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ET DE LA DORURE
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MAGAZINE PROFESSIONNEL
DES METIERS DE L'ENCADREMENT Numéro 11 /Dctobre-novembre-décembre 1991 -40 FF
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Chryslor 1991 :
Le cadre en fête
à Nancy Vingt-trois pièces vendues aux enchères
dans un décor somptueux.
L'exposition florale Chryslor, annoncée les quelque trente mille qui l'ont visitée ont L'après midi du mêmejour, M. 7\ubry avait
dans notre numéro 9, s'est déroulée du 7 au unanimement exprimé leur admiration. Pour organisé une visite du Musée de l'École de
11 novembre au parc des Expositions de le faste de lafête florale, bien sûr, mais éga Nancy et une excursion commentée dans la
Nancy où elle a rassemblé beaucoupde mon lement pour la qualité de l'exposition d'en ville le lendemain.
de. Toutes les personnes interrogées, parmi cadrement, dorure et laque, organiséeà l'in L'exposition d'encadrement, dorure et
térieurde Chryslor par r7\ssocation nationale laque comptaitenvironquatre-vingt travaux
des Chartistes. présentés sur plus de soixante mètres de ci
La manifestation, axéeautour du chrysan maises, généreusement éclairés. L'abord de
thème, a été inauguréelejeudi 7 novembre cette exposition étaitdécoré d'une palette de
par l'archiduchesse d'Autriche, Princesse de peintre de plusieurs mètres de long, repro
Hongrie, Walburga de Habsbourg-Lorraine, duite en chrysanthèmes de toutes les cou
fleur impériale oblige. leurs.
Le lendemain, FR3, pour qui le dynamis Le lundi soir a été consacré à une vente aux
me régional n'est pas un vain mot, visite le enchères instaurée au bénéfice des Œuvres
salon, et interviewe au passage M. Michel 7\u- hospitalières de l'Ordrede Malte. Vingt-trois
bry, leprésident des Chartistes, instigateur de oeuvres ont été proposées à lavente ; dix-sept
l'exposition artisanale, qui exprime sa satis ont été vendues, plus cinq cadres ornés de
faction. compositions florales. Plus de vingt-mille
Le samedi matin. M™ Gabrielle Cornevin francs ont été ainsi recueillis.
et M. PierreMauryassuraient chacun un ex Tous les participants des métiers de l'enca
posé sur les techniques de sa spécialité, res drement sans exception confirment que
pectivement le laque et la dorure (ainsi que Chryslor a été pour eux une belle réussite.
l'encadrement), exposés appuyés de projec M. Aubry estimequant à lui que siun tiers seu
tionsde courts métragesvidéo. Plus de cent lement des visiteurs du salon floral a défilé de
personnes assistaient à ces conférences. vant les travaux d'encadrement, cela repré-
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AVARD
PÈRES
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FUS
Dansle Paris des années 1900, les artistespeintres de la ibVe
Gauche avaient unqucutier : Montoamasse. Ilsy ejqtosment
eux-mêmes leurs travaux, la plupart du temps surle trottoir, et
les vendaient surplace.
Montparnasse recevait lafréquentation assidue des amateuK
et collectionneurs de tous horizons ; divoKes activités
connexes à Partpicturals'ysont développées, et se sont
installés marchands de couleurs et autres boutiques de
fournitures pour artistes.
Tirantparti de son implantation dans le quartier depuis 1872,
la maison Havara a naturellementprmosé aux acheteurs
d'art d'encadrerleurstableaux surplace. Sapremière activité
avaitétéla miroiterie, lafabrication de cadres constituant im
service annexe, tout comme la dorure etla ^staïuationjle
bois dorés. Finalement, la miroiteriefut appeléeà disparaître
tandis que l'entreprise ajoutait une nouvelle corde a son arc
avec la restauration de tableaux.
