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L’entraînement physique

fondements biologiques
Adaptation
et
Entraînement
Génotype Phénotype

Gène A
Allèle 1,2.. Poids
Milieu Apprentissage

Gène B Stature
Allèle 1,2..
Performance
Gène C Morphol.
Allèle 1,2..

Entraînement Entraînement
Gène D Muscle
Allèle 1,2..
Pour les biologistes, les effets de
l’entraînement sportif sont l’expression
d’un ensemble de processus
d’adaptation aux modifications des
contraintes imposées à l’organisme.
Adaptation (Anpassung, adaptation) :

“ensemble des modifications


morphologiques et fonctionnelles
produites dans l’organisme par les activités
physiques et les charges
d’entraînement...”.
d’après Robin, Carrère et de Mondenard.
Le vocabulaire de l’entraînement physique.
Ann. Kinésithér. 1989 16 : 261-286.
Accoutumance (Gewohnung, habituation) :
“Adaptation progressive de l’organisme à
une sollicitation répétée d’intensité
donnée. Résultat de cette adaptation...
Si l’on désire élever la performance, il est
indispensable d’accroître l’intensité ou la
difficulté de l’exercice sitôt que l’on juge
atteint le seuil d’accoutumance”.
d’après Robin, Carrère et de Mondenard.
Le vocabulaire de l’entraînement physique.
Ann. Kinésithér. 1989 16 : 261-286.
Spécificité des adaptations
Le type d’adaptation diffère selon le type d’activité réalisée.

L’exemple le plus démonstratif de cette spécificité est la


comparaison des effets des programmes d’entraînement
orientés vers le développement de la force ou de l’endurance.

Cette spécificité des processus d’adaptation trouve sont


expression dans le principe de spécificité de l’entraînement :
! spécificité des résultats des programmes d’entraînement ;
! spécificité des moyens et des méthodes d’entraînement.
Individualisation de l’entraînement
Le principe d’individualisation de l’entraînement énonce que :

! les effets de l’entraînement diffèrent selon les sujets : âge,


genre, antécédents sportifs et probablement certaines
prédispositions génétiques ;

! les programmes d’entraînement doivent tenir compte de ces


mêmes facteurs (âge, genre, antécédents sportifs et
probablement certaines prédispositions génétiques).
Schématiquement et caricaturalement
Pour de nombreux biologistes,
l’entraînement sportif n’est qu’un ensemble
d e processus d’adaptation a u x
modifications des contraintes imposées à
l’organisme.

Pour de nombreux entraîneurs,


l’entraînement est principalement
considéré comme une charge.
Charge
Belastung
Training load
Charge
Définitions :
1) ce qui pèse sur ; ce que porte ou peut
porter un animal un véhicule...
2) technique... Charge admissible, de
sécurité, charge de rupture...
Dictionnaire Petit Robert

Idées associée : surcharge, fardeau


Surcharge
Définitions :
1) Charge ajoutée à la charge ordinaire...
2) Charge qui excède la charge permise...
Dictionnaire Petit Robert

Le principe de surcharge (overload) est l’un


des principes généraux de la théorie de
l’entraînement.
Le principe de surcharge (overload) est
l’un des principes généraux de la théorie de
l’entraînement :
- l’organisme doit être soumis à une
charge supérieure à la charge
habituelle pour progresser.

Le principe de progressivité consiste en


une augmentation progressive de la
charge d’entraînement.
Aujourd’hui je ne
En course à pied
cours pas pendant
il faut être très
une heure.
progressif...
Demain pendant
Pour le coeur.
, une demi-heure. Progressivité
de l’entraînement

Après-demain
Je ne cours pas
pendant un Après, on verra...
quart d’heure.

Le Chat par Philippe Geluck


" Un travailleur intelligent vise à fournir le plus de
besogne possible dans le moins de temps et
avec le moins de fatigue possible. Le sportsman
demeure étranger à toute préoccupation
utilitaire. La tâche qu'il accomplit, c'est lui même
qui se l'est assignée et , comme il n'est pas obligé
pour gagner sa vie de la recommencer le
lendemain, le souci de se ménager lui est
épargné. Il peut ainsi cultiver l'effort pour l'effort,
chercher les obstacles, en dresser lui-même sur
sa route... De sorte qu'on peut en tirer cette
conclusion qu'aujourd'hui comme jadis la
tendance du sport est vers l'excès... ".

