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Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technologies
Filière : Génie électrique
Spécialité : Electrotechnique Industrielle
Présenté par :
HASSINI ABD ELHAKIM
Thème:
Soutenu publiquement
Le : 02/06/2016
Devant le jury :
Mr .KHETTACHE LAID M.A.A Président UKM Ouargla
Mr .MEGHNI BILLEL M.A.A Encadreur/rapporteur UKM Ouargla
Mr .IDER ZAHIR M.A.A Examinateur UKM Ouargla
Nous tenons aussi à remercier Messieurs IDER ZAHIR pour l’intérêt qu’ils ont
témoigné à l’égard de ce travail par leurs nombreuses et enrichissantes remarques
et observations. Enfin pour nous avoir fait l’honneur d’examiner ce mémoire au
titre de membre de jury.
Qu’il nous soit permis d’exprimer notre profonde gratitude à MEGHNI BILLEL,
Maître de Conférence à la Faculté de Technologie de l’Université KASDI
MERBAH de OUARGLA pour avoir proposé, suivi et dirigé ce travail mais
également pour sa disponibilité, et pour le respect dont nous fûmes témoins. Nous
le remercions pour nous avoir fait profiter de son expérience ainsi que ses
orientations constructives et ses encouragements qui nous ont étaient précieux, et
nous ont permis de mener à bien ce travail.
En fin, je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué à ce travail de près ou de
loin à l’aboutissement de ce travail.
I
LISTE DES FIGURES
II
Figure. II.9:La constitution de la MSAP ................................................................................................ 44
Figure.III.3: Schéma block de la méthode de MPPT par contrôle optimale de couple (OTC) .............. 60
Figure. IV.2: MPPT TSR (a) coefficient de puissance, (b) erreur de vitesse et (c) puissance extraite .. 71
Figure. IV.3: MPPT OTC (a) coefficient de puissance, (b) puissance extraite et (c) erreur de vitesse. 72
Figure. IV.4: MPPT P&O(a) coefficient de puissance, (b) erreur de vitesse et (c) puissance extraite .. 73
Figure. IV.6: Test de robustesse Cp :(a) TSR MPPT, (b) OTC MPPT et (c) P&O MPPT ..................... 75
Figure. IV.7: (a) courant direct et quadrature de GSAP, (b) tension direct et quadrature de GSAP et (c)
les trois courant à l’entrée de redresseur ................................................................................................ 76
III
LISTE DES TABLEAUX
Tab .0.1 : Capacité de production des énergies renouvelables en 2004, 2012 et 2013 en (GW) ............. 2
Tab. I.1 : Puissance éolienne installée dans le monde fin 2011 (MW) .................................................. 11
Tab. I.2 : Production d'électricité ajoutée chaque année de 2011 à 2017 (en TW/h) .............................. 11
Tab. IV.1 : Les performances des trois méthodes MPPT...................................................................... 70
Tab. IV.2 : Les caractéristiques des cinq méthodes MPPT .................................................................... 71
IV
ACRONYMES ET ABREVIATIONS
MPPT : Maximum power point tracking.
DC : Direct courent.
AC : Alternatif courent.
MS : Machine Synchrone.
PI : Proportionnelle intégrale.
V
NOMENCLATURE
B: Système de conversion de l'énergie éolienne.
𝑆: Section (𝑚2 ).
𝐶𝑃 : Le coefficient de puissance.
𝐶𝑚 : Le coefficient de couple.
: Angle décalage.
VI
𝑤𝑘 : Pulsation de l’harmonique de l’ordre k.
𝐺: Gain du multiplicateur.
𝑇𝑚 é𝑐 : Le couple mécanique.
𝐽𝑡 : Inertie de la turbine.
𝐽𝑚 : Inertie de la machine.
𝜃: Position statorique.
VII
𝛹𝑎,𝑏,𝑐 : Vecteurs flux statorique des phases a,b et c.
𝐿𝑡 : Inductance du filtre.
VIII
𝑖𝑑𝑟𝑒𝑓 : Courant de référence selon l’axe direct.
IX
TABLE DES MATIERES
X
I.6.3 Système utilisant une génératrice synchrone .................................... 28
XI
II.5 Modèles du convertisseur de puissance ................................................ 50
II.5.1 Modélisation d’un redresseur MLI dans le repère naturel ............... 50
XII
Conclusions et perspectives ............................................................................................. 80
Bibliographie ........................................................................................ 83
Annexes................................................................................................. 89
XIII
Introduction générale
INTRODUCTION GENERALE
1
Introduction générale
2,6 % pour le nucléaire) ; cette tendance s'est encore accentuée en 2013. Les énergies
renouvelables modernes ont représenté plus de 10% du total de 2012, les 9% restant
provenant de la biomasse traditionnelle dont la part recule sensiblement.
Tab .0.1 : Capacité de production des énergies renouvelables en 2004, 2012 et 2013 en (GW).
L’énergie éolienne (avantage par rapport d’autre forme d’énergie) La ressource éolienne
provient du déplacement des masses d’air qui est dû indirectement à l’ensoleillement de la
terre. Par le réchauffement de certaines zones de la planète et le refroidissement d’autres, une
différence de pression est créée et les masses d’air sont en perpétuel déplacement [0.7], [0.8].
Cette énergie a connu depuis environ 30 ans un essor sans précédent qui est dû notamment
aux premiers chocs pétroliers [0.2], [0.7]. A l’échelle mondiale, l’énergie éolienne depuis une
dizaine d’années maintient une croissance de 30% par an. En Europe, principalement sous
l’impulsion Allemande, Scandinave et Espagnole, on comptait en 2000 environ 15000 MW de
puissance installée. Ce chiffre a presque doublé en 2003, soit environ 27000 MW pour
40000MW de puissance éolienne installée dans le monde. En prévision, pour l’année 2010, on
peut espérer une puissance éolienne installée en Europe de l’ordre 70000 MW.
2
Introduction générale
Ainsi, l'objectif principal de nos travaux de thèses est d’étudié les techniques de commande
modernes et efficaces appliqués aux éoliennes à vitesse variable à base de GSAP, pour
atteindre plusieurs objectifs (maximisation, optimisation et gestion de la production d’énergie
de vent). Par optimisation, nous entendons non seulement l’amélioration de la qualité de
l’énergie produite et le rendement énergétique mais aussi l’assurance d’une injection efficace
de la puissance électrique vers le réseau. Ce qui aurait pour conséquence de rendre possible la
fabrication des aéro-turbines plus légères améliorant de ce fait la productivité. Pour ce faire, le
mémoire sera organisé en quatre chapitres comme suit :
Le premier chapitre aborde l’étude sous une forme assez descriptive. En effet nous présentons
dans un premier temps un état de l’art sur l’énergie éolienne à travers une revue de la
littérature disponible. Nous évoquons les différentes technologies éoliennes usuellement
utilisées dans le domaine, Puis, nous abordons plus spécifiquement la question des chaînes
3
Introduction générale
éoliennes à vitesse variable, ainsi que les méthodes de contrôle utilisées pour maximiser leur
efficacité énergétique. Le but étant qu'à la fin de ce chapitre, le type de générateur utilisé dans
cette thèse soit clairement identifié.
