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IEyrolles
I
Règles CM 66
et additif 80
Chez le même éditeur
Structures métalliques
C.M. 66 Additif 80 - Eurocode 3
Collection " Guide de calcul "
J. Morel, ingénieur INSA, expert, professeur à I'ECAM et I'ENTPE.
1995,17 x 24,176 pages, no 11830.
CTICM
Douzikme edition
Cinquiéme tirage 2005
EYROLLES
EDITIONS EYROLLES
61 ,Bld Saint-Germain
75240 Paris Cedex 05
www.editions-eyrolles.com
l~r&ai&nl :
M. Lonrn, Ing6nieur-Conseil, Profeoeeur B l'École Nationale des Ponts e t Chaussbes.
En fait, la parution des Règles CM 56 n'a apporté aucune discontinuité dans les tra-
vaux du groupe d'étude.
Les présentes rhgles affirment le caractère probabiliste de la sécurité des construc-
tions, notion qui était déjà nettement dégagée dans les règles précédentes.
Cependant, celles-ci cherchaient à atteindre le degré nécessaire de sécurité, soit par
la consid6ration de contraintes admissibles minorées (coefficient O), soit par la prise
en compte de sollicitations majorées (règles de vérification complémentaire).
Les présentes règles, en accord avec les recommandations de la Convention
Européenne de la Construction Métallique, ont franchement opté pour le mode de
contrôle du degré de sécurité tel qu'il était indiqué dans la règle de vérification com-
plémentaire.
Elles sont caractérisées par l'introduction de coefficients de pondération appliqués
aux sollicitations, chaque nature de sollicitations ayant un coefficient propre à la
combinaison des charges et surcharges aléatoires considérée.
En outre, de nouveHes dispositions très importantes ont été 4ntroduites ; elles
concernent notamment la stabilité au montage, les assemblages par boulons HR et
la stabilit6 des éléments minces.
Les nouvelles « Règles de calcul des constructions en acier *I ne font que marquer
une nouvelle étape dans une matière en constante évolution.
P. torin
TABLE DES MATIRRES
DIFFICULTES D'INTERPRETATION. . . . . . . . . . . o. 4
Terminologie . . . . . . . . . . .........
Vérification de la sécurit8 .............
Différents procédbs de pondération .........
Notations. ....................
Pièces symétriques ou pièces dissym6triques dans
lesquelles la flexion comprime la fibre extrdme à
distance v. ...................
Pièces dissymbtriques dans lesquelles la flexion comprime
la fibre B distance v' ..............
Notations. ....................
Vérification des membrures dans les pièces symétriques
ou dissymétriques pour lesquelles la flexion comprime
la membrure de plus faible section ........
Vérification des membrures dans les piéces dissymé-
triques où la flexion comprime la membrure de plus
forte section. ..................
..............
Vérification des treillis.
V~RIFICATION PIECES
DES C O W P O S ~ ~ E SA TRAYERSES DE
LIAISON ....................
Domaine d'application . . . . . . . . . . . . . . .
Notations. ....................
Vérification des membrures dans les pièces symbtriques
et dans les pièces dissymétriques où la flexion comprime
la membrure de plus faible section .........
Panp'iphar
Vérification dei membnirei dans les pièces d i ~ y m é -
trique8 oh la fiexion comprime IR membrure de plus
forte iection ................... 3. 543
.........
Vlrification dei travenei de liaiion 3.544
D~VERSEMENTEN FLEXION SIMPLE . . . . . . . . . 3.6
G ~ N ~ M L X. T. ~. S. . . . . . . . . . . . . . . . . . 3. 60
...............
Domaine d'application 3. 600
Notatioxu ..................... 3.@
l6
Cas où la vbrification de la itabilité au déveriement est
inutile ..................... 3. 602
....
P i h c ~ sSYY&TR~QUEMENT C R A R G ~ B S ET A P P U Y ~ E S 3.61
Poutrer B Ame pleine ............... 3.611
Poutres B treillii .................. 3. 612
CASDEI P I ~ C EIOUYIIIEI
~ A I)EUX Y O M I N T ~ D I F F ~ R E N T SAU
onoir DES APPUIS . . . . . . . . . . . . . . . . ~ .3.62
CA8 DES POUTRELLES E N CONSOLE PARFAITEMENT ENCASTR~EI 3. 63
C O E F F ~ C ~ E ~ POUR
~UT N La
u~D L~ T~E R~ Y$I N~ A ~ ODE ... 3.64
Coefficient D. fonction dei dimenaions de la pihce .... 3.641
...
Coefficient Cl fonction de la rbpartition der charger 3. 642
Coefficient B. fonction du niveau d'application der
.....................
charger 3.643
FLEXION COMPOSEE. . . . . . . . . . . . . . . . . 3.7
DOMAINE ................
D'APPLICATION
Objet de l'article . . . . . . . . . . . . . . . . .
Limiter de validitb . . . . . . . . . . . . . . . . .
..............
Pnincrrs D a i V & R I P X C A T ~ O N ~
Basa de la méthode ................
Modalitôa d'appliaation ...............
FLAMBEMENT DANS LES SYSTBMES HYPERSTATIQUES . 3.8
4 .ASSEMBLAGES. . . . . . . . . . . . . . . ... . . . . . . 4
PRINCIPES GENERAUX ................ 4.0
B A ~ DE .......... ..
E ~u D ~ ~ R M I N A T I O N 4.01
T~ANIMISSIONDIS E P F O R T ~ PAR CONTACT DIRECT .... 4. 02
TABLE DES MATIARE@
.....................
Notations 4. 108
.....
Conditions de distance des riveta ou boulons 4. 101
.....
Condition6 d'bpaisseur des pieces assemblées 4. 102
RWEM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. 11
Section de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. 111
RBsistance du rivet . . . . . . . . . . . . . . . . 4. 112
BOULONS .................
ORDXNAIRES 4. 12
Sections de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . 4. 121
Rbsistance d u boulon . . . . . . . . . . . . . . . 4. 122
Notations .....................
............
Prdcontrainte No d u boulon
..............
Coefficient de frottement
Effort admissible dane les assemblages soliicitds perpen-
.........
diculairement Il l'axe des boulons
Effort admissible dans les assemblages iiollicitBa en
....
traction dans la direction de l'axe du boulon
Efforts admissibles dans les assemblages sollicités ii la
fois perpendiculairement B l'axe du boulon et dans
la direction de celui.ci ..............
Efforts admissibles dans les aisemblages sollicites par un
effort perpendiculaire t i l'axe des boulons et par un
moment de flexion ................
SOUDURE PAR RÉSISTANCE ÉLECTRIQUE ......
SOUDURE ÉLECTRIQU'E A L'ARC ...........
Dispositions communes ...............
Soudures bout B bout ...............
Soudures d'angle ..................
............
" ~ ~ R I ~ I C A T ~DOE N LA R ~ ~ I ~ T A N C E
Soudu~eebout B bout . . . . . . . . . . . . . . . .
Soudures d'angle . . . . . . . . . . . . . . . . . .
6 .S P R E W E S DES OUVRAGES. . . . . . . . . . . . . . . 6
PROCESSUS
D E CRARGEMENT E T D E DÉCIIARCEMENT ... 6'13
.. .. .. .. .. .. .. .. .. .. . ..
Essais par charges fixes . .
Essais par charges mobiles.
, 6,131
6,132
APPAREILS . .. . . .. .. .. ... ..
DR MESURE. 6,14
EFFETS .......
D E S VARIATZOFIS D E T E Y P ~ R A T U A J I . 6,15
DES RÉSULTATS . . . . . . . . . .
INTBRPR~TATION 6,2
ANNEXES
NOTAT~ONS
G~N~RALES. . .. .... . .... . . . 10 179
V É R I F ~ C A T I O N SIMPLIFIÉE D E LA S~CURITE. .., .... ... . 11,23 191
VALEURSD U COEFFICIENT 4 D'ADAPTATION ......
PLASTIQUE 13,212 193
MSTHODEDUTHETL DE V ~ R ~ F I ~ T I ODES
N PIIZCES COMPRIMEES. .. 13,40 197
Rasea de la mdthode. . . .... . ....... . .. 13,404 197
Justification des formules des RBgles ... .... . . . 13,40-2 202
ELCMENTS
DU CALCUL DES COEFFICIENTS D'AMPLIFICATION DES
CONTRAINTES (tableau des valeurs de la contrainte critique
d'Euler en fonction de l'élancemeiit) . ....... . . .. 13,412 214
. . . . . . .. . . ... . .
V É R I F I C A T I O ~ A P P R O C H ~ ED E W R~SISTANCE AU FLAMBEMENT D E S
PIÈCES C O M P O S ~ E S A TREILLIS 13,42 221
APPROCESE
~ ~ R ~ F ~ C A T I O N
... ...
D E LA R ~ S I S T A N C E A U F L A M B E M E N T D E S
p i k c e s C O M P O S ~ E S A TRAVERSES D E L I A I S O N . 13,U 223
M B ~ s o n eDUTHEILD E
FLECHIES ...... ....
V&R~FICATION D E I PIÈCES
DANS LE P L A N D E FLAMBEMENT
COMPRIIYI!E~ BT
13.50 227
FO~MULES PIÈCHB
E N V E L O P P E S P O U R L A V$IIFICAT~ON D E S SOUMISES
A COMPRESS~ON AVEC .
FLEXION DANS LE PLAN DE FLAMBEMENT 13,5 230
Bases des fomu1r.i enveloppes . . . . . . . . . . . . . 13,51
Vérification des pieces à parois pleines . . . . , . . . .
230
13,52 232
lérification des piéces composées B treillis. . . . . . . . 13,53
Vérification des pihces compos6es B traverses de liaison. . 13,54
231
232
R~GLBS C.M. 86
Paragraphes
F L A M B E ~ ~D'UNE
~ E N TB A R R E
..............
APPARTENANT A UN SYSTÈME HYPER-
STATIQUE. . . ... ...
Barres idéalement parfaites . . . . . . . ..... ...
Barres rbelles . . . . . . . . . . . . . . .. . . ...
F t È c a ~ sD E S P O U T R E S D E S E C T I O N C O N S T A N T E . . ..... ...
ÉPAISSEUR
UTILE D E S CORDONS DISSYM~TRIQUES .........
LONGUEUR
DE FLAMBEMENT DES POTEAUX DANS LES BATIMENTS A
NCEUDS F I X E S . . . . . .. .... . . ... ....
r
0,02 Le poids d'un même objet varie suivant son emplacement en fonction
de nombreux paramètres (latitude, altitude, composition d u sous-s01,~présence
d'autres masses dans le voisinage...). Mais a u regard de la préczsron des
calculs de Résistance des matériaux, ces variations sont négligeables et on peut
admettre en tout point une accélération de la pesanteur de 10 m/s2.
