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Equipe Enseignante
MATHIEU ARQUIER
NICOLAS GREFFET
ROMAIN MEGE
SADRI MEVEL
6
1 Systèmes à un degré de liberté
1.1 Poutre sur des appuis simples
I. Ecrire les équations du mouvement du système rerpésenté sur la Figure 1. En
supposant la poutre sans masse, le système présente un seul degré de liberté défini par la
déflexion u sous poids propre P . La rigidité de flexion de la poutre est EI et sa longueur L .
II. Déterminer la fréquence propre d'un poids P suspendu à un ressort au milieu d'une
poutre sur appuis simples (cf. Figure 2). La rigidité de flexion de la poutre est EI et sa longueur
vaut L . Elle est supposée sans masse. La raideur du ressort vaut k .
7
Eléments de réponse
48 EI
I. k =
L3
48 EIk P
II. ω = avec m =
m(48 EI + L k )
3
g
8
1.2 Poutres sans masse avec surcharge
Refaire l'exercice précédente avec :
Eléments de réponse
3EI
I. k =
L3
9
192 EI
II. k =
L3
10
1.3 Chute de masse sur oscillateur simple
Une masse m1 est suspendue à un ressort k et se trouve en équilibre statique. Une
deuxième masse m2 chute d'une hauteur h et s'accole à m1 sans rebond (figure 5).
Eléments de réponse
m2 g 2 gh m2
I. u (t ) = (1 − cos ωt ) + sin ωt
k ω m1 + m2
11
1.4 Automobile sur route de rugosité sinusoïdale
Question A. Une automobile est modélisée de façon simplifiée par une masse
concentrée m reposant sur un système ressort-amortisseur (Figure 6). L'automobile se déplace
à vitesse constante v sur une route dont la rugosité est connue sous la forme d'une fonction de
la position sur la route.
12
Figure 7: Mouvement d'une automobile sur un pont à plusieurs travées.
Eléments de réponse
II. ut ,0 = 0.175m
III. v = 155.1km/h
13
1.5 Modèle de frottement de Coulomb
Des systèmes utilisés pour limiter les effets des séismes sur les structures permettent de
dissiper l'énergie par frottement de Coulomb. Le dispositif est réglé pour fonctionner sous un
effort de précontrainte constant N et un coefficient de frottement µ . Un essai de vibration
libre (ou de lâcher) est effectué pour mesurer la fréquence propre fondamentale et le
coefficient de frottement (cf. Figure 8).
Eléments de réponse
14
15
1.6 Spectres de réponse de sollicitations impulsives
Calculer les spectres de réponses des sollicitations suivantes :
Eléments de réponse
ξ
− cos −1ξ
P 1−ξ 2
I. S d (ξ , T ) = Te
2π
P0 β 2 2π n T
II. S d (T ) = sin , pour β = < 1
π 2 1− β 1+ β 2
16
1.7 Transformée de Fourier d'un accélérogramme et énergie
Montrer que la transformée de Fourier (ω ) d'un accélérogramme ug (t ) et l'énergie
totale (td ) introduite dans l'oscillateur élémentaire non-amorti sont liées par la relation:
2(td )
(ω ) =
m
La quantité td représente la durée totale de l'accélérogramme.
Eléments de réponse
Ecrire l'énergie totale comme la somme de l'énergie cinétique et l'énergie potentielle
dans l'oscillateur.
17
1.8 Portique soumis à un chargement sismique
On désire dimensionner un portique en béton armé situé en zone sismique. Le portique
est représenté sur la Figure 11. On ne considérera que la composante horizontale du
mouvement sismique.
Les caractéristiques du portique sont les suivantes :
• Hauteur des poteaux : H = 10m
• Portée de la poutre : L = 8m
• Largeur des poteaux : l = 0.40m
• Hauteur de la poutre : b = 0.60m
• Epaisseur des poteaux et de la poutre: t = 0:25m.
La masse est supposée concentrée sur la poutre supérieure et vaut m = 50t. On prendra
un module d'Young du béton de E = 30000MPa.
18
Figure 12: Spectre de réponse élastique PS92
I. En supposant que la poutre est infiniment rigide par rapport aux poteaux, calculez les 2
premières fréquences de la structure (horizontale et verticale).
II. Si on considére le spectre de réponse des régles PS92 avec an = 2.5m/s 2 (pour un sol
dur S0).
• Quel est l'effort tranchant global de dimensionnement (à la base de la structure).
• Quelle est la contrainte de cisaillement de dimensionnement dans les poteaux ?
• En pensant à la répartition de moment dans un poteau bi-encastré, donnez la valeur
du moment de dimensionnement.
• Calculez le déplacement relatif (de la poutre par rapport au sol) imposé par le séisme
de dimensionnement.
Les valeurs numériques pour la définition du spectre de réponse pour chaque catégorie
19
de sol sont données dans le Tableau suivant.
La pseudo-accélération des spectres élastiques des règles PS92 vaut : PSA = an Re(T )
avec :
T
• Branche AB: Re(T ) = RA + ( RM − RA)
TB
• Branche BC: Re(T ) = RM
TC
• Branche CD: Re(T ) = RM
T
TCTD
• Branche DE: Re(T ) = RM 2
T
Eléments de réponse
I. TX = 1.434s, TZ = 0.057s.
II. S d = 0.068m, Vmax = 32.75kN, τ max = 490.3kPa, M max = 163.5kNm.
III. S d = 0.163m, Vmax = 78.45kN, τ max = 1176.8kPa, M max = 392.2kNm.
20
1.9 Notions de transfert de spectres
L'objectif de cet exercice est de présenter les notions principales dans la procédure de
tranfert des spectres, couramment utilisé dans la pratique pour la justification de la tenue
d'équipement secondaire. A cette fin, on examine le portique présenté sur la Figure 13. Le
comportement dynamique de cette structure est modélisée par un oscillateur à un degré de
liberté, caractérisé par sa masse m0 et sa rigidité k0 . L'amortissement de la structure est
négligé. La structure est soumise à une excitation de support impulsive comme suit :
ug (t ) = Aδ (t )
21
déplacement de l'excitation de support considérée.
Partie II. Dans la suite, on va considérer qu'un créneau se trouve suspendu du plafond
du portique. La masse du créneau est m1 et est considérée beaucoup plus faible que la masse
du portique m0 . Par conséquant, on supposera que la présence du créneau n'altére pas le
mouvement du portique. La rigidité de la connection du créneau est k1 et l'amortissement au
niveau de la connection ξ1 .
VII. Comparer les spectres obtenus pour l'excitation de support impulsive avec les
spectres de réponse tranférés à la position du créneau.
t
∫ f (t − τ )δ (τ ) dτ = f (t )
0
22
1.10 Etude d'un portique avec pont roulant*
Un portique supporte un pont roulant (voir Figure 14) auquel est suspendue une masse
M par l'intermédiaire d'un câble souple. Le portique est soumis à une sollicitation sismique ;
cette sollicitation se traduit au niveau des poutres de roulement par un mouvement caractérisé
par le spectre de réponse donné sur la Figure 15.
23
Figure 15: Spectre de réponse au niveau des poutres de roulement.
24
1.11 Oscillateurs généralisés et effet de forces longitudinales
Considérons la poutre cantilever de la Figure 16 dont la masse par unité de longueur est
m( x) et la rigidité en flexion EI ( x) . La poutre est soumise à une charge dynamique
p ( x, t ) = f ( x) g (t ) ainsi qu'à une force longitudinale constante N à son extrémité. La déformée
de la poutre est approximée par la relation :
u ( x, t ) = ψ ( x) z (t ) (1)
l
δ WN = z (t )δ zN ∫ [ψ ′( x)]2 dx (2)
0
25
Figure 16: Poutre et coordonnée généralisée.