Dans le troisième chapitre, une commande de convertisseur côté générateur a été appliquée.
Pour cela, dans la première partie nous démontrons en détails les différentes étapes de la
commande appliquée au convertisseur côté GSAP pour extraite la puissance maximale.
Ensuite, trois techniques MPPT ont été étudiées et comparées exhaustivement.
Dans le quatrième chapitre nous présenterons les résultats de simulation avec les discutions de
chaque courbes.
4
Introduction générale
Références bibliographiques
5
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Chapitre I
Etat de l’art & Description de l’étude
7
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
8
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
I.1. Introduction
De créer de l’électricité ou une force mécanique : c’est l’énergie éolienne. Le vent est énergie
naturelle capable le mot éolienne vient du grec « Éole », dieu du vent, signifiant « rapide »
« vif » .ce mot est également utilisé pour nommer les machines qui utilisent cette énergie : les
éoliennes.
Les éoliennes sont considérées comme des sources d’énergie instable. Mais n’oublier pas que
le vent est une source d’énergie renouvelable, gratuite et exploitable avec un bon niveau de
sécurité et respectueuse de l’environnement. Dans le monde entier, les ressources d’énergie
éolienne sont pratiquement illimitées. Les récentes recherches dans les domaines des turbines
éoliennes à vitesse variable, l’électronique de puissance et les techniques de commandes
avancées ont permis le contrôle des puissances produites par ces aérogénérateurs, ainsi
tendent à rendre l’énergie éolienne aussi compétitive que l’énergie d’origine traditionnelle
[I.1].
Les éoliennes représentent également une chance pour plus de deux milliards de personnes
isolées d’accéder enfin à l’électricité. De plus, peu coûteuses à long terme, elles sont une
véritable possibilité d’économie au vue de la consommation croissante en énergie.
Dans ce chapitre, nous présenterons un bilan des formes des énergies les plus consommées au
monde. Les technologies d’éoliennes ainsi que les différents composants constituant
l’aérogénérateur seront brièvement présentés. Ensuite, Les différentes techniques de
limitation ou de contrôle de cette puissance sont ensuite brièvement exposées. Les diverses
structures d’aérogénérateurs présentes sur le marché (vitesse fixe ou variable) sont
démontrées. Enfin, nous allons préciser le choix du type d’éolienne ce qui nous permettra de
définir le cadre de notre travail ; c’est-à-dire l’élaboration des commandes pour la turbine et
pour la génératrice de l’éolienne.
L'énergie éolienne est une énergie "renouvelable" i.e (non dégradée), géographiquement
diffuse, et surtout en corrélation saisonnière (l’énergie électrique est largement plus demandée
en hiver et c’est souvent à cette période que la moyenne des vitesses des vents est la plus
élevée). De plus, c'est une énergie qui ne produit aucun rejet atmosphérique ni déchet
9
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
radioactif. Elle est toutefois aléatoire dans le temps et son captage reste assez complexe,
nécessitant des mâts et des pales de grandes dimensions (jusqu'à 60 m pour des éoliennes de
Plusieurs mégawatts) dans des zones géographiquement dégagées pour éviter les phénomènes
de turbulences [I.2].
Le continent asiatique comprend une puissance éolienne installée de 82.398 MW, dont 21.298
installés pour la seule année 2011. Dominé par la Chine, c’est le premier marché mondial.
L’Asie pourrait devenir le plus grand parc éolien mondial dès cette année.
La puissance éolienne installée par continent. Le Danemark est le pays européen ou l’éolien
est le plus développé (706,2 kW/1.000 habitants) devant l’Espagne (469,6 kW/1.000
habitants) et le Portugal (403,4 kW/1.000 habitants).
En France, l’éolien représente 102,7 kW/1.000 habitants, la moyenne de l’UE étant de 187,2
kW/1.000 habitants.
En termes de puissance installée, l’Allemagne est le pays européen leader avec une
production de 46,500 TWh, devant l’Espagne (42.060 TWh), le Royaume-Uni (14.100 TWh)
et la France (12.200 TWh).
10
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Tab. I.1: puissance éolienne installée dans le monde fin 2011 (MW).
Tab. I.2: Production d'électricité ajoutée chaque année de 2011 à 2017 (en TW/h).
Les énergies renouvelables prennent une importance croissante dans la production mondiale
d'électricité. Chaque année entre 2011 et 2017, la production d'électricité ajoutée par les
énergies éolienne et photovoltaïque sera plus importante que celle ajoutée par les réacteurs
nucléaires en construction.
Plus de 35 GW de capacités éoliennes ont été ajoutés en 2013 pour un total de capacité de
production mondial légèrement supérieur à 318 GW. Malgré plusieurs années records, ce
marché a toutefois reculé de près de 10 GW par rapport à 2012, en raison principalement de la
forte baisse du marché américain. Heureusement, l'énergie éolienne en mer a connu une année
record, avec 1,6 GW ajoutés, la quasi-totalité étant enregistrée dans l'Union européenne.
11
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
La prise de conscience collective des méfaits des énergies fossiles ou nucléaires a permis aux
énergies renouvelables de présenter ses avantages.
12
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Un aérogénérateur est un dispositif utilisé pour le transfert de l’énergie cinétique du vent vers
l’arbre de transmission en mouvement rotatif. Plusieurs types existent, ils se caractérisent par
la position de leur axe de rotation et des performances qui leurs sont propres. On note : les
éoliennes à axe vertical (VAWT) et les éoliennes à axe horizontal(HAWT) [I.3], [I.4].
Ce type d'éolienne a été de plus en plus abandonné à cause des différents inconvénients qu'il a
posés. Des problèmes d'aéroélasticité et la grande occupation du sol ont été les raisons de cet
abandon au profit des éoliennes à axe horizontale [I.5].
Ils sont classés selon leur caractéristique aérodynamique en deux familles :
13
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
On peut considérer trois composants essentiels dans une éolienne à axe horizontale, le rotor,
la nacelle et la tour [I.8].
14
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
I.4.1 Le rotor
Le rotor, formé par les pales assemblées dans leur moyeu. Pour les éoliennes destinées à la
production d'électricité, le nombre de pales varie classiquement de 1 à 3, le rotor tripale
(concept danois) étant de loin le plus répandu car il représente un bon compromis entre le
coût, le comportement vibratoire, la pollution visuelle et le bruit. Les rotors à vitesse fixe sont
souvent munis d'un système d'orientation de la pale permettant à la génératrice (généralement
une machine asynchrone à cage d'écureuil) de fonctionner au voisinage du synchronisme et
d'être connectée directement au réseau sans dispositif d'électronique de puissance. Ce système
allie ainsi simplicité et faible coût.
Les rotors à vitesse variable sont souvent moins coûteux car le dispositif d'orientation des
pales est simplifié voire supprimé. Toutefois, une interface d'électronique de puissance entre
le générateur et le réseau ou la charge est nécessaire. Les pales se caractérisent principalement
par leur géométrie dont dépendront les performances aérodynamiques et les matériaux dont
elles sont constituées (actuellement, les matériaux composites tels la fibre de verre et plus
récemment la fibre de carbone sont très utilisés car ils allient légèreté et bonne résistance
mécanique) [I.9].
