ;
21
3. Potentiel de développement à court et moyen termes,
parce que le contexte géologique s’y prête et que des
investisseurs s’y intéressent activement ;
4. Références des opérateurs et acteurs français sus-
ceptibles de mettre en œuvre des actions de coopération
dans ce secteur, y compris les entreprises françaises
susceptibles de soutenir les actions de coopération.
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Cadre logique
Treize pays au moins de la Zone de Solidarité
Finalité : améliorer la contribution de l’ex
Prioritaire de la France répondent à ces critères :
- En Afrique centrale : Congo- Brazzaville, Came- Objectifs Sous objectifs
roun, Gabon, République Centre Africaine; 1. Gérer les informations nécessaires à la mise en
- En Afrique de l’Ouest : Guinée Conakry, Niger, 11 Connaître et gérer l’information géologique
Nigeria, Mali, Mauritanie, Sénégal ;
- En Afrique australe (SADC) : République Démo-
cratique du Congo, Angola, Madagascar.
Cette analyse détermine la CEDEAO et la
CEMAC comme les espaces où des démarches
régionales pourraient être soutenues.
Dans plusieurs pays de la SADC (hors ceux ci- 12 Maîtriser l’information économique minière
tés : RSA, Botswana, Zambie, Namibie) l’éco- 2. Améliorer l’attractivité, la gouvernance et la
nomie minière est un moteur de la croissance Améliorer les bases politiques et
21
et conserve un énorme potentiel. En raison des contractuelles de la gouvernance sectorielle
compétences dont dispose la région et du rôle
que jouent désormais les pays d’Afrique australe
dans la mise en valeur du continent, toute initia-
tive de coopération dans le secteur des mines à
l’échelle continentale doit les associer.
De même, l’Afrique du Nord, qui dispose au-delà
des hydrocarbures, d’importantes ressources
22 minérales, est en mesure d’apporter des appuis 22
Renforcer les capacités des hommes
et des institutions
aux autres pays du continent. Dans ces deux
sous régions, la coopération avec la France
relève de partenariats industriels actifs et de
formations supérieures et universitaires.
En outre, les initiatives de la Commission éco-
Partager les informations entre acteurs
© BRGM Im@gé (E. Jacques)
221 Formation des acteurs et des cadres à la négociation et au suivi des contrats 23
222 Renforcement des associations professionnelles
223 Fonctionnement d’un cadre national de concertation sectoriel multiacteurs
Modernisation et ajustement des autorités comptentes (bureaux d’évaluation,
224
inspections, bureaux EITI)
International Labour Organization, 1999. Social and labour issues in small-scale mines,
Geneva 17-21 May 1999
Les Echos, 29 juin 2007. « Le secteur minier a dégagé en 2006 près de 70 milliards
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Starke, Linda Ed., 2006. Good Practice Guidance for Mining and Biodiversity.
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Mineral resources
and development in Africa
Strategic
guideline document
© BRGM Im@gé
May 2008
This document follows on from the strategy for the productive sector in Africa adopted by the Interministerial Committee for International Cooperation and Develo-
pment (CICID) in May 2005. It proposes strategic guidelines for France’s cooperation in the mineral resources sector.
These guidelines have been produced after consultation with a panel of French and African experts and should not be seen as priorities decided unilaterally. They
are guidelines, necessarily general in nature, that aim to structure a dialogue between stakeholders and partners. Ultimately, the choice of sectors and cooperation
actions is made by the partner countries and organisations of French public assistance within the various cooperation steering bodies, whether bilateral, regional
or multilateral.
Contents
Preamble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
1. Background . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
1.1. A rapidly changing global market for mineral resources. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
1.2. Africa is special. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.2.1. Small share of present market but real potential. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.2.2. Two types of mining in Africa. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
1.2.3. Rising prices and development. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
2. General principles for cooperation action. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.1. Integrate the sectoral approach in its context . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
2.1.1. Recognise the relations between rule of law and sectoral governance of mineral resources . . . . . . . . . . . . 35
2.1.2. Recognise the specific needs of extractive industries. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.1.3. Recognise interdependency and coresponsibility, and increase consistency . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
2.1.4. Recognise that information is asymmetrical and compensate for it . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
Deeply involved in local economies, they are host country and the operators.
major stakerholders in those economies and - In the case of the mining industries, the
their development. France also offers training economic, social and environmental success
courses in earth sciences and oil and mining of development projects depends on proper
engineering that are open to non-nationals. cooperation between governments and
Our research institutes (Ecoles des Mines, operators. These projects generate infra
Agency for Geological and Mining Research structure for the country’s development, help
(BRGM), Research Institute for Development - train managers and qualified staff in a range
IRD) are well placed to support the acquisition of disciplines, and contribute to the creation
of the new knowledge required to exploit and
manage Africa’s resources. Not least, French
of local sub-contracting firms. In addition to 29
their financial effects, their impact in terms
international solidarity organisations work of integration and impetus for development
alongside their partners in the South on all is considerable, as may be seen from
the development problems that overlap with the examples of Botswana, Brazil, Chile,
the extraction of mineral resources. Mauritania, Morocco, etc.
