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Corrigés des SUJETS DE TYPE I - Partie 3B

Neurone et fibre musculaire : la communication


nerveuse

CORRIGE EXERCICE 1

CORRIGE EXERCICE 2
Un réflexe myotatique, comme les réflexes achilléen et rotulien, est déclenché par
l’étirement d’un muscle extenseur, lors d’une position en déséquilibre, par exemple.
Cette stimulation provoque lacontraction involontaire de ce même muscle et
le relâchement de son antagoniste. Il en résulte un retour à l’équilibre et le maintien
de la posture.

+ schéma du cours

CORRIGE EXERCICE 3
La genèse d’un potentiel d’action repose sur l’existence d’un
potentiel de repos : l’extérieur de la membrane est chargé
positivement par rapport à l’intérieur.
Suite à une stimulation, un message nerveux peut naître :

- si l’intensité de la stimulation est faible, inférieure au seuil de stimulation, elle


produit une faible dépolarisation, de quelques mV, au niveau de la fibre nerveuse .

- lorsque l’intensité de la stimulation augmente, l’amplitude de cette dépolarisation


devient brusquement (quelques ms) très importante, au point de provoquer une
inversion du potentiel de membrane (jusqu’à +20 à + 35 mV selon le type de
fibre) : c’est le potentiel d’action ;

- si l’intensité de la stimulation est encore plus forte, ce n’est pas 1 mais 2, 3 ou


plus de potentiels d’actions (train de PA) qui sont créés.

Ces PA ont tous la même amplitude : la fibre répond à la loi du « tout ou rien ». Le
message nerveux est codé en fréquence des PA.

CORRIGE EXERCICE 4
Introduction :

Le message nerveux est un message codé qui renseigne l’organisme sur,


notamment, des informations de l’environnement ou sur des conditions régnant
dans l’organisme. Par exemple, il renseigne nos centres nerveux sur l’état
d’étirement de certains muscles de manière à ce que ces centres nerveux
commandent les contractions appropriées pour le maintien de la posture dans le
cadre du réflexe myotatique.

Le stimulus et son intensité sont codés au niveau d’un récepteur sensoriel et le


message afférent ainsi créé se propage le long d’une fibre nerveuse sensitive puis
est transmis à un motoneurone au niveau d’une synapse ; on l’appelle alors
message efférent.

Schéma du
trajet du
message
nerveux lors
d’un arc
réflexe
myotatique

(= réponse d’un
muscle à son
propre
étirement)

attention :
seul le
réflexe
monosyna
ptique est
envisagé
en
terminale
(la voie
avec
l'interneur
one jaune
n'est donc
pas à
représente
r ici)
I Codage de l’intensité du stimulus au niveau du
récepteur : le potentiel de récepteur
A. Le potentiel de repos

Une microélectrode enregistre un potentiel de 0 mV en surface et –70 mV à


l’intérieur de l’axone. Cette différence de potentiel de 70 mV de part et d’autre de
la membrane de l’axone est permanente : on l’appelle potentiel de repos.
L’intérieur de la cellule est électronégatif par rapport à l’extérieur : la membrane
est polarisée.

Cette polarisation ou potentiel de repos est due à une dissymétrie ionique


maintenue par la membrane. Ces potentiels membranaires peuvent être enregistrés
pour tout type de cellule.

Exemple :

 neurone –70 mV
 cellule musculaire –90
mV
L'enregistrement obtenu quand une microélectrode
est plongée dans l’axoplasme (entre t1 et t2) par
rapport à un électrode de référence dans le milieu
extracellulaire :

B. Naissance du potentiel de
récepteur

Le récepteur, ici le fuseau


neuromusculaire, constitué de
fibres musculaires modifiées
entourées par des terminaisons
nerveuses sensitives, réagit à
un stimulus déterminé,
mécanique, l’étirement d’un
muscle.

Le stimulus déclenche une


modification de l’état
électrique du neurone sensitif.
Cette dépolarisation ou
potentiel de récepteur est
graduable est fonction de
l’intensité du stimulus et est
localisée (non propageable).

intensité de stimulation i1< i2


< i3

La polarisation de repos de la membrane tend à s’inverser.

