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barrages : technique de
l’injection
Réalisé par: Encadré par:
Ø BELFAKIH Imad M. TOUMI
Ø HSAINI Soukaina
Ø ELANSSARI Kaouthar
Ø ELOUARTI Mohammed
Ø DKHISSI Mohammed
Ø SOULAIM Achraf
Ø ELHABNOUNY Mohammed
Ø
Ø
SOMMAIRE:
I. Généralités
II. les types de coulis
III. Injection des coulis
IV. Ecoulement en cours d’injection
V. Essais sur les coulis
VI. Caractéristique des coulis
VII. Méthodes d’injection
VIII.Procédés d’execution
IX.
X.
I. Généralités :
I. Généralités :
Paramètres liés à l'ouvrage
Les Le
parois drainage
étanche
s
L’injection
I. Généralités :
L’injection d’une fondation est un procédé qui consiste à remplir les
vides qu’elle contient au moyen de produits liquides qui se solidifient
dans le temps coulis
Objectif :
ü Réduire la perméabilité de la
fondation ;
ü Améliorer sa qualité mécanique ;
La nature des terrains
v à traiter impose les techniques et les types de
produit à utiliser
è 3 Cas principaux :
q L’injection dans les roches fissurées,
q L’injection dans les terrains alluvionnaires,
q L’injection de remplissage de cavité,
v
I. Généralités :
Les injections de coulis s’effectuent, sous une
pression adaptée, dans des forages consécutifs,
disposés en une ou plusieurs lignes parallèle à l’axe
du barrage.
II. les types de coulis
Les coulis liquides :
silicates de soude, pénétrabilité semblable à l’eau. Ceci dit,
l’injection des vides très petits est difficile (argiles ou silts).
Pour les sables fins, ils ont une bonne perméabilité à l’eau et
les coulis visqueux sont onéreux à utiliser.
Po-P = Q.W/(C.K)
P: Pression de la cavité avant injection
Q: débit d’injection
W: poids spécifique du coulis
C: un coefficient dépendant de la forme de la poche d’injection (la source).
Les débits Q varient de 0,3 a 1 litres/ minute on peut donc
prédire la pression nécessaire à l’injection d’un milieu de
perméabilité donnée et de la comparer aux seuils
admissibles afin de ne pas désorganiser le terrain. Ou, se
fixer un débit limite de l’opération d’injection afin de ne
pas dépasser une pression limite.
Injection en milieu perméable
hétérogène:
Comme c’est le cas pour les alluvions constitués d’une superposition de couches
de sables et de graviers de perméabilités très dispersées(ou dans les milieux
feuilletés).
Si la poche d’injection intercepte plusieurs horizons, le coulis s’imprègne
d’abord via les milieux les plus perméables(les passages moins perméables
jouent le rôle d’une paroi semi-étanche où la migration du coulis est très
limitée).
Une fois ces milieux injectées, ils deviennent plus étanches et jouent à leur tour
le rôle d’une paroi étanche permettant d’imprégner les passages moins
perméables.
Cette opération nécessite parfois le recours à un arrêt/reprise d’injection après
un certain temps d’attente.
L’objectif étant de ne pas mettre à une grande pression (nécessaire pour faire
circuler le coulis dans les horizons moins perméables) les volumes conséquents
absorbées par les passages perméables (risque de désorganisation du
terrain).
Temps d’injection:
Le temps d’injection est donne par :
t=3,14.n.e.(R²-ro²)/(Q)
Plus l’épaisseur de la couche est petite, l’injection sera rapide (à
débit constant).
L’injection des milieux hétérogènes (écoulement plan) est plus
rapide que l’injection des milieux homogène (écoulement
radial).
Les considérations précédentes supposent que le coulis chasse
devant lui l’eau du terrain sans aucune possibilité de mélange
(ceci n’est possible que si la tension superficielle terrain-eau-
coulis est suffisante pour l’empecher).
Pour les sols granulaires, le coulis circules dans des passages
privilégies autour des gros grains en se diluant au passage. Il faut
alors injecter un volume de coulis nettement supérieur au
volume des vides pour que cette dilution devienne négligeable.
Injection au voisinage d’une parois
étanche:
L’expérience montre que l’injection à partir d’un forage situé à
quelques mètres d’une parfois étanches (palplanche ou parois
bétonnée) provoque des résurgences de coulis au contact de cette
parois. Ce fait s’explique par l’existence d’une pression hydrostatique
non nulle au contact de la paroi en l’appuyant sur les alluvions situés
derrière et en la faisant reculer.
Les alluvions situées devant non pas tendance à suivre ce mouvement
puisque la pression de courant les resserre parallèlement à la paroi. Un
passage privilégié s’amorce et une résurgence apparait.
A partir de ce moment, l’écoulement change totalement d’aspect, elle
correspond au cas où le forage fictif évacue un débit égal à Q (avec p
étant la pression qui assure l’écoulement de la résurgence). la
résurgence une fois amorcée, n’a aucune raison de s’arrêter tant que
l’injection continue.
Solution:
ü d’arrêter l’injection des l’apparition de la
résurgence, laisser le coulis faire sa prise et
réinjecter. A chaque résurgence le phénomène
réapparaitra jusqu’a ce que la compressibilité des
alluvions derrière la paroi soit épuisée (ceci risque
d’être fort long)
ü injecter simultanément a partir des deux forages
situes de part et d’autre de la paroi, qui n’a aucune
raison de se déplacer puisque l’équilibre des
pressions est établi. Le seul inconvénient de cette
méthode est d’avoir à injecter un terrain qui n’a pas
lieu d’être injecté.
III. Ecoulement en cours d’injection : fluide non
newtonien dans des fissures:
Ø Exemple:
§ L’écoulement dans une fissure d’ouverture quelconque traversée par un
forage de 100 mm n’est laminaire que pour des débits inferieurs a 1 l/s.
(cette limite est portée à 0,5 l/s pour des forages de diamètre de 50 mm).
Injection des coulis instables dans une fissure:
§ Elles facilitent l’expulsion des eaux en excès contenues dans le coulis, c’est un
correctif à l’erreur éventuelle de dosage ;
§ Augmente l’adhérence du coulis
§ Elargissement des fissures trop étroites ;
§ Augmente la pénétrabilité des grains de ciment en distance ;
b. Injection de plusieurs fissures:
Ø Pour des fissures non identiques, situées dans des plans parallèles. La pression
d’injection est la même à l’entrée de chaque fissure, c’est celle régnante dans le
forage.
PRESSION DE REFUS D’INJECTION D’UN COULIS
INSTABLE :
l faut donc adopter des pressions de refus élevées et les atteindre avec des faibles
débits et des coulis moins visqueux.
Essais sur les coulis
Mesure de la viscosité :
Ø Le viscosimètre à écoulement