En 1910, lamaison est déjà connue auprès de nombreuses
gcderiesparisiennes. Les artistes de Monmamasse viennenty
moisir eux-mêmes leurspropres cadres etl'on y rencontre des^
semblées. C'est un objet à part en néanmoins quelque huit cents réfié- çais) aux seuls travaux de finition,
tière. Un objet d'art, une réalisation rences... Cela laisse rêveur quand le tout dans cinq ou six petites
tout spécialement conçue et fabri on sait qu'indépendamment de pièces attenantes à la boutique.
quée pourune œuvrepicturale et as leurs dimensions, deux cadres choi L'ensemble forme la moitié du rez-
sociée à elle. On choisit un cadre à sis à partir du même modèle ne se de-chaussée d'un bel immeuble du
partir d'échantillons. Mais ce n'est ront jamais les mêmes. Pour parve XIX® siècle enpierrede taille. L'une
qu'un point de départ. Tout ce qui nir à une telle puissance de travail, desboutiques, laplusspacieuse, est
faitla personnalisation du cadre est quatre générations se sont succé réservée à l'accueil de la clientèle.
dées. Aussi bien à la tête de l'entre
prise que dans l'atelier où sculp
teurs, assemblems, encadreurs,
apprêteurs et doreurs se sont cô
toyés pendant plus d'un siècle. Un
tellieuoùplusieurs spécialistes col
laborent àlaréalisation d'un unique
produit fini est devenu une chose si
particulière aujourd'hui quel'onest
conduit à évoquer le luxe marginal
de certaines disciplines comme la
haute couture ou la joaillerie de
Un moule traditionnel en soufre...
prestige. De fait, dire de l'atelier Ha- ... Et sa version moderne en polymère (ici
devant le moulage qu'elle a permis de
vard qu'il est le grand couturier de fabriquer), qui s'use beaucoup plus vite
la peinture est finalement assez vrai mais présente l'avantage d'être
défini, selon l'époque de la peintu reproductible à moindre coût (en même
et à bien des égards. temps que moins fragile).
re, avec le client : la forme de la Les ateliers, devrait-on dire,
moulure, la qualité de l'or (on peut puisque depuis 1987, la fabrication Elle reçoit du même coup tout
préférer l'argent ou le platine), sa des cadres a été est installée dans le l'échantillonnage de la maison qui
couleur, les nuances de sa patine et XX® arrondissement, les boutiques habille les trois murs. Les vitrines
de celle du bois. et arrière-boutiques du boulevard présentent chacune un ou deux
Bien que chaque fabrication soit Montparnasse étant consacrées, cadres finis, de tailles moyennes,
une pièce unique, le catalogue des outre l'espace d'exposition (on dit pas davantage, ce qui laisse claire
échantillons de départ comprend aujorn^d'hui un show-room, en fran ment apprécier leur importance au
Papiers neutres
ET
Conservation
9
II. - Notions de Lapâte liquide ainsi obtenue est Les qualités d'unpapier peuvent
papeterie ensuite étendue en une couche s'apprécierd'un point devue phy
mince qui est pressée et chauffée. sique : épaisseur, solidité, opacité,
L'eauéliminée, les fibressont apla couleur, ou d'im point de vuechi
Le papier est constitué de fibres ties et collées entre elles par pres mique : acidité, stabilité. D'autres
enchevêtrées. L'ordre de grandeur sion. caractéristiques relèvent plus sub
dela longueur ces fibres est le mil Lafeuille de papierobtenueaura tilementdel'adéquation deses pro
limètre.Dans le végétal, elles sont différentes caractéristiques selon : priétés physiques et chimiques,
serrées entreelleset alignéesdans le - la qualité de la pâte d'origine comme, par exemple son imper
sens de sa croissance. Toutes les (c'est-à-dire la provenancede ses méabilité ou sa résistance à la lu
fibres végétales ont en conunun un fibres) ; mière.