Si ce PR dépasse le seuil de dépolarisation de la fibre, il en résulte la genèse d’un


PA.

II Le message propagé le long du neurone sensitif : les


potentiels d’action
Lors d’une stimulation de faible intensité (i1, i2), pas de PA. La dépolarisation de
la membrane de la fibre nerveuse augmente avec l’intensité de la stimulation.

A partir de i3, PA : c’est le seuil de dépolarisation


nécessaire pour faire naître un PA

i4>i3 mais le PA garde la même amplitude : c’est la


loi du tout ou rien.

Les neurones n’émettent un PA que si leur


membrane est dépolarisée jusqu’à une valeur seuil :
le seuil de dépolarisation. Au delà de ce seuil,
l’amplitude des PA émis reste constante : c’est la
loi du tout ou rien.

Potentiel d’action d’une fibre nerveuse en


réponse à une stimulation isolée

Un PA est un signal élémentaire du message nerveux. Il correspond à une


modification du potentiel de repos. (amplitude de l’ordre de 100 mV ; durée : 1 à 2
ms). Il comprend :

 une phase ascendante au cours de laquelle le potentiel transmembranaire


passe d’une valeur négative (potentiel de repos) à une valeur positive
= dépolarisation
 une phase descendante au cours de la quelle le potentiel passe d’une valeur
positive à des valeurs de plus en plus négatives jusqu’à atteindre le potentiel
de repos = repolarisation puishyperpolarisation.

Les PA enregistrés sont tous de même amplitude quelle que soit l’intensité de la
stimulation ; c’est la fréquence des PA qui augmente avec l’intensité de
stimulation. Au niveau d’un neurone, le message nerveux se traduit par une
succession de potentiels d’action d’amplitude constante et dont la fréquence code
l’intensité de la stimulation.

III Transmission synaptique au motoneurone


Le message est transmis d’un neurone à l’autre grâce à une substance chimique : un
neurotransmetteur libéré par le neurone présynaptique par exocytose dans des
concentrations qui traduisent la fréquence des PA qui parvient à la terminaison de
ce neurone. La fixation des molécules du NT aux récepteurs de la membrane
postsynaptique induit un changement du potentiel membranaire nommé potentiel
postsynaptique dont l’amplitude varie en fonction de la quantité de NT reçue et qui
déclenche la création d’un PA au niveau d’un neurone quand le seuil de
dépolarisation de celui-ci est atteint.

L’action des molécules du NT est très fugace


(il est rapidement éliminé de l’espace
synaptique), ce qui autorise une modulation
très fine de l’activité de la cellule
postsynaptique.

Au niveau d’une synapse, le message codé en


fréquence est donc traduit en un message
chimique codé en concentration de NT, lui-
même codé en amplitude au niveau
postsynaptique sous forme d’un PPS qui
déclenchera, à partir d’une amplitude seuil, un
PA qui sera la base d’un message codé en
fréquence et propagé le long du motoneurone.

Schéma du fonctionnement synaptique.

Conclusion :

Le message nerveux est d’abord de nature électrique, un potentiel codé en


amplitude (potentiel de récepteur) puis en fréquence le long de la fibre sensitive
(PA). Au niveau d’une synapse, la transmission se fait sous forme d’un message
chimique (neurotransmetteur) qui permet de créer un nouveau message électrique
codé en fréquence le long du motoneurone.

Plan EXERCICE 5
Intro : définition du message nerveux (train de PA). Schéma de l’arc réflexe.

I. Intervention de la membrane plasmique dans la


naissance du message nerveux.
1. Le potentiel de repos : une polarisation membranaire en absence de
stimulation.
2. Le potentiel d’action : une dépolarisation brutale et fugace.

Loi du tout ou rien – Seuil de dépolarisation.

II. La membrane plasmique et la conduction du message


nerveux.
1. La propagation au niveau des fibres amyéliniques.
2. La propagation au niveau des fibres myélinisées.

