Aménagement Hydroagricole

Ministère de l’Enseignement Supérieur REPUBLIQUE DU MALI
et de la Recherche Scientifique Un Peuple-Un But-Une Foi
Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT)
ETUDE D’AVANT-PROJET DETAILLE DE L’AMENAGEMENT

HYDROAGRICOLE D’UNE TRANCHE DE 390 ha DANS LE
PERIMETRE DE SOSSE, REGION DE SEGOU.
Département d’Enseignement et de Recherche (DER) en Génie Civil

PROJET DE FIN D’ETUDE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGENIEUR ENI-ABT
SPECIALITE : Génie civil
OPTION : Hydraulique
-----------------------------------------------------------------------------------
Présenté et soutenu publiquement le 13 Septembre 2019 par
Hugues Kinhole VIGNON
Directeur de projet : Dr. Soumaïla A. KONE, Maître de conférences, Ph.D à l’ENI
Maître de stage : M. Ahmed Ag MOHAMED ALI, Ingénieur senior du Génie Rural à

BETICO Mali
Jury d’évaluation du stage :

Président : Ph.D Lassine SOUMANO
Membres et correcteurs : Ph.D Soumaïla KONE, Dr Sory DIALLO, Ing. Manssourou

Coulibaly
Promotion [2016/2019]
Etude d’Avant-Projet Détaillé (APD) de l’aménagement Hydroagricole d’une tranche de 390 ha dans
le périmètre de Sossé, région de Ségou.
AVANT PROPOS
L’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) dans sa mission

de former des ingénieurs compétents dans le domaine du génie civil, exige pour ses
étudiants du cycle ingénieur, la réalisation d’un projet professionnel (mémoire) de fin
de cycle pour l’obtention du diplôme d’Ingénieur.
Ce Projet de Fin d’Etudes permet à l’étudiant non seulement de mettre en pratique les
connaissances théoriques déjà acquises mais aussi d’acquérir d’autres compétences
pratiques en corrélation avec son profil de formation. En outre, il donne à l’étudiant
l’opportunité de s’imprégner des aspects de la vie professionnelle.
C’est dans ce cadre, que j’ai eu à effectuer ce stage portant sur le thème « Etude
d’Avant-Projet Détaillé de l’aménagement hydroagricole d’une tranche de 390 ha
dans le périmètre de Sossé, région de Ségou » au Bureau d’Etudes Techniques et
d’Ingénieurs Conseils (BETICO Sarl) sis à Bamako au Mali.
A la base, c’est un projet de reconversion des casiers de Sossé-Sibila qui s’inscrit dans
le cadre de la mise en œuvre du vaste programme de réhabilitation démarré à l’Office
du Niger depuis 1980 avec l’appui de bailleurs de fonds extérieur. Le Projet, d’une durée
estimée à quatre (4) ans, vise principalement à réhabiliter, tel que d'écrit dans l’Accord
de Contribution, une partie est destinée à l’actualisation de l’étude de Sossé-Sibila dont
les aménagements hydroagricoles fonctionnent actuellement en submersion contrôlée.
Le présent projet se propose ainsi d’accroître la valorisation du potentiel irrigable de la

plaine de Sossé-Sibila en procédant à la réalisation de l’étude d’impact environnemental
et social pour l’aménagement hydroagricole de Sossé-Sibila (3 050 ha) et la réalisation
des études d’Avant-Projet Détaillé (APD) et Dossier d’Appel d’Offre (DAO) pour
l’aménagement hydroagricole de Sossé-Sibila (3 050 ha).
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | i

DEDICACES
Je dédie ce Projet de Fin d’Etude à
Joséphine Habsatou TRAORE.
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | ii

REMERCIEMENT
En travaillant comme tout dépend de moi et en priant comme tout dépend du Seigneur,
au terme de ce projet je tiens à dire un sincère merci :
 au Dr Mamadou Sanata DIARRA, Directeur de l’Ecole Nationale

d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE (ENI-ABT) et à toute l’administration de
l’école ;
 au Dr. Soumaïla A. KONE, mon directeur de projet qui m’a accordé son
entière disponibilité et ses apports pour la réalisation de ce mémoire ;
 à tout le corps professoral de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane

Baba TOURE de Bamako, qui nous ont assuré une bonne formation professionnelle
avec efficacité et rigueur ;
 à Monsieur TOURE Mahamane directeur général de BETICO, pour

m’avoir permis de faire mon projet de fin de formation dans sa structure ;
 à Monsieur Ahmed AG Mohammed Ali Ingénieur aménageur, mon

maître de stage pour tout son dévouement et son attention durant ce travail ;
 à Monsieur Manssourou COULIBALY Ingénieur hydraulicien, mon

maître de stage délégué pour sa disponibilité, son appui informatique et toute la
documentation qu’il m’a fournie pour que je puisse rédiger ce mémoire ;
 à mes parents, ma mère Zinhoué AGBODJI et spécialement mon père

VIGNON Houelo Faanco pour tous ses sacrifices ; ainsi qu’à Mr Mensah De-SOUZA
et son épouse Binta DIAKITE.
Enfin je profite de l’occasion pour remercier l’ensemble du personnel du Bureau

d’Etudes BETICO-MALI qui constitue une équipe très accueillante et chaleureuse au
sein de laquelle je me suis senti rapidement intégré.
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | iii

RESUME
Dans le cadre du contrat N°0042/PDG-ON-PAON passé entre l’Office du Niger (ON) et le

bureau d’études BETICO MALI, l’Etat malien avec l’appui de la coopération canadienne a
initié un projet d’extension du casier de Sossé.
Cependant, seule une tranche de 390 ha a fait l’objet d’études d’avant-projet détaillées dans le
cadre du présent projet conformément aux règles de l’office du Niger.
Le réseau projeté sous irrigation gravitaire comprendra un canal principal existant de 9207 ml
desservant deux canaux secondaires sur un linéaire total de 5689 ml qui desservent à leur tour
vingt-et-un tertiaires cumulant 14748 ml.
Le réseau de drainage constitué d’un drain primaire existant de 9462 m collectant les eaux d’un
drain secondaire de 2561 ml qui collecte à son tour les eaux de vingt-et-un drains tertiaires de
14 755 ml.
Une digue existante permet de protéger le périmètre contre les eaux provenant de l’extérieur.
Les pistes de desserte du périmètre sont accolées aux cavaliers des canaux secondaires et du
drain secondaire (sur un linéaire d’environ 10813 m).
Les canaux sont équipés des ouvrages de régulation amont de plan d’eau et de prélèvement de
débit (modules à masques etc.).
Les cultures à pratiquer sur ce nouveau périmètre sera la riziculture, seule culture prise en
compte dans les calculs.
Le coût de l’aménagement à l’hectare s’élève à 5 771 468 FCFA TTC pour une durée
d’exécution de 20 mois.
Mots clés :
1- Sossé
2- Extension du périmètre irrigué
3- Irrigation gravitaire
4- Digue
5- Riziculture
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | iv

ABSTRACT
In the contest of the deal N°0042/PDG-ON-PAON held between Niger’s office and the studies
office of BETICO MALI, the state of Mali, with the support of Canada’s cooperation, initiated
an extension project of Sossé’s locker.
Therefore, only 390 hectares has deeply been studied for this project in accordance with the
rules stated by the Niger’s office.
The intending project under gravity irrigation will be composed by a main existing channel of
9207 ml serving two secondary channels on a total linear of 5689 ml that also serve twenty one
tertiary channels cumulating 14748 ml.
The drainage web will be composed by a main existing gutter of 9462 m collecting water from
a secondary gutter of 2561 m long and which will also collect water from ninteen tertiairy other
gutters that cumulate 14 755 ml.
An existing dam protects the irrigation perimeter against water that come from outside. Tracks
that yield to the perimeter of irrigation are adjoined to the rides of secondary channels and those
of the secondary gutter (on approximately a total linear of 10813 m).
The channels are fitted with upstream or downstream water regulation and flow sampling
structures (masks modues etc.).
The speculations that will be practiced on this intending perimeter of irrigation is the rice, the
only crop that has been considered in calculations.
The cost per hectare of this project excluding taxes is 5 771 468 FCFA runnable in 20 months.
Mots clés :
1- Sossé
2- Extension of the irragated perimeter
3- Gravity irrigation
4- Dam
5- Rice cropping
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | v

LISTE DES ABBREVIATIONS
AHT : Bureau d’études Allemand

APD : Avant-Projet Détaillé
APS : Avant-Projet Sommaire
BETICO : Bureau d’Etudes Techniques et d’Ingénieurs Conseils
BB : Besoin Brut
BN : Besoin Net
CP : Canal Principal
CS : Canal Secondaire ;
DFC : Débit Fictif Continu
DS : Drain Secondaire
DT : Drain Tertiaire
DMP : Débit Maximum de Pointe
ETM : Evapotranspiration Maximale
ETP : Evapotranspiration Potentielle
EIES : Etudes d’Impacts Environnementales et Sociales
FAO : Food and Agriculture Organisation
GPS : Global Positioning System
ODHD : Observatoire du Développement Humain Durable
ONG : Organisation Non-Gouvernementale
OPN : Optimum Proctor Normal
PGES : Plan de Gestion Environnemental et Social
PIB : Produit Intérieur Brut
PVD : Pays en voie de développement
RGPH : Recensement Générale de la Population et de l’Habitat
UTM : Universal Transverse Mercator
WGS84 : World Geodetic System (système géodésique mondial) révision de 1984
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | vi

TABLE DES MATIERES
Pages
AVANT PROPOS ............................................................................................................................. i
DEDICACES ................................................................................................................................... ii
REMERCIEMENT ........................................................................................................................ iii
RESUME......................................................................................................................................... iv
ABSTRACT ......................................................................................................................................v
LISTE DES ABBREVIATIONS .................................................................................................... vi
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................. vii
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................. viii
LISTE DES FIGURES ................................................................................................................... xi
1. INTRODUCTION ...................................................................................................................1
1.1 Contexte et justification des études ..........................................................................................2
1.2 Objectifs de l’étude .................................................................................................................3
2. PRESENTATION ....................................................................................................................5
2.1 Présentation du bureau d’accueil (BETICO) ........................................................................6
2.2 Présentation de la zone d’étude ................................................................................................7
2.3 Présentation du projet ............................................................................................................ 12
3. METHODOLOGIE DE CONCEPTION .............................................................................. 16
3.1 Approche méthodologique de l’élaboration des études ........................................................... 17
3.2 Etude de l’aménagement ....................................................................................................... 17
4. RESULTATS ET DISCUSSIONS ......................................................................................... 42
4.1 Collecte des données ............................................................................................................. 43
4.2 Résultats de l’étude de l’aménagement hydroagricole ............................................................ 49
CONCLUSION ............................................................................................................................... 72
DOCUMENTS UTILISES.............................................................................................................. 74
ANNEXE ......................................................................................................................................... 75
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | vii

LISTE DES TABLEAUX
Pages
Tableau 3.1 : Données climatiques du périmètre de Sossé ..................................................... 19
Tableau 3.2 : Coefficients culturaux du riz ............................................................................ 21
Tableau 3.3 : Valeurs de l’ETo ............................................................................................. 22
Tableau 3.4 : Recherche de la profondeur normale d’eau ...................................................... 28
Tableau 3.5 : Recherche de la profondeur critique d’eau ....................................................... 30
Tableau 4.1 : Récapitulatif des débits fictifs continus ............................................................ 51
Tableau 4.2 : Paramètres d’irrigation .................................................................................... 52
Tableau 4.3 : Hypothèses utilisées pour le découpage des parcelles ......................................52
Tableau 4.4 : Paramètres utilisés pour le dimensionnent des drains ....................................... 53
Tableau 4.5 : Paramètres de dimensionnement des drains et canaux ......................................53
Tableau 4.6 : Choix possibles de la largeur au plafond des canaux ou drains ......................... 54
Tableau 4.7 : Récapitulatif des dimensions des canaux ......................................................... 54
Tableau 4.8 : Récapitulatif des dimensions des drains ........................................................... 54
Tableau 4.9 : Calage du CP................................................................................................... 58
Tableau 4.10 : Calage du DP ................................................................................................ 58
Tableau 4.11 : Caractéristiques du revêtement des canaux .................................................... 60
Tableau 4.12 : Récapitulatif des modules à masques ............................................................. 61
Tableau 4.13 : Dimensionnement des régulateurs sur les CS ................................................. 62
Tableau 4.14 : Dimensionnent des ouvrages de sécurité ........................................................ 62
Tableau 4.14 : Dimensionnement des débouchés des drains .................................................. 63
Tableau 4.15 : Dimensionnement des ouvrages de franchissement ........................................ 64
Tableau 4.16 : récapitulatif des aciers pour dalots ................................................................. 64
Tableau 4.17 : récapitulatif des coûts du projet ..................................................................... 66
Tableau A1.1 : Données sur la pluviométrie moyenne .......................................................... 77
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | viii

Tableau A1.2 : Besoin en eau d’irrigation des cultures maraichères durant la contre-saison
froide .................................................................................................................................... 78
Tableau A1.3 : Besoin en eau d’irrigation de la culture de riz durant la saison hivernale ....... 78
Tableau A1.4 : Besoin en eau d’irrigation de la culture de riz durant la contre-saison chaude80
Tableau A2.1 : Bornes implantées ........................................................................................ 82
Tableau A2.2 : Essai Los Angeles sur le gravier roulé .......................................................... 87
Tableau A2.3 : Echantillons intacts remaniés prélevés des zones d’emprunt ......................... 87
Tableau A2.4 : Résultat des essais de perméabilité sur les emprunts ..................................... 89
Tableau A2.5 : Capacité d’exploitation des emprunts............................................................ 90
Tableau A2.6 : Les différents groupes de sols rencontrés ...................................................... 91
Tableau A2.7 : Les sous-classes d’aptitudes rencontrées ....................................................... 92
Tableau A2.8 : Programme prévisionnel des arrosages ......................................................... 94
Tableau A3.1 : Débit de dimensionnement des CT sur CS1 .................................................. 96
Tableau A3.2 : Débit de dimensionnement des CT sur CS2 .................................................. 96
Tableau A3.3 : Débit de dimensionnement des CS ................................................................ 97
Tableau A3.4 : Débit de dimensionnement des DT sur la partie droite du DS ........................ 97
Tableau A3.5 : Débit de dimensionnement des DT sur la partie gauche du DS ...................... 97
Tableau A3.6 : Débit de dimensionnement des DT indépendant ............................................ 98
Tableau A3.7 : Débit de dimensionnement du drain secondaire ............................................ 98
Tableau A3.6 : Débit de dimensionnement des canaux.......................................................... 98
Tableau A3.9 : Débit de dimensionnement des drains ........................................................... 99
Tableau A3.10 : recherche de la lame d’eau par interpolation ............................................. 100
Tableau A3.11 : recherche de la lame d’eau critique par interpolation ................................. 100
Tableau A3.12 : données de calcul de la pente critique ....................................................... 101
Tableau A3.13 : Calage des CT sur CS1 ............................................................................. 101
Tableau A3.14 : Calage des CT sur CS2 ............................................................................. 102
Tableau A3.15 : Calage du CS1 .......................................................................................... 102
Tableau A3.16 : Calage du CS2 .......................................................................................... 104
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | ix

Tableau A3.17 : Calage des DT sur DS............................................................................... 106
Tableau A3.18 : Calage du DS............................................................................................ 107
Tableau A4.1 : Marnage limite et pertes de charges suivant les modules ............................. 109
Tableau A4.2 : côtes d’installation des modules .................................................................. 112
Tableau A4.3 : Dimensions des modules à masques............................................................ 113
Tableau A4.4 : Côtes de calages des ouvrages de prises tertiaires du CSI ............................ 114
Tableau A4.5 : Côtes de calage des ouvrages de prises tertiaires du CS2............................. 115
Tableau A4.6 : Armatures de la section du dalot (tablier, radier et piédroits) ....................... 118
Tableau A5.1 : Bilan des impacts et des mesures environnementales et sociales ................. 123
Tableau A6.1 : Linéaire des canaux secondaires à réaliser .................................................. 129
Tableau A6.2 : Ouvrages à construire sur les différents canaux secondaires ........................ 129
Tableau A6.3 : Ouvrages à réaliser sur les drains ................................................................ 131
Tableau A6.4 : Linéaire des canaux tertiaires à réaliser ....................................................... 131
Tableau A6.5: ouvrages à réaliser sur les tertiaires .............................................................. 132
Tableau A6.6 : Linéaire des drains tertiaires à réaliser ........................................................ 132
Tableau A6.7 : Ouvrages à réaliser sur les drains tertiaires.................................................. 133
Tableau A8.1 : Devis quantitatif et estimatif des travaux à réaliser ..................................... 141
Tableau A8.3 : Planning d’exécution des travaux................................................................ 147
Tableau A9.1 : Liste des plans ............................................................................................ 148
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | x

LISTE DES FIGURES
Pages
Figure 2.1 : Organigramme du bureau d’accueil BETICO ............................................7
Figure 2.2 : Situation géographique du cercle de Ségou ...............................................8
Figure 2.3 : Localisation géographique du périmètre à irriguer...................................14
Figure 4.1 : Modèle numérique de terrain de Sossé ....................................................44
Figure 4.2 : Evolution du plan d’eau à l’amont de la prise Kokry ............................... 46
Figure 4.3 : Evolution du plan d’eau en amont de la prise Kokry et aval de Macina ...47
Figure 4.4 : Tracé des canaux (primaire et secondaires) et drains (primaire et secondaire)
..................................................................................................................................50
Figure 4.5 : Calage du canal primaire .........................................................................58
Figure 4.6 : Calage du drain principal ........................................................................59
Figure 4.7 : Position du plan d’eau à Qmax et Qo ......................................................62
Figure A2.1 : coupe des sondages des emprunts argileux ...........................................85
Figure A2.2 : Coupe des sondages de différentes carrières .........................................85
Figure A3.1 : Calage du CS1.................................................................................... 103
Figure A3.2 : Calage du CS2.................................................................................... 105
Figure A3.3 : Calage du DS ..................................................................................... 108
Figure A4.1 : Courbe de fonctionnement des modules à 1 masque ........................... 110
Figure A4.2 : Courbe de fonctionnement des modules à 2 masques ......................... 111
Figure A4.3 : Schéma d’installation du module ........................................................ 112
Figure A4.4 : Schéma de fonctionnement des modules ............................................ 113
Figure A4.5 : Géométrie du dalot de franchissement sur canaux ou drains primaires116
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | xi

1. INTRODUCTION
1.1 Contexte et justification des études
Généralement, la plus grande partie sinon la totalité des pays en voie de développement
(PVD) qui se situent en régions chaudes avec des périodes sèches s’étalant sur de
nombreux mois, ont leur agriculture handicapée par une pluviométrie insuffisante ou
mal répartie provoquant ainsi des déficits hydriques très préjudiciables à la productivité
des cultures, à la régularité des récoltes et à l’abreuvement. Ainsi, chaque fois que cela
est possible la mobilisation des ressources en eau apparaît comme un moyen privilégié
pour améliorer la production agricole des PVD. Cette mobilisation a déjà été largement
engagée puisque sur les 200 millions hectares de terres irriguées dans le monde, près de
75 % se trouvent dans ces pays (Murdoch, 1985) et produisent pratiquement autant que
le reste des terres cultivées. Le Mali fait partie de ces pays en voie de développement.
Le Mali est un pays sahélien à vocation agro-sylvo-pastorale d’Afrique de l’Ouest de 1

241 238 million de km2 avec 18 957 258 habitants selon les résultats du RGPH de 2012
contre 9 810 911 habitants en 1998, soit un taux de croissance annuelle moyen de 3,6
%. Il s’étend sur quatre grandes zones climatiques allant de la zone désertique au nord
(pluviosité inférieure à 200 mm/an), à la zone soudano-guinéenne au sud, avec une
pluviosité de plus de 1 100 mm/an qui se fait de plus en plus rare d’années en années.
L’activité principale de la population ; l’agriculture ; occupe 80% de la population active
du pays. Contribuant pour 45% au PIB, sa part dans les recettes d’exportation est
d’environ 60% (coton et bétail surtout) (Commissariat à la sécurité alimentaire, 2009).
De nos jours, cette principale activité menée par la population malienne fait face à de
nombreux problèmes qui empêchent une relance effective de la production, à savoir :
des problèmes d'infrastructures hydroagricoles et de l'absence de moyens techniques de
mise en valeur des terres. Or l'un des principaux éléments clefs de l'agriculture, c'est
l'eau, ce dernier conditionne l’existence des êtres vivants en général et celle de l’homme
en particulier. Elle représente également l'une des principales contraintes de l'agriculture
de par son manque de maîtrise et d'utilisation efficace et efficiente par les cultivateurs.
Avec l'accroissement de la population, la pression demeure sur les ressources naturelles,
plus précisément sur les ressources agricoles, ce qui explique qu'une agriculture pluviale
ne peut satisfaire les besoins alimentaires de la population en produits agricoles.
Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | 2

Pour avoir une production agricole beaucoup plus importante, il faut pratiquer
l'irrigation, car l'objectif principal de l'irrigation est d'apporter artificiellement l'eau à un
couvert végétal, lorsqu'on estime que les précipitations naturelles éventuelles sont
insuffisantes pour parvenir à l'objectif de production recherché. Le Mali doit donc initier
et mettre en œuvre des stratégies efficaces axées sur l’accélération de la croissance
économique d’une part et la transformation active des structures socio-économiques du
pays d’autre part afin de générer une réduction importante du taux de la pauvreté à
travers l’initiation d’une politique efficace de redistribution des fruits de la croissance
(ODHD, 2014).
Avec l’appui de la coopération Canadienne, le Mali a initié un projet d’aménagement

hydro-agricole portant sur l’extension des superficies irriguées dans la plaine de Sossé.
La présente étude est le résultat des études d’avant-projet détaillé de l’aménagement
d’une superficie nette de 390 ha dans le casier de Sossé. Elle s’articulera autour des
grands chapitres suivants :
 la présentation succincte de la structure d’accueil, celle de la zone d’étude ainsi

que celle du projet au chapitre I;
 au deuxième la méthodologie de conception;
 et le troisième se consacre sur les résultats obtenus.
1.2 Objectifs
1.2.1 Objectif global du projet
L’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration de la productivité agricole

et du cadre de vie des populations locales.
1.2.2 Objectifs spécifiques de l’étude
D'une manière plus spécifique, on se propose de cerner les points suivants :
 l’étude d’aménagement des 390 ha (calcul des besoins en eau des cultures, le
tracé du réseau, le calage et le dimensionnement des ouvrages, la réalisation des plans
d’exécution et la détermination des devis quantitatif et estimatif des travaux) ;

 le coût du projet et le planning d’exécution ;
 la réalisation d’un plan de gestion environnemental et social (PGES) de

l’aménagement projeté.

2. PRESENTATION
2.1 Présentation du bureau d’accueil (BETICO) 10
BETICO Sarl (BP E2384 Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) –Rue 795, Bamako, Mali)
est une société de droit malien créée en septembre 1994 en tant que société d'Ingénieurs-
Conseils indépendants. Ses activités englobent tous les secteurs du développement des
zones rurales et urbaines. Il intervient essentiellement au Mali et dans les pays de la
sous-région. Ses clients principaux sont : les institutions gouvernementales, les
organismes internationaux, les investisseurs privés, les collectivités rurales et les
organisations non gouvernementales (ONG).
Sa gamme des prestations comprend tous les niveaux du déroulement d'un projet ; de
l'identification du site jusqu'à la réalisation du projet en passant par la formation des
populations bénéficiaires en vue de la gestion et de la maintenance des ouvrages. Il s'agit
entre autres de l'élaboration de la faisabilité du projet, de l'avant-projet sommaire (APS),
de l'avant-projet détaillé (APD), du projet : spécifications techniques détaillées (STD)
et plans d'exécution des ouvrages (PEO), et du dossier de consultation des entreprises
(DCE).
Le bureau d’études BETICO Mali évolue dans les domaines suivants :
 irrigation et drainage des plaines rizicoles ;
 hydraulique villageoise (forages, puits à grand diamètre, barrages) ;
 voirie urbaine et rurale ;
 adduction, distribution, traitement de l’eau ;
 assainissement urbain ;
 génie civil ;
 génie informatique, formation des cadres de l’administration et des populations

rurales.
L’organigramme de la structure se présente comme suit :

Figure 2.1 : Organigramme de la structure d’accueil (BETICO)

2.2 Présentation de la zone d’étude
2.2.1 Cadre naturel
2.2.1.1 Situation géographique du cercle de Ségou
Le cercle de Ségou trouve son fondement historique dans le royaume Bambara de Ségou
créé par Biton Coulibaly à la fin du 16 ième
siècle avec le déclin de l’empire du Mali.
Situé à 245 km à l’Est de la capitale du Mali (Bamako), le cercle de Ségou est l’un des
sept cercles de la région de Ségou. Le cercle de Ségou est limité à l’Est par le cercle de
Macina, à l’ouest par les cercles de Koulikoro et Banamba, au nord par le cercle de
Niono, au Nord Est par le cercle de Nara et au Sud par les cercles de Bla et San. Il couvre
une superficie de 10 844 km2 pour une population rurale estimée à 201 096 habitants en
1999.

Figure 2.2 : Situation géographique du cercle de Ségou

2.2.1.2 Climat
La zone d’étude, située dans le cercle de Ségou, bénéficie d’un climat de type tropical
semi-aride caractérisé par l’alternance d’une courte saison des pluies de 4 mois et d’une
longue saison sèche de 8 mois subdivisée en deux périodes suivant les températures. On
y distingue trois périodes climatiques importantes :
 une saison pluvieuse de juin à octobre, l’essentiel des pluies tombe en Juillet et
Août,
 une saison sèche froide de novembre à février,
 une saison sèche chaude de mars à juin.
2.2.1.3 Température
La température moyenne mensuelle varie de 21°C en Janvier à 40°C en Mai. Le maxima

varie de 30 à 40°C avec des pointes journalières de près de 45°C à l’ombre en avril et
mai. Le minima varie entre 18°c en janvier à 25°C en Mai.

Les températures avec la pluviosité constituent les facteurs déterminants dans le

développement des productions agricoles. En effet les fortes températures et les basses
températures déterminent le type de culture et la période propice de production.
2.2.1.4 Les vents
La zone est sous l’influence de deux masses d’air suivant les saisons : l’harmattan
pendant la saison sèche et la mousson en saison pluvieuse. L’harmattan est un vent
chaud et sec qui souffle de Mars à Juin, dans la direction nord au Sud. Au-delà de sa
capacité érosive, ce vent chaud peut être à l’origine des avortements de fleur liés au
dessèchement de l’épillet ceci en relation avec les fortes températures. La mousson
souffle dans la direction Est en Ouest de Juin à Septembre est un vent humide qui apporte
la pluie. Les vents sont fréquents et presque constants, les jours sans vent sont
relativement peu nombreux. Le vent est souvent faible avec une vitesse moyenne de
l’ordre de 1 à 1,5 m/s.
2.2.1.5 Evapotranspiration
L’évapotranspiration qui oscille autour de 1865 mm/an, alors que la pluviométrie

moyenne annuelle est inférieure actuellement à 500 mm. La demande évaporatoire est
3,6 fois la pluviométrie, l’aridité de la zone est très importante d’où le besoin
d’irrigation. C’est donc dire l’importance du niveau d’aridité de la zone, cette donnée
importante est à prendre en compte dans l’établissement des systèmes d’irrigation. Les
besoins en eau en Mars et Avril seront très importants pour combler la demande
évaporatoire car ces deux mois présentent les plus hautes températures et une
évaporation importante.
2.2.1.6 Pluviométrie
La pluviosité moyenne annuelle enregistrée à Kolongotomo sur 3 dernières années varie

de 516 mm en 2014 à 614 mm en 2016. Les apports saisonniers les plus importants sont
centrés sur la période de juin à septembre (89 % des précipitations), mais la saison des
pluies s’étale généralement de mai en octobre.

2.2.2 Cadre socio-économique
2.2.2.1 Démographie et urbanisation
Le cercle de Ségou possède (29) communes rurales et une (1) commune urbaine avec
soit une densité de 46,25 habitants au km² et un taux d’accroissement est 1,4%.
Les principales ethnies sont les bambaras, les peuhls, les miniakas, les bozos, les
somonos, les dogons et les sarakolés.
2.2.2.2 Données socio-culturelles
2.2.2.2.1 Organisation sociale de base
L’organisation de base est constituée par la famille. On rencontre des exploitations

familiales dynamiques dont la production céréalière est destinée essentiellement à
l’autoconsommation.
2.2.2.2.2 Instances de décision
Les instances de décision sont représentées par le chef de village et les conseillers
villageois. Au niveau de la Commune, le Maire de la commune et les Conseillers
communaux sont l’instance de décision. Chaque village est administré par un organe
exécutif qu’est le conseil de village présidé par un chef de village traditionnel assisté
d’au moins 5 conseillers ; Dans la plupart des villages, l’accès à la chefferie se fait par
voie d’héritage ou le lignage d’une seule famille se succède à cause de son statut de
premier occupant des lieux. Dans certains cas, le chef de village est nommé par
consensus selon sa capacité avérée de leadership.
2.2.2.2.3 Structures organisationnelles
Les organisations sont de deux types :
- les organisations traditionnelles ;
- les organisations modernes.

2.2.3 Caractéristiques économiques
L’économie du cercle est essentiellement agro-Sylvo-pastorale. Les principales activités

menées par la population sont : l’agriculture, l’élevage, la pèche, la cueillette….
2.2.3.1 L’agriculture
Les principales cultures sont le mil qui occupe la part importante des superficies
exploitées en céréales sèches, le maïs, le sorgho, le fonio et le riz. Trois systèmes
culturaux rizicoles sont pratiqués dans le cercle : La riziculture traditionnelle de bas-
fonds, la riziculture par submersion contrôlée pratiquée dans les cassiers de l’Office Riz
Ségou le long du fleuve Niger et la riziculture avec maîtrise de l’eau dans les casiers de
l’Office du Niger à Bewani dont une petite partie est située dans le cercle.
Les cultures secondaires sont : l’arachide, le niébé, le voandzou, le manioc, la pastèque,

les cultures fruitières et maraîchères. La production céréalière du cercle était de 139165
tonnes (campagne 2007/ 2008 Direction Régionale de l’Agriculture) dont mil = 84119
t, Sorgho = 6303 t, maïs = 832 t, fonio = 840 t et riz = 47071 t. L’arachide, la pastèque,
le voandzou et le niébé représentent les cultures spéculatives.
Le besoin en céréale est estimé à t en année 2008 (le besoin est calculé en production
nette sur la base de 214 kg/ personne et par an avec une population du cercle estimée à
habitants en 2008).
2.2.3.2 L’élevage
Le cheptel est constitué de bovins, d’asins, d’ovins et de caprins est pratiqué dans
presque tous les villages. La volaille pratiquée à petite échelle commence à prendre une
part de plus en plus importante dans l’économie. L’élevage est la deuxième activité
économique.
2.2.3.3 La pêche
Le Niger et le Bani constituent des réserves halieutiques importantes. La pêche est

surtout pratiquée par des professionnels Bozos et Somono. Les prises donnent lieu à des
activités de transformation (fumage et séchage) et d’échange vers le reste du pays. Les
plus importantes zones de pêche se trouvent dans les anciens arrondissements de : Ségou

– Central, Dioro, Markala et Sansanding. L’ex-arrondissement de Markala,

particulièrement la zone du barrage, ravitaille en poisson frais les villes de Bamako et
Ségou.
2.2.3.4 La cueillette
Le cercle, vu l’état de dégradation actuelle des formations végétales, n’est pas une zone
riche en produits de cueillette. Les espèces courantes sont le Karité Butyrospermum
Parki, le Néré Parkia Biglobosa, le Tamarinier Tamarindus Indica, le Baobab Adansonia
Digitata, le Balanzan Acacia Albida et le Balanites Nalanites Aegytiaca. Ces espèces
sont généralement préservées lors des défrichements, puis exploitées pour les écorces,
fruits et feuilles dans l’alimentation humaine (Baobab) mais aussi animale (Karité,
Balanzan) et dans la pharmacopée traditionnelle. Les Karités et les Balanzans
constituent les deux principaux arbres utiles du cercle par les quantités de noix et de
fruits et par la densité du peuplement.
2.2.3.5 La forêt
Le domaine classé du cercle comprend 6 forêts : Diaka (2.740 ha) ; Dougoukolola

(10.400 ha) ; Fambougou (3.300 ha) ; Faïra (3.200 ha), Fanzana (6.300 ha) et
Dioforongo (10.000 ha) soit une superficie totale de 35.940 ha La Direction Régionale
de la Conservation de la Nature a mis en place un schéma d’aménagement de ces massifs
forestiers afin de mieux contrôler leur exploitation.
2.3 Présentation du projet
2.3.1 Contexte et justification
L’étude APD de Sossé-Sibila des 3050 ha est établi dans le cadre du contrat
N°0042/PDG-ON-PAON passé entre l’Office du Niger (ON) et le bureau d’études
BETICO MALI. Ce contrat concerne les prestations d’Études d’Avant-Projet Détaillé
(APD), et d’Impact Environnemental et Social pour l’aménagement hydroagricole de
Sossé-Sibila en zone Office du Niger sur une superficie brute de 3 050 ha.