15
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
La pale d’une éolienne est en réalité le véritable capteur de l’énergie présente dans le vent. De
ses performances dépend la production d’énergie de l’installation, puis par conséquent
l’intérêt économique de la machine. La conception d’une pale doit faire appel à un compromis
délicat entre le rendement aérodynamique, la légèreté, la résistance statique, la tenue en
Fatigue. I.5 Ainsi le choix des profils, leur répartition en envergure, la forme en plan
(évolution de la corde en fonction de l’envergure) et le vrillage de la pale doivent être
soigneusement étudiés. Par exemple, selon le type de régulation choisi et selon la taille de
l’éolienne, le vrillage pourra différer significativement d’une machine à l’autre [I.10].
I.4.3 La nacelle
La nacelle regroupe tous les éléments mécaniques permettant de coupler le rotor éolien au
générateur électrique : arbres lent et rapide, roulements, multiplicateur. Le frein à disque,
différent du frein aérodynamique, qui permet d'arrêter le système en cas de surcharge. Le
générateur qui est généralement une machine asynchrone et les systèmes hydrauliques ou
électriques d'orientation des pales (frein aérodynamique) et de la nacelle (nécessaire pour
garder la surface balayée par l'aérogénérateur perpendiculaire à la direction du vent). A cela
viennent s'ajouter le système de refroidissement par air ou par eau, un anémomètre et le
système électronique de gestion de l'éolienne [I.12].
16
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Figure. I.6: Principales composantes intérieures de la nacelle d’une turbine éolienne [I.13].
17
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
I.4.5 L'arbre
L’arbre secondaire comporte généralement un frein mécanique qui permet d’immobiliser le
rotor au cours des opérations de maintenance et d’éviter l’emballement de la machine [I.14].
I.4.6 L'anémomètres
Mesure de la vitesse du vent se fait le plus souvent par l'emploi d'un anémomètre à coupelles
comme celui que vous voyez sur l'image à gauche. Un tel anémomètre est muni d'un rotor de
trois coupelles qui, sous l'effet du vent, se met à tourner autour d'un axe vertical. La vitesse de
rotation est enregistrée électroniquement.
En général, l'anémomètre est également doté d'une girouette indiquant la direction du vent.
Au lieu de coupelles, l'anémomètre peut être muni d'une hélice, une solution qui est cependant
assez rare.
D'autres types d'anémomètres sont les anémomètres à ultrasons ou à laser qui enregistrent les
changements de phase du son ou de la lumière réfléchis par les molécules de l'air.
L'avantage principal de l'emploi d'anémomètres non-mécaniques est une réduction de la
sensibilité au gel. Dans la pratique, l'anémomètre à coupelles s'utilise cependant partout -ainsi,
des modèles spéciaux munis d'arbres et de coupelles chauffés ont été conçus pour les régions
arctiques.
I.4.7 La girouette
Ce composant indique la direction du vent. L’information est transmise au système
d’orientation via un système de contrôle électronique [I.10].
18
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Est un dispositif généralement métallique, la plupart du temps installé sur un toit, constitué
d'un élément rotatif monté sur un axe vertical fixe. Sa fonction est de montrer la provenance
du vent ainsi que, contrairement à la manche à air, son origine cardinale.
I.4.9 La génératrice
C’est un alternateur qui Convertit l'énergie mécanique en énergie électrique. Les génératrices
des éoliennes diffèrent un peu des autres types de génératrices raccordées au réseau
électrique. Une des raisons pour cette différence est que la génératrice d'une éolienne doit
pouvoir fonctionner avec une source de puissance
19
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Les éoliennes permettent de convertir l’énergie cinétique du vent en énergie électrique. Cette
conversion se fait en plusieurs étapes [I.15] :
Pour les vitesses de vent fortes, un système de contrôle et protection est nécessaire dans
chaque système éolien. Le contrôle de la puissance éolienne fournie peut se faire soit au
niveau de la turbine soit au niveau de la génératrice.
20
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
21
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Il utilise la variation de l’angle de calage des pales (Figure .I.13). En variant l’angle
d’incidence de la pale, on modifie le rapport entre les composantes de portance et de traînage.
L’angle d’incidence optimal conduit à la puissance maximale disponible. En général, la
modification de l’angle de calage de la pale de l’éolienne permet quatre actions distinctes
[I.12] :
22
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
se trouvent plus réduites avec une machine asynchrone qu'avec une génératrice synchrone qui
fonctionne à vitesse fixe sont souvent munis d’un système d’orientation de pales permettant à
la génératrice (généralement une machine asynchrone à cage d’écureuil) de fonctionner au
voisinage du synchronisme et d’être connectée directement au réseau sans dispositif
d’électronique de puissance [I.9].
Cette éolienne repose sur l’utilisation d’une machine asynchrone à cage directement couplée
sur le réseau électrique comme illustré dans la Figure. I.15. Un multiplicateur de vitesse
entraîne cette machine à une vitesse qui est maintenue approximativement constante grâce à
un système mécanique d’orientation des pales. Une batterie de condensateurs est souvent
associée pour compenser la puissance réactive nécessaire à la magnétisation de la machine
asynchrone à cage.
La première est l’utilisation d’une machine asynchrone à cage connectée au réseau par
l’intermédiaire d’un convertisseur électronique de puissance permettant le
fonctionnement à vitesse variable.
La deuxième utilise une machine synchrone à rotor bobiné ou à aiment.
La troisième est l’utilisation d’une machine asynchrone à double alimentation pilotée
au rotor par un convertisseur électronique [I.18].
23
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
24
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Les trois types de topologies indéniables pour des éoliennes à vitesses variables sont : la
Machine Asynchrone (MAS) avec deux convertisseurs sont alors dimensionner pour la pleine
puissance avec un multiplicateur de vitesse (voir Figure. I.15), la Machine Asynchrone
Double Alimentation (MADA) (voir Figure. I.18) et la Machine Synchrone (MS) avec et sans
réducteur de vitesse représentée dans la figure. I.20.
25
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Figure. I.17: Éolienne à vitesse variable basée sur une machine asynchrone [I.10].
Figure. I.18: Eolienne à vitesse variable basée sur une MADA [I.10].
26
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
27
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
Ainsi le cout des l’interface électronique est important du fait qu’elle est dimensionnée pour
la puissance nominale de la génératrice (Figure. I.20).
Figure. I.20: Eolienne à vitesse variable basée sur une machine synchrone à grand nombre de
paire de pôles.
28
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
I.7. Conclusion
L’éolienne est une source de production d'énergie qui représente dans certains cas l’une des
meilleures solutions adaptées. Et ne consomme aucun combustible et ne participe pas à l’effet
de serre.
Dans ce chapitre nous avons présenté un état de l’art décrivant tout d’abord les notions
générales sur l’énergie éolienne, nous avons énoncé quelques chiffres concernant la
production d’électricité dans le monde en démontrant de quelle manière l’énergie éolienne
était devenue incontournable. Dans un deuxième temps nous avons expliqué les enjeux de
cette énergie. Ensuite, Nous avons parlé des différents types d’éolienne, les éoliennes à
vitesse fixe, à vitesse variable, les éoliennes à axe vertical, à axe horizontal.
