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(1) Les T énèbres seig n eu riales d ésig n en t l ’in d istin c tio n des
p o te n tia lité s dans la S ubstance u n iverselle.
(2) Le P ro p h ète est considéré ici sous la perspective de
Yavatâra.
(3) Les deux passages e n tre guillem ets so n t des fo rm u les
m étap h y siq u es sou v en t citées p a r Ib n A rabî (cf. R isâ la tu -l-
A h a d iyya h ).
On rem a rq u e ra que l ’in te rp ré ta tio n m étap h y siq u e du sym bo
lism e de la fu ite du P ro p h ète de la Mekke à M édine est celle
du passage de l ’U nité à l ’U nicité.
(4) Ce so n t : 1. l ’Excellence du M ystère A bsolu (H a d ra tu -l-
G h a ïb i-l-m u tla q ), c’est-à -d ire le N on-M anifesté p rin cip iel d o n t
le dom aine est celui des Essences Im m u ab les, (el-A ’yâ n eth-
T hâbitah) ;
2. L’Excellence de l ’in te llig ib le (el-H a d ra tu -l-’ilm iy a h ), c’est-
à-d ire l ’ensem ble des p o te n tia lité s n a tu re lle s, q u i est en ra p
p o rt de p o la rité avec
3. L’Excellence du Tém oignage C om plet (H ad ra tu -sh -S h a h â -
d a ti-l-m u tla q a h ), c’e st-à-d ire la m a n ife sta tio n grossière, d o n t
le dom aine est appelé le Monde du R oyaum e (’â la m u -l-M u lk).
4. L’Excellence du M ystère C onditionné (H adra tu -l-G h a ïb i-l-
m u d â fi), qui se subdivise en deux régions : a) l’une, voisine
du M ystère Absolu, qui est le dom aine des E sp rits ja b a rû tie n s
et m alak û tien s, c’e st-à -d ire des in telligences et des âm es pures,
ou au tre m e n t d it le do m ain e de la m a n ife sta tio n in fo rm elle,
et l ’a u tre — b), v oisine du Tém oignage C om plet q u i est le
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PRIÈRE SUR LE PROPHÈTE
dom aine des Modèles (’â la m u -l-M ith â l) appelé au ssi le Monde
de la R oyauté (’â la m u -l-m a la k û t), a u tre m e n t d it le dom aine
de la m a n ife sta tio n su b tile ; enfin,
5. L’E xcellente T otale (e l-H a d ra tu -l-J â m ïa h ) q u i englobe les
q u a tre précédentes et d o n t le do m ain e est celui de l ’H om m e
U niversel qui to ta lise tous les degrés et to u tes les m o d alités
de l ’être.
(5) Sourate Y â-Sîn, XXXVI, 12.
(6) S ourate des P ro p h ètes, XXI, 107.
(7) C’est le p o in t d ia c ritiq u e du bâ q u i com m ence le p rem ier
verset de la F âtiha h et donc du L ivre lui-m êm e, et qui co n tien t
en p o te n tia lité to u tes les a u tre s le ttre s, à l ’exception de la
le ttre a lif qui est à l ’origine du bâ lui-m êm e.
Le sym bolism e du p o in t sous le bâ a été em ployé p a r cer
ta in s grands in itié s p o u r ex p rim e r la p erfectio n de le u r ré a li
satio n sp iritu elle. La p aro le connue de seyidnâ Alî : « Je suis
le p o in t sous le bâ » tr a d u it l ’é ta t de l ’H om m e U niversel.
(8) Ce [vocable n ’est rie n d ’a u tre que l ’expression,] sous un
aspect d is tin c tif et d y n am iq u e [, du p o in t sous le bâ]. On
rem a rq u e ra en m êm e tem ps que ce p o in t est lu i-m êm e
la p ro jectio n de la p o in te su p érieu re de Y a lif d o n t le tr a it
v e rtical rep résen te l ’axe su iv a n t lequel se m an ife ste le Décret
divin. L’élém ent c irc u la ire de la form e du bâ rep résen te les
« circonférences » des m ondes, qui, en ta n t que non séparées
les unes des au tres, fo rm e n t ensem ble une sp ira le su r laq u elle
to u rn e le [vocable] du Décret.
(9) La Form e M oham m adienne (eç-çûrah e l-m u h a m m a d iy a h )
constitue le Nom Suprêm e d ’A llah.
(10) La F âtihah « celle q u i ouvre » le C oran est un des sym
boles du P ro p h ète. Le nom du T réso r se ra p p o rte au h a d îth
qudsî :
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ÉTUDES TRADITIONNELLES
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PRIÈRE SUR LE PROPHÈTE
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ÉTUDES TRADITIONNELLES
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PRIÈRE SUR LE PROPHÈTE
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ÉTUDES TRADITIONNELLES
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PRIÈRE SUR LE PROPHÈTE
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ÉTUDES TRADITIONNELLES
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PRIÈRE SUR LE PROP HÈLE
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