La première étape de l’étude a consisté à recueillir et consulter la documentation relative

à la zone du projet. L’examen de ces documents a permis de se familiariser avec la zone
d’étude. Les documents et données collectés se présentent comme suit :
 Etudes APS, APD et DAO des travaux de réhabilitation du casier de Sossé Sibila,
STUDI/GID, 2006 ;
 Étude du programme d’aménagement hydro agricole (PAHA) de la zone Office

du Niger ; BRLi/BETICO, 2016 ;
 Le contrat plan 2014-2018 entre l’état, l’Office du Niger et les exploitants

agricoles ;
 Etude de drainage à l’Office du Niger, SOFRECO, 2006 ;
 Bilan de la campagne agricole ON 2017/2018 ;
 Bilan des irrigations en zone ON, hivernage 2014-2018 ;
 Rapport diagnostic gestion eau, AHT/BETICO, 2010
2.3.2 Situation géographique du projet 4
Le site du projet se trouve dans la partie Est de la zone Office du Niger, à 60 Km environ
au nord-Est de Ségou. L’aménagement de la plaine se fera en submersion avec maitrise
totale de l’eau concernant sur une superficie brute de 390 ha. Elle est accessible par la
route goudronnée Ségou-Macina longue d’environ 140 Km. Administrativement, la
zone du projet est située dans la commune de Sibila, sous-préfecture de Sansanding,
préfecture de Ségou et Région de Ségou. Elle s’étend entre la rive droite du premier bief
du Fala de Boky wéré et le Fleuve Niger. Elle est limitée au nord par la commune rurale
de Pogo, au sud par le fleuve Niger, à l’est par la commune de Kolongo et à l’ouest par
la commune de Sansanding.
Longitudinalement la pente générale du bas-fond est orientée de l’Est vers l’Ouest.

Transversalement, la pente générale a deux sens dirigés vers le centre de la zone à
délimiter. La pente moyenne du terrain est de 1‰ avec une pente maximale de 3‰ et
une pente minimale de 2‰ environ et un relief peu accidenté. Les sols de la zone sont

relativement hétérogènes en raison de la topographie très irrégulière et de la nature

alluviale de la plaine.
Le plan de situation de la zone du projet est fourni sur la figure 2.3 :
Figure 2.3 : Localisation géographique du périmètre à irriguer

2.3.3 Etudes pédologiques
La zone de l’étude couverte par le casier de Sossé appartient au Delta Central Nigérien,
dans les alluvions du Niger. Selon les résultats de l’étude pédologique, les sols se sont
développés dans des dépôts récents et sub-récents du fleuve Niger, et les propriétés ainsi
que la répartition des différents types de sols sont en liaison étroite avec la nature de la
sédimentation et le régime hydrologique.
2.3.4 Hydrographie
Dans la zone du Projet, l’hydrographie est entièrement dominée par une série de chenaux
de débordement tributaires au Fala de Boky Wéré, renforcée actuellement par un réseau
d’irrigation. En effet, par dérivation depuis Markala, les eaux du fleuve Niger se
déversent dans le Fala de Boky Wéré, ancien chenal mort du Fleuve Niger, formant
actuellement une large dépression légèrement surélevée par rapport aux terres

environnantes. En conditions naturelles, ce fleuve se remplit d'eau en saison des pluies

et se déverse dans des petits chenaux et inondant ainsi les plaines de Sossé.
2.3.5 Données de base
Les données collectées dans le cadre de la première phase portant sur l’avant-projet
sommaire constituent les données de base essentielles pour la conduite de cette présente
étude d’APD, et d’autres données jugées utiles pour ces genres d’études dont les
références sont fournies dans la partie annexe.

3. METHODOLOGIE DE CONCEPTION
3.1 Approche méthodologique de l’élaboration des études
Les différentes étapes de l’élaboration des études sont :
 les données provenant des études techniques réalisées par BETICO (levés
topographiques, étude pédologique etc.) ont été analysées et traitées avec des outils
adéquats ;
 les tracés des canaux et pistes dans la zone sont déterminés sur la base des cartes
topographiques établies ;
 sur la base de la culture de riz choisie, on procède au calcul des besoins en eau
ainsi que les paramètres d’irrigation ;
 les calculs hydrauliques (calage et dimensionnement) du réseau y compris les
ouvrages;
 les calculs pour les volumes de terrassement et les profils (long et travers) ;
 les volumes de terrassement (et les coûts) sont optimisés dans un processus
itératif ;
 l’intégration du système des réseaux et la conception des ouvrages ;
 le choix et le calage des ouvrages annexes ;
 la réalisation d’un plan de situation de l’aménagement dans son environnement
géographique;
 la mise en place d’un programme d’irrigation ;
 la réalisation du Plan de Gestion Environnemental et Social de l’aménagement.
3.2 Etude de l’aménagement
3.2.1 Détermination des besoins en eau du périmètre
3.2.1.1 Choix du système d’irrigation
En prenant compte les différents facteurs qui caractérisent le sol et l’environnement de

notre milieu à aménager, le faible coût relatif d’investissement, l’insensibilité au vent et
le peu de besoins énergétiques dont on aura besoin, nous optons pour l’irrigation
gravitaire avec maîtrise totale de l’eau. Cette méthode consiste à submerger une surface
du sol aménagé en surfaces parallélogrammes sous forme de bassins versants et

délimitées par des diguettes puis à laisser la totalité de l’eau s’infiltrer tout en stagnant
jusqu’à ce que la dose voulue ait été apportée.
3.2.1.2 Les besoins en eau
3.2.1.2.1 Hypothèses et paramètres
La connaissance des besoins en eau des cultures est un paramètre essentiel pour piloter
l’irrigation de manière plus fine et ciblée. Les besoins en eau tiennent compte des
besoins spécifiques de la plante (besoins nets), diminués des pluies efficaces et des
apports liés à la nappe, puis affectés d’un coefficient de majoration tenant compte de
l’efficience du réseau. On évaluera ces besoins en tenant compte des réserves utiles de
l’eau dans le sol au début de la saison d’arrosage et de la durée réelle de la végétation
sous le climat considéré.
La connaissance des besoins en eau permet d’assurer une bonne production en plaçant
les cultures dans les conditions hydriques optimales en se fixant des hypothèses et
paramètres. Leur calcul fait intervenir plusieurs facteurs tant sur le plan climatique que
par rapport aux caractéristiques des sols et naturellement de la plante.
3.2.1.2.2 Données climatiques de base 3
Parmi les facteurs climatiques influençant les besoins en eau, on peut citer :la
pluviométrie ; la température ; l’hygrométrie ; l’insolation ; l’évaporation ; les vents.
La prise en compte de ces facteurs varie d’une formule à une autre ; pour la présente
étude, nous nous limiterons aux termes utilisés dans la formule de Bladney et Criddle
qui nous servira de base pour le calcul de l’évapotranspiration de référence (USA 1950).
Les données climatiques selon l’ON sont résumées dans le tableau 3.1 :

Tableau 3.1 : Données climatiques du périmètre de Sossé

Description Mois
climatologique D J F M A M J J A S O N
Saisons Contre-saison froide Contre-saison chaude Saison hivernale
Données climatogiques
Température
22,2 20,8 25,2 28,3 32,1 32,7 31,4 28,8 28 28,8 28,7 26,6
moyenne (0C)
Insolation moyenne
7,6 8,1 8,1 7,5 7,3 8,1 7,1 6,7 7,5 8,1 8,4 8,3
(heure/jour)
Vitesse de vent
1,3 1,8 1,7 1,7 1,6 1,3 1,5 1,6 1,2 1,5 1 1,1
moyenne (m/s)
Humidité relative
40 38 34 34 38 50 58 67 73 68 58 45
(%)
Evaporation
Evapotranspiration
de Référence 217 233 249 316 285 267 216 158 149 150 180 201
(mm/mois)
ETO suivant
Penman/Monteith 7 7,5 8,9 10,2 9,5 8,6 7,2 5,1 4,8 5 5,8 6,7
(mm/jour)
Evaporation Bac de
7,3 8 9,4 11,4 11,4 8,9 8,7 6,8 6,2 6,5 6,7 7,9
colorado (mm/jour)
Pluviométrie
Pluviométrie 2010
0 0 0 0 0 0 19 96 118 120 4 0
(mm/mois)
Pluviométrie
moyenne (1970- 0 0 0 0 0 14 60 120 147 64 4 0
2010) (mm/mois)
Pluviométrie
quinquennale 0 0 0 0 0 2 23 83 100 31 0 0
(mm/mois)
Pluviométrie
décennale 0 0 0 0 0 0 15 64 87 15 0 0
(mm/mois)

3.2.1.2.3 Caractéristiques du sol
Dans un périmètre irrigué, il est prépondérant de connaître les caractéristiques et le mode

de fonctionnement du réservoir que constitue le sol : la porosité ; l’humidité ; la capacité
utile ; la capacité au point de saturation ; la capacité au champ ou de rétention ; la réserve
facilement utilisable et la capacité au point de flétrissement.
Le réservoir du sol se définit par sa capacité au point de rétention et au point de

flétrissement.
3.2.1.2.4 La Réserve Utile du sol (RU en mm)
C’est la quantité maximale d’eau retenue par le sol et disponible pour les plantes. Elle
se calcule par couche de sol homogène.
𝐑𝐔 = 𝐝𝐚 × 𝐡 × (𝛃𝐜𝐫 − 𝛃𝐜𝐟 )
da : la densité apparente du sol ; h : la profondeur active des racines (mm) ; ßcr : la

capacité au point de rétention du sol (%) ; ßcf : la capacité au point de flétrissement sol
(%)
3.2.1.2.5 La Réserve Facilement Utilisable (RFU en mm)
C’est la fraction de la réserve utilisable accessible sans difficulté aux plantes. Elle
équivaut généralement aux 2/3 de la réserve utile.
𝐑𝐅𝐔 = 𝟐/𝟑 × 𝐑𝐔
3.2.1.2.6 La Saturation ou mise à boue (S en mm)
C’est une phase de préparation du sol. Elle constitue la quantité d’eau nécessaire pour
saturer le sol avant le remplissage des parcelles. Elle intervient lors de la préparation du
sol pour le repiquage. La saturation permet aux plantes repiquées (riz) de disposer d’une
réserve abondante, jusqu’à la phase de reprise et remplit l’ensemble des pores. Les
besoins en eau pour la saturation sont calculés par la formule suivante :
𝐒 = 𝐝𝐚 × 𝐡 × (𝛃𝐦𝐚𝐱 − 𝛃𝐜𝐟 )
da : la densité apparente du sol ; h : la profondeur active des racines (mm) ; ßmax :

l’humidité maximale du sol (%) ; ßcf : la capacité au point de flétrissement sol (%)

La valeur de la saturation utilisée par l’ON dans ses calculs est de 260 mm pendant les
deux premiers mois de la contre-saison.
3.2.1.2.7 L’Infiltration ou la percolation (I en mm/jour)
C’est l’ensemble des pertes par infiltration au niveau de la parcelle du fait de la

conductivité hydraulique du sol (perméabilité). Elle varie généralement de 2 mm/j dans
les sols cohérents à 5 mm/j dans les sols filtrants. La valeur en vigueur fixée par l’ON
est de 1,3 mm/jour
3.2.1.2.8 Le coefficient cultural (Kc) 3
Les besoins en eau du riz sont très élevés. La demande en eau des cultures évolue en
fonction du stade de développement végétatif. La durée de chaque phase végétative
dépend du type et de la variété de la culture et aussi des conditions climatiques dans
lesquelles est pratiquée cette culture.
Les coefficients culturaux (Kc) du riz en fonction des périodes végétatives sont donnés
dans le tableau 3.2 :
Tableau 3.2 : Coefficients culturaux du riz

Phase de croissance Stade agronomique Coefficient Durée moyenne
cultural (jours)
Semis 21
Germination 7 à 10
1ere phase Kc = 0,6
Levée
reprise
2ième phase de tallage 30 à 50
Kc = 1
développement
Initiation 30 à 40
3 ième phase de mi-saison Montaison Kc = 1,1
Epiaison-foraison 20
4 ème phase d’arrière-saison Maturation Kc = 0,6 20 à 30
Source : Besoin en eau d’irrigation à l’ON

3.2.1.2.9 Besoins Nets (BN en mm)
Les besoins nets constituent la quantité d’eau réelle utilisée par la culture. Ils sont
évalués par la formule le bilan hydrique ci- dessous.
𝐁𝐍 = (𝐄𝐓𝐌 − 𝐏𝐞) + 𝐈 + 𝐒
Avec :
𝐄𝐓𝐌 : évapotranspiration maximale (mm)
𝐄𝐓𝐌 = 𝐊𝐜 × 𝐄𝐓𝐨
𝐄𝐓o : évapotranspiration de référence (mm)
Pe : pluie efficace (mm)
𝐏𝐞 = 𝟎, 𝟖𝟎 𝐏 si P > 75 mm
𝐏𝐞 = 𝟎, 𝟔𝟎 𝐏 si P < 75 mm
P : la pluie mensuelle (mm)
Les valeurs de l’évapotranspiration (ETo) utilisées par l’ON sont consignées dans le
tableau 3.3 suivant :
Tableau 3.3 : Valeurs de l’ETo

Mois Mars Avril Mai Juin
ETo (mm) 316 285 267 216
Source : Besoin en eau d’irrigation à l’ON
3.2.1.2.10 Besoins Bruts (BB en mm) 3
C’est la quantité d’eau qu’il faut réellement mobiliser pour satisfaire les besoins nets.
Ils tiennent compte des pertes d’eau dans le transport depuis sa mobilisation jusqu’à la
plante ; d’où la notion de l’efficience du réseau (E).
𝐁𝐍
𝐁𝐁 =
𝐄
E : efficience global du réseau.

Elle tient compte des pertes d’eaux à la parcelle et au cours du transport. Les efficiences
des canaux sont définies comme suit :
 Efficience sur les rigoles et parcelles : 75 %
 Efficience des canaux tertiaires (en terre) : 85 %
 Efficience des canaux secondaires (revêtus) : 97 %
 Efficience des canaux primaires (revêtus) : 97 %
Soit une efficience globale de 60 %.
3.2.1.2.11 Paramètres de base de l’irrigation 8
3.2.1.2.11.1 Durée journalière d’irrigation
C’est la durée admissible d’irrigation arrêtée en accord avec les usagers et qui tient
compte de la pénibilité du travail, de la disponibilité des irrigants, de l’entretien du
réseau, etc. Dans cette étude, nous avons choisi une durée de 12 heures.
3.2.1.2.11.2 Nombre de jours d’irrigation dans le mois (Nj)
C’est le nombre possible d’irrigations dans la période considérée. Il tient compte surtout
de l’occupation de la population bénéficiaire. Il est pris égal à 26 jours par mois ; soit 6
jours sur 7 dans une semaine. Le 7ème jour sera réservé à la vérification du réseau et des
ouvrages.
3.2.1.2.11.3 Débit Fictif Continu (DFC)
C’est le débit en l/s/ha fournit de façon continu 24h/24h permettant de satisfaire les
besoins d’une période donnée pour une unité surfacique. Il constitue une fraction en
l/s/ha de la dose d’arrosage.
𝐁𝐁 × 𝟏𝟎 × 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝐃𝐅𝐂 =
𝐍𝐣 × 𝟐𝟒 × 𝟑𝟔𝟎𝟎
BB : Besoins Bruts en mm
Nj : durée total de la période considérée

3.2.1.2.11.4 Calcul du Débit Maximum de Pointe (DMP) ou débit d’équipement (DE)
C’est le débit effectif (l/s/ha) qui est nécessaire d’introduire dans le réseau pour pouvoir
satisfaire le déficit en eau. Il est le débit réel sur lequel le réseau devra être calibré. Il
tient compte de la durée réelle d’irrigation et est déterminé à partir de la formule
suivante :
𝐁𝐁 × 𝟏𝟎 × 𝟏𝟎𝟎𝟎
𝐃𝐌𝐏 =
𝐧𝐡 × 𝐧𝐣 × 𝟑𝟔𝟎𝟎
nj : durée total d’irrigation dans la période considérée (26 jrs sur 30) ;
nh : durée journalière d’irrigation (12 h)
3.2.1.2.11.5 La fréquence d’arrosage (N)
C’est le nombre d’arrosage par mois, elle est égale au rapport entre le besoin brut du
mois considéré et la réserve utilisable :
𝐁𝐁
𝐍=
𝐑𝐔
3.2.1.2.11.6 La Rotation ou tour d’eau (R)
C’est le nombre de jours séparant deux irrigations sur la même parcelle. Elle est calculée
à partir de la formule ci-dessous.
𝐝𝐚 × 𝐍𝐛𝐫𝐣𝐫
𝐑=
𝐧𝐡 × 𝐧𝐣
da : dose d’arrosage ; Nbrjr : nombre de jours d’arrosage.
3.2.1.2.11.7 Le Module ou la main d’eau (m en l/s)
C’est le débit nécessaire et suffisant que l’irrigant utilise au niveau de l’unité parcellaire
d’arrosage sans perte excessive d’eau et de temps. Plus elle est grande, plus il y a de
difficulté de maîtrise et plus elle est petite, plus le temps d’irrigation est important et
rend impatient l’exploitant à cause de la lenteur du régime d’écoulement. Selon l’ON,
la main d’eau est comprise entre 20 l/s et 30l/s durant une journée (24h/24).

3.2.1.2.11.8 La Durée des postes d’irrigation (t en heure)
C’est le temps mis à chaque rotation pour apporter la dose réelle à une même parcelle à
partir d’un débit d’irrigation connu.
3.2.1.2.11.9 Coefficient de simultanéité (c)
C’est la fraction du périmètre qui est à chaque instant sous irrigation. Il est donné par la
formule :
𝐬
𝐜=
𝐒
S : surface physique d’un périmètre irrigué ; s : unité parcellaire de base.
3.2.1.2.11.10 Le Quartier hydraulique (Sw en ha)
Il représente la surface de l’ensemble des parcelles qui peut être arrosée par la même
main d’eau. Au niveau de ce périmètre à aménager, il varie de 6,5 à 15 ha. Ce choix a
été dicté par le relief du terrain. Le quartier hydraulique est souvent alimenté par un
arroseur autour duquel s’organise un tour d’eau entre différents irrigants.
3.2.1.2.11.11 Unité parcellaire (Sm)
C’est la superficie dont dispose un exploitant dans le périmètre. Habituellement,

l’aménagement parcellaire se fait sur la base des recommandations formulées par les
bénéficiaires. Le manuel technique élaboré par l’ON, conseille en la matière que la taille
des parcelles aménagées soit comprises entre 0,1 et 0,25 ha caractérisées par un plan
d’eau homogène et séparées par des diguettes.
3.2.1.2.11.12 Calendrier cultural
Les conditions climatiques sont très favorables pour la culture du riz durant tous les mois
de l’année. Les calendriers culturaux fixés par l’ON se reposent pour les deux cycles :
- cycle de saison sèche : du 1er Mars au 30 juin ;
- cycle de saison humide : du 1er Juin au 31 Décembre.

3.2.2 Dimensionnement des canaux et drains 8
3.2.2.1 Définition
Le dimensionnement d’un réseau d’irrigation consiste à trouver les dimensions des

canaux qui assureront le transport de l’eau sans connaître de dégâts remarquables. Ces
canaux transportent l’eau avec comme particularité une surface libre en contact avec
l’air et généralement soumise à la pression atmosphérique. Pour éviter les risques
d’érosion et d’accumulation de particules du sol, l’écoulement de ces eaux doit être
uniforme c’est-à-dire que les vitesses locales doivent être presque parallèles et
constantes le long d’une même trajectoire : la ligne d’eau doit être parallèle au radier du
canal.
Trouver les dimensions d’un canal reviendra donc à :
 trouver la profondeur normale de l’eau dans le canal (hn ) ;
 calculer la hauteur critique (hc) ;
 calculer la pente critique (Ic) ;
 s’assure que la hauteur critique est inférieure à la hauteur normale ou bien

s’assurer que la pente longitudinale du canal est inférieure à celle critique ;
 faire le plan d’exécution du canal en rajoutant la revanche.
3.2.2.2 Procédé de dimensionnement
Plusieurs formules peuvent être utilisées pour le calcul du dimensionnement mais nous
aurons à utiliser celle de Manning et utiliserons la méthode itérative.
𝟏 𝟐/𝟑 𝟏/𝟐
𝐐= 𝐒𝐑 𝐈
𝐧
Q : le débit du canal en m3/s ;
1/n : coefficient de Manning-Strickler qui est une caractéristique de la nature des parois
du canal ;

I : pente hydraulique, cette pente est égale à la pente du fond du canal si on est en
écoulement uniforme ;
R : rayon hydraulique en m ;
S : section mouillée en m2 ;
3.2.2.2.1 Recherche de la profondeur normale
On peut tirer une expression de la forme h = f(h/b) et par approximations successives,

obtenir la valeur de hn .Nous choisissons pour notre dimensionnement des canaux
trapézoïdaux :
S = h(b + mh)
P = b + 2h√1 + m2
S
R=
P
La formule de Manning devient :
1 S 5/3 1/2
Q = ( 2/3 ) I
n P
En remplaçant S et P par leurs expressions, on obtient :
nQ [h(b + mh)]5/3
= 2/3
√I [b + 2h√1 + m2 ]
5/3 5/3 h 5/3

nQ h b [1 + m ( )]
= b
√I h 2/3
b 2/3 [1 + 2√1 + m2 ( )]
b
h 5/3
nQ [1 + m ( )]
=h 5/3 b
b√I h 2/3
[1 + 2√1 + m2 ( )]
b
On obtient finalement :

𝟎,𝟒
𝐡
[𝟏 + 𝟐√𝟏 + 𝐦𝟐 ( )] 𝐧𝐐 𝟎,𝟔
𝐡𝐧 = 𝐛 [ ]
𝐡 𝐛√𝐈
𝟏 +𝐦( )
𝐛
En posant :
h 0,4
[1 + 2√1 + m2 ( )]
β(h) = b
h
1+m( )
b
0,6
nQ
β0 = [ ]
b√I
Alors :
𝐡𝒏 = 𝛃𝟎 × 𝛃(𝐡)
En première approximative, on pose :
h
=0
b
Ce qui donne :
𝛃(𝐡) = 𝟏 et 𝐡 = 𝛃𝟎
On dresse le tableau 3.4 pour le calcul de la profondeur normale hn :
Tableau 3.4 : Recherche de la profondeur normale d’eau

nieme itération 0 1 2 … k-1 k
h/b 0 ho/b h1/b … … hk/b
β(h) 1 … … … … …
h ho h1 h2 … … hk
h : tirant d’eau en m
b : largeur à la base (au plafond) de la section en m ;
m : fruit de talus ; 3/2 (3 pour la base et 2 pour la hauteur)

3.2.2.2.2 Recherche de la profondeur critique
Pour rechercher la valeur critique, on peut tirer une expression de la forme h𝑐 = f(h/b)
et par approximations successives, obtenir sa valeur. Pour un débit donné Q dans un
canal de section donnée, le régime critique est défini par la relation :
Q S
= S√
√g B
B = b + 2mh
Q S 3/2
=
√g L1/2
En remplaçant S et P par leurs expressions, on obtient :
Q [h(b + mh)]3/2
=
√g [b + 2mh]1/2
3/2 3/2 h 3/2

Q h b [1 + m ( )]
= b
√g 1/2 h 1/2
b [1 + 2m ( )]
b
3/2 h 3/2
Q h [1 + m ( )]
= b
𝑏√g h 1/2
[1 + 2m ( )]
b
On obtient finalement :
𝐡 𝟏/𝟑 𝟐/𝟑
[𝟏 + 𝟐𝐦 ( )] 𝐐
𝐡𝐜 = 𝐛 [ ]
𝐡 𝐛 √𝐠
𝟏+𝐦( )
𝐛
En posant :
h 1/3
[1 + 2m ( )]
β′ (h) = b
h
1 +m( )
b

2/3
′
Q
β0=[ ]
b√g
Alors :
𝐡𝐜 = 𝛃′ 𝟎 × 𝛃′ (𝐡)
En première approximative, on pose :
h
=0
b
Ce qui donne :
𝛃′ (𝐡) = 𝟏 et 𝐡 = 𝛃′ 𝟎
On dresse le tableau 3.5 pour le calcul de la profondeur normale h c .
Tableau 3.5 : Recherche de la profondeur critique d’eau

nieme itération 0 1 2 … k-1 k
h/b 0 ho/b h1/b … … hk/b
β′ (h) 1 … … … … …
h ho h1 h2 … … hk
B : largeur en gueule en m
3.2.2.2.3 Recherche de la pente critique
C’est la pente qui permet d’obtenir en régime permanent uniforme, pour un débit donné
dans un canal de section géométrique donnée, le régime critique avec une profondeur
critique hc associée.
La détermination de la profondeur et de la pente critique permet de savoir si

l’écoulement étudié est fluvial si :
hn > hc ou I < Ic
Ou si l’écoulement est torrentiel si :

hn < hc ou I > Ic
De la formule de Manning par exemple
1 2/3 1/2
Q= SR I
n
On obtient :
n2 Q2
Ic = 2 4/3
S R
Où S et R sont calculés avec la valeur la profondeur critique hc. Mais, de la relation du

régime critique
Q S
= S√
√g B
On trouve
2
S3
Q =g
B
Qui porter dans l’expression de la pente critique donne :
S3
n2 g
Ic = B
S 2 R4/3
Après simplification, la pente critique peut être déterminée par la formule :
𝐠 × 𝐧𝟐 × 𝐒𝒄
𝐈𝐜 =
𝐁𝐜 × 𝐑 𝐜 𝟒/𝟑
Où Sc Bc, Rc sont calculés avec la valeur de la profondeur critique hc.
3.2.2.3 Débit de dimensionnement des canaux et drains 9
3.2.2.3.1 Débit de dimensionnement du réseau d’irrigation
Le débit de dimensionnement est le débit de pointe que doit transporter un tronçon de

canal afin de satisfaire les besoins en eau en aval.

3.2.2.3.1.1 Débit de dimensionnement des canaux tertiaires
Un canal tertiaire alimente un quartier hydraulique d’une taille telle qu’une, deux ou
trois mains d’eau puissent l’irriguer entièrement. Ainsi il faudra donc choisir une main
d’eau directement supérieure au débit calculé. Les débits des canaux tertiaires sont
obtenus par la multiplication du DMP par les surfaces en aval du réseau, tout en tenant
compte du coefficient d’utilisation du sol.
𝐐𝐜𝐓𝐢 = 𝐐𝐞 × 𝐒
3.2.2.3.1.2 Débit de dimensionnement des canaux secondaires (l/s)
Le débit de dimensionnement des canaux secondaires est obtenu en faisant le rapport

entre tous les tertiaires desservis par un secondaire donné et l’efficience de ce canal
secondaire. Puisque ces derniers seront revêtus, ils auront 0,95 pour efficience ainsi
numériquement on a :
𝐧𝐐𝐂𝐓𝐢
𝐐𝐜𝐬𝐢 =
𝟎, 𝟗𝟓
3.2.2.3.1.3 Débit de dimensionnement du canal principal (l/s)
Pour le canal principal qui est également revêtu, on adoptera le même principe de calcul
que précédemment de façon analogique. Les différents débits sont obtenus par :
𝐧𝐐𝐂𝐒𝐢
𝐐𝐜𝐩𝐢 =
𝟎, 𝟗𝟓
3.2.2.3.2 Débit de dimensionnement des drains (module) (l/s)
Pour déterminer le débit de dimensionnement du réseau de drainage, on détermine le

débit spécifique et la superficie à drainer par chaque drain. Une parcelle peut connaître
les débits de ruissellement, les débits provoqués par les fausses manœuvres et les débits
de vidange des parcelles. Vu que ces débits ne se manifestent pas simultanément, on
choisit le plus grands parmi eux pour le dimensionnement :
 Le débit des eaux de pluies à évacuer
(𝐏 − 𝐈) × 𝟏𝟎
𝐐𝐩 =
𝟑, 𝟔 × 𝟐𝟒 × 𝐍𝐣

Qp : Débit des eaux de pluies à évacuer (l/s/ha) ; P : Pluie décennale (mm) ; Nj : nombre
de jours, ici égal à 3 jours.
 Le débit à évacuer dans le cas des vidanges
𝐋 × 𝟏𝟎
𝐐𝐯 =
𝟑, 𝟔 × 𝟐𝟒 × 𝐍𝐣
Qv : Débit de vidange à évacuer (l/s/ha) ; L : Lame d’eau (100 à 150 mm en 6 jours) ;

Nj : nombre de jours, ici égal à 6 jours.
 Le débit à évacuer dans le cas des fausses manœuvres
Il est estimé à 20% du débit rentrant.
𝐐𝐟 = 𝟎, 𝟐 × 𝐐𝐞
Qp : Débit de fausses manœuvres à évacuer (l/s/ha) ; Qe : Débit d’équipement (l/s/ha) ;
3.2.2.3.2.1 Débit de dimensionnement des drains tertiaires (l/s)
Les débits des canaux tertiaires sont obtenus par la multiplication de leurs différentes
surfaces nettes à irriguer par le module d’eau :
𝐐𝐃𝐓𝐢 = 𝐦𝐚𝐱(𝐐𝐞 ; 𝐐𝐟 ; 𝐐𝐯 ) × 𝐒
3.2.2.3.2.2 Débit de dimensionnement des drains secondaires (l/s)
Le débit à être évacué par le drain secondaire est obtenu en additionnant tous les débits
qui y parviennent à lui :
𝐐𝐃𝐒𝐢 = ∑ 𝐐𝐃𝐓𝐢
3.2.2.3.2.3 Débit de dimensionnement du drain principal (l/s)
Le débit à être évacué par le drain principal est obtenu en additionnant tous les débits
qui y parviennent à lui :
𝐐𝐃𝐏𝐢 = ∑ 𝐐𝐃𝐒𝐢

3.2.3 Structure d’étanchéité des canaux 10
Il s’agira ici de faire des calculs qui permettront de calculer la structure d’étanchéité des
canaux.
o Type et épaisseur du revêtement :
Pour cette étude d’aménagement, nous avons optés pour un revêtement en béton
légèrement armé. L'épaisseur requise pour le revêtement des canaux varie de 5 cm à 7,5
cm (FAO).
o Armatures et joints :
La section des armatures pour le revêtement des canaux varie en général entre :
 0.10 et 0.40 % de la section totale dans la direction longitudinale (en moyenne

0.25%) ;
 0.10 et 0.20% de la surface totale dans la direction transversale (en moyenne 0.15%).
Pour le béton armé, l’espacement des joints transversaux est limité à 6 m avec une
profondeur égale au 1/3 de l’épaisseur et une largeur variant de 1 à 1.5 cm (M.
OURAHOU, 2004). La section des aciers du radier est déterminée par :
𝐀𝐬
≥ 𝟎, 𝟐𝟓% pour les HA
𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 × 𝐛 × 𝐝
Avec b = 1m ; d = 90% de l’épaisseur du radier (m) et As la section des aciers en cm².
3.2.4 Calage des canaux et drains
3.2.4.1 Calage du réseau d’irrigation
Le calage du réseau s’effectue de l’aval vers l’amont.
3.2.4.1.1 Calage des canaux tertiaires
Le calage se fera de telle sorte qu’il y ait un minimum de 25 cm entre la ligne d’eau du
tertiaire et la cote moyenne de la parcelle à irriguer.
 La cote de la ligne d’eau en tête d’arroseur (Ceta)

Elle se calcule par la formule suivante :
𝐂𝐞𝐭𝐚 = 𝐙𝐦 + 𝟎, 𝟐𝟓 + (𝐏𝐚 × 𝐋𝐚)
Zm : cote moyenne du quartier ; 𝐏𝐚 : Pente moyenne de l’arroseur (10 m/km) ; La :

Distance séparant la tête du canal à la prise à la cote moyenne.
 La cote de la ligne d’eau en amont des prises des arroseurs (Cetct)
Elle est égale à la cote du plan d’eau en tête de la prise des arroseurs la plus haute
additionnée de la perte de charge engendrée (0,05 m).
𝐂𝐞𝐭𝐜𝐭 = 𝐂𝐞𝐭𝐚 + 𝟎, 𝟎𝟓
 La cote de la ligne d’eau en fin du canal tertiaire (Cefct)
La cote de la ligne d’eau en fin du canal s’obtient en déduisant le produit de la pente

moyenne par la longueur totale, de la cote en tête du canal.
𝐂𝐞𝐟𝐜𝐭 = 𝐂𝐞𝐭𝐜𝐭 − (𝐏 × 𝐋𝐭)
Lt : Longueur totale du canal tertiaire ; 𝐏: Pente moyenne de l’arroseur (10 m/km) ;
 La cote du cavalier en tête du canal tertiaire (Cctt)
La cote du cavalier en tête du tertiaire est égale à la cote de la ligne d’eau en tête du
tertiaire (Cdt) augmentée de la revanche.
𝐂𝐜𝐭𝐭 = 𝐂𝐞𝐭𝐜𝐭 + 𝐫
r : Revanche
 La cote du cavalier en fin du canal tertiaire (Ccft)
Elle est égale à la ligne d’eau en fin de canal (Cefct), augmentée de la revanche.
𝐂𝐜𝐟𝐭 = 𝐂𝐞𝐟𝐜𝐭 + 𝐫
3.2.4.1.2 Calage des canaux secondaires
La ligne d’eau dans le canal secondaire se calcul de la même manière que

précédemment. La seule différence existe au niveau des pertes de charge.