29
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
30
Chapitre I : Etat de l’art & Description de l’étude
31
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
Chapitre II
Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
II.1 Introduction .............................................................................................35
33
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
34
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
II.1. Introduction
Les éoliennes à vitesse variable utilisant une génératrice synchrone à aimants permanents
(GSAP), ce choix n’est pas fortuit puisqu’il est basé sur les avantages technologiques et
économiques qu’offre la machine synchrone à aimant permanent (MSAP) comparée aux
autres machines. L’utilisation des aimants permanents a été une vrai révolution dans le
domaine de l’utilisation de ces machine, car elle a permis d’éliminer le bobinage rotorique et
son excitation ainsi que les balais et les contacts glissants. Ce qui induit moins de
maintenance et plus de robustesse pour la machine. Cet avantage a couvert le cout élevé des
aimants [II.1],[II.2] .L’avantage le plus important de machine synchrone à aimant permanent
(MSAP) dans le domaine éolien est l’absence de multiplicateur de vitesse pour des machines
de grand nombre de paire de pôle, réduisant ainsi le volume de l’éolienne et la maintenance
du système [II.3].
La turbine éolienne est un dispositif qui transforme l’énergie cinétique du vent en énergie
mécanique. L’énergie cinétique d’une colonne d’air de longueur 𝑑𝑥, de section S, de masse
volumique ρ, animée d’une vitesse v, (figure .II.1) s’écrit :
1
𝑑𝐸𝑐 =
2
𝑆𝑑𝑥𝑣 2 (II.1)
35
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
La masse d’air en mouvement traversant ce tube en une seconde est donnée par le produit de
la densité d’air, la surface, et la vitesse moyenne [II.5],[II.6].
𝑆.(𝑉1 +𝑉2 )
𝑚0 = (II.3)
2
La puissance réelle extraite par le rotor des pales est la différence des puissances du vent en
amont et en aval [II.6].
𝑚 0 . 𝑉12 −𝑉22
𝑃𝑚 = (II.4)
2
Soit en remplaçant 𝑚0 par son expression dans (II.4) :
𝑆.(𝑉1 +𝑉2 ) 𝑉12 −𝑉22
𝑃𝑚 = (II.5)
4
La puissance totale théoriquement disponible sur la surface 𝑆est extraite sans diminution de
vitesse de vent en mettant 𝑉2 =0 dans l’expression (II.5) :
𝑆𝑉13
𝑃𝑚𝑡 = (II.6)
2
36
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
Cette limite n’est en réalité jamais atteinte, et les meilleures machines à axe horizontal, bipale
ou tripale, se situent à 60-65% de la limite de BETZ ; on ne récupère globalement que 40% de
l’énergie due au vent. On déduit alors le rendement aérodynamique [II.4], [II.5]:
16
= 27 𝐶𝑃𝑚𝑎𝑥 (II.9)
𝐶𝑃𝑚𝑎𝑥 étant la valeur maximale que peut prendre le coefficient de puissance 𝐶𝑃 . Cette valeur
est associée à une vitesse spécifique nominale 𝑜𝑝𝑡 pour laquelle la turbine a été dimensionnée
37
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
suivant une vitesse de vent nominale 𝑣𝑛 et une vitesse de rotation nominale Ω𝑛 [II.6], [II.4],
[II.5].
Figure. II.4. Coefficient de puissance pour différents types de turbine éolienne [II.7].
La puissance mécanique 𝑃𝑚 disponible sur l’arbre d’un aérogénérateur peut s’exprimer par :
1
𝑃𝑚 = 𝐶𝑃 ()𝜋𝑅2 𝑉1 3 (II.10)
2
Ω𝑡 𝑅
Avec: =
𝑉1
38
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
La turbine monopale nécessite un contre poids. Dans la turbine bipale, des vibrations
cycliques importantes peuvent apparaître lorsque la nacelle cherche à suivre le vent et que les
pales sont à horizontale. Une turbine tripale est dynamiquement plus stable et a un meilleur
impact visuel.
En général, les turbines disposent d’un système d’orientation des pales destiné à limiter la
vitesse de rotation. L’allure des coefficients 𝐶𝑃 et 𝐶𝑚 change donc pour chaque angle
décalage β comme représenté à la figure .II.6. [II.8].
39
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
(a)𝐶𝑃 =f (,)
(b)𝐶𝑚 = f (,)
Figure .II.6 : Allures des coefficients 𝐶𝑃 et 𝐶𝑚 en fonction de la vitesse spécifique λ et l’angle
décalage [II.8].
40
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
exponentielle où bien utilisant des distributions spectrales et spatiales très complexes qui
rendent comte de sa phénoménologie turbulente [II.15].
41
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
Le système étudié est composé d’une turbine éolienne comprenant des pales de longueur R
entraînant une génératrice à travers un réducteur de vitesse de gain G. (Figure .II.8).
Ω𝑚 é𝑐
𝐺= Ω𝑡𝑢𝑟 (II.15)
Dans notre étude, nous supposons que le rapport de multiplicateur 𝐺 = 1 donc la turbine est
liée directement au générateur donc :
Ω𝑡𝑢𝑟 = Ω𝑚 é𝑐
(II.16)
𝐶𝑔 = 𝐶𝑎𝑒𝑟
Il est à noter que l’inertie du rotor de la génératrice est très faible par rapport à l’inertie de la
turbine reportée par cet axe.
L’équation fondamentale de la dynamique permet de déterminer l’évolution de la vitesse
mécanique à partir du couple mécanique total 𝑇𝑚é𝑐 appliqué au rotor :
42
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
𝑑Ω𝑚 é𝑐
𝐽 = 𝑇𝑚 é𝑐 (II.17)
𝑑𝑡
Le couple résistant dû aux frottements est modélisé par un coefficient de frottements visqueux
𝑓𝑚 tel que 𝐶𝑣𝑖𝑠 = 𝑓𝑚 * Ω𝑚é𝑐 .
𝑃é𝑜𝑙 : la puissance éolienne, :la vitesse relative de la turbine, Ω𝑚é𝑐 :la vitesse de rotation,
𝑣𝑣 :la vitesse de vent, :la densité de l’air, 𝐶𝑝 :la coefficient de puissance, 𝑇é𝑜𝑙 : le couple
Les alternateurs triphasés sont la source primaire de toute l’énergie électrique. Entrainées par
des turbines hydrauliques, à vapeur ou éoliennes, ces machines constituent les plus gros
convertisseurs d’énergie au monde. Elles transforment l’énergie mécanique en énergie
électrique avec des puissances allant jusqu’à 1500 MW [II.2].
43
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
neutre est accessible pour permettre sa mise à la terre. Le rotor comporte p pôle nord et p pôle
sud intercalés. Ces pôles sont créés par des bobines alimentées en courant continu ou par des
aimants permanents. Le rotor est soit à pôles saillants ou à pôle lisses [II.15].