Pour éviter des fautes de calcul dont les conséquences pourraient
être caîa~tro~hiques e n construction (mrrltiplication ou division des grandeurs
par IO), on exprime les forces en décanewtons ( d a N ) et non en newtons, de
façon à conserver le même nombre que la masse (exprimée en Iîg) des objets dont
le poids engendre ces forces. De même, en construction mt%allique, les contraintes
sont ex~riméesen décanewtons Dar millimètre carré fdaNlmm2 éouiv&lent a u
kgf/mma) et non e n pascals ( P a ) pour conserver des nombres maniables
( 1 daN/mm2 vaut 10 000 000 P a ) .
0,f Le but des règles, tel qu'it est défini en O,1, fait surtout l'objet des
chapitres 1 (Règles concernant la Sécurité), 3 (Règles générales concernant les
calculs de résistance et de déformation), 4 (Assemblages) et 5 (Éléments parti-
culiers de la construction).
Il a paru utile d'indiquer e n 2 les qualitis esseentielles du rnétul
utilisé. Ce chapitre ne fait pas double emploi avec les normes de produits ou les
cahiers des charges gknérauz, mais rappelle quelques données qui doivent être
respectées pour que soient valables les règles de calcul indiquées. De même, le
chapitre 6 ne constitue pas u n programme passe-partout d'épreuves, mais
indique comment doivent se comporter en cours d'essais les constructiorrs dont
le piojet satisfait aux présentes règles.
olo NOTATIONS ET UNITÉS
NOTATIONS
tes notations utilis6es dans les pr6sentes RBgles sont, dans la mesure
du possible, celles qui sont employ6es dans les normes en vigueur. Toutefois,
certaines ont da btre moditi6es pour Bviter des confusions. Pour levertoute ambiguTt6,
elles sont dennies au moment de leur emploi.
Les pr6sentes Rbgles ont pour but de codifier les methodes de calcul
applicables B I'Btude des projets de constructions en acier.
'
i L'application de ces Régles conduit pour les diff6rents Qdments des
constructions B un degré de s6curit6 sensiblement homogbne pour les differenta
/ modes de sollicitations et les diffbrents types de constructions.
On pourra utiliser d'autres methodes de vdrification de la stabilit6 et
dm détermination des sections que celles indiquées dans les R&ples, s'II est justiflb
f
1 - 15 -
1. ,a
--
COMMENTAIRES
Les méthodes de vérification préconisées par les Règles ont été choisirs
parmi celles dont l'emploi paraît à la fois commode et efficace dans les cas
courants et entraîne le minimum de dificultés d'interprétation ou d'adaptation.
Elles se présentent sous la forme, familière à tous les ingénieurs, de calculs LIP
résistance des matériaux dans le domaine élastique, en tenant compte éventuel-
lement, dans la cation de certains coefficients numériques, de l'augmentation
de sécurité conférée par les possibilités d'adaptation plastique de l'acier. Certains
règlemen& étrangers se réfèrent à des méthodes faisant intervenir beaucoup p l w
largement la phdticité (calcul à la rupture, méthode de la charge ultime, etc.).
L'emploi n'en est pas exclu, mais il n'a pas étd jugé opportun de les codifier ici.
1 ,O1 L'attention est attirée sur le fait qu'au cours de certaines phoises
d u montage, les efforts a p p l i q z h a u x différents éléme,@tsde la construction sont
parfois plus élevés qu'après mise en service, o u même & nature diffkrente. L a
stabilité doit donc être vérifiée a u montage comme e n service.
qu'elles donnent une s6curit6 au moins égale. Cette justification est d6jA apportde
pour les formules enveloppes ou approchees donnees en annexe aux presentes
RBgles.
02 DOMAINE DE VALIDIT~
1,031 On a jugd bon de préciser ce qu'on entend par ruine d'une construc-
tion ou d'un élément de la construction dans ce chapitre qui traite de la sécurité.
C ~ t t eprécision peut paraître superflue lorsqu'on n'a en vue que l'ap~licationdes
nréthodes et fiirnzilles indiquées dans la suite des Bègles. Il faut cependant s'y
référer chaque fois qu'on applique d'autres méthodes de vérification, comme il
est admis e n 0,l et 1,02, ou lorsqu'on a recours a u x justiFcutions expérimentales
d~rectesadmises en 1,04.
- 19 -
1804 O n a tenu à rappeler qu'il convient de donner le pna à l'expérience
sur las considérations théoriques.
E n car d'expérimentation sur des éléments t!yp~set conlrairement
à ce qui est prévu en 6,O pour l'épreuve des ouvrages destin1;s h être mis eux-
mêmes e n service, il est évident qu'il ne sufit pas d'appligrter les sr~rcharges
prévues a u projet, mais a u moins des surcharges multipliéps par le coefficient
de sécurité requis pour ces essais; chaque fois que ce sera possible, il sera bon
de pousser l'expérimentation jusqu'à la ruine définie en 1,031.
Il est nécessaire d'opérer sur uii nombre sufisant d'éléments types
pour avoir une idée de la dispersion des résultats.
Dans certains cas particuliers, des experiences directes sur des Blements
types sont considerees comme justification complbte des Blements identiques en
dimensions et en qualit6 desqinat6riaux; les essais doivent 8tre pousses assez loin
au-del8 des charges de service pour mettre en 6vidence un degr6 de s4curit6 suffi-
sant avant l'apparition de la ruine.
1,122 Si le Cahier des Charges particulier fixe une surcharge d'essai supé-
rieure à la surcharge d'exploitation, cette surcharge d'essai devra être adoptee
comme base des calculs.
1,141 On doit tenir compte des effets de la dilatation thermique chaque fois
qu'ils risquent d'engendrer des efforts anormaux dans les charpentes, de produire
des désordres dans les appuis et dans les Bléments de remplissage ou de gêner
l'exploitation, & moins que des dispositions spéciales soient prises pour en pallier
les effets (appareils d'appui mobiles) ou lorsqu'une ossature relativement courte
repose sur des supports normalement flexibles. Le coefficient de dilatation linéaire
de l'acier est prix égal a 11 x 10".
On admet pour les ossatures et charpentes exposées à l'air libre une
variation de temperature de 270 en France métropolitaine.
Dans les locaux soumis à des conditions sp8ciales de température
le Cahier des Charges doit fixer l'amplitude des variations.
1P
,O PRINCIPE
Contrainte caractiristique
- 25 -
1,211 -1 COMMENTAIRES
-7
1,211- 1 E n règle générale, o n adopte PIS lorsque les effets des charges perma-
nentes s'ajoutent à ceux des autres charges et surcharges et 1 lorsqu'ils s'en
retranchent.
L'attention est particulièrement attirée sur les dangers que ferait
subir la construction l'omission de ce dernier cas, en ce qui concerne notamment
l'équilibre d'ensemble (soulèvements, ancrages insuffisants, massifs de fondations
trop légers), les risques de flambement des barres normalement tendues et la
tenue des assemblages comportant une transmission directe des efforts par
contact.
-21 O n vise ici les opérations de levuge effecticées par temps calrrre et dans
des conditions t~1le.sque la ruine d'un élément ne compromettrait ni la sécurité
du personnel ni la stabilité du reste de l'installation.
envisagés de façon à obtenir les combinaisons les plus défavorables, leurs valeurs
étant multipliées par les coefficients de ponderation suivants :
-3 4
Effets des variations de temperature :-
3
1,2"l2 Montage
-
1 Lorsque ta ruine d'une construction determinee pourrait avoir des
conséquences plus désastreuses que celle d'une construction courante, le maître
d'œuvre peut prescrire d'augmenter les coeiflcients de ponderation utilises pour
son calcul.
3 - Lorsqu'il ne s'agit que de limiter les dégats causes par une catastrophe,
on peut même effectuer une vérification de la stabilite en réduisant à l'unit6 les
coefficients de pondération applicables aux valeurs estimées des charges, surcharges
et efforts qui pourraient Btre appliques à l'ouvrage au cours de cette catastrophe.
C'est ainsi que dans la verification des ouvrages sous l'action des
surcharges climatiques extrêmes (neige et vent - 1,13), comme dans la vérification
de la resistance aux séismes, qui peut être éventuellement prescrite (1,15), tous les
effets pris en compte, y compris les charges permanentes, sont affectes de coeffi-
cients de pond6ratlon redults à I'unlt6.
1,220 Terminologie
On designe par :
1 -charge ou surcharge majorée, la valeur d'une charge ou surcharge
prevue au projet multipliée par un coefficient de pondération ;
1 ,BI II ne faut pas oublier quand on effectue les vérifications que les
charges ou surcharges d'une même catégorie peuvent provoquer dans u n élément
des sollicitations de sens contraire (vent suivant son orientation ou suivant les
possibilités de surpressions ou dépressions; surcharges d'exploitation suivant
leur répartition ou suivant la position des charges mobiles). Même si les
sollicitations engendrées par une surcharge déterminée ne peuvent pas changer
de sens, il y a des cas où l'absence de cette surcharge est plus défavorable que sa
présence. Cette façon de procéder se substitue à la vérification complémentaire
de la sécurité qui était prescrite par les Règles C.M. 1946 et C . M . 19.56.
Sous réserve des simplifications qui peuvent être apportées dans chaque
cas particulier, la vérification de la sécurité conduit en principe aux opérations sui-
vantes :
10 Vérifier que la stabilité d'ensemble (renversement, déplacements) est assurée
sous l'effet des combinaisons les plus défavorables des charges et surcharges
majorées.
20 Veriffer que, pour chaque élément, les valeurs maximales des efforts et moments
pondérés restent inférieures à celles qui entraineraient théoriquement la ruine de
l'élément. Ceci conduit en général A :
a) Calculer les contraintes pondérées normales et tangentielles engendrées
aux points les plus défavorisés.
b) En deduire des contraintes caractéristiques oc.
c) VBrifler que les valeurs maximales de ces contraintes caractéristiques ne
dépassent pas la valeur oe de la limite d'élasticité du métal, dont le dépasse-
ment est pris comme crithre de base de la ruine (1,202) :oc< oc.
- les valeurs maximales ait, aie, u& et u&, de sens opposé à UR, engendrkes
par les mêmes charges et surcharges;
- les contraintes upnr et o h r , valeurs rdduites de opn et a& à prendre en
compte lorsque les effets ds la neige et ceux du vent sont consi&rds simul-
tadment;
- les contraintes upne, ol;ne, upnre, u&,, urne, ~ b e se, substituant à am,
in, Omri etc. lorsqu'on prend en compte les surcharges climatiques
extrêmes :
On aurait ensuite à rechercher les valeurs les plus défavorables des
contrain& pondérées suivantes :
Dans les constructions courantes, il n'y a pas lieu de tenir compte des
solllcitations multiples, mais on doit v6rifier que les valeurs maximales des contraintes
normales ponderées et des contraintes tangentielles pond6rées, calculées ind6pen-
damment par les formules habituelles de la Résistance des matériaux, satisfont aux
conditions indiquées en 1,311 à 1,313 ci-dessus.
NUANCES D'ACIERS
2,lO Les présentes regles s'appliquent sans restriction aux aclers dont
I'allangement est au moins Bgal à 20 % pour une longueur entre repbres
(sale L 5,a \/&
2,111 COMMENTAIRES
A
2,112 Il s'agit ici d'aciers particuliers désignh dans les catalogua des
fournisseurs par une dénomination commerciale.