 La cote du plan d’eau dans le canal secondaire (Cecs)
La ligne d’eau dans le canal secondaire au droit d’un canal tertiaire, sera calée à une
cote minimale égale à la ligne d’eau en tête des tertiaires augmentés des pertes de charge
dans les ouvrages de prises de manière à dominer l’ensemble des tertiaires qu’il alimente
respectivement. Elle se calcule par la formule suivante :
𝐂𝐞𝐜𝐬 = 𝐂𝐞𝐭𝐜𝐭 + ∑ 𝐏𝐝𝐜
∑pdc : Somme des pertes de charges dues à la prise modulée et au passage busé ; soit
10 cm.
 La cote du plan d’eau finale en tête du canal secondaire (Cetcs)
Elle représente la plus grande valeur de la cote de ligne d’eau en canal secondaire
augmentée de la rampe la joignant à la tête du canal en question :
𝐂𝐞𝐭𝐜𝐬 = 𝐦𝐚𝐱(𝐂𝐞𝐝𝐬) + 𝐏 × 𝐋𝐭𝐦𝐚𝐱
Ltmax : Longueur concernant la tête du canal secondaire jusqu’au tertiaire en question
𝐏: Pente moyenne de l’arroseur (10 m/km) ;
 La cote du plan d’eau en fin du canal secondaire (Cefcs)
Elle représente la plus grande valeur de la cote de ligne d’eau en canal secondaire
diminuée de la pente la joignant à la fin du canal en question :
𝐂𝐞𝐟𝐜𝐬 = 𝐦𝐚𝐱(𝐂𝐞𝐝𝐬) − (𝐏 × 𝐋𝐟𝐦𝐚𝐱)
Ltmax : Longueur concernant la fin du canal secondaire jusqu’au tertiaire en question
 Cote de fond en tête du canal secondaire (Cftcs)

C’est la cote du plan d’eau en tête du canal secondaire, diminuée du tirant d’eau
maximal.
𝐂𝐟𝐭𝐜𝐬 = 𝐂𝐞𝐭𝐜𝐬 − 𝐡𝐦𝐚𝐱
hmax: Tirant d’eau maximal dans le canal secondaire.
 La cote de fond en fin du canal secondaire (Cffcs)

C’est la cote du plan d’eau en fin du canal secondaire, diminuée du tirant d’eau maximal.
𝐂𝐟𝐟𝐜𝐬 = 𝐂𝐞𝐟𝐬 − 𝐡𝐦𝐚𝐱
 La cote du cavalier en tête du secondaire (Ccts)

Elle est égale à la cote de la ligne d’eau en tête du canal secondaire, augmentée de la
revanche.
𝐂𝐜𝐭𝐬 = 𝐂𝐞𝐭𝐜𝐬 + 𝐫
r : Revanche.
 La cote du cavalier en fin du secondaire (Ccfs)

Elle est égale à la cote de la ligne d’eau en fin du canal secondaire, augmentée de la
revanche.
𝐂𝐜𝐟𝐬 = 𝐂𝐞𝐟𝐜𝐬 + 𝐫
Les données concernant les pertes de charges sont fournies par BETICO dans son
rapport (AHT/BETICO, 2011).
3.2.4.2 Calage des drains
Au même titre que le réseau d’irrigation, le calage du réseau de drainage doit être étudié
minutieusement afin d’évacuer les excédents en eau et les eaux non désirées au moment
opportun.
3.2.4.2.1 Calage des drains tertiaires
La cote de la ligne d’eau en tête d’un drain tertiaire est calé telle qu’à débit nominal
l’eau affleure la cote moyenne du quartier hydraulique le plus contraignant (cote plus
basse du terrain naturel) avec une hauteur d’eau maximale 0,60 m pour les modules de
20 à 30 l/s. Cette valeur est fixée par le bureau d’étude BETICO.
La cote de la ligne d’eau à une embouchure sera obtenue en diminuant la cote la plus
basse du dénivelé choisi pour le drain (fonction de la pente et de la longueur du drain)
et de la distance de sécurité.
 La cote de la ligne d’eau en fin du drain tertiaire (CfDt)

𝐂𝐟𝐃𝐭 = 𝐙𝐦 − 𝟎, 𝟔𝟎 𝐦 − (𝐏 × 𝐋𝐜)
Avec :
Zm : cote minimal du quartier ; P : Pente moyenne du drain (10 m/km) ; Lc : Distance

séparant le début du drain (débouché) au droit de la cote moyenne du quartier ; elle est
généralement égale à la moitié de la longueur totale (Lt) du drain.
 La cote de la ligne d’eau en tête du drain tertiaire (CdDt)

La cote de la ligne d’eau en tête du drain tertiaire s’obtient en augmentant le produit de
la pente moyenne par la longueur totale à la ligne d’eau obtenue en fin de drain.
𝐂𝐝𝐃𝐭 = 𝐂𝐟𝐃𝐭 + (𝐏 × 𝐋𝐭)
Lt : Longueur totale du drain tertiaire.
 Cote de fond en tête de drain (CfdDt)

Elle est égale à la cote du plan d’eau en tête du drain de laquelle on déduit le tirant d’eau
maximum.
𝐂𝐟𝐝𝐃𝐭 = 𝐂𝐝𝐃𝐭 − 𝐡𝐦𝐚𝐱
hmax : Tirant d’eau maximal dans le drain tertiaire.
 La cote de fond en fin de drain (CffDt)

Elle se calcule en déduisant le tirant d’eau maximum de la cote de la ligne d’eau en fin
de drain.
𝐂𝐟𝐟𝐃𝐭 = 𝐂𝐟𝐃𝐭 − 𝐡𝐦𝐚𝐱
3.2.4.2.2 Calage du drain secondaire
La ligne d’eau dans le drain secondaire est calée par rapport à la ligne d’eau du drain
tertiaire le plus défavorable (présentant la plus basse ligne d’eau) au point de desserte,
valeur de laquelle est déduit le produit de la pente par la longueur du tronçon considéré
(distance séparant la tête du drain secondaire à la piste du drain tertiaire le plus

contraignant hydrauliquement) et la distance de sécurité afin d’assurer la continuité de

l’écoulement.
 La cote du plan d’eau en fin du drain secondaire (CfDs)

𝐂𝐟𝐃𝐬 = 𝐂𝐃𝐭 𝒄 − 𝟎, 𝟔𝟎 𝐦 − (𝐏 × 𝐋𝐬)
Avec :
CDtc : Cote du plan d’eau en tête du tertiaire le plus contraignant hydrauliquement ;
Ls : Distance séparant la tête du drain secondaire à la prise du drain tertiaire le plus

contraignant hydrauliquement ;
P : Pente du tronçon considéré ;
 La cote du plan d’eau en tête du drain secondaire (CdDs)

Elle représente la cote du plan d’eau en fin du drain secondaire (CfDs), augmentée du
produit de sa pente moyenne par sa longueur totale.
𝐂𝐝𝐃𝐬 = 𝐂𝐟𝐃𝐬 + (𝐏 × 𝐋𝐭)
Lt : Longueur totale du drain secondaire.
 Cote de fond en tête du drain secondaire (CfdDs)

C’est la cote du plan d’eau en tête du drain secondaire (CdDs), diminuée du tirant d’eau
maximal.
𝐂𝐟𝐝𝐃𝐬 = 𝐂𝐝𝐃𝐬 − 𝐡𝐦𝐚𝐱
hmax: Tirant d’eau maximal dans le drain secondaire.
 La cote de fond en fin du drain secondaire (CffDs)

C’est la cote du plan d’eau en fin du drain secondaire (CfDs), diminuée du tirant d’eau
maximal.
𝐂𝐟𝐟𝐃𝐬 = 𝐂𝐟𝐃𝐬 − 𝐡𝐦𝐚𝐱

3.2.5 Calage et dimensionnement des ouvrages ponctuels sur le réseau 11
Ce sont des ouvrages qui assurent de différentes fonctions pour non seulement assurer
une alimentation convenable des parcelles mais aussi assurer leur drainage de façon
efficace. En fonction de la capacité des canaux d’irrigation et suivant la nécessité
d’utilisation de chaque ouvrage, on en attribue quatre à notre périmètre :
3.2.5.1 Les ouvrages de prise
Ils ont pour but de dériver un débit nécessaire à l’endroit des différents canaux, histoire
de pouvoir desservir l’eau d’irrigation sans toutefois connaître des manquements. Les
prises utilisées dans le cadre du présent projet sont au niveau des secondaires, tertiaires
et rigoles. Plus de détails sont apportés en ANNEXE 4.
3.2.5.2 Les ouvrages de régulation du plan d’eau
Ils sont conçus pour apporter aux cultures le volume d’eau strictement nécessaire pour
leur développement étant donné que les besoins en eau des cultures varient suivant les
saisons. Cette condition s’établit en stabilisant le plan d’eau au droit des prises. La
régulation du plan d’eau est faite juste au niveau des canaux secondaires.
Pour le dimensionnement des déversoirs statiques (Giraudet) on utilise la formule

suivante :
𝐐 = 𝐦𝐋√𝟐𝐠𝐡𝟑/𝟐
Q : le débit du canal en m3/s ; L : Longueur du déversoir (m) ; h : charge sur le déversoir

(m) ; g : accélération de la pesanteur (m/s2) ; m : coefficient dépendant de la forme du
seuil (0,36 pur un seuil épais à bord vif ; 0,40 pour un seuil épais à bord arrondit)
Le dimensionnement consiste dans ce cas à déterminer la longueur du déversoir à

exécuter pour pouvoir évacuer le débit Q. Ainsi partant de la formule ci-dessus, on tire
la longueur L.
3.2.5.3 Les ouvrages de sécurité
Ils sont conçus pour évacuer en dehors du périmètre une partie ou la presque totalité du
débit qui pourrait résulter de fausses manœuvres, d’un matériel de réglage défectueux

ou d’une nécessité de vidanger les divers tronçons du réseau afin d’éviter d’éventuels
débordements qui pourraient causer des dommages préjudiciables. Ils empêchent le
débordement du seuil fixé par la hauteur de crête des cavaliers et la revanche par la ligne
d’eau. Si le niveau d’eau dépasse ce seuil, le débit transitera dans le canal de vidange
avant de s’écouler dans un drain.
Le dimensionnement des déversoirs de sécurité est basé sur l’évacuation du tiers du

débit en tête du canal considéré (norme usuelle). Le calcul est conduit de la manière que
les ouvrages de régulation sur les canaux.
3.2.5.4 Les ouvrages de franchissement
Ils s’insèrent au périmètre irrigué pour faciliter la circulation des engins et personnes.
Ils sont constitués essentiellement des dalots ou des buses en béton armé.
Les dimensions de ces ouvrages sont en fonction de la superficie qu’ils irriguent ou

qu’ils drainent. Ils sont munis d’un ouvrage de raccordement de tête amont convergent
et d’autre de tête aval divergent. Le dimensionnement est basé sur la formule de
Manning-Strickler :
𝐐 = 𝐊 𝐬 𝐒𝐑𝟐/𝟑𝐈 𝟏/𝟐
Les pertes de charges engendrées sont de deux types :
 pertes de charge linéaires : 𝐉𝐥 = 𝐈𝐋
𝐕𝟐
 pertes de charge singulières : Js = (𝐊 𝐜 + 𝐊 𝐝 ) ×
𝟐𝐠
Q : débit en m3/s ; S : section mouillée du dalot (m²) ; R : rayon hydraulique ; Ks :

coefficient de Strickler ; L : longueur du dalot (m) ; V : vitesse dans le dalot en m/s ; D
: diamètre (m) ou diamètre équivalent ; Kc et Kd : coefficients dépendant du type de
raccordement, qui est brusque dans ce cas.
3.2.5.5 Les débouchés des drains
Ce sont des ouvrages qui permettent l’évacuation des eaux de drainage. Ils seront
installés perpendiculairement à la piste du drain et protégés par des enrochements en
amont et à l’aval.

4. RESULTATS ET DISCUSSIONS
4.1 Collecte des données
Elle a été spécialement sujet des revues documentaires. Aucune visite sur le terrain pour
faire des levés topographiques et essais géotechniques n’a été faite mais nous
présenterons les rapports de ces études réalisées par BETICO.
4.1.1 Revue documentaire
Cette phase a consisté essentiellement à recueillir et à étudier l’ensemble des données

de base et la documentation existante vis-à-vis des prestations de l’étude. La revue
documentaire a porté notamment sur les documents suivants :
- les termes de références des prestations de l’étude ;
- les données quantitatives et qualitatives pertinentes, telles que : les données agro-
socio-économiques, climatiques et hydrologiques de la zone ;
- le rapport de l’APD et les rapports des études techniques de bases effectuées dans
le cadre du projet.
4.1.1.1 Rapport des études réalisées 11
4.1.1.1.1 Etudes topographiques
L’étude topographique a consisté à effectuer un levé topographique systématique

couvrant 3050 ha de la plaine de Sossé au 1/2000ème. Ces levés ont été réalisés par deux
brigades topographiques dotées d’une grande expérience dans le domaine. L’ensemble
des levés topographiques a été exécuté avec une précision planimétrique de +/- 5 cm.
Les levés étant réalisés à l’échelle de 1/2000ème, tous les points ont été levés avec une
précision de +/- 2 cm.
La zone d’étude se révèle une vaste plaine alluviale caractérisée par une topographie
relativement accidentée constituée de bourrelets, chenaux et des dépressions. Les côtes
sont ainsi comprises entre 299,15 m et 295,15 m dans le système de nivellement général
de l’ON. La pente de la zone d’étude est faible et naturellement orientée vers le Nord-
ouest.

Le transfert des données sur le terrain et au bureau a été effectué à l’aide du logiciel
GNSS Solutions. Au bureau, le traitement des données a été rendu facile et rapide grâce
aux logiciels de conception et de calculs MENSURA GENIUS et de dessin AutoCAD.
Les semis de points et les travers réalisés dans le système UTM/WGS84/zone 30 Nord.
Tous ces points sont connus en (X, Y, Z) et ont servis l’établissement des plans
topographiques fournis sur la figure 4.1 ci-après :
Figure 4.1 : Modèle numérique de terrain de Sossé

4.1.1.1.2 Etudes pédologiques
Les études pédologiques du casier de Sossé ont consisté en une reconnaissance des sols,
s’appuyant sur les descriptions des observations réparties en fosses et en sondages à la
tarière. Ces descriptions ont abouti à l'établissement de cartes pédologiques au 10.000ème
sur la base des observations directes du terrain, de l’analyse et l’interprétation d’images
satellitales.

Les études pédologiques réalisées dans la zone ont permis de déterminer les sols qui
font partie, en majorité, du domaine des sols hydromorphes et des sols ferrugineux
tropicaux.
Concernant l’infiltration des sols, six mesures ont été effectuées selon la technique du
double anneau avec charges décroissantes après humectation. Les données de ces
mesures de perméabilité ont été analysées et traitées selon le modèle de régression non-
linéaire utilisant l’équation exponentielle avec le logiciel Minitab18.
Les autres détails de l’étude pédologique sont fournis en ANNEXE 2.
4.1.1.1.3 Etudes géotechniques
La consistance et l’étendue de la mission de reconnaissance géotechnique ont été faites

selon le terme de référence définis par le Maître d’Œuvre BETICO et ont consisté à
l’exécution :
 de six (6) sondages par puits dans les zones d’emprunt des matériaux argileux,
avec prélèvement d’échantillons intacts et remaniés pour la réalisation des essais
classiques d’identification géotechnique ;
 du repérage d’un (1) gisement des matériaux latéritiques ayant déjà fait l’objet
d’exploitation par les entreprises dans le cadre des travaux routiers ou de revêtements
des digues lors de l’aménagement des casiers hydrauliques dans les zones de Markala,
de Niono et de N’Débougou ;
 de recherche future des matériaux locaux (sable, gravier et moellons de pierres)

disponibles dans la zone du projet ;
 d’une étude de formulation du béton pour les ouvrages d’irrigation (ouvrages de

prise ou de franchissement et revêtement des canaux) dans le cadre de l’exécution des
futurs travaux d’aménagement.
Les résultats obtenus montrent les gisements des sols argileux sont d’assez bonnes à très
bonnes qualités géotechniques, ils peuvent donc être utilisés de nouveau pour
confectionner des remblais de la digue de protection ou de ceinture et des pistes. Les
sols examinés présentent d’assez bonnes qualités géotechniques en termes de portance

au niveau de l’assise des futurs ouvrages d’irrigation (digues, cavaliers des canaux,
dalots) et des talus aménagés.
L’étude a confirmé la disponibilité des matériaux de construction à proximité du

périmètre. La résistance caractéristique du béton obtenue à 28 jours de compression est
de 22,2 MPa traduisant ainsi un béton de bonnes qualités. Les détails concernant l’étude
géotechnique sont fournis en ANNEXE 2.
4.1.1.1.4 Evolution du plan d’eau du fala de Boky wèrè
Les casiers de Sossé et Sibila sont alimentés par le Fala de Boky wéré dont les plans
d’eau sont très variables durant les périodes d’irrigation. La figure 4.2 donne une
évolution du plan d’eau du Fala à l’amont de la prise de Kokry. Cette figure montre que
le plan disponible à Kolongo est supérieur à la cote 298 m de juin à août 2018. Par contre
en 2016, de la mi-juin à la mi-juillet, le plan est inférieur à la cote 298 m. Les prises
d’alimentation en eau des casiers de Sossé et Sibila sont situées à une vingtaine de km
plus en amont donc un rehaussement de plan d’eau de 10 cm à 15 cm peut être envisagé
(faible pente hydraulique du Fala, moins de 1 cm/km
Figure 4.2 : Evolution du plan d’eau à l’amont de la prise Kokry

Figure 4.3 : Evolution du plan d’eau en amont de la prise Kokry et aval de

Macina
Avant de pouvoir commencer tout calcul, il faudra au préalable se fixer des normes de
calculs. Etant donné que notre périmètre à aménager se trouve dans la zone de l’office
du Niger, nous allons utiliser leurs données pour pouvoir obtenir des résultats
semblables aux leurs.
4.1.1.2 Présentation succincte de l’Office du Niger
L’office du Niger est un établissement public à caractère industriel et commercial

(E.P.I.C) et possède un aménagement rizicole d’environ 136 000 hectares, situé en
amont du delta intérieur du fleuve Niger. En plus de ces 136 000 ha l’office dispose
d’une potentialité d’extension considérable car les études effectuées au préalable
envisageaient un aménagement d’environ un million d’hectares (terre irrigable).
4.1.1.2.1 Principes de fonctionnement 2
La distribution gravitaire de l’eau d’irrigation est prévue pour un régime continu

d’alimentation en eau (24h/24h) :
 Le dimensionnent du réseau d’irrigation est basé sur un besoin maximum en eau

de 2,0 l/s/ha durant le mois de juillet ;
 Les besoins en eau varient au cours de la saison agricole entre 0,5 et 2,0 l/s/ha.
La régulation du débit est continue sur le réseau qui est composé :

 d’un distributeur (canal primaire) : commandé automatiquement par l’aval, par

des vannes AVIS ;
 des partiteurs (canaux secondaires) : commandés manuellement par l’amont, par

des modules à masques;
 des arroseurs (canaux tertiaires) : commandés manuellement par l’amont, par des
modules à masques.
Le maintien du Plan d’Eau (PE) dans l’ensemble du réseau est assuré :
 dans le distributeur par une ou plusieurs vannes AVIS ou vannes plates;
 dans les partiteurs : par des régulateurs à seuil fixe (type transversal ou bec de
canard);
 dans les arroseurs : par des régulateurs à seuil fixe (uniquement dans le cas où la
pente du TN n’est pas horizontale) ;
 dans les rigoles : par obturation du tuyau de vidange et, en fonction de la pente,
par la mise en place d’un batardeau en travers de la rigole.
La mesure des débits aux points de répartition est effectuée :
 en tête de distributeur : au moyen de vannes AVIS;
 en tête des partiteurs : au moyen de modules à masques (type L / C / XX);
 en tête des arroseurs : au moyen de modules à masques (type X / XX);
Une rotation par « tour d’eau » est installée sur les prises rigoles :
 l’intervalle de rotation du tour d’eau est de 7 jours ;
 la superficie des parcelles sur l’ensemble du périmètre est voisine de 2 ha en

moyenne ;
 le nombre de rigoles par unité de “main d’eau” (entre 20 et 30 l/s) s’élève à 7, ou

moins que 7, mais ne dépasse jamais 7.
1 main d’eau a été établie entre 20 et 30 l/s :

 1 main d’eau est basée sur la capacité de manipulation d’un seul paysan irrigant.
Le débit dans un arroseur est d’une ou plusieurs mains :
 le débit d’arroseur est au minimum le débit d’une rigole (1 main d’eau = le débit
minimum dans l’arroseur) ;
 le débit d’arroseur est le multiple du débit d’une rigole (3 mains d’eau = le débit
maximum dans l’arroseur).
4.2 Résultats de l’étude de l’aménagement hydroagricole
Le découpage hydraulique et le tracé des canaux et drains ont été réalisés à partir des
résultats de l’étude topographique et se fondent, autant que possible, sur les principes
d’aménagement suivants :
 le canal principal est aligné sur les lignes de crête, en prenant soin toutefois
d’éviter les zones trop sableuses ;
 les canaux secondaires sont tracés perpendiculairement aux courbes de niveau et

comportent un ou plusieurs biefs, selon la pente du canal ;
 les canaux tertiaires suivent sensiblement les courbes de niveau.
Le réseau de drainage qui est destiné à recueillir les eaux pour les acheminer en dehors
du périmètre, passe par les dépressions et les talwegs. Il est constitué pour l’essentiel
d’une colature principale, des drains secondaires et des drains tertiaires.
Un réseau de pistes, d’ouvrages de franchissement et de répartition composé de dalots,

de passages busés, des déversoirs, des modules et diguettes de séparation permettra enfin
non seulement la circulation de l’eau, des biens et des personnes mais aussi de mettre
l’aménagement à l’abri des eaux sauvages.

4.2.1 Schéma de l’aménagement
Figure 4.4 : Tracé des canaux (primaire et secondaires) et drains (primaire

et secondaire)
Le tracé du réseau d’irrigation de notre périmètre a conduit à :
 un réseau d’irrigation composé d’un canal principal existant de 9207 ml

desservant deux canaux secondaires sur un linéaire total de 5689 ml desservant à leur
tour vingt-et-un tertiaires cumulant 14748 ml ;
 et d’un réseau de drainage constitué d’un drain primaire existant de 9462 m

collectant les eaux d’un drain secondaire de 2561 ml qui collecte à son tour les eaux de
vingt-et-un drains tertiaires de 14 755 ml.
En ANNEXE 9, un schéma complet du périmètre de Sossé présente les canaux et drains

tracés.

4.2.2 Besoin en eau et paramètres d’irrigation
4.2.2.1 Besoin en eau
Les besoins en eau d’irrigation au niveau d’un champ de culture représentent le volume
et la fréquence des applications d’eau nécessaire pour compenser les déficits en eau du
sol pendant la saison végétative des cultures. Elle peut être déterminée :
 directement par évapotranspiromètre (cuve lysimétrique, bac class A, Piche) ;
 indirectement par l’utilisation des formules utilisant le bilan d’énergie ou des

formules empiriques utilisant des données climatiques de la zone à irriguer.
Pour ce rapport, nous avons utilisé les données de l’office du Niger présentées en annexe
1. Les débits fictifs continus sont récapitulés dans le tableau 4.1.
Tableau 4.1 : Récapitulatif des débits fictifs continus

Mois D J F M A M J J A S O N D
C-S
1,2 1,4 1,2 1,1 1,4
Froide
C-S
2,5 2,7 1,8 1,1
Chaude
Saison.
1,9 1,5 0,6 1,1 1,4 1,3 1,1
Hiv.
Source : Office du Niger
Il est à noter que ces débits spécifiques ont été calculés pour la prise du distributeur.
Pour les secondaires et tertiaires, un débit spécifique continu de 2 l/s/ha est pris en
compte pour effectuer les calculs.
4.2.2.2 Paramètres d’irrigation
Les paramètres d’irrigation essentiels adoptés primairement sont présentés dans le

tableau 4.2:

Tableau 4.2 : Paramètres d’irrigation

Paramètre Symbole Valeur Unité
Main d’eau m 15 à 30 l/s
Tour d’eau T 7 jours
Quartier hydraulique w 6,5 à 15 hectares
Temps d’irrigation t 12 heures
4.2.3 Dimensionnement et calage des canaux d’irrigation
Avant de pouvoir faire le dimensionnement des canaux d’irrigation, nous avons calculé
les débits de dimensionnement tout en fixant au préalable des hypothèses.
4.2.3.1 Hypothèses
L’aménagement de la parcelle du périmètre de Sossé est un projet d’étude qui fait partie
de la zone Office du Niger. Pour effectuer les calculs hydrauliques, nous allons
directement utiliser les normes de l’Office du Niger.
Les paramètres d’irrigation utilisés pour le découpage et le dimensionnement des canaux

d’irrigation sont récapitulés dans le tableau 4.3 :
Tableau 4.3 : Hypothèses utilisées pour le découpage des parcelles

Paramètres Valeurs Observations
Débit d’équipement 2 l/s/ha Norme Office
Main d’eau 15 à 30 l/s Pour tous les tertiaires
Nombre de main d’eau 27 Main d’eau considérée par CS
Superficies brute 15,76 ha En moyenne (calculé)
Superficie nette 14,18 ha En moyenne
Superficie nette du
354,5 ha Calculé
périmètre
Superficie brute du
390 ha surface (à irriguer)
périmètre
Les paramètres d’irrigation utilisés pour le dimensionnement des drains sont récapitulés
dans le tableau 4.4 :

Tableau 4.4 : Paramètres utilisés pour le dimensionnent des drains

Drains Hypothèses Débit retenu (l/s/ha)
Tertiaires 90 % des parcelles sont drainés 1,8
secondaires 80 % des parcelles sont drainés 1,4
4.2.3.2 Débit de dimensionnement des canaux et drains
Le débit de dimensionnent des canaux dépend essentiellement du type de l’ouvrage de

prise installé. Ces débits varient de 15 l/s à 70 l/s pour les canaux tertiaires ; le débit des
canaux secondaires dépend du nombre de tertiaires qu’ils desservent.
Le débit de dimensionnent des drains dépend essentiellement de l’infiltration du terrain.

Ces débits varient de 12 l/s à 80 l/s pour les drains tertiaires ; le débit du drain secondaire
dépend du nombre de tertiaires par lequel il est desservi.
Les détails de calculs sont présentés dans la partie ANNEXE 3.
4.2.3.3 Dimensionnement des canaux et drains
Le dimensionnement des canaux et drains se fera selon les caractéristiques résumées

dans le tableau 4.5 ci-dessous.
Tableau 4.5 : Paramètres de dimensionnement des drains et cana ux

Canaux Canaux Drains Drains
Caractéristiques
secondaires tertiaires tertiaires secondaires
Coefficient de rugosité (Ks) 60 35 35 35
Largeur au plafond (m) Variable Variable Variable variable
Revanche d’eau (cm) 20 20 - -
Fruit des talus intérieurs 1/1 2/1 3/2 3/2
Fruit des talus extérieurs 2/1 3/2 3/2 3/2
Pour effectuer les calculs, nous nous servons d’une feuille Excel dans laquelle nous
introduisons juste la valeur de la largeur au plafond et les calculs sont générés. Le choix
de la largeur au plafond en fonction du débit est résumé dans le tableau 4.6 :

Tableau 4.6 : Choix possibles de la largeur au plafond des canaux ou drains
Débit (l/s)
Pente 20 40 60 80
b (cm) h (cm) b (cm) h (cm) b (cm) h (cm) b (cm) h (cm)

0.0001 30 30 50 30 50 35 50 40
0.0001/0.0003 30 25 40 30 50 30 50 35
0.0003/0.0005 20 20 40 25 50 25 50 30
0.0005/0.0007 30 20 - - - - - -
Les résultats du dimensionnement des canaux et des drains sont récapitulés dans les
Tableau 4.7 et Tableau 4.8 ; et les autres détails sont fournis dans les notes de calcul en
ANNEXE 4 :
Tableau 4.7 : Récapitulatif des dimensions des canaux

Caractéristiques Canaux tertiaires Canaux secondaires
Tirant d’eau (m) 0,29 à 0,39 0,69 et 0,70
Largeur au plafond (m) 0,4 à 0,6 1 et 1,1
Largeur en crête (m) 1,6 à 2,2 2,4 et 2,5
Vitesse (m/s) 0,10 à 0,13 0,26 et 0,27
Nombre de Froude 0,06 à 0,07 0,10
Pente du fond du canal (‰) 0,1
Tableau 4.8 : Récapitulatif des dimensions des drains

Caractéristiques Drains tertiaires Drains secondaires
Tirant d’eau (m) 0,27 à 0,43 0,84
Largeur au plafond (m) 0,2 à 0,5 1,5
Largeur en crête (m) 0,9 à 1,8 4,0
Vitesse (m/s) 0,10 à 0,16 0,27
Nombre de Froude 0,07 à 0,08 0,09
Pente du fond du canal (‰) 0,15

Les profils en long et en travers type des canaux et drains d’irrigation sont fournis dans
le dossier plan en ANNEXE.

Etude d’Avant-Projet Détaillé (APD) de l’aménagement Hydroagricole d’une tranche de 390 ha dans le périmètre de Sossé, région de Ségou.
4.2.4 Calage des canaux et drains
Concernant le calage des canaux d’irrigation, les calculs ont donné pour l’ensemble du réseau, des canaux ayant un profil mixte (le fond
du canal se trouve en bas du TN et souvent totalement en remblais mais jamais totalement en déblai). Ceci afin de dominer toutes les
superficies exception faite des singularités les plus marquées et de se conformer à la topographie du terrain.
La figure 4.5 montre le profil de calage du canal primaire :

Figure 4.5 : Calage du canal primaire

Elle a été tracée à l’aide de ce tableau
Tableau 4.9 : Calage du CP

Ligne d'eau
canal Pm Lt Cote fond cote cavalier
dans le CP
CS1 1477,17 2613,76 295,05 298,05 298,40
CS2 2907,6 3075,46 295,05 298,05 298,40
Quant aux drains, ils sont entièrement en déblai car ils doivent être calés en deçà de la
côte la plus basse observée afin de pouvoir récupérer toutes les eaux sur la parcelle.
La figure montrant son calage a été tracée à l’aide de ce tableau :
Tableau 4.10 : Calage du DP

Cote débouché ligne d'eau dans
Drains Pm Lt Cote de fond
DT le DP
Ind DT2:9-10 3170,69 675,59 295,27 293,736 295,236
Ind DT2-10 4298,62 765,84 295,31 293,510 295,010
DS 4365,3 2561,4 295,02 293,497 294,997
La figure 4.6 montre le profil de calage du drain primaire.