Pierre de Coubertin
Notes sur l'éducation physique. Chapitre X, la psychologie du sport, p 171-173.
Paris, librairie Hachette, (1901)
Le sportif intelligent
évite les efforts inutiles

Désiré Mégot
“le petit spirou” par Tome et Janry
Editions DUPUIS
Variété
des
adaptations
Les différentes adaptations induites par
l’entraînement sont les fondements
biologiques de l’amélioration des
performances sportives :
- adaptations spécifiques ou générales,
- adaptations fonctionnelles ou organiques,
- adaptations immédiates,
- adaptations à court, moyen et long termes,
- adaptations définitives (?).
Organique :
qui est en rapport avec un organe.

Fonctionnel :
qui n’est pas dû à des modifications ou des
lésions organiques (exemples : troubles
fonctionnels…) ; qui est en rapport avec le
fonctionnement des organes (exemple :
explorations fonctionnelles)
Adaptations fonctionnelles
- Système de régulation
- système nerveux autonome sympathique et
parasympathique) ;
- système endocrinien.

- Coordination,
- Apprentissage
- technique,
- tactique...
Les adaptations fonctionnelles s’expriment par
une amélioration de la mobilisation des capacités du
sujets.

Par exemple :

! la force maximale volontaire se rapproche de la


force maximale réelle du groupe musculaire
grâce à un meilleur recrutement spatial et
temporel ;

! le coût énergétique diminue ; un


fonctionnement économique est l’une des
caractéristiques de la maîtrise sportive...
Adaptations
Organiques
Adaptations organiques
- biochimiques
- réserves énergétiques ;
- enzymes : concentrations et/ou isoenzymes ;
- biologie moléculaire...

- cytologiques et histologiques
- hyperplasie et hypertrophie cellulaires ;
- proportions des différentes populations cellulaires.

- anatomiques
-hypertrophies et atrophies des organes.
Adaptations aux
exercices aérobies
Les adaptations observées à la suite d’un programme
d’entraînement aérobie peuvent être divisées en :

- des adaptations centrales ou générales, se


manifestant par une amélioration de l’apport
maximal en oxygène en particulier une
cardiomégalie “sportive”.

- des adaptations périphériques, locales,


musculaires permettant une meilleure extraction
de l’oxygène, une meilleure utilisation des
substrats énergétiques, une moindre production
d’acide lactique, un meilleur coût énergétique.
Sédentaire Athlète d’endurance

OG OG

OD OD
VG VG
VD
VD

La cardiomégalie (augmentation du volume cardiaque) des


sportifs est harmonieuse, c’est-à-dire concernant les 4
cavités cardiaques et conservant un rapport “paroi/cavité”
normal.
Les adaptations observées à la suite d’un pogramme
d’entraînement aérobie peuvent être divisées en :

- des adaptations centrales ou générales, se


manifestant par une amélioration de l’apport
maximal en oxygène en particulier une
cardiomégalie “sportive”.

- des adaptations périphériques, locales,


musculaires permettant une meilleure extraction
de l’oxygène, une meilleure utilisation des
substrats énergétiques, une moindre production
d’acide lactique, un meilleur coût énergétique.
Charifi et coll. 2003

100 µ

Coloration des capillaires avec un anti-corps mono-clonal


CD 31. (Avant entraînement).
Charifi et coll. 2003

Coloration des capillaires avec un anti-corps mono-clonal


CD 31. (Après 14 semaines d’entraînement aérobie).
Nombre de capillaires/Nb fibres D’après Maughan et coll. 1997
6
Avant et Après entraînement aérobie
**
** ** = p < 0,01
4

**

0
type I type IIA type IIB
Avant entraînement aérobie
Glyco
lyse
Mitochondries Lipolyse

Acyl-carnitine

Cytoplasme
transférase
NADH Hélice de
+ Lynen
Ac. Acetyl-
Pyruviqu
CoA Ac. Gras

Décarboxylation Cycle de
Krebs

O2 O2
Mitochon. Cytoplas.