2,111 valeur garantie suivant la norme pour les aciers de construction faisant
l'objet de celle-ci ;
2,12 Pour les rlvets en acier doux ayant une charge unitaire de rupture
comprise entre 33 et 48 daN/mma, on admettra dans les calculs que la limite d'Blas-
ticitB de cet acier est égale 8 24 daN/mms (kglmms).
2,13 Pour les boulons en acler doux ayant une charge unitaire de rupture
comprlse entre 33 et Ni daN/mma, on admettra dans les calculs que la limite dlBlas-
ticit6 de l'acier de ces boulons est égale B 24 daN/mma (kg/mms).
2'14 On admettra dans leacalculs que les Blectrodes utflisees pour la soudure
à l'arc Bleetrique donnent un metal d6pos6 dont les caractéristiques mecaniques
sont au moins Bgales è celles du metal de base.
$ -
tr
Le module d'élasticité longitudinale E de l'acier est pris Bgal à
,el 000 daN/mm* et le module d161asticitétransversale G à 8 100 daN/mms (kglmmn)
,correspondant h un coefficient de Poisson sensiblement égal B 0,3.
3,12 COMMENTAIRES
3,12 Une déduction des trous se fait uniquement dans les pièces tendues.
Dans le calcul des contraintes, il est admis de considérer que la ligne de bou-
lons H R correspondant à la section nette déterminante transmet par frottement,
dès avant cette section, 40 % des efforts qui lui reviennent.
3,IO Les contraintes normales des plhces tendues sont calcul4es en divisant
l'effort normal par la section nette.
,-
3,11 Pour determiner la section nette d'une piece tendue comportant des
trous de rivets ou de boulons et 6ventuellement des entailles, on envisage differentes
sections (droites, obliques ou brisées) passant par ces Bvidements et on fait la
somme des surfaces de metal traversees par ces sections. On adopte comme
section nette la plus faible des valeurs ainsi trouvees.
Dans le cas le plus courant 0il la section la plus defavorable est une
section droite, la section nette s'obtient en d6duisant de la section brute la somme
des surfaces des vides apparaissant dans le plan de la section.
3,211 Les contraintes normales des pieces fléchies sont calculées en faisant
intervenir les modules d'inertie I/v et Ilv' de la section (4 demi-nette )) obtenue en
deduisant les trous de la partie tendue et, 4ventuellement, les trous non remplis de
la partie comprimée. Elles peuvent, par simplification, être calcul6es en faisant inter-
venir le module d'inertie de la section nette obtenue en deduisant les trous de
l'ensemble de la piece. Dans tous les cas, le moment d'inertie est calcul6 par rapport
L l'axe passant par le centre de gravit6 de la section brute.
3,IH2 Dans le cas des profils à parois pleines premunis contre tout risque
de déversement, on peut diviser par un coefficient +
d'adaptation plastique la
contrainte ponderde a1 calcul6e suivant 3,211 avant de la comparer à la limite d'6las-
tlclt6 ab.
9,222 COMMBNTAIRES
hauteur ou pour certains profil&, plus avantageus par ailleurs, mis depuis lors
ci la disposition des constructeurs, tandis qu'elle m permettait pas de profiter
complètement des possibilités ds nombreux petits profilés d'emploi courant (solives,
pannes, etc.). C'est pourquoi la nouvelle rédaction remplace la majoration for-
faitaire par une majoration adaptée à chaque profil. E n outre, la forme de la
vérification a été modifiée pour mieux faire apparaître que I'adaptation de plas-
ticité ne rdduit pas les contraintes de service mais permet d'admettre des contraintes
plus élevées sans diminution de la sécurité.
Le coefficient cp est déterminé par la condition qu'après déchargement
1
-v
de la pièce soumise 4 u n moment cp us, la déformation résiduelle sur la fibre
eztrême n'excède pas 7,5 ?& de la déformation élastique correspondant à la
limite d'élasticité.
a,= Les Règles introduisent ici une distinction entre le module de résis-
tance - quotient du moment résistant par la contrainte normale sur la fibre la
plus sollicitée - et le module d'inertie - quotient du moment d'inertie par la
dwtance & la fibre extrême à u n axe perpendiculaire aux efforts et passant par
Ic centre de gravitk. Ces deux grandeurs sont confondues lorsque les efforts sont
crppliqds dana l'un des plans principaux d'inertie.
3,m-2 La rkgle empirique indiquée place en sécurité. Elle peut être appliquée
sans restriction lorsque le même point se trouve le plus sollicité à la feis par les
flexions dans les deux directions principales (sections rectangulaires ou en I ) .
Dans les autres cas (sections cruciformes ou en losange, par exemple), il n'est
intéressant de l'appliquer que pour les effort$ faiblement rnclinés sur rune ou
l'autre des directions principales, sinon elle devient plus dkfavorable que la
vdrifiation limitée a u domaine élastique.
La condition sV6crit:
FLEXION DÉVIÉE
3,221 Lorsque les efforts appliquBs B une piece flechie ne sont pas dans t'un
des plans principaux determines par l'axe longitudinal de la piece et l'un des axes
prlncipaux d'inertie de sa section, on projette les efforts sur les deux plans principaux,
an Btudie independamment la flexion dans chacun de ces plans et on additionne en
chaque point les contraintes normales determinees par ces deux 6tudes.
3,21111 Pour les cornieres isolees solliclt6es parallelement au plan de l'une des
ailes on se place en sdcurit6 en prenant comme module de rbsistance les 314 du
module d'inertie correspondant B cette direction (I,ld ou lv/d, des tables).
3 Dans le cas des proflls B parois plelnes prBmunls contre tout risque
de deversement, II est possible de tenir compte, comme en flexion simple, des
posslbilit6s d'adaptation plastlque.
3,m Les contraintes de cisaillement dans les pibces fléchies sont calculées
en faisant intervenir la section nette de l'âme.
332 Dans le cas le plus frequent des profils comportant deux semelles et
une &me de section As, à conditlon que la section de la semelle la plus faible repr6-
sente au moins 15 % de la section totale, on peut admettre
394 PIECES
SIMPLE
SOUMISES A LA COMPRESSION - FLAMBEMENT
-1 Caractéristiques de la secfion
On désigne par :
A l'aire de la sectlon brute de la pi8ce;
i le moment d'inertie de la section par rapport à un axe passant par son
centre de gravit6 et perpendiculaire au plan dans lequel on étudie le
flambement ;
-
Ii di Ie rayon de giration correspondant de la section ;
-2 -
Longueur de flambement Élancement
La longueur de flambement 1 d'une pièce articul6e aux deux extrBmités
est dgale h la longueur rBelle Io de la pièce.
Pour les autres modes d'attache des extrémités, on examine la d6for-
matlon possible de la ligne moyenne de la pièce et on prend comme longueur de
flambement la plus grande des distances séparant deux points d'articulation ou
d'inflexion, r6els ou fictifs.
Le Chapitre 5 donne des valeurs forfaitaires de la longueur de flambe
ment appllcable h certains éléments particuliers de la construction.
1
L'blancement 1 d'une plbce est Bgal 8 -
i
-
3 -
Efforts et contraintes Coefflclenis
On designe par :
N la contrainte pond6r6e de compression simple d'une piéce soumise a
0 a-
A un effort normal pondér6 N ;
xs El
Nk= 7 la charge critique d'Euler de la pléce ;
rrsE
I\= -= 5 la contrainte critique d'Euler;
ha A
k le coefficient d'éloignement de I'Btat critique, dont la valeur ne doit
'L-7 jamais descendre au-dessous de 1,3 ;
k le coefficient de flambement' dont la valeur est donnBe en 3,411 ;
R, 5 --
'L-1 l e coefficient d'amplification des sontraintes de compression, défini
CL- 1'3 en 3,412.
3,4U2-1 COMMENTAIRES f
3,402-2 O n trouvera e n annexe les grandes lignes des calculs qui permettent
l'établissement des formules indiquées dans les Règles pour les cas les plus
courants. Ils pourront servir d'exemple pour l'application de la méthode à des
cos non traités.
O n désigne ici sous le nom de pièces à parois pleines, par oppo-
sition a u x pièces ù treillis ou ù traverses de liaison, les pièces ne comportant
pas d'évidements systématiques dans les faces parallèles a u plan dans lequel
on envisage le flambement.
A \lz
élancement fictif qui prend les valeurs :
-1 Principes
Les presentes Rbgles utilisent la mathode Dutheil, qui s'applique aux
pi8ces reelles comportant des imperfections Inévitables et ramène la vérification
de la stabilite au flambement à un probléme de flexion composée dans lequel on
tient compte, d'une part, d'une flbche representative des irréguhrités de la pibce
reelle et, d'autre part, de l'amplification des flbches de toute origine sous l'effet
d'une compression exercée sur la barre.
-2 Modalit4s d'application
Les articles donnent les formules auxquelles aboutit l'application de
cette methode dans les cas les plus courants de piéces section constante soumises
une compression constante sur toute la longueur de flambement :
- pibces à parois pleines (3,41) ;
- pieces compos4es treillis (3'42);
- pibces composcles a traverses de liaison (3'43).
-3 Limites de validlté
La methode Indiquee n'est applicable en toute rigueur que lorsque le
centre de gravite et le centre de torsion de chaque section se trouvent tous deux
dans le plan de flambement ou que des dispokitions sont prises pour éviter le gau-
chissement du profil. Pratiquement, on peut l'employer pour tous les lamines ou
assemblages de lamines couramment utilises en construction. Elle ne s'applique
aux proflls à parois minces que sous réserve des verifications prescrites en 3,44.
VALEURS DE A'-À
A -
A -=
Air min
2 --A
Air min
4 A -10
Air min
--A -20
Air min
2% -e m A
de
vaIIdit4
hJJqT
4s@m/ha(i7 o#@rn/he(3,7 o~@rn/h0<3,4
1
X'=X\/~
Dans les constructlons normales, oh le rapport de la longueur 1, du
tronçon de membrure a la hauteur ho=v,+v~ de la poutre triangulee reste compris
entre 0,5 et 1,7 pour les triangulations en N, entre 0'4 et 3,7 pour les triangulations
en V ou entre 0,l et 1,4 pour les triangulations en KI on peut se dlspenser de dBter-
miner I'Bme Bquivalente. II suffit de considerer la section ,A ,,, de la plus faible
des barres de treillis et d'utiliser la formule suivante qui donne de 8 une valeur
approchee par exchs, donc plaçant en sBcurit6 :
Olt=
"=
k, = -----
_
k; et kt les valeurs que prennent les quantites a, p, kl et k lorsqu'elles sont calcu-
lees en remplaçant I'6lancement r6el A par 1'8lancement flctif A', soit :
-- E la contrainte critique d'Euler de la piece compos6e. compte tenu des
hta deformations d'effort tranchant ;
le coefficient d1610ignement de 1'6tat critique, compte tenu des défor-
mations d'effort tranchant, dont la valeur ne doit jamais descendre
au-dessous de 1,3 ;
K'-1 le coefficient d'amplification des contraintes de compression, compte
pl-1,3 tenu des deformations d'effort tranchant ; ce coefficient peut être d6ter-
min6 au moyen des tableaux et graphiques de l'annexe 13,412;
k' le coefficient de flambement, compte tenu des d6formations d'effort
tranchant, determin4 comme il est indique en 3,411, en remplaçant
a, par a;, ou lu sur les tableaux de l'annexe 13,411 en fonction de l'dan-
cement fictif At (k' est utilis6 en 333).