Figure 4.6 : Calage du drain principal

4.2.5 Revêtement des canaux
Pour assurer la facilité de l’écoulement de l’eau au niveau des secondaires, nous optons pour un revêtement en béton armé constitué de
joints transversaux. L’épaisseur du revêtement retenu est de 10 cm pour plus de sécurité et pour une mise en œuvre plus aisée, et
l’espacement des joints transversaux sera de 5 m.
Les caractéristiques du revêtement des canaux sont fournies dans le tableau 4.11:

Tableau 4.11 : Caractéristiques du revêtement des canaux

Canal Secondaire
Epaisseur des parois (m) 0,10
Epaisseur du radier (m) 0,20
Armatures
Suivant longueur (cm2/ml) 5HA8 (2,51 cm2)
Espacement (cm) 18,6
Suivant largeur (cm2/ml) 3HA8 (1,51 cm2)
Radier en double nappe suivant les deux sens (cm2/ml) 5HA8 (2,51 cm2)
Enrobage (cm) 3
Joints transversaux
Espacement (m) 5
Largeur (cm) 1,5
Profondeur (cm) 3,33
4.2.6 Les ouvrages ponctuels du réseau d’irrigation et de drainage 1
4.2.6.1 Prises des canaux
Les prises au niveau des secondaires et tertiaires seront faites à l’aide des ouvrages de
régulation amont. Respectivement pour les canaux secondaires et tertiaires, seront
utilisés des modules à masque de type XX et X ayant pour but de maintenir le niveau
d’eau constant à leur aval quelles que soient les variations de débit. Ils se présentent
sous la forme d’ensembles métalliques monoblocs qu’il suffit de sceller à une bonne
côte dans des maçonneries adéquates.
Le réglage du débit s’effectue en ouvrant ou en fermant complètement des vannettes de

largeur différentes. Une fois l’appareil verrouillé, le débit prélevé reste sensiblement
constant, même si les plans d’eau amont et aval présentent quelques variations.

Le tableau 4.12 donne le récapitulatif des modules à masques et les détails sont fournis
en ANNEXE 4 :
Tableau 4.12 : Récapitulatif des modules à masques

RECAPITULATIF DES MODULES A MASQUES
Total/canal
Canal/Module X1 15 X1 30 X1 60 X2 30 X2 60 X2 70 XX2 30 XX2 60
CS1 1 4 0 1 1 1 2 1 11
CS2 0 1 1 2 1 0 5 0 10
Total/ type 1 5 1 3 2 1 7 1 21
Quant aux rigoles d’irrigation, elles seront équipées des ouvrages préfabriqués en béton
munis d’une vanne TOR (Tout ou Rien) et seront constituées d’une tête amont en béton
armé et d’un PVC Ø 100 traversant le cavalier de l’arroseur. Les prises TOR seront
réalisées à chaque 50 m des canaux tertiaires pour l’alimentation des rigoles d’arrosage
des parcelles et elles seront réalisées en béton ordinaire dosé à 350 Kg/m3 avec 0,20 m
d’épaisseur des parois. Ils auront une largeur égale à celle du canal tertiaire.
Vu que le plan d’eau dans l’arroseur dépend uniquement de l’ouverture et fermeture de

leurs prises et que la ligne d’eau est pratiquement horizontale à leur niveau, les prises
des rigoles seront installées à la même côte sur le même bief qu’un arroseur.
4.2.6.2 Ouvrages de régulation des canaux
Elle est faite par l’amont par des déversoirs statiques trapézoïdaux de type Giraudet
équipés de vannettes de vidange d’épaisseur 10 cm. Le régime d’eau est commandé par
celui situé à l’amont, la source commande. Les cavaliers des canaux sont calés par
rapport à la ligne d'eau à Qmax. La position des plans d’eau à Qmax et à Q0 sur les canaux
en commande par l’amont est illustrée par la figure 4.7 :

Figure 4.7 : Position du plan d’eau à Qmax et Qo

Les résultats du dimensionnement des régulateurs sur les canaux secondaires sont
fournis dans le tableau 4.13:
Tableau 4.13 : Dimensionnement des régulateurs sur les CS

Longueur
PE Longueur Côte
déversoir
amont Qmax h déversoir seuil
Canal R P.M à Type
à (l/s) (m) calculée déversoir
exécuter
Qmax (m) (m)
(m)
CS1 R1 1477,17 297,85 142,11 0,10 2,82 297,75 2,90 Giraudet

CS2 R2 2907,6 297,86 94,74 0,10 1,88 297,76 1,90 Giraudet
4.2.6.3 Ouvrages de sécurité
Les deux canaux secondaires seront munis d’un déversoir de sécurité de type latéral
positionné en face du drain le plus proche facilitant ainsi l’évacuation des eaux. Les
calculs résultent les données présentées dans le tableau 4.14 :
Tableau 4.14 : Dimensionnent des ouvrages de sécurité

Longueur du Dimensions
Cote de calage DN des
Canal P.M. déversoir à pertuis de
du déversoir Buses
secondaire exécuter vidange
m m+ M Ø m
CS1 1477,17 297,63 3,1 400 0,2 x 0,2
CS2 2907,60 297,46 2,9 400 0,2 x 0,2

4.2.6.4 Débouché des drains
Les drains secondaires et tertiaires seront constitués respectivement par des buses et par
des tuyaux PVC. Les sections des débouchés sont présentées dans le tableau 4.14.
Tableau 4.14 : Dimensionnement des débouchés des drain s
Superf Qmax Vitess Diamè

Section Diamè Peri Vites
icie à e tre Sectio
Type Ks Pente théoriq tre mètr se
Drain maxim évacu maxim théori n
ue retenu e réelle
ale er ale que
ha l/s - m/s - - m2 m mm m² m m/s

DP 354,50 496,30 Buse 1,00 70,00 0,02% 0,496 0,80 1000 0,79 3,14 0,39
DS 312,50 562,50 Buse 1,00 70,00 0,02% 0,563 0,85 1000 0,79 3,14 0,39
DT 40,00 72,00 Buse 1,00 70,00 0,02% 0,072 0,30 300 0,07 0,94 0,18
Rigole 1,00 1,80 PVC 0,50 120,00 0,02% 0,004 0,07 90 0,01 0,28 0,14
4.2.6.5 Ouvrages de franchissement
Ils seront positionnés aux endroits ci-après :
 les prises du canal principal, des canaux secondaires sur le principal et des canaux
tertiaires sur les secondaires ainsi qu’après les régulateurs ;
 les débouchés du drain collecteur, du drain secondaire et les débouchés des drains
tertiaires sur les secondaires.
Aussi, des franchissements indépendants seront placés aux croisements des canaux et
des pistes principales, et en face des villages situés à côté du périmètre pour faciliter son
accès.
Les caractéristiques hydrauliques des ouvrages de franchissement sont résumées dans le

tableau 4.15 suivant où les dimensions suivantes sont à considérer pour les ouvrages de
tête des prises des canaux et pour les ouvrages de franchissement à positionner sur ces
canaux.

Tableau 4.15 : Dimensionnement des ouvrages de franchissement
Dimensions de
∆H = Js+J (m)
Périmètre (m)
Longueur (m)
théorique (m)
Js=(Kc+Kd)*
Section (m²)
J = j*L (m)
Fonction* l'ouvrage
Diamètre
Q (m3/s)
V (m/s)
Kc+Kd
Position
V²/2g
Type
Diamètre
Hauteur
Largeur
(mm)
(m)
(m)
CP1/DP1 P, F 0,57 1 0,57 2,57 1,5 5 0,0765 0,111 0,187 Dalot - - 0,6 1,0
CS/DS P, F 0,56 1 0,56 2,65 1,5 4 0,0765 0,090 0,167 Buse 0,84 1000 - -
CT P 0,09 1 0,09 1,06 1,5 2 0,0765 0,013 0,090 Buse 0,34 400 - -
(*) P: Ouvrage de tête associé à la prise du canal ; F: Franchissement sur le canal ou le drain
Le dimensionnement génie civil a concerné les plus grands dalots qui seront sur le canal
adducteur et le drain collecteur.
Le tableau 4.16 donne le récapitulatif des aciers à mettre en œuvre et les autres détails
des calculs sont fournis en ANNEXE 3.
Tableau 4.16 : récapitulatif des aciers pour dalots

Béton
Fe E500 (Kg)
Elément (m3)
HA6 HA8 HA10 HA12 Total B25
Référence : Mur en aile d’entrée gauche 10,46 16,05 22,59 49,10 1,56
Référence : Mur en aile d’entrée droite 10,46 16,05 22,59 49,10 1,56
Référence : Module (tablier, radier et
898,65 898,65 9,60
piédroits)
Référence : Mur en aile de sortie
10,93 28,43 22,42 61,78 1,56
gauche
Référence : Mur en aile de sortie droite 17,68 15,99 22,42 56,09 1,56
Total 20,92 28,61 975,17 90,02 1114,72 15,84
4.2.6.6 Ouvrages divers
Nous avons proposé, pour améliorer les conditions des riverains et des troupeaux,
l’installation des ouvrages de lavoir et d’abreuvoir :

Lavoir : c’est un ouvrage en béton armé en forme d’escalier, mis en place sur les talus
des canaux primaires. Il permet aux riverains d’effectuer le lavage, la vaisselle etc. Il est
proposé la réalisation d’un lavoir sur le canal adducteur à côté du village de Sossé.
Abreuvoir : une prise d’eau sur le canal adducteur assurera l’alimentation d’un
abreuvoir qui est une petite mare en béton. Il permettra l’abreuvement des troupeaux à
l’extérieur du périmètre donc moins de dégradations des digues et pistes.
4.2.7 Organisation de l’irrigation
L’irrigation sera organisée par rotation suivant un tour d’eau commun de 7 jours pour
chaque unité de rigole. L’unité parcellaire adoptée est de 1 ha et chaque parcelle sera
compartimentée en bassins de 0.25 ha. Ainsi, le temps d’irrigation va non seulement
dépendre de la superficie à irriguer par chaque canal tertiaire mais aussi de la culture
pratiquée (riziculture ou polyculture). Pour cela, le temps d’irrigation changera en
fonction des besoins de 10 h à 15 h par jour. Le programme des irrigations est fourni en
annexe 2.
4.2.8 Réseau de circulation
Le réseau de circulation comporte les pistes suivantes :
 des pistes secondaires d’accès de 4 m le long des drains secondaires ;

 des pistes tertiaires de 3 m le long des drains tertiaires, pour assurer l’accès par
charrette ou tout autre engin de petit gabarit ;
 des pistes tertiaires le long des canaux tertiaires (0.7 m), pour assurer l’accès à
pied aux parcelles pour les travaux champêtres et la manipulation des prises de rigoles.
4.2.9 Planning d’exécution des travaux 6
La durée provisionnelle des travaux a été estimée en se référant au catalogue des temps
unitaires. C’est un document dans lequel figurent les temps unitaires de réalisation des
travaux, ce qui génèrera des calculs pour l’ensemble des réalisations à faire pour
l’aménagement de notre parcelle. Les détails de calculs ainsi que le planning d’exécution
sont présentés en annexe 4. Le délai prévisionnel de l’exécution des travaux de ces 354,5
ha est de 20 mois.

4.2.9.1 Etude des coûts du projet
4.2.9.2 Estimation des coûts
L’évaluation des coûts du projet a été faite sur la base des éléments définis tout en
prenant en compte leurs charges d’exécution. Le coût de l’aménagement est estimé à
partir des bordereaux des prix unitaires appliqués dans la zone d’études et d’autres
références en relation avec les travaux de ce genre. Le coût de l’aménagement
renferme huit séries à savoir : coûts d’installations et de services, coûts de terrassement
pour l’aménagement des réseaux secondaire et tertiaire, coûts de préparation des sols,
coûts des ouvrages à réaliser, coûts de construction des bâtiments d’exploitation, coûts
des études d’impact environnemental et coûts divers et imprévus.
4.2.9.3 Récapitulatif des coûts du projet
Le coût net aménagé du projet est estimé à 2 045 985 433 FCFA TTC soit un coût net
à l’hectare d’environ 5 771 468 FCFA. Le récapitulatif des coûts du projet sont résumés
dans le tableau :
Tableau 4.17 : récapitulatif des coûts du projet

No Rubrique des coûts Coût (FCFA) % du coût
01 Série 1 : installations et services 145 000 000 7,09
02 Série 2 : Canaux secondaires 559 787 509 27,36
03 Série 3 : Drain secondaire 53 165 931 2,60
04 Série 4 : Canaux et drains tertiaires 337 431 672 16,49
05 Série 5 : Aménagement parcellaire 156 866 250 7,67
06 Série 6 : Ouvrages 183 978 600 8,99
07 Série 7 : Bâtiments d’exploitation 39 590 000 1,94
08 Série 8 : Etudes d’impact environnemental 33 700 000 1,65
Sous total aménagements sans imprévus 1 651 319 962 80,71
Imprévus (5%) 82 565 998 4,04
Sous total aménagement avec imprévus 1 733 885 960 84,75
TVA (18%) 312 099 433 15,25
Coût global du projet TTC 2 045 985 433 100
Coût à l’hectare 5 771 468 0,28

4.2.10 Etude d’impact environnemental et social
Cette partie de l’étude traite de l’ensemble des impacts directs ou indirects, temporaires
ou permanents du projet d’aménagement Hydro-agricole de la plaine de Sossé, sur
l’environnement physique, le climat, la diversité biologique, les hommes, les activités
socio – économiques, etc. Cependant, seuls les impacts significatifs, susceptibles d’avoir
une incidence sensible sur l’environnement aussi bien au moment de la construction du
projet que de son exploitation sont répertoriés, caractérisés. Les solutions pour palier à
ces impacts sont rédigées dans la partie ANNEXE 5.
4.2.10.1 Identification des sources d’impacts
Les principales sources d’impacts environnemental et social lors de la construction du

projet et de son exploitation sont essentiellement les suivantes :
 l’installation du chantier ;
 le déboisement, le débroussaillage de la végétation et la satisfaction des besoins
en bois et en d’autres sources d’énergie ;
 le creusement de canaux, les travaux d’endiguement et de terrassement
notamment sur les berges ;
 l’aménagement hydro agricole des périmètres à travers la réalisation des travaux
de canalisation, de terrassement, de planage, de parcellaire, la construction d’ouvrages
d’art et revêtement des pistes ;
 l’exploitation des périmètres ou intensification agricole.
4.2.10.2 Impacts en phase de construction du périmètre irrigué de Sossé
4.2.10.2.1 Impact sur la qualité de l’air
Des envols de poussières et surtout de fumées sont prévisibles lors de l’abattage et du

dessouchage des arbres, des travaux d’endiguement, de creusement des canaux, de
planage et de transport de matériaux. Cet impact négatif n’est pas assez important
compte tenu de son caractère très localisé par rapport à la zone du projet. Il ne durera
que la période des travaux de construction du projet.

4.2.10.2.2 Impact sur les sols
Les travaux de déboisement et de débroussaillage débarrasseront les sols de leur couvert

végétal. Cela pourrait conduire à une intensification de leur dégradation par érosion
hydrique et éolienne et à leur appauvrissement dans la mesure où ils ne disposeront plus
de matières organiques végétales. Cet impact est peu important compte tenu de l’état
déjà dégradé de la végétation. Il concernera seulement les emprises des chantiers. Il
pourrait être rapidement atténué dans la mesure où les travaux de déboisement et de
débroussaillage seront immédiatement suivis de planage, de terrassement, de labour, de
pratiques culturales, d’irrigation, etc.
4.2.10.2.3 Impact sur les écoulements et la qualité des eaux
Les travaux d’aménagement du périmètre de Sossé n’ont pas d’impacts significatifs en

terme de perturbation du cours d’eau du fleuve environnant et n’entraînera aucune
modification de son régime hydrologique. La manipulation des matériaux de
construction (fabrication de dalles, de buses, etc.), à travers les toupies à béton, bitumes
et autres substances pourront conduire à la pollution momentanée des eaux de surface.
 Les pistes d’accès
La création de pistes d’accès aux fosses d’emprunt et carrières pourrait, avec la création
de terrains décapés et la mise temporairement à nu des sols, induire les écoulements
fortement turbides au moment des épisodes pluvieux. Cet impact est minimisé par le
recoure aux anciens sites de carrières.
 La base vie du chantier
L’installation d’une base vie soulève le problème de la gestion des eaux usées, qui
constitue une source de pollution chimique et bactériologique des eaux de surface et /ou
des eaux souterraines. Par ailleurs, la satisfaction des besoins en eau de la basse vie et
des ouvriers conduit à des prélèvements dans la nappe souterraine. Cet impact négatif
n’est pas important et ne dure que la période des travaux.
 Les engins de chantier

Le lavage des engins de chantier, notamment des toupies de béton et la vidange des
engins de chantier (huile moteur et liquide hydraulique) sont les opérations d’entretien
susceptibles de générer la dégradation de la qualité des eaux. Il faut craindre également
des pollutions accidentelles liées à des fuites d’hydrocarbures, de graisses ou de liquides
hydrauliques provenant des engins de chantier. L’installation du chantier sur lequel
seront effectuées les opérations d’entretien des engins et le remplissage des réservoirs
est sûrement un point de concentration des pollutions éventuelles. Cet impact négatif
pourrait être minimisé en renforçant les dispositions de sécurité dont la collecte et le
stockage des huiles et autres effluents.
4.2.10.2.4 Impact sur le paysage, la végétation et la faune
Un effet destructeur sur la végétation et la diversité biologique des zones concernées et

de leurs environnements à travers l’abattage d’arbres et leur dessouchage dans les
emprises des digues et canaux, dans les futurs périmètres, dans les sites d’emprunts et
de carrières, sont à envisager.
Lors de ces travaux préparatoires à l’aménagement (déboisement, débroussaillage,

décapage) les risques d’impact sur le milieu naturel et la végétation, liés notamment à
la création de fosses d’emprunt et de carrières sont les plus importants. En effet, ces
travaux peuvent largement déborder des emprises initialement prévues. Ainsi, certains
arbres peuvent être abattus sans que cela soit vraiment nécessaire.
L’expérience montre également qu’une fois le chantier terminé, les terrains des carrières
et des emprunts sont rarement réhabilités et ressemblent souvent à des terrains vagues
où il est impossible de restaurer les sols.
4.2.10.2.5 Impacts sur la santé, la sécurité et le voisinage
Les chantiers de cette ampleur impliquent des arrivées massives « d’étrangers » avec un
corollaire de prolifération de maladies transmissibles notamment les IST-SIDA. Cet
impact négatif est très important et influe de beaucoup sur la vie socio-économique
locale largement au-delà des travaux d’aménagement. Des dispositions tendant à
renforcer la surveillance épidémiologique et l’état sanitaire des chantiers et des
populations locales devront être prises.

Des accidents de travail liés à une mauvaise manipulation de l’outil de travail (haches,
tronçonneuse, etc.) et/ ou à une inattention des ouvriers pourraient survenir. L’inhalation
des fumées dégagées par la combustion de certaines espèces végétales et/ou animales
pourrait conduire à la dégradation de la santé de certains ouvriers. Cette dégradation
pourrait se manifester sous forme de maladies respiratoires comme les Infections
Respiratoires Aiguës (IRA) ou basses, l’asthme, etc.
4.2.10.2.6 Impacts en phase d’exploitation du Périmètre
Les impacts du projet en phase d’exploitation sont pour la plupart positifs. Les impacts
majeurs à cette phase sont entre autres :
 risque de développement incontrôlé du hors casiers le long des drains avec perte
de superficies de terres actuellement consacrées aux cultures sèches et aux pâturages
(négatif, d’importance moyenne)
 risques de dégradation des sols (salinisation) à la suite de mauvais drainage à
l’issu d’entraves à l’écoulement normal des eaux usées dans les drains (négatif,
d’importance moyenne) ;
 recharge des nappes phréatiques et remonté des niveaux d’eau dans les puits,
forages, etc. (positif, d’importance majeure) ;
 développement de la faune aquatique et aviaire (positif, d’importance moyenne)
 prolifération des plantes envahissantes, des insectes nuisibles et des oiseaux
granivores (négatif, d’importance majeure) ;
 ensablement/enfouissement par érosion éolienne et hydrique des périmètres
aménagés, digues et d’autres infrastructures (négatif, d’importance moyenne) ;
 détérioration des canaux (négatif, d’importance mineure) ;
 risques de conflits dans la gestion de l’eau d’irrigation (négatif, d’importance
moyenne);
 Perte de systèmes traditionnels de production et de gestion des ressources
naturelles au profit de systèmes plus intensifs (négatif, d’importance moyenne) ;
 augmentation, sécurisation des superficies aménagées (positif, d’importance
majeure) ;

 plantations, introduction de nouvelles espèces et protection des berges, des sols,

des périmètres, des infrastructures contre l’érosion, les vents et autres intempéries
(positif, d’importance majeure) ;
 amélioration des productions forestières et satisfaction des besoins en bois et
autres produits forestiers, constitution de réserves foncières (positif, d’importance
majeure) ;
 développement et accroissement des productions piscicoles et des revenus tirés
de la pêche (positif, d’importance mineure) ;
 risques de pollution par les résidus d’intrants agricoles et les déchets domestiques
(négatif, d’importance mineure) ;
 pollution des sols et des eaux due aux eaux usées et aux polluants chimiques
(négatif, d’importance moyenne) ;
 risques d’appauvrissement des sols, de dégradation de la qualité des sols,
d’engorgement, de salinisation, d’alcalinisation et de fonte (négatif, d’importance
moyenne) ;
 amélioration générale de la qualité des sols dans les parcelles et des rendements
par l’apport d’engrais et de fumures (positif, d’importance majeure) ;
 prolifération d’algues et de plantes envahissantes (jacinthe, Salvinia, etc.), avec
importante consommation d’oxygène affectant le développement de certaines espèces
animales (négatif, d’importance majeure) ;
 développement et prolifération des maladies liées à l’eau (paludisme, bilharziose,
ver de Guinée, onchocercose, choléra, etc.) (négatif, d’importance majeure) ;
 amélioration des conditions environnementales de santé, d’hygiène,
d’assainissement et d’AEP (positif d’importance majeure) ;
 création et amélioration de l’emploi, réduction de l’exode rural et du sous –
emploi rural (positif d’importance majeure) ;

CONCLUSION
Face aux défis de l’économie de l’eau et dans le souci de promouvoir les extensions des
superficies irriguées de la zone Office du Niger, une meilleure conception des
infrastructures hydroagricoles et une gestion optimale des ressources en eau
apparaissent comme des éléments primordiaux.
Si ce projet d’aménagement de 390 ha de cette portion du périmètre de Sossé ; issu d’un

accord entre la coopération Canadienne et le Mali ; fini par être réalisé, il permettra sans
aucun doute à la population environnant non seulement d’assurer une sécurité
alimentaire et nutritionnelle de plus en plus croissante et d’améliorer la productivité et
la compétitivité agricole mais aussi de sécuriser et accroître le revenu de ses exploitants.
La mise en œuvre du projet nécessitera la réalisation d’un système d’irrigation gravitaire

constitué d’un réseau hydraulique qui permettra la distribution de l’eau sur l’ensemble
du périmètre. Le rapport entre la surface nette (354,5 ha) obtenue par l’aménagement de
ce périmètre et sa surface brute donne un coefficient d’utilisation du sol de 90 %.
Le coût global prévisionnel toutes taxes confondues pour la réalisation et le contrôle des
travaux de l’aménagement est évalué à deux milliards quarante-cinq millions neuf cents
quatre-vingt-cinq mille quatre cents trente-trois francs CFA (2 045 985 433 FCFA) soit
un coût à l’hectare de cinq millions sept cents soixante-onze mille quatre cents soixante-
huit francs CFA (5 771 468 FCFA) pour une durée d’exécution de 20 mois.
Afin que cet aménagement assure pleinement sa fonction il est important de veiller au
respect de l’entretien du périmètre irrigué (mieux détaillé en annexe). Toutes ces
mesures couplées à des actions plus classiques comme la possibilité d’exploiter la nappe
souterraine pendant la contre-saison ou la réutilisation des eaux de drainage après un
traitement efficace et le stockage d’une certaine quantité d’eau en période de crue
utilisable pour l’alimentation en eau du périmètre pendant la contre saison, permettront
aux exploitants de disposer d’outils efficaces pour une bonne gestion du périmètre
irrigué.

DOCUMENTS UTILISES
1 AHT/BETICO : Module de formation 7 (modules à masque de l’ON), 2011-2012 ;
2 AHT/BETICO : Module de formation 1 (principe de base en irrigation de l’ON),

2011-2012 ;
3: AHT/BETICO : Module de formation 3 (besoin en eau d’irrigation de l’ON), 2011-

2012 ;
4 BETICO : Etudes d’Avant-Projet Détaillé (APD) et d’Impact Environnemental et

Social pour l’aménagement hydroagricole de Sossé-Sibila (3050 ha), Juin 2019 ;
5 Cahiers Agriculture, 2 : 318 - 329 : La dégradation des sols des périmètres irrigués
des grandes vallées sub-sahariennes (cas de l’Office du Niger au Mali) ;
6 Dr Seydou KANTE : Cours d’Organisation et Gestion de Chantier, ENI-ABT 3éme

année Génie civil, 2015-2016 ;
7 Dr. Sory DIALLO : Cours Ouvrages Hydro-Agricole, ENI-ABT, 3éme Année
Génie civil, option hydraulique, 2015 - 2016 ;
8 Dr. Sory DIALLO : Cours irrigation et drainage, ENI-ABT, 2014-2015 ;
9 Dr. Soumaïla A. KONE : Cours d’aménagement hydro agricole, ENI-ABT, 2015-
2016 ;
10 Manssourou COUIBALY : Extension du périmètre irrigué de TIEKELESSO

(519ha) dans la plaine de SAN-OUEST, république du MALI, 2iE 2019, projet de fin
d’étude;
11 TRAN MINH Duc, Conception et Ouvrages d’un Réseau d’irrigation Gravitaire,
Novembre 1995 ;

ANNEXE
ANNEXE 1 : EVALUATION DES BESOINS EN EAU ................................................... 77

A.1.1 Pluviométrie moyenne de 40 années de la station Météo du Sahel .......................... 77
A.1.2 Besoins en eau ........................................................................................................ 78
ANNEXE 2 : PRESENTATION DES ETUDES TECHNQUES DE BASE ..................... 81
A.2.1 Etude topographique ............................................................................................... 81
A.2.2 Etude géotechnique ................................................................................................ 83
A.2.3 Etude pédologique .................................................................................................. 91
A.2.4 Programme d’irrigation .......................................................................................... 94
ANNEXE 3 : DIMENSIONNEMENT ET CALAGE DES CANAUX ET DRAINS ........ 96
A.3.1 Débit de dimensionnement des canaux et drains ..................................................... 96
A.3.2 Dimensions des canaux .......................................................................................... 98
A.3.3 Dimensions des drains ............................................................................................ 99
A.3.4 Exemple du calcul d’itération (cas du CS1) .......................................................... 100
A.3.5 Calage des canaux et drains .................................................................................. 101
ANNEXE 4 : CALAGE ET DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES ...................... 109
A.4.1 Ouvrages de prise des canaux secondaires et tertiaires .......................................... 109
A.4.2 Ouvrages de franchissement : cas du dalot sur les canaux secondaires .................. 116
ANNEXE 5 : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL .................. 123
ANNEXE 6 : DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES ....................................................... 127
A.6.1 Vérification des données topographiques .............................................................. 127
A.6.2 Préparation préliminaire des sols .......................................................................... 127
A.6.3 Implantation des projets........................................................................................ 128
A.6.4 Mode de réalisation des travaux ............................................................................ 128
A.6.5 Travaux d’aménagement du réseau secondaire ..................................................... 129
ANNEXE 7 : FONCTIONNEMENT DES RESEAUX ET TRAVAUX D’ENTRETIEN
........................................................................................................................................... 137
A.7.1 Fonctionnement des réseaux ................................................................................. 137
A.7.2 Travaux d’entretien .............................................................................................. 138
ANNEXE 8 : DEVIS ET PLANNING D’EXECUTION DU PROJET .......................... 141
A.8.1 Devis quantitatif et estimatif du projet .................................................................. 141
A.8.2 Planning d’exécution du projet ............................................................................. 144
ANNEXE 9 : PIECES GRAPHIQUES DU PROJET ..................................................... 148

ANNEXE 1 : EVALUATION DES BESOINS EN EAU
A.1.1 Pluviométrie moyenne de 40 années de la station Météo du Sahel
Tableau A1.1 : Données sur la pluviométrie moyenne

DGEMRH Pluviométrie (mm) Tab
Année J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D. Total
1970 0 0 0 3 20 11 230 252 117 12 0 0 645
1971 0 0 0 1 20 146 188 194 72 0 0 0 621
1972 0 0 1 21 14 102 90 150 88 2 0 0 468
1973 0 0 0 0 3 26 129 116 31 12 0 0 317
1974 0 0 0 0 19 99 74 136 32 5 0 0 365
1975 0 0 0 0 77 83 142 287 57 1 0 0 647
1976 0 0 0 0 8 81 109 166 87 82 0 0 533
1977 0 1 0 0 29 72 80 235 89 3 0 0 509
1978 0 0 2 42 11 32 228 196 64 10 0 0 585
1979 0 0 0 1 73 60 102 147 48 0 0 0 431
1980 0 0 0 17 2 23 83 132 84 6 12 0 359
1981 0 0 0 8 52 63 110 163 0 0 0 0 396
1982 0 0 0 16 10 50 75 237 79 7 0 0 474
1983 0 0 0 0 4 46 36 198 3 0 0 0 287
1984 0 0 0 0 66 18 144 87 38 0 0 0 353
1985 0 0 0 0 0 15 120 143 30 0 0 0 308
1986 0 0 0 0 0 44 162 25 155 0 0 0 386
1987 0 0 0 0 2 42 254 55 16 0 0 0 369
1988 0 0 0 0 1 15 117 299 113 6 0 0 551
1989 0 0 0 0 23 60 185 254 34 46 0 0 602
1990 0 0 0 0 6 7 118 68 70 10 0 0 279
1991 0 0 0 7 30 89 190 217 35 35 71 0 674
1992 0 0 0 0 19 77 152 99 30 0 0 0 377
1993 0 0 0 0 0 197 182 153 44 17 0 0 593
1994 0 0 0 0 34 47 219 217 79 70 0 0 666
1995 0 0 0 1 23 30 84 122 64 0 0 0 324
1996 0 0 0 0 18 19 96 118 120 4 0 0 375
1997 0 0 0 0 23 61 120 152 44 12 0 0 412
1998 0 0 0 0 12 76 124 123 67 23 0 0 425

DGEMRH Pluviométrie (mm) Tab

Année J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D. Total
1999 0 0 0 0 15 25 23 143 72 7 0 0 285
2000 0 0 0 0 16 60 12 123 58 12 0 0 281
2001 0 0 1 0 16 71 195 147 15 0 0 0 445
2002 2 0 0 0 1 73 43 88 79 51 0 0 337
2003 0 0 0 0 4 77 157 196 117 0 0 0 551
2004 0 0 0 0 0 34 87 196 67 2 0 0 386
2005 0 0 1 0 16 71 195 147 15 0 0 0 445
2006 0 0 0 0 7 68 64 100 133 12 0 0 384
2007 0 0 0 0 0 10 196 223 80 0 0 0 509
2008 0 0 0 0 40 220 178 56 15 0 0 0 509
2009 0 0 0 0 10 186 169 98 43 0 0 0 506
2010 0 0 0 0 0 19 96 118 120 4 0 0 357
Moyenne 0 0 0 0 14 60 120 147 64 4 0 0 409
Quinquennale 0 0 0 0 2 23 83 100 31 0 0 0 239
Décennale 0 0 0 0 0 15 64 87 15 0 0 0 181
A.1.2 Besoins en eau
Tableau A1.2 : Besoin en eau d’irrigation des cultures maraichères durant la

contre-saison froide
No Description U D. J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D.
Evapotranspiration de
1 mm 217 233 249 316 285
référence (ETo)
Coefficient cultural
2 - 0,6 0,7 0,8 0,6 0,5
(Kc)
3 Saturation (S) mm 65 65 0 0 0
4 Infiltration (I) mm 0 0 0 0 0
5 Pluie quinquennale mm 0 0 0 0 0
6 Coefficient de pluie - 0,80 0,80 0,80 0,80 0,80
7 Pluie efficace (Pe) mm 0 0 0 0 0
8 Besoin net (BN) mm 195 228 199 190 228
Efficience du réseau
9 - 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
(E)

