Documente Academic
Documente Profesional
Documente Cultură
COURS D’ALIMENTATION EN
EAU POTABLE
PARTIE I :
GENERALITE SUR LE TRAITEMENT DES EAUX DE CONSOMMATION
Par : EwoukemNkembeSilfried
Ingénieur du génie de l’eau
Septembre 2016
Contenu
CHAPITRE I : Généralités sur la ressource en eau ............................................................................. 3
1.1. Le cycle de l’eau ................................................................................................................... 3
1.2. Paramètres de caractérisation des eaux ................................................................................. 4
1.2.1. Les paramètres physicochimiques ................................................................................. 4
1.2.2. Les paramètres microbiologiques et biologiques ........................................................... 5
1.3. Impacts de la qualité sur la vie des ouvrages : .................................................................. 6
1.4. Impacts sanitaires des différentes composantes des eaux ................................................. 7
1.5. Contrôle et suivi de qualités des eaux de consommation .................................................. 8
CHAPITRE 2 : traitement des eaux destinées à la consommation humaine ..................................... 10
2.1. Généralités .............................................................................................................................. 10
2.2. Traitements T1 : clarification.................................................................................................. 11
2.2.1. Moyens utilisés dans le traitement de clarification :........................................................ 11
2.2.2. Paramètres à prendre en compte dans le dimensionnement............................................. 11
2.2.3. Etape 1 : Le pré traitement et préparation de l’eau à traiter............................................. 11
2.2.4. Etape 2 : la coagulation-floculation ................................................................................. 14
Les coagulants à base de sel d'aluminium ................................................................................. 15
Les coagulants à base de sel de fer............................................................................................ 15
2.2.5. Etape 3 : la décantation .................................................................................................... 17
2.2.6. Etape 4 : la filtration ........................................................................................................ 18
Mise en œuvre ..................................................................................................................... 19
2.3. Mise à l’équilibre calco-carbonique ....................................................................................... 21
2.3.1. Eau à l’équilibre, eau incrustante, eau agressive ............................................................. 21
2.3.2. La neutralisation .............................................................................................................. 22
2.3.3. La Reminéralisation ......................................................................................................... 23
2.4. Traitement désinfection .......................................................................................................... 23
2.4.1. Désinfection à l’eau de javel ou hypochlorite de sodium ................................................ 24
2.4.2. Désinfection à l’hypochlorite de calcium (Ca(ClO)2). ..................................................... 26
2.5. Les traitements spécifiques : élimination du fer et du manganèse.......................................... 27
Le cycle de l'eau est un cycle consistant à des échanges d'eau entre les différentes enveloppes de la
Terre : l'atmosphère, l'hydrosphère (l'ensemble des éléments liquides de la Terre : rivière, mer...) et
le sol (la lithosphère).
L'eau des océans et des mers, chauffée par le soleil, s'évapore : c'est ce que l'on appelle
l'évaporation. Les lacs, cours d'eau ainsi que la plupart des terrains et leur végétation rejettent
également de l'eau par évapo-transpiration. Sous l’effet des mouvements d’air, cette vapeur d’eau se
condense pour former soit des gouttelettes soit des glaces (condensation). Cette eau, contenue dans
les nuages, retombe sur les océans et les continents lors des pluies et des tombées de neige
(précipitations).
Quand l'eau tombe sur les continents, elle ruisselle ou s'infiltre à travers les roches (infiltration ou
écoulement souterrain). Une partie de cette eau tombée est utilisée par les plantes et ne s'écoule pas
de cette façon. L'eau rejoint, dans un temps plus ou moins long, un cours d'eau. L'eau va de nouveau
aller dans l'océan, les lacs et va reprendre le même chemin, ainsi c'est un cycle qui recommence à
chaque fois.
Quand l'eau s'infiltre dans des roches, elle forme des nappes d'eau souterraine. Dans la plupart de
ces nappes, l'eau circule lentement et fini par ressortir par des sources ou directement par le fond
des cours d'eau.