Le nombre de pôles d'un MSAP est imposé par la vitesse du rotor et par la fréquence du
courant à produire. On en déduit que la fréquence est donnée par l'équation : [II.16]
𝑝Ω𝑡
f= (II.23)
120
44
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
45
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
𝑣𝑎 𝑖𝑎 𝛹𝑎
𝑑
𝑣𝑏 = 𝑅𝑆 𝑖𝑏 + 𝛹𝑏 (II.25)
𝑑𝑡
𝑣𝑐 𝑖𝑐 𝛹𝑐
𝑡
[𝑣𝑎 𝑣𝑏 𝑣𝑐 ] : Vecteur tension des phases statoriques.
𝑡
[𝑖𝑎 𝑖𝑏 𝑖𝑐 ] : Vecteur courant des phases statoriques.
𝑡
[𝛹𝑎 𝛹𝑏 𝛹𝑐 ] : Vecteur des flux traversant les bobines statoriques.
𝑅𝑠 : La résistance des phases statoriques.
Dans ces équations 𝛹𝑛 correspond au flux magnétique total induit à travers chacun des
bobinages (abc).
46
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
flux, elle n’intervient pas dans le couple [II.18]. Le comportement de la machine est donc
représenté par deux variables indépendantes.
Et inversement, pour passer des équations dans le plan de park aux équations dans le plan
(a,b,c) on utilise la transformation de park inverse qui est donnée par :
1
cos 𝜃 sin 𝜃
2
2 2𝜋 2𝜋 1
𝑃(𝜃)−1 = cos(𝜃 −
3
) sin(𝜃 −
3
)
2
(II.27)
3
4𝜋 4𝜋 1
cos(𝜃 − ) sin(𝜃 − )
3 3 2
Le changement de variable effectué aux équations des tentions, courants et flux, on obtient :
47
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
𝜃𝑐 = 𝑃 𝜃 𝛹𝑎𝑏𝑐 (II.30)
Enfin, les équations de la MSAP dans le repère de park sont données par les expressions
suivantes :
𝑑𝑖 𝑑
𝑉𝑑 = −𝑅𝑠 𝑖𝑑 − 𝐿𝑑 + 𝜔𝐿𝑞 𝑖𝑞 (II.31)
𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑞
𝑉𝑞 = −𝑅𝑠 𝑖𝑞 − 𝐿𝑞 − 𝜔𝐿𝑑 𝑖𝑑 + 𝜔𝛹𝑓 (II.32)
𝑑𝑡
En utilisant la convention génératrice; on inverse le sens des courant 𝑖𝑑 et 𝑖𝑞 dans les repères de
Park (figure .II.14), et le modèle de la génératrice synchrone à aimants permanents ainsi
obtenu peut s’écrire sous la forme [II.20], [II.21], [II.22]:
48
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
𝑑
𝑉𝑑 = −𝑅𝑠 𝐼𝑑 − 𝐿𝑑 𝐼 + 𝜔𝐿𝑞 𝐼𝑞
𝑑𝑡 𝑑
𝑑 (II.36)
𝑉𝑞 = −𝑅𝑠 𝐼𝑞 − 𝐿𝑞 𝐼𝑞 − 𝜔𝐿𝑑 𝐼𝑑 + 𝜔𝛹𝑓
𝑑𝑡
3
[−𝑅𝑠 𝑖𝑑2 − 𝑖𝑞2 ]: Représente la puissance dissipée en pertes Joule dans les enroulements du
2
Stator [II.25].
3 𝑑𝛹 𝑑 𝑑𝛹𝑞
[𝑖𝑑 + 𝑖𝑞 ]: Représente la variation de l'énergie magnétique emmagasinée dans les
2 𝑑𝑡 𝑑𝑡
49
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
50
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
51
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
Avec :
𝑑𝑉𝐷𝐶
𝐶 = 𝐼𝑟𝑒 𝑑 − 𝐼𝑜𝑛
𝑑𝑡
1
𝐼𝑟𝑒𝑑 = [𝑆𝑑 𝐼𝑟𝑒𝑑 − 𝑆𝑞 𝐼𝑟𝑒𝑞 ]
2
II.6.Conclusion
Dans ce chapitre nous avons modélisé les différentes parties de la chaîne étudiée :
sous-système aérodynamique (le rotor de la turbine) qui capte l’énergie cinétique du
vent et qui fait tourner l’axe lent du système.
sous-système de transmission mécanique (le multiplicateur de vitesse) qui transfère la
puissance vers la génératrice électrique, tournant sur l’axe rapide du système.
sous-système électromécanique, comprenant la génératrice électrique.
Dans la phase suivante, la mise en équations était nécessaire pour commander les
convertisseurs, ainsi la transformation de Park pour simplifier les équations de la partie
électrique déjà modélisée permet le changement du système triphasé réel au système biphasé
linéaire équivalent de la machine et le convertisseur.
52
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
53
Chapitre II: Modélisation d’un système éolien à vitesse variable
54
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
Chapitre III
Commande de convertisseur côté générateur
III.1 Introduction
55
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
Ce chapitre se concentrera sur l'analyse des méthodes de contrôle pour le convertisseur côté
générateur (commande MPPT, commande de vitesse et couple, commande de GSAP). Trois
techniques MPPT sont analysées et comparées dans ce chapitre : MPPT par la méthode de
lambda optimal (TSR), MPPT par la méthode de contrôle optimale de couple (OTC), MPPT
par la méthode de perturbation et observation (P&O). Ces techniques sont expérimentées par
un test de robustesse pour choisir la méthode la plus robuste. Enfin, l'approche de FOC
(commande vectorielle à flux orienté) est introduite pour contrôler la vitesse de GSAP.
Le fonctionnement d’une éolienne à vitesse variable peut être défini selon trois zones, comme
l’illustre la figure .III.1 :[III.5],[III.6].
56
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
del’éolienne (augmentation de l’angle de calage des pales β). Dès que le vent a atteint
savaleur maximale 𝑉𝑚𝑎𝑥 une procédure d’arrêt de l’éolienne est effectuée afin d’éviter
toute destruction de celle-ci.
Dans le cadre de cette mémoire, nous nous intéresserons plus particulièrement à des points de
fonctionnement de l’éolienne se situant dans la zone 2. En effet, dans cette zone, nous
considérerons que l’angle de calage des pales β est constant (β=0).
La majorité des éoliennes ont été réalisés à vitesse constante. Par la suite, le nombre des
éoliennes de vitesse variable installé dans les parcs éoliens a augmenté. Nous notons que le
l'efficacité énergétique des éoliennes à vitesse variable est largement améliorée par rapport à
ceux avec une vitesse fixe. Les performances de ces deux structures sont évaluées par un
travail de simulation, à montrer l'avantage de la MPPT par rapport la turbine.
La puissance aérodynamique au niveau du rotor de la turbine est donnée par l'équation
suivante :
57
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
1
𝑃 = 𝜋𝑅2 𝑣 3 𝐶𝑝 (, ) (III.1)
2
Pour cette raison une comparaison exhaustive des trois techniques MPPT a été réalisée dans
ce chapitre. Ces techniques peuvent être classées en différentes catégories selon le besoin ou
non d’un capteur de vitesse de vent.