No Description U D. J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D.
10 Besoin Brut (BB) mm 300 351 306 292 351
Débit spécifique
11 l/s/ha 1,2 1,4 1,2 1,1 1,4
continu (DMP)
Tableau A1.3 : Besoin en eau d’irrigation de la culture de riz durant la

saison hivernale
Description U D J F M A M J. J. A. S. O. N. D.
No
Evapotranspirati
1 on de référence mm 216 158 149 150 180 201 217
(ETo)
Coefficient
2 - 0,8 0,9 1,0 1,1 1,1 0,9 0,7
cultural (Kc)
3 Saturation (S) mm 130 130 0 0 0 0 0
4 Infiltration (I) mm 39 39 39 39 39 39 39
Pluie
5 mm 23 83 100 31 0 0 0
quinquennale
Coefficient de
6 - 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8 0,8
pluie
Pluie efficace
7 mm 18 66 80 25 0 0 0
(Pe)
8 Besoin net (BN) mm 323 245 108 179 237 220 191
Efficience du
9 - 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65 0,65
réseau (E)
Besoin Brut
10 mm 498 377 166 276 365 338 294
(BB)
Débit spécifique l/s/
11 1,9 1,5 0,6 1,1 1,4 1,3 1,1
continu (DMP) ha

Tableau A1.4 : Besoin en eau d’irrigation de la culture de riz durant la

contre-saison chaude
No Description unité D. J. F. M. A. M. J. J. A. S. O. N. D.
Evapotranspiration de
1 mm 316 285 267 216
référence (ETo)
Coefficient cultural
2 - 0,8 1,0 1,0 0,8
(Kc)
3 Saturation (S) mm 130 130 0 0
4 Infiltration (I) mm 39 39 39 39
5 Pluie quinquennale mm 0 0 2 23
6 Coefficient de pluie - 0,8 0,8 0,8 0,8
7 Pluie efficace (Pe) mm 0 0 2 18
8 Besoin net (BN) mm 422 454 304 193
9 Efficience du réseau (E) - 0,65 0,65 0,65 0,65
10 Besoin Brut (BB) mm 649 698 468 298
Débit spécifique continu
11 l/s/ha 2,5 2,7 1,8 1,1
(DMP)

ANNEXE 2 : PRESENTATION DES ETUDES TECHNQUES DE BASE
A.2.1 Etude topographique
L’étude topographique consiste à effectuer un levé topographique systématique de la

zone d’étude en vue d’une restitution au 1/2000 ième. Les levés ont concerné environ
3050 ha du Casier de Sossé et environ 1630 ha du casier de Sibila ainsi que les profils
en travers des chenaux et digues existantes.
A.2.1.1 Levés topographiques de la bande d’étude
Les levés ont été réalisés avec deux GPS différentiels (SP 80) d'une base et d'un ou
plusieurs mobiles appelés ROVER. Le transfert des données a été effectué à l’aide du
logiciel GNSS Solution.
La BASE est stationnée sur un point un peu haut dont les coordonnées sont lues depuis
le GPS pendant la configuration base et mobile pour la première fois (X = 198403,23
m; Y = 1526359,81 m ; Z = 297,88 m, Zone 30 N), la configuration étant terminée la
connexion radio s’établit entre la base et le mobile. Chaque point de station avait son
point de contrôle avec lequel la fermeture journalière des levés était contrôlée.
La méthode utilisée est le temps réel appelé Real Time Kinematic (RTK). Le temps réel
est une méthode très précise dans le système GPS avec comme ligne de base de 10 km.
Les levés des semis de points ont été effectués en temps réel avec un maillage moyen
de 40 m et 50 m. Il a été effectué de manière précise et en respectant la densité de points
requise pour un levé à l'échelle du 1/2000ème. En complément à ce semis de points, tous
les points singuliers sont relevés.
A.2.1.2 Implantation des bornes
L’équipe mobilisée a procédé à la mise en place des bornes pérennes sur le site qui
serviront de base aux travaux futurs. Ainsi, ces bornes coulées sur place en béton
légèrement armé de dimension 0,10m x 0,10m et émergeant du sol de plus de 0,15 m
ont été implantées de manière à ce qu’elles soient bien visibles. Un boulon gravé à sa
partie supérieure d'une croix servant de repère planimétrique (X, Y) et altimétrique (Z)
a été scellé lors de la fabrication de la borne.

Il a été gravé au-dessus de chaque borne les inscriptions permettant de les identifier
ultérieurement.
L’ensemble des levés topographiques a été exécuté avec une précision planimétrique de
+/- 5 cm. Les levés étant réalisés à l’échelle de 1/2 000ème, tous les points ont été levés
avec une précision de +/- 2 cm. L’ensemble des bornes et repères topographiques
utilisés sont regroupé dans le tableau A2.1 :
Tableau A2.1 : Bornes implantées

Liste des bornes-Sossé-Sibila
Numéro X Y Z
B1 195230.473 1526464.072 297.09
B2 196910.059 1522701.956 297.61
B2a 197583.005 1529083.643 299.28
B2Si 195448.320 1528670.521 297.79
B3 195568.917 1529153.220 297.98
B4 197641.328 1528264.287 297.14
B5 195411.436 1523808.765 297.70
B6 194846.226 1530266.044 298.13
B7 195334.861 1526957.693 297.69
B8 194827.894 1530710.110 299.26
B9 191323.443 1530600.244 297.85
BG1 197598.337 1528696.144 297.26
BG2 197484.585 1529108.193 297.67
BK19 193747.568 1530002.942 297.89
BN6 193798.925 1523202.231 298.11
BN6a 193798.874 1523202.234 298.11
BN8 193743.534 1528786.800 298.08
BS1 196670.199 1529724.485 298.16
BS19 195343.991 1528176.753 298.81
BS20 194652.407 1529581.702 297.79

A.2.1.3 Ressources humaines et matérielles mobilisées pour les travaux
Pour la réalisation des travaux topographiques de terrain, l’équipe mobilisée comprenait

: deux brigades équipées de GPS différentiel et de station totale S3. Le personnel et le
matériel suivants ont été mobilisés :
Personnel
 deux topographes ;
 un opérateur topographe ;
 aides topographes ;
 manœuvres.
Matériel
 deux système GPS de marque Trimble et ses accessoires,

 deux trépieds ;
 deux carnets de terrain électronique CX Allégro ;
 des talkiewalkies ;
 deux batteries de voiture servant de charge suffisante pour la base du GPS ;
 du petit matériel : piquets, marteaux, chaînes, pioches, pelles moules etc.
Logistique
 un véhicule Prado 4x4 tout terrain ;

 deux ordinateurs portables ;
 deux GPS de navigation à 12 canaux.
A.2.2 Etude géotechnique
A.2.2.1 Méthodologie
La consistance et l’étendue de la mission de reconnaissance géotechnique ont été faites

selon le terme de référence définis par le Maître d’œuvre BETICO et a consisté à
l’exécution :

 de six (6) sondages par puits dans les zones d’emprunt des matériaux argileux,
avec prélèvement d’échantillons intacts et remaniés pour la réalisation des essais
classiques d’identification géotechnique ;
 du repérage d’un (1) gisement des matériaux latéritiques ayant déjà fait l’objet
d’exploitation par les entreprises dans le cadre des travaux routiers ou de revêtements
des digues lors de l’aménagement des casiers hydrauliques dans les zones de Markala,
de Niono et de N’Débougou ;
 de recherche future des matériaux locaux (sable, gravier et moellons de pierres)
disponibles dans la zone du projet ;
 d’une étude de formulation du béton pour les ouvrages d’irrigation (ouvrages de
prise ou de franchissement et revêtement des canaux) dans le cadre de l’exécution des
futurs travaux d’aménagement
A.2.2.2 Interprétations des résultats de reconnaissance in situ
A.2.2.2.1 Emprunt des matériaux argileux
Six (06) sondages par puits manuels à ciel ouvert descendus à des profondeurs variantes
de 1,00m par rapport à la surface topographique du terrain naturel, ont mis à jour des
puissants gisements des limons argileux ; limons grisâtres à jaunâtre (cas des emprunts
E1, E2, E3, E4, E5 et E6) se succédant aux sols argileux de moyenne plasticité (cas de
l’emprunt E1, E5 et E6). Il est à noter que les emprunts E5 et E6 ont déjà fait l’objet
d’exploitation par les entreprises qui ont eu à réaliser des travaux d’aménagement dans
la zone d’étude. Les emprunts des sols argileux E1, E2, E3 et E4 repérés par leurs
coordonnées GPS respectives se trouvent situés au Nord-Est de la zone à aménager, par
contre, les emprunts des sols argileux E5 et E6 se trouvent localisés au Sud du chenal
principal. Un prélèvement d’échantillons intacts et remaniés destinés aux essais
géotechniques d’identification en laboratoire a été effectué au niveau chaque puits de
reconnaissance. Les points des sondages sont repérés par leurs coordonnées GPS et les
coupes de sols se trouvent ci-joints :

Figure A2.1 : coupe des sondages des emprunts argileux
Figure A2.2 : Coupe des sondages de différentes carrières

A.2.2.2.2 Gîtes des matériaux latéritiques de Témou :
Situé à une distance d’environ 30 km au Sud-Ouest de la zone à aménager, de

coordonnées GPS : Zone 1 (X=0807543 et Y=1523051, Zone 29 N), Zone 2(
X=0807382 et Y=1523055 , Zone 29 N) et Zone 3 ( X=0807196 et Y=1522879,Zone
29 N), le plateau latéritique de Témou, constitue un véritable gisement des matériaux en
graveleux latéritiques et dont les performances géotechniques ont permis leur
exploitation par les entreprises de la région pour l’exécution des travaux de construction
ou du revêtement des digues de protection ou de ceinture ou de construction des pistes
agricoles, voire la structure de chaussée des routes.
Cette carrière renferme d’importante réserve des matériaux en graveleux latéritiques qui
pourraient offrir des quantités (au moins 112 000 m3) nécessaires pour les travaux de
d’aménagement des casiers de Sossé et Sibila.
A.2.2.2.3 Gisements de sable, de graviers latéritiques et de moellons de pierres :
A.2.2.2.3.1 Gisements de sable
Dans le cadre de la recherche des gîtes des matériaux locaux (sable, gravier et moellon
des pierres), un important gisement de sable a été mis à jour par les investigations de
reconnaissance géotechnique effectuées dans la zone de Sossé. Les coordonnées GPS
X=0194932 et Y=1517424, Zone 30 N.
Ce gisement de sable a été localisé au Sud-Est de Sossé à environ de 3,5 km des casiers
à aménager. Ce gisement du sable présente de bonnes qualités géotechniques
(granulométrie, densités, Equivalent de sable et Module de finesse).
A.2.2.2.3.2 Graviers latéritiques et moellons de pierres
Il s’agit de gîtes des graviers latéritiques de Temou situé à 30km des casiers à aménager
de coordonnées GPS : X=0808732 et Y=1521866, Zone 29 N pour le gravier et
X=0808527 et Y=1521513, Zone 29 N pour les moellons de pierres, qui sont connus par
tous les exploitants des carrières des matériaux latéritiques dans la zone de l’Office du
Niger en raison de ses qualités physiques et mécaniques. Quant aux moellons de pierre,
on les trouve en abondance à Témou.

Tableau A2.2 : Essai Los Angeles sur le gravier roulé

Classe
Poids avant Poids après Los Angeles
Désignation granulaire Provenance
essai en (g) essai en (g) (LA) en %
adoptée
Tout venant
6.3/10 Témou 5000 3604 28
4/25
Observation : Suivant la norme NF EN 1097-2
Observations : Toutefois, selon le Nouveau Guide du béton, la résistance aux chocs
(déterminée par l’essai Los Angeles ‘LA’) en son fascicule 65 A :
 Pour des bétons dont la résistance caractéristique à 28 jours (fc28) = 30 MPA : LA =

25
 Pour les bétons dont la résistance caractéristique à 28 jours (fc28) < 30 MPA : LA =
35
A.2.2.3 Interprétations des résultats des essais au laboratoire
A.2.2.3.1 Emprunts des matériaux argileux
Les échantillons intacts et remaniés prélevés des zones d’emprunt des matériaux
argileux ont été soumis en laboratoire aux essais géotechniques d’identification
physique et de portance, les résultats obtenus se trouvent répertoriés dans le tableau
A2.3 :
Tableau A2.3 : Echantillons intacts remaniés prélevés des zones d’emprunt

Caractéristiques Teneur en
Granulométrie Limites d’Atterberg
Désignation Proctor Normal eau nat.
%< 0,08mm LL IP WOPN ɣOPN Wnat
E1 80 47 23 19 1,63 12,35
E2 95 51 25 21,57 1,58 13,63
E3 71 53 26 16 1,79 7,52
E4 85 51 25 22 1,67 9,89
E5 54 40 22 11 1,83 16,27
E6 54 49 24 12,5 1,85 12,35

 Six essais d’analyse granulométriques ont été réalisés par voie humide de par la
nature cohérente de ces matériaux, le diamètre de plus gros éléments reste inférieur à
50mm, et le tamisât à 0,080mm (% des fines argileuses) se situe dans la fourchette de
54% à 95%, avec une valeur moyenne de 73,17%, ces sols appartiennent à la classe A
(sols fins) qui, même non plastiques, sont très sensibles à l’eau et cela devra être prise
en compte dans l’optique de l’exécution des travaux des terrassements (conditions de
traficabilité et de compactage),et du comportement des plates-formes.
 Six mesures des limites de liquidité (LL) et d’indice de plasticité (IP) ont été
effectuées, et les valeurs des limites de liquidité, LL enregistrées varient de 40% à 53%,
et les valeurs de l’indice de plasticité IP correspondant, sont comprises entre 22% et
26%, et la valeur les plus élevée de ces paramètres d’identification géotechnique a été
enregistrée au niveau de l’emprunt E3. Ces résultats récapitulés dans le tableau ci-
dessus, confirment la présence des sols types, argiles limoneuses, de moyenne puissance
mis à jour par l’exécution des certains des sondages (cas E1, E5 et E6) de reconnaissance
géotechnique in situ par puits manuels à ciel ouvert.
 Selon ces valeurs des limites d’ATTERBERG, les sols examinés sont de
moyenne à faible plasticité Au vu de l’ensemble des résultats récapitulés dans le tableau
ci-dessus, les matériaux provenant des emprunts pourront faire l’objet d’exploitation
pour leur réutilisation dans la confection du corps des remblais des cavaliers des
infrastructures d’irrigation. On note que les matériaux argileux d’apport pour la
construction des remblais des cavaliers des drains devraient avoir une limite de liquidité
(LL) inférieure ou égale à 40%(LL = 40%) et un Indice plasticité (IP) supérieure ou
égale à 11%(IP = 11%).
Ces résultats récapitulés dans le tableau ci-dessus, confirment la présence des sols types,
argiles limoneuses, de moyenne puissance mis à jour par l’exécution des certains des
sondages (cas E1, E5 et E6) de reconnaissance géotechnique in situ par puits manuels à
ciel ouvert.
L’exécution de six essais Proctor Normal, a permis de déterminer les caractéristiques

Proctor (densité sèche maximale et la teneur en eau optimale) dont les valeurs de la
densité sèche maximale (ɣdOPN) et de la teneur en eau de l’optimum Proctor Normal

(WOPN) obtenues, sont respectivement comprises entre 1,63t/m3 et 1,85t/m³, % pour

ƔdOPN, et 11% et 22 % pour WOPN. Ces valeurs sont des caractéristiques de l’étude
Proctor Normal, traduisent que les formations de sols examinées sont compactables et
peuvent être mises en œuvre pour la construction des canaux et digues de protection. On
note que tous les essais d’identification ont été réalisés selon les normes AFNOR et les
résultats ainsi obtenus sont répertoriés dans le tableau ci-dessus indiqué.
L’exécution de six essais de perméabilité dont le moulage a été fait à 95% de l’optimum
Proctor normal (OPN) suivant la Norme NFPB 94130 en vue de déterminer le
coefficient de perméabilité k. Après 72 heures de mise en charge aucun écoulement n’a
pu être observé et ceci confirme bien les propriétés argileuses des sols mis à jour par les
sondages par puits. Cela traduit que les ouvrages réalisés avec ces matériaux argileux
dans le respect des conditions de mise en œuvre stipulées par les CCTP régissant le
contrôle à la mise en œuvre des travaux de construction des futurs ouvrages en terres,
ne sembleraient pas être soumis à des risques éventuels d’infiltration et de suintement
d’eau pouvant entrainer des désordres de types tassements différentiels ou érosions des
talus des remblais.
Les résultats obtenus sont récapitulés dans le tableau A2.4 :
Tableau A2.4 : Résultat des essais de perméabilité sur les emprunts

Proctor normal Teneur en
Désignation eau de Compacité % Coefficient de perméabilité
ƔOPN WOPN%
moulage
Emprunt E1 1,63 19,00 18,60 Pas d’écoulement après 72h
95%
NB : Pour les essais de perméabilité, pas d’écoulement après 72 heures d’observations,

les matériaux étudiés sont donc imperméables.

Remarque : Ne disposant pas des spécifications des Clauses du Cahier des prescriptions
Technique Particulières (CCTP) pour l’usage envisagé, on ne peut apprécier pour le
moment la conformité de ces matériaux argileux.
A la lumière de toutes les considérations susmentionnées, les zones d’emprunts des

matériaux argileux testés, se trouvent situées au Nord-Est de Sossé (emprunt
E1,E2,E3,E4) et (E5) situées à 500 m du chenal principal au Sud-Est et au Nord-Est de
Banga et l’emprunt n°6 se situe au Nord à 250 m de Ladji-Wèrè et elles pourront
constituer des véritables réserves de sols argileux pour la confection des canaux, drains
et pistes avec une capacité d’exploitation qui serait estimée selon les données
répertoriées dans le tableau A2.5 :
Tableau A2.5 : Capacité d’exploitation des emprunts

Surface Volume Volume
Désignation Observation
d’exploitation m2 découvert m3 exploitable m3
Extension
E1 112500 112500 101250 Nord-Sud
Extension
E2 135000 135000 114750 Nord-Sud
Extension Sud-
E3 75000 75000 63750
Nord
Extension Sud-
E4 90000 90000 81000
Nord
Extension Est-
E5 52500 52500 44625 Ouest
Extension de
part et
E6 30000 30000 24000
d’autre
Les talus des remblais mis en œuvre devraient avoir des pentes qui oscillent entre 60 et
70%, correspondant à un angle d’inclinaison de 30° à 35°. D’après la nature et la
morphologie de ces zones d’emprunt, une pelle hydraulique montée sur chenilles pourra
exécuter les travaux de déblaiement c’est-à-dire l’extraction de ces sols argileux.

A.2.3 Etude pédologique
La prospection pédologique a pour but de déterminer les différentes unités de sols et

leur distribution géographique ; déterminer leur aptitude culturale et déterminer la
perméabilité des sols.
A.2.3.1 Principaux groupes de sols
En se fondant sur les caractères constatés (liés au régime hydrique, hydrologique et à la

nature des matériaux, présence d’horizons diagnostics), sept (7) groupes de sols
constituant l’essentiel de la couverture pédologique de Sossé-Sibila ont été dégagés
suivant la classification française (CPCS). Ces différents groupes de sols sont présentés
dans le tableau A2.6:
Tableau A2.6 : Les différents groupes de sols rencontrés

Superficie
Symbole
Groupe de sols Sosse Sibila
cartographie
Ha % Ha %
Sols hydromorphes minéraux à gley et à
YGv 553,4 14 76,5 4
tendance vertique
Sols hydromorphes minéraux à gley
YGe 407,4 10 - -
d’ensemble
Sols hydromorphes minéraux à gley réduit YGr 89,0 2 431,4 23
Sols hydromorphes minéraux à gley oxydé YGo 1063,6 27 93,4 5
Sols hydromorphes minéraux à pseudogley Yg 485,2 12 14,9 1
Sols Ferrugineux tropicaux lessivés à
pseudogley FLyg 525,1 13 588,4 32
Sols Ferrugineux tropicaux lessivés à taches

et/ou à concrétions FLtc 882,3 22 616,9 34

A.2.3.2 Aptitudes des unités de sols
Sur la base des contraintes des types de sols dégagées dans les caractérisations ci-dessus,
une évaluation des aptitudes aux cultures a été effectuée en employant les concepts et la
terminologie du document « Cadre pour l’Evaluation des sols » de la FAO. Ceci a permis
de dégager les principales sous-classes d’aptitude suivantes :
Tableau A2.7 : Les sous-classes d’aptitudes rencontrées

Classement
Contraintes
d’aptitudes à Aptitudes
à Superficie,
l’irrigation Types de sols culturales en
la mise en
correspondants irrigation par
valeur
Sous- gravité Sosse Sibbila
Classe agricole
classe Ha % Ha %
Riz
d’hivernage
Riz de contre
YGv-m/f/tf,
saison
YGrm/tf
Drainage Cultures
S2d et 201,7 5,0 370,1 20,3
interne maraichères
YGo-m/f
S2 – Sols Autres cultures
moyenneme de
nt aptes diversificatio
(sorgh, légues)
YGv-f/tf, YGr- Riz
f/tf, Drainage d’hivernage
S2d,k YGo-f/tf et interne, Riz de contre 1259,3 31,4
YGef/tf compacité. saison
S/total 1461,0 36,5 370,1 20,3

Riz
d’hivernage
Cultures
YGe-g/m/tf,
Texture, maraichères
S3 – sols YGog/m/f
infiltration, Autres cultures
marginalem S3d,w 83,3 2,1 147,6 8,1
rétention de
ent aptes et YGrg/f/m
hydrique. diversificatio
(sorgho, maïs)
Culture du blé
et de l’orge

Classement
Contraintes
d’aptitudes à Aptitudes
à Superficie,
l’irrigation Types de sols culturales en
la mise en
correspondants irrigation par
valeur
Sous- gravité Sosse Sibbila
Classe agricole
classe Ha % Ha %
Riz
d’hivernage
YGr-g/m, YGr-
Cultures
g/m/g, YGo-
maraichères
g/m,
Et autres
YGe-g/m/g,
S3 – sols Infiltration, cultures de
Ypg/m/g,
marginalem S3w rétention diversification 968,2 24,2 559,4 30,7
ent aptes hydrique. (maïs, sorgho,
Yp-g/m,
patate douce,
FLyp-g/m,
arachide, aricot
FLtcg/m
vert, fonioo,
pomme de
terre)
S/total 1051,5 26,2 707 38,8
Inaptes aux
cultures
céréalières ;
Cultures
N2w,d FLyp-tg/g/m 724,4 18,1
Texture, maraichères et
Infiltration, plantation
rétention fruitière
hydrique,
drainage Inaptes aux
FLtc-tg/g, FLtc-
interne. cultures
tg, Yp-g,
céréalières ;
N2r,w FLyptg/g, 768,7 19,2 744,4 40,9
plantation
Yp-tg/g
forestière
S/total 1493,1 37,0 744,4 40,9

4006,5 100 1821,5 100

A.2.4 Programme d’irrigation
Les heures de début et de fin d'irrigation indiquent respectivement les heures d'ouverture
et de fermeture de la vanne. Le réseau est conçu de telle sorte que tous les quartiers
hydrauliques soient sous irrigation au même moment (une rigole d’un hectare sur chaque
canal tertiaire).
Le programme prévisionnel des arrosages donné dans le tableau A2.8 :
Tableau A2.8 : Programme prévisionnel des arrosages

Surface parcellaire
(ha)
1
Tour d'eau (jours) 7
Dose d'irrigation
(m3/ha)
1 576
Mois de pointe Juillet
Jour 1 Jour 2
Temps/poste
Rigoles/jour
d'irrigation
Temps/ CT
Nombre de
Temps réel
pratique
Nombre
(h/jour)
m (l/s)
(h/ha)
/jour
S
(h)
Canaux CT
(ha) P1 P2 P1 P2
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à

CT1-1 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT1-2 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 12h00 à 5h00 à 12h00 à
CT1-3 20,00 60 7 145,94 1,6 2 14
12h00 19h00 12h00 19h00
5h00 à 10h00 à 5h00 à 10h00 à
CT1-4 34,00 90 5 165,40 2,5 2 10
10h00 15h00 10h00 15h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT1-5 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 12h00 à 5h00 à 12h00 à
CS1 CT1-6 28,00 60 7 204,31 1,6 2 14
12h00 19h00 12h00 19h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT1-7 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT1-8 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT1-9 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT1-10 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT1-11 6,50 30 15 94,86 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT2-1 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT2-2 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
CS2
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT2-3 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT2-4 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00

Jour 1 Jour 2
Temps/poste
Rigoles/jour
d'irrigation
Temps/ CT
Nombre de
Temps réel
pratique
Nombre
(h/jour)
m (l/s)
(h/ha)
/jour
S
(h)
Canaux CT
(ha) P1 P2 P1 P2
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à

CT2-5 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT2-6 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 12h00 à 5h00 à 12h00 à
CT2-7 28,00 60 7 204,31 1,6 2 14
12h00 19h00 12h00 19h00
CS2
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT2-8 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 13h00 à 5h00 à 13h00 à
CT2-9 14,00 30 15 204,31 0,8 1 15
13h00 20h00 13h00 20h00
5h00 à 12h00 à 5h00 à 12h00 à
CT2-10 28,00 60 7 204,31 1,6 2 14
12h00 19h00 12h00 19h00
Les irrigations sont conduites de la façon ci-dessus, pour les autres jours du tour d’eau.
Pour le cas où la main d’eau est de 30 l/s, le temps d’irrigation est de 15 heures, ce qui
permet la faisabilité d’une rigole et demie (jour 1 : on termine une rigole et on utilise le
reste du temps pour la rigole suivante ; jour 2 : on complète cette rigole avant de
commencer une autre ; et ainsi de suite pour boucler le tour).
L’irrigation est faite 6 jours/ 7 et le dernier jour du tour d’eau servira à l’entretien de la
station et du réseau.

ANNEXE 3 : DIMENSIONNEMENT ET CALAGE DES CANAUX ET DRAINS
A.3.1 Débit de dimensionnement des canaux et drains
Les débits de dimensionnement des canaux et drains sont présentés dans les tableaux
suivants :
Tableau A3.1 : Débit de dimensionnement des CT sur CS1
Surface Coefficient Surface DMP Débit Main d'eau

Désignation
brute (ha) d'utilisation du sol nette (ha) (l/s/a) (l/s) (l/s/ha)
CT1-1 15,56 0,90 14,00 2,00 28,00 30,00

CT1-2 15,56 0,90 14,00 2,00 28,00 30,00
CT1-3 22,22 0,90 20,00 2,00 40,00 60,00
CT1-4 37,78 0,90 34,00 2,00 68,00 70,00
CT1-5 15,56 0,90 14,00 2,00 28,00 30,00
CT1-6 31,11 0,90 28,00 2,00 56,00 60,00
CT1-7 15,56 0,90 14,00 2,00 28,00 30,00
CT1-8 15,56 0,90 14,00 2,00 28,00 30,00
CT1-9 15,56 0,90 14,00 2,00 28,00 30,00
CT1-10 15,56 0,90 14,00 2,00 28,00 30,00
CT1-11 7,22 0,90 6,50 2,00 13,00 15,00
Tableau A3.2 : Débit de dimensionnement des CT sur CS2
Surface Coefficient Surface DMP Débit Main d'eau

Désignation
brute (ha) d'utilisation du sol nette (ha) (l/s/a) (l/s) (l/s/ha)
CT2-1 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00

CT2-2 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00
CT2-3 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00
CT2-4 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00
CT2-5 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00
CT2-6 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00
CT2-7 31,11 0,90 28 2,00 56,00 60,00
CT2-8 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00
CT2-9 15,56 0,90 14 2,00 28,00 30,00
CT2-10 31,11 0,90 28 2,00 56,00 60,00

Tableau A3.3 : Débit de dimensionnement des CS
Désignation Esn Qt Efficience secondaire Débit (l/s)

CS1 395,00 0,95 415,79
CS2 360,00 0,95 378,95
Tableau A3.4 : Débit de dimensionnement des DT sur la partie droite du DS
Surface nette
Désignation Module (l/s/ha) Débit calculé (l/s) Débit retenu (l/s)
(ha)
DT1-1 14 1,8 25,2 26
DT1-2 14 1,8 25,2 26
DT1:3-4 40 1,8 72 80
DT1:4-5 28 1,8 50,4 51
DT1:6-1 14 1,8 25,2 26
DT6-2 14 1,8 25,2 26
DT1-7 14 1,8 25,2 26
DT1-8 14 1,8 25,2 26
DT1-9 14 1,8 25,2 26
DT1-10 14 1,8 25,2 26
S-DT1-11 6,5 1,8 11,7 12
Tableau A3.5 : Débit de dimensionnement des DT sur la partie gauche du

DS
Surface brute
(ha)
DT2-1 14 1,8 25,2 26
DT2-2 14 1,8 25,2 26
DT2-3 14 1,8 25,2 26
DT2-4 14 1,8 25,2 26
DT2:5-6 28 1,8 50,4 51
DT2:7-1 14 1,8 25,2 26
DT2:7-2 14 1,8 25,2 26
DT2-8 14 1,8 25,2 26

Tableau A3.6 : Débit de dimensionnement des DT indépendant
Surface brute
(ha)
Ind DT2:9-10 28 1,8 50,4 51
Ind DT2:9-11 14 1,8 25,2 26
Tableau A3.7 : Débit de dimensionnement du drain secondaire
Surface brute
(ha)
DS 354,5 1,8 638,1 639
A.3.2 Dimensions des canaux
Les dimensions des canaux sont présentées dans le tableau A3.8 :
Tableau A3.6 : Débit de dimensionnement des canaux

Dimensions
Désign Débit b h hc r H V adoptées
I Ic Fr
ation (m3/s) (m) (m) (m) (m) (m) (m/s)
B (m) H (m)
CT1-1 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT1-2 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT1-3 0,060 0,5 0,38 0,08 0,0001 0,0211 0,2 0,58 0,12 0,06 2,0 0,6
CT1-4 0,070 0,6 0,39 0,08 0,0001 0,0206 0,2 0,59 0,13 0,07 2,2 0,6
CT1-5 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT1-6 0,060 0,5 0,38 0,08 0,0001 0,0211 0,2 0,58 0,12 0,06 2,0 0,6
CT1-7 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT1-8 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT1-9 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT1-10 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT1-11 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-1 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-2 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-3 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-4 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-5 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-6 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-7 0,060 0,5 0,38 0,08 0,0001 0,0211 0,2 0,58 0,12 0,06 2,0 0,6

Dimensions
Désign Débit b h hc r H V adoptées
I Ic Fr
ation (m3/s) (m) (m) (m) (m) (m) (m/s)
B (m) H (m)
CT2-8 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-9 0,030 0,4 0,29 0,06 0,0001 0,0232 0,2 0,49 0,10 0,06 1,6 0,5
CT2-10 0,060 0,5 0,38 0,08 0,0001 0,0211 0,2 0,58 0,12 0,06 2,0 0,6
CS1 0,416 1,1 0,70 0,23 0,0001 0,0055 0,2 0,90 0,27 0,10 2,5 0,9
CS2 0,379 1 0,69 0,22 0,0001 0,056 0,2 0,89 0,26 0,10 2,4 0,9
A.3.3 Dimensions des drains
Les dimensions des drains sont présentées dans les tableaux A3.9 :
Tableau A3.9 : Débit de dimensionnement des drains