composant fondamental : la cellu - le traitementqu'on lui aura éven Laqualitéde la pâte d'origine est
lose. tuellement fait subir, notamment notamment déterminée par lalon
Lafabrication de la pâte à papier par adjonction de substances di gueur des fibres. Plus elles sont
consiste à déstructurer le végétal, verses ; longues, plus le papier sera solide,
c'est-à-dire à séparer ces fibres les - les réglages de température et de donc susceptible d'être fabriqué en
unes des autres et éliminer les ma pression du traitement final, feuilles minces. Les fibres natu
tières étrangères, au moyen notam éventuellementcomplétépar des relles les plus longues sont celles
mentd'un procédéde cuisson dans opérations de finition sur les du lin, du chanvre, du coton, toutes
l'eau associé à un brassage. quelles nous reviendrons. essences que l'on retrouve dans les
Mis au point en 1807 en Alle Beaucoup de papiers utilisés tifs qui lescomposent (leur(tegtddépo^mter^-
magne, généralisé aux États-Unis en dans l'encadrement sont colorés. ften), aupoint deconsttuerdescorps cMIérents.
1830, le procédé consiste àenrober Les trois méthodes de coloration Une pro|»lâéesserMe desv^[§taux
les fibres cellulosiquesd'une sub utilisées en papeterie sont les sui àpouvoiréUtorer.grâceàrén^tkJS
tkjsc9e9,des
stance qui les rend hydrophobes. vantes : la coloration dans la masse, moiécules crffiipimres de carbone,
dhydrogèneei(f(
Le problème engenthé parle col qui consiste à diluer un pigment S0.
lageest quepour le rendre efficace, dans la pâte encore liquide ; la co Ainsi, lamolécule deglucoœ, eptfiétteéeà par
il est nécessaire, par une réaction loration au plongé, méthode dans tir rte gaz (atbonique ^ dteau, comporte six
chimique assez complexe, d'acidi laquelle le papier est déjà formé atomes de carbone, douze (fl^Ér^neet six
fier temporairement la pâte. Il sera lorsqu'il est immergé dans le colo (fox^ène ;onrécrit CeHtA-
de smcroît nécessaire,pour rendre rant ;et la colorationen surface, pro Sa polymérMm (9 eâ plus correct dedire po-
le traitement durable, de maintenir cédé assezproched'une impression molécxteMteacrunatome d'oxygène etdedeux
en partie cetteacidité, cequiestévi ou d'un couchage. criomesd%drogèn6(quiforaient osreau) ;lamo
demment préjudiciable à la longé Parmi les colorants employés, lécule qui enestprivée a alors tendance à les
vité de la cellulose, nous l'avons vu. certains sont acides : ce sont notam prmidre àlamolérarie voisine mëscelte-dne les
lâchepas :9ss(sridoncmlsmicûmnHm. Lesmo-
Plus grave, l'acidification étant ment ceux employés dans la tech
obtenue par l'addition de sulfate nique du plongé qui nécessite une erxMnés par(»tteliaison ; tecorps eâ deimnu
d'alumine, la présence d'humidité excellente solubilité. Les inconvé po^mère.
risque de provoquer une réaction nients de ces derniers ne sont plus LachMne ((^kA» où n e^ ledegré de poty-
mérlsalione^unefflolé(xdedecelulosetesuede
qui feraapparaîtrede l'acide sulfu- à démontrer, compte tenu de ce qui la polymérlsai(»t du ^uc(»e. Dans te bols des
rique, d'où une augmentation de précède. arbres, rordrectegrenideurde nestde1000; 9
l'acidité du milieu. Il existe aussi des colorants ba estde 3 000 dans tec^hdose du ootwi.
siques. Moins solubles que les pré
Les azurants cédents, ils présentent l'avantage
Concernant l'aspect du papier, d'un bon rendement ainsi que des
plus particulièrement sablanchevu, teintes très vives. Ils ne sont mal-
on aborde des critères esthétiques heiueusement pas très solides à la
plus subjectifs. En effet, selon l'em lumière.
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Joël Crespin
« Le Cadre à Modeler »
par Alexia Guggemos
Antonin Arthaud définit le théâtre "comme une véritable opération de magie",
de même en est-il de la peinture. Pour Joël Crespin, l'inéluctable interaction du
"pictural"et du "théâtral", répond à une double nécessité, franchir lesfrontières
entre les arts, et d'autre part, créer, modeler,faire vivreet mettre en scènedes
personnages.
Ici, le cadre suggère le décor d'un théâtre. Face au tableau, le "regardeur"
devient spectateur. Place au miracle de la scène (picturale). Rideau !
