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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland


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MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES MINISTRY OF SECONDARY EDUCATION
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DISCOURS DE MADAME
LE MINISTRE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES
A L’OCCASION DE LA CELEBRATION DE LA 25ème JOURNEE
MONDIALE DE L’ENSEIGNANT LE 05 OCTOBRE 2019

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Palais Polyvalent des Sports de Yaoundé
 Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur ;
 Excellence Monsieur le Ministre de l’Education de Base ;
 Excellence Monsieur le Ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle ;
 Excellence Monsieur le Ministre de la Jeunesse et de l’Education Civique ;
 Excellence Monsieur le Ministre des Sports et de l’Education Physique ;
 Excellences Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
 Excellences Mesdames et Messieurs les Chefs de Missions Diplomatiques et des
Organisations Internationales ;
 Honorables Parlementaires ;
 Monsieur le Gouverneur de la Région du Centre ;
 Monsieur le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de
Yaoundé ;
 Mesdames et Messieurs les Partenaires au Développement ;
 Messieurs les Représentants des Syndicats des Enseignants ;
 Mesdames et Messieurs les Membres de la Communauté Educative ;
 Distingués Invités ;
 Chers Enseignants ;
 Mesdames et Messieurs.
C’est avec un immense plaisir que je prends la parole, ce jour, à l’occasion de
la célébration de la 25ème édition de la Journée Mondiale des Enseignants, une journée
qui nous donne l’opportunité, non seulement, de rappeler le rôle fondamental de
l’enseignant dans notre société, mais aussi, de poursuivre, dans le contexte qui est le
nôtre, la réflexion sur ses conditions de vie et de travail. Au Ministère des
Enseignements Secondaires, cette journée constitue aussi une occasion idoine pour
célébrer l’Excellence scolaire.
En cette circonstance solennelle, je joins, d’emblée, ma voix à celle de
Monsieur le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé
pour vous souhaiter une chaleureuse bienvenue et un agréable séjour dans ce
magnifique palais Polyvalent des Sports de Yaoundé.
A vous, très chers enseignants, vous qui êtes aujourd’hui, à l’honneur, je
souhaite, dans le même élan, et avec beaucoup de ferveur, une très bonne fête !
Je voudrais, à présent, avant d’aller plus avant dans mon propos, inviter toute
l’assistance à se lever pour observer une minute de silence en hommage à tous ces
valeureux enseignants qui nous ont quittés entre la 24 ème édition de la Journée Mondiale
de l’Enseignant célébrée l’année dernière, et ce jour.

Merci, Que leurs âmes reposent en paix.

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Excellences, Mesdames et Messieurs,
Chers Enseignants,

Pour mémoire, la Journée Mondiale des Enseignants, instituée par


l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO)
depuis l’année 1994, commémore la signature le 5 octobre 1966, par l’UNESCO et
l’Organisation Internationale du Travail (OIT), de la recommandation relative aux
conditions de travail du personnel enseignant. Elle porte sur les critères de référence se
rapportant aux droits et aux responsabilités des enseignant(e)s ainsi qu’aux normes de
leur formation initiale et continue, leur recrutement ; leur emploi et les conditions
d’enseignement/apprentissage.

En 1997, onze (11) ans plus tard, la recommandation de 1966 est complétée par
la recommandation concernant le personnel enseignant et de recherche de
l’enseignement supérieur. Cette journée, il convient de le rappeler aussi, est organisée
en partenariat avec l’UNICEF, le PNUD, l’OIF et l’Internationale de l’éducation.