Dimensions
Désignati Débit b hc V adoptées
h (m) I Ic Fr
on (m3/s) (m) (m) (m/s)
B (m) H (m)
DT1-1 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT1-2 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT1:3-4 0,080 0,5 0,43 0,11 0,00015 0,0201 0,16 0,08 1,8 0,4
DT1:4-5 0,051 0,5 0,34 0,08 0,00015 0,0213 0,14 0,08 1,5 0,3
DT1:6-1 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT6-2 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT1-7 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT1-8 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT1-9 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT1-10 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
S-DT1-11 0,012 0,2 0,22 0,05 0,00015 0,0261 0,10 0,07 0,9 0,2
DT2-1 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT2-2 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT2-3 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT2-4 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT2:5-6 0,051 0,5 0,34 0,08 0,00015 0,0213 0,14 0,08 1,5 0,3
DT2:7-1 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT2:7-2 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DT2-8 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
Ind DT2:9-10 0,051 0,5 0,34 0,08 0,00015 0,0213 0,14 0,08 1,5 0,3
Ind DT2-10 0,026 0,35 0,27 0,07 0,00015 0,0233 0,12 0,07 1,2 0,3
DS 0,639 1,5 0,84 0,22 0,00015 0,0151 0,27 0,09 4,0 0,8

A.3.4 Exemple du calcul d’itération (cas du CS1)
 Recherche de la profondeur normale hn :
Tableau A3.10 : recherche de la lame d’eau par interpolation

h/b 𝛃𝐡 𝐡𝐧 Itérations 𝛃𝟎
0,0000000 1,0000000 0,7781575 0,00 0,77815750
0,6484646 0,9202135 0,7160710 1,00
0,5967258 0,9300968 0,7237618 2,00
0,6031348 0,9288725 0,7228091 3,00
0,6023409 0,9290242 0,7229271 4,00
0,6024393 0,9290054 0,7229125 5,00
0,6024271 0,9290077 0,7229143 6,00
0,6024286 0,9290074 0,7229141 7,00
0,6024284 0,9290075 0,7229141 8,00
0,6024284 0,9290075 0,7229141 9,00
0,6024284 0,9290075 0,7229141 10,00
On voit clairement que le hn n’évolue plus après la 7ième itération, alors on peut retenir
sa valeur soit 0,72 m pour la lame d’eau dans ce canal secondaire1
 Recherche de la profondeur critique hc:
Tableau A3.11 : recherche de la lame d’eau critique par interpolation

h/b 𝛃′𝐡 𝐡𝐜 Itérations 𝛃′𝟎
0 1 0,25148286 0 0,25148286
0,20956905 0,92906098 0,23141791 1
0,19284826 0,93462524 0,2339034 2
0,1949195 0,93393399 0,23359552 3
0,19466294 0,93401959 0,23363366 4
0,19469472 0,93400898 0,23362894 5
0,19469078 0,9340103 0,23362952 6
0,19469127 0,93401014 0,23362945 7
0,19469121 0,93401016 0,23362946 8
0,19469122 0,93401015 0,23362946 9
0,19469122 0,93401015 0,23362946 10
On voit clairement que le hc n’évolue plus après la 8ième itération, alors on peut retenir
sa valeur soit 0,23 m pour la lame d’eau dans ce canal secondaire1
 Recherche de la pente critique Ic :

Pour le calcul de la pente critique, les données dont nous avons besoin sont résumé dans
le tableau suivant :
Tableau A3.12 : données de calcul de la pente critique

𝐡𝐜 0,23
𝐒 0,334938
𝐏 1,860804
𝐑 0,179996
𝐁 1,667267
En appliquant la formule détaillée dans le chapitre deux on obtient 0,0054 pour valeur
de la pente critique.
Vu que les conditions selon lesquelles 𝐡𝐧 (𝟎, 𝟕𝟐) > 𝐡𝐜 (𝟎, 𝟐𝟑) et 𝐈(𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟏) <
𝐈𝐜 (𝟎, 𝟎𝟎𝟓𝟒) ; alors nous pouvons conclure que l‘écoulement est fluvial.
A.3.5 Calage des canaux et drains
A.3.5.1 Calage des canaux
Les calages des canaux sont présentés dans les tableaux suivants :
Tableau A3.13 : Calage des CT sur CS1

Désignation Lc Lt Zmax Ceta Cetct Cefct Cctt Ccft
CT1-1 208,67 694,21 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT1-2 208,86 694,21 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT1-3 322,59 694,21 297,4 297,68 297,73 297,66 297,93 297,86
CT1-4 324,09 679,38 297,4 297,68 297,73 297,66 297,93 297,86
CT1-5 207,65 694,22 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT1-6 208,58 694,22 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT1-7 207,89 694,22 297,15 297,42 297,47 297,40 297,67 297,60
CT1-8 286,92 694,22 297,15 297,43 297,48 297,41 297,68 297,61
CT1-9 288,97 723,09 297,15 297,43 297,48 297,41 297,68 297,61
CT1-10 210,43 694,22 297,15 297,42 297,47 297,40 297,67 297,60
CT1-11 122 860,56 296,4 296,66 296,71 296,63 296,91 296,83

Tableau A3.14 : Calage des CT sur CS2

Désignation Lc Lt Zmax Ceta Cetct Cefct Cctt Ccft
CT2-1 205,89 702,29 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-2 206,52 689,23 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-3 206,28 707,79 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-4 206,69 698,23 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-5 206,43 698,23 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-6 205,76 702,29 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-7 205,79 702,29 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-8 207,1 698,23 297,4 297,67 297,72 297,65 297,92 297,85
CT2-9 206,86 693,36 296,9 297,17 297,22 297,15 297,42 297,35
CT2-10 342,35 630,42 296,9 297,18 297,23 297,17 297,43 297,37
Tableau A3.15 : Calage du CS1
ligne cote de cote

Contraintes
Désignation PM Longueur (m) Cetct d'eau fond du cavalier du
des CT
dans cs CS CS
0 0 297,72 297,86 297,950 297,250 298,150
CT1-1 22,05 694,21 297,72 297,82 297,949 297,249 298,149
CT1-2 237,02 694,21 297,73 297,82 297,936 297,236 298,136
CT1-3 451,99 694,21 297,73 297,83 297,924 297,224 298,124
CT1-4 1098,67 679,38 297,72 297,83 297,887 297,187 298,087
CT1-5 1514,49 694,22 297,72 297,82 297,863 297,163 298,063
CT1-6 1729,46 694,22 297,47 297,82 297,851 297,151 298,051
R1 1734,46 297,796 297,096 297,996
R1 1734,56 297,796 297,096 297,996
CT1-7 1944,43 694,22 297,47 297,57 297,649 296,949 297,849
CT1-8 2159,1 694,22 297,48 297,58 297,628 296,928 297,828
CT1-9 2294,1 723,09 297,48 297,58 297,614 296,914 297,814
CT1-10 2589,35 694,22 297,47 297,57 297,585 296,885 297,785
CT1-11 2613,76 860,56 296,71 296,81 297,582 296,882 297,782

Figure A3.1 : Calage du CS1

Tableau A3.16 : Calage du CS2

ligne cote de cote
Contraintes
Désignation PM Longueur (m) Cetct d'eau fond du cavalier
des CT
dans cs CS du CS
0 0 297,86 298,028 297,338 298,228
CT2-1 21,63 702,29 297,72 297,82 298,028 297,338 298,228
CT2-2 235,07 698,23 297,72 297,82 298,007 297,317 298,207
CT2-3 448,52 707,79 297,72 297,82 297,986 297,296 298,186
CT2-4 661,97 698,23 297,72 297,82 297,965 297,275 298,165
CT2-5 875,42 698,23 297,72 297,82 297,943 297,253 298,143
CT2-6 1288,23 702,29 297,72 297,82 297,903 297,213 298,103
CT2-7 1501,65 702,29 297,72 297,82 297,882 297,192 298,082
CT2-8 1715,1 698,23 297,72 297,82 297,860 297,170 298,060
R2 1720,1 298,060 297,170 298,260
R2 1720,2 297,550 296,860 297,750
CT2-9 2644,49 693,36 297,22 297,32 297,458 296,768 297,658
CT2-10 3075,25 630,42 297,23 297,33 297,414 296,724 297,614

Figure A3.2 : Calage du CS2

A.3.5.2 Calage des drains
Les calages des drains sont présentés dans les tableaux suivants :
Tableau A3.17 : Calage des DT sur DS

Drains zm Lt Lc hmax P CfDt CdDt CfdDt
DT2-1 297,150 703,490 10,680 0,270 0,00015 296,548 296,654 296,384
DT1-1 297,150 689,310 25,370 0,270 0,00015 296,546 296,650 296,380
DT2-2 297,150 703,490 224,120 0,270 0,00015 296,516 296,622 296,352
DT1-2 297,150 689,310 240,340 0,270 0,00015 296,514 296,617 296,347
DT2-3 297,150 703,490 437,570 0,270 0,00015 296,484 296,590 296,320
DT1:3-4 297,150 692,330 570,750 0,430 0,00015 296,464 296,568 296,138
DT2-4 297,150 703,490 651,020 0,270 0,00015 296,452 296,558 296,288
DT2:5-6 297,150 703,490 864,470 0,340 0,00015 296,420 296,526 296,186
DT2:7-1 297,150 703,490 1077,890 0,300 0,00015 296,388 296,494 296,194
DT1:4-5 297,150 692,390 1102,000 0,340 0,00015 296,385 296,489 296,149
DT1:6-1 297,150 695,010 1316,970 0,270 0,00015 296,352 296,457 296,187
DT2:7-2 297,150 703,490 1490,700 0,270 0,00015 296,326 296,432 296,162
DT2-8 296,650 703,490 1704,150 0,270 0,00015 295,794 295,900 295,630
DT1:6-2 296,650 689,310 1732,790 0,270 0,00015 295,790 295,893 295,623
DT1-7 296,650 689,310 1947,760 0,270 0,00015 295,758 295,861 295,591
DT1-8 296,650 726,120 2242,810 0,270 0,00015 295,714 295,822 295,552
DT1-9 296,650 689,310 2377,700 0,270 0,00015 295,693 295,797 295,527
DT1-10 295,900 727,120 2523,780 0,270 0,00015 294,921 295,031 294,761
S-DT1-11 295,900 706,510 2523,780 0,220 0,00015 294,921 295,027 294,807

Tableau A3.18 : Calage du DS

Drains Lc Lt CFFDt CE sec CF sec
DT2-1 10,68 703,49 295,10 294,32
DT1-1 25,37 689,31 296,278 295,098 294,258
DT2-2 224,12 703,49 296,476 295,095 294,255
DT1-2 240,34 689,31 296,246 295,055 294,215
DT2-3 437,57 703,49 296,244 295,052 294,212
DT1:3-4 570,75 692,33 296,214 295,012 294,172
DT2-4 651,02 703,49 296,034 294,986 294,146
DT2:5-6 864,47 703,49 296,182 294,970 294,130
DT2:7-1 1077,89 703,49 296,080 294,927 294,087
DT1:4-5 1102 692,39 296,088 294,884 294,044
DT1:6-1 1316,97 695,01 296,045 294,880 294,040
DT2:7-2 1490,7 703,49 296,082 294,837 293,997
DT2-8 1704,15 703,49 296,056 294,802 293,962
DT1:6-2 1732,79 689,31 295,524 294,759 293,919
DT1-7 1947,76 689,31 295,520 294,753 293,913
DT1-8 2242,81 726,12 295,488 294,710 293,870
DT1-9 2377,7 689,31 295,444 294,651 293,811
DT1-10 2523,78 727,12 295,423 294,624 293,784
S-DT1-11 2523,78 706,51 294,651 293,595 293,755

Figure A3.3 : Calage du DS

ANNEXE 4 : CALAGE ET DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES
A.4.1 Ouvrages de prise des canaux secondaires et tertiaires
Les prises des canaux secondaires et tertiaires sont équipées de modules à masque. Les
modules à masque sont choisis et calés selon les modalités ci-après :
A.4.1.1 Choix et calage des modules à masques :
Après le calage de la ligne d’eau à débit maximal (PE Qmax) et à débit nul (PE Q0) et
connaissant le débit prélevé, on procède au calage du module à masque.
Le choix du type de module dépend (i) du débit (Q) requis en aval, (ii) de la perte de
charge admissible (Δhmin), (iii) du marnage toléré en amont (Mmax) et (iv) de la
section-type (X, XX, L ou C) qui conditionne l’encombrement en largeur (l).
Le tableau A4.1 donne le marnage limite et les pertes de charge des différents types de
modules à masques.
Tableau A4.1 : Marnage limite et pertes de charges suivant les modules
Le marnage est donné par la formule suivante : 𝐦𝐚𝐫𝐧𝐚𝐠𝐞 = 𝐏𝐄 𝐐𝐦𝐚𝐱 − 𝐏𝐄 𝐐𝐎

Le calage consiste à définir les côtes d’installation de l’ouvrage de manière à ce qu’il

puisse recevoir de l’eau. Il est effectué selon le principe suivant :
A.4.1.2 Détermination du plan d’eau nominal :
Le plan d’eau nominal se situe entre le PE Qmax et le PE Q0. Il s’obtient pour un type
de module, par interpolation en se référant aux courbes de fonctionnement des modules
sur les figures 59 et figure 60.
Figure A4.1 : Courbe de fonctionnement des modules à 1 masque

Figure A4.2 : Courbe de fonctionnement des modules à 2 masques
A.4.1.3 Détermination de la côte de la première phase du béton
La première phase du béton est le niveau où le module est posé sur sa base. Ce niveau
est situé en dessous du PE nominal à une hauteur qui est fonction du type de module.

Figure A4.3 : Schéma d’installation du module
Tableau A4.2 : côtes d’installation des modules

Module a min Hb c d e F g K
X1 33 25 9 34 5 45 35 25
XX1 52 37 10 46 5 57 47 36
L1 97 68 16 94 10 103 68 85
C1 154 105 25 140 15 146
X2 35 26 3 36 5 48 49 40
XX2 54 40 4 54 5 68 70 60
L2 100 75 20 115 10 135 105 100
C2 158 120 25 170 15 210
La côte de la première phase du béton à PE nominal – Hb (m)
A.4.1.4 Détermination de la côte du seuil du module
La côte du seuil correspond à la partie inférieure de l’ouverture du module.

Figure A4.4 : Schéma de fonctionnement des modules
Tableau A4.3 : Dimensions des modules à masques

Module Débit PEmin. Sur seuil Hs PEmax. Sur seuil Marnage toléré ∆PE
Type l/s,dm Q – 10% Q – 5% Q Q + 10% Q + 5% Q +/-10% Q +/-5%
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) = (7) – (3) (9) = (6) – (4)
1 Masque
X1 10 13 13,5 17 18,5 20 7 5
XX1 20 20 21,5 27 29,5 31 11 8
L1 50 37 39,5 50 54,5 58 21 15
C1 100 59 62,5 79 86 92 33 23,5
2 Masque
X2 10 13 13,5 17,5 28 31 18 14,5
XX2 20 20 21 28 44 48 28 23
L2 50 37 39 51 82 89 52 43
C2 100 59 62 81 130 142 83 68
Côte seuil (m) = PE nomimal – Hs (m)
En suivant le principe énoncé ci-dessus, on aboutit aux résultats ci-après :

Tableau A4.4 : Côtes de calages des ouvrages de prises tertiaires du CSI
Conditions amont
Surface Type PE Cote seuil TN max Cote cavalier
Canal tertiaire P.M. Débit PE tertiaire Longueur
irriguée module nominal module parcelles Canal tertaire
Cote béton
PEQ Max PEQ0 1ère phase
m ha l/s m+ m+ - m+ m+ m+ m+ m+ m m+
0,00 298,010 297,771 297,83
CT1-1 22,05 14,00 30,00 298,008 297,771 XX2 30 297,83 297,57 297,65 297,40 297,65 694,21 297,85
CT1-2 237,02 14,00 30,00 297,991 297,771 XX2 30 297,83 297,57 297,65 297,40 297,65 694,21 297,85
CT1-3 451,99 20,00 60,00 297,974 297,771 XX2 60 297,82 297,56 297,64 297,40 297,65 694,21 297,85
CT1-4 1098,67 34,00 90,00 297,922 297,771 X2 90 297,81 297,55 297,63 297,40 297,65 679,38 297,85
CT1-5 1514,49 14,00 30,00 297,888 297,771 X2 30 297,80 297,54 297,62 297,40 297,65 694,22 297,85
CT1-6 1729,46 28,00 60,00 297,871 297,771 X2 60 297,80 297,54 297,62 297,40 297,65 694,22 297,85
R1 1734,46 297,871 297,771 297,80 297,54 297,62
R1 1734,56 297,700 297,612 297,64 297,38 297,46
CT1-7 1944,43 14,00 30,00 297,679 297,612 X1 30 297,63 297,37 297,45 297,15 297,40 694,22 297,60
CT1-8 2159,1 14,00 30,00 297,658 297,612 X1 30 297,62 297,36 297,44 297,15 297,40 694,22 297,60
CT1-9 2294,1 14,00 30,00 297,644 297,612 X1 30 297,62 297,36 297,44 297,15 297,40 723,09 297,60
CT1-10 2589,35 14,00 30,00 297,615 297,612 X1 30 297,61 297,35 297,43 297,15 297,40 694,22 297,60
CT1-11 2613,76 6,50 30,00 297,612 297,612 X1 30 297,61 297,35 297,43 296,40 296,65 860,56 296,85
2613,76 297,612 297,612

Tableau A4.5 : Côtes de calage des ouvrages de prises tertiaires du CS2
Surface Conditions amont Type PE Cote seuil TN max Cote cavalier

Canal tertiaire P.M. Débit PE tertiaire Longueur
irriguée module nominal Cote béton module parcelles Canal tertaire
PEQ Max PEQ0 1ère phase
m ha l/s m+ m+ - m+ m+ m+ m+ m+ m m+
0,00 298,03 297,76 297,83
CT2-1 21,63 14,00 30 298,03 297,76 XX2 30 297,83 297,57 297,65 297,76 298,01 702,29 298,31
CT2-2 14 14,00 30 298,01 297,76 XX2 30 297,83
CT2-3 448,52 14,00 30 297,99 297,76 XX2 30 297,82
CT2-4 661,97 14,00 30 297,96 297,76 XX2 30 297,81
CT2-5 875,42 14,00 30 297,94 297,76 XX2 30 297,81
CT2-6 1288,23 14,00 30 297,90 297,76 X2 30 297,80
CT2-7 1501,65 28,00 60 297,88 297,76 X2 60 297,79 297,53 297,61 297,76 298,01 707,79 298,31
CT2-8 1715,10 14,00 30 297,86 297,76 X2 30 297,79
R2 1720,10 297,86 297,76 297,79
R2 1720,20 297,55 297,41
CT2-9 2644,49 14,00 30 297,46 297,41 X1 30 297,43
CT2-10 3075,25 28,00 60 297,41 297,41 X1 60 297,41 297,15 297,23 297,76 298,01 698,23 298,31
3075,46 297,41 297,41 297,41

A.4.2 Ouvrages de franchissement : cas du dalot sur les canaux secondaires
Le logiciel CYPE a donné les résultats suivant :
A.4.2.1 Norme et matériaux
 Norme: BAEL-91 (R-99) (France) ;

 Béton: B25 ;
 Acier des barres: Fe E500 ;
 Enrobage extérieur: 3.5 cm ;
 Enrobage intérieur: 3.5 cm.
A.4.2.2 Géométrie
Figure A4.5 : Géométrie du dalot de franchissement sur canaux ou drains

primaires
Caractéristiques Dimensions
Module
Piédroits : 20 cm
Epaisseur
Tablier/radier : 20 cm
MUR EN AILE D’ENTREE DROITE
Longueur totale 2,00 m
Longueur supérieure 0,40 m

Caractéristiques Dimensions
Epaisseur en extrémité 0,20 m
Surcharge du terrain sur l’arrière 5,00 N/m2
Epaisseur du mur 0,20 m
Epaisseur de la semelle 0,50 m
Arrière : 0,40 m
Débords semelle
Avant : 0,40 m
MUR EN AILE DE SORTIE GAUCHE
Arrière : 0,40 m
Débords semelle
Avant : 0,40 m
MUR EN AILE DE SORTIE DROITE
Arrière : 0,40 m
Débords semelle
Avant : 0,40 m
A.4.2.3 Terrains
 Module de réaction : 39000,0 kN/m3 ;

 Contrainte admissible sol d’assise : 200,00 N/m2 ;
 Poids volumique : 21,0 kN/m3 ;

 Angle de frottement interne : 20 degrés ;

 Cohésion : 100,00 N/m2 ;
 Angle de transmission des charges : 45 degrés.
A.4.2.4 Méthode de calcul
Le modèle de calcul utilisé consiste en éléments finis triangulaires du type lamelle

épaisse tridimensionnelle, qui considère la déformation par l'effort tranchant. Chaque
élément est constitué de six nœuds, aux sommets et aux milieux des côtés, avec six
degrés de liberté chacun. Le maillage du pont-cadre est réalisé en fonction de ses
dimensions (épaisseur et portée). Sur chaque nœud, après une analyse élastique et
linéaire, huit efforts sont obtenus, avec lesquels la section de béton et l'armature sont
dimensionnées et vérifiées. A partir des déplacements sont vérifiés la flèche, les
pressions sur le terrain, le soulèvement du radier, etc.
A.4.2.5 Description des armatures
A.4.2.5.1 Module (tablier, radier et piédroits)
Tableau A4.6 : Armatures de la section du dalot (tablier, radier et piédroits)

Armature de
Panneau Position Direction renfort
base
Tablier Supérieur HA10e = 20,
Longitudinal Crosse = 44cm
Piédroit Piédroit droit:

Transversal
gauche: HA10 HA10
Perpendiculaire
- Longueur = - Longueur =
au piédroit HA10e = 25,
1.13 m, 1.13 m,
droit Crosse = 34cm
Crosse = 34 cm Crosse = 34 cm
Inférieur HA10e = 25,
Longitudinal Crosse = 44cm
Renforts 1:
HA10
Transversal - Cellules 1 à
Perpendiculaire HA10e = 15, 1
au piédroit Crosse = 19cm - Longueur
droit ini.= 0.60m
- Longueur
fin.= 0.60m
Radier Inférieur Longitudinal HA10e = 25,
Crosse = 44cm

,
Piédroit
Transversal gauche: HA10 Piédroit droit:
Perpendiculaire HA10e=25, - HA10
au piédroit crosse=34cm Longueur=1.13 -
droit m, Longueur=1.13
crosse=34 cm m,
crosse=34 cm
Supérieur HA10e=25,
Longitudinal
crosse=44cm
Renforts 1:
HA10
- Cellules 1 à
Transversal 1
Perpendiculaire HA10e=20, - Longueur
au piédroit crosse=19cm ini.=
droit 0.60m
- Longueur
fin.=
0.60m
Piédroit Arrière Renfort
gauche supérieur:
HA10
-
HA10e=25,
Longueur=1.12
crosse=34cm
m,
-
crosse=34 cm
Attente=0.26
Vertical Renfort
m
inférieur:
- Longueur
HA10
crosse en
- Attente=0.26
pied=34 cm
m
- Longueur
crosse en
pied=34 cm
HA10e=25,
Horizontal
crosse=44cm
Avant HA10e=25,
crosse=34cm
-
Attente=0.26
Vertical
m
- Longueur
crosse en
pied=34 cm
HA10e = 25,
Horizontal
crosse=44cm

Piédroit Arrière Renfort

droit supérieur:HA10
-
HA10e = 25,
Longueur=1.12
crosse=34cm
m,
-
crosse=34 cm
Attente=0.26
Vertical Renfort
m
inférieur:HA10
- Longueur
- Attente=0.26
crosse en
m
pied=34 cm
- Longueur
crosse en
pied=34 cm
HA10e=25,
Horizontal
crosse=44cm
Avant HA10e=25,
crosse=19cm
-
Attente=0.26
Vertical
m
- Longueur
crosse en
pied=19 cm
HA10e=25,
Horizontal
crosse=44cm
Mur en aile d’entrée gauche
Armature horizontale : HA6, e = 30
Armature longitudinale inférieure: HA6, e = 30, crosse = 10cm
Armature verticale Armature semelle
Armature verticale arrière: HA10, e = 25 Transversal inférieur: HA6, e = 30
 Recouvrement = 0.45m  Longueur crosse arrière = 15cm
 Crosse = 20cm  Longueur crosse avant = 15cm
 Ancrage face supérieure = 0.07m
Armature verticale avant: HA12e = 25
 Recouvrement = 0.35m
 Crosse = 20cm
Mur en aile d’entrée droite
 Crosse = 20cm

Mur en aile de sortie gauche

 Crosse = 20cm
Mur en aile de sortie droite
Armature longitudinale inférieure: HA6e = 30, crosse = 10cm
 Crosse = 20cm
A.4.2.5.2 Sous-système Bc :
Le sous-système Bc se compose de camions de poids individuel égal à 300 kN. On

dispose autant de files de deux camions au maximum que de voies de circulation (A.
MESSAN, 2011). Il est affecté d’un coefficient de pondération bc en fonction du
nombre de voies chargées (n) et la classe du pont ; bc = 0.9 (n = 1) et bc = 0.8 (n = 2)
pour un pont de classe III.

Figure A4.6 : Schéma de la surcharge routière du sous-système Bc

ANNEXE 5 : PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
Le périmètre de Sossé partagera directement la même ressource que celle alimentant le

périmètre existant. Il existera donc des impacts interactifs surtout en termes de
disponibilité en eau entre ces différents aménagements partageant la même ressource.
Les impacts potentiels du périmètre sont synthétisés dans le tableau suivant :
Tableau A5.1 : Bilan des impacts et des mesures environnementales et

sociales
Composante Période Composante Mesures préconisées
affectée du projet
Air Travaux et Périmètre - Arroser les pistes d’accès et les sites de
exploitation irrigué chantiers
Infrastructures et régler correctement les moteurs des engins ;
annexes
- Régler correctement les moteurs des engins pour
améliorer la combustion du carburant ;
- Application stricte de la disposition de

limitation
de vitesses sur les chantiers, et à la traversée des
agglomérations.
- Aménager les espaces verts et réaliser les

reboisements prévus.
Sols Travaux et Périmètre - Remettre en état les zones d'emprunt et de
exploitation irrigué carrières ou les reconvertir en mares pour la
Infrastructures pisciculture et l'abreuvement du bétail ;
annexes
- Récolter les huiles usées et les déchets solides
pour élimination par des méthodes appropriées
(incinération contrôlée ou recyclage) ;
- Protéger le sol contre l'érosion au droit des

ouvrages de franchissement. Entretenir les
infrastructures du projet pour pérenniser les
impacts positifs. Valoriser le fumier des étables et
les pailles de riz comme fumure organique à
travers le compostage ;
- Éviter l'utilisation abusive des engrais et des
pesticides ;
- Respecter les doses d'irrigation pour éviter le

gaspillage d'eau, le ruissellement érosif et le
lessivage ;
- Traiter les eaux usées des usines, de la centrale

thermique et des cités avant leur évacuation dans

la nature.
Eaux de Travaux et Périmètre - Récolter les huiles usées et les déchets solides
exploitation irrigué pour élimination par des méthodes appropriées
surface
Infrastructures (incinération contrôlée ou recyclage) ;
annexes
- Réparer les systèmes hydrauliques et pompes
d’eaux défaillantes des engins. Veiller à la
propreté des chantiers et des installations ;
- Respecter les normes de rejet des eaux usées

dans les eaux de surface ;
- Utiliser rationnellement les engrais et les

pesticides ;
- Entretenir périodiquement les ouvrages et

infrastructures pour pérenniser les impacts
positifs.
Eaux Travaux et Périmètre - Récolter les huiles usées et les déchets solides
exploitation irrigué pour élimination par des méthodes appropriées
souterraines
(incinération contrôlée ou recyclage). Réparer les
Infrastructures systèmes hydrauliques et pompes d'eau défaillants
annexes des engins ;
- Veiller à la propreté des chantiers et des

Installations ;
- Respecter les normes de rejet des eaux usées

dans les eaux de surface ;
- Implanter des bornes fontaines à la cité ouvrière

pour circonscrire la prolifération des puits
traditionnels ;
- Suivre l'évolution de la qualité de l'eau

souterraine ;
positifs.
Végétation Travaux et Périmètre - Préserver autant que faire se peut les grands
exploitation irrigué arbres ;
Infrastructures - Aménager les espaces verts et réaliser les

annexes reboisements prévus Reboiser l'équivalent de
1%de la superficie totale du site avec des
essences à croissance rapide ;
- Reboiser les sites d'emprunts et de carrières
après remise en état physique ;
- Embellir la base vie par la plantation d'essences

ornementales;
- Restreindre l’abattage des arbres au minimum

essentiel.
Faune Travaux et Périmètre - Installer des panneaux de signalisation des
exploitation irrigué passages d'animaux sauvages ;
Infrastructures - Intensifier la lutte anti-braconnage ;

annexes
- Réaliser des ouvrages de franchissement des
canaux principaux par les animaux ;
- Éviter toute pollution de pâturage et d'eau de

surface ;
- Éviter toute émission de bruit non

indispensable. ;
positifs.
Paysage Travaux et Périmètre - Reboiser l'intérieur et le pourtour des cités ;
exploitation irrigué - Reboiser les zones d'emprunt. ;
- Mettre continuellement en valeur le périmètre
Infrastructures aménagé pour minimiser l'impact de son aspect
annexes dénudé.
Santé, sécurité Travaux et Périmètre - Mettre en œuvre les mesures d'atténuation de la
exploitation irrigué pollution de l’air ;
Infrastructures - Mise en place de balises et panneaux de

annexes signalisation sur les pistes d'accès et à l'intérieur
des chantiers pour limiter les accidents de la
circulation ;
- Doter les ouvriers d’Equipements de Protection

Individuelle (EPI) adéquats à leurs tâches
respectives (chaussures de sécurité, gants,
chapeaux, masques anti poussières et antibruit
etc.) ;
- Assurer les visites médicales périodiques des

Ouvriers ;
- Organiser des campagnes de sensibilisation sur

les IST et le SIDA ;
- Installer une infirmerie fonctionnelle à la base

vie pendant les travaux et à la cité en phase
d’exploitation
- Distribuer gratuitement les préservatifs ;
- Interdire les travaux de nuit ;
- Construire des latrines dans le périmètre ;
- Équiper les récolteuses de fruits et légumes et

les ouvriers des usines en matériel d’hygiène et de
sécurité (gants, casques, …) ;

- Disposer en permanence de l'eau chlorée pour le

lavage des mains et des outils et ustensiles entrant
en contact avec les fruits et légumes.
Emploi et Travaux et Périmètre - Employer prioritairement la main d’œuvre

revenus exploitation irrigué locale ;
- Privilégier les entreprises locales dans le
Infrastructures recrutement des tâcherons et sous-traitants ;
annexes - Respecter l’équité homme/femme dans le
recrutement.
Agriculture, Exploitation Périmètre - Reconvertir les emprunts en mares pour

élevage et irrigué l'abreuvement du bétail et la pisciculture ;
pêche
Infrastructures - Éviter toute pollution de l'eau et des pâturages
annexes par les pesticides ;

positifs.

ANNEXE 6 : DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
L’exécution des travaux doit se conformer aux lois et règlements en vigueur au concept
actuel du schéma directeur d’aménagement de l’Office du Niger.
Les opérations doivent se dérouler suivant une chronologie bien définie afin d’éviter
tout désagrément lors de leur exécution :
 Vérification des données topographiques ;

 Préparation préliminaire des sols ;
 Implantation des projets ;
 Exécution des arroseurs, pistes et colatures.
A.6.1 Vérification des données topographiques
Les levés topographiques sont la base de tous les calculs de dimensionnement, calage,
remembrement des terres, etc. Sa vérification est une opération prépondérante et
préalable à la bonne exécution des travaux d’aménagement hydro agricole.
Il s’agira de reprendre le cheminement passant par les bornes existantes et de comparer

les nouvelles cotes ainsi obtenues aux anciennes.
A.6.2 Préparation préliminaire des sols
Les travaux préliminaires de préparation des sols consistent :
 Au renforcement en brisant notamment les niveaux ou élévation dures ou

rocheuses ;
 Au défrichement qui consiste à débarrasser la terre des plantes vivaces,
broussailles et arbustes ;
 Au nettoyage qui consiste à un ramassage des roches, cailloux et débris se
trouvant à la surface du sol ;
 Au surfaçage qui comporte l’effacement des obstacles localisés,
l’ameublissement général du sol et le surfaçage proprement dit qui est normalement
exécuté par une seule passe d’engin dans le sens de l’irrigation de telle manière qu’après
cet unique passage, on obtienne une surface sans micro relief.