III. La membrane plasmique et la


transmission du message.
1. Les membranes pré et postsynaptiques.
2. Le fonctionnement synaptique.

Conclusion : rôle essentiel des membranes neuronales. Elargissement.

Plan EXERCICE 6
Intro : propagation des messages nerveux le long des fibres nerveuses jusqu’aux
extrémités synaptiques.

I. Le fonctionnement de la synapse neuroneuronique.


A. Transmission synaptique : explication + schéma.

Message chimique – action rapide et fugace (dégradation des neurotransmetteurs)

B. Le codage du message : concentration en neurotransmetteurs.

C. Les différents types de synapse : excitatrice (dépolarisation), inhibitrice


(hyperpolarisation).

II. Originalité du message postsynaptique.

A. Sommation spatiale.

B. Sommation temporelle.

C. Intégration et naissance ou pas d’un message postsynaptique.


Plan EXERCICE 7
Introduction : Les neurones sont des cellules spécialisées dans la propagation et la
transmission des messages nerveux. C’est au niveau des synapses qu’un message
nerveux est transmis d’un neurone à l’autre.Les neurones connectés sont le plus
souvent séparés par un espace (fente synaptique), ce qui pose le problème de la
transmission des potentiels d’action (P.A.) qui constituent le message nerveux. -
Nous verrons donc dans un premier temps la transmission synaptique et dans un
deuxième temps l’intégration par le neurone postsynaptique.

I. La transmission synaptique.
A. Fonctionnement d’une synapse chimique.

 Schéma.
 Expliquer les différentes étapes : arrivée des P.A., libération N.T. (codage),
fixation du N.T. sur les récepteurs spécifiques, création P.P.S., destruction
du N.T.

B. La réponse du neurone postsynaptique.

Schéma d’un P.P.S.E. et d’un P.P.S.I. et explication.

II. L’intégration par le neurone postsynaptique.


A. La sommation spatiale : schéma + explication.

B. La sommation temporelle.

C. Naissance d’un P.A. propagé.

Conclusion : Les synapses constituent une discontinuité empêchant le


franchissement d’un message nerveux électrique, elles fonctionnent donc de façon
chimique. Cela implique l’unidirectionnalité de la circulation du message nerveux
et le traitement de l’information. Le cerveau, avec ses milliards de neurones,
constitue une machinerie très complexe, dont le fonctionnement est encore loin
d’être élucidé..
CORRIGE EXERCICE 8
j'y travaille...

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Tle S > SVT > La communication nerveuse >

MÉCANISMES NERVEUX IMPLIQUÉS DANS UN MOUVEMENT VOLONTAIRE

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La communication nerveuse
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MÉCANISMES NERVEUX IMPLIQUÉS


DANS UN MOUVEMENT VOLONTAIRE
ANNALES CORRIGÉES

Classe(s) : Tle S | Thème(s) : La communication nerveuse

Type : Restitution des connaissances | Année : 2017 | Académie : France métropolitaine

▶ Expliquez les mécanismes nerveux aboutissant à un mouvement volontaire, incluant le


fonctionnement de la synapse neuromusculaire.

La réponse prendra la forme d’un texte illustré de schémas.

L E S C L É S D U S UJE T

Comprendre le sujet
Il s’agit d’un sujet global sur le mouvement involontaire. En effet, en dehors de la demande explicite sur le
fonctionnement de la synapse neuromusculaire, le libellé n’en fixe pas précisément les limites. Il est donc
judicieux de mettre l’accent sur les notions essentielles.

Avant d’aborder les mécanismes nerveux de ce type de mouvement, il est nécessaire de préciser les
éléments nerveux et musculaires mis en jeu ainsi que leurs connexions ; l’illustration par un schéma est
indispensable. On peut se limiter à représenter un seul neurone de chaque type en précisant que des milliers
de neurones et de fibres musculaires sont en réalité impliqués dans un mouvement volontaire.

Veillez à vous limiter aux caractéristiques essentielles des messages nerveux émis par les neurones :
l’invariabilité du potentiel d’action et le codage en fréquence du message.

