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Les conditions de fond

La capacité

Concernant l'exigence de capacité, soulignant que la vente d’un fon de commerce est un acte de
commerce pour le cédant comme pour l’acquéreur. L'acheteur doit être avoir la qualité de
commerçant si il souhaite exploiter lui-même le fond de commerce.

Soulignons que le mineur émancipé et le majeur capable peuvent acquérir ou vendre un fond de
commerce.

Le consentement

Lors de la vente dun fond de commerce, les parties doivent être consentantes car seul le
consentement opère le transfert du fond de commerce. Pour qu’il y'ai consentement, il est
nécessaire que le vendeur et l'acheteur se soient accordés sur la chose et sur le prix; c’est alors une
condition soumise à l’appréciation des juges.

Le prix

Librement fixé par les parties, le prix ne doit pas être dérisoire ni vil car cela équivaudrait à une
absence de prix. Or sans le prix la vente perd un élément essentiel, celle-ci encoure alors la nullité. Il
est important que le produit soiy réel et sincère. La dissimulation du prix est réprimée et à celà
s’ajoute une sanction pénale ou fiscale.

Outre les conditions de fond, la vente de fond de commerce est également soumise à des conditions
de forme.

Les conditions de forme

À l’écrit

La vente de fond de commerce nécessite l’établissement d'un authentique. Cependant, l’écrit n'est
pas une condition de la validité de la vente. La preuve de la vente peut s’établir par tous les moyens.
Mais certaines mentions doivent obligatoirement être incluses dans l’acte de vente afin de prémunir
l’acheteur contre des fraudes. Ces mentions sont d'ordre public.

Les mentions requises


Elles sont diverses dans l'acte de commerce. D'abord, la loi exige qu’il comporte le nom du vendeur,
la date à laquelle il à acquis le fond de commerce et le prix. Si le fond a été créé par le vendeur lui-
même, alors ces mentions ne sont pas exigées, et il devra être indiqué dans l’acte. L'acte doit aussi
mentionner les privilèges et nantissement grivant le fond de commerce. Il en est de même pour le
chiffre d’affaires réalisé durant les trois dernières années d’exercices comptables avant la vente.
Enfin, l'acte doit mentionner le bail, sa dat

e, sa durée, le nom er l’adresse du bailleur et du cédant, s’il s’agit pour l'acheteur d’un contrat de
bail ou non.

3. Sanction du non respect des conditions

Des conditions sont mises en place afin de protéger l'acteur. L'omission d’une de ces conditions
conduira à la nuillité de la vente, encore dit nullité relative. Celle-ci désigne le fait que seul l’acheteur
pourra s’en prévaloire et cela dans un délai relativement court. De plus, la nullité n'est pas
obligatoire, ce sont les juges du fond qui apprécieront si l'absence de cette condition a ou vicier le
consentement de l'acheteur.

Une fois les conditions de fond et de forme remplies, les parties au contrat devront respecter toute
une série d'obligations

II- LES OBLIGATIONS DE LA VENTE D'UN FOND DE COMMERCE.

Chez le vendeur

1- L’obligation de délivrance

Elle consiste pour le vendeur de mettre à

disposition de l’acquéreur tous les

éléments corporels et incorporels du

fonds de commerce, comme par exemple

l’enseigne ou le nom commercial.

Mais, il est nécessaire que cette

obligation soit correctement exécutée

par le vendeur, c’est pourquoi le fonds

de commerce doit présenter les

qualités et caractéristiques que

l’acquéreur est en droit d’attendre . La délivrance des effets


mobiliers s'opère : ou par la remise de

la chose, ou par la remise des clefs des

bâtiments qui les contiennent, ou même

par le seul consentement des parties, si

le transport ne peut pas s'en faire au

moment de la vente, ou si l'acheteur les

avait déjà en son pouvoir à un autre

titre.

Donc, les éléments corporels

pourront être délivrés de plusieurs

façons. Concernant ensuite les éléments

incorporels, La tradition des droits

incorporels se fait, ou par la remise des

titres, ou par l'usage que l'acquéreur

en fait du consentement du vendeur .

Le non respect de l’obligation de

délivrance par le vendeur, entraine pour

lui des sanctions. C’est la date d’entrée

en possession qui constitue le point de

départ des actions exerçables par

l’acheteur pour un défaut dans

l’obligation de délivrance.

L’obligation de garantie

Deux types de garanties doivent

être respectés par le vendeur : la

garantie des vices cachés, et la garantie

d’éviction.
La garantie des vices cachés

Concernant tout d’abord la

garantie des vices cachés, Le vendeur est tenu

de la garantie à raison des défauts

cachés de la chose vendue qui la

rendent impropre à l'usage auquel on la

destine, ou qui diminue tellement cet

usage que l'acheteur ne l'aurait pas

acquise, ou n'en aurait donné qu'un

moindre prix, s'il les avait connus. Il faut noter que pour éviter

cette garantie le vendeur devra

renseigner de manière précise

l’acquéreur, car en portant à la

connaissance de l’acquéreur le défaut,

celui-ci ne pourra alors plus faire

l’objet d’une action, car le vice n’est

par définition plus caché. Cependant, il

faut prendre en compte la qualité de

l’acquéreur, en effet, les juges seront

plus sévères à l’ égard d’un acquéreur

professionnel, et notamment lorsqu’ils

exercent dans la même spécialité. Dans

ce cas il ne pourra pas être reproché

(sur certains points) au vendeur le

manque d’informations, car l’acquéreur

aurait pu de lui même trouver aisément

ces informations.

L’acquéreur du fonds qui

souhaite se prévaloir de la garantie des

vices cachés à une option entre l’action


rédhibitoire et l’action estimatoire L’action

rédhibitoire permet à l’acquéreur de se

faire restituer le prix en rendant le

fonds de commerce, alors que l’action

estimatoire, elle, permet à l’acquéreur

d’obtenir une diminution du prix après

une expertise de la valeur du fonds.

*b- La garantie d'éviction*

le vendeur

ne pourra pas invoquer un droit sur le

fonds de commerce qu’il a transmis,

cette garantie empêche aussi le

vendeur de porter atteinte à la

jouissance du bien par l’acheteur...

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