ADP + P

Ac.
Pyruvi. NADH NADH
O2

Navette ADP + P

LDH-M O2

Ac. Lactique

H2O + ATP + CO2


Transporteur

Lactates sanguins Sang


CO2 O2
Après entraînement aérobie
Glyco
lyse
Mitochondries Lipolyse

Hélice de Acyl-carnitine

Cytoplasme Lynen transférase

NADH + Acetyl- Ac. Gras

Ac. Pyr. CoA Cytoplasme


Décarboxylation
Cycle de
Krebs

O2 O2
Mitochon. Cytoplas.

ADP + P

Ac. O2
Pyruvi. NADH NADH
Navette
LDH-H
ADP + P
O2

Ac. Lactique
H2O + ATP + CO2
T r a n s p o r t eurs
Sang
Lactates sanguins CO2 O2
Les adaptations périphériques , locales,
musculaires à un programme d’entraînement aérobie
comportent aussi :

- l’apparition de certains isoenzymes (LDH...)

- une augmentation de certains transporteurs et


pompes membranaires ;

- une augmentation des substances anti-


radicaux libres ;

- des modifications du tissu conjonctif...


La lactate déhydrogénase est un tétramère constitué de
deux types de monomères : monomères H et M.
LDH1 LDH2 LDH3 LDH4 LDH5

H H M H M H M M M M
H H H H H M M H M M

Coeur Coeur Cerveau Foie


G. Rouges G. Rouges Rein Muscles
(fibres II)

Il existe donc cinq combinaisons possibles de ces


monomères (LDH1 à LDH5) qui sont diversement
réparties dans les différents organes
La forme musculaire de la LDH
favorise le passage du pyruvate au
lactate.

La forme cardiaque de la LDH favorise


le passage du lactate au pyruvate.
Le pourcentage de la LDH musculaire
augmenterait après un entraînement
anaérobie.

Le pourcentage de la LDH “cardiaque”


augmenterait dans le muscle après un
entraînement aérobie.
Adaptations aux
exercices de force
myonucleus

membrane
basale

fibre fibre musculaire


musculaire hypertrophiée
cellule musculaire cellule musculaire
normale hypertrophique

Coupe transversale Multiplication des myofibrilles


Non seulement le diamètre de la
fibre musculaire hypertrophique
est augmenté du fait de la
multiplication des myofibrilles
mais le nombre de noyaux
augmente.

Or on observe jamais de mitoses


au niveau des noyaux des fibres
musculaires (myonucléus).

D’où proviennent les noyaux


supplémentaires ?

fibre musculaire
hypertrophiée
IIb (%)
24
Avant
20

16

12

8
Après

0
20 30 40

IIa (%)

Effets de différentes combinaisons de programmes d’entraînement


de force et d’endurance sur les fibres IIa et IIb(Kraemer et coll. 1995)
Les différentes adaptations induites par
l’entraînement sont les fondements
biologiques de l’amélioration des
performances sportives :
- adaptations spécifiques ou générales,
- adaptations fonctionnelles ou organiques,
- adaptations immédiates,
- adaptations à court, moyen et long termes,
- adaptations définitives (?).
Les différentes adaptations induites par
l’entraînement sont les fondements
biologiques de l’amélioration des
performances sportives :
- adaptations spécifiques
- adaptations non spécifiques locales ;
- adaptations non spécifiques générales : stress
Effets à
court, moyen et long
termes
- Les adaptations immédiates, c’est-à-dire
survenant pendant l’exercice, correspondent
à la physiologie de l’exercice.
- Il existe des adaptations à court terme
(heures et jours qui suivent) comme, par
exemple, les phénomènes de surcompensation
- Les adaptations à moyen terme nécessitent
plusieurs semaines.
- Enfin, il existe des adaptations à long terme
(mois et années) et peut-être définitives (?)
Exercice

Adaptations Perturbations de
Immédiates l’homéostasie

Syndrome Modifications Lésions


général
.

physiologiques microlésions ,
d’adaptation et biochimiques , macrolésions
(Stress)

Modifications de la capacité de travail

Effets immédiats (pendant l’exercice)


Exercice

Adaptations Perturbations de
Immédiates l’homéostasie

Syndrome Modifications Lésions


général
.

physiologiques microlésions ,
d’adaptation et biochimiques , macrolésions
(Stress)

Régénération
Adaptations
fonctionnelles
et organiques Cicatrisation

Amélioration de la capacité de travail


Effets à court terme (heures et jours)
Exercice plus intense

Adaptations Perturbations de
Immédiates l’homéostasie

Syndrome Modifications Lésions


général
.