S’il vous est demandé de développer le fonctionnement de la synapse neuromusculaire, cela ne signifie pas
pour autant passer entièrement sous silence le fonctionnement de la synapse interneuronique entre l’axone
du neurone pyramidal et le motoneurone. En effet, cela permet d’introduire la conversion du message
nerveux électrique en message nerveux chimique. Mais il faut le faire succinctement, puisque les
caractéristiques majeures du fonctionnement synaptique se retrouvent dans le fonctionnement de la synapse
neuromusculaire. Là encore, un schéma est nécessaire.
Mobiliser ses connaissances
L’exploration du cortex cérébral permet de découvrir les aires motrices spécialisées à l’origine des
mouvements volontaires.

Les messages nerveux moteurs qui partent du cerveau cheminent par des faisceaux de neurones qui
descendent dans la moelle épinière jusqu’aux motoneurones.

CORRIGÉ

INTRODUCTION

Un accident vasculaire cérébral peut entraîner une paralysie (incapacité à effectuer des mouvements
volontaires) plus ou moins étendue. En cas de paralysie d’origine cérébrale, c’est une région bien définie du
cortex, spécialisée dans la motricité volontaire (aire motrice), qui est touchée.

Nous allons étudier les mécanismes par lesquels le cortex moteur déclenche la contraction des muscles
effecteurs du mouvement.

I. LES ÉLÉMENTS IMPLIQUÉS DANS UN MOUVEMENT VOLONTAIRE

La figure 1 indique les types de cellules impliquées dans la réalisation de mouvements volontaires :

les neurones du cortex moteur (neurones pyramidaux) ;

les motoneurones de la moelle épinière ;

les fibres musculaires.

Sont également indiqués les lieux de connexion entre ces différents éléments, les synapses interneuroniques
et les synapses neuromusculaires.

Figure 1. Éléments nerveux et musculaires impliqués dans le mouvement volontaire

Ce schéma ne représente qu’un seul neurone de chaque catégorie alors qu’il s’agit en réalité de populations
de neurones.

En outre, suivant le mouvement volontaire réalisé, ce sont les neurones d’une zone précise du cortex
moteur qui seront en relation avec les motoneurones et les muscles déterminés.

II. LES MESSAGES NERVEUX IMPLIQUÉS

Les neurones pyramidaux et les motoneurones de la moelle épinière émettent des messages nerveux
présentant les mêmes caractéristiques. Ces messages sont véhiculés par les axones de ces neurones jusqu’à
la connexion avec un autre élément de la voie motrice volontaire (synapse interneuronique et synapse
neuromusculaire).
A. Messages nerveux électriques (figure 2)

Ces messages sont constitués de trains de potentiels d’action. Un potentiel d’action est un signal électrique
élémentaire dont l’amplitude est constante quelle que soit l’intensité du stimulus, et cette amplitude reste la
même tout au long de sa propagation.

En revanche, la fréquence des potentiels d’action est variable.

Les messages nerveux électriques sont codés en fréquence de potentiels d’action en fonction de l’intensité
de la commande par le cortex moteur.

Figure 2. Messages nerveux électriques émis au cours d’un mouvement volontaire

B. L’activation du motoneurone médullaire par les messages nerveux du neurone pyramidal

Il n’y a pas continuité, mais contiguïté entre l’extrémité de l’axone du neurone pyramidal et le corps
cellulaire du motoneurone.

L’arrivée du message nerveux à l’extrémité de l’axone du neurone pyramidal entraîne la libération d’une
substance chimique (neuromédiateur). Ce neuromédiateur est le stimulus du motoneurone. Ce dernier
répond en émettant alors à son tour un message nerveux de nature électrique. La fréquence des potentiels
d’action est d’autant plus élevée que la concentration de neuromédiateur est importante.

Le message nerveux électrique présynaptique codé en fréquence de potentiels d’action est transmis dans la
synapse sous la forme d’un message chimique codé en concentration de neuromédiateur. Il entraîne
l’émission par le motoneurone d’un message codé en fréquence de potentiels d’action.