Si les inBgalitBs hm o< q ou hm- a < asne sont pas satisfaites, la piéce est
insuffisante. Si elles sont satisfaites, il faut encore proceder h la vbriflcation suivante.
1- Les treillis doivent pouvoir réslster di un effort tranchant qui prend aux
extremités de la longueur de flambement la valeur maximale
,,"<=):\/t_h
\/L km.
3,430 COMMENTAIRES
On designe par :
h,- v,+v i la longueur d'dpure des traverses de liaison ;
Ir le moment d'inertie de la section de la traverse unique ou la somme
des moments d'inertie des traverses situees dans une mQme section
de la piece compos6e. Ces moments d'inertie sont calcui6s par rapport
B un axe perpendiculaire au plan de flambement d'ensemble.
-4 Caractdrtsfiques de la p i k e composée
On designe par :
A = Am +- Am I'alre de la sectlon compos6e :
I= Am Y:+ Am. v 2 $- lm + lai.son moment d'inertie :
I= \/$ son rayon de giration :
1 la longueur de flambement de la piece compos6eI detennlnee suivant
les principes gén6raux indiques en 3,401 -2 ;
1
À 5=
i
-
son 6lancement.
Pour tenir compte des deformations d'effort tranchant, on calcule le
coefflcient
3,432 O n rappelle qu'il faut envisager les possibilités de flambement des
tronçons de membrure dans les différents plans.
3,433 Comme pour les pièces à treillis (voir 3,4231, la première véri-
fication imposée par les Règles constate que ta pièce composée ne périra pas
par flambement local de la membrure à distance v,, sur laquelle la contrainte
de compression simple est multipliée par k;.
L a seconde vérification c o ~ t a t eque la pièce ne périra pas par
flambement de la membrure à distance vo.
Ces vérifications permettent d'exploiter t8utes les possibilités compa-
tibles avec la sécurité. Une vérification approchée, plus simple, est donnée e n
annexe 13,433.
dont l'expression, en cas de piaces symdtriques, se r4duit ZI :
lm Vm*
km. a+ Ti--
2 li+la-
< -0
- h un moment T i lm
-+ lm
lm
lm*
son attache sur la membrure de plus faible
section ;
- B un moment Ti - lm
lm
lm+ le.
sdn attache sur la m e m b ~ r ede plus forte
section ;
- B un effort tranchant Ti-.ho lm
3,443 Pour une paroi située dans des conditionv déterminées, on désigne
par p la valeur d u second membre de l'inégalitt! que le paragraphe 3,441 prescrit
b
de vérifier dans son cas particulier. S i le rapport - est supérieur à p, o n peut
tout de même admettre la constructtolz, mais à condition de vérifier le flambement
de l'élément pour u n élancement fictif 1' supérieur à son élancement réel 1 et
satisfaisant à :
b
A'= 75- siona <75
eP
3,50 Comme il est précisé dans I ' a n m m 13,50, la méthode indiquée, qui
ne fait intervenir que la valeur maximale de la contrainte u j , place e n sécuritk.
La définition de cette contrainte aj est précisée pour chaque type
de pièce en 3,520 - 3,530 et 3,541.
3,51 Pour chacun des cas envisagés dans les Régles, o n trouvera ci-dessous
le schéma d u diagramme des moments donnant naissance à uf et l'expression
de l'aire A, de ce diagramme (utilisée en 3,516).
3,511 lMméd
3,442 Éléments d'&lancement A supérieur B 75
75
En cas drenca&rements sur de$ tôles adjacentes (3,441-4 et 5), les
bs b4 bi
valeurs de- 9 -
ea e, es
., etc., doivent rester inférieures h 45-=
A
75
0,6 A.
3,50 PRINCIPE
3,521 Les formules dej Règles sont justifiées dans l'annsm 13,50.
Des formules enveloppes sont données en annexe 13,521.
3,522 L&P formules des Règles sont justiPe8 dans I'annexe 13,50.
Uns méthode enveloppe est donde en annexe 13,522.
3 3 17 Superposition des effets de charges d e sens contraires
3,520 Notations
II est necessaire de verifier dans tous les cas que la Abre extrême B
distance v' riésiste à la compression et, Bventuellement, que la fibre distance v
resiste à la traction.
On v4rifle :
- fibre distance v'
- flbm B distance v @kl- of kf < ue
3,531 COMMENTAIRBS
3,530 Notations
-
1 On verifle dans tous les cas la résistance à la compression de
la membrure & distance vo par la formule :
-
2 En outre, pour les pleces dissym6triques, si on a hm. > km on verifie
Bgalementla resistance & la compression de la membrure à distance vi par la formule :
-
1 On verifle dans tous les cas la resistance à la compression de la mem-
brure B distance v; par la formule :
3,533 COMMENTAIRES
3,540 Les pièces composkes à traverses de liaison ne résistent pas dans des
conditions avantageuses à l'action simultanée d'un effort normal et de forces
transversales; leur emploi dans de telles conditions doit être exceptionnel.
La vtification s'effectue suivant les mêmes principes que pour les
pièces à treillis, mais en tenant compte des flexions locales engendrées dans les
membrures par la présence de l'effort tranchant. Pour une distribution quelconque
des forces transversales, il est dificile de déceler a priori dans quelle région les
membrures sont les plus sollicitées et plusieurs vérifications sont en général
ndcessaires, à moins d'utiliser les formules enveloppes qui permettent une justi-
fication rapide des pièces surabondantes.
Les formules de l'article 3,54 couvrent u n domaine d'application
plus étendu que bs formules plus simples qui figuraient dans les Règles C.M.
1956.
- 2 En outre, si on a-
km*
v0km
< vo
on verifle la rbsistance B la compression
de la membrure B distance v, par la formule :
..
-3 Et si on a km. < ?, on verifie la resistance 8. ia traction de la membrure
vo
8. distance v, par la formule :
a ( k i - 2 ) + ai kt< a.
3,541 Notations
En plus des grandeurs mentionnees en 3,431, 8. propos du flambement
simple, on designe par :
oit.) la contrainte ponderee de flexion simple au centre de gravit6 de la
3,542 COMMENTAIRES
xz
+ [a (k;- 1 ) -am* (ki-1)] km sin-
1
< a.
HN ou HE
IPE IPN
h>380mm h<360mm
1Y
3 4 ( ) 3.u
1 04 h
344 ( &)' 3.34 jm)
(y)*
h s
3,801 Notations
On designe par :
la hauteur de la section ;
la distance entre centres de gravite des sections des membrures pour
une poutre a treillis ;
la largeur et 1'6palsseur de chaque semelle ;
I'alre de la section ;
son moment d'inertie par rapport A I'axe Gx perpendiculalre a l'&me;
son moment d'inertie par rapporta I'axe Gy perpendiculaireauxsemelles ;
les rayons de giration correspondant & Ir et ;,1
son moment d'inertie de torsion, dont le mode de d6termination est
rappel6 dans l'annexe 13,801 ;
la longueur de la pibce entre appuis (ou la longueur libre pour les
consoles) ;
la longueur de flambement de la membrure comprimee supposee lsol6e
du reste de la pihce ;
la valeur maximale de la contrainte pond&& de flexion simple engendree
dans la piece par les forces appliqu6es. Toutefois, en cas de pibces
symetriquement appuy6es et symetriquement chargees, ai est toujours
determinee au milieu de la port6e (on peut trouver des valeurs plus Bte-
vees aux appuls en cas d'encastrement);
des coefficients definis en 3'64 et utilises dans les calcule pour tenir
compte :
- des dlmeosions de la piece (D),
- de la repartition longitudinale des charges (C),
- du niveau d'application des charges (B) ;
une contrainte de non deversement definle en 3,611 ;
le coefficient de flambement du tronçon de membrure d'une poutre d
treillis, defini en 3,422;
un Blancement et un coefflcient de flambement en milieu Blastique,
deflnis en 3,611 ;
un coefficient de d6versement' dont les valeurs sont donnees en 3,61
& 3'63.
3,802 Le cakul de la résistance a u flambement latéral de la membrure
isolée ne pose pas de problème pour les poutres à treillis.
Pour les poutres à dme pleine, on se place en sburitd en considérant
une membrure composée de la semelle et d'une partie de l'âme, de sorte que sa
contraints critique d'Euler soit
ix .
1 -
(voir commentaire 3,611) ;on peut donc lui attribuer u n élancement
v
tu
Il est recommandi d'adopter cette valeur pour les poutres à semelles étroit& ou
de faible section. Pour les poutres dont les proportions se rapprochent de celles
351
des poutrelles, on peut adopter comme élancement -?-- c'est-à-dire sensiblement
b
l'élancement de la semelle isolée.
soit en daN/mm2(kg/mm8)
ly hP
ad= 40000--(D-1) BC
lx l2
Si on a ad > se, la vériflcation de la stabllit6 au deversement n'est pas
nécessaire. On peut meme tenir compte des possibilités d'adaptation plastique,
comme il est indiqué en 3,212, dès qu'on a ad > se +.
Si on a od K me, on effectue les opérations suivantes.
On determine un élancement h, = -
l+Z(k0-l)
'Je
3,812 COMMENTAIRES
-
< u ~ c f < ne
u ~ + ( u ~ - u ~ ) ~ ~ d'oh + ad ( h o - 1 )
ko
Pour mettre la vérification de la stabilité sous la forme y kd < ue,
il sufit alors de poser
3,612 O n peut appliquer la même méthode que pour les poutres d cîme
pleins en remplaçant h par ho et la limite d'dasticité ae par la contrainte limite
d'affaissement du tronçon de membrure%.
k"l
O n a alors a* - -IV -BC
O - 4 Z*l
- hi
L a détermination de A. s'écrit
On en déduit ka pur
ar km kd < ue satisfait pour k6 = -
oe + km
0, ko
(ko -1)
soit ka = ko
km ua
1+--(Ao-1)
na
3,612 Poutres en treillis
3,621 Lorsque les semelles sont libres de tourner par rapport à l'axe Gy au
droit des appuis, on determine suivant l'une des methodes indiquees en 3,61 ou 13,61
le coefficient ka, qui serait valable pour la mgme pibce soumise à un moment constant
sur toute sa longueur (1 = 1, avec C = 1 et B = 1). On determine ensuite, suivant
Me
la formule de 3,642 - P i , la valeur de C qui correspond au rapport- des moments
MW
appliques aux extr6mités. On adopte pour ka la valeur :
kdf, C-1
ka= -+
C
-
5 ka0
sans toutefois descendre au-dessous de ka = 1,
3,632 Charges appllqudes A y,, du centre de gravit6 (ya etant positif au-
dessus du centre de gravite)
b
On applique la formule prec6dente en augmentant 1 de 0,75 C y,,-
e
3,641 Pour les poutrelles laminées courantes, on peut utiliser les valeurs
J
de D du tableau ci-après, qui résultent des vateurs approchées de-données en
1,
cr)rn»lrntaire de 3,601.