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"Comique
outré"
- 1991
Joël
Crespin -
116x89 cm
Acte premier Question : « Vous semblez utili ture. « Lemodèle, dit Crespin, doit
ser comme matière première, le tis- avoir un geste scénique, plutôt
"Biensignifier qu'il s'agit de pein Sii, le chiffon, et puis il y a la matiè qu'une attitude quasi-naturelle ».
ture" re-peinture ! » Crespin peint des situations, plus
Question du visiteur (dans l'ate Joël Crespin : « Le tissu est une encore, des attitudes. Il modèle à la
lier du peintre) : « Quel est cet en matièrenoble;je l'ai choisipour ses fois un caractère, un style, créant
cadrement, on dirait de la pâte à trames, ses coutures, ses plis. Ces ainsi sa propre Ecriture. Selon Do
modeler ? » derniers mefont penser au sensuel minique Stal, expert en peinture
Joël Crespin: « C'estce quej'ap plissement de la peau. Ils m'inspi contemporaine, « l'artiste n'oublie
pelle le "tube mou il est là pour rent tout d'abord une esquisse, puis jamais qu'ilfut tout d'abord, dans le
donner une unité, un tranchant aux je disposeles valeurs-couleurs. Cha temps deson apprentissage, un ar
toiles les unes par rapport aux cune d'ellesa unpoids, uneprofon tisan, l'artisan de son art ».
autres. Mousse cylindrique, recou deur, uneombre..., unrelief. Mais la Dansl'œil de l'artiste, l'imageou
verte de tissu et peinte par-dessus - peinture ne doit pas être mentale, la scènefinale (hypothétique) d'une
leplus souvent de blanc- c'estpour c'est avant tout, un "état". » fête rurale ratée ? Ruse du peintre-
moi, la MATIÈRE telle qu'elle sort défi à la création et au temps - bé
du tube de peinture. Sillon, veine, néfice du doute ; sur un air de tan
vaisseau, il conduit la sève, véhicu go, Crespin joue la dérision :
le la vie. »
Acte II
"Besoin de temps"
Le spectateur : « Peut-on toucher Les fourberiesde Crespin ! L'autre : "Burlesque"
la toile, la palper ? » Dans La Transe, Tadeusz Kantor, "Peur de ne pas pouvoir toutfaire"
Joël Crespin : «Je défends une l'auteur polonais de La Classemor L'autre : "Absurde"
philosophie sensualiste,qui ne se li te, décrit cet "état" dont nous parle "L'obligation de laisser une trace"
mite pas, du reste, au cadre. Vingt- Crespin, à travers une veine de cari L'autre : "Echapper au sérieux".
deux toiles, ainsi encadrées,furent cature, d'exagération et de bouffon
exposées au Château Sainte-Barbe, nerie tragique. Influencé par Wit- A l'occasion du X® Salon des Arts
en mai dernier ;j'avais imaginé une kiewicz, Kantor affirme faire du Plastiquesde Marnes-la-Vallée, pla
mise en scène où les portraits aux théâtre informel, quand on parle à cé sur le thème de l'humour, Joël
dimensions humaines auraient été l'époque de peinture "informelle". Crespin expose Ein de l'intermi
disposés dans un espace en forme Il réalise notamment un happening nable rire d'un comique outré !
de labyrinthe ; les visiteurs se se LaLeçon d'anatomie, inspiré du fa Né en 1956, Joël Crespin vit et
raient butés dans les personnages. meux tableau de Rembrandt. Cres travaille à Chelles, en région pari
De simples spectateurs, ils deve pin et Kantor ont en commun ce sienne. Il participait cette année au
naient acteurs. » goût mêlé pour le théâtre et la pein Salon des Indépendants.