The above questions mainly concern the
extraction of non-energy raw materials
(bauxite, iron, copper, cobalt, gold, diamonds,
etc.). These are areas immediately affected
by changes in the international environment, in
which African leaders express an urgent need
for cooperation. The hydrocarbon sector is
also booming, as crude oil prices rise. There
is a common core of knowledge between
the mining and oil industries, particularly in
training; consequently it is important to remain
attentive to any needs that may occur in this
field. But the political and economic aspects
of the two businesses are quite different:
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1. Background
and land tenure information infrastructure Even where governments effectively exercise
they could use to optimise their concession sovereignty over their resources, the inade
of mineral rights. Earlier or alternative uses quacies (institutional, economic, technical and
of the land concerned, the rights of native scientific) of some African countries place
communities and opportunities for rehabilitation them in an asymmetrical position in negotiations
or compensation are difficult to assess. It is with international companies; the sales of these
also difficult to ensure the independence of companies are sometimes ten times as large
the relevant authorities with respect to special as the host-country’s GNP, as in the case of
interests. Rio Tinto, which in 2007 posted not sales but
profits twice the size of Guinea’s GNP.
The resources from the extractive industries
are not always satisfactorily integrated into In a shifting market, negotiations to revise the
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public finances. Often parliaments and public sharing of revenues and risks provide many
opinion do not have access to the evidence examples of the difficulty of striking a balance
(contracts and revenues) that would enable between Africa and the rest of the world.
them to exercise their rights. Poor knowledge “[R]eliance on TNCs [transnational corporations]
of revenues necessarily arouses expectations may also raise concerns associated with
and suspicion, particularly since information unequal bargaining strengths, ownership and
about surging prices is now widely commented control over non-renewable resources, rent-
upon by better-informed media and those sharing, transfer pricing practices and various
people and organisations that express opinions environmental and social costs.” (UNCTAD,
and criticisms concerning government data are World Investment Report 2007.)
subject to pressure. With the implementation of Some countries are invited by international
international instruments such as the Extractive investors to take part in huge projects without
Industries Transparency Initiative (EITI), the having the expertise necessary to negotiate
revenues that governments receive from mineral balanced agreements and evaluate impact,
resource extraction are beginning to be a little which sometimes causes the long-term moth
more visible. balling of certain mineral deposits.
2. G
eneral principles
for cooperation action
“Host-country governments bear the main res- The French initial training system is available
ponsibility for ensuring that the exploitation for cooperation action. CESMAT, a network of
of their extractive industries yields benefits mining schools and universities, offers a wide
that support development objectives.” (UNCTAD range of in-service courses open to non-French
2007.) partners.
Mineral resources are national assets. The crea- The expertise of specialist establishments (such
tion or consolidation of sectoral governance as BRGM, the French Petroleum Institute - IFP) 37
and investment depend mainly on action at and research teams (mining schools, IRD, uni-
country level. Bilateral cooperation should be versities) is also available.
part of international support for national policy
approved by the compe-
tent bodies.
In line with its commit-
ments to aid effective-
ness, France will support
(and participate in) any
consultation mechanism
between the international
community and national
authorities to define and
implement national policy
and strategy for the mine-
ral sector.
The financial instruments
France can use at natio-
nal level comprise:
- with respect to coope-
ration in education and
© BRGM Im@gé (Thomassin JF)
© BRGM Im@gé
Most of them have signed
up to international initia-
tives (Global Alliance -
GA, EITI) and have made
commitments to CSR and financial information - a set of “directives”;
about their activities, according to the agree- - a technical, economic and social monitoring
ments with partner countries. France will recom- unit for the sector;
mend that these companies apply current OECD - a capacity-building programme, based on
38 standards on all their mining sites. networking national institutions and specialisa-
tion for some of them.