58
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
système, présente des difficultés dans les réalisations pratiques [III.7]. Le deuxième
inconvénient est la nécessité d’obtenir la valeur optimal de rapport de vitesse 𝑜𝑝𝑡 , qui est
différente d’un système à l’autre. La conséquence de cette dépendance aux caractéristiques de
l’aérogénérateur est que chaque éolienne doit avoir son propre logiciel de gestion adapté.
coefficient de puissance Cp 0.48
Cp maxi
0.35
0.3
0.25 Maximum power point MPP
0.2
0.15
0.1
0.05 opti
0
0 2 4 6 8.1 10 12 14
vitesse réduite
59
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
Figure.III.3. Schéma block de la méthode de MPPT par contrôle optimale de couple (OTC).
La seule difficulté qui peut nous faire face, est le choix de la valeur de « 𝛥Ω » que
nousdevons soustraire ou ajouter à la référence, afin d’atteindre le point de puissance
maximale« MPP » [III.10]:
Si « 𝛥Ω » est grande par rapport à celle optimale : l’algorithme de MPPT sera rapide,
mais caractérisé par une ondulation assez importante (la vitesse du point de
puissancemaximale oscillera autour de « Ω𝑟𝑒𝑓 + 𝛥Ω » et « Ω𝑟𝑒𝑓 − 𝛥Ω ».
60
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
Si «𝛥Ω » est petite par rapport à celle optimale : l’algorithme de MPPT sera très long
etla vitesse finale de référence sera atteinte qu’après un temps très important
(exploitation minimale de la puissance pendant longtemps).
Pour cela, nous devons choisir la valeur «𝛥Ω » d’une façon relative et non pas absolue,
relative en fonction de la dérivée de la puissance par rapport à la vitesse de la machine :
𝐾𝑡 = 𝑝𝜙𝑓 (III.7)
61
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
Ce dernier est alors réglé en agissant sur le courant en quadrature 𝑖𝑞 Pour pouvoir appliquer la
commande vectorielle nous denons :
Poser une référance 𝑖𝑑𝑟𝑒𝑓 = 0
Poser 𝑇𝑒𝑚𝑟𝑒𝑓 = 𝐶𝑡𝑒 . Ω2
𝑇𝑒𝑚𝑟𝑒𝑓
Poser une référance 𝑖𝑞𝑟𝑒𝑓 = 𝐾𝑡
Dans le cas des machines à rotor lisse, la commande la plus fréquemment utilisée consiste à
simplifier le contrôle en imposant au courant direct une valeur nulle. Dans ces conditions, la
composante en quadrature du courant est une image du couple.
Le couple est contrôlé par la composante en quadrature, 𝑖𝑞𝑟𝑒𝑓 est donc proportionnel au couple
demandé. La commande vectorielle revient alors à contrôler les deux composantes 𝑖𝑑 et𝑖𝑞 du
courant statorique en imposant les tensions 𝑉𝑑 et 𝑉𝑞 qui conviennent. Par conséquent, pour
imposer les tensions 𝑉𝑑 et 𝑉𝑞 , il suffira d'imposer les tensions de référence 𝑉𝑑𝑟𝑒𝑓 et𝑉𝑞𝑟𝑒𝑓 à
l'entrée du convertisseur. A l'aide des régulateurs, l'obtention des tensions de référence permet
de maintenir les courants direct et en quadrature au voisinage de leurs valeurs de référence
𝑖𝑑𝑟𝑒𝑓 et 𝑖𝑞𝑟𝑒𝑓 . La structure générale de la commande vectorielle des MSAPest schématisée sur
la Figure .III.4 [III.11]:
En se référant au modèle de la MSAP, nous remarquons que le flux rotorique est totalement
orienté selon l’axe 𝑞 (la formule du 𝑇𝑒𝑚 l’est en fonction du courant 𝑖𝑞 seulement), d’où nous
pouvons s’abstenir du contrôle vectoriel. Nous nous contenterons d’un seul régulateur
assurant la valeur du couple de référence 𝑇𝑒𝑚𝑟𝑒𝑓 voire le courant de référence 𝑖𝑞𝑟𝑒𝑓 à partir
d’une vitesse de référence Ω𝑟𝑒𝑓 . L’objectif principal de la commande vectorielle de la MSAP
est donc de contrôler le couple selon un critère choisi, compte tenu de l’importance, souvent
de la minimisation des pertes Joules à couple donné, celles-ci étant proportionnelles au
courant efficace, nous amènent à minimiser "(𝑖𝑑 ) 𝟐 + (𝑖𝑞 ) 𝟐 = 𝟑(𝑖𝑒𝑓𝑓 ) 𝟐 " à couple voulu,
pour cela nous fixons le courant de référence de la composante directe à zéro " 𝑖𝑑𝑟𝑒𝑓 = 0".
63
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
III.3.3.3 Découplage
Ce découplage rend les axes 𝑑 et 𝑞 complètement indépendants. Il permet aussi d'écrire les
équations de la machine d'une manière simple. En outre, la synthèse des correcteurs est plus
aisée et le niveau des performances de la commande est plus élevé [III.11].
Les équations électriques de la GSAP s'écrivent:
𝑑𝑖 𝑑
𝑉𝑑 = −𝑅𝑠 . 𝑖𝑑 − 𝐿𝑑 + 𝐿𝑞 . 𝑖𝑞 . 𝜔𝑝
𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑞
(III.9)
3
𝑉𝑞 = −𝑅𝑠 . 𝑖𝑞 − 𝐿𝑞 + 𝐿𝑑 . 𝑖𝑑 . 𝜔𝑑 + 𝜙𝑓 . 𝜔𝑝
𝑑𝑡 2
Une solution consiste à ajouter des termes identiques tout en opposant les signes à la sortie
des correcteurs des courants de telle sorte que les boucles internes de régulation d'axe d et q
soient complètement séparées. Ceci est montré dans la Figure .III.7 (Exemple l’axe 𝑑).
64
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
Dans le schéma de la Figure (III.8). Il est tout à fait clair que le découplage utilise les valeurs
des courants acquis à la période d'échantillonnage 𝑇𝑒 . Par conséquent, les valeurs de référence
des tensions sont affectées par les bruits de mesures des courants.
𝑑𝑖 𝑑
𝑣𝑑 = 𝑅𝑠 𝑖𝑑 + 𝐿𝑑 − 𝜔𝑟 𝜙𝑞 (III.10)
𝑑𝑡
Avec
𝐿
𝑇𝑒 = 𝑅𝑠 : La constante de temps électrique
𝑠
65
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
Afin d’imposer la référence du courant sur l’axe 𝑑 égale 0 on utilise un régulateur PI. La
boucle de régulation du courant 𝑖𝑑 est donnée par le schéma bloc suivant :
𝑖𝑑
𝑘𝑖 1 1
𝑖𝑑𝑟𝑒𝑓 .
𝑘𝑝 + 𝑅𝑠 1 + 𝑇𝑒 𝑝
𝑝
𝐿𝑑
𝑖𝑑
𝑖𝑞 𝜔𝑟
Figure .III.9 : boucle de régulation du courant 𝑖𝑑 .
𝐿𝑑 𝑘𝑡
𝑖𝑞
𝑖𝑑 𝜔𝑟
Figure .III.10 : boucle de régulation du courant 𝑖𝑞 .