LaGalerie Lelongprésente du
19 novembre 1991 au 4 jan
mise en relief du mouvement, du
flux et du changement n'estpas seu
lement caractéristique des tradi
Antoni Tàpies. Sa pensée rejoint
celle d'Héraclite, Lao-Tseu,
C.G. Jung, mais aussi celle des
vier 1992, les œuvres ré tions mystiques orientales, écrit scientifiques Oppenheimer, Niels
centes d'Antoni Bobrou FritjofCa-
Tapies. Né en WÊgfgffmee
1923,le peintre ca- adepte de la phi
talan, célèbre pour ' losophie Zen, Tà
son œuvre inspi- pies soutient que
rée de mysticisme, - « les enseigne
expose, aujour- B • ments du boud
d'hui, dans le B' dhisme ésotérique
monde entier. B sont profonds au
Barcelone, ' point de défier
1990, Tàpies inau- • toute expression
guie Nûvol i cadi- B • et qu'ils ne peu
ra, sculpture mo- B G-r* vent être révélés
numentale, qui B ' qu'au moyen de la
surmonte la non- B -" peinture ».
velle Fondacio B Aussi doit-il à
Antoni Tàpies. Si- B -= • la mystique orien
tué entre le Musée B .-- .i-:; tale sa perception
Picasso et la Fon- B . '• de la matière et de
dation Miré, l'édi- B son art. Dans La
fice, créé en 1884, aÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊmm tffomiiiÊÊmÊÊa Réalité comme
se caractérise à Antoni Tàpies - Le Pied - Gravure Art, Antoni Tà
partir de tubes pies écrit :.« Ily a
d'aluminium et de près de deux mil
toile métallique. Représentant une FritjofCapra, mais elle est un aspect le ans, les Orientaux ne considé
chaise, dansant sur une nuée d'élec essentiel de la conception du mon raient pas qu'ils possédaient un art
trons, Nuage et chaise, constitue de des philosophes à travers les "tch'an"(gnose), commes'il pouvait
l'emblème de l'institution. âges ». en exister d'autres, mais que l'art
d'autres, mais quel'art authentique au centre originel. De tous les sym empreintesne sont perceptibles que
est toujours un "tch'an", un "Tao", boles, elle est le plus universel, le jusqu'à la Porte du Soleil, jusqu'aux
un chemin vers la connaissance ». plus totalisant. Elle est le symbole limites du cosmos. Au-delà, les
de l'intermédiaire, du médiateur ; traces disparaissent, la Divinité
de celui qui est par nature, la syn étant "originellement et finalement
thèse de l'univers. dépourvue de pieds".
A la croisée des En Asie, la croix est associée à un On sait de la légende du Boud
chemins croisement d'axes directionnels. dha que, dès sa naissance, il mesu
Pour Antoni Tàpies, elle est le ra l'univers, en faisantsept pas dans
La croix est, dans l'œuvre d'An rayonnement du centre,lieu d'équi chacunedesdirections del'espace...
toni Tàpies,un symbolepermanent. libre de forces opposées, point de Où les pas de Tàpies le condui
La ressemblance entre la croix en convergence "non duelle", "vide du sent-ils ? Vers quel chemin ?
"tau", dite sans sommet, et l'initia moyeu", l'Invariable Milieu. « Tout chemin est seulement un
le du patronyme de Tàpies n'a, Autre signe, l'empreinte. Les chemin,et il n'y a pas offense envers
qu'accessoirement, son importance. nombreuses traces de pas représen toi-même ou les autres à le quitter si
Avant de devenir le symbole de la tées, proviennent de l'extérieur et le cœur t'en dit... Regarde chaque
foi chrétienne, la croix fut attestée semblent se pomsuivre hors des li chemin séparément et délibéré
dans bien des civilisations primi mites du cadre. ment. Essaie-lesautant défais qu'il
tives. Il est cependant dit du Bouddha te paraît nécessaire. Puis, poursuit
La croix a, tout d'abord, une et des grands sages bouddhiques Carlos Castaneda, demande-toi, et à
fonction de synthèse et de mesure. qu'ils sont "sans traces, hors d'at toi seul : ce chemin a t-il un cœur ?