De fait, l’Education constitue le véritable socle sur lequel s’appuient toutes les
communautés soucieuses et conscientes de leur devenir, donc de leur développement.
Pour que l’Education atteigne les objectifs qui lui sont assignés, il conviendrait donc de
réserver une place de choix aux enseignants, à ces chevaliers de la craie, conquérants et
infatigables, qui, chaque jour, dans les salles de classe, amphithéâtres, et autres
laboratoires, rendent effectif le Droit à l’Education.
Les thèmes proposés par l’UNESCO sonnent ainsi comme des exhortations
adressées, tout à la fois, aux enseignants, pour sustenter leur vocation, et à la société,
pour les accompagner efficacement dans l’accomplissement des leurs nobles et délicates
missions. Qu’il me soit donc permis d’en rappeler quelques uns :
« Enseigner en liberté, autonomiser les enseignants », édition 2017 ;
«Le droit à l’éducation, c’est aussi le droit à un personnel qualifié », en 2018.
A l’évidence ; le thème de la présente édition s’inscrit dans la même veine. Je
cite : « Les jeunes enseignant(e)s : l’avenir de la profession». Fin de citation.
Excellences, Mesdames et Messieurs,
Chers Enseignants,

Permettez-moi donc, à la suite des précédents orateurs, notamment du jeune


collègue qui vient de nous présenter sa brillante leçon inaugurale, de commenter, à mon
tour, sans prétention aucune à l’exhaustivité, cette proposition énoncée sous la forme
d’un diptyque : « jeunes enseignant(e)s » et « avenir de la profession ».

Cette exhortation s’adresse, nous l’avons déjà dit, aux jeunes enseignants et à
l’institution administrative qui emploie ces jeunes enseignants. Parlant précisément des
« jeunes enseignants », devrait – on se limiter au seul critère de l’âge ? Ne pourrait-on

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pas aussi prendre en compte la fraîcheur et la disponibilité morales, psychologiques et
intellectuelles si tant est que l’on soit jeune ou vieux dans sa (la) tête ?

De fait, dans notre profession (métier) l’on « croise » de plus en plus des vieux
de 25 à 40 ans et des jeunes de 50 à 60 ans !

Or, il s’agit pour l’UNESECO de rendre le métier plus attractif, d’y amener les
esprits les plus brillants, les jeunes talents étant donné que l’avenir de la profession en
dépend. De fait, si les jeunes n’y arrivent plus par vocation, mais considèrent cette
profession comme un pis-aller, si ceux qui y entrent exercent avec désinvolture et
dilettantisme, s’ils ne possèdent pas les compétences requises, si le corps des (jeunes)
enseignants devient un ramassis de personnes aux aspirations ou ambitions déçues par
ailleurs, alors la profession, à n’en pas douter, est appelée à s’ « étioler », à dépérir et à
mourir, à plus ou moins long terme !

Cette vision, pour inquiétante et alarmante qu’elle soit, n’est pas moins fondée
et justifiée. En effet, près de 80 % des demandes de mutation enregistrées à la Direction
des Ressources Humaines de mon Département ministériel ont pour auteurs
(destinateurs) des jeunes, en proie « au vague à l’âme », qui souhaitent travailler dans
les zones urbaines, comme si le champ d’action des enseignants n’intégrait pas les
zones rurales ou la totalité du territoire national ! La gestion des ressources humaines
s’en trouve, dès lors, fortement perturbée.

Le jeune enseignant doit comprendre que sa profession n’est pas « responsable


administratif » (proviseur, censeur, surveillant général, directeur, etc.) ou « responsable
pédagogique » (inspecteur, conseillers pédagogiques, etc.), mais d’abord et
essentiellement « enseignant » !

Il s’agit ici de promouvoir les valeurs éthiques et professionnelles visant à


perpétuer le métier d’enseignant, malgré toutes les contraintes y afférentes. Les
enseignants, les jeunes enseignants, se doivent ainsi d’accomplir avec abnégation,
conscience, responsabilité leur mission d’instruction et d’éducation de la jeunesse
scolaire. Celle-ci, placée dans un environnement sain, à tous égards, peut donner le
meilleur d’elle-même et, partant, tendre vers l’Excellence. Le concept d’ « Ecole
propre » apparaît dès lors comme un gage de réussite scolaire, un levier de
l’Excellence.

S’agissant précisément de l’Excellence, c’est le lieu, pour moi, de rappeler


qu’un Prix de l’Excellence a été institué au Ministère des Enseignements Secondaires
depuis trois ans. Il récompense ceux qui se distinguent par leur manière de servir ou
par un comportement exemplaire de nature à marquer positivement les esprits.
Mesdames et messieurs, chers collègues enseignants,
Sous ce rapport, quoi de plus symbolique que cette occasion offerte par la
Journée Mondiale des Enseignants pour magnifier l’exemplarité et l’excellence en
milieu scolaire !