L'erreur commise sur la valeur de D n'excède pas 4,4 % dans les
c m les plus défavorables (petites pou.trelles et grandes valeurs de
1
-\
h/
+
HNetHE
IFE IPN
h > 380 mm h.; 360 mm
-
\/''(+T
d1+(g~2 1 08 le le
q1'(G633)2 ~'\mKG)'
le
(
sin 27z +)
-CO3 â2 )
(2.4 j 1
Elle est représentée à moins de l,7 0/, près par C = 3 + 2,92 (T/"-
Pour les autres modes d'encastrement aux appuis, les formules
exurtes, au moins aussi compliquées, ont été remplacées également dans les
mêmes conditions par des formules approchées.
-
11 Pour divers cas simples de chargement, le tableau ci-aprhs donne les
valeurs du coefficient C en fonction des conditions aux appuis.
'
Encastrement par
Ilaxe
Eg
Charpe Charpe
concentree uniformément
2 charges sym&triques
il e des appuis
au mllleu répartie
GY GX
-
C
sans 1 1,365 1,132 1 + 2,92( 7)
sans
(10 = 1)
7 + 1,9 1
C
avec - 0,938 0,576 0,l 1,2
P..
-
12 Lorsque le chargement comporte plusieurs charges ou groupes de
charges agissant dans le miime sens,l auxquels correspondraient respectivement
des contraintes et coefficients al, et Cl,ar, et C,, 51, et C,, etc., le coefficient C appli-
cable l'ensemble du chargement est donne par la relation
a-r----
~ or2+
f ory+
- -
...
-
or1
-t-+-+
am ara
-f ...
C Cl c, c3
3,642-2 Le graphique suivant donne les valeurs de Me
C e n fonction de --
:Mu,
3,642-31 Lorsque la console n'est soumise qu'à une seule charge à distance
c de l'encastrement, il serait plus exact de prendre C = 2,77 en effectuant les
calculs pour une longueur 1 = 2 c. L a valeur approchée de C donnée ici eat surtout
destinke à la àétermination d u coefficient global applicable à u n chargement
complexe, a u moyen de la méthode indiquée en 3,642.32.
-2 Pièces soumises a deux moments différents au droit des appuis
-
21 Lorsque les semelles sont libres de tourner par rapport à l'axe G y au
droit des appuis (Io= 1), on a
En particulier :
pour-
Me
Ma
= +1 Moments Bgaux (moment constant sur la travée) C - 1;
Me
pour- = O Moment nul 21 l'autre extramita
MW
Me
pour-=
MW
-1 Moments Bgaux et de sens oppos6s (moment
-
32 Lorsque le chargement comporte plusieurb charges ou groupes de
charges, agissant dans le même sens, on détermine le coefficient C applicable h
l'ensemble au moyen de la formule donn6e en 3,612-12 21 propos des pieces sur
deux appuis.
-1 Formule ghnérale
Lorsque les charges transversales situaes dans le plan de I'arne ont
leur point d'application à une distance y* du centre de gravit6 de la section, comptBe
3,643-21 Dans la cas de deux c h a r g ~ ssymétriques, à distance c d'appriis
1 XC
libres, l'exl;ression exacte fi = - sin2- est reprbsentée de façon sufisnm-
2c 1
C c2
t n ~ t t tapprochde par /I= 6 - - 8 pour que l'orrer~r cnrninisp srir B reste
1
1
irrf<'rier*reà 4 % pour Ies rlnlecrrs tres fr~ible.~
,le - (or" l'effet d a d P t ~ ~ r s t v ~ ~estr n r
h
I
uPpliger~hle)ct diminue très rapidement dès que - at~gnlente
tl
positivement lorsque le point d'application est au-dessus du centre de gravit&, le
coefficient B est donne par l'expression
- de la membrure supérieure, on a B=
- de la membrure infbrieure, on a
- de la fibre neutre, on a B- 1.
avec - 2 3 5-2
c
--8
(a
-
- 1 1"
sans O 1 0'75
avec -
(10 = Y)
avec - 2 2,25
IZ
(13 - 11 T)
I=Y
faces de caissons, rtc.), puis c n tv;ri/ioint que la
valeur a, n'est dépassée nulle port lorsqu'ort
'TT superpose les contrairztes engendrées dans l'en-
$II sernble de la pièce pur la flexion colrlposfie résul-
rire tant des forces passant par I'uxe nrix contraintes
engendrées dans chaque élément isok pur Icc
flexion due a u x forces complénsentaires; ce procidé place en sscirrité prtisqir7il
néglige l'action favornble de certaines liaisons internes de la pii.ce.
lc de 11extrémit6,
Pour une charge appliqu6e i
-
32 Lorsque le chargement comporte plusleurs charges ou groupes de
charges agissant dans 16 même sens, on determine le coefficlent applicable B
l'ensemble par la methode donn4e ci-dessus en 3,643 22. -
-
1 Le prbsent article s'applique aux pieces à section constante, soumises
sirnultan6ment une compression suivant leur axe et une flexion provoqu6e par
des forces ou moments d'orientation quelconque mais passant par l'axe de la piece.
3,71 NOTATIONS
a= -
N
la contrainte pond6rée de compression simple de la piéce soumise à
A
un effort normal pondéré N ;
Gx et Gy les deux axes principaux d'inertie (si la section est en 1, G$ est perpen-
diculaire à l'&me) ;
Gz I'axe de la piéce;
-z
Ir et ir=
\ln-
A
le moment d'inertie et le rayon de giration de la sectlon par rapport
I'axe Gx ;
lx la longueur de flambement dans le plan perpendlculalre & Gx ;
1s
, =-
1 l'élancement correspondant ;
ix
x9 E ~ K X VX-1
m x = -..p,=-,
-9 klx=- ,la contrainte critique d'Euler, le coefficient d'éloi-
A; 13 PX-1,3
gnement de 1'6tat critique et le coefficient d'amplification des contraintes
de compression, relatifs au flambement dans un plan perpendiculaire
A Gx;
krx le coefficient d'amplification des contraintes de flexion dans le plan
perpendiculaire à Gx, détermin6 en fonction de px et du mode de distri-
bution des efforts dans ce plan par les formules de 3,51 ;
b, Ir,
IV, bI~ i r p ,py, klyi et k*, les quantites homologues relatives au plan perpendi-
culaire à Gy;
k le coefficient de flambement calculé d'aprés la formule de 3,411 ou lu
dans les tableaux de l'annexe 13,411, en fonction du plus grand des
élancements 1, et ,.A
3,72 L'examen de tous les cas possibles devrait être beaucoup plus ddve-
loppd que dans l'article 3,5, déjà long. Aussi on n'indiqua ici que les principes
et quelques formules enveloppes.
-
3 On vérifle qu'en aucun des points les plus éloign6s du centre de gravit6
de la section la valeur uan'est depassée lorsqu'on ajoute, aux valeurs des contraintes
déterminées pour la flexion dans le plan de flambement suivant les méthodes-indi-
quées en 3,5, les valeurs de la contrainte de flexion simple dans l'autre Plan muiti-
pliées par i e coefficient d'amplific'ation des contraintes de flexion correspondant.
-
2 Pour les piéces composees à treillis, les contraintes sont déterminees
au centre de gravite des membrures et la contrainte de flexion dans le plan autre que
le plan de flambement doit être multipliée non seulement par le coefficient d'ampli-
fication-des contraintes de flexion (k;, ou k&), mais Bgalement par le coefficient
de flambernent du tronçon de membrure (km ou km. défini en 3,422).
t a vgrification des treillis doit être uffectuée, éventuellement, dans les
deux plans, comme indique en 3,533.
-
13 Pour les pièces composées à barrettes ou traverses de liaison, on opére
comme pour les pièces composées à treillis, mais il faut, en outre, tenir compte de
la flexion locale des membrures engendrée par l'effort tranchant (éventuellement
dans les deux directions) suivant les mêmes principes qu'en 334.
3,731 COMMENTAIRES
3,731 Les formules des RBgles s'appliquent exactement lorsque les compo-
santes du moment suivant les axes principaux d'inertie Gx et Gy sont toutes
deux maximales au milieu de la longueur de flambement et engendrent
IY toutes deux des contraintes de compression sur la fibre la plus éloignée
.&-- à la fois des deux azes (c'est le cas fréquent des sections rectangulaires
ou en I ) . Dans les autres cas, ces formules placent en sécurité, car les
maximums ne se superposent pas.
'? Par exemple, pour la section en croix représentée sur la
figure, si la longueur de flambement est la même dans les deux
directions, il suffirait de vérifier simultanément
+
akly ajy Jejy< a,, et lefz G a,.
3,732 Celte formule qui évite la dktermination de plusieurs coefficients
ust la gddrdisation des formules enveloppes indiqdes en 13,5.
3'1 Dans la majoritd des cas de la pratique courante, on peut utiliser les
valeurs forfaitaires de la longueur de flambement indiquées dans les presentes
Rbgles ou se contenter d'une évaluation plaçant syst6matlquement en s6curit4.
3,90 Les Règles donnent en 5,25 les valeurs des fièches verticales à ne
pas dépasser dans quelques éléments d'ouvrages les plus courants pour permettre
une exploitation normale et éviter les désordres dans les éléments secondaires
de la construction. Il n'a pas été jugb opportun de fixer de limites a u x déplace-
ments horizontaux en raison de l'extrême diversité des cas qui peuvent se pré-
senter; il est néanmoins prudent d'examiner l'influence des déformations pour
les constructions sortant des proportions consacrées par l'usage. Lorsque les
déplacements horizontaux peuvent entraîner u n faux-aplomb des poteaux supé-
rieur à u n deux-centième (1/200), une vérification sommaire de la stabilité à l'état
dkformé peut être nécessaire (par exemple, vérification des moments dans u n
portique à l'encastrement d u montant et de la traverse).
3,911 O n emploie la section brute non seulement pour les calculs directs
des déformations, mais encore dans tous les calculs de répartition d'efforts basés
plus ou moins implicitement sur la prise e n compte des déformations (systèmes
hyperstatiques, flambement, etc.), la section nette n'étant utilisée éventuellement
que pour vérijier la résistance de ta section la plus défavorisée a u x efforts ainsi
déterminés.
-
3 ta répartition des efforts dans les differents éléments de I'ouvrage ne
soit pas altérée par les déformations, si les calculs ont ét6 effectues, comme il est
d'usage, d'aprés un schéma de I'ouvrage non déformé ;
- 4 les efforts dits secondaires (tels que ceux provoqués par la continuité
des barres ou leur encastrement mutuel pratiquement réalise dans les ouvrages en
treillis) restent négligeables.