En elle, se joignent le ciel et la ter teinte". Ces traces de pieds sont S'il en a,le chemin estbon ;s'iln'en
re..., en elle, s'entremêlent le temps celles que l'on suit à la chasse, et a pas, il n'est d'aucune utilité ».
et l'espace. Elle est le cordon ombi symboliquement à la chasse spiri
=20= lical jamais tranché du cosmosrelié tuelle. Dans la tradition chinoise, les Alexia Guggemos
la première ne concerne évidem On peu même ajouter que si le Sur des présentoirs intitulés
ment pas les encadreurs. support n'est pas très dur, l'épingle « ENCADREZ "X" »,la marque offre
1. - Il est facileà poser. Enfoncerun peut se retirer à la main, grâce à sa également une séried'accessoires de
clou semble à la portée du premier tête moletée. suspension : des anneaux plats dits
venu mais bien des coups sur les Le crochet "X" existe en cinq "bélière", des anneaux à lacets, tra
doigts témoignent du contraire, la tailles, pour supporter des charges ditionnels de l'encadrement, ainsi
difficulté consistant à guider le clou allant des petits objetsjusqu'auxta que des anneaux triangulaires, sur
en le pinçant là où on veut frapper. bleaux les plus lourds. Les plus pe pattes, à clouer, des tresses de sus
Tous les crochets "X" sont consti tits sont numérotés 0,1 et 2 ; le n° 3, pension, avec pitons et bagues de
tués d'im retour de métal qui pré moyen est pourvu d'un double an serrage, ou encore des tournettes.
sente deux trous destinés à recevoir crage ; il reçoit donc deux épingles Nouveauté ; des attaches étriers
l'épingle (on ne parle plus de et le grosmodèle,le n° 4,est quant à simples et doubles et des attaches à
"clou") et à la guider. Pour le fixer, lui doté de trois épingles qui lui anneaux sont destinées aux glaces
on le pose donc à plat contre la pa confèrent une résistance à la trac encadrées et aux tableaux lourds.
roi qui va le recevoir et l'on place tion considérable. Des chevalets métalliques mo
l'épingle dans la partie supérieme Laprésentationtraditioimelle est dulables à poser et des accrocheas
du crochet où elle tient toute seule. toujoms la célèbre boîterougeà glis siettes complètent la gamme.
Il suffit alors de l'enfoncer à petits sière qui contient crochets et La société précise que la marque
coups (le marteau d'encadrem fait épingles dans une taille donnée ;im "Crochet X" et le "X"apposé sm ses
merveille) en frappant la grossetête détail pratique et bien pensé : il produitssont sa propriétéexclusive
large, facile à viser. Attention ce existe une boîte contenant un assor et que toute imitation de ces marque
pendant à respecter l'inclinaison de timent de toutes les tailles (sauf la constituerait un acte de contrefaçon
l'épingle qui doit attaquer le mur en plus petite). reprébensible au titre des articles
angle légèrement plongeant. Les épingles sont également dis 422 et suivants du code pénal.
2. - Il pénètre sans se tordre et son ponibles séparément. Contact :
extrême dmeté autorise des fixa Une présentation plus récente LE CROCHET "X" AFTC°
tions dans les murs les plus durs. sous blister permet d'identifier les 37, rue d'Enghien
3. - Il s'arrache proprement. Le fait trois matériaux dans lesquels il est 75010-Paris
d'avoir pénétré dans la matière de maintenant réalisé ; le crochet "X" ® (1) 47.70.24.50
façon rectiligne lui permet de s'en existe en effet en cuivre (carte oran Fax : (1) 48.24.10.72.
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T03RE-N0VE'/Ba|
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I - n-io » .
Feuilleton technique
Reconnaître
une estampe
(DIXIÈME ÉPISODE)
parABRAAMCYAN
qui sera réparée par une cheville suel) faisait travailler en collabora* naufrage, le reflet de la lune sur un
collée. Celle-ci traverse toute la tion des dessinatem^chargésdes re lac, le brillant d'im chapeau-claque
planche et on ajuste son affleure portages sm le terrain ou des re ou d'un miUe-reflets, la moire d'une
ment en la frappant légèrement sm constitutions de scènes écrites étoffe, le point d'une dentelle, etc.,
l'envers, la planche étant retournée télégraphiées par les correspon constituent xm patch-work de sen
sur une platine de fonte. Enfin, dif dants locaux, des préparateius de sations,une anthologiede notations
férents ciseaux recourbés, à tran plaques qui reportaient les dessins et d'effets emprvmtés à la peinture
chants ronds, diversement biseau sur planches, et toute une équipe de pompier.