Eléments de réponse
l
∫ EI ( x)[ψ ′′( x)] dx
2
II. N cr = 0
l
∫ [ψ ′( x)] dx
2
0
26
volumique ρ . Le bâtiment est sollicité par un chargement dynamique dans le plan x − z . Le sol
est considéré élastique et peut être représenté par des ressorts verticaux (k z ) , horizontaux (k x )
et de rotation autour de l'axe y (kφ ) . Déterminer l'équation du mouvement du système en
considérant comme degrés de liberté :
I. Le déplacement vertical, le déplacement horizontal et la rotation du point A .
III. Comment est-ce que l'équation du mouvement est modifiée dans les cas précédents
si l'on considère l'effet du poids propre lors de la rotation du bâtiment ?
Eléments de réponse
φ2
III. Utiliser l'approximation : cos φ = 1 − + ...
2!
27
2.2 Etude d'une barre sur 2 ressorts
Une barre de longueur L et de masse uniformément répartie M repose sur 2 ressorts
de raideur K1 et K 2 (cf. Figure 18).
II. Que devient la matrice de masse si on fixe une masse M 0 au 1/3 de la barre.
M / 3 M / 6 K 0
I. M = ,K = 1
M / 6 M / 3 0 K 2
28
M / 3 + 4M ′ / 9 M / 6 + 2M ′ / 9
II. M =
M / 6 + 2M ′ / 9 M / 3 + M ′ / 9
xC 2 xC xC
1 − 1 −
L L L
III. C = .
x 2
C 1 − xC xC
L L L
2K 6K 1 1
IV. Pulsations propres : ω1 = , ω2 = . Modes : Φ1 = , Φ 2 =
M M 1 −1
29
2.3 Etude de la réponse dynamique d'une tuyauterie sous
pression lors d'une rupture
Question A. On désire vérifier le comportement d'une tuyauterie sous pression d'un
circuit primaire d'un réacteur nucléaire à la suite d'une rupture accidentelle. La rupture se
produit à la sortie d'un coude à 90 degrés situé à une distance 2L d'un encastrement. après la
rupture, le gaz éjecté exerce sur le tuyau une force parallèle à son axe (au niveau de la rupture)
passant brusquement de 0 à F0 = 1.26 P0 S0 ( S0 : section de la brèche et P0 : pression du fluide
contenu dans la tuyauterie avant rupture). En première approximation, la tuyauterie est
modélisée par une poutre de raideur EI et 2 masses concentrées situées en x = L et x = 2 L
de valeurs M 1 = 0.50 M tot et M 2 = 0.25M tot où M tot est la masse totale du tronçon de
tuyauterie ( M tot = ρ SL = 460kg ) . Les applications numériques se feront avec les
caractéristiques suivantes :
• 2L = 6m
• E = 210000MPa
• R = 12.5cm
• e = R /10 = 1.25cm
• I = ρ R 3e = 7670cm 4
• S = 2π Re = 98.2cm 2
• S0 = π R 2 = 491cm 2
• ρ = 7.8t/m 3
• P0 = 166bars = 1628kPa
30
III. Calculer les fréquences et modes propres de ce système.
IV. Déterminer l'évolution dans le temps des déplacements des points A et B pour ce
chargement (cf. Figure 19).
VII. Déterminer les efforts tranchants et moments fléchissants dans les différentes
sections en fonction du temps.
Eléments de réponse
6 EI 16 −5
I. K = −5 2
7 L3
1
III. Pulsations propres : ω1 = 40.2 rad/s, ω2 = 207 rad/s. Modes propres : Φ1 = ,
3.05
1
Φ2 =
−0.655
V. max u yB = 17.9m/s
FstA 1.07
VI. B = F0
Fst 0.816
31
2.4 Etude d'une poutre cantilever supportant trois masses*
Une poutre cantilever supporte trois masses égales comme il est indiqué sur la Figure 20.
Les modes propres de vibration ainsi que les fréquences propres ont été déterminés
expérimentalement et sont donnés ci-dessous :
Une charge harmonique est appliquée au noeud 2 P = 3k sin(ω t ) dans laquelle ω = 0.75ω1 .
II. Evaluer les déplacements de toutes les masses à l'instant de réponse maximale et
tracer la déformée à cet instant.
III. Reprendre les questions ci-dessus avec un amortissement de 10% pour tous les
modes.
32
2.5 Etude d'un portique de 2 étages soumis à un chargement
sismique
On désire dimensionner un bâtiment de bureaux ou d'habitations R+1 situé en zone
sismique (cf. Figure 21). Le bâtiment est formé d'un portique en béton armé ayant les
dimensions suivantes :
• Hauteur d'un étage: H = H1 = H 2 = 3m
• Portée des poutres: L = 6m
• Section des poteaux : 25 × 25(cm × cm)
La masse est supposée concentrée à chaque plancher, la masse surfacique valant 1t/m 2
soit une masse par étage valant 36t. On prendra un module d'Young du béton de 30000MPa. On
rappelle que la force nécessaire pour appliquer un déplacement différentiel à une poutre
biencastrée de hauteur H , d'inertie I et de module E vaut :
12 EI
Fx = ux
H3
33
Figure 21: Portique en béton armé.
34
Figure 22: Spectre de réponse élastique PS92.
I. En supposant que la poutre est infiniment rigide par rapport aux poteaux, calculez les 2
premières fréquences correspondant aux modes propres horizontaux de la structure. Donnez
les déformées modales correspondantes. Calculez le coefficient de participation et la masse
modale de chacun des modes.
II. Si on ne considère que le premier mode et le spectre S0 des règles PS92 (cf. Figure
14b), quel est l'effort tranchant global de dimensionnement et le déplacement correspondant
(on prend an = 2.5m/s 2 ).
• Quelle est la contrainte de cisaillement de dimensionnement dans les poteaux ?
• Donnez une valeur approchée du moment de dimensionnement des poteaux.
III. Considérez les 2 modes. Quelles sont donc, dans ce cas, les erreurs commises sur les
déplacements et l'effort tranchant à la base en négligeant le second mode ? On précisera la
méthode utilisée pour la recombinaison des modes.
La pseudo-accélération des spectres élastiques des règles PS92 vaut : PSA = an Re(T )
avec :
35
T
• Branche AB: Re(T ) = RA + ( RM − RA)
TB
• Branche BC: Re(T ) = RM
TC
• Branche CD: Re(T ) = RM
T
TCTD
• Branche DE: Re(T ) = RM 2
T
Eléments de réponse
1 −0.62
I. ω1 = 9.61r/s, ω2 = 25.1r/s, Φ1 = , Φ2 =
0.62 1
Coefficients de participation : a1 = 1.17, a2 = 2.75.
u 2 = 3.66cm
II. U = , Vdim = 99kN, M dim = 148kNm, τ max = 2.38MPa
u1 = 2.25cm
36
2.6 Prise en compte de l'interaction sol-structure
L'objectif de cet exercice est de mettre en évidence les effets de l'interaction sol-
structure sur le comportement dynamique et le dimensionnement des structures. L'exercice est
inspiré par les deux centrales nucléaires situées à San Onofre en Californie qui sont présentés
sur la Figure 23(a). Il est connu que le période propre des centrales en considérant des
conditions de base encastrée est environ 0.15s alors que le période propre en prenant en
compte de la fléxibilité du sol de fondation vaut environ 0.5s.
On étudie la réponse des centrales dans la direction horizontale avec le modèle simplifié
présenté sur la Figure 23(b). La superstructure est modélisée comme un oscillateur à un degré
de liberté de masse mS et de rigidité kS .
Figure 23: (a) Centrales nucléaires de San Onofre, Californie et (b) modèle simplifié pour
analyse dynamique
Les centrales sont fondées au moyen d'un radier circulaire très rigide de rayon r et de
masse mF sur la surface d'un sol considéré comme milieu élastique homogène et isotrope avec
module de cisaillement G , coefficient de Poisson ν , masse volumique ρ et épaisseur H = 2r .
