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AQ1 LA NATURE DES SONS

AQ1.1 Introduction
AQ1.2 Le phénomène sonore
AQ1.3 La nature d'un son
AQ1.4 La longueur d'une onde sonore
AQ1.5 L'intensité acoustique d'une onde sonore
AQ1.6 La qualité d'une onde sonore
AQ1.7 L'inportance du milieu environnant

AQ1.1 Introduction
Science du son, l’acoustique en étudie la production, la transmission, la détection et ses
effets. La notion de son n’est pas attachée uniquement aux phénomènes aériens
responsables de notre sensation auditive, mais aussi à tous les autres phénomènes qui
sont gouvernés par les mêmes lois physiques.

Le schéma ci-dessus, même ancien, illustre bien dans quels domaines l’acoustique est
présente. De tout temps, l'homme a cherché à connaître les sons (VIe av. JC), mais c’est
vers le XIIe après JC que l’étude a pris une forme vraiment scientifique. P.Marin
Mersenne (1588-1648) et Galiléo Galilei (1564-1642) ont été parmi les premiers à
élaborer des lois sur ces phénomènes vibratoires.

AQ1.2 Le phénomène sonore


La production et la propagation des sons sont liées à l’existence d’un mouvement
vibratoire des particules qui constituent le milieu ambiant situé autour d’une source (ou
générateur) de ces vibrations.

Depuis la source sonore, le milieu est déformé et, par suite de son élasticité, la
déformation gagne les molécules voisines qui, dérangées dans leur position initiale
d’équilibre relatif, agissent à leur tour de proche en proche.

AQ1.3 La nature d’un son


Regardons l’exemple donné par la vibration des lames d’un diapason. Elle entraîne un
mouvement vibratoire du milieu de propagation qui existe autour de lui. Ces vibrations
se déplacent depuis la source sonore, au départ de manière sphérique dans toutes les
directions.

La grandeur des lames déterminera la fréquence f [ Hz ] des vibrations, qui est parfois
appelée " la hauteur d’un son ".

La force avec laquelle la matière à été mise en mouvement déterminera l’intensité sonore
J, exprimée en watt par mètre carré [ W / m2], qui est parfois appelée " le volume
sonore ".
La propagation de l’onde s’apparente à une succession de compressions et de
dépressions des molécules entre elles qui se déplacent dans un milieu ambiant. Une
certaine distance sépare les deux zones de surpression, ou de dépression. Cette distance
dépend de la nature du milieu, s’il est solide ou liquide par exemple.

Le phénomène sonore se propage sans transport de matière, mais transmet à la matière


environnante une énergie vibratoire à laquelle il a été soumis. Une onde sonore peut être
considérée comme porteuse d’une énergie qui se transmet de proche en proche.

AQ1.4 La longueur d’une onde sonore


Nous pouvons imaginer la propagation d’un son par les vagues formées à la surface de
l’eau lorsqu’une pierre y est jetée. De même, nous pouvons comparer un son avec une
corde supposée très longue et parfaitement souple qui est soulevée à un endroit proche
d’une extrémité. La principale différence entre une onde sonore et la corde vibrante ou
la pierre dans l’eau consiste dans le fait que la propagation d’un son à lieu dans toutes
les directions.

En observant la corde vibrante, on constate, en prenant des "instantanés", un


déplacement de l’onde ou front d’onde aux différents temps t.

Au temps t = t1, l’onde à parcouru une distance d1. De part son élasticité, la corde
remonte au dessus de sa position d’origine.

Au temps t = t2, l’onde à parcouru une distance d2 qui est donc plus grande que d1. De
plus, le front d’onde est déformé par sa grande amplitude.

La distance dessinée qui sépare deux zones de surpression est appelée longueur d’onde,
symbolisée par la lettre lambda  [ m ]. La longueur d’onde est directement liée à la
période (donc à la fréquence) du système en mouvement ainsi qu’à la vitesse à laquelle
l’onde sonore peut se propager. La vitesse de propagation de l’onde sonore est appelée
célérité c [ m/s ]. La formule générale liant l’espace, le temps et la vitesse est applicable
dans le cas d’une onde sonore
c  : longueur d’onde [m] = distance entre 2 zones
 = c  T = ------- c : célérité [m/s] = vitesse de propagation
f T: période [s] = durée d’une vibration
f : fréquence f [Hz] = fréquence de la vibration

AQ1.5 L’intensité acoustique d’une onde sonore


En partant de la source sonore, la propagation, au départ sphérique, va fortement être
modifiée en fonction du milieu ambiant.

A moins de 1m de la source sonore nous parlons d’ondes sphériques et au delà de 1m


d’ondes planes. A partir de cette distance de 1m, les mesures permettant de quantifier
l’énergie sonore mise en jeu deviennent plus fiables.

Sans rencontrer d’obstacles, l’intensité acoustique diminue avec la distance de la source


sonore d’une manière constante. Nous pouvons admettre une atténuation de -6dB
chaque fois que la distance double.