tés, de 2 à 10 mm de large, ont été graveurs spécialisés les uns dans les C'est ce qui fait leur charme in
conçus spécialement pour nettoyer ciels, les autres dans les eaux, imitable.
les fonds, qui doivent être nets de d'autres dans la végétation,d'autres
toute écharde, en partant de haut et dans les minéraux et l'architecture,
en tirant vers soi. d'autres dans les vêtements,
Les hachures croisées sont dessi d'autres encore dans les visages et Le tirage
nées, puis on enlève les blancs car les chairs nues, les chevelures et les
résà l'échoppeet leslosangés au bu barbes (!), lesbêtesà poilet à plume, Une belle épreuve doit être net
rin. Les triples-tailles (les recoupesles pièces mécaniques, etc. Chaque te, d'im noir profond et mat, foulée
dans les hachmres), qui servent à planche passaitainsi entreles mains uniformément et sans excès^^) ; les
ombrer-modeler les chairs et à d'ime dizaine de personnes et traitslesplus finset lespointillés ne
fondre les valeurs entre deux demi- chaque type de plan et d'objet était doivent montrer aucim manque.
teintes ou niveaux de grisdifférents, gravéselon des techniques particu On emploie ime encre typogra
bien que d'ime plus grande finesse, lières.Il en résulte des images plates phique courante (grasse) que Ton
s'exécutent selon le même principe (à la différence des lithos, dont les
de distribution et d'espacement que arrière-plans semblent fréquem
pour le bois de fil, en prenant soin ment fondus dans la brume), peu (1) Rappelonsqu'une taille d'épargne,
que tous les fonds de coupe soient à contrastées en densité, dont la com quelle que soit sa technique d'impression
(sur pressetypographique, presse de
même profondeur, faute de quoi le position générale s'ordonne autom taille-douce, presse d'essai, presse à
fer fait des saccades et risque d'ar de brefs éclats de lumière et où les balancier,ou simplementtiragemanuel),
racher des points déjà en place. conventions de représentation (mal présente des noirs en creux, ceux-ciétant
entrés dans le papier. Cf. dans notre
L'atelier d'illustration d'un pé gréle réahsme apparent et le fouillis numéro 5, «Ledessin et l'estampe». Les
riodique du XIX® siècle (hebdoma du détail)sont portées au combledu signes duverso, page 53, qui détaille les
daire ou plus fréquemment men cliché. La vague écumante d'un exceptions possibles.
P^^XbRICANT J)t,
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LAREVUEDEL'ENCADREMENrErDEUD0RURE-N°11 OCTOBREWVEMBRE-DÉCEMBRE1991
Revue de presse
LES GUIDES DE [A couvrirez ,
mille et un j
PEINTURE trucs, maté- LE
LE -
Ou "Faut-il envoyer Sherlock
Holmessur les pas de Saint Luc ?"
SCensel; ••'MANUEL
MANUE I.E METIER
gnements
Parler de trois ouvrages consa techniques j , DE Dl ~ PI .INTRE
crés à la peinture peut paraître ba (parfois fort LARTIS1
L'ARTISTE
nal, si ce n'est que ces livres sont bien docu- (àiide
(/\iido eoin|j]efet
coinplof <-t pjral
totalement différents, parfois com mentes, du des outils,
des teehniqu
oiilils. ((;chniqu(«
plémentaires,voire contradictoires ; reste] et ^ el matériels
el matériels d(;
d(; peinti
peinture,
qui plus est ces ouvrages sont procédés de dessin, dede gravure
gravu «i
conçus dans un bnt constructif et qui permet- ^ et d'impaession
et dimpaession . •,,^
non de redite et de brassage d'éter tent à tout Avec plusde
. 1000 illustrations
illustrations
nelles rengaines, ficelées parfois artiste avi-
d'un brin de mystère qui fleure bon
l'atelier.