Un micro-organisme est dit pathogène quand il est capable de proliférer dans un organisme
pluricellulaire en provoquant chez ce dernier des troubles de santé plus ou moins graves.
ques
- La corrosion : elle est due au caractère agressif d’une eau du fait de sa forte teneur en
dioxyde de carbone et son acidité. L’eau a donc tendance à aller puiser dans le matériaux de
l’ouvrage le déficit de calcium nécessaire pour le rétablissement de son équilibre. Cette réaction
favorise donc l’oxydation du métal et l’attaque du béton. La corrosion peut également avoir pour
cause la présence dans l’eau des bactéries réductrices de fer.
- L’entartrage : c’est la formation des dépôts de calcaire (calcium) dans les ouvrages du fait
du caractère entartrant d’une eau. La forte teneur de l’eau en élément calcium conduise à son dépôt
dans les ouvrages principalement les canalisations réduisant de ce fait le diamètre.
2.1. Généralités
Une eau potable est :
- Une eau qui ne fait courir aucun risque pour la santé de l’homme à court, moyen et long terme,
- Une eau qui est acceptée du point de vue organoleptique par le consommateur,
- Une eau qui ne se dégrade pas durant son transport jusqu’au point d’utilisation,
- Une eau qui ne dégrade pas les ouvrages de transport et de stockage.
Les traitements ont pour objet de donner aux eaux destinées à la boisson, à la préparation des
aliments, à l’industrie alimentaire et voire destinées aux usages domestiques, des qualités répondant
à des recommandations ou à des exigences de normes.
La chaîne de traitement est constituée des ouvrages qui permettent la correction de paramètres de
l’eau brute en vue de les ramener à des concentrations respectant les critères d’eau potable.
Dans une chaîne de traitement, les processus ci-après peuvent être mis en œuvre.
Processus physiques :
Dégrillage, dessablage, débourbage, tamisage/ micro tamisage, aération, flottation, décantation et
filtration.
Processus chimiques :
Coagulation / floculation, mise à l’équilibre calco carbonique, déferrisation, démanganisation etc…
Processus biochimiques :
Désinfection et dégradation de la Matière Organique – MO-
Suivant la qualité des eaux à la ressource et les qualités requises à l’usage, on peut être amené à
appliquer les traitements ci-après :
Traitements de clarification (traitement T1)
Traitements de désinfection (traitement T2)
Traitements de mise à l’équilibre calcocarbonique (Traitement T3)
Traitements spécifiques (élimination du fer et du manganèse etc. …).
• Produire une eau ne présentant pas de risque de dégradation de sa qualité lors de son
transport, stockage et distribution jusqu’au point d’utilisation.
Les filières d’insolubilisation- filtration peuvent se regrouper en quatre (04) étapes à savoir : le pré
traitement et la préparation de l’eau à traiter, la coagulation-floculation, la clarification, et la
filtration.
On distingue plusieurs types d’aménagement d’une prise : la prise sur les berges, la prise au milieu
du cours d’eau, la prise dans le lit du cours d’eau, et le captage en lac ou en barrage.
Au niveau de la station de pompage, le dégrillage, le dessablage et le débourbage constituent
également les techniques de rétention des éléments grossiers et fins.
b) A l’usine de traitement
L’objectif de la préparation de l’eau à traiter au niveau de l’usine est de Mettre en place les
conditions optimales favorables au traitement. Les principaux moyens utilisés sontl’oxydation, la
correction du Ph et la minéralisation.
Lapré oxydation :
Elle a pour objectifs de :
• Eliminer le caractère réducteur de l’eau à traiter (anoxie)
• Précipiter les composés métalliques (Fer, Manganèse)
Elle est faite par deux procédés : l’oxydation par l’oxygène de l’air et l’oxydation par les agents
chimiques.