III. LE FONCTIONNEMENT DE LA SYNAPSE NEUROMUSCULAIRE

Au niveau de la synapse neuromusculaire (figure 3), il y a également contiguïté et non-continuité entre


l’extrémité de l’axone du motoneurone (région présynaptique) et la fibre musculaire (région
postsynaptique).

La région présynaptique est caractérisée par la présence de vésicules synaptiquescontenant un


neuromédiateur, l’acétylcholine. La région postsynaptique musculaire ne possède pas de vésicules
synaptiques, mais la membrane de la fibre musculaire possède des récepteurs capables de fixer
spécifiquement les molécules d’acétylcholine.

La succession des événements intervenant dans le fonctionnement de la synapse neuromusculaire est :

1 Arrivée d’un message nerveux de nature électrique


2 Arrimage de vésicules synaptiques sur la membrane présynaptique
3 Exocytose des vésicules synaptiques et libération de l’acétylcholine dans la fente synaptique
4 Fixation des molécules d’acétylcholine sur les récepteurs postsynaptiques
5 Naissance d’un potentiel d’action musculaire à l’origine de la contraction de la fibre musculaire

Figure 3. La synapse neuromusculaire


CONCLUSION

L’étude a été ciblée sur les mécanismes nerveux fondamentaux aboutissant à un mouvement volontaire.
D’autres mécanismes interviennent, en particulier des mécanismes d’intégration au niveau des neurones
postsynaptiques (motoneurones).

Cette étude permet aussi de comprendre les diverses causes possibles de perturbation des mouvements
volontaires :

une atteinte de certaines régions du cortex moteur, dont le dysfonctionnement peut être atténué grâce à la
plasticité cérébrale ;

une section de la moelle épinière, interrompant la transmission des messages nerveux des neurones
pyramidaux aux motoneurones ;

des maladies, comme la myasthénie, qui se traduit par une réponse plus ou moins défaillante des fibres
musculaires à leur commande motrice à la suite d’un dysfonctionnement des synapses neuromusculaires.
Cette défaillance est due à une diminution du nombre des récepteurs membranaires à l’acétylcholine des
fibres musculaires (diminution due à une maladie auto-immune).

La procréation médicale assistée


La procréation médicale assistée ou PMA, également appelée
assistance médicale à la procréation (AMP) et procréation assistée
médicalement (PAM), est un ensemble de pratiques cliniques et
biologiques où la médecine intervient plus ou moins directement dans
la procréation.
Bien que la confusion soit courante (et entretenue par les médias), la
PMA ne se réduit pas à la FIV qui n'en est qu'une des méthodes.
L'insémination artificielle (IA) permet de contourner les problèmes liés
à l'éjaculation, à la glaire, tout ce qui empêche les spermatozoïdes de
bien circuler.
La Fécondation in vitro (FIV) permet de contourner les problèmes liés
à l'absence de rencontre entre ovule et spermatozoïdes. Problèmes
de trompes, notamment.
L'ICSI (introduction médicale d'un spermatozoïde dans l'ovule) permet
de contourner les problèmes de fécondation, et de stérilité de
l'homme.
L'IA et la FIV peuvent aussi se faire via un don de gamète, pour
contourner l'absence, ou la mauvaise qualité des gamètes. Don de
sperme pour l'IA et la FIV. Don de sperme ou d'ovules pour la FIV.