66
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
𝑑Ω
𝛥𝐶 = 𝐶𝑚 − 𝐶𝑒𝑚 = 𝑓. Ω + 𝐽 (III.14)
𝑑𝑡
→ 𝛥𝐶 = 𝑓. Ω + 𝐽. 𝑆. Ω
Ω 1
→ = (III.15)
𝛥𝐶 𝑓+𝐽 .𝑆
III.4. Conclusion
Dans ce chapitre, une commande côté génératrice a été utilisée pour suivre la puissance
maximale générée à partir d’une éolienne à vitesse variable en contrôlant la vitesse de rotation
de la turbine à l’aide des trois techniques MPPT. La GSAP a été contrôlée par la commande
vectorielle à flux orienté, la référence de la vitesse a été obtenue à partir des techniques MPPT
appliquées.
En ensuite, une synthèse des trois méthodes MPPT (TSR, OTC et P & O) a été faite. Ces
techniques sont classées en termes d'exigences de capteurs de vitesse de vent.
67
Chapitre III : Commande de convertisseur côté générateur
68
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
Chapitre IV
Résultats de la simulation et interprétation
69
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
IV.1. Introduction
Notre étude résumée dans ce chapitre pour une comparaison complète via des simulations de
trois techniques qui ont été étudiés précédemment, et de prouver les équations mentionnées
dans les chapitres précédents. Cependant, les résultats des simulations indiquent l'efficacité et
la fiabilité de la technique proposée dans cette mémoire.
12
10
6
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s]
70
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
0.485
coefficient de puissance
0.48
0.475
0.47
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (a)
0.5
Erreur de vitesse [rad/s]
-0.5
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (b)
Popt Pt Pe
6000
Puissance[W]
4000
2000
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (c)
Figure. IV.2. MPPT TSR (a) coefficient de puissance, (b) erreur de vitesse et (c) puissance
extraite.
71
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
Coefficient de puissance
0.48
0.479
0.478
0.477
0.476
0.475
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (a)
Popt Pt Pe
6000
Puissance [W]
4000
2000
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (b)
10
Erreur de vitesse [rad/s]
-5
-10
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (c)
Figure. IV.3. MPPT OTC (a) coefficient de puissance, (b) puissance extraite et (c) erreur de
vitesse.
0.49
Coefficient de puissance
0.48
0.47
0.46
0.45
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (a)
72
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
-1
-2
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (b)
Pt Popt Pe
6000
Puissance [W]
4000
2000
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (c)
Figure. IV.4. MPPT P&O(a) coefficient de puissance, (b) erreur de vitesse et (c) puissance
extraite.
Le contrôleur de MPPT assure le suivi le point de puissance optimale à des vitesses de vent
variables, en maintenant le coefficient de puissance à sa valeur maximale 𝐶𝑝 = 0.48. Sur la
base des résultats démontrés sur les figures. IV. 2(a), 3(a), 4(a), les méthodes TSR et OTC ont
été trouvés pour être les plus rapides pour atteindre l'état d'équilibre tout en présentant une
légère différence. En revanche, les procédés de P & O, est lents; leur temps de réponse est de
0.0405s.
L'algorithme de contrôle basé sur la TSR et OTC atteint la valeur moyenne la plus élevée de
𝐶𝑝 𝑚𝑎𝑥 pour une valeur approximative de 0,480 et 0.4799. Par comparaison, la méthode P &
O, donne une valeur moyenne de 𝐶𝑝 = 0,4784. Ce procédé est le moins efficace.
En raison de la variation instantanée et rapide de la vitesse du vent, la valeur moyenne des
𝐶𝑝 ne peut pas maintenir sa valeur d'état d'équilibre, cela est dû à la différence dans le temps
de récupération pour l’algorithme de contrôle (la méthodologie de recherche du MPP). En
conclusion, d'après la comparaison des résultats de la simulation, on peut dire que les
techniques (TSR et OTC) sont plus rapides que les technique P & O.
73
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
L'erreur de vitesse de la GSAP pour chacune des méthodes de MPPT est donnée dans les
figures. 2(b), 3(b), 4(b).Trois remarques peuvent être faites à partir de l'analyse des figures.
Pour chaque vitesse de vent, les vitesses de rotation réelles et de référence sont estimées et ils
sont proportionnels avec la caractéristique de puissance de l'éolienne représentée
précédemment (chapitre.III.) Par conséquent, la vitesse de la GSAP est suivie de manière
satisfaisante à sa référence optimale dérivée de chacun des algorithmes MPPT (appliquées
dans ce travail) avec une erreur négligeable, donc cette éolienne fonctionne toujours à une
vitesse de rotation optimale. Nous concluons que le système fonctionne toujours à proximité
du point de fonctionnement optimal, tout en maintenant ce point (MPP) pour le profil entier
de la vitesse du vent, avec une certaine variation de chaque technique dans le maintien de
cette fonction (MPP).
En outre, il peut être vu que la plage d'erreur de vitesse pour chaque méthode varie avec le
changement de la vitesse du vent, mais avec une valeur différente. Par exemple, la plage
d'erreur de vitesse pour la méthode TSR est [0,15, -0,1], qui peut être considéré comme de
moindre valeur par rapport à la gamme OTC [0.5,-1], et P & O [1, -1]. Ces variations sont
dues à l'algorithme inhérent de chaque MPPT pour suivre le pic maximal.
D'après les chiffres et l'analyse résumée dans le tableau. IV.1, ci-dessus, il a été constaté que,
dans les trois méthodes (TSR, OTC et P & O), la puissance extraite par la turbine suit la
trajectoire désirée 𝑃𝑚 𝑜𝑝𝑡 avec une efficacité différente; les rendements mécanique et
électrique sont résumés dans le tableau. IV.1. Par exemple, il s’avère que les méthodes TSR et
OTC réalisent la valeur moyenne la plus élevée du rendement. En comparaison, le P&O est
une valeur moyenne 99, 67.
Selon les résultats et l'analyse présentés précédemment, certaine difficulté reste à choisir
l'algorithme MPPT approprié pour un système de vent donné. Par conséquent, un test de
robustesse doit être effectué sur chaque technique de contrôle pour estimer leur mérite
74
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
12
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s]
0.4
0.2
-0.2
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (a)
0.485
coefficient de puissance
0.48
0.475
0.47
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (b)
1
Coefficient de puissance
0.5
-0.5
-1
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (c)
Figure. IV.6. Test de robustesse 𝐶𝑝 :(a) TSR MPPT, (b) OTC MPPT et (c) P&O MPPT.
75
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
Les figures. IV.6 (a, b et c) affichent le 𝐶𝑝 des trois méthodes de MPPT pour un changement
progressif de vitesse de vent. La méthode TSR montre une instabilité de suivre le point de
fonctionnement maximale dans une démarche de changement de vitesse du vent et n’est pas
en mesure de retrouver son état optimal, même sous une perturbation de vent modéré. En
revanche, les méthodes OTC et P& O offrent une meilleure capacité de suivi de MPPT même
sous un changement brusque de vent, démontrant ainsi leur robustesse intrinsèque. D’autre
part, dans la stratégie P& O, une variation de la vitesse du vent conduit à une réponse
oscillatoire autour de cette modification, avec un régime transitoire plus long, ce qui entraîne
une vibration mécanique tout au long de la turbine.