L’oxydation par l’oxygène de l’air :Elle est nécessaire lorsque,
il faut oxyder la M.O afin d'éliminer les goûts et les odeurs,
il s'agit de faire précipiter le manganèse et/ou le fer des eaux souterraines
il s'agit d'éliminer le CO2 agressif des eaux souterraines
On en distingue trois techniques :
Dimensionnement : exemple: Traitement d’une eau dont les teneurs en Fer et Manganèse après
aération sont respectivement de 0.15 et 1.2 mg/l. Les débits à traiter sont de 50 m3/h et 1000 m3/j
(temps de fonctionnement 20 h/j)
a) Principe de la coagulation
Après les opérations de pré traitement des particules restent présentes dans l'eau: matière en
suspension, matières colloïdales et matières dissoutes. Les colloïdes sont généralement porteurs de
charges électrostatiques négatives donc, soumises à des forces de répulsions mutuelles.
La coagulation a pour but de réduire ces charges (par apport de charges positives) et de former un
précipité adsorbant les substances indésirables.
Une agitation rapide (vitesse des hélices 120 à 140trs/min) en un temps bref (1 à 2 minutes) permet
un mélange du coagulant (phase de coagulation). Une phase d'agitation modérée (30 à 40 trs/min)
pour un mélange lent (10 à 20 minutes) permet une collusion entre précipité et particule pour
donner des flocs (phase floculation) facilement séparables de l'eau par décantation ou par filtration.
On note qu'il y a formation d'un précipité d'hydroxyde d'aluminium et libération d'une acidité. Cette
acidité H+ va réagir sur certaines espèces en solution, notamment les ions bicarbonates en solution:
H HCO3 H 2O CO2
Après la coagulation l'eau connaît alors une baisse du pH à cause de l'apparition de l'acidité.
Cette acidité peut être compensée par ajout (soit en même temps que le coagulant, soit après le
coagulant).
3
N.B : La coagulation floculation est optimale pour 6 pH 7 pour Al et 5 pH 11pour Fe 3+
Sulfate d'aluminium (forme liquide ou solide) Al2 (SO4 )3 ,18H2O.Il est très soluble et stable.
Réactionchimique :Al2 (SO4 )3+ 6HCO- 3 2Al(OH)3 +3SO2-4 + 6CO2
ADJUVANTS DE FLOCULATION
Alginate Solide Efficace avec les sels de Fer : eaux froides
Polymères de synthèse Solide Efficace à très faible dose Polymère agréé Eau potable ( SEP )
Taux de traitement limité
Réglementation résiduel de monomère
CORRECTEURS DE pH
Soude NaOH 1,27 300 Facile à mettre en œuvre Coût important. Pas d'apport de TAC et TH
Chaux Ca(OH)2 Solide Faible coût. Apport de TH Point fragile de la filière
Carbonate de Sodium Na2CO3 Solide Pas d'apport de TH. Solutions à préparer
- Vitesse de rotation des hélices 120 à 140 tr/mn pour un mélange rapide d'une durée de 1mn.
C'est la phase de coagulation.
- Vitesse de rotation des hélices : 30 à 40 tr/mn pour la formation des flocs. Mélange lent qui
permet aux flocs de se rencontrer pour une agglomération : durée
10 à 20 mn. C'est la phase de floculation.
N.B. : Il est bon de noter pendant cette phase le temps et l'ordre d'apparition des premiers flocs.
Après ces phases d’agitation, il faut
- Arrêter le dispositif d'agitation et laisser les échantillons décanter pendant 5 à 15 voir 60
minutes.
- Observer le comportement des échantillons (évolution des flocs, niveau de décantation). Les
résultats sont qualifiés de mauvais, passable, bon, excellent.
N.B. : la plus faible dose qui fasse disparaître la turbidité sera essayée sur la chaîne réelle de
traitement.
- Retirer à l'aide d'une pipette une portion d'échantillon prise dans les 4 cm supérieurs de chacun
des bêches et déterminer la couleur, le pH, la turbidité et l'alcalinité totale.