Suivant la couche de sol, on rencontre le substratum rocheux, celui-ci considéré comme une
assise parfaitement rigide.
La présence du sol est prise en compte dans le modèle avec un ressort équivalent de
rigidité K F qui dépend linéairement de la fréquence comme présenté sur la Figure ??. La
dépendence sur la fréquence est introduite au moyen du paramètre adimensionnel α défini
par la relation suivante :
ωr
α=
Vs
37
Dans l'expression précédente, ω est la pulsation de l'excitation et Vs la vitesse des ondes de
cisaillement dans la couche de sol. La rigidité du ressort équivalent pour une fréquence
d'excitation tendant vers zero (cas statique) est donnée par la relation suivante :
8Gr r
K F ,st = 1 + 0.5
2 −ν H
On considère que la structure est soumise à une excitation sismique caractérisée par le specte
de réponse présenté sur la Figure 25, défini à 5% d'amortissement avec les valeurs suivantes :
38
Figure 24: Variation de K F par rapport à la fréquence.
Paramètres numériques.
39
Les calculs seront effectués avec les valeurs numériques suivantes:
• mS = 100kt
• kS = 175000MN/m
• r = 12.0m
• mF = 0.2 mS
• G = 500MPa
• ν = 0.3
• ρ = 0.002 kt/m 3
40
2.7 Dalle sur sol élastique couplée avec oscillateur de faible
masse *
Question A. La dalle de la figure 26, considérée comme étant infiniment rigide est
sollicitée par un moment harmonique M e (par exemple à cause d'une machine tournante
présentant un balourd). On suppose que les mouvements horizontaux de la dalle sont bloqués
et on étudie les petits mouvements dans le plan vertical x O y autour de la position d'équilibre
statique. La dalle est appuyée sur un support souple qui peut être modélisé par une densité de
raideur verticale (l'effort linéique dans le sol est : f = ks v ou ks est la densité de raideur et v
est le déplacement vertical).
Question B. On ajoute au système un pendule inversé rigide (figure 27). Il est attaché au
milieu de la dalle par l'intermédiaire d'un ressort de rotation de raideur kθ . La masse de la tige
est négligée. On note M et H la masse à l'extrémité et la hauteur respectivement.
Figure 27: Dalle sur sol élastique avec oscillateur de faible masse.
41
II. Ecrire les équations de mouvement linéarisées de ce système couplé. Donner
l'expression des matrices de raideur et de masse. On considère que MgH kθ ( g étant
l'accélération de pesanteur). Montrer que dans ce cas on peut négliger le poids propre du
pendule.
III. Calculer les modes propres (pulsations propres et déformées modales) du système
couplé.
42
2.8 Comportement sismique dune structure asymétrique *
On considère la structure de la Figure 28, qui se compose d'une plaque carrée en béton
armé de dimensions L × L et de masse totale M , supportée par quatre poteaux en béton armé
de hauteur h . La section des poteaux est carrée : les sections des poteaux 1 et 2 sont de
dimensions a × a et celles des poteaux 3 et 4 de dimensions b × b .
On considère que la rigidité de la plaque est très élevée par rapport à celle des poteaux.
On peut donc supposer que la plaque se comporte comme corps rigide. De plus, on néglige les
déformations axiale et de cisaillement dans les poteaux.
On considère finalement que la masse de la plaque est uniformément repartie dans son
volume. La masse des poteaux est négligée.
III. Calculer les fréquences propres et les déformées modales. Tracer les déformées
modales.
IV. On suppose que tous les modes ont le même taux d'amortissement critique ξ = 5%
et que la donnée de l'aléa sismique est le spectre de la Figure 29. Calculer les maxima des
moments M x , M y dans le poteau 2 dus à un séisme suivant y pour chacun des modes.
V. En appliquant les règles de recombinaison des réponses modales SRSS calculer les
43
maxima des M x et M y .
44
On effectuera les calculs avec les données suivantes :
Paramètres numériques :
45
Figure 29: Spectre d'aléa sismique
46
Partie II
Dynamique des Ouvrages
47
1 Vibrations des poutres - systèmes continus
1.1 Etude simplifiée des vibrations d'une masse attachée à un
câble tendu
On désire étudier les vibrations longitudinales (traction-compression) d'une masse
attachée à un câble (cf. Figure 30). On note les quantités suivantes :
• Longueur du câble : 2 L
• Section du câble : S
• Caractéristiques du câble : E , ν , ρ .
• Masse du télécabine : M
48
Figure 31: Masse attachée à un câble vertical.
II. Ecrire les conditions aux limites. Quelles seraient les conditions aux limites pour la
Figure 31 ?
III. Donner l'expression permettant de calculer la fréquence fondamentale.
IV. Donner les fréquences et les déformées des premiers modes lorsque M ρ LS et
M ρ LS .
49
Eléments de réponse
ωL ω L 2 ρ SL
III. tan .
c
=
cp p M
u x ( x , t ) = u0 x , 0< x<L
IV. Si ω L → 0 :
u x ( x, t ) = u0 (2 L − x), L < x < 2 L
ωL u ( x, t ) = u0 sin(nπ x / L), 0< x<L
Si 0 : x .
cp u x ( x, t ) = u0 (nπ (2 L − x) / L), L < x < 2 L
50
1.2 Etude d'une poutre à masse répartie soumise à un
chargement dynamique
On se propose de calculer l'ordre de grandeur des efforts engendrés par un impact
d'avion sur une tour de grande hauteur. Les caractéristiques de la tour étudiée sont les
suivantes :
• Hauteur totale : H = 400m
• Section de la base : S = 60 × 60 (m × m)
• Masse totale : M = 300000t
La structure de la tour est tubulaire et l'épaisseur du tube vaut 10cm. On prendra un
module d'Young de l'acier égal à E = 200000MPa. La tour sera considérée comme une poutre
de section constante ayant une masse uniformément répartie sur la hauteur de la poutre.
51
Figure 33: Chargements réels pour plusieurs types d'avion.
II. Donner les équations permettant de calculer les fréquences propres et montrer que
l'existence d'une solution non nulle conduit à une équation du type :
cos k cosh k + 1 = 0
où on précisera la signification du facteur k .
EI
III. Montrez que ω1 = (1.875) 2 est une pulsation propre.
ρ SH 4
IV. A l'aide de la méthode de Rayleigh, donner une valeur approchée de la première
fréquence propre.
V. On suppose qu'un avion d'une masse de M avion = 300t volant à une vitesse vavion =
100m/s impacte la tour à mi-hauteur. L'impact est modélisé par le chargement représenté sur la
Figure 32 avec :
52
1
Fimp ∆T = M avion vavion
3
En considérant la déformée approchée du premier mode, Déterminer la masse et la raideur
généralisées puis calculer les données suivantes:
• Le vecteur force généralisée
• Le déplacement en tête
• L'effort tranchant global en pied
• Le moment de flexion global en pied
Comparer la contrainte axiale maximale induite par la flexion à la contrainte sous poids
propre.
Eléments de réponse
V. Le chargement généralisé : f = 0.771Fimp , umax = 0.095, M dim = umax EIψ ′′(0) ⇒ M dim
= 6.79GNm, Vdim = −umax EIψ ′′′(0) ⇒ Vdim = 33.9MN.
53
1.3 Etude d'une poutre à masse répartie avec une section
variable
On considère une cheminée en béton armé de hauteur 180m, de section circulaire
creuse avec le rayon extérieur de 15m à la base et de 7.5m en tête. La structure de la cheminée
est tubulaire et l'épaisseur e du tube (qui est constante sur toute la hauteur) vaut 0.75m (cf.
Figure 34). On prendra un module d'Young du béton armé égal à 25000MPa. Le poids volumique
de béton armé est égal à 24kN/m 3 . On suppose que l'accélération de la pesanteur vaut g =
10m/s 2 . La cheminée est considérée encastrée à la base et l'amortissement sera pris égal à 5%.