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La remise des prix de l’Excellence, des médailles et des palmes académiques
prend alors tout son sens dans notre société en mal de repères et de modèles, une
société dans laquelle les vraies valeurs que sont l’éthique, la probité, la décence,
l’effort sont en perte de vitesse, tandis que, dans le même temps, les attitudes et
comportements pernicieux tels que l’appât du gain facile, l’imposture, le trafic
d’influence, le népotisme, l’amateurisme, la paresse, l’indiscipline et la tricherie
semblent atteindre leur vitesse de croisière !
Il est par conséquent, et plus que jamais, impératif de cultiver l’Excellence en
milieu scolaire : l’Excellence professionnelle chez les formateurs et responsables
administratifs, l’Excellence scolaire chez les apprenants.
Mesdames, Messieurs,
Cette expérience, inaugurée voici trois ans, semble déjà porter des fruits. En effet, le
nombre de lauréats va crescendo depuis la première édition. C’est dire que les éditions
antérieures ont eu pour avantage d’avoir insufflé le goût de l’effort à un plus grand
nombre.
Au titre de la présente édition, _____ lauréats sont répartis ainsi qu’il suit :
 ____
 ____

Excellences, Mesdames et Messieurs,


Chers Enseignants,

Il ne vous aura point échappé que, pour permettre aux jeunes enseignants
d’incarner véritablement l’avenir de la profession, le Gouvernement ne ménage aucun
effort. Aussi ai-je beau jeu de souligner, à grands traits, les mesures récemment
prises par les pouvoirs publics pour améliorer la formation des personnels enseignants.

De nombreuses écoles de formation d’enseignants du primaire et du secondaire


sont créées et rendues fonctionnelles sur toute l’étendue du territoire national.

Dans le même sens, les produits issus desdites écoles font l’objet de
recrutements dans la Fonction Publique, qu’il s’agisse des lauréats des Ecoles Normales
Supérieures de l’Enseignement Général et Technique, des titulaires du Certificat
d’Aptitude Professionnelle des Instituteurs de l’Enseignement Maternel et Primaire
(CAPIEMP), ou encore des titulaires du Certificat d’Aptitude Professionnelle des
Instituteurs de l’Enseignement Technique (CAPIET).

Les pouvoirs publics, sous la Très Haute impulsion de Son Excellence Paul
Biya, Président de la République, Chef de l’Etat, ne cessent de consentir des efforts pour
apporter des solutions idoines aux problèmes relatifs à la pénurie d’Enseignants
observée dans les établissements scolaires, les facultés et les grandes écoles.

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A titre d’illustration, et pour résoudre la problématique liée au rajeunissement
du personnel enseignant en 2019 dans le Sous-secteur Education de Base, l’on peut citer
le recrutement en cours de 3.000 Enseignants titulaires du CAPIEMP, l’intégration dans
la Fonction Publique de 18.800 Instituteurs Contractualisés justifiant d’une ancienneté
de dix (10) ans, ainsi que le recrutement de 1000 Instituteurs de l’Enseignement Général
dans la Fonction Publique.
S’agissant du Sous-secteur des Enseignements Secondaires, l’on peut relever la
mise à disposition, au cours de l’année 2019, des enseignants formés dans les grandes
écoles du pays, notamment :
 l’Ecole Normale Supérieure de Bambili ;
 l’Ecole Normale Supérieure de Maroua ;
 l’Ecole Normale Supérieure de Yaoundé ;
 l’Ecole Normale Supérieure de Bertoua;
 l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique de Bambili ;
 l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique de Douala ;
 l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique de Kumba ;
 et l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique d’Ebolowa.

La formation continue des enseignants n’est pas en reste. En effet, des


activités de renforcement des capacités des enseignants sont régulièrement organisées
au MINESEC et au MINEDUB.