- Reprendre l'opération en mettant dans chaque bêche la dose optimale retenue – y ajouter des
doses croissantes d'adjuvants.
(1) (4)
(2)
(3)
Elle doit permettre une répartition uniforme du flux d'entrée suivant la longueur, on peut avoir :
On estime que la zone des boues doit avoir un volume de 25 % du volume de décantation. Le
soutirage des boues peut être hydraulique ou à la pompe.
(4)- Zone de sortie
L'écoulement doit être tranquille pour éviter la remise en suspension des eaux. La collecte des eaux
décantées doit s’effectuer à environ 30 à 40 cm sous la surface libre.
a) Filtration lente
La filtration lente est une méthode d'épuration qui consiste à faire passer l'eau à traiter à travers un
lit de matériau filtrant. Au cours de ce passage, la qualité de l'eau s'améliore considérablement par
une diminution importante du nombre de micro-organismes (bactéries, virus, kystes), par
l'élimination des matières en suspension et colloïdales et par des changements dans sa composition
chimique.
Elle est utilisée pour les eaux de surface ne subissant pas de coagulation - floculation. L'activité de
dégradation biologique est importante. Il y a destruction 99 à 100 % des germes totaux, Eschérichia
Coli, et des kystes d'amibe.
La filtration lente est une technique efficace pour les petites localités : elle
- est efficace
- peut être réalisés avec des matériaux locaux
- n’a pas besoin d’énergie électrique
- ne nécessite pas une main d’œuvre qualifiée
- n’engendre pas de consommation de réactifs.
Mise en œuvre
La filtration étagée permet de bons résultats et retarde le colmatage
Entretien
- empêcher l’assèchement destruction du film biologique
- racler la couche supérieure en cas de colmatage (le sable peut être lavé et remis)
Dimensionnement
L’objectif de ce traitement est d’établir les conditions favorables aux traitements de floculation et
désinfection, et de protéger les ouvrages de transport et de stockage contre la corrosion ou
l’entartrage.
Le terme calco-carbonique peut se décomposer en deux expression :
- Calco : compris comme calcaire ou calcium (ca2+), représente la somme des ions calcium et
magnésium (ca2+ et Mg+). Cette teneur en ces ions est appelée dureté et est mesurée par le titre
hydrotimétrique (TH).
- Carbonique : représente la quantité de gaz carbonique (CO2) présente dans l’eau. Cette
quantité peut être sous forme libre ou liée (bicarbonates, carbonates). Il est exprimé par le titre
alcalimétrique complet (TAC) en °F.
Dans le cas d’une eau agressive, l'eau a une forte teneur en CO2 (CO2 libre > CO2 équilibrant) et
une faible teneur en calcium. L’eau a tendance à dissoudre le calcaire et à attaquer les mortiers et
les bétons. Les couches protectrices carbonatées à l’intérieur des canalisations métalliques sont
attaquées. Ainsi la conduite est exposée à la corrosion (attaque du métal) interne. Il faut dans ce cas
appliquer un traitement de neutralisation (d’adoucissement).
Dans le cas d’une eau incrustante, il y a une faible teneur en CO2 (CO2< CO2 équilibrant) et une
forte teneur en calcium donc l'eau à tendance à précipiter du calcaire réduction des sections des
canalisations. Le traitement à appliquer dans ce cas est la décarbonatation.
2.3.2. La neutralisation
Les traitements de correction de pH, souvent désignés par le terme de neutralisation, qui consistent
à ramener le pH d’une eau à une valeur définie peuvent concerner les domaines suivants :
- Correction du pH avant un stade de traitement ultérieur biologique ou physico-chimique
(ajustement du pH de floculation)
- Correction de l’équilibre calco-carbonique pour protéger les conduites d’eau contre la
corrosion ou l’entartrage.
2.3.3. La Reminéralisation
Elle consiste à apporter à l’eau les éléments minéraux tels que le calcium et le dioxyde de carbone
pour relever son TH et son TAC.