Le rayon moyen et le moment d'inertie peuvent être donnés par les relations suivantes :
3.75
Rmoy = 7.125 − x
180
I ( x) = π eRmoy
3
( x)
54
Figure 34: Schéma de la cheminée.
55
Figure 35: Spectre de réponse.
III. Sous un chargement défini à partir du spectre de réponse donné sur la Figure 35 avec
une accélération maximale de 0.25 g , calculer :
• Le déplacement en tête.
• L'effort tranchant et le moment de flexion en pied et à mi-hauteur de la cheminée.
56
Eléments de réponse
II. f = 0.215Hz.
IV. Calculés par les dérivées de la déformée : M (0) = 1.58GNm, M (90) = 0.32GNm,
V (0) = 22.5MN, V (90) = 7.2MN.
Calculés en fonction des forces d'inertie en considérant l'équilibre dynamique en vibration
libre, avec amortissement nul : M (0) = 1.27GNm, M (90) = 1.147GNm, V (0) = 10.1MN, V (90)
= 8.18MN.
57
1.4 Modes propres de poutres uniformes
I. Calculer les trois premières fréquences propres de vibration et les modes propres
associés d'une poutre uniforme encastrée à ses deux extrémités. On appellera EI , m la rigidité
en flexion et la masse au mètre linéaire de la poutre de longueur L . On négligera les termes
d'inertie en rotation.
Eléments de réponse
EI
I. ωi = ki , k1 = 22.37, k2 = 61.7, k3 = 120.6.
mL4
II. Pour la condition aux limites à l'extrémité libre de la poutre, considérer l'équilibre de
forces en y ajoutant la force d'inertie due à la masse ajoutée.
58
1.5 Chute de poutre en rotation
La poutre représentée sur la Figure 36 se pivote librement autour de son support A et
chute sur son support B d'une hauteur h (sans rebond). Calculer la vibration de la poutre.
Eléments de réponse
2 3 gh 1 πx 1 2π x
u ( x, t ) = sin sin ω1t − sin sin ω2t + ...
π ω1 L 2ω2 L
59
1.6 Modes propres de la Terre
L'objectif de cet exercice est de réaliser une analyse simplifiée des modes propres de la
Terre. Pour ce faire, l'ensemble du globe est assimilé à une sphère élastique homogène isotrope
caractérisée par :
• le rayon R = 6400 km
• la célérité des ondes P : cL = 11km/s
• la célérité des ondes S : cT = 4km/s
On considère de plus que les mouvements sont purement radiaux et ne dépendent que
de r , soit :
u = u ( r )e r
On explicitera successivement :
III. L'équation caractérisant les pulsations propres (on calculera quelques solutions et on
Déterminera notamment la période propre du premier mode).
IV. Quels sont les autres modes possibles dans le cas réel ?
Eléments de réponse
d f (r ) B ω
I. ur (r ) = = 2 (kr cos kr − sin kr ) , k =
dr r r cL
II. σ rr ( R) = 0
kR ω
III. tan kR = ,k= .
λ + 2µ 2 2 cL
1− k R
4µ
60
1.7 Mode de vibration fondamental dune pile de pont
Pour la conception parasismique d'un pont à plusieurs travées on désire estimer le
premier mode de vibration de la pile typique du pont. Il s'agit d'une pile en béton armé de
section circulaire, modélisée avec le modèle simplifié qui est représenté sur la Figure 37. Le
modèle présente une masse concentrée m0 à la tête de la pile et une masse repartie m le long
de la pile. La pile est considérée encastrée à la base. L'inertie en rotation du tablier est
considérée nulle. On adoptera une poutre de type Euler - Navier pour la modélisation de la pile
(déformations de cisaillement négligées).
61
Eléments de réponse
I. f = 0.856Hz.
62
1.8 Tassement d’une pile de pont*
On considère la poutre de la Figure 38. La poutre modélise un pont en béton avec deux
travées de longueur L .
u ( L, t ) = u0 sin ω (t − t0 )
π
I. Calculer la réponse verticale du pont : u ( x, t ) pour x ∈ [0, 2 L] et t ∈ [t0 , t0 + ] . On
2ω
négligera la déformation axiale et la déformation de cisaillement.
DONNEES
• Masse linéique de la poutre m .
• Module d'Young du béton E .
• Moment d'inertie de la section I .
• Pulsation du déplacement induit en B, ω .
• Amplitude du déplacement induit u0 .
Eléments de réponse
63
1.9 Calcul de cheminée avec interaction sol-structure
La cheminée de la Figure est modélisée avec un modèle de poutre de caractéristiques
de masse et de rigidité uniformément réparties sur la hauteur de la cheminée.
64
déformations axiales et de cisaillement de la poutre. On négligera aussi l'inertie en rotation de
la fondation.
I. Fournir l'expression permettant le calcul de la valeur exacte de la fréquence propre de
la cheminée.
DONNEES.
• Hauteur de la cheminée H .
• Masse linéique de la cheminée m .
• Module d'Young du matériau de la cheminée E .
• Moment d'inertie de la section de la cheminée I .
• Masse de la fondation M F .
• Raideur du ressort de translation K x .
• Raideur du ressort de rotation K yy .
2 Propagation d'ondes
2.1 Etude de la propagation des ondes suite à l'impact de 2
barres
On laisse tomber depuis une hauteur H chute une barre B1 de hauteur H1 , module E1 ,
section S1 et masse volumique ρ1 sur une seconde barre B2 de hauteur H 2 , module E2 ,
section S 2 et masse volumique ρ 2 qui est sur un support fixe. On étudiera le cas particulier :
E1 = E2 S1 = S 2 ρ1 = ρ 2 H 2 = 10 H1
65
Figure 40: Impact de 2 barres.
III. Analyser la propagation d'ondes dans les 2 barres avant qu'elles n'atteignent
l'extrémité de chacune des barres.
IV. Décrire la réflexion aux extrémités des barres et caractériser le champ d'ondes qui en
66
résulte.
Eléments de réponse
v01
III. Il s'agit de deux ondes de compression écrites : N = − ES
2c p
2.2 Propagation d'ondes sphériques
Un milieu infini elastique homogene isotrope (masse volumique ρ et coefficients de
Lame λ , µ ) est soumis a une sollicitation harmonique ponctuelle. On se placera donc en
coordonnees spheriques.
II. En ne conservant que les termes radiaux des tenseurs de contrainte et de deformation
σ rr , ε rr et du champ de deplacement ur , donner la forme simplifiee de l'equation indefinie du
mouvement et en deduire la solution du probleme en deplacement.
∂σ rr ∂σ rθ ∂σ rϕ
∇ (σ ) ⋅ e r =
1
+ + + (2σ rr − σ θθ − σ ϕϕ + σ rθ cot θ )
∂r r ∂θ r sin θ∂ϕ r
∂σ θ r ∂σ θθ ∂σ θϕ
∇ (σ ) ⋅ eθ =
1
+ + + [(σ θθ − σ ϕϕ ) cot θ + 3σ rθ ]
∂r r ∂θ r sin θ∂ϕ r
∂σ ϕ r ∂σ ϕθ ∂σ ϕϕ
∇ (σ ) ⋅ eϕ =
1
+ + + (3σ ϕ r + 2σ ϕθ cot θ )
∂r r ∂θ r sin θ∂ϕ r
Eléments de réponse
u0 i( kr −ωt ) ρ
II. u (r , t ) = e , k =ω
r λ + 2µ
u0 1 i( kr −ωt )
III. u (r , t ) = ki − e
r r
67
2.3 Propagation d'ondes dans un milieu stratifié (ondes SH)
Un milieu infini élastique homogène isotrope (masse volumique ρ , module de
cisaillement µ ) contient une couche rectiligne élastique infinie plus rigide (masse volumique
ρ ′ , module de cisaillement µ ′ ). A l'aide de cette couche plus rigide, on cherche à limiter la
propagation d'une onde plane harmonique (SH) écrite :
u1 = u2 = 0
i( kx −ωt )
u3 = u0 e 1
µ ′k ′
α=
µk
e + = eik ′h
e − = e − ik ′h
T ′ = T2 eik ′h
68
Figure 41: Propagation d'ondes SH dans un milieu stratifié.