La santé publique
Selon un rapport sur l'Institut de santé publique du Québec écrit en
1997, la santé publique est définie comme l'étude d'une part des
déterminants physiques, psychosociaux et socioculturels de la santé
de la population et d'autre part des actions en vue d'améliorer la santé
de la population.
« Nouvelle » et « ancienne » santé publique
Une telle définition fait d'emblée de la santé publique une entreprise
multidisciplinaire complexe et centrée sur l'application. Cette définition
se situe dans le paradigme de la « nouvelle santé publique ».
La science et la pratique de la santé publique, qui souligne le rôle des
systèmes sociaux, du partenariat multidisciplinaire et trans-sectoriel,
de l'orientation positive de la santé, et pas simplement (comme l'«
ancienne santé publique ») une orientation biologique où l'accent
serait mis sur la prévention et le contrôle à partir d'une unique
profession.
La nouvelle santé publique repose sur une meilleure compréhension
de la façon dont les styles de vie et les conditions de vie déterminent
la santé.
L'importance d'autres secteurs en dehors du secteur de la santé et la
nécessité de mobiliser les ressources et les appuis politiques sont
également soulignées.
Les problèmes sont définis dans un contexte global et conduisent aux
préoccupations environnementales.
Comme avec tout ce qui est labellisé « nouveau », cette expression a
été introduite pour marquer une renaissance de la santé publique en
contraste avec une tradition stéréotypée.
L'expression sera sans doute bientôt obsolète
Les maladies cardio-vasculaires
Les maladies cardio-vasculaires sont les maladies qui concernent le
coeur et la circulation sanguine. Leur expression la plus courante dans
les pays occidentaux est la maladie coronaire qui est responsable de
l'angine de poitrine ou angor et des infarctus.
Quelques chiffres en France et dans le monde
Cela concerne pour la France plusieurs centaines de milliers de
personnes...
Le taux de décès à la phase aîgue de l'infarctus s'est amélioré,
passant de 8,8% à 4,4% d'après la dernière étude (2006) depuis
qu'une prise en charge urgente est réalisée dès les premiers
symptômes.
On recense 70 à 100 000 décès par mort subite de l'adulte chaque
année et au total, les maladies cardio-vasculaires tuent 150 000 à 180
000 personnes par an, ce qui en fait la première cause de mortalité du
pays selon les années.
L'OMS chiffre à environ 1/3 des décès dans le monde ceux causés
par les maladies cardio-vasculaires.
La réduction des facteurs de risque cardio-vasculaire et la meilleure
prise en charge thérapeutique ont permis cependant de diminuer de
près de moitiè le nombre de décès d'origine cardiaque aux États-Unis
entre 1980 et 2000.
Liste de maladies cardiovasculaires

 Maladies des coronaires : Angor (ou angine de poitrine),Infarctus


du myocarde
 Maladies du muscle cardiaque : Cardiomyopathie, Insuffisance
cardiaque
 Maladies des valves cardiaques : Endocardite, Valvulopathies
cardiaques
 Maladies du péricarde : Péricardite
 Maladies du rythme ou de la conduction cardiaque (rythmologie)
: Syncope d'origine cardiovasculaire, Troubles de la conduction
cardiaque, Troubles du rythme cardiaque
 Maladies des vaisseaux : Anévrisme, Artériopathie oblitérante
des membres inférieurs, Dissection aortique aiguë, Hypertension
artérielle pulmonaire, Maladie thrombo-embolique
 Autres : Arrêt cardio-circulatoire, Cardiopathie congénitale,
Hypertension artérielle, Hypotension artérielle, Tumeurs du
coeur

Note
Par ailleurs, si plus de personnes étaient formées aux gestes de
premiers secours, on estime que l'on pourrait passer de 2 % à 20 %
de survie à une mort subite (en 2004, environ 6 % seulement de la
population française est formée aux gestes de premiers secours)

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exemple de sujet culture générale


infirmière
Alors que leurs aînées dépensaient leurs économies en habits de
poupées ou cordes à sauter, ces midinettes en herbe utilisent leur
argent, complété d'un petit pécule à la discrétion des mamans, en tee-
shirts nombril, jeans à paillettes et chouchous fluos.
Une mini révolution encouragée par les grandes marques et les
enseignes d ordinaire réservées aux femmes.
Etam a lancé la ligne Tammy une collection de vêtements qui ne
dépasse pas la taille 36. De son côté. Pimkie a ouvert une nouvelle
boutique au nom plus qu'évocateur : Noboy's. Sur les portants des
tops ultra moulants, des treillis lacés aux genoux ou des pantalons de
jogging en satin qui n'ont rien à envier aux pages de mode des
magazines féminins branchés. Dans leur panoplie tout y est, y
compris pour les plus hardies : le string à la place de la très sage
culotte Petit Bateau. Choquant pour les parents de la vieille école
? Pourtant rien ne semble pouvoir arrêter cette opération de séduction
marketing auprès de celles qu'on appelle sans complexe les nouvelles
lolitas.
V. GAY, Femme Actuelle n°969, 2003
Quelles réflexions vous inspirent ce texte ?