En technique et en utilisant un système d’unité normalisé, l’énergie W à pour unité le


Joule [ J ] ce qui permet d’établir des correspondances énergétiques d’un domaine de la
physique à un autre. En mécanique, l’énergie, appelée souvent travail, est définie par la
distance d [ m ] effectuée à l’aide d’une force F [ N ]. En électricité, l’énergie est définie
par la puissance que délivre un phénomène en fonction du temps. Transposé en formules
mathématiques (et en unités) :

WF  d P  t [J = N  m = W  s]

En acoustique, la quantité d’énergie d’une onde sonore, son intensité acoustique, sera
définie par la puissance mécanique vibratoire des particules disponible par unité de
surface.
Au niveau des particules en mouvement, l’intensité d’une onde sonore dépend de la
variation d’amplitude des vibrations, représentées par la variation de pression  p, de la
masse volumique  de l’espace environnant et de la célérité c. En formule cela donne :

 p2 Pa2 W
J = ------------ [ ---------------------- = ------]
2c Kg / m3  m / s m2

En pratique, pour définir l’intensité acoustique d’une source sonore, nous utilisons plus
souvent un niveau acoustique N exprimé en décibel dBSL (SL = Sound Level), qui
exprime un rapport d'une intensité donnée J avec une intensité prise comme référence
Jréf. L’appareil qui mesure l’intensité acoustique, appelé sonomètre, affiche ses résultats
en décibel.

N = 10  log --------------- [ dBSL ]

J réf

L’intensité acoustique de référence Jréf à été choisie au seuil d’audibilité de l’oreille


humaine, soit à 1 pW/m2.

Jréf = 1  10 E-12 [ W/m2 ]

AQ1.6 La qualité d’une onde


sonore
Une lame vibrante émet un son ayant une onde
sonore pratiquement sinusoïdale, du moins à très
courte distance. Elle émet un son appelé son pur.
La représentation spectrale d’une onde sinusoïdale donne uniquement un seul trait,
appelé raie spectrale.

Seule une vibration sinusoïdale donne une seule raie spectrale. Toute autre forme de
vibration va donner une composition spectrale plus importante. (Voir signal acoustique)

Un son réel est la combinaison plus ou moins compliquée de plusieurs fréquences


différentes dont certaines sont prépondérantes et donnent au son une qualité
physiologique particulière, appelé le timbre. Le timbre est la composition en
harmoniques d’une onde sonore qui nous permet de distinguer un piano et une guitare
jouant simultanément la même note.

Notre sens de l’ouïe nous permet de distinguer l’amplitude des vibrations et surtout
leurs variations d’amplitude. Devant la bouche d’un homme parlant normalement, la
" pression sonore " de l’air varie seulement d’un millionième de la pression
atmosphérique ambiante.

Même si la perception sonore varie d’une personne à l’autre, nous réagissons d’une
manière générale lorsque les sons varient entre 20 Hz et 20kHz environ pour une
intensité qui varie entre 1 pW/m2 et 100 W/m2 environ. Toutefois, notre perception varie
avec l’âge et une diminution de la sensibilité de la perception des sons est souvent
constatée.

AQ1.7 L’importance du milieu environnant


Pour bien comprendre ce que peut être la nature d'un son, il faut savoir que le milieu
ambiant, dans lequel l'onde se propage, détermine directement la quantité et surtout la
qualité du son perçu à un endroit donné. Ce qui signifie que le local d’écoute présent
autour de la source sonore, va fortement influencer notre perception sonore. Nous avons
tous déjà entendu la différence d’écoute dans une voiture ou dans une église, par
exemple.

Pour démontrer l’importance de l’espace autour de la source sonore, l’exemple le plus


frappant est l’absence d’un son dans le vide d’air. Comme dans le vide d’air il n’y a pas
de molécules, nous pouvons considérer qu’il n’y a pas de milieu ambiant et de ce fait il
ne peut y exister d’onde sonore.

En plein air, par exemple au milieu d’une grande plaine utilisée pour un concert de
musique, nous parlons de propagation en champ libre, c’est à dire pratiquement sans
obstacles ni réflexions. Les auditeurs entendent essentiellement les ondes en provenance
directe de la source sonore.

Toutefois, les caractéristiques physiques du milieu ambiant dépendent toujours d’un


nombre considérable de facteurs. Entre autres, la température, l’humidité, la pression
du milieu ambiant, les forces liants les molécules entre elles, vont fortement influencer la
propagation d’une onde sonore.

Dans un local plus ou moins clos, les ondes sonores traversent des milieux acoustiques
différents ou rencontrent des obstacles. Elles subissent dans leur propagation des
phénomènes de déviations ce qui va donner naissance à de nouvelles ondes qui vont se
mélanger aux ondes déjà présentes. Cela entraîne des zones d'espace dans lesquelles
l’onde initiale se retrouvera déformée en quantité et en qualité. Nous parlons
d’interférences. Voir à cet effet la page du site AQ2 La propagation des sons.

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