III. Quel est le résultat lorsque la couche rectiligne est moins rigide que le milieu infini et
1
que le facteur α vaut α1 = ?
α
Eléments de réponse
4α
I. T ′ =
(1 + α ) e − (1 − α ) 2 e +
2 −
2α
II. T ′ =
1+ α 2
69
70
2.4 Propagation d'ondes dans un milieu stratifié (ondes P/SV)
Un milieu infini élastique homogène isotrope (masse volumique ρ , coefficients de
Lamé λ et µ ) contient une couche rectiligne élastique infinie plus rigide (masse volumique ρ ′ ,
coefficients de Lamé λ ′ et µ ′ ). A l'aide de cette couche plus rigide, on cherche à limiter la
propagation d'une onde plane harmonique de compression P . Les coefficients Ri , Ti , Ri′ et Ti′
représentent les rapports d'amplitude en déplacement en réflexion et en transmission en onde
P et en onde SV (respectivement).
I. Déterminer le vecteur contrainte normale aux interfaces.
III. Que deviennent ces équations lorsque l'onde P a une incidence normale ?
71
u1 = u0 cos θ ei( k1x + k2 y −ωt )
i( k x + k y −ωt )
- Onde incidente P : u2 = u0 sin θ e 1 2
u3 = 0
u3 = 0
72
2.5 Propagation d'ondes au travers d'une interface solide -
fluide*
Un milieu elastique assimilable a un semi espace de caracteristiques ρ , CS , CP (masse
volumique, celerites des ondes de cisaillement et de compression) est surmonté par un fluide
parfait de caracteristiques ρ w , CF ,. Ce semi espace est le siège d'une onde de compression
harmonique se propageant avec un angle θ 0 par rapport a la verticale.
73
2.6 Ondes réfractées dans une membrane *
Un semi espace élastique est recouvert d'une membrane tendue comme indiqué sur la
figure ci-dessous. L'équation de vibration de la membrane soumise à une charge q ( x1 , x3 , t ) par
unité de surface est :
∂ 2 u2 ∂ 2 u2 q ρ ∂ 2 u2
+ 2 + =
∂x12 ∂x3 T T ∂t 2
74
3 Interaction Sol-Structure
3.1 Fondation de machines tournantes
On désire estimer le mouvement vibratoire d'un radier supportant une machine
tournante comportant un léger balourd (turboalternateur). La machine étant fixée directement
à un radier rigide, ceci nécessite de Déterminer l'impédance du sol situé sous le radier. Pour
cela, un modèle simplifié dit de cône est adopté : le sol est représenté par un cône d'angle α et
de caractéristiques mécaniques homogènes E , ν , ρ . De plus, on suppose que le sol possède
un amortissement de type hystérétique, i.e. que les contraintes peuvent s'écrire dans le
domaine fréquentiel :
τ = G (1 + 2iζ )γ
f x = md Ω 2 cos Ωt
f y = md Ω sin Ωt
2
II. Donnez les conditions aux limites. Déduisez-en l'impédance du sol (raideur et
amortissement) si l'amortissement hystérétique du sol ζ est négligé. Les résultats seront
adimensionnés par rapport à la raideur statique horizontale d'une fondation circulaire de rayon
8GR
R ( K st = ). Donnez la valeur de l'angle α qui vous semble la plus cohérente.
2 −ν
75
III. Donnez l'impédance du sol lorsque l'amortissement hystérétique du sol n'est plus
négligé.
VI. On isole maintenant la machine du radier à l'aide d'un support élastique de raideur
K ′ et d'amortissement C ′ . Donnez l'équation régissant les mouvements du radier et de la
machine.
76
Figure 46: Modélisation simplifiée du sol avec modèle 1D .
Eléments de réponse
(2 −ν )π ωR
II. K (ϖ ) = K st 1 + i ϖ , où ϖ = .
8 c
(2 −ν )πζϖ A(2 −ν )π 2ζ
III. K (ϖ ) = K st 1 − + iϖ K st + , où A = 0.5 1 + 4ζ .
2
8A 8 ϖ
77
1 (2 −ν )πΩR M
V. u x (t ) = f x , A = K st 1 + i − Ω2 2 .
A 8c K st
78
3.2 Interaction cinématique d'un radier rectangulaire rigide
On considère un radier rectangulaire parfaitement rigide de dimensions L × D . Le radier
est sollicité par une onde incidente uniforme dans la direction x , qui se propage dans la
direction y avec une vitesse Vα et induit un déplacement dans la direction x . Alors le
mouvement du sol peut s'écrire comme intégrale de Fourier:
y
+∞ iω ( t − ) dω
1
ugx ( y, t ) = ∫ A(iω )e
Vα
2π −∞
Ce mouvement est transmise sur le radier et le met en vibration. Alors il peut s'écrire aussi
comme :
∞
ugx ( y, t ) = ∑aix (t )γ i ( y )
1
où les fonctions γ i ( y ) sont les modes propres du radier qui satisfont la condition
d'orthogonalité :
D
∫ 0
γ i ( y )γ k ( y ) dy = 0, i ≠ k
79
I. Ecrire la fonction γ 1 ( y ) qui correspond au premier mode rigide (translation) du radier
et la fonction γ 2 ( y ) qui correspond au deuxième mode rigide du radier (rotation rigide autour
de l'axe z ).
II. En utilisant la condition d'orthogonalité calculer les coefficients a1x (t ) et a2 x (t ) .
III. En ne retenant que le premier mode rigide du radier et en considérant une onde
incidente monochromatique, calculer le rapport entre l'amplitude du mouvement libre du sol
par rapport à l'amplitude du mouvement transmise au radier.
Eléments de réponse
Aradier 1 ωD
III. = 2(1 − cos k ) , k = .
Asol k Vα
80
4 Interaction Fluide-Structure
4.1 Calcul de la masse ajoutée de 2 cylindres concentriques
séparés par un fluide
On desire calculer la matrice de masse ajoutee du systeme forme de 2 cylindres rigides
de rayons respectifs R1 et R2 initialement concentriques. L'espace entre les 2 cylindres est
rempli d'un fluide de masse volumique ρ .
Partie 1
I. Rappeler les equations que doivent verifier les champs de pression et de vitesse du
fluide.
II. Rappeler les conditions aux interfaces entre le fluide et chacun des cylindres.
V. En déduire les forces exercées par le fluide sur chacun des cylindres et la matrice de
masse ajoutée.
Partie 2
Donner la matrice de masse ajoutée pour les cas particuliers suivants :
III. Palier d'une machine tournante (épaisseur du film d'huile mince devant le rayon du
cylindre central et le rayon du cylindre extérieur).
81
Figure 48: système de deux cylindres rempli de liquide.
Eléments de réponse
I-IV.
ρ R22 ρ R12
a= 2 U x ,2 − 2 U x ,1
R1 − R22 R1 − R22
ρ R22 − ρ R1 U
2
b= U
R12 − R22 R12 − R22
y ,2 y ,1
ρ R12 R22
2 ( x ,2
c= 2 U − Ux ,1 )
R1 − R2
ρ R12 R22
d=
R12 − R22
(U y ,2 − Uy ,1 )
82
4.2 Calcul d'une barre partiellement immergée
Utiliser les résultats précédents pour calculer les fréquences et modes propres d'une
barre de hauteur H = 1m, de masse M = 1kg et de section S = 5cm 2 fixée à ces 2 extrémités à
2 ressorts horizontaux de raideur K = 10kN/m et immergée sur une hauteur de 50cm.