Isq Isd
courant direct et qudarture [A]
200
100
-100
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (a)
Ia Ib Ic
200
courant Iabc [A]
100
-100
-200
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (b)
Vq Vd
tension direct et qudarture [v]
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (c)
Figure. IV.7. (a) courant direct et quadrature de GSAP, (b) les trois courant à l’entrée de
redresseur et (c) tension direct et quadrature de GSAP.
76
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
4000
2000
0
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s] (a)
100
80
60
40
20
0 1 2 3 4 5 6 7
Temps [s]
Les figures IV.7 (a, b et c), représentent respectivement les courants direct et quadrature et
les trois courants des phases (abc) à l’entrée du redresseur MLI et les tensions direct et
quadrature délivrées par la génératrice GSAP, pour une vitesse de vent variable. A partir les
figures précédentes, on peut observer l’influence de la vitesse du vent, et par suite, l’énergie
cinétique du vent sur les amplitudes des courants. Avec l’augmentation de la vitesse du vent,
les valeurs de courants et de tensions deviennent plus importantes, La figure. IV.8 représente
les puissances actives délivrées par la GSAP, cette figure montre la puissance active de la
GSAP qui est sensiblement égale à la puissance générée par la source de vent (turbine). Dans
la figure. IV.9, on a présenté les changements des couples électromagnétique et mécanique.
Avec le changement de la vitesse du vent, les deux couples changent en conséquence une
légère erreur. Ces résultats illustrent la haute performance des boucles de contrôle basés sur la
stratégie FOC.
77
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
IV.3. Conclusion
Dans ce chapitre, présentée les résultats de la simulation de cette comparaison a été résumé
dans deux tableaux qui fournissent un moyen simple et efficace pour sélectionner la méthode
MPPT adéquate, qui atteignent le fonctionnement optimal d'une turbine éolienne à vitesse
variable basé sur la GSAP et connectée au réseau. Les résultats de simulation montrent la
supériorité de la méthode (OTC) en termes d'efficacité, de robustesse et de temps de réponse.
78
Chapitre IV : Résultats de la simulation et interprétation
[IV.1] ABDULLAH, Majid A., YATIM, A. H. M., et TAN, Chee Wei. A study of
maximum power point tracking algorithms for wind energy system. In : Clean
Energy and Technology (CET), 2011 IEEE First Conference on. IEEE, 2011.
p. 321-326.
79
Conclusions et perspectives
Conclusions et perspectives
Dans le contexte mondial pour réduire l’émission de gaz à effet de serre et L’échauffement de
la planète, le besoin de l’énergie renouvelable est indispensable. La production de l’énergie
renouvelable, surtout éolienne et photovoltaïque, est de plus en plus importante et alors de
nouvelles constructions apparaissent. Cette évolution dynamique est surtout visible dans le
domaine du site isolé grâce au développement des nouvelles technologies dans le champ de
l’électronique de puissance.
L’objectif principal de ce travail de recherche présenté dans cette thèse, consiste à identifier
les meilleurs stratégies de commande, qui permettront de répondre au mieux à des exigences
spécifiques dans la zone « deux », où la turbine éolienne sollicite des algorithmes de
commande sophistiqués et robustes pour un fonctionnement optimal à différentes contraintes.
On a proposé une commande robuste pour une gestion efficace et de haute qualité de la
puissance injectée au réseau électrique.
Nous avons présenté, dans le premier chapitre, un état de l'art en évaluant les potentialités des
diverses structures éoliennes (des différentes configurations électriques utilisées dans le
domaine de l’énergie éolienne) et proposant en conséquence des solutions aux nouvelles
contraintes imposées aux générateurs éoliens. Ensuite, une étude aérodynamique de l’éolienne
a été faite (les pales et leurs impacts sur le coefficient de puissance). Parmi les topologies
identifiées, le choix a été porté sur une turbine éolienne à attaque direct basé sur un générateur
synchrone à aimants permanents à vitesses variables.
Dans le deuxième chapitre, une modélisation des différents composants d’une éolienne à
vitesse variable a été accomplie (vent, turbine, GSAP, redresseur, onduleur). Cette
modélisation permettant d’expliquer la conversion d’énergie cinétique du vent en énergie
électrique. Ensuite, une modélisation de GSAP dans les repères (naturel et Park) a été
réalisée, Enfin, une modélisation a été élaborée dans la partie de convertisseur bidirectionnel
de puissance, suivi par une simulation de cette dernière on appliquant la commande MLI. Les
résultats de simulation de chaque partie montrent l’efficacité de la modélisation réalisée et par
conséquent prépare le chemin pour appliquer les différentes techniques de commandes dans le
quatrième chapitre.
Dans le troisième chapitre, les différentes zones de fonctionnement avec les stratégies de
contrôle utilisées ont été présentées. La zone particulière a été détaillée (où la maximisation
de l’énergie extraite du vent est l’objectif principal). En raison de la nature changeante et
80
Conclusions et perspectives
instantanée du vent, la puissance de sortie d'un système de conversion éolienne est maximisée
si le rotor de la turbine est entraîné à une vitesse de rotation optimale pour chaque vitesse de
vent. Pour cela, nous avons abordé deux parties de commande : une première partie dédiée à
la commande de la turbine et une seconde consacrée à la commande de la génératrice.
Dans le dernier chapitre, nous avons abordé deux parties de commande : une première partie
dédiée à la commande de la turbine et une seconde consacrée à la commande de la
génératrice. Ces résultats sont obtenus avec une commande de convertisseur de puissance côté
générateur qui se compose de deux boucles :
La première boucle : dépend de la commande de GSAP, le contrôle de vitesse de
rotation de cette dernière permet de produire une puissance maximale à la sortie. Pour
cet objectif, une commande de FOC a été appliquée au GSAP.
La deuxième boucle : le suivi de la puissance maximale est réalisé par l’algorithme
MPPT qui génère une référence de vitesse pour contrôler le couple électromagnétique
de la GSAP (première boucle). Dans ce contexte, une étude approfondie des trois
algorithmes de contrôle MPPT a été détaillée pour déduire la méthode le plus adaptée,
Ces techniques peuvent être classées en différentes catégories selon : le coût, la
complexité, la mémoire, la robustesse et l’efficacité. Ensuite, un test de robustesse a
été appliqué à la turbine pour prouver notre choix. Les résultats de simulation réalisée
dans ce chapitre (MPPT et FOC), et les performances résumés dans les deux tableaux
montrent clairement la supériorité de la technique de contrôle MPPT basée sur
contrôle optimale de couple (OTC), ainsi que l’efficacité de la commande FOC.
81
Bibliographie
Bibliographie
[1] G. Cognet, P. Hesto, J.-L. Houzelot, Ch. Rombaut, J. Taine, B. Tamain, « L’énergie
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Annexe
Paramètres valeur
Puissance nominale 𝑃𝑒 = 10 𝑘𝑤
Paramètres valeur
Rotor de la turbine 𝑅𝑡 = 2 𝑚
L’angle de calage 𝛽 = 0°
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Contribution à l’amélioration des performances d’une chaine énergétique éolienne