firmière texte 2
À l'école. c'est devenu la norme chaque année de la maternelle au
primaire, les instituteurs voient arriver leur lot de petits démons qui
entendent faire la loi.
Voulant tout, tout de suite, refusant toute contrainte, se roulant par
terre ou hurlant à la moindre contrariété.
Dans la majorité des cas, l'école n'est que le révélateur de ce qui se
passe dans l'intimité du foyer.
Un univers où l'enfant roi, désiré et choyé, placé au centre de tous les
regards et adulé par notre société de consommation, fait de plus en
plus souvent régner la teneur.
Allant parfois jusqu'à insulter et frapper ses parents. Son diagnostic, il
est sans appel si nos chérubins en sont arrivés là, c'est parce qu'ils
souffrent de trop plein de protection. Et avant tout, d'une carence
éducative. Pour rompre le cercle vicieux qui menace l'enfant roi, pour
l'aider à grandir et à accepter la réalité du monde qui l'entoure, il
savoir interdire. Lui dire non, le décevoir, le frustrer et le punir à bon
escient. L'enfant est certes une personne, mais une petite personne.
Pas un adulte avec lequel il faudrait d'égal à égal argumenter sur tout
pendant des heures.
C. Vincent, Le Monde, 6 avril 2003.
Développez et argumentez le diagnostic de carence éducative,
évoqué dans le texte.

Mission accomplie pour Bertrand Fragonard.

Le Premier ministre avait chargé à la mi-octobre, ce magistrat de la


Cour des comptes d'établir un « diagnostic partagé » du système de
soins. (...) Monsieur Fragonard, ancien directeur de la Caisse
nationale d'assurance-maladie, aborde de nombreux sujets : qualité
des soins, rôle des professionnels de santé, fermeture ou
reconversions d'hôpitaux, dépenses et recettes, luttes contre les
gaspillages, comportements à changer. (...)
La situation financière de l'assurance-maladie, dont le déficit frisera 11
milliards d’ euros en 2004, est jugée « critique » et le niveau
prévisible du déficit (66 milliards à l'horizon 2020) en l'absence de
réforme qualifié « d'insupportable ».
Le haut Conseil rejette tout recours à un endettement massif.
Il préconise d'améliorer le fonctionnement du système, d'ajuster les
conditions de prise en charge et d'agir sur les recettes, la principale
piste évoquée restant l'élargissement de l'assiette de la contribution
sociale généralisée par un alignement des chômeurs et des retraités
sur les actifs.
Cette mesure ferait rentrer 7,5 milliards d'euros dans les caisses.
C.Guélaud, Le Monde, 24 janvier 2004.
Quelles réflexions vous inspire la situation financière de l'assurance-
maladie ?

Certaines familles refusent d'avoir chez elles la télévision.


Quels peuvent être leurs arguments ?

infirmière Texte 6
« Informer les patients. un nouveau droit ».

Les nouvelles attentes du patient méritent mieux qu'un dépit


amoureux.
Le patient formule désormais confusément trois attentes.
En premier lieu, une demande d'information et de participation aux
choix thérapeutiques qui s'amplifie chaque jour.
Le professionnel n'est plus seul légitime pour prendre des décisions.
Cette nouvelle maturité s'accompagne d'une demande relationnelle
forte qui vient s'ajouter à l'exigence croissante de sécurité.
Le patient est désormais un être informé, ou s'estimant comme tel. Il
se remet de moins en moins entre les mains d'un médecin. Il entend
comparer et choisir. Dès lors qu'il ressent une rétention d'information,
sa confiance se trouve entamée, ce qui le conduit à rechercher une
faute, en particulier lorsque le résultat n'est pas à la hauteur de ses
espérances.
Le patient et sa famille aspirent à une plus grande souplesse dans les
modes de prise en charge.
Le patient accepte de plus en plus difficilement un univers encore
rythmé par l’ anonymat et la standardisation.
« Le patient, l'hôpital et la politique ». Les échos, 7 juin 2001.
Quelles réflexions vous suggèrent ce texte ? Argumentez vos
réponses