On pourra éventuellement admettre des constructions ne satisfaisant
pas aux alinbas 3 et 4, c? condition qu'il soit justifie de leur stabilité dans I1&at deforme.
3'91O Les calculs de déf6rmatioiis sont effectués sur la base des valeurs des
modules d'élasticit6 donnés en 3,O.
3,932-12 Pour certains profils simples, l'aire A, & l'âme équivalente est
relide à 8 section totale A par:
A
A, = - pour une section rectangulaire;
1,2
A, = 0,85 A pour une section circulaire pleine;
A, = 0,5 A pour un tube circulaire mime.
3,932-22 L'emploi d'un moduk d'dlasticité fitif ne peut pas Btre retenu pour
ddterminer &formations dans IGJ poutres comportant des encastrements
aux extrémités (poutres continues en particulier).
-
12 Dans le cas de tolérances de flbche exceptionnellement réduites, les
calculs de deformation sont basés sur la section As de l'âme ou d'une Arne 6qui-
du
valente par la formule classique qui relie l'inclinaison - de la déformee de la fibre
dz
neutre l'effort tranchant T :
dy
-=- T
dz GA.
-2 Piéces triangulées
-
21 t a déformation due à l'effort tranchant ne doit pas ëtre négligée. Elle
peut Btre déterminée par des méthodes faisant intervenir les déformations indivi-
duelles de toutes les barres de la triangulation, mais on peut, en général, se contenter
de l'une des approximations suivantes :
-
22 Pour les poutres à treillis courantes, à une seule travée sur appuis
libres, on peut dans les cas usuels adopter une majoration forfaitaire de 113 de la
flèche due au moment fl6chissant, ce qui revient sensiblement à calculer cette flbche
avec une valeur Rctive du module d'Blasticit6 égale à 16 000 daN/mm4 (kglmma).
-23 Pour les poutres à treillis de hauteur constante, il est souvent commode
d'utiliser les formules applicables aux pieces à parois pleines, en envisageant une
3,932-3 COMMENTAIRES
GAi
- 3 Poutres dchelles
4 ASSEMBLAGES
4,010 Les dispositions prévues devront 6tre eltudiees pour assurer dans des
conditions correctes la transmission des efforts.
4,011 Sauf dans les cas oii les efforts aglssant sur les assemblages ont et6
d6termlnes avec precision et ne pourront pas 6tre augmentes par l'introduction
d'Bl6ments nouveaux dans la construction ou par la pr6sence d1616ments negliges
dans le calcul, les efforts prendre en compte sont ceux que les Blements assembles
sont capables de transmettre en raison de leurs dimensions et de leur disposition.
4,012 COMM ENTAIRES
En appelant :
F l'effort pondere exprime en daN (kg) agissant sur chaque organe
d'attache (rivet, boulon, point de soudure par r6slstanceI etc.) et obtenu
en divisant I'effort pond6r6 total par le nombre d'organes d'attache;
e I'epaisseur en millimatres de l'aile de la piece d'attache;
c la distance en millimhtres de I'axe de I'organe d'attache $I la naissance
du cong6 de l'aile;
t la distance en mlllim&tres de I'axe de I'organe d'attache h la face la plus
proche de I'ame (cote de trusquinage en cas de cornidre) ;
8 In6cartementen millimatres des organes d'attache ;
On doit verifler
- pour les plhces soumises aux intemp6rles ou situbes dans des conditions
favorisant l'oxydation.
3 d < 8< 7 d
- pour les pleces non soumises aux lnfiuences pr6cédentes,
3 d< s< 10 d
-2 Pince longitudinale 81
La pince 61 doit être sup6rieure & la plus grande des valeurs 1,5 d et
-.
0'8 1
e a.
Elle doit cependant. pour Bviter I'oxyda-
tlon, rester lnferieure à 4 d pour lés goussets pincés
entre deux pieces assemblées et 1 2 ' 5 d dans les
autres cas ( 6 1 ~ 46 d et 61, < 2,s d sur la figure).
-
+ . : A
III
1
, a.Ts.tri
h
-C
-
4- -C
3 Pince transversale 6t Y
Une légare derogation à cette condition peut être admise dans les aseem-
blages de cornières si l'on utilise le tableau des diambtres normaux en fonction des
Bchantillons assembles (Voir annexe 14,101).
-3 Presslon diamétrale
- 31 -
de
T
< 2 ae dans le cas où des deformations appreciables apporteraient
une g6ne B I'exploitatlon (support de pibces mbcaniques, par exemple) ;
- 32 T
- c 3ae dans le cas des assemblages boulonnes courants;
de
- 33 T
-
de
< 3,5ae dans le cas des assemblages rives courants;
- 34 T
-< 4be en cas d'emplol de boulons 8: haute resistance et à serra06
de
contrôle.
4,112 Des essais récents ont permis de mieuz comprendre les conditions
dans lesquelles travaillent les assemblages rivés.
Après refroidissement, u n rivet posé à chaud se trouve soumis à
une vrécontrainte sensiblement égale " à la limite d'élasticité d u métal aui le
constitue. Lorsqu'on exerce u n effort tendant à écarter les pièces assemblées
(conditions de travail dites a à l'arrachement des têtes a), la pression de contact
entre ces pièces diminue, m&s l'effort d a m l a tige d u rivet n'augmente pas de
façon appréciable. Ce n'est que lorsque l'effort dépasse le produit de la section
du rivet par la limite d'élasticitd d u métal que les pièces assemblées se décollent
et que l'effort d a m la tige d u rivet augmente; il y a alors u n allongement appré-
ciable Ge la tige avec plastification. Il serait donc loisible d'admettre u n effort
pondéré d'arrachement des têtes correspondant cl une contrainte a,. Pour tenir
compte des imperfections d'exécution, o n a jugé prudent de n'admettre comme
effort de traction pondéré sur u n rivet que le produit de la section de calcul
8 -
Dar 0.8 an. Cette condition est sensiblement éauivalente à celle des rèelements
amkicains qui admettent le produit de la sechon nominale par as; Gle a été
préfkrée dans un but de simplification des calculs.
L a prise e n compte de la résistance effective d u rivet nécessite une
vérification soignée de la tenue des pièces d'assemblagu, vérification qui était
souvent négligée sans danger lorsqu'on ne faisait travailler les rivets qu'à
0,25 a,, comme le prescrivaient les règlements antérieurs.
Tous les essais confirment qu'on peut admettre, pour le cisaillement
des rivets, une contrainte apparente de 0,8. Ge, comme le faisaient déjd les
hègles C.M. 1946 et C.M. 1956 (0,8 R sur efforts non pondéres).
Les essais sur assemblages soumis à des efforts obliques montrent
que l'extrémité du vecteur incliné représentant l'effort admissible par rivet
se place sur une ellipse ayant pour demi-grand axe la résistance d u rivet à
l'arrachement des têtes et pour, demi-petit axe sa résistance a u cisaillement.
Ayant admis la même valeur pour ces deux modes de sollicitation, l'ellipse
se trouve transformée en cercle et il est normal d'attribuer a u rivet une résistance
indépendante de la direction de l'effort.
4,lI RIVETS
-
O Dans les lnégalit6s B vdrifier, ae designe la limite d'Alastlcit6 du metal
constituant le boulon.
2 - -
Au cisaillement. Si T est l'effort ponderd de cisaillement exerce sur
chaque section cisaillee du boulon, on verifie :
-
22 SIdes dispositions speciales sont prises pour que la partie llsse du
boulon rbgne au droit de toutes les sections cisaili6es
-
3 A un effort lncllné sur le plan d~.icn'nt,admettant, par boulon, une compo-
sante normale ponderde N suivant l'axe du boulon et une composante ponderde T
dans le plan de joint ;
-
51 dans le cas où la section cisriillt3e se trouve dans la panle lisse, on
vdrffle sirnultanement :
-
32 Dans le cas oh fa section clsaill6e se trouve dans la partie filetée, on
verIfle simuitan6rnent
4,132 COMMENTAIRES -
4,130 Notations
4,3(M-1 Dans de tels assemblages, si les soudures (1) sont exécutkes préala-
blement sur des pièces libres, la soudure (2) peut être considkrke comme u n
simple raboutage de laminés.
-
4 Sauf précautions spéciales, il est recommandé de ne pas souder de
'pièces d'épaisseur supérieure B 30 mm.
+
de contrôle de la pénétration.
? 1 2
4,303-3 Idorsque ln sorcdure d'angle est efectuée sur des pièces préalablement
raboutées, il n'y a pas lieu de tenir compte d'une influence de la soudure trans-
versale de ru boutage.
4,303-6 Pour les pièces soumises aux intempéries ou situees dans des
conditions favorisant l'oxydution, les cordons de rive doivent être continus.
-
4 Sauf précautions spéciales, il est recommandé de ne pas fixer de pibces
secondaires au moyen de cordons de soudure perpendiculaires à l'effort axial sur
la surface d'une aile tendue.
-
5 L'emploi de la soudure & entaille n'est à envisager qu'à titre exceptionnel.
Pour permettre une bonne exécution de la soudure, la dimension minimale de l'entaille
doit permettre à l'électrode une inclinaison d'au moins 300 par rapport à la normale.
-6 Quand plusieurs plats sont superposés, par exemple pour former les
4
semelles d'une membrure, ils doivent toujours dtre assemblés sur leurs rives par
des cordons de soudure.
-
61 Dans les semelles tendues, les tranches d'about doivent être amincies
pour recevoir un cordon frontal lorsque la membrure peut 6tre soumise à des varia-
tions de contraintes importantes (chemins de roulement, par exemple) et le cordon
frontal doit dtre étal6 pour assurer la progressivité de la variation de section.
-O Notafions
a épaisseur utile, distance mini-
male de la racine à la sur-
face du cordon (ou f~ la corde
en cas de cordon bombé).
-1 Formule de base
Les dimensions du cordon doivent satisfaire B la condiflon :
+
d -1- 1,8 (< s i ) < aawOPL
4,312-2 On voit aisément que, des que k condition indiquée dam la formule
enveloppe est satisfaite, la9 conditions déterminées duns chaque cas particulier
par les formules ci-après le sont a fortiori, qu'il s'agisse de cordona normaux
(4,312.3) ou obliques (4,312.4) ou dissymétriques (4,312.5).
a =.tl = 0 et =
71,
F
-
1a
La formule de base se réduit U :
-2 Formule enveloppe
On peut se dispenser de toute investigation plus poussee d8s qu'on
vérifie pour chaque cordon, quels que soient la direction de l'effort et l'angle f o m 6
par les faces assembl6es,
.