En ce qui concerne l’Enseignement Supérieur, le Président de la République a


ordonné, le 13 novembre 2018, le recrutement de deux mille (2000) titulaires de
Doctorat PHD dans les Universités du Cameroun. Ce recrutement, qui intéresse les
jeunes camerounais de l’intérieur et de l’extérieur, doit s’étaler sur trois années à partir
de cette année 2019 avec un total de mille (1000) Enseignants, cinq cent (500)
Enseignants en 2020 et cinq cent (500) autres en 2021.
Dans la mise en œuvre de cette opération, priorité est accordée aux jeunes sans
emploi. Ainsi l’âge limite a-t-il été fixé à 45 ans et, de surcroît, à compétence égale, le
jeune sans emploi est privilégié dans la sélection finale. Ces mesures, faut-il le
rappeler, procèdent de la prise en compte par les pouvoirs publics des doléances
fortes et récurrentes des jeunes doctorants sans emploi.
Par ailleurs, afin d’assurer la compétitivité des nouvelles recrues et en faire des
supports pour l’avenir de la profession, des ateliers et des séminaires d’imprégnation et
d’accompagnement pédagogique et administratif sont d’ores et déjà programmées dans
nombre d’universités. Dans la même veine, des formations postdoctorales relatives à la
recherche, la rédaction d’articles scientifiques sont envisagées tandis que des bourses
pour l’achèvement des thèses encore en chantier sont prévues.
Au total, les problématiques liées aux conditions de vie et de travail des
Enseignants se situent au cœur des préoccupations du Gouvernement. Les conditions de
vie et de travail des enseignants sont ainsi progressivement et régulièrement améliorées
au regard de la situation socioéconomique du pays.

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Mesdames et Messieurs,
Chers Collaborateurs,

L’Enseignant en général, le jeune enseignant, en particulier, pour refléter, au


quotidien, toutes les valeurs d’une société bien organisée, doit lui-même être une valeur.
Votre horizon, Chers enseignants, est loin d’être sombre. En effet, l’enseignant,
véritable démiurge, est l’un des rares humains à partager le privilège divin de la création
par la seule force du Verbe, de la parole. Le thème de l’édition 2019 de la Journée
mondiale des enseignants : « les jeunes enseignants : l’avenir de la profession »
résonne dès lors comme une sonnette d’alarme. Il s’agit de pérenniser, dans tous les
sens du terme notre beau métier.

Vous devez d’autant plus persévérer dans la voie de l’excellence que notre
Ecole est appelé à gérer dans le cadre de la réforme curriculaire en cours toutes les
innovations y relatives d’une part et d’autre part à vous poser, comme éducateurs, en
apôtres du vivre ensemble dans notre pays le Cameroun. De plus, la pédagogie de
qualité que nous mettons en avant s’accommode mal d’enseignants sans qualités. Je sais
aussi que le système éducatif camerounais regorge d’Enseignants de qualité.

A ce propos, je voudrais profiter de cette tribune pour féliciter, une fois encore,
tous ceux qui se sont investis pour que l’école assure, sans plier, ses missions sur toute
l’étendue du territoire. Vos sacrifices, dans certaines localités de notre territoire, attestent
de votre patriotisme.

Cette 25ème édition de la Journée Mondiale des Enseignants vient donc à point
nommé pour rappeler à la mémoire collective, le respect des devoirs et obligations qui
nous interpellent et qui permettront la réalisation de l’Objectif de Développement
Durable n°4, qui vise à « assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un
pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ».

Au moment où les rideaux retombent après une semaine pleine d’activités, il


m’échoit l’insigne devoir de vous encourager, de vous féliciter et de vous souhaiter, une
fois de plus, Mesdames et Messieurs, Chers Enseignants, une bonne et heureuse fête.

Vive le Ministère des Enseignements Secondaires;

Vive le Secteur de l’Education et de la Formation ;

Vive le Cameroun et Son Illustre Chef, Son Excellence Paul BIYA, Président de la
République, Chef de l’Etat.

Je vous remercie pour votre bienveillante attention. /-

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