nfirmière Texte 7
Nous faisons une consommation abusive de médicaments. Mais
qu'est-ce qui nous pousse à ingurgiter, avec un bel entrain, cachets,
comprimés, pilules et ampoules ?
L'incitation à la consommation vient aussi, involontairement, de ceux-
là mêmes qui le déconseillent et le trouvent dangereux : les
pharmaciens et les laboratoires pharmaceutiques.
Regardez les vitrines des pharmacies. Qu'y voyez-vous ? Du verre, du
chrome, des lumières, des couleurs, des flacons qui scintillent, des
photos de joyeux bambins et de jolies jeunes femmes, des produits
d'hygiène et de beauté.
Tout cela respire le bonheur, la vie, la santé. Les médicaments dans
leur conditionnement coloré mettent une note de gaieté sur les
rayonnages.
Qui penserait à la souffrance, à la mort ? Personne, on est là en
confiance.
On entre sans crainte, ni hésitation, avec ou sans ordonnance, et ce
qu'on vient d'acheter dans ces petites boites, au nom compliqué, c'est
de l'espoir.
L'homme moderne n'accepte plus la maladie, ni la souffrance, ni la
vieillesse.
Pour dormir, pour se réveiller, pour se calmer, pour ne pas souffrir
pour se stimuler, pour avoir des enfants, pour ne pas en avoir, pour
avoir un bon moral, pour affronter une difficulté, l'homme ne fait plus
appel à sa volonté, à son courage, II avale des pilules.
En quoi La surconsommation des médicaments est une réalité ?
Argumentez votre réponse.

Sujet 9

Le vingtième siècle a marqué l'avènement de la santé publique.

Qu'est-ce que ce terme évoque pour vous?

Sujet 10
La greffe d'organes, de tissus ou de cellules, suppose que des
hommes et des femmes se sentent suffisamment solidaires pour faire
don d'éléments de leur corps.
Chacun doit avoir accès à une information qui lui permettra de
réfléchir et de prendre position face à un tel don.

Énoncez au moins trois arguments permettant de promouvoir les


greffes.

Sujet 11

Vous souhaitez suivre une formation préparant à l'exercice d'une


profession de santé.
Vous avez entendu parler d'éthique professionnelle.
Développez ce que signifie pour vous ce mot.

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exemple de sujet de culture générale


infirmière Texte 13
Les tests de dépistage des cancers les plus fréquents se généralisent
aujourd'hui.
Pourtant, seul le dépistage de trois cancers est organisé au plan
national : celui de l'utérus, parce qu'il est « simple » et se soigne
facilement; et ceux du côlon et du sein parce qu'ils sont les plus
fréquents et que l'on dispose pour eux de tests aisés à pratiquer. Tous
ces examens sont en grande partie remboursés par la sécurité
sociale, car un cancer débutant est plus facile et moins long à guérir
qu'un cancer que l'on traite à un stade déjà avancé.
Alors, pourquoi ne pas généraliser le dépistage précoce ? Pour
déceler certains cancers, il faudrait proposer de multiples examens
coûteux et contraignants, voire même comportant des risques.
De plus, on peut six mois après une mammographie rassurante
diagnostiquer un cancer du sein.
Et si aujourd'hui les tumeurs primaires sont enlevées, on ne sait
jamais si on supprime ce qui aurait mis la vie du patient en danger.
D'autre part, tout test de dépistage peut générer un stress et une
angoisse chez le patient.
Extrait de Science et Vie n°1034.

A partir des éléments du texte, dégagez les arguments pour et contre


le dépistage précoce des cancers.

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