83
ARCHIVES DES EXAMENS DE DYNAMIQUE DES
STRUCTURES
84
EXAMEN DYNAMIQUE DES STRUCTURES
5 Avril 2016
Etude d’un bâtiment sur appuis parasismiques
Le bâtiment de deux étages pour lequel on fait l’hypothèse que les poteaux sont infiniment rigides en
compression et les planchers jouent correctement le rôle de diaphragme est modélisé par un système à 2
degrés de liberté (voir figure 2).
m u1
2m u2
2k
85
La sollicitation sismique pour laquelle l’ouvrage doit être dimensionné est représenté par le spectre de
réponse à 5% spécifié par la réglementation française pour un ouvrage de catégorie d’importance IV situé
en zone de sismicité 4 et fondé sur un sol de classe B (360 m/s < VS < 800m/s). Ce spectre est défini, pour
un amortissement de 5%, par les équations suivantes :
T
0 T TB Sa ag S 1 (2.5 1)
TB
TB T TC Sa 2.5 ag S
T
TC T TD Sa 2.5ag S C
T
T T
TD T 4s Sa 2.5ag S C 2D
T
Pour les spécificités du site et de l’ouvrage, les paramètres prennent les valeurs suivantes :
ag = 2.24 m/s2
S = 1.35
TB = 0.05 s
TC = 0.25 s
TD = 2.5 s
On n’interpose à la base du bâtiment un système d’isolation de rigidité horizontale Keq ; on fera l’hypothèse
dans la suite que K eq k et on négligera la masse de la fondation attachée à la base du bâtiment juste
au-dessus du système d’isolation. La nouvelle modélisation du bâtiment est décrite sur la figure 3.
86
m u1
2m u2
2k
Keq
87
CORRECTION EXAMEN DYNAMIQUE DES STRUCTURES
5 Avril 2016
Etude d’un bâtiment sur appuis parasismiques
m 0
Matrice masse : M
0 2m
k k
Matrice de rigidité : K
k 3k
2
5k 2 k
Calculs des valeurs propres : det K M
2 4
0
2m m
k 2k
Pulsations propres : 1 , 2 2
2m 2 m
i2 d i 1
Modes propres : 0
3 i2 1
2 1
Modes propres : D1 , D2
1 1
m 0 1 m 0 1
2 1
0 2m 1 2
1 1
0 2m 1 1
Facteurs de participation : a1
, a1
m 0 2 3 m 0 1 3
2 1 0 2m 1 1 1 0 2m 1
2 2
m 0 1 m 0 1
2 1 1 1
0 2m 1 8m 0 2m 1 m
Masses modales : m1 , m2
m 0 2 3 m 0 1 3
2 1 0 2m 1 1 1 0 2m 1
88
1
On vérifie que m M 3m
i , a D
i i
1
Applications numériques : = 3 000 s-2 , T1 = 0.16 s , T2 = 0.08 s , Sa(T1) = 7.56 m/s2 , Sa(T2) = 7.56 m/s2
4m 1 2.02
Efforts dans le premier mode : F 1 a1 Sa MD1 Sa MN
3 1 2.02
m 1 0.50
Efforts dans le deuxième mode : F 2 a2 Sa MD2 Sa MN
3 2 1.00
La rigidité de l’étage inférieur est donnée par la rigidité de deux ressorts en série
2kKeq
K22 k k K eq
2k Keq
k k
Matrice de rigidité : K
k k K eq
3 3 8
2
4
Vérification pour = 2 correspondant à l’absence du système d’isolation on retrouve l’expression de la
partie 1.
2
Les vecteurs propres : D1 1 , D2 22
1 1
Applications numériques : 1 = 9.086 rd/s , 2 = 67.398 rd/s , soit T1 = 0.69 s , T2 = 0.093 s
1.028 1.945
D1 , D 2 1
1
89
Masses modales : m1 ~ 0.60kt , m2 ~ 0kt
0.56
Efforts dans le premier mode : F 1 a1 Sa MD1 MN
1.09
0.03
Efforts dans le premier mode : F 2 a2 Sa MD2 MN
0.03
Effort tranchant à la base :
Commentaires : Seul le premier mode contribue à la réponse ; la structure se comporte comme un solide
rigide sur ses appuis. La période propre du mode fondamental s’obtient par T 2 3m K eq 0.69s et
l’effort tranchant par 3mSa.
3 3 1 2 2 1 2
2
1 O
2
1
2
1 2 1
3
4 3 4 2 3 8 3
3 4 4 2
12 O 3 1 O 3 1 O 3
4 3 9 3 3 3
3 2 4 2 3 3 2 2
2
2
2 O 1 O 3
4 3 9 2 3 9
Les développements au premier ordre des pulsations propres s’écrivent :
Keq 3 3 k
1 1 , 2 1
3 6 3m 2 6 2 m
La première pulsation propre est celle de la structure rigide portée sur ses appuis ; la seconde est reliée à
la pulsation propre « base encastrée » de la structure.
90
EXAMEN DYNAMIQUE DES STRUCTURES
18 Avril 2017
On se propose de calculer une estimation de la fréquence propre d’une poutre simplement appuyée de
portée L, de masse répartie au mètre linéaire m et de produit d’inertie EI. La poutre supporte à mi-portée
une masse ponctuelle M.
L/2 L/2
M
m , EI m , EI
On considère le massif ci-dessous supportant une machine tournante de masse M, équipée d’un balourd
de masse m0, excentré de r=0.25m et tournant à la vitesse de 420 tours/minute. Les dimensions en plan
du massif sont indiquées sur la figure ; la longueur du massif (hors plan) est de L=10m. La masse volumique
du béton est prise égale à 2.5t/m3.
La masse M a pour valeur 50 tonnes et son centre de gravité est situé e=0.50m au-dessus de la face
supérieure du massif. Le balourd a pour masse m0 = 2 tonnes.
91
Dans la suite on ne considère que les degrés de liberté situés dans le plan de la section transversale du
massif, à savoir les translations horizontale, verticale et la rotation autour d’un axe perpendiculaire au plan
de la figure (orienté suivant la grand dimension L du massif).
Le sol sur lequel repose le massif est remplacé par 3 ressorts en translation KX et KZ et un ressort en rotation
Kθ connectés à la sous face du massif en son centre de gravité.
d=2m
M
m
c=1.5m
a=2m
b=5m
b- Etablir les équations littérales d’équilibre dynamique du massif dans des axes passant par le
centre de gravité du massif. Pour cela on formera
- La matrice de masse. On rappelle que l’inertie massique en rotation d’un parallélépipède
de côtés a et b, de longueur L et de masse m autour d’un axe perpendiculaire à son plan
=
et passant par son centre de gravité est IG
m 2
12
( a + b 2 ) et que l’inertie massique en
rotation autour d’un axe parallèle au précédent et distant de celui-ci d’une distance d est
donnée par le théorème de Huygens =
I I G + m d 2 . L’inertie massique en rotation de la
machine est négligée.
- La matrice de rigidité ; on considère le massif béton comme infiniment rigidité et la seule
souplesse provient du sol support.
c- Le massif a fait l’objet de mesures de vibration in situ fournissant les valeurs des pulsations
propres ωi (i=1 à 3) et les vecteurs propres associés [φ1, φ2, φ3]. Une deuxième série de
mesures a fourni les mêmes ωi mais des vecteurs propres différents [φ’1, φ’2, φ’3].
Avec les valeurs numériques sont fournies ci-dessous :
- Quel est le jeu de vecteurs propres qui vous semble correct et pourquoi ?