Cette opération n’agit pas en principe sur l’allure générale du terrain.
A.6.3 Implantation des projets
Elle consiste à matérialiser hors de l’emprise des travaux, les axes des ouvrages à réaliser
généralement par quatre piquets solidement bétonnés qui permettront de tendre les
cordeaux. Les points intermédiaires désirés peuvent être obtenus à l’aide d’un fil à
plomb.
Ces piquets doivent subsister jusqu’à achèvement des travaux.
A.6.4 Mode de réalisation des travaux
Tous les ouvrages prévus doivent être exécutés selon les normes et plans définis par le
maître d’ouvrage. La réalisation simultanée des arroseurs, digues, diguettes et colatures
a un double avantage de gagner du temps d’une part et d’utiliser les déblais issus de
l’ouverture des drains pour confectionner les remblais nécessaires.
Tous les remblais servant d’assise aux canaux, digue et pistes doivent être compactés
par couches successives de 20 cm d’épaisseur.
L’ouverture de canaux de petites dimensions (moins d’un mètre) doit se faire

manuellement en utilisant un gabarit de bois pour vérifier les dimensions obtenues et de
préférence surtout s’ils sont en remblai.
La mise en forme de la chaussée de la piste doit se faire en trois ou quatre passes du

motorgrader ou autre moyen pouvant faire les mêmes travaux.
Les digues de protection seront exécutées avec un remblai en argile par couche
successive de 20 cm compactée à l’humidité optimale jusqu’à la côte crête fixée par le
projet.
Une couche latéritique sera exécutée pour servir de couche de roulement. Elle sera en
latérite provenant d’emprunt identifié. Le remblai reposera sur un décapage de 10 cm
au minimum afin d’enlever les matières végétales de la couche superficielle du sol dont
leur dégradation pourrait déstabiliser les remblais des canaux.
Les ouvrages de Génie Civil (régulation, sécurité, distribution, protection et

franchissement) seront exécutés avec le plus grand soin.

A.6.5 Travaux d’aménagement du réseau secondaire
A.6.5.1 Canaux secondaires
A.6.5.1.1 Travaux à réaliser
Les travaux concernent la réalisation de 2614 ml (mètre linéaires) pour le canal

secondaire1(CS1), de 3076 ml (mètre linéaires) pour le canal secondaire2 (CS2) ainsi
que la construction des pistes de circulation sur le cavalier du canal secondaire CS1 et
le canal secondaire CS2. Les linéaires sont détaillés dans le tableau A6.1 :
Tableau A6.1 : Linéaire des canaux secondaires à réaliser

Canal secondaire (CS) Longueur CS (ml)
CS1 2614
CS2 3076
Linéaire total 5689
Terrassement
 Réalisation ou confection de la digue des canaux secondaires

 Réalisation de la cunette des partiteurs
 Réalisation de la cuvette du drain partiteur
 Confection des pistes latérites de 4 m de large en crête en rive droite et gauche.
Gros œuvre
Réalisation du revêtement des canaux secondaires en béton de 10 cm dosé à 350 kg/m3.
Ouvrages à construire
Les ouvrages à construire sont précisés dans le tableau A6.2 :
Tableau A6.2 : Ouvrages à construire sur les différents canaux secondaires

Canal Ouvrages Nombre
Prises d’arroseurs équipées de modules à asques 11
CS1 Régulateur sur canal secondaire 1
Ouvrage de franchissement 12

Canal Ouvrages Nombre

CS1 Lavoirs 0
Prises d’arroseurs équipées de modules à asques 10
Régulateur sur canal secondaire 1
CS2
Ouvrage de franchissement 12
Lavoirs 0
A.6.5.1.2 Dispositions constructives
Avant de procéder aux opérations de réalisation ou confection du remblai et des pistes,

les emprises des canaux secondaires seront débroussaillées et décapées sur une épaisseur
de 20 cm. Un remblai sera d’abord réalisé, les matériaux en provenance d’emprunt, et
compacté à 95 % de l’OPN ; les matériaux creusés pour la réalisation de la cunette seront
utilisés pour la confection de la piste et le cavalier. Une couche de roulement de latérite
de 10 cm d’épaisseur sera posée sur les pistes. La largeur en crête latérite de ces pistes
sera de 4 m.
A.6.5.2 Drain secondaire
A.6.5.2.1 Travaux à réaliser
Ils concernent la réalisation de 2561 ml de drain partiteur et des pistes latérales.
Terrassement
 Confection de la cuvette du drain partiteur ;

 Confection de pistes latérales non latérites en rives droite et gauche en remblai
ordinaire.
Les ouvrages à construire sont précisés dans le tableau ci-après A6.3 :

Tableau A6.3 : Ouvrages à réaliser sur les drains

Ouvrages nombre
Débouchés de drains tertiaires sur le secondaire 17
Ouvrages de franchissement sur drain secondaire 13
A.6.5.2.2 Dispositions constructives
Avant de procéder aux opérations de creusement des cuvettes et de confection des pistes,
les emprises des drains partiteurs seront débroussaillées et décapées sur une épaisseur
de 20 cm. Les drains partiteurs seront réalisés en équilibre déblai – remblai.
Les matériaux provenant de la cuvette des drains seront disposés et régalés latéralement
pour la confection de pistes en remblai compacté ordinaire de 4 m de largeur.
A.6.5.3 Travaux d’aménagement du réseau tertiaire
A.6.5.3.1 Canaux tertiaires
Travaux à réaliser
Ils concernent la réalisation de 14748 ml de canaux tertiaires. Les métrés sont fournis
dans le tableau A6.4 :
Tableau A6.4 : Linéaire des canaux tertiaires à réaliser

Arroseurs branchés sur partiteurs Longueur arroseurs (ml)
CS1 7817
CS2 6931
Linéaire total 14748
Terrassement
 Confection de la digue des arroseurs ;

 Confection de la cunette des arroseurs ;
 Confection des cavaliers en rives droite et gauche avec pistes d’accès pour
piétons de 0.70 m de large en crête.

Tableau A6.5: ouvrages à réaliser sur les tertiaires

Ouvrages nombre
Prise rigole 27
Dispositions constructives
Avant de procéder aux opérations de confection du remblai et des pistes, les emprises
des canaux tertiaires seront débroussaillées et décapées sur une épaisseur de 20 cm en
fonction de la qualité des sols. Un remblai sera d’abord réalisé, les matériaux en
provenance d’emprunt, et compacté à 95 % de l’OPN ; les matériaux excavés (creuses)
pour la confection de la cunette seront utilisés pour la confection de la piste.
La largeur en crête de ces cavaliers sera de 0,70 m.
A.6.5.3.2 Drains arroseurs
Ils concernent la réalisation de 14755 ml de drains arroseurs et des pistes latérales. Les
linéaires des drains tertiaires à réaliser par drain secondaire sont détaillés dans le tableau
A6.6 :
Tableau A6.6 : Linéaire des drains tertiaires à réaliser

Drains tertiaires branchés sur Longueur DT (ml)
DS 13 314
IndDT2:9-10 676
IndDT2-10 765
Terrassement
 Confection de la cuvette des drains arroseurs ;

 Confection de pistes latérales non latérites en rives droite et gauche en remblai
compacté ordinaire.

Tableau A6.7 : Ouvrages à réaliser sur les drains tertiaires

Ouvrages Nombre
Débouchés dans rigoles 20
A.6.5.4 Travaux d’aménagement du réseau quaternaire
Les travaux d’aménagement du réseau quaternaire sont à la charge des exploitants ;

ceux-ci assureront les travaux suivants :
 Les diguettes de séparation, à raison d’une moyenne estimée de 900 ml de

diguettes par hectare ;
 Les rigoles, à raison d’une longueur moyenne de 250 ml par rigole ou encore 191
ml de rigole par hectare.
Dispositions constructives
Les rigoles seront réalisées en équilibre déblai – remblai. Le dimensionnement des

rigoles est précisé ci-dessous :
 profondeur minimum de la cuvette de 0,50 m et pente longitudinale nulle ;

 talus 1/1 ;
 hauteur minimale des cavaliers de 0,40 m ;
 largeur en crête des cavaliers de 0,40 m.
Les diguettes de séparation seront réalisées à partir du déblai issu du planage sommaire
des parcelles. Le dimensionnement des diguettes est précisé ci-dessous :
 talus 1/1 ;
 hauteur minimale des cavaliers de 0,40 m ;
 largeur en crête des cavaliers de 0,40 m.

A.6.5.5 Aménagement parcellaire
Il est nécessaire de niveler les parcelles cultivées. A cette fin, chaque parcelle de 1 ha
est planée et compartimentée en bassins de 0,25 ha en majorité rectangulaires et séparés
par des diguettes. Le cloisonnement en bassins permet en effet de réduire les travaux de
planage. L’entreprise est chargée des travaux importants de planage et les exploitants se
chargent de l’aménagement des rigoles et des diguettes de séparation.
Les travaux d’aménagement des sols confiés à l’entreprise concernent les zones qui
auront été identifiées comme présentant des problèmes de planage. Il s’agira de réaliser
les travaux suivants :
 travaux préparatoires au planage ;

 travaux de planage de type T1 (surfaçage) ou de type T2 (avec mouvement de
terre).
A.6.5.6 Planage des parcelles
Les travaux préparatoires au planage incluent les taches suivantes :
 décapage, débroussaillage et dessouchage ;

 débosselage soigné du terrain ;
Les travaux de planage incluent les tâches suivantes :
 planage de type T1 : ce planage concerne les zones dont la pente est régulière du
canal tertiaire vers le drain ; il consiste en un surfaçage par passage croisé d’engins, de
manière à obtenir la tolérance requise de ± 10 cm à l’intérieur de chaque bassin de 0,25
ha. Le planage de type T1 concerne une superficie estimée à 354,5 ha ;
 planage de type T2 : ce planage concerne les zones de contre-pente entre le canal
tertiaire et le drain tertiaire, à fort microrelief ou encore non dominées ; il consiste à
effectuer un planage avec des mouvements de terre permettant d’obtenir la tolérance
requise ± 10 cm à l’intérieur de chaque bassin de 0,25 ha. Les surfaces estimées pour ce
type de planage sont estimées à 88 ha.
A.6.5.7 Remplissage puis vidange des canaux
A.6.5.7.1 Procédures des opérations

Lors de la mise en eau d'un canal, il est nécessaire d’y procéder lentement et
progressivement de façon à éviter :
 les érosions par entrainement de matériaux en aval des ouvrages de prises ou de

régulation ;
 les fuites et brèches au niveau des cavaliers dont les matériaux desséchés et
fissurés n'ont pas eu le temps de s'humidifier et dégonfler (argiles).
Le remplissage des canaux s'effectuera par augmentation progressive du plan d'eau de

l'ordre de 20 cm par jour, avec arrêt pendant la nuit. Pendant toute la durée de la mise
en eau, le réseau devra être surveillé en permanence afin d'intervenir rapidement lors
des fuites, brèches, tassements ou érosion.
Pour les débits de remplissage, l’on doit prendre en compte les pertes par percolation
tout en contrôlant la vitesse de montée de l’eau dans les canaux. Selon la catégorie du
canal les précautions suivantes seront prises :
 au niveau des partiteurs : le débit de remplissage doit se situer autour de 5% du

débit nominal du canal, les canaux situés en zone sableuse devront être remplis toujours
avec beaucoup plus de prudence ;
 au niveau des arroseurs : il faut tenir compte du volume de remplissage variable
en fonction de la capacité nominale de l’arroseur ou des contraintes constructives. Le
débit de remplissage des arroseurs varie de 5l/s à 10l/s. Pour les zones sableuses il sera
de 5l/s.
Vu l’importance des délais de remplissage, il faudra en tenir compte lors de la

programmation des irrigations de compter sur 1 cm d’élévation des plans d’eau par
heure. Il faut prévoir une dizaine de jours pour le remplissage du distributeur.
Concernant la vidange des réseaux, des précautions devront être prises afin de ne pas
endommager les canaux : l’abaissement du plan d'eau sera modéré afin de permettre la
désaturation progressive des cavaliers, sans éboulement des talus (30 à 40 cm par jour).

A.6.5.7.2 Surveillance des opérations
Il faut prêter une attention particulière aux canaux situés en zone fragile et veiller à ce
que les vitesses de remplissage n’excèdent pas les valeurs indiquées, il faudra tout de
même que l’eau monte. Le processus de vidange mérite à un degré moindre, les mêmes
précautions, sauf procédure d’urgence, la vitesse doit se situer entre 1 et 4 cm l’heure.

ANNEXE 7 : FONCTIONNEMENT DES RESEAUX ET TRAVAUX D’ENTRETIEN
A.7.1 Fonctionnement des réseaux
A.7.1.1 Fonctionnement du réseau d’irrigation :
La distribution gravitaire de l’eau d’irrigation est prévue pour un régime continu

d’alimentation en eau (12h à 16h /24h) :
 le dimensionnement du réseau d’irrigation est basé sur un besoin maximum en

eau de 2 l/s/ha (durant la contre-saison selon l’office du Niger) au niveau du tertiaire.
Le besoin de 2 l/s/ha correspond à 100% de riz pendant la saison des pluies (donc une
main d’eau de 30 l/s irrigue environ 14 ha et deux mains d’eau de 60 l/s irriguent 20 ha);
 la proposition du plan cultural est la suivante : un taux d’exploitation de 100%
pour la campagne A (saison des pluies) et un taux d’environ 60% pour la campane B
(CS).
La régulation du débit est continue sur le réseau :
 canal principal: commande automatique par l’aval, par des vannes AVIS;
 canal secondaire : commande manuelle par l’amont, par des modules à masques;
 canal tertiaire : commande manuelle par l’amont, par des modules à masques.
Le maintien du plan d’eau (PE) dans l’ensemble du réseau est assuré :
 dans les canaux secondaires : par des régulateurs à seuil fixe (type bec de canard);
 dans les canaux tertiaires : par des régulateurs à seuil fixe (uniquement dans le
cas où la pente du TN est assez forte, à confirmer au moment de l’exécution des travaux)
;
 dans les rigoles ou canaux quaternaires: par obturation du tuyau de vidange et, en
fonction de la pente, par la mise en place d’un batardeau en travers de la rigole (à la
charge des exploitants).
La mesure des débits aux points de répartition est effectuée :
 en tête des canaux secondaires : au moyen de modules à masques (type XX);

 en tête des canaux tertiaires : au moyen de modules à masques (type X);
A.7.1.2 Fonctionnement du réseau de drainage :

Le réseau de drainage évacue hors du périmètre :
 les eaux de pluie excédentaires tombées sur le périmètre ;

 les eaux de ruissellement provenant de l’extérieur du périmètre ;
 les eaux d’irrigation excédentaires provenant des fausses manœuvres des
conduites de l’irrigation et des vidanges avant les récoltes.
Le fonctionnement des drains est similaire à celui des canaux mais en sens inverse et
sans ouvrages à part les débouchés. Le principe de fonctionnement du réseau de drainage
est :
 les drains tertiaires collectent les eaux sur chaque parcelle, par l’intermédiaire
des rigoles, et les restituent aux drains secondaires, qui drainent à leur tour le
secteur d’irrigation ;
 le drain principal DP reprend les eaux des drains secondaires, et les conduit
jusqu’au falla de boky wèrè;
Les rigoles jouent un double rôle, au moment de l’irrigation elles alimentent les parcelles
du quartier hydraulique, et au moment de drainage elles drainent les mêmes parcelles
par l’aval.
A.7.2 Travaux d’entretien
A.7.2.1 Normes techniques des travaux d’entretien
Les normes techniques des travaux d’entretien varient entre les normes théoriques
(idéales) et les normes pratiquées, souvent variables suivant le budget disponible.
 Remblai ou rechargement des cavaliers / pistes
Pour maintenir le profil de la section dans un état proche de l’état initial, un entretien
régulier par la recharge des pistes et cavaliers doit être effectuée au plus tous les 10 ans.
 Curage des cunettes
Pour maintenir la section mouillée initiale des cunettes des canaux et drains, un curage
tous les 2 ans est nécessaire.
 Régalage des plateformes

Au moins une intervention annuelle pour maintenir la plate-forme des pistes dans un
état acceptable.
 Faucardage /nettoyage des cunettes
Pour garantir un libre écoulement d’eau et sans monter le plan d’eau, au moins un
faucardage /nettoyage annuel des cunettes des canaux et deux faucardages /nettoyages
annuels des cunettes des drains sont nécessaires.
A.7.2.2 Types de travaux d’entretien
 Entretien périodique
Il concerne les travaux exécutés à intervalle régulier, tous les 2, 5, 10 ans. L’objectif est
de retrouver les côtes initiales des projets (côtes des cavaliers des canaux et drains, côtes
des fonds des canaux et drains). Il s’agit des travaux suivants :
 remblai, rechargement des cavaliers des canaux, drains et des pistes et ;

 déblai ou curage des fonds des canaux et des drains.
 Entretien courant
Il concerne les travaux suivants :
 nettoyage /faucardage (1 fois par an sur les canaux et 2 fois par an sur les drains)
pour permettre à l’eau de bien s’écouler;
 canonnage pour maintenir en bon état les cavaliers des canaux et remblais des
pistes (boucher des trous des ravines avec du banco ou de la latérite, chaque fois que
cela est nécessaire).
 Les travaux ponctuels ou urgents
Ce sont des travaux imprévus le colmatage des brèches sur les cavaliers, le
remplacement des vannettes suite aux actes de vandalisme.
 Les travaux d’ouvrage
Ce sont des travaux prévus pour l’entretien et le fonctionnement des ouvrages et

appareillages (vannes, module à masque, béton et maçonnerie des ouvrages, revêtement

des canaux en béton, etc.). Il s’agit du nettoyage, graissage, colmatage des fissures et le
contrôle de l’état des prises, régulateurs et ouvrages de sécurité.

ANNEXE 8 : DEVIS ET PLANNING D’EXECUTION DU PROJET
A.8.1 Devis quantitatif et estimatif du projet
Le devis quantitatif et estimatif des travaux est fourni dans le tableau A8.1 :
Tableau A8.1 : Devis quantitatif et estimatif des travaux à réaliser

Prix
Montant
Désignation des travaux confiés à l'entreprise Unité Quantité unitaire
(FCFA)
(FCFA)
SERIE 1: INSTALLATIONS ET SERVICES
Amenée et mise en place des installations générales F 1 85 000 000 85 000 000
Bureaux, salle de réunion et équipements F 1 35 000 000 35 000 000
Repli de chantier F 1 25 000 000 25 000 000
TOTAL SERIE 1 145 000 000
SERIE 2 : CANAUX SECONDAIRES CS1 et CS2

(5689,22 m)
Dessouchage et décapage de l'emprise des canaux
m3 695 120 83 400
secondaires (ep =10 cm)
Déblai provenant de la zone d'emprunts (< 1 000 m)
m3 21 509 1 700 36 565 963
pour la confection des canaux
Déblai provenant de la zone d'emprunts (> 1 000 m)
m3 32 264 2 000 64 528 000
pour la confection des canaux
Remblai compacté à 95 % de l'OPN pour confection
m3 53 773 1 400 75 282 746
des canaux
Déblai pour cunette des canaux secondaires m3 10 481 1 500 15 720 900
Revêtement en béton légèrement armé dosé à 350
m3 2148 165 000 354 467 850
kg/m3 y compris joints
Couche de roulement en latérite sur les cavaliers des
m3 1 877 7 000 13 138 650
canaux secondaires (ep=10 cm)
SERIE 3 : DRAIN SECONDAIRE (2561,4 m)

Dessouchage et décapage de l'emprise des drains (ep
m2 768,42 120 92 210
=10 cm)
Déblai provenant de la cunette des drains m3 5 655,57 1 300 7 352 241
m3 1 700 0
pour la confection des pistes des drains
Déblai provenant de la zone d'emprunts (>1 000 m)
m3 2 000 0
Remblai compacté à 95 % de l'OPN pour la confection
m3 12 167 1 400 17 033 800
des pistes latérales
Couche de roulement en latérite sur les pistes latérales
m3 4 098,24 7 000 28 687 680
(ep=20 cm)


Prix unitaire Montant
Désignation des travaux confiés à l'entreprise Unité Quantité
(FCFA) (FCFA)
SERIE 4 : CANAUX ET DRAINS TERTIAIRES
ET PLANNAGE
Planage
Dessouchage, débroussaillage, décapage et planage ha 354,5 400 000 141 800 000
Exécution des canaux tertiaires (14748,12 m)

Dessouchage et décapage de l'emprise des canaux (ep
m2 8882 120 1 065 806
=10 cm)
Déblai provenant de la cunette des canaux m3 32398 1 300 42 117 088
m3 20922 1 700 35 567 857
pour la confection des pistes des canaux
m3 31383 2 000 62 766 806
pour la confection des pistes des canaux
m3 52306 1 400 73 227 941
m3 2065 7 000 14 453 158
(ep=10 cm)
Exécution des drains tertiaires (14755,38 m)

Dessouchage et décapage de l'emprise des drains (ep
m2 1581 120 189 750
=10 cm)
Déblai provenant de la cunette des drains m3 3435 1 300 4 465 568
m3 1 700 0
m3 2 000 0
m3 51851 1 400 72 591 400
m3 4427 7 000 30 986 298
(ep=10 cm)
SERIE 5: AMENAGEMENT PARCELLAIRE

Préparation des sols (dessouchage, débroussaillage et
ha 53 200 000 10 635 000
décapage)
Planage des sols type 1 ha 355 150 000 53 175 000
Planage des sols type 2 ha 266 350 000 93 056 250
SERIE 6 : OUVRAGES
Terrassement pour ouvrages
Déblais pour fouille d'ouvrage m3 1 295 2 300 2 978 500

Déblais mis en zone de dépôt m3 198 2 400 475 200

(FCFA) (FCFA)
Remblai compacté à l'OPN m3 925 3 000 2 775 000
Béton et aciers
Béton de propreté dosé à 150 Kg/m3 (ép = 10 cm) m² 689 9 000 6 201 000
Béton dosé à 350 kg/m3 pour ouvrage neuf m3 274 115 000 31 510 000
Béton pour scellement des équipements
m3 3 145 000 435 000
hydromécaniques
Béton ordinaire dosé à 300 kg/m3 m3 2 105 000 210 000
Acier haute adhérence Fe E40 A pour ferraillage kg 26 222 1 100 28 844 200
Têtes amont prises arroseurs

Ouvrage tête amont type 30 à 60 l/s U 20 700000 14 000 000
Ouvrage tête amont type 90 l/s U 1 900000 900 000
Tuyaux PVC
Tuyau PVC diamètre 200 mm ml 725 15 000 10 875 000
Tuyaux béton
Tuyau en béton diamètre 300 mm ml - 23 000 -
Tuyau en béton diamètre 500 mm ou dalot équivalent ml 227 50 000 11 350 000
Modules à masques
Modules X1 30 l/s U 6 250 000 1 500 000
Modules X1 60 l/s U 1 450 000 450 000
Modules X2 30 l/s U 3 290 000 870 000
Modules X2 60 l/s U 2 480 000 960 000
Module X2 90 l/s U 1 620 000 620 000
Module XX2 30 l/s U 7 340 000 2 380 000
Module XX2 60 l/s U 1 570 000 570 000
Autres fournitures métalliques: profilés, tôles, garde-

kg 1 300 2 100 2 730 000
corps, échelles
Lavoirs U 1 1 500 000 1 500 000
Prises rigoles avec 3 ml de PVC 200 U 81 105 000 8 505 000
Peinture bitumineuse m2 304 1 700 516 800

Filtre synthétique m2 3 841 1 900 7 297 900

(FCFA) (FCFA)
Enrochement de protection m3 1 280 20 000 25 600 000
Abreuvoirs U 1 3 500 000 3 500 000
SERIE 7: BATIMENTS D'EXPLOITATION

Magasins de stockage (200 T) U 1 25 590 000 25 590 000
Aire de battage et de séchage (300 m2) U 1 12 000 000 12 000 000
Aire de conditionnement des produits maraichers (100
U 1 2 000 000 2 000 000
m2)
SERIE 8 : ETUDES D'IMPACT

ENVIRONNEMENTAL
Mise en œuvre du plan de gestion environnement et
F 1 33700000 33 700 000
sociale
TOTAL (FCFA) 1 651 319 962

IMPREVUS 5% 82 565 998
TOTAL GENERAL HT (FCFA) 1 733 885 960
TVA 18% 312 099 473
TOTAL GENERAL TTC (FCFA) 2 045 985 433
COUT A L'HECTARE (FCFA/HA) 5 771 468
A.8.2 Planning d’exécution du projet
Le planning d’exécution des travaux a été précédé de la détermination des durées des
travaux. L’ensemble des calculs aboutissants à la détermination de la durée du travail
est résumé dans le tableau A8.2 :

Tableau A8.2 : Calcul du temps de réalisation de l’ensemble des travaux
Quantité de
Equipe organique travail à
mesure des exécuter
Taches (travaux) ou taches Durée
Equipement NE/f NF/j
ouvrages (jour)
R ou En
Composition En H.j
TU m.j
unité quantité
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)
SERIE 1 :
installation sur le 30
chantier
Amenée et mise en
place des
ff 1 15
installations
générales
Installation et
définition du réseau ff 1 15
des bornes
Serie2:
terrassement pour
le réseau 358
d'irrigation et
drainage
3 conducteur + 6
Défrichement total Scies manœuvres + 2
ha 392,8 1,4 280,57 3 2 47
de la Zone électriques Technicien
Supérieur
Préparation du
terrain (dessouchage 5 conducteur +
et décapage de Pelle 10 manœuvres +
m2 67421,68 120 562 5 1 113
l’emprise des canaux mécanique 2 Technicien
et drains, Supérieur
implantation)
Exécution des
remblais compactés
5 conducteurs+
à l’OPN pour
157930,4 10 manœuvres +
confection des m3 Chargeuse 180 877,4 5 2 88
1 1 Technicien
canaux principaux,
Supérieur
secondaires et
tertiaires
Exécution des 5 conducteur +10
fouilles des cuvettes manœuvres + 2
des canaux Pelle Technicien
m3 42878,36 130 330 5 1 66
principaux, mécanique Supérieur + 1
secondaires et Ingénieur
tertiaires hydraulicien
Exécution des 5 conducteur +
fouilles du drain Pelle 10 manœuvres +
m3 38053,57 130 292,72 5 2 30
secondaire et mécanique 2 Technicien
tertiaires Supérieur
Exécution de la 1 conducteur + 3
couche de roulement manœuvres + 1
m3 44235,66 Compacteur 1600 27,6473 2 1 14
en latérite de 10cm Technicien
d’épaisseur sur les Supérieur 1 +

cavaliers des drains Ingénieur

et canaux hydraulicien
(1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) (8) (9) (10) (11)
SERIE 3 :
Aménagement des
310
sols en vue des
cultures
5 conducteurs +
10 manœuvres +
Planage des sols type Pelle 2 Technicien
m3 1063500 250 4254 5 3 284
1 mécanique Supérieur +1
Ingénieur
hydraulicien
5 conducteurs +
Planage des sols type Pelle 10 manœuvres +
m3 798000 250 3192 5 3 26
2 mécanique 2 Technicien
Supérieur
SERIE 4 :
Terrassement pour
89
piste secondaires et
Tertiaires
Exécution des 3 conducteurs +6
déblais en zone 3 manœuvres + 2
m 54558,3 Tractopelle 80 681,979 3 3 76
d’emprunt pour Technicien
remblayer les pistes Supérieur
2 conducteur+ 4
Exécution des manœuvres + 2
remblais compactés Technicien
m3 84232,34 Compacteur 1600 52,6452 2 2 13
à l’OPN pour pistes Supérieur +1
ép.= 0,1 Ingénieur
hydraulicien
3 conducteurs +6
SERIE 5 :
manœuvres + 2
revêtement des m3 26 801 bitumineuse 150 179 2 1 90
Technicien
canaux
Supérieur
SERIE 6 : ouvrages
108
de sécurité
1 Opérateur
Implantation des
U 44 Théodolite Géomètre + 2 3 14,6667 1 1 15
ouvrages
aide
Exécution des
déblais pour fouilles m3 1295 Manuellement 6 manœuvres 2,4 540 6 3 30
d’ouvrages
3 maçon + 11
Exécution des 3 manœuvres + 2
m 1613 Bétonnière 3,2 504,063 4 2 63
ouvrages Technicien
Supérieur
SERIE7:
1 Ingénieur
Etablissement des
hydraulicien + 2
plans au 1/2000 des
Logiciels de Technicien
réseaux de canaux, Ens. 1 1 15
dessin Supérieur
drains et pistes, des
hydraulicien + 2
plans de détails et de
dessinateurs
récolement
SERIE 7: Mise en
Ens. Manuellement ‘’ 14 1 1 14
eau des canaux
SERIE 8 : 10 manœuvres +
Nettoyage et ff Manuellement 1 Technicien 10 1 1 10
Repliement des Supérieur

installations et
services
NE/f = nombre d'équipe organique par faction (1 faction = 8 heures de travail); NF/j =
nombre de faction par jour ; R = rendement (quantité de travail produit par unité de
temps (faction ou heure) par une équipe organique ou un ouvrier moyen); TU = temps
unitaire (temps, en faction ou en heure, nécessaire pour une équipe organique ou un
ouvrier moyen pour produire une unité de produit) ; TU = 1/R; h.j = homme - jour
(quantité de travail en h.j pour les travaux exécutés manuellement); m.j = machine - jour
(quantité de travail en m.j pour les travaux exécutés avec les engins).
Le planning d’exécution est donné dans le tableau A8.3 :
Tableau A8.3 : Planning d’exécution des travaux
Description des Durée en Programme d'exécution en mois

No
travaux jours 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
1 Installation 30
Terrassement pour les

2 réseaux d'irrigation et 358
de drainage
Aménagement des sols

3 310
en vue des cultures
Terrassement pour
4 piste secondaires et 89
tertiaires
Revêtement des
5 108
canaux
6 Ouvrages 108
Etablissement des
7 15
plans
Mise en eau des
8 14
canaux
Nettoyahe et
9 repliement des 10
installations et services

ANNEXE 9 : PIECES GRAPHIQUES DU PROJET
Cette rubrique présente l’ensemble des plans de l’aménagement. Notons que les
différents plans présentés sont en effet des plans types par ouvrage, il convient donc de
tenir compte des vraies côtes pour chaque ouvrage. La liste des plans est fournie dans le
Tableau A9.1:
Tableau A9.1 : Liste des plans

1- Plan d’aménagement de Sossé
1.1 Plan d’aménagement
2- Profils en long
2.1 Profils en long des canaux
2.1.1 Canal secondaire 1
2.1.2 Canal secondaire 2
2.2 Profils en long du drain secondaire
3- Profils en travers type
3.1 Profils en travers des canaux et drains
4- Ouvrages types des réseaux d’irrigation et de drainage
4.1 Prises des canaux secondaires
4.2 Prises des canaux tertiaires
4.3 Prises des rigoles
4.4 Régulateurs sur canaux secondaires
4.5 Déversoirs de sécurité sur les canaux secondaires
4.6 Débouché des drains
4.7 Franchissement
5- Ouvrages divers
5.1 Magasin de stockage
5.2 Lavoir
5.3 Abreuvoir

ossé
fleuve
teur S
vers le
C ollec
Légende
11
1-
DT Plaine de Sossé
S-
1
-1 Cercle de Ségou
T1
C
Mali
0
6.5ha -1
T1
C
14 ha
1-9
CT
Légende
-8
T1 Fleuve Bani
C
14 ha
0
-1
Digue existante
T1
D
Canal principal CP
Drain principal DP
-7
T1
DS C Canaux secondaires CS
14 ha
Ind
Drain secondaire DS
-9
T1
Canaux tertiaires CT
DT
R
2 -1
Drains tertiaires DT
-6
T1
0
Villages
1-8 C
DT 14 ha Parcelles
7 ha Superficie parcelle
0
2-1
-5
CT
14 ha T1
Prise secondaire
C
-7
T1
D
Prise tertiaire gauche