physiologiques microlésions ,
d’adaptation et biochimiques , macrolésions
(Stress)

Régénération
Adaptations
fonctionnelles
et organiques Cicatrisation

Amélioration de la capacité de travail


Répétitions des séances d’entraînement
% niveau initial enzymes mitochondriales

200

150

VO2max
100
entraînement

désentraînement
50
d’après Saltin et coll. 1976

mois
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 2 4 6
% niveau initial

200

150 capillaires

VO2max
100
entraînement

désentraînement
50
d’après Saltin et coll. 1976

mois
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 2 4 6
% niveau initial enzymes mitochondriales

200

150 capillaires

100
entraînement

désentraînement
50
d’après Saltin et coll. 1976

mois
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 2 4 6
% niveau initial

200

transformation IIB - IIA


150

VO2max
100
entraînement

désentraînement
50
d’après Saltin et coll. 1976

mois
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 2 4 6
% niveau initial enzymes mitochondriales

200

transformation IIB - IIA


150

100
entraînement

désentraînement
50
d’après Saltin et coll. 1976

mois
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 2 4 6
Quels exercices
faut-il réaliser
à l'entraînement ?
Spécificité de l'entraînement ne signifie pas
que l'entraînement doit être la copie des
compétitions.

Spécificité de l’entraînement signifie choix des


moyens et méthodes d’entraînement les plus
efficaces pour provoquer l’amélioration des
performances
La programmation d'un programme
spécifique implique donc :
1) l'analyse des facteurs limitant la
performance
2) la détermination des qualités à
développer
3) le choix des moyens pour développer
ces qualités.
Que faut-il développer ?
Analyse de la tâche
Etude physiologique et Biologie moléculaire
Biologie moléculaire psychologique de la
et génétique ? compétition et génétique ?

Etude physiologique et Evaluation physiologique


psychologique des Facteurs limitant les et psychologique du
compétiteurs de différents performances sportif (points forts et
niveaux faibles).

programmation des séances


d'entraînement
La programmation d'un programme
spécifique implique donc :
1) l'analyse des facteurs limitant la
performance
2) la détermination des qualités à
développer
3) le choix des moyens pour développer
ces qualités.
Etude des programmes
d'entraînement des programmation des séances
meilleurs athlètes de la
discipline (traditions, d'entraînement
innovations...)

Etude physiologique des Etude physiologique des


séances d'entraînement effets des séances
d'entraînement

Analyse de la tâche
Biologie moléculaire ?
Que faut-il faire à l’entraînement ?
Analyse de la tâche
Etude physiologique et
Biologie moléculaire psychologique de la Biologie moléculaire
et génétique ? compétition et génétique ?

Etude physiologique et Evaluation physiologique


psychologique des Facteurs limitant les et psychologique du
compétiteurs de différents performances sportif (points forts et
niveaux faibles).

Etude des programmes


d'entraînement des programmation des séances
meilleurs athlètes de la
discipline (traditions, d'entraînement
innovations...)

Etude physiologique des Etude physiologique des


séances d'entraînement effets des séances
d'entraînement

Analyse de la tâche
Biologie moléculaire ?
Préparation spécifique et
préparation générale
La préparation générale a pour objectifs de
développer des qualités physiques qui ne sont pas
des facteurs limitant directement la performance. Les
objectifs de cette préparation physique générale sont
multiples :
- hygiène et santé,
- être capable de supporter les différentes
charges d'entraînement,
- culture physique
L’entraînement
est aussi une
charge
Exercice

Adaptations Perturbations de
Immédiates l’homéostasie

Syndrome Modifications Lésions


général
.

physiologiques microlésions ,
d’adaptation et biochimiques , macrolésions
(Stress)

Régénération
Adaptations
fonctionnelles
et organiques Cicatrisation

Maladies du Evolution des Usure


stress performances “vieillissement”
Effets à moyen et long termes
Exercice

Adaptations Perturbations de
Immédiates l’homéostasie

Syndrome Modifications Lésions


général
.

physiologiques microlésions ,
d’adaptation et biochimiques , macrolésions
(Stress)

Régénération
Adaptations
fonctionnelles
et organiques Cicatrisation

Maladies du Evolution des Usure


stress performances “vieillissement”
L’augmentation de la charge d’entraînement
représente une accumulation de contraintes
mécaniques et de micro- traumatismes :

Chaque épaule d’un nageur de haut-niveau


réalise en moyenne 2 millions de mouvements
par an.