*
F
- 32 Cordons lateraux
F
0.75lan
a ae
F
(0,75 + 0,l sin 9)1 a a '"
I
4,312-40 COMMENTAIRES
F
0,75
- < ce
laa
dl-rsin'v
\ \ \ E n remarquant que
- - - - ) 0 =-1.+
- sin 0
C O ( 2, 2
,
et
sina(a-7i)
6 ' = 1 - s i2n e
I la formule de base s'écrit
(1,P -0,4 sin 0)
'FA . ;-2: soit
----- F < O*
-- . -. laa
-4 Formules d'application aux cordons reliant deux faces non perpendi-
culaires
- 40 Notations.- On designe par 0 I'angle d'une des faces d'assemblage
avec la perpendiculaire l'autre face (O < 0 < 45O).
- 41 Cordons frontaux
- F
(0,85 - 0,1 tg 6) 1 a a
Pour le cbrdon situ6 dans l'angle obtus :
F
(0'85 + 0,1 tg 0) 1 a u
< 0s
4.312- 42 COMMBNTAIRES
F
[0,76 + 0,l sin gi(1 + tg O)] 1 a a < a.
Pour cordon eltu6 dans l'angle algu, on v6rMe
F
[0,75 + 0,1 sin gi(1 - t g O)] 1 a a
< ab
4,312-5 N i la dgsignation, ni la représentation sur les dessins de te& cordons
ne sont normalisées.
AL e2 4 o n a 9 = - -2- 2 A B. B '
tg û = cotg2 ABB' =
- 1-t$ABBt
A -
1 1
2 tg A B B '
et en considerant qu'on est dans l'angle obtus si e, > e, (tg0 > O), aigu si e* < e,
(tg0 < O). L'abaque de l'annexe 14,312 - 5 traduit graphiquement les expressions de
a et tg O.
-6 Combinaisons de cordons
- 80 Cas general
On détermine un ensemble d'efforts appliqubs au milieu de chaque
cordon capable d'Bquilibrer les sollicitations exercées sur l'assemblage et on verifle
au moyen des formules pr6cbdentes que chaque cordon peut supporter I'effort qui
lui revient.
4,391 t'application des RBgles 4,31 impllque que solent strictement observees
les conditions normales d'exBcution des travaux de soudage, notamment en ce qui
concerne la qualification des soudeurs et la protection contre les intemperies. El!e
implique, en outre, une preparation soigne0 des bords des pibces à assembler.
4,392 L'application des Rhgles 4'31 implique enfin que l'acier utilise soit
soudable. Dans les constructions courantes, on peut admettre qu'un acier est sou-
dable s'il satisfait aux essais dBcrits dans l'annexe 14'39.
L'exposition h de basses tempBratures, surtout lorsqu'elle n'est pas
uniforme et s'accompagne d'efforts secondaires provoques par des differences de
dilatation, l'emploi de plbces Bpaisses, la multlplication locale des assemblages
soudBs, les conditions defavorables de service telles que sollicltations par chocs
et par fatigue, l'exposition prolongee aux radiations d'origlne nucleaire, exigent le
choix d'un acier soudable de qualites particulihres.
4,4E Les plhces d'assemblage (Bquerres) sont fixees rlQidement sur tee
Bl6ments portbs, & moins qu'Il ne soit tenu compte de I'excentrement des efforts
d'appul dans le calcul de 1'6lbment porteur.
4,431 Dans le cas de la figure, en appelant A la section totale de la mem-
brure en forme de T et A,, la section de son dme, il y a lieu de déterminer d a m
une section situde entre l&P treiuis,
la contrainte normale
- la contrainte de cisaillement
Nol sin 8
r = 1,5
Aa
et ds vdrifier que ces le on train^ satisfont aux conditions indiquées en 1,312 et
1,313.
5,111 L'exception faits pour le cas de deux travées continues est justifitfe
par la différence pouvant exister alors avec les charges dm travées discontinues.
Par exemple, pour la charge uniforme, la continuité donne, pour 2 travées
égales, les réactsons 0,375 q l en rive et 1,25 q 1 au centre. au lieu de 0,5 ql en
rive et q l au centre pour les travées libres.
S,ll2 Les schéma^ suivants prkisent les dispositions des poutres dans l&P
cias visés par la rkgle (poutres en trait fort, solives en trait fin).
5,1 POTEAUX
-
1 de 5 % de leur valeur pour les poteaux qui reçoivent & chaque Btage
deux poutres se faisant suite et servant elles-mémes de support à deux travdes
contiguës de plancher ou quatre poutres formant croix;
-
2 de 10% pour les poteaux qui reçoivent chaque Btage deux poutres
se faisant suite mais dont chacune ne supporte qu'une seule travée de plancher
ou une seule poutre supportant deux trav6es contigues de plancher ou trois poutres
formant T ;
5,114-1 COMMENTAIRES
Si l'on tient compte de la solIdarit6 des poteaux et des poutres dans les
calculs relatifs aux effets des charges et surcharges verticales, on peut se contenter
de déterminer les moments de flexion par la methode approximative exposde en
annexe 15,4.
-
21 Si la stabilit6 de la construction métallique ne necessite pas de moment
d'encastrement appr6ciable à la base du poteau, l'axe de celui-ci doit passer sensible-
ment par le centre de gravité de la surface d'appui de la fondation sur le sol, & moins
que des dispositions soient prises pour pallier les effets de I'excentrement (iongrines
de redressement) ou que le poteau et ses fixations sur le massif et sur le reste de
l'ossature metaIlique soient capables de r6sister aux moments qui en r6sultent. On
a une limite superieure de la valeur du moment au pied du poteau en admettant que
la resultante des réactions du sol passe par le ceritre de gravit6 de la surface d'appui.
5,122-1 Lc diagramme &a pressiom peut prendre l'une des formes suivantds :
-
2 Lorsque le moment de flexion est sufflsamment important pour neces-
siter des boulons d'ancrage, les pressions sur l'assise et tractions dans les boulons
sont déterminbes par application des formules classiques de la RBsistance des
materiaux à la u sectlon efncace r constitube par la surface du materiau d'assise
effectivement comprimee et par la section des boulons tendus multipll6e par le
coefficient d'4qulvalence.
-
3 Lorsque le moment de flexion n'est pas dirige suivant l'un des axes
principaux d'inertie de la surface d'appui de la plaque d'assise, on peut, à defaut de
calculs complets, admettre que les pressions maximales sur le materlau d'assise
et les tractions maximales sur un boulon d'ancrage s'obtiennent en cumulant les
effets des composantes du moment de flexion dans les deux plans principaux.
5,123 Ancrages
-
2 En cas d'ancrage des boulons dans le b6ton arm6, on doit vérifier la
fisistance de la liaison acier-b6ton. On peut à cet effet appliquer les RBgles BA en
vigueur.
5,123-3 COMMENTAIRES
Tige lisse droite de diamètre 0 et longueur 1 terminée par une plaque d'ancrage
circi~lairede rayon r et d>épaisseur sufiante.
Wu II
II
"'"
Pour que les appuis puissent être considérés comme
effectivement articuus, il faut que les pie& des poteaux restent
dégagés et qu'en particulier ils ne'soient pas noyés dans u n dallage
ou dans la maçonnerie. De plus, les boulons d'ancrage doivent être
disposés sur une seule file.
-
3 On doit également varifier la resistance d'ensemble du massif encastré
dans le sol et la résistance de la partie du massif entraînée par l'ancrage.
En particulier, lorsque les boulons sont scell6s aprhs mise en place de
la plaque fi'asslse, des dispositions doivent 6tre prises pour que l'effort d'ancrage
puisse étre transmis au massif par le baton rapporte sans risque de glissement dans
son alvéole ou d'éclatement du massif.
En dehors des axes et rotules, les appuis articules peuvent 6tre cons.
titués par tout dispositif assurant une mobilite suffisante : caoutchouc, neoprhne,
fer plat de faible largeur entre deux plaques métalliques, etc.
En construction courante, les plaques d'assise de faible largeur dans
le sens des rotations possibles peuvent étre assimilées à des articulations. Dans
ce cas, la pression moyenne sur le materiau d'assise ne doit pas dépasser la moitié
de la contrainte normalement admissible.
5,130 COMMENTAIRES
5,131 Il serait plus rigoureux de compter les hauteurs d'étages entre points
de concours dés axes des poteaux et des m e s des poutres supportant les planchers.
La méthode plus simple indiquée dans les Règles donne une approximation
sufisante d a m les cas courants.
6,11 Par emmple, dans le cas de la figure ci-aprés (où les inee.s des
barres sont indiquées sur le schéma), le coefficient d'encastrement du poteau
AB à son nœud inférieur A est:
et au nœud supdrieur B :
5,130 Principe
5,133 La fornule empirique donnbe ici traduit, avec une erreur itzfirierrre
a 1,s % sur la valeur de la longueur de flambement, les ré.sultats d'r~neWucle
théorique basée sur l'hypotltèse de poteaux idéalement parfaits.
Les résultats peuvent être obtenus sans calcul ci l'aide de l'abaque
L l'annexe 15,133.
5,134 La formule empirique donnée ici traduit, avec une erreur inférieure
à 2 % sur la valeur de la longueur de jlambement, les résultats d'une étude
théorique basée sur l'hypothèse de poteaux idkalement parfaits.
Les résultats peuvent être obtenus sans calcul à: l'aide de t'abaque de
t'annexe 15,134.
5,133 Longueur de flambement dans les bfitiments A nœuds fixes
Lorsque la stabillt6 dans la direction du flambement est assur6e par des
I
contreventements ou des murs de refend, le rapport -est donne par la formule sul-
10
vante, on fonction des coeffîctents d'encastrement KA et K, aux exlr6mit&s du tronçon
AB de poteau consid6r6 :
--
1 3-l,6KA
3-KA
sl I'extr6mit6 B est articul6e (KBm O),
--
1 0,7 - 0,38 KA
--
Io 1-0,38K,
ai I1extr6mit8 B est parfaltement encas-
tr69(K,=I),
1
-=
-
1 0,6 KA si les deux extr6mitds ont le même coef-
Io 1-0,2KA ficient d'encastrement (KA= K,).
-
5,211 1 La rnkthode plus élu borée indiquée ci-contre permet une économie
par rapport ci LI.11éthode enveloape, reprise des Règles C . M . 1956.
-01 soit par les m&hodes de la Résistante des matériaux en phase élastique,
en utilisant Bventuellement la méthode simplifiée exposée en annexe 15,4, dans le
domaine de validité qui est défini ;
-02 soit par des méthodes tenant compte des phénomènes de plasticité,
dont l a valeur scientifique est justifiée par des études théoriques et expérimentales.
On peut notamment utiliser la méthode simplifiée exposée en annexe 15,3 (MBthode
Dutheil), dans le domaine de validit6 qui est défini.
5,211 Semelles
- 3 Conditions d'dpaisseur
5,211-31 COMMBNTAIRES
- ----- - --"
5 2 1 L'emploi d'dmes plus minces que celles envisagbes ici est possible,
mais nécessite e n général remploi de raidisseurs longitudinaux et oblige à des
vérifications complexes.