92
- Calculer les efforts appliqués par le balourd au niveau du centre de gravité de l’ensemble
(effort vertical, effort horizontal et moment)
ω1 104.269
= rd/s , ω2 125.433rd/s
= , ω3 331.315 rd/s
−1 0 0.2194
=φ1 0 = , φ2 1 φ
= 3
0
0.0758 0 0.9756
−1 0 0.22
=φ1′ 0 = , φ2′ = ′
1 φ3 0
0.080 0 −0.98
On vérifiera par ailleurs que la matrice de masse établie en (b) a pour valeurs numériques (valeurs en kt,
degrés de liberté 1 translation horizontale, 2 translation verticale, 3 rotation) :
0.375 0 0
M= 0 0.375 0
0 0 1.111
93
Problème 1
L/2 L/2
M
m , EI m , EI
L P 3 3L2
0≤ x≤ u ( x)
= x − x
2 12 EI 4
L P 3L2
≤x≤L u ( x)
= ( − ) − ( L − x)
3
L x
2 12 EI 4
b. Déflection de la poutre sous l’effet d’une force répartie mg.
v ( x) =
−
mg
24 EI
( x 4 − 2Lx3 + L3 x )
c. Cas M = 0 : calcul pour les deux déformées d’une approximation de la fréquence propre
fondamentale ;
L L 1 P L
2 3
1 L 1
( )
2 ∫0
=V P δ = u x dx =P u
2 2 2 96 EI
L’énergie cinétique maximale est donnée par
2
1 2
1 2
P 17
m ∫ u ( x ) dx ω 2 ∫ u ( x ) dx
L L
=T = m= mω 2 L7
2 0 2 0
12 EI 1120
La pulsation propre est donnée par
2
1120 x 122 EI 3.15 EI
=ω 2
= ⇒ ω
L
4
96 x 17 mL m
94
L’énergie potentielle maximale est donnée par
( mg )
2
1 L L5
mg v ( x ) dx
2 ∫0
=V =
48 EI 5
L’énergie cinétique maximale est
ω2 ω 2 mg 31L9
2
m v ( x ) dx
L
2 ∫0
= =
2
T
m
2 24 EI 630
La pulsation propre est donnée par
2
2 x 630 x 242 EI 3.14 EI
=ω =2
⇒ ω
L
4
48 x 5 x 31 mL m
d. Cas M = 3mL
L L 1 P L
2 3
1 L 1
u ( x ) dx =
2 ∫0
=V Pδ = Pu
2 2 2 96 EI
2
1 1 L P 17 1
mω 2 ∫ u ( x ) dx + ω 2 ∫ M δ u ( x ) dx = mω 2 L7 + M ω 2 u ( L2 )
L 2 L 2 2
T=
2 0 2 0
2 12 EI 1120 2
2 2 2
P L P 17 P 3 17
6
1
T = Mω2 + mω 2 L7 =mω 2 L7 +
2 12 EI 16 12 EI 1120 12 EI 32 1120
D’où
2
1.92 EI
ω =
L m
( mg )
2
1 L L5
mg v ( x ) dx
2 ∫0
=V =
48 EI 5
ω2 ω2 L
m v ( x ) dx + M δ v ( x ) dx
L L
∫ ∫
2 2
=T
2 0 2 0
2
2
ω 2 mg 31L9 ω 2 mg 5 L4 ω 2 mg
2 2 2
9 31 75
T=
m + M =
mL +
2 24 EI 630 2 24 EI 16 2 24 EI 630 256
D’où
95
2
1.935 EI
ω =
L m
e. Conclusion
La fréquence propre est celle donnant la valeur la plus faible, soit la dernière valeur calculée. Dans les deux
cas M=0 et M=3mL, il s’agit de celle correspondant à la déformée sous charge répartie. Le résultat pouvait
être anticipé car la méthode de Rayleigh préconise de retenir comme déformée celle correspondant à
l’application d’un champ de gravité uniforme aux masses. Pour la poutre avec une masse répartie, sans
masse ponctuelle additionnelle, il parait légitime de considérer une distribution sous charge répartie
comme chargement préférentiel. Lorsque la masse ponctuelle devient prépondérante devant la masse
répartie, logiquement la déformée sous charge ponctuelle conduit à la meilleure approximation.
Toutefois l’écart est faible entre les deux calculs et l’évaluation de l’énergie potentielle maximale pour une
déformée sous charge ponctuelle plus immédiats.
96
Problème 2
Bloc supérieur
ZG ( 0.25x1+0.075x2.75+0.050x4
= ) / ( 0.25 + 0.075 + 0.050 ) 1.75m
b. Equation d’équilibre
m * 0 0
Matrice de masse M = 0 m * 0
0 0 J
avec
* ρ L ( ab + cd ) + M
m=
2 2
a
J ρ
=
12
(
abL 2
a + b 2 ) + ρ abL − Z G + ρ
2 12
(
cdL 2
c + d 2 ) + ρ cdL a + − Z G + M ( a + c + e − Z G )
c
2
2
J= 0.604+0.25*(1.75-1)2+0.039+0.075*(1.75-2.75)2+0.05*(1.75-4)2=1.111 kt.m2
KX 0 ZG KX
Matrice de rigidité K =
0 KZ 0
Z G K X 0 K θ + Z G2 K X
c. Réponse vibratoire
Seul le premier jeu de vecteurs propres est orthogonal par rapport à la matrice masse
97
0.3814 0 −0.0001
Φ M Φ = 0 0
T
0.375
−0.0001 0 1.0755
cos(ωt )
T = m0ω r sin(ωt )
2
d= ( a + c + e − ZG ) = 2.25m , ω =44rd/s
−d cos(ωt )
φ 1T T
m0ω 2 r
y1 + ω y = = ( −0.0758d − 1) cos (ωt ) =
2
1 1 −2.971cos (ωt )
m1 m1
φ T2 T
m0ω 2 r
y2 + ω y2 =
2
2 = sin (ωt ) = 2.581sin (ωt )
m2 m2
φ 3 T m0ω 2 r
T
Solutions stationnaires
−2.971
y1 = cos (ωt ) = −3.3210−4 cos (ωt )
104.2692 − 442
2.581
y2 = sin (ωt ) 1.8710−4 sin (ωt )
125.4332 − 442
−1.780
y3 = cos (ωt ) = −1.6510−5 cos (ωt )
331.3152 − 442
Déplacement horizontal au CDG de l’ensemble
u1 = φ11 y1 + φ12 y2 + φ13 y3 = ( 3.3210−4 − 0.2194 x1.6510−5 ) cos (ωt ) = 3.310−4 cos (ωt )
98
EXAMEN DYNAMIQUE DES STRUCTURES
27 Mars 2018
On considère deux portiques réputés identiques, constitués chacun d'une traverse reposant sur deux
poteaux. Les deux poteaux sont séparés par un joint au niveau de la traverse de dimension d (Figure 1).
99
Les relations suivantes sont rappelées pour les développements limités au premier ordre demandés à
certaines questions :
sin(x ) =
x + (x 3 ) et cos(x ) =
1 + (x 2 )
(1 + x )
n
=+
1 nx + (x 2 )
Questions:
4. Les deux portiques sont maintenant soumis à la même vitesse initiale u ( 0 ) au niveau de leurs
traverses. Quel est le déplacement relatif entre les deux portiques? Y a–t–il risque
d'entrechoquement?
5. Des mesures sur site de la fréquence fondamentale du portique ont permis de constater que par
suite des incertitudes régnant sur les propriétés mécaniques des poteaux et/ou des masses des
traverses, la fréquence propre d'un des deux portiques est augmentée par rapport à celui du
premier d'une quantité ε, que l'on considérera comme faible = f2 f1 (1 + ε ) . Calculer de façon
analytique, en développant au premier ordre (pour des faibles valeurs du temps t), le déplacement
différentiel des deux portiques. Calculer sa valeur maximale sur une période ; exprimer cette
quantité en fonction de la période T du portique, de la vitesse initiale u ( 0 ) et de ε. Y a–t–il risque
d'entrechoquement ?