Il n’est donc pas étonnant d’observer une


fréquence élevée de péri-arthrites de l’épaule
chez les nageurs.
L’augmentation de la charge d’entraînement
représente une accumulation de contraintes
mécaniques et de micro- traumatismes :

Un cycliste amateur sur route de haut-niveau


réalise en moyenne plus de 5 millions de tours
de pédalier par an.

Il n’est donc pas étonnant d’observer une


fréquence élevée de pathologies de la rotule
chez les cyclistes.
Exercice

Adaptations Perturbations de
Immédiates l’homéostasie

Syndrome Modifications Lésions


général
.

physiologiques microlésions ,
d’adaptation et biochimiques , macrolésions
(Stress)

Régénération
Adaptations
fonctionnelles
et organiques Cicatrisation

Maladies du Evolution des Usure


stress performances “vieillissement”
Stress
et
exercice physique
La réponse de l'organisme à des situations
critiques comporte des points communs
en particulier l'hypertrophie des
surrénales, la présence d'ulcérations
gastriques, l'atrophie des organes
immunitaires.
Selye regroupa en un "syndrome général
d'adaptation" l'ensemble de ces réactions
non spécifiques.

Il nomma "stress" (contrainte en Anglais)


l'ensemble comprenant non seulement la
réponse de l'organisme mais aussi l'agent à
l'origine de cette réponse.
Les perturbations hormonales au cours de
l’exercice sont proches de celles observée
lors du stress.

Les réponses hormonales des exercices


très intenses et/ou prolongés pourraient
donc être considérés comme des réactions
de stress.
Ceci est particulièrement vrai lorsque des
contraintes psychologiques s’ajoutent aux
contraintes physiologiques (compétitions,
combats...).
Le syndrome général d'adaptation comporte
trois phases successive lors de la
prolongation du stress :
- une courte phase d'alarme,

- suivie d'une phase de résistance au


stress,

- éventuellement suivie lors d'un stress


intense et prolongé d'une phase de
défaillance pouvant conduire à la mort.
En même temps, le stress s’accompagne
d’une inhibition des voies qui contrôlent des
fonctions végétatives comme celles de
nutrition ou de reproduction.
Le stress peut aussi avoir des effets négatifs
sur l’immunité. Le stress inhibe la réponse
immunitaire et inflammatoire.
Le concept de Stress, c’est-à-dire d’un
syndrome général d’adaptation est remis
en cause par certains pour ne reconnaissent
que le stress d’origine psychologique.

Les ressemblances entre les réponses aux


différentes situations « agressives » seraient
l’expression l’action de facteurs identiques
dans des circonstances différentes (par
exemple libération d’interleukines dans de
nombreuses agressions cellulaires).
Par ailleurs, il est possible que la réponse
hormonale observée au cours d’un stress
d’origine psychologique varie en fonction du
type de situation et de sa perception par le
sujet.

La réaction à une situation perçue comme


stressante ne correspondrait plus à un
syndrome général d’adaptation mais à une
réponse plus ou moins différentiée.
Légendes
Stimulus perçu d'après J. P. Henry

Augmentation ++
Augmentation +
Diminution Modèle de réponse
Expérience antérieure et hérédité

Réponse Active Réponse Passive


réaction de défense réaction de non-agression
Lutte Fuite Retrait Soumission

Amygdale Amygdale Hippocampe Para-


centrale basale Septum Sympathique

Médullo-surrénales
Cortico-surrénales
Système sympathique
Noradrénaline Adrénaline ACTH Parasympathique
Sérotonine Bétaendorphine Prolactine Pepsine
Gonadotrophine Rénine Cortisol
Testostérone Prolactine Catecholamines
Ocytocine Lipolyse
Cortisol Glycogénolyse Gonadotrophine Immunité
Testostérone
Catécholamines élevées

Exigences élevées

Aide
Avocat soignant

Serveur

Médecin
Pas de
Contrôle Travailleur Contrôle
à la chaîne
Cortisol Bas Cortisol élevé
Dessinateur
Pouvoir de décison Impuissance
Détresse