Mais le but que les auteurs se
de d'expé-
rimenta-
tion, de
Bordoj
V %
fixaient est-il atteint ? Et si même pratique et de découverte de s'enri de lui conserver une utilité ; il suf
cela était, leur plan constitue-t-il un chir. Mais Ray Smith ne se conten fit d'observer l'évolution des savoirs
réel progrès ? Cette question est te pas d'entraîner le lecteur à travers et tours de main dans les domaines
peut-être la secrète raison qui m'a le tourbillon des techniques - pein les plus quotidiens tels que la cou
poussé à analyser sur la même page ture, pastel, dessin, gravure, litho ture, la cuisine, le transport ou ne
ces trois titres. graphie, sérigraphie, etc. -, il lui serait-ce que l'écriture !
En voici une succinte présenta offreau préalable une base claire et Voici donc le débat ouvert, mais
tion (qui ne saurait en remplacer étendue sur les principes matériels si le sujet est d'or et que Pierre Gar
bien sûr la lecture] dans leur ordre - pigments, liants, supports, sol cia le brandit haut et fort, trop fré
de parution. vants et additifs - indispensables à quemment l'auteur en perd le
la compréhension despratiques,àla contrôle. Je crois que la raison en
maîtrise des procédés et à la bonne sied dansle manquede rigueur et de
Le manuel de l'artiste tenue de l'œuvre. connaissances scientifiques de l'au
de Ray Smith Le style est concis, va à l'essen teur. Ceci est parfaitement tangible
tiel, il n'y a pas d'idées sur l'art. tout au long du discours laborieux,
Traduit de l'anglais pour Bordas, C'est un livre pratique, accessible à et ce, malgré des idées intéres
cet ouvrage a connu son deuxième tous, ce qu'un prix de 175 francs ne santes.Toutefois ce qui m'a contra
tirage en mai 90. Ce livre relié, de contrarie pas. rié le plus à la lecture de Métier du
format 17 x 24 cm, 352 pages très peintre est bien le nombre considé
abondamment illustrées (plus de rable et inadmissible d'erreurs tech
1 000 dessins et photos], est in Le métier du peintre niques. Par exemple, quand il écrit
croyablement compact ! Non seule (p.200] : « Nombreuses peintures du
ment au niveau de la mise en page,
de Pierre Garcia
XIN siècle, dont les préparations
mais également du volume d'infor Edité par Dessain et Tolra sombres ont repoussé... » peut-être
mation ; c'est de la "sur-informa (Oct.90] au format 21 x 27 cm, relié, confond-il avec le XVIF ; lorsqu'il
tion". N'y sont pas abordées les il s'étend sur 512 pages.Au contrai dit que le vert de gris est un sulfate
seules techniques de la peinture, re du précédent, celui-ci offre un de cuivre (le pigment de ce nom est
mais tout ce qui parait utile aux textelent et dilué dans un important un acétate de cuivre basique] ;
yeux de l'auteur pour l'artiste. La blanc technique. L'auteur a tenté de quand (p.232] il assimile le vert
conception n'est pas sectaire - fini redévelopper l'idée du métier tel émeraude avec le vert de chrome ;
les regards en coin des académi que la tradition l'avait conçu. Mais ou, plus grave, lorsqu'il montre de
ciens du XVIIP entre peintres et des qu'est-ce que la tradition, si ce n'est façon tout à fait erronée la manière
sinateurs - l'artiste est un person une façon d'agir et de réfléchir bâtie dont il faut tenir le sabre d'encolla
nagequi coimaittoutes les pratiques sur celle de nos prédécesseurs, et ge, etc. Mais le plus choquant reste
et techniques (soyons modeste donc un flux ininterrompu, seule la présentation de prétendus procé
néanmoins] en s'adonnant fatale ment modulé ? Certes, le degré de dés anciens des plus discutables.
ment à l'une plus qu'aux autres. transmission est variable, mais res Prix de l'ouvrage : 350 francs.
Ainsi donc dans ce véritable souk, tons objectifs, une pratique ne se
cette caverne d'Ali Baba, vous dé- "perd" pas, on l'abandonne, faute
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