Propriétés du clore :
Caractéristiques :
• Gaz jaune, irritant, plus lourd que l ’air
• Formule chimique : Cl 2 Masse molaire : 71 g Volume molaire : 22.4 l
• 1 ° chlorométrique = 3.17 g
Réactivité :
• C’est un oxydant : oxydation du fer, des composés organiques
• Il réagit sur les composés hydrogénés (Réactions de substitution)
-Formation de chloramines avec NH4
- Formation de Trihalométhane (THM)
- Formation de Chlorophénols …
• Il réagit avec l’eau ( Réactions de dismutation )
• Il a un pouvoir bactéricide
• L ’eau de Javel est une solution de Chlore dans la soude
Cl2 + 2 NaOHNaOCl + NaCl + H2O
• Les propriétés énoncées pour le Chlore sont valables pour l ’eau de Javel
Utilisation comme agent désinfectant
Avantages :
• Bonne efficacité sur les bactéries, germes pathogènes et virus
• Bon agent de traçage
• Facile d’emploi
• Dosages colorimétriques ou électrochimiques faciles et rapides
• Coût modéré
Dimensionnement :
- Débit massique horaire de chlore :
Taux de traitement retenu X Débit à traiter m3/h = Débit massique horaire
Exemple : Traitement à 0.75 g/m3 , 20 h/j , d ’une ressource produisant 200 m3/h EJ : 48°7chloré
5
0.75 g/m3 x 200 m3/h = 150 g/h Pompe doseuse de 0.5 à 3.5 l/h
150 g/h / 150 g/l = 1 l/h g
/
m
1 l/h x 20 h/j = 20 l/j 3
x
Dans la plus part des temps, l’eau de javel est utilisé en solution diluée.
Dans le cas d’injection d’une solution d’eau de javel diluée à une concentration
2 C (g/l), les
paramètres de dimensionnement sont les suivants : 0
0
- Masse journalière de chlore nécessaire = taux de traitement x Volume journalier d’eau à traiter
- Volume journalier d’eau de Javel = Masse jr de chlore/ (titre EJ x 3,17)
m
- Volume journalier de solution mère préparée à une concentration C :
3
V = Vjr eau de javel / Concentration de la solution (g/l) /
- Modalités de préparation de la solution mère : la solution est préparée h dans un bac et
injectée dans l’eau par une pompe doseuse.
Volume eau de dilution = Volume solution – Volume jr eau de javel =
1
2.4.2. Désinfection à l’hypochlorite de calcium (Ca(ClO)2).
5
0
Il se présente en granulés blancs. Il est assez stable et pur entre 70 à 94 %
Pour le traitement il est recommandé la préparation de solution de concentration
g comprise entre 0,5
et 1 %. /
Le produit commercial contient 92 à 94 % de Ca(ClO)2correspondant à 650-700 h g /kg de chlore .
Propriétés
1
Il a les mêmes propriétés que l’eau de javel. 5
0
Mise en œuvre
• Injection et dosage à l’aide d’une pompe doseuse g
/
• Possibilité d’asservissement à la mesure du débit traité et au résiduel de chlore
h
• Le stockage doit assurer une durée acceptable entre les approvisionnements
• Le stockage doit également tenir compte de la diminution du titre au cours / du temps
Dimensionnement 1
- Débit massique horaire de chlore actif nécessaire: 5
Taux de traitement retenu X Débit à traiter m3/h = Débit massique0 horaire
Cours d’alimentation en eau potable EFSEAR de Kumba, Septembre 2016 g Page 26
/
l
- Masse journalière de chlore actif nécessaire = Débit massique horaire x durée fonct
- Masse journalière d’hypochlorite = Masse jr chlore actif nécessaire / Titre hypochlorite
- Volume journalier de la solution préparée à une concentration C :
V = Masse jr hypochlorite / Concentration de la solution
- Débit pompe doseuse :