Réponses hormonales au stress Moine Veilleur de nuit


professionel en fonction de
l'intensité de la sollicitation et du
degré de contrôle de la situation.
Catécholamines basses
d'après Korosek et Theorell Exigences faibles
Quantification
de la charge
d'entraînement
La charge d’entraînement est quantifiée
selon des critères aussi nombreux que
variés :
- critères extérieurs au sujet (la charge
externe) ou critère intérieurs au sujet
(contraintes imposée à l’organisme)
- critères intensifs et/ou extensifs ;
- la nature de la charge (physique ou
mentale...)...
Q uantification extensive

- durée ;
- nombre de jours ;
- distance parcourue ;
- nombre de répétitions ;
- dépense énergétique et production
de travail...
La durée des exercices peut être exprimée :

- en valeur absolue :
- secondes, minutes, heures…

- en % du temps d’épuisement (tlim):


- jusqu’à épuisement ou % de tlim,
- % du nombre maximal de répétitions.
Charge d’entraînement de cyclistes sur route
(adapté d’après Polishuk 2000)
km
4000

3000
Total
2000 Entraînement

1000
Compétition
0

11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Mois de l’année
Q uantification intensive

- vitesse en km/h ;
- puissance en watts ;
- consommation d’oxygène par minute
- % performance maximale...
L’intensité des exercices aérobies peut être
exprimée :
- en valeur absolue :
- en puissance (watts),
- en vitesse absolue (km/h)
- en millilitres d’oxygène par kilo par
minute ;
- en pourcentage du maximum du sujet :
- % de la puissance maximale aérobie,
- % de la vitesse maximale aérobie,
- % de VO2max.
La fréquence cardiaque (fc) au cours
d’exercices aérobies peut être exprimée :
- en valeur absolue :
- battements par minute;
- en valeur relative :
- % de la fréquence cardiaque maximale
(% fcmax),
- % de la Réserve Cardiaque :
% RC = (fc – fc repos)/(fcmax – fc repos)
Charge d’entraînement de cyclistes sur route
(adapté d’après Polishuk 2000)
km
4000

3000
Total
2000
Entraînement
1000 FC < 130
130 < FC < 150
0 150 < FC < 170
FC > 170

11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Mois de l’année
Charge d’entraînement de cyclistes sur route
(adapté d’après Polishuk 2000)
km
4000

3000
Total
2000 Total
Entraînement
1000 FC < 130
130 < FC < 150
0

11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Mois de l’année
Charge d’entraînement de cyclistes sur route
(adapté d’après Polishuk 2000)
km
4000

3000
Total
2000

1000
Compétitions
150 < FC < 170
0 FC > 170

11 12 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Mois de l’année
La fréquence cardiaque (fc) au cours
d’exercices aérobies peut être exprimée :
- en valeur absolue :
- battements par minute;
- en valeur relative :
- % de la fréquence cardiaque maximale
(% fcmax),
- % de la Réserve Cardiaque maximale:

% RCmax = (fc – fc repos)/(fcmax – fc repos)


Le pourcentage de la fréquence cardiaque
maximale ne permet pas d’apprécier, même
grossièrement, l’utilisation des possibilités
maximales aérobies du sujet au cours d’un
exercice.

Le calcul du % d’utilisation de la réserve


cardiaque maximale (Karvonen et coll. 1957)
permet d’estimer approximativement le %
VO2max utilisé pendant l’exercice.
Fréquence cardiaque
200
Enfants

150
Adultes

100

50

0 25 50 75 100
% VO2max
Fréquence cardiaque
200
Adultes
150

100 Adultes âgés

50

0 25 50 75 100
% VO2max
Fréquence cardiaque
200
Enfants

150

100 Adultes âgés

50

0 25 50 75 100
% VO2max
Le pourcentage de la fréquence cardiaque
maximale ne permet pas d’apprécier, même
grossièrement, l’utilisation des possibilités
maximales aérobies du sujet au cours d’un
exercice.