14 ha
Prise tertiaire droite
-2
14 ha
T6
D
Débouché drain secondaire

14 ha
2-8
2-9
-4
T1
Débouché drain tertiaire
DT
CT
C
14 ha
Prise d'alimentation chenal
14 ha
-2
2:7
-1
:6
DT
T1
Déversoir de sécurité
D
Bâtiments
n
d'e xploitatio
14 ha (3.50 ha) Régulateur sur canal secondaire
-5
:4
-10
T1
20 ha
2 :9
D
Ouvrage de franchissement
DT
14 ha -3
-1
T1
In d
2 -7
C
DT
Extension de Sossé
ssé
sé
r So
t eu
os
14 ha -2
tribu rise
rS
20 ha T1
-6
C Dis la p
2:5
vers
t eu
CS
DT
1
c
lle
14 ha
Co
-4
:3
2-4
T1
-1
D
T1
DT
2-8
C
14 ha
CT
14 ha
R
2-3
DT
2-7
-2
14 ha
CT
T1
D
14 ha
2-2
REPUBLIQUE DU MALI
DT
2-6
-1
T1
Un Peuple - Un But - Une Foi
CT
D
14 ha
2-1
Global Affairs Canada
DT
Affaires Mondiales Canada
14 ha
MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME
2-5
D'INGENIEUR
CT
Spécialité : Génie Civil
14 ha Option : Hydraulique
2-4
ETUDE D'AVANT-PROJET D'UNE TRANCHE
CT
14 ha
DE 392,8 ha DU PERIMETRE DE SOSSE
2-3
CT
PLAN D'AMENAGEMENT
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
2-2
CT
2-1
CS Bureau d'EtudesTechniques et d'Ingénieurs Conseils
CT
2
Echelle Date N° du plan Format Promotion
1/10000 Juillet 2019 1.1 A0 2016-2019
Profil en long du canal secondaire CS1 Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
72
70
68
00
00
00
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
CS1
0
10
11
12
13
14
15
20
1
9
0.0
50.0
100.0
150.0
200.0
250.0
300.0
350.0
400.0
450.0
500.0
550.0
600.0
650.0
700.0
24
15
Y:
C S1
X:
X:
19
19
72
70
00
00
0.91m
1.00m
1.00m
0.97m
0.98m
1.04m
1.04m
1.04m
0.98m
1.06m
0.96m
0.87m
0.92m
1.01m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.12 10
297.21 11
297.30 12
297.25 13
297.15 14
297.18 15
297.30 1
297.21 2
297.20 3
297.23 4
297.21 5
297.15 6
297.15 7
297.14 8
297.20 9
Z
Terrain
0.00
50.00
100.00
150.00
200.00
250.00
300.00
350.00
400.00
450.00
500.00
550.00
600.00
650.00
700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
298.21
298.21
298.20
298.20
298.19
298.19
298.19
298.18
298.18
298.17
298.17
298.17
298.16
298.16
298.15
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.29
297.29
297.28
297.28
297.27
297.27
297.27
297.26
297.26
297.25
297.25
297.25
297.24
297.24
297.23
Côte Fond
Caractéristiques B = 1.2 m ; m = 1/1
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.1.1
Etudes d'Avant-Projet Détaillé (APD) PROFILS EN LONG DES CANAUX - DRAINS
Bureau d'Etudes
Version Définitive
d'une tranche de 392.8 ha dans le B.P : E2384 - Baco-Djicoroni ACI Sud (Golfe) - Rue
périmètre de Sossé - 795 ; Tél (+223) 20287521 ; Fax : (+223) 20284833 Echelle 1/2500
Site : www.betico.net ; email : betico@betico.net
CS1
Zone Office du Niger Date Août 2019
X:
X:
X:
19
19
19
66
64
62
00
00
00
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
0
60
24
15
Y:
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
650.0
700.0
750.0
800.0
850.0
900.0
950.0
1000.0
1050.0
1100.0
1150.0
1200.0
1250.0
1300.0
1350.0
1400.0
X:
X:
X:
19
19
19
68
66
64
00
00
00
0.97m
1.03m
0.94m
0.95m
0.89m
0.84m
1.00m
0.92m
0.79m
0.86m
0.97m
0.99m
1.01m
1.01m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.18 15
297.12 16
297.20 17
297.19 18
297.25 19
297.29 20
297.13 21
297.20 22
297.33 23
297.26 24
297.14 25
297.12 26
297.09 27
297.10 28
Z
Terrain
700.00
750.00
800.00
850.00
900.00
950.00
298.13 1000.00
298.13 1050.00
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298.11 1250.00
298.11 1300.00
298.10 1350.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
298.15
298.15
298.15
298.14
298.14
298.13
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.23
297.23
297.23
297.22
297.22
297.21
297.21
297.21
297.20
297.20
297.19
297.19
297.19
297.18
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
CS1
X:
X:
19
19
60
58
00
00
0
00
?
?
25
?
?
15
Y:
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
1300.0
1350.0
1400.0
1450.0
1500.0
1550.0
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1750.0
1800.0
1850.0
1900.0
1950.0
2000.0
2050.0
X:
X:
X:
19
19
19
62
60
58
00
00
00
0.94m
0.93m
0.86m
0.64m
0.88m
0.75m
0.69m
0.61m
0.63m
0.78m
0.87m
0.89m
0.83m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.10 28
297.16 29
297.16 30
297.22 31
297.45 32
297.20 33
297.32 34
297.38 35
297.29 36
297.26 37
297.10 38
297.01 39
296.99 40
297.05 41
296.97 42
Z
Terrain
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298.10 1400.00
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298.08 1600.00
298.08 1650.00
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297.89 1850.00
297.88 1900.00
297.88 1950.00
297.87 2000.00
297.87 2050.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.18
297.18
297.17
297.17
297.17
297.16
297.16
297.15
297.15
296.98
296.98
296.97
296.97
296.96
296.96
296.95
296.95
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
CS1
X:
X:
X:
19
19
19
56
54
52
00
00
00
0
40
25
15
Y:
?
?
?
?
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
2000.0
2050.0
2100.0
2150.0
2200.0
2250.0
2300.0
2350.0
2400.0
2450.0
2500.0
2550.0
2600.0
2613.76
X:
X:
X:
19
19
19
56
54
52
00
00
00
0.90m
0.89m
0.76m
0.83m
0.79m
1.18m
1.34m
1.25m
1.22m
0.87m
1.01m
0.90m
Axe : CS1
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
296.97 42
296.97 43
297.09 44
297.02 45
297.05 46
296.66 47
296.50 48
296.58 49
296.61 50
296.96 51
296.81 52
296.91 53
296.90 54
Z
Terrain
297.87 2050.00
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297.86 2150.00
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297.83 2450.00
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297.82 2550.00
297.81 2600.00
2613.76
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 13.76
Côte Cavalier
Mensura Genius
296.95
296.94
296.94
296.93
296.93
296.92
296.92
296.91
296.91
296.90
296.90
296.89
296.89
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
Nom canal
X:
X:
X:
19
19
19
64
62
60
00
00
00
CS2 15
23
00
0
Y:
?
?
CS2
?
?
10
11
12
13
14
15
1
9
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50.0
100.0
150.0
200.0
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350.0
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500.0
550.0
600.0
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700.0
0
60
22
15
Y:
X:
X:
X:
19
19
19
64
62
60
00
00
00
1.04m
1.02m
1.08m
1.01m
1.08m
1.10m
1.11m
1.11m
1.09m
1.07m
1.05m
0.96m
0.96m
0.98m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.27 10
297.28 11
297.36 12
297.36 13
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297.41 15
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297.36 4
297.28 5
297.26 6
297.24 7
297.24 8
297.25 9
Z
Terrain
0.00
50.00
100.00
150.00
200.00
250.00
300.00
350.00
400.00
450.00
500.00
550.00
600.00
650.00
700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
298.38
298.38
298.37
298.37
298.36
298.36
298.35
298.35
298.34
298.34
298.33
298.33
298.32
298.32
298.31
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.34
297.34
297.33
297.33
297.32
297.32
297.31
297.31
297.30
297.30
297.29
297.29
297.28
297.28
297.27
Côte Fond
Caractéristiques B = 1 m ; m = 1/1
Bureau d'Etudes
Version Définitive
CS2
X:
X:
X:
19
19
19
58
56
54
00
00
00
0
40
23
15
Y:
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
650.0
700.0
750.0
800.0
850.0
900.0
950.0
1000.0
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1100.0
1150.0
1200.0
1250.0
1300.0
1350.0
1400.0
0
00
23
15
Y:
X:
X:
X:
19
19
19
60
58
56
00
00
00
0.90m
1.02m
1.11m
1.03m
1.02m
1.01m
1.02m
0.97m
1.00m
1.05m
0.94m
0.90m
0.89m
0.77m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.41 15
297.29 16
297.19 17
297.26 18
297.27 19
297.28 20
297.26 21
297.31 22
297.27 23
297.22 24
297.32 25
297.35 26
297.36 27
297.47 28
Z
Terrain
700.00
750.00
800.00
850.00
900.00
950.00
298.28 1000.00
298.28 1050.00
298.27 1100.00
298.27 1150.00
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D
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298.31
298.31
298.30
298.30
298.29
298.29
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.27
297.27
297.26
297.26
297.25
297.25
297.24
297.24
297.23
297.23
297.22
297.22
297.21
297.21
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
CS2
0
0
40
60
80
23
23
23
15
15
15
Y:
Y:
Y:
G= 24
R=
? ?
G=
10
1.57gr
330
.0
.21g
r
? ?
?
?
? ?
40
39
1950
.0
19 00.
X ? ?
:1
0
38
9
?
18 50.
54
?
0
00
37
18 00.
?
?
0
36
17 50.
?
?
0
35
?
17 00.
?
?
?
41
34
2000
16 50.
? ?
.0
0
33
16 00.
? ?
0
32
15 50.
? ?
0
31
15 00.
? ?
0
30
14 50.
? ?
?
?
0
29
42
0
0
14 00.
2050
60
80
.0
0
23
23
28
13 50.
15
15
0
27
Y:
Y:
13 00.
0
0.72m
0.60m
0.73m
0.83m
0.88m
0.91m
1.09m
0.86m
0.88m
1.05m
1.16m
1.23m
1.18m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
297.47 28
297.52 29
297.63 30
297.50 31
297.40 32
297.34 33
297.31 34
297.13 35
297.04 36
297.01 37
296.84 38
296.72 39
296.65 40
296.69 41
296.76 42
Z
Terrain
298.25 1350.00
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298.24 1450.00
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298.21 1700.00
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297.88 1950.00
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297.87 2050.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Côte Cavalier
Mensura Genius
297.21
297.20
297.20
297.19
297.19
297.18
297.18
297.17
297.17
296.86
296.86
296.85
296.85
296.84
296.84
296.83
296.83
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
CS2
1850
.0
Y: 1
Y: 1
Y: 1
?
?
524
524
524
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000
200
400
.0
?
?
?
?
37 1800
?
.0
? ?
?
?
?
00
950
?
41
X: 1
? ?
200 0.0
55 2700
.0
42
?
205 0.0
?
43
? ?
210 0.0
44
?
215 0.0
?
?
?
45
? ?
220 0.0
36 1750
46
?
.0
225 0.0
?
47
? ?
230 0.0
?
?
48
?
235 0.0
?
54 2650
49
? ?
.0
240 0.0
50
245 0.0
51
250 0.0
?
52
?
255 0.0
53
260 0.0
35 1700
.0
Y: 1
Y: 1
Y: 1
Y: 1
523
524
524
524
800
000
200
400
?
?
1.10m
1.16m
1.18m
1.13m
1.03m
0.95m
0.94m
0.93m
0.88m
0.83m
0.88m
0.95m
1.03m
1.02m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
296.76 42
296.70 43
296.67 44
296.72 45
296.81 46
296.89 47
296.89 48
296.90 49
296.95 50
296.99 51
296.93 52
296.86 53
296.77 54
296.78 55
Z
Terrain
297.87 2050.00
297.86 2100.00
297.86 2150.00
297.85 2200.00
297.85 2250.00
297.84 2300.00
297.83 2350.00
297.83 2400.00
297.82 2450.00
297.82 2500.00
297.81 2550.00
297.81 2600.00
297.80 2650.00
297.80 2700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Côte Cavalier
Mensura Genius
296.83
296.82
296.82
296.81
296.81
296.80
296.80
296.79
296.79
296.78
296.78
296.77
296.77
296.76
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
CS2
X:
X:
19
19
50
48
00
00
0
40
24
15
?
?
?
Y:
?
?
?
?
54
55
56
57
58
59
60
61
62
63
2650.0
2700.0
2750.0
2800.0
2850.0
2900.0
2950.0
3000.0
3050.0
3075.46
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
1750.0
1800.0
1850.0
1900.0
1950.0
2000.0
2050.0
2100.0
2150.0
2200.0
2250.0
2300.0
2350.0
2400.0
2450.0
2500.0
X:
X:
X:
19
19
19
52
50
48
00
00
00
1.02m
1.03m
1.00m
0.94m
0.92m
0.86m
0.80m
0.74m
0.76m
Axe : CS2
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 285.0
296.78 55
296.76 56
296.79 57
296.84 58
296.86 59
296.91 60
296.97 61
297.02 62
297.00 63
Z
Terrain
297.80 2700.00
297.79 2750.00
297.79 2800.00
297.78 2850.00
297.78 2900.00
297.77 2950.00
297.77 3000.00
297.76 3050.00
297.76 3075.46
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 25.46
Côte Cavalier
Mensura Genius
296.76
296.76
296.75
296.75
296.74
296.74
296.73
296.73
296.72
296.72
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
CS2
Profil en long du drain secondaire DS Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
X:
X:
X:
19
19
19
66
64
62
00
00
00
0
80
?
?
DS
23
?
?
15
Y:
10
11
12
13
14
15
1
9
0.0
50.0
100.0
150.0
200.0
250.0
300.0
350.0
400.0
450.0
500.0
550.0
600.0
650.0
700.0
DS
X:
X:
X:
19
19
19
66
64
62
00
00
00
-2.61m
-2.60m
-2.61m
-2.64m
-2.57m
-2.60m
-2.64m
-2.58m
-2.53m
-2.70m
-2.64m
-2.63m
-2.63m
-2.64m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
297.27 10
297.20 11
297.18 12
297.17 13
297.17 14
297.20 15
297.27 1
297.25 2
297.25 3
297.27 4
297.19 5
297.21 6
297.24 7
297.17 8
297.11 9
Z
Terrain
0.00
50.00
100.00
150.00
200.00
250.00
300.00
350.00
400.00
450.00
500.00
550.00
600.00
650.00
700.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
294.66
294.65
294.64
294.63
294.62
294.61
294.60
294.59
294.58
294.57
294.56
294.55
294.54
294.53
294.52
Côte Fond
REPUBLIQUE DU MALI N° du plan 2.2
Bureau d'Etudes
Version Définitive
DS
X:
X:
X:
19
19
19
60
58
56
00
00
00
0
20
24
15
Y:
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
650.0
700.0
750.0
800.0
850.0
900.0
950.0
1000.0
1050.0
1100.0
1150.0
1200.0
1250.0
1300.0
1350.0
1400.0
X:
X:
19
19
60
58
00
00
-2.68m
-2.71m
-2.82m
-2.88m
-2.96m
-2.92m
-2.95m
-3.05m
-3.07m
-3.06m
-3.00m
-2.90m
-2.98m
-2.93m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
297.20 15
297.22 16
297.32 17
297.37 18
297.44 19
297.40 20
297.41 21
297.50 22
297.51 23
297.49 24
297.42 25
297.32 26
297.39 27
297.32 28
Z
Terrain
700.00
750.00
800.00
850.00
900.00
950.00
294.46 1000.00
294.45 1050.00
294.44 1100.00
294.43 1150.00
294.42 1200.00
294.41 1250.00
294.40 1300.00
294.39 1350.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
294.52
294.51
294.50
294.49
294.48
294.47
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
DS
X:
X:
X:
19
19
19
54
52
50
00
00
00
? ?
53
260 0.0
0
60
24
15
Y:
?
?
?
?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
? ?
54
55
56
57
58
59
60
61
2650.0
2700.0
2750.0
2800.0
2850.0
2900.0
2950.0
3000.0
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
1300.0
1350.0
1400.0
1450.0
1500.0
1550.0
1600.0
1650.0
1700.0
1750.0
1800.0
1850.0
1900.0
1950.0
2000.0
2050.0
X:
X:
X:
19
19
19
56
54
52
00
00
00
-2.93m
-2.88m
-2.87m
-2.81m
-2.78m
-2.73m
-2.72m
-2.51m
-2.50m
-2.48m
-2.46m
-2.54m
-2.58m
-2.66m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
297.32 28
297.27 29
297.24 30
297.17 31
297.13 32
297.07 33
297.06 34
296.84 35
296.82 36
296.79 37
296.75 38
296.83 39
296.85 40
296.92 41
296.89 42
Z
Terrain
294.39 1350.00
294.38 1400.00
294.37 1450.00
294.36 1500.00
294.35 1550.00
294.34 1600.00
294.33 1650.00
294.32 1700.00
294.31 1750.00
294.31 1800.00
294.30 1850.00
294.29 1900.00
294.28 1950.00
294.27 2000.00
294.26 2050.00
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
DS
X:
X:
X:
19
19
19
50
48
46
00
00
00
0
00
25
15
Y:
?
?
?
?
?
?
?
?
59
60
61
62
63
2900.0
2950.0
3000.0
3050.0
3075.46
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
2000.0
2050.0
2100.0
2150.0
2200.0
2250.0
2300.0
2350.0
2400.0
2450.0
2500.0
2550.0
2561.4
0
60
24
15
Y:
X:
X:
X:
19
19
19
50
48
46
00
00
00
-2.63m
-2.70m
-2.75m
-2.74m
-2.56m
-2.51m
-2.48m
-2.42m
-2.30m
-2.43m
-2.36m
-2.30m
Axe : DS
Echelle X : 1/2000
Echelle Z : 1/200
Plan Comp : 280.0
296.89 42
296.95 43
296.99 44
296.97 45
296.77 46
296.71 47
296.68 48
296.60 49
296.48 50
296.60 51
296.52 52
296.46 53
Z
Terrain
294.26 2050.00
294.25 2100.00
294.24 2150.00
294.23 2200.00
294.22 2250.00
294.21 2300.00
294.20 2350.00
294.19 2400.00
294.18 2450.00
294.17 2500.00
294.16 2550.00
294.16 2561.40
D
50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00 50.00
Mensura Genius
Côte Fond
Bureau d'Etudes
Version Définitive
DS
PT Canal primaire longé par la piste principale Echelle 1 : 50
PT Canal secondaire Echelle 1 : 50
Latérite
9.0000 var. 2.00 Variable 2.00 ép. = 10 cm) Latérite
Couche de roulement en latérite (ép. = 20 cm) 3 3 var. 1.00 Variable 1.00 ép. = 10 cm)
3 2
Var. 2
2 H 3 2 1
2 1 1
TN Remblai compacté à 95% de l'OPN 1 1
Remblai compacté à 95% de l'OPN 2
1
1 1
80 1 1 Décapage (ép. = 10 cm)
Remblai compacté à l'OPN B
(ép. = 30 cm) B
Piste principale
Canal primaire
Canal secondaire
0.3150
5.00 m 5HA8
0.0300
PT Canal secondaire CS2 longé par la piste secondaire Echelle 1 : 50 0.1860
Joints
PT Canal tertiaire Echelle 1 : 50
Latérite
Variable
ép. = 10 cm) 1.00 Variable 1.00 var. 4.00 m
1 Couche de roulement en latérite (ép. = 20 cm)
1 3 0.70 B=b+3H 0.70
3 1 Var. H 1 2
2
Remblai compacté à 95% de l'OPN TN 2
3 2
1
1
2
3
2
3HA8
TN Remb lai co mp acté à 95% de l'OPN H TN
11 1 0.40 FERRAILLAGE DES
1.00 m Remblai compacté à l'OPN 180 PAROIS DES CANAUX
Décapage (ép. = 10 cm)
(ép. = 30 cm) Décap ag e (ép. = 1 0 cm)
Piste principale Canal tertiaire
Canal secondaire CS2
N.B.:
ép. = épaisseur
TN = Terrain Naturel
Dimensions en m.
Latérite (ép. = 20 cm)
5.00 4.0000
Remblai compacté à 95% de l'OPN
Décapage (ép. = 10 cm) Décapage (ép. = 10 cm)
3.00 à 4.00
Piste de 5.00 m Drain primaire DP1 Piste de 4.00 m
4,00 2.00 1.00 B= variable 1.00
1
23
1 1 3
2
H
3 1
2
1,00 m
3 3
2 2
NB: Côtes variables voir annexes
hydrauliques
CC: Côte Cavalier
CF: Côte Fond
B: Larguer du plafond du canal
primaire
Var. 1 Var. B Var. 1 Var. b: Larguer du plafond du canal
secondaire
Z1: Côte Seuil
Z2: Côte béton
0.18
0.44 5.00
3/2
Piste Principale
Var.
1/1 3/2
3/2 1/1
3/2
1
Canal adducteur
ou primaire
0.13
Var.
1/1
d
Var
Canal secondaire
b
A A
L
Var.
1/1
0.13
Variable
0.44 0.89
3/2
1
3/2 0.13
3/2
3/2
Piste Principale
var.
3/2
3/2
VUE EN PLAN
Guide roue Guide roue
0.27 0.18 5.00 0.18 0.27 0.88
0.88 Type module
0.27
0.13
L(cm)
0.40
CC
CC
XX2
0.18
3 90 48
1 Z1
2 150 79
0.80
Remblai compacté 1 H
Z2
12° CF
Z1 190 100
60
TN
°
L 200 106
0.27
210 109
Radier en BA 220 115
0.04
Décapage 10 à Revêtement en Béton de propreté
20 cm BA à 350 kg/m3 (ép.5cm) à 150kg/m3 (ép.15cm) à 400kg/m3
b 5.93
0.13 0.13
COUPE A-A Type module d
XX2 54
Type module
L(cm)
A
1.00 Var.
XX2
90 48
Var.
3/2
150 79
190 100 3/2
L 200 106
Var.
3/2
210 109
220 115
1.00
0.20
1.00
Type module d 3/2
1.00
XX2 54
Var.
1/1
3/2
0.15
Var.
d 1/1
NB: Côtes variables voir annexes hydrauliques
Canal adducteur Canal secondaire
L
b
b
h : Hauteur du dalot A ou primaire A
L
CC: Côte Cavalier
CF: Côte Fond
1/1
Var.
B: Larguer du plafond du canal secondaire
b: Larguer du plafond du canal tertiaire
0.15
Var.
3/2
Z1: Côte Seuil

1/1
Z2: Côte béton 1.00

0.15
3/2
1.00
0.20
0.85
0.15
1.00
var.
3/2
3/2
Var.
3/2
VUE EN PLAN
1.00
0.20
CC CC
1.00 1.00
Z1
Z2
h
12° CF
60
Z1
0.30
Radier en BA
0.05
Revêtement en Béton de propreté
B.A (ép.15cm) à 350kg/m3 (ép.5cm) à 150kg/m3
0.15 2.70
0.15 COUPE A-A
A
1.00 Var.
Var.
3/2
3/2
Var.
3/2
1.00
0.20
0.70
Type module
3/2
Type module d 1.00
X1 ou X2 L(cm)
X1 34
30 32
X2 36
Var.
60 63
1/1
0.15
90 94
120 125
Var.
150 156
d 2/1
NB: Côtes variables voir annexes hydrauliques
Canal secondaire Canal tertiaire
L
b
b
h : Hauteur du dalot A A
L
CC: Côte Cavalier
CF: Côte Fond
2/1
Var.
B: Larguer du plafond du canal secondaire
b: Larguer du plafond du canal tertiaire
0.15
1/1
Var.
Z1: Côte Seuil

Z2: Côte béton 1.00
1.00
0.15
3/2
0.70
0.20
0.85
0.15
1.00
var.
3/2
3/2
Var.
3/2
VUE EN PLAN
Enrochement en
1.00 moellon
0.20
CC CC
1.00 1.00
Z1
Z2
h
12° CF
60
Z1
0.30
Radier en BA
0.05
Revêtement en Béton de propreté
B.A (ép.15cm) à 350kg/m3 (ép.5cm) à 150kg/m3
0.15 2.70
0.15 COUPE A-A
A
3/2 3/2
Var.
Var.
Variable
Variable
0.15 100
20
0.55
1/1 1/1
H1
H2
A
70
°
b1
B Canal secondaire B
°
70
A
H2
H1
0.55
1/1
1/1
20
Variable
Variable
Var.
Var.
3/2 3/2
A
VUE EN PLAN
CC amont Affaires Mondiales Canada
0.15 100
CS CC aval
0.15
CF Amont
H1
CF Aval
H2
5 10 5
0.15
Radier ép.15cm
0.05
Béton de propreté
COUPE B-B
0.15
CS 0.20
0.20
DETAIL DEVERSOIR Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON
Ech: 1/20
TN TN Bureau d'Etudes Techniques et d'Ingénieurs Conseils
COUPE A-A
B
3/2
canaux primaires ou secondaires
3/2 RISBERME 3/2 3/2

Perré Maçonné
ep = 30 cm
0.15
0.15
1.78
Drain secondaire ou tertiaire

Pertuis de fond Rainure de vannette
avec bouchon
0.15 4.00 0.15
3/2
4.00
A A 0.10
0.10
3/2 3/2 a
1.68
0.10 0.10
1.77
b
1.66 1.66
REMBLAI
COMPACTE SUR
BUSES .
B
vannette
0.15
0.15
Piste COUPE B-B Béton de propreté

a=b (voir tableau des côtes variables en bas à gauche)
3/2 0.20 3/2
RISBERME 3/2 3/2
Variable 1.00 Var. B Var. 0.20 0.80 0.15 5.00 Vari. b Vari.
B
VUE EN PLAN
revêtement en BA
CC CC
CS
3 Rainure de vannette
2
Remblai compacté Global Affairs Canada
CF Piste Affaires Mondiales Canada
Remblai compacté
0.60
Variable 0.90 Buse Préf. Buse Préf. Buse Préf. Buse Préf.
b
Béton de propreté Drain secondaire
ou tertiaire
0.15 0.80 0.20 Béton de propreté
COUPE A-A
Protection en
géotextile ép.= 5cm
Bureau d'Etudes Techniques et d'Ingénieurs Conseils
B
Axe Drain Primaire ou Secondaire
0.50
2.00
A A
Variable Var. Variable Var. Variable
B
VUE EN PLAN
Côte cavalier
Piste drain primaire ou secondaire Enrochement en
moellon
TN 3 3
2 Remblai compacté à l'OPN 2
H variable
Pente mini 2 %
variable
Drain Primaire Axe Drain
ou Secondaire Diamètre Ø Variable (Voir tableau des côtes variables)
Lit de sable (ép=10cm)
variable
COUPE A-A
MEMOIRE POUR L'OBTENTION DU DIPLOME
D'INGENIEUR ENI-ABT
Spécialité: Génie civil
Option: Hydraulique
Remblai compacté à l'OPN
variable
0.65
TN
0.10
0.90
Lit du sable
Diamètre Ø
COUPE B-B
Echelle: 1/25
Ingénieur s Conseils
Bureau d'EtudesTechniques et d'Ingénieurs Conseils
N.B.:
Berge PEN = Plan d'eau nominal
Dimensions en m.
0,60 0.50 0,50 0,50 Reste
PEN
0,45
0,30 Paillasse
Palier en BA
0,25
H-Variable
0,50
Lit du sable ép: 8 à 10cm
0,25
Couche de
revêtement en BA
Fond canal
COUPE
0,20 B-Canal
0,60 0,50 0,50 0,50 Reste
Longueur : 10.00m
Canal
0,30
Vue en plan
Réalisé par Hugues Kinhole VIGNON Plan N° 5.2
République du Mali Ouvrages Divers Promotion 2016-2019
Un peuple - Un but - Une fois
Ingénieurs Conseils
Echelle 1:20
Affaires Mondiales Canada Date Juillet 2019
Réalisé par Hugues Knhole VIGNON
« La réussite dépend de trois choses : la chance, le talent et le travail. La chance
étant aléatoire et le talent héréditaire, le travail est le seul facteur sur lequel l’on
peut compter »

Aménagement Hydroagricole

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Ministère de l’Enseignement Supérieur REPUBLIQUE DU MALI

et de la Recherche Scientifique Un Peuple-Un But-Une Foi

Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT)

ETUDE D’AVANT-PROJET DETAILLE DE L’AMENAGEMENT

Département d’Enseignement et de Recherche (DER) en Génie Civil

Hugues Kinhole VIGNON

Directeur de projet : Dr. Soumaïla A. KONE, Maître de conférences, Ph.D à l’ENI

Maître de stage : M. Ahmed Ag MOHAMED ALI, Ingénieur senior du Génie Rural à

Jury d’évaluation du stage :

Membres et correcteurs : Ph.D Soumaïla KONE, Dr Sory DIALLO, Ing. Manssourou

L’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) dans sa mission

Le présent projet se propose ainsi d’accroître la valorisation du potentiel irrigable de la

Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | i

Je dédie ce Projet de Fin d’Etude à

Joséphine Habsatou TRAORE.

Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | ii

 au Dr Mamadou Sanata DIARRA, Directeur de l’Ecole Nationale

 à tout le corps professoral de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane

 à Monsieur TOURE Mahamane directeur général de BETICO, pour

 à Monsieur Ahmed AG Mohammed Ali Ingénieur aménageur, mon

 à Monsieur Manssourou COULIBALY Ingénieur hydraulicien, mon

 à mes parents, ma mère Zinhoué AGBODJI et spécialement mon père

Enfin je profite de l’occasion pour remercier l’ensemble du personnel du Bureau

Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | iii

Dans le cadre du contrat N°0042/PDG-ON-PAON passé entre l’Office du Niger (ON) et le

2- Extension du périmètre irrigué

Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | iv

2- Extension of the irragated perimeter

Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | v

LISTE DES ABBREVIATIONS

AHT : Bureau d’études Allemand

Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | vi

TABLE DES MATIERES

AVANT PROPOS ............................................................................................................................. i

REMERCIEMENT ........................................................................................................................ iii

LISTE DES ABBREVIATIONS .................................................................................................... vi

TABLE DES MATIERES ............................................................................................................. vii

LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................. viii

LISTE DES FIGURES ................................................................................................................... xi

1.1 Contexte et justification des études ..........................................................................................2

1.2 Objectifs de l’étude .................................................................................................................3

2.1 Présentation du bureau d’accueil (BETICO) ........................................................................6

2.2 Présentation de la zone d’étude ................................................................................................7

2.3 Présentation du projet ............................................................................................................ 12

3. METHODOLOGIE DE CONCEPTION .............................................................................. 16

3.1 Approche méthodologique de l’élaboration des études ........................................................... 17

3.2 Etude de l’aménagement ....................................................................................................... 17

4. RESULTATS ET DISCUSSIONS ......................................................................................... 42

4.1 Collecte des données ............................................................................................................. 43

4.2 Résultats de l’étude de l’aménagement hydroagricole ............................................................ 49

Hugues Kinhole VIGNON 2016-2019 Mémoire en Ingénierie Hydraulique Page | vii

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 3.1 : Données climatiques du périmètre de Sossé ..................................................... 19

Tableau 3.2 : Coefficients culturaux du riz ............................................................................ 21

Tableau 3.3 : Valeurs de l’ETo ............................................................................................. 22

Tableau 3.4 : Recherche de la profondeur normale d’eau ...................................................... 28

Tableau 3.5 : Recherche de la profondeur critique d’eau ....................................................... 30

Tableau 4.1 : Récapitulatif des débits fictifs continus ............................................................ 51

Tableau 4.2 : Paramètres d’irrigation .................................................................................... 52

Tableau 4.3 : Hypothèses utilisées pour le découpage des parcelles ......................................52

Tableau 4.4 : Paramètres utilisés pour le dimensionnent des drains ....................................... 53

Tableau 4.5 : Paramètres de dimensionnement des drains et canaux ......................................53

Tableau 4.7 : Récapitulatif des dimensions des canaux ......................................................... 54