2.2.2. Regional economic communities As part of its support for the formation of re-
Regional cooperation under the auspices of re- gional economic areas, the French development
gional economic communities (RECs) is neces- cooperation system will, with its other partners,
sary for a number of reasons: support RECs that have sectoral policies, such
- The formation of regional economic areas invol- as WAEMU.
ves a common external tariff, tax convergence,
free circulation of goods, capital and persons,
2.2.3. International
common standards that apply to mining and
other sectors; The international community can support the deve-
- Mineral products exported by landlocked coun- lopment of a mining industry favourable to sustaina-
tries use regional infrastructure; ble development in various ways:
- The energy security of major industrial sites - creating and enforcing international rules on pro-
may depend on regional connections and com- duct quality, transparency of product flows and
mon hydroelectric plants; financial flows (EITI and Kimberley Process);
- Cross-border trade in high-value products, - financing investment and consolidating gover-
whether informal or criminal, requires close nance at national and regional level (development
cooperation between enforcement services; banks, European Commission);
- Few countries possess training capacities for - supporting independent consultancy or arbitration
all the skills required at the various levels of spe- bodies that countries can use in their negotiations
cialisation: regional university cooperation could with investors.
fill the gap. France, as a member country of these international
In all, a regional sectoral policy for mineral re- bodies, will support these initiatives, particularly at
sources requires three pillars: European level.
3. Strategic guidelines
for bilateral cooperation
The Logical Framework appended analyses all the issues
likely to be included in an international cooperation
strategy for the mineral resources sector. The purpose of
partnerships is to improve the contribution of mineral
resource extraction to sustainable development. This
purpose comprises three objectives:
- Obtain and manage the information necessary to
assess and then exploit the resource: this information
is necessary for decision-making by stakeholders;
- Improve attractiveness, governance and transparency,
in order to invest and share profits and allocate them via
explicit choices shared among stakeholders;
- Move from a rent-seeking economy to a shared-growth
economy; employment, decent jobs, company creation and
39
technology transfer are essential for development.
The strategic guidelines for French development coope
ration specified here, including their thematic and geo
graphical options, correspond to this framework.
Thematically, these options are based on the advantages
France has in terms of education and research for French-
speakers and the experience it has recently acquired in
bilateral and regional cooperation programmes.
Geographically, the criteria adopted (detailed below)
combine the importance of the sector for the country, the
amount of work required to achieve good governance in the
sector, and relations between French and local experts.
© BRGM Im@gé (Lamouille.B)
Discussion at European level about a division on the site and its periphery (concentration of
of labour between Member States and the population, effluents).
Commission shows that it is ultimately partner
A regional monitoring unit could be set up to
countries that determine the configuration of
build on the experience acquired by the GISAfrica
the support they wish to receive. The proposals
project and SDIMI (Sustainable Development
contained in this paper should not be seen as
Indicators in the Mining Industry).
priorities decided unilaterally.
This approach, which must be an integral part of
an REC strategy, requires:
- the creation of national multi-player expert
3.1. Produce the information necessary
groups, to set objectives and define both the
for sectoral governance operating framework of the monitoring unit and
the indicators to be monitored;
3.1.1. Regional networks to monitor the - a regional operating team to supply the
African mining sector monitoring unit with data;
The consolidation at REC level of information - execution of studies;
provided by economic operators, administra- - regular online publication of comparable
tions, academics and civil society would make national results.
it possible to make instructive comparisons and
analyses of development trends in this sector 3.1.2. Update geological, economic and
and of best practice. Such a communication tool technological data
c) Assessment of the sector’s economic impact The EITI is still developing. Not many countries have
on development yet achieved full compliant status and relations
with civil society representatives have sometimes
Recent publications (UNCTAD 2007, UNECA been strained. France will continue to support the
2007) stress the gap between foreign direct EITI and encourage its partners not only to join but
investment (FDI) in the extractive industry sector also to comply with their commitments.
in a country and that country’s development
in terms of human development and social b) Facilitate equitable and sustainable partner
progress. To examine this situation, economic ship agreements between governments and
studies at national and regional level or of the companies
mineral sector are necessary to measure the
Companies expect favourable financial and ope-
sector’s impact.
rating conditions from host countries. Host coun-
Since the 1990s, reforms in the mineral tries hope to receive revenues that correspond to
resources sector have recommended opening conditions on the world market. The contractual
up to FDI. The Multilateral Investment Guarantee relations that are established when companies
Agency (MIGA) of the World Bank plays an set up operations are crucial, because they de-
important role here. At present, however, termine the value of the wealth created and the
the World Bank and the other multilateral share the host-country can retain locally. The
institutions (UNCTAD, European Commission) contracts may also stipulate a clear allocation of
the two parties’ responsibilities and obligations France will support those countries that wish to
in areas related to operations (infrastructure, implement the Kimberley certificate by helping
social services, security, environment). France them to evaluate their production capacity and
will support multilateral initiatives to improve the providing them with know-how for certification.
quality of the agreements between companies Furthermore, because of the importance of ha-
and governments, renegotiation where neces- ving cooperation on cross-border trade between
sary and extension to allow for social, environ- neighbouring producer countries, France will
mental and security aspects. The proposal dis- support the regional initiatives that are deve-
cussed at the World Bank forum held in Conakry loping as part of the Process, such as ADPA
(10-11 March 2008) to create a facility to help (African Diamond Producers Association).