Le calcul du % d’utilisation de la réserve


cardiaque maximale (Karvonen et coll. 1957)
permet d’estimer approximativement le %
VO2max utilisé pendant l’exercice.
Fréquence cardiaque % Fcmax
200 Fréquence Cardiaque maximale
100

150 75
Réserve
cardiaque Adultes
100 50

50 Fréquence Cardiaque de repos 25

0
0 25 50 75 100
% VO2max
Fréquence cardiaque % Fcmax
Fréquence Cardiaque maximale 100
200
Enfants
Réserve 75
150 cardiaque

100 50
Fréquence Cardiaque de repos
50 25

0
0 25 50 75 100
% VO2max
Fréquence cardiaque
200
Fréquence Cardiaque maximale % Fcmax
100
150
Réserve
cardiaque 75
100 Adultes âgés
50
50 Fréquence Cardiaque de repos
25

0
0 25 50 75 100
% VO2max
Le pourcentage de la fréquence cardiaque
maximale ne permet pas d’apprécier, même
grossièrement, l’utilisation des possibilités
maximales aérobies du sujet au cours d’un
exercice.

Le calcul du % d’utilisation de la réserve


cardiaque maximale (Karvonen et coll. 1957)
permet d’estimer approximativement le %
VO2max utilisé pendant l’exercice.
% réserve cardiaque
Fréquence cardiaque maximale
Fréquence Cardiaque maximale
200 100

Réserve 75
150 cardiaque
maximale 50
100 25

0
50 Fréquence Cardiaque de repos

0 25 50 75 100
% VO2max
% réserve cardiaque
Fréquence cardiaque maximale
Fréquence Cardiaque maximale 100
200
Enfants
75
Réserve
150 cardiaque 50
25
100
0
Fréquence Cardiaque de repos
50

0 25 50 75 100
% VO2max
% réserve cardiaque
Fréquence cardiaque maximale

200 Fréquence Cardiaque maximale


100

75
150
Réserve
cardiaque
50
Adultes
100 25

Fréquence Cardiaque de repos 0


50

0 25 50 75 100
% VO2max
Fréquence cardiaque
% réserve cardiaque
200
maximale
Fréquence Cardiaque maximale
100
150
Réserve 75
cardiaque
100 Adultes âgés 50
25
0
50 Fréquence Cardiaque de repos

0 25 50 75 100
% VO2max
L’intensité des exercices de renforcement
musculaire peut être exprimée :
- en valeur absolue :
- kilogrammes pour un mouvement,
- tonnage pour une séance,

- en fonction du maximum du sujet :


- % de la charge maximale,
- 1 RM, 10 RM, etc,
Répartition des mouvements d’arraché et d’épaulé réalisés à
l’entraînement avec différents pourcentages de la charge
maximale (haltérophiles de l’équipe nationale d’URSS).
35 %
d’après Zatsiorsky 1991
30

25

20
15

10

0
< 60 60-70 70-80 80-90 > 90
% charge maximale
Q uantification “psychologique”

- perception de l’effort ;
- charge attentionnelle ;
- monotonie...
Comment percevez l’effort effectué ?
Echelle RPE (Rate of Perceived Exertion) de Borg (1970)
6
7 Très très léger
8
9 Très léger
10
11 Léger
12
13 Ni léger ni dur
14
15 Dur
16
17 Très dur
18
19 Très très dur
20
Comment percevez l’effort effectué ?
Echelle RPE (Rate of Perceived Exertion) de Borg (1970)
6
7 Très très léger
8
9 Très léger
10
11 Léger
12
13 Ni léger ni dur
14 RPE au seuil anaérobie entre 13 et 15
15 Dur
16
17 Très dur
18
19 Très très dur
20
Chez des sujets jeunes et peu entraînés, la
valeur de RPE multipliée par 10 est égale, en
moyenne, à la fréquence cardiaque (FC)
mesurée à l’état stable d’un exercice
physique :

FC = 10 x RPE
A tort, la cotation RPE de Borg est souvent
utilisée uniquement comme « ersatz »,
succédané de la mesure de la fréquence
cardiaque dans la prescription des exercices.
Même si la cotation RPE est liée à l’intensité
d’exercice, elle n’est pas un indice
d’intensité d’exercice :

- la valeur de RPE d’un exercice


d’intensité très élevée, comme un sprint
sous maximal de brève durée, peut être
relativement basse ;

- avec la fatigue, la valeur de RPE


augmente au cours d’un exercice
d’intensité constante.
Le RPE possède un intérêt propre : le vécu
de la charge d’entraînement.

Ceci est essentiel dans l’individualisation


de la charge d’entraînement en particulier
dans la prescription d’un programme
d’exercice chez des sédentaires.

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