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Jérôme habite à côté d'un opticien fortuné. L'idée de faire un braquage lui est déjà venue à
l'esprit, mais jamais il n'a osé le mettre effectivement à exécution.
Toutefois, depuis trois jours, Jérôme a commencé à effectuer des repérages d'abord de
l'extérieur du magasin puis de l'intérieur pour y repérer la caisse ainsi que les caméras de
vidéosurveillance.
Le lendemain, Jérôme passe à l'action. Il sort de chez lui, se dirige directement dans le
bâtiment repéré. Il se dirige vers la caisse, parvient à dérober un fond de caisse ainsi que
quatre paires de lunettes choisies au hasard. Le butin s'élève au total à 590€.
Le vol est défini par les dispositions de l'article 311-1 du Code pénal comme étant « la
soustraction frauduleuse de la chose d'autrui ».
Toutefois, il existe différents éléments qui doivent être rencontrés de façon à pouvoir
valablement retenir une telle qualification.
Ainsi, il doit y avoir une chose appartenant à autrui. Mais qu'est-ce au juste qu'une chose ? La
chose se définit comme un bien mobilier corporel susceptible d'appropriation.
Dans le cas de l'espèce, l'argent ainsi que les paires de lunettes sont des biens mobiliers
corporels appartenant à l'opticien.
En outre, le vol suppose une « soustraction » de la chose d'autrui ce qui emporte pour
conséquence qu'il y a une interversion de possession de la chose. Dans le cas de l'espèce, les
biens étaient la possession de l'opticien et se trouvent dorénavant en la possession du voleur,
de Jérôme.
Par conséquent, l'infraction de vol au sens de l'article 311-1 du Code pénal est caractérisée
dans les faits, tant sur le plan des éléments matériels et moraux.