countries renegotiate agreements will receive
Similarly, France will support initiatives seeking
France’s close attention.
to improve the traceability of certain sensitive
c) Strengthen the Kimberley Process products (precious and semi-precious stones,
coltan, copper, etc.) from poorly managed
The Kimberley Process to combat the illegal sectors, which cause the same sort of problems
trade in raw diamonds that finances civil wars as diamond smuggling.
in Central and West Africa is by all accounts
a success: 44 producing countries covering d) Support civil society organisations in the
most of the trade are members. Since it began, South
conflicts financed by diamond smuggling have
The social, environmental and governance dimen-
declined. This is the most convincing example
42
sions of any mining programme require particular
of certification for natural resources.
attention from civil society organisations at national
France is a stakeholder in the Process via the and international levels.
European Union and attends plenary sessions.
NGOs, for example, have launched campaigns
In addition to the administrative aspects relating for transparency in the extractive industries or to
to the certification of gems in circulation, the assess environmental impact. France will support
Kimberley Process requires action at source. In their action.
Africa, the prime source of illegal diamonds is
Nationally, the creation of informed dialogue
small-scale mining, which can amount to all of
between companies, authorities and citizens requi-
a country’s production (Guinea, Central African
res informed and trained organisations of local civil
Republic (CAR), Sierra Leone, Liberia) or a major
society. It is expected that specialist international
part of it (DR Congo, Angola). Any initiative for
NGOs will contribute to this. France will support any
the control and sustainable development of the
initiatives they take in this respect.
© BRGM Im@gé
221
Training of stakeholders and managers in negotiating and monitoring
contracts 47
222 Strengthening professional associations
223 Operation of a national sectoral multi-player consultation framework
Modernisation and adaptation of relevant authorities (evaluation agencies,
224
inspectorates, EITI offices)
CESMAT
(Training center for raw materials studies)
Le CESMAT est une association fondée en 1975 qui CESMAT is a training center, that was founded in
réunit écoles des mines, ministères en charge des 1975. It gathers French schools of Mines, industries
activités minières et des affaires étrangères et des of mining sector, and it is supported by ministries in
représenatnts de l’industrie extractive. charge of mining activity and foreign affairs.
Sa mission est d’offrir des formations de perfectionne- It offers training sessions for executives in charge
ment de cadres de pays partenaires exerçant des res- of mining activities in developing countries.
ponsabilités dans le domaine minier. Seven courses about mining management, explo
Le CESMAT offre aujourd’hui 7 cycles de formation ration, protection of the environment etc., usually for
d’un an. Il anime un réseau de plus de 2200 anciens a duration of nine months, are available. CESMAT is
stagiaires originaires d’une centaine de pays. 37% the driving force within a 2200 alumni network from
viennent d‘Afrique, 31% d‘Amérique latine, 17% d‘Eu- around a hundred countries coming from Africa (37%),
rope et 15% d‘Asie. Ces cycles se déroulent dans latin-America (31%), Europe (17%), and Asia(15%).
les différentes écoles des mines, à Nancy, Fontaine- Courses are hosted in the different French schools of
bleau et Alès. Mines, i.e.in Nancy, Fontainebleau and Ales.
Créé initialement pour favoriser les échanges d’ex- Initially created to facilitate exchanges of experience
périence dans les différents domaines techniques in mining activity technical domains, CESMAT has
de l’expertise minière, le CESMAT s’est adapté aux adapted its training offer to developments at inter
évolutions du contexte international et aux nouveaux national level and new issues regarding the mining
problèmes posés à l’industrie minière. Ainsi, quatre sector. Consequently, four courses deal with mining
cycles s’intéressent à la prospection/traitement des exploration, ore processing, deposit evaluation, ex
minerais, à l’estimation des gisements, aux techni- ploitation and mine closure management and three
ques d’exploitation et à la gestion de “l’après mine” ; with financial management, environmental manage
les trois autres se préoccupent d’économie des pro- ment and the role of state administration.
jets, d’environnement et du rôle de l’Etat.
Le CESMAT est porteur de 33 années de pratique
d’une pédagogie originale, fondée sur les confronta-
tions d’expériences et d’interrogations sur les indus-
tries extractives. Dans l’industrie minière, la diversité
des situations géologiques, économiques, culturelles
justifie une telle démarche.
Cesmat
60 boulevard Saint Michel - 75272 Paris Cedex 06
e-mail : cesmat@paris.ensmp.fr
Juillet 2008 - mediatys 01 42 61 68 93 - Imprimé sur papier recyclé et encre végétale