100
7. Les deux portiques, supposés identiques, sont maintenant soumis à une sollicitation sismique dont
le spectre de réponse à 0% d'amortissement est donné sur la figure 2. Calculer le déplacement
maximal de la traverse. Y a–t–il risque d'entrechoquement ?
16.0
14.0
12.0
Pseudo accélération (m/s2)
10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0
Période (s)
8. De manière identique à la question 5 on considère une variation ε de la fréquence propre d'un des
deux portiques. Tenant compte tenu de la localisation de la période propre du portique sur le
spectre de réponse, calculer analytiquement la valeur du déplacement maximal du deuxième
portique en fonction de celle du premier portique et de ε. En vous inspirant du résultat de la
question 6, et en justifiant son utilisation, donner une estimation plausible du déplacement relatif
des deux portiques. Y a–t–il risque d'entrechoquement ?
Nota: on admettra que dans la gamme des périodes considérées pour les portiques et compte tenu
de l'absence d'amortissement, on peut confondre vitesse relative et pseudo–vitesse.
101
9. Afin de prévenir le risque d'entrechoquement entre les deux portiques, ceux–ci sont liaisonnés au
niveau des traverses par une liaison rigide sans masse. Calculer dans les conditions de la question
8 le déplacement maximal du système constitué des deux portiques liaisonnés. On admettra que
le décalage de fréquences entre les deux portiques résulte d'un écart de rigidité entre les deux
portiques et on notera k1 et k2 les rigidités respectives de chacun des portiques (k1 < k2).
10. Une liaison ne pouvant être considérée comme infiniment rigide, elle est réalisée avec une barre
de rigidité axiale K. On admettra que le décalage de fréquence propre entre les deux portiques est
lié à un écart de rigidité des poteaux des deux portiques. Calculer dans ces conditions le
déplacement relatif entre les deux portiques et en déduire la rigidité K de l'élément de liaison
nécessaire pour prévenir l'entrechoquement; quelle est la force induite dans l'élément de liaison
lors de la sollicitation sismique.
Nota: on pourra faire l'hypothèse que K est grand devant la rigidité des poteaux.
102
Solutions
EI
2. Les poteaux sont doublement encastrés ; la rigidité d'un poteau est k = 12 ; la pulsation propre
L3
24EI
est ω
du portique= = 2.69 rd/s =
soit f 0.43 Hz
mL3
3. La réponse en vibration libre sous l'effet d'une vitesse initiale est donnée par (poly, eq.(2.40)
u ( 0 )
u (t ) = sin (ωt )
ω
4. Si les deux portiques sont identiques (mêmes fréquences propres) et sont soumis à la même vitesse
initiale, alors leurs déplacements sont parfaitement en phase et le déplacement relatif est nul. Pas
de risque d'entrechoquement.
5. Le deuxième portique de pulsation ω (1+ε) aura pour réponse en développant au premier ordre et
pour les faibles valeurs de t :
u (0) u (0)
u 2 (t=
) sin (ωt (1 + ε )=
) (1 − ε ) sin (ωt ) cos (εωt ) + cos (ωt ) sin (εωt )
ω (1 + ε ) ω
u (0) u (0) u (0)
= (1 − ε ) sin (ωt ) + εωt cos (ωt ) = sin (ωt ) + ε ωt cos (ωt ) − sin (ωt )
ω ω ω
Le déplacement différentiel entre les deux poteaux est donné par:
u (0)
=∆u (t ) ε ωt cos (ωt ) − sin (ωt )
ω
Sur une période ( 0 ≤ ωt ≤ 2π ), le déplacement différentiel atteint un extrémum lorsque sa
dérivée par rapport à ωt est nulle, soit ωt sin (ωt ) = 0 .
ωt =0 ⇒ ∆u =0
επ u (0) u (0)
ωt = π ⇒ ∆u =− = − εT
ω 2
2επ u (0)
ωt = 2π ⇒ ∆u = = u (0)εT
ω
103
Le déplacement différentiel maximal est atteint pour t = T et vaut ∆u = 1.2cm . La distance de
séparation étant de 5cm sur cette durée il n'y a pas de risque d'entrechoquement pendant ce laps
de temps.
=
Le joint de séparation doit alors avoir pour dimension d u1max + u 2 max
7. La fréquence propre du 1er portique a été calculé à la question 2 et vaut 0.43Hz soit une période de
2.32s. La pseudo accélération est prise sur la branche en 1/T du spectre de réponse pour laquelle la
pseudo–vitesse est constante; elle vaut Sa = 2.73m/s2, la pseudo–vitesse vaut Sv = 1.0m/s et le
déplacement relatif maximal de la traverse vaut Sd = 37.2cm. Comme pour la question 4 il n'y a pas
de risque d'entrechoquement puisque les deux portiques sont en phase.
Sv
8. Le déplacement relatif maximal du 1er portique vaut Sd = T . Celui du deuxième portique vaut
2π
Sv S
Sd 2= T2= v T1 (1 − ε =
) Sd1 (1 − ε ) . La vitesse maximale étant de 1.0m/s, même si elle est
2π 2π
plus faible en fin de sollicitation, le portique étant non amorti, la vibration perdurera après la fin du
séisme avec un déphasage qui augmentera progressivement. Le risque d'entrechoquement ne peut
être écarté à moins que l'espacement d ne satisfasse d > u1max + u2max .
Application numérique:
104
9. Les deux portiques étant liaisonnés rigidement
k1 + k 2 1 2 k 2
ω2
= = ω1 1 + , ω1 étant la pulsation propre calculée en 2. Par ailleurs,
2m 2 k1
k k
ω22 = 2 = (1 + ε ) ω12 ≈ (1 + 2ε ) 1 ⇒ k 2 ≈ (1 + 2ε ) k1
2
m m
Sv
=
u = 36.2 cm
ω
10. On appelle u1 et u2 les deux degrés de liberté du système; la matrice de rigidité est donnée par
(obtenue soit par la méthode directe soit par dérivation du potentiel élastique):
k + K −K 1 −1
=K 1 ≈K puisque K >> k1 et k2. La matrice masse est M = mI et les valeurs
−K k2 + K −1 1
(
propres sont racines de ω 2 2K − mω 2 =
0. )
1 1
=
Les vecteurs propres associés sont D 1 =
, D2 . Le premier mode est un mode de corps
1 −1
rigide ω = 0; le déplacement relatif des deux masse vaut 0 et ce mode n'induit pas d'effort; le second a
2K
pour pulsation ω =
T
=
; la masse généralisée m 2* D=
2 MD2 2m et la facteur de participation
m
D2 M ∆
T
1
=a2 = 1 . Les déplacements maximaux dans le mode 2 valent = U a= 2 D 2Sd Sd . Le
m2 −1
*
déplacement relatif entre les deux masses vaut ∆ = 2Sd ; celui-ci doit être inférieur à d pour prévenir tout
risque d'entrechoquement.
Sa d 4π 2 2S 2π 2d 0.99
=
On doit donc avoir S ≤ , soit ω 2 = 2 ≥ a ⇒ Sa ≤ = 2 . La figure ci–
d
ω2 2 T d T2 T
dessous présente la courbe 0.99/T2 superposée au spectre de réponse. La condition est satisfaite sur le
105
0.99 0.99
plateau du spectre; il s'ensuit que T ≤ = = 0.28 s . La rigidité nécessaire pour obtenir cette
Sa 12.7
2π 2K 2π 2m
condition est ω = = ⇒ K≥ =25.1MN/m .
T m T2
La force vaut alors = = 1.26MN
F Kd
16.0
14.0
12.0
Pseudo accélération (m/s2)
10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
0.0
0.0 0.2 0.4 0.6 0.8 1.0 1.2 1.4 1.6 1.8 2.0
Période (s)
106