-
31 Pour que les regles de calcul indiquees en 3,2 soient valables, le rapport
de la largeur libre b à. 116paisseur e des semelles comprim6es doit satisfaire aux
conditions suivantes :
- 311 Él6ments de semelle ayant un bord libre
,-
-
O La resistance de l'&me des poutres a l'effort tranchant doit 6tre vérifiee
dans les conditions indiquees en 3'3. En autre, on doit se premunir contre les risques
de voilement, en respectant les rbgles ci-aprbs defaut d'autres dispositions qu'il
serait nécessaire de justifier.
- 1 On désigne par :
h'. la hauteur libre de I'Bme mesui68 entre cornieres (pour les ouvrages rlv6s)
ou entre membrures (pour les ouvrages soudes),
e. l'épaisseur de I'dme, au moins dgale aux six mllll&mes de la hauteur libre
(ea > 0,008 hl.),
d la dlstance entre raidisseurs d'dme transversaux (perpendlculalres h l'axe de
la poutre),
o la contrainte normale ponddrée sur la flbre la plus comprlm6e de l'&me,
5,212-3 COMMENTAIRES
5,221 O n construit parfois des poutres dont les barres de treillis sont cons-
tituées par une seule cornière, fixée par une de ses ailes contre u n gousset situk
dans le plan moyen de la poutre. E n toute rigueur, les formules de flambement
données en 3,4 ne s'appliquent pas à de telles barres; mais l'expérience montre
qu'on peut tout de même les calculer par la formule de 3,411, sans tenir compte
de l'excentricité par rapport a u plan moyen, sur la base d u rayon de giration
minimal de la cornière et d'une longueur de flambement égale à la valeur 1,
définie ci-dessous en 5,222.
5,222-0 O n précise qu'on entend ici par centre des assemblages le point de
concours, a u moins approximatif, des axes des pièces principales (membrures,
barres de treillis, éventuellement pièces d'immobilisation latérale) et non pas
le centre des attaches (rivets, cordons de soudure) de la barre étudiée.
T la valeur moyenne de la contrainte tangentielle pondetee dans une section
droite de I'fime (quotient de l'effort tranchant par la section de I'ame).
2- II doit être pr6vu des raidisseurs au droit des appuis et au droit des
charges concentr6es fixes, moins de iustifications sp6ciales.
-
3 On peut se dispenser de placer des raidlsseurs intermedlaîres si, dans
toute section droite de la poutre, les valeurs de o et T, exprimées en daN/mma(kglmms),
satisfont à :
-
4 Les raidisseurs doivent étre v6rifiBs au flambemént hors du plan de
la poutre pour une longueur de flambement 6gale la distance entre semelles et
pour une charge Bgale à l'effort tranchant ponderé, diminue de I'effort tranchant
que pourrait supporter I'ame s'il n'y avait pas de raidisseurs.
Dans cette v6rificationI la contrainte de compression simple dans le
raidisseur est basde sur sa section seule, mais on peut prendre en compte, dans le
calcul du moment d'inertie et du rayon de giration, une largeur d'8me egale A 30 fols
son épaisseur.
Longueurs de flambement
-O Principe
La longueur de flambement I des barres comprimees est dvaluee sulvant
les principes indiques en 3,401 -2, en fonction :
- de la distance 1, entre centres des assernbtages avec les pieces empechant
tout deplacement dans le plan de flambement consid6re;
- des encastrements aux extrbrnites ou de la continuite de ces barres.
5,222-1 COMMENTAIRES
5,240 Sauf conditions particulières, Ics traverses des pans ds fer ne sont
pas wnsidérdes comme supportant la maçonnerie. Elles sont simplement déter-
minées pour résister aux efforts transversaux (vent, etc.).
- 1 Cas courants
Pour les poutres LI trelllls de type courant, on adopte, sauf justMcation
spBclale, au moins les valeurs suivantes de 1 en fonction de la longueur theorique
laou de la longueur Il du c8t6 de la maille dans les treillis multlples dont les barres
tendues ont une inertie trhnsversale sensiblement 6gale B celle des barres
comprlmbes.
- 11 Membrures
1 = 0,9 Io dans le plan de la poutre ;
1 Bgale h la distance entre points de fixatlon latdrale, dans le plan perpen-
diculaire h celui de la poutre.
5,240 Les poutres supportant des murs peuvent être Btablies en admettant
qu'il se forme dans les maçonneries des voQtesde decharge susceptibles de reporter
directement les charges sur les appuis ou A proximit6 de ces appuis.
5,241 COMMENTAIRES
5,242 Quand les conditions ainsi precisees sont remplies, on peut ,consid&rer
que les poutres sont sollicit6es par le seul poids de la maçonnerie située au-dessous
de l'intrados des vootes et par les poussées et charges verticales l'appui de ces
vootes.
5,25 FL~CHESADMISSIBLES
5,252 Les limites imposées aux fléchm sous bes surcharges ne visent pas
seulement la déformation statique qui peut être gênante pour la poursuite de
l'exploitation; eues prémunissent kgabment contre l'apparition d'oscillations
eï de vibrations excessives.
S i on donne une contreflèche, on ne doit pas en tenir compte dana le
calcul de la flèche sous surcharges, car elle n'a aucune influence contre l'apparition
éventuelle d'oscillations.
Pour les locaux courants à usage de logements ou de bureaux, on
peut estimer que la surcharge rapidement variable n'excède pas la moitié de la
totalité des surcharges forfaitaires; la flèche sous les surcharges rapidement
variables est donc automatiquement inférieure à 1/500 si la flèche sous la totalité
des surcharges reste inférieure à 11300.
6,Ol Les épreuves d'un ouvrage destink à être mis en service hivent être
considérées comme u n essai d'identification, confirmant la validité des hypothèses
de calcul et la correction de l'exécution. L'essai de chargement d'un ouvrage n'a
pas pour objet d'apprécier le degré de skurité réel à l'égard des surcharges.
Il ne doit pas être confondu avec les expériences directes sur kléments types
prévues en 1'04.
Les charges à prendre en compte peuvent éventuellement comporter,
en plus des surcharges, un cornplthent de poids mort (revêtements, cloisom, etc.)
si les épreuves sont effectudes avant achèvement de l'ouvrage.
Les surcharges prdvues au projet peuvent, dans certains cas parti-
culiers, être supérieures -aux surcharges d'exploitation (1,122). Par exemple,
pour essayer u n pont roulant sous une surcharge statique supérieure à sa force
nominale, il faut le placer dans une position t e k que les efforts engendrks
dans le chemin de roulement et ses supports ne dépassent pas ceux pour lesquels
ils ont été calculés; cette condition doit être envisagée dés le début de l'étuds, de
fwon à prévoir kventuellement les renforcements dcessaires au cas O& elle ne
serait pas réalisable.
5,m Planchers courants
Sauf destination particuli&re, la flbche due la totalite des surcharges
ne devra pas depasser un trois-centl8me (11300) de la portee, sans que la flBche due
aux seules surcharges rapidement variables depasse un cinq-centihme (11500) de
la portde.
Pour les locaux courants B usage de logements ou de bureaux, il suiflt
de v4rifler que la flbche sous la totalltd des surcharges ne depasse pas 11300 de la
portée.
S'Il est efiectuB des Bpreuves, les charges d'essal ne dolvent produira
sur aucun Bl4ment de la construction des effets superieurs B ceux qui resulteralent
de l'applicatlorl des charges pr4vues au projet (conformdment à 1'1) sane tenir compte
d'wcun coefncient de ponderation (1 '21).
8'02 Des precautlons dolvent Otre prises pour limiter les cons4quences, soit
d'un efiondrement partiel ou total de l'ouvrage essaye, soit du renversement ou du
glissement des charges d'essai sous l'effet d'une deformation de I'ouvrage.
6,111 COMMENTAIRES
--.- - - -. ----- -
6,111 Par exemple, s'il est prévu une surcharge uniforme, celle-ci doit
être étendue à la totalité de la surface des éléments prenant appui sur I'klément
essayé. Elle ne doit pas être réalisée a u moyen d'éléments rigides de grandes
dimensions ou d'éléments susceptibles de s'arc-bouter, qui reporteraient direc-
tement les efforts a u voisinage des appuis.
6,112 Lorsque les charges d'essai ne sont pas disposées comme les charges
phvues a u projet, il faut surtout prendre garde aux efforts locaux de poinçon-
nement ou d'écrasement des dmes, aux naajorations locales d'effort tranchant et
aux sollicitations anormales des assemblages.
6,12 Par exemple, quand l'essai porte sur u n plancher dont les poutrelles
sont réunies entre elles par des hourdis ou par u n dispositif d'entretoisement,
on mesure non seulement la flèche des poutrelles directement chargées mais
également celle de deux ou trois poutrelles voisines, afin de pouvoir se rendre
compte de la charge effectivement transmise aua: poutrelles les plus sollicitées.
6,111
, -
La charge d'essai doit être réalisée dans des conditions matérielles reprd-
sentant aussi fidélement que possible les hypothéses de base du projet.
EFFETS DE SOLlDARlSATlON
-
1 On doit éviter, lors de la mise en place des charges, les chocs suscep-
tibles de mettre l'ouvrage en vibration.
-
2 La charge est appliqu6e, par fractions d'un quart de la valeur totale, Zi
des intervalles de temps suffisants pour obtenir la stabilisation des déformations,
sans descendre au-dessous d'un quart d'heure.
-
3 Le chargement complet est maintenu en place jusqu'à stabilisation des
fleches, sans que la durde d'application puisse, en principe, 6tre inférieure à vingt-
quatre heures. Toutefois, cette durée est réduite à une heure si I'ouvrage ne comporte
que du métal au moment de l'essai.
6,15 Les &formations peuvent être influencées non seulement par une
variation de la température ambiante, mais aussi par des différences de tsnapé-
rature entre divers éléments de la construction (par exemple, poutres ayant une
membrure à l'extérieur et l'autre à l'intérieur d'un bdtiment ou une membrure
au soleil et l'autre à l'ombre).
Pour déterminer expérimentalement les corrections de température,
il est commode de mesurer pendant une période suffisante, avant ou après
chargement, les variations de température et les déformations qui en résultent.
6,21 Pour pouvoir déceler plus favilement de tels désordra, il eut recom-
mandé d'effectuer les dpreuves avant mise en peinture, surtout en cas d'ouvrages
8 0 d S .
APPAREILS DE MESURE
622 les fleches mesurdes correspondent aux valeurs calculdes pour les
charges d'bpreuve et n1exc8dent pas les limltes bventueklement flxees par le Cahier
des Charges pour les Bpreuves ;
6,m -
la flhche residuelle apr8s ddchargement (6,131 4) est inferleure au 115
de la flbche mesurde sous charge. Si cette dernihre condition n'est pas satisfaite,
on peut procdder t~un deuxieme essai, mais la nouvelle flbche residuelleaprbs déchar-
gement doit alors Btre inferieure au il10 de la flbche mesurde sous charge.
II
ANNEXES
ANNEXES 10
Une section est rapportée aux axes principaux d'Inertie, des x et des y,
comme dans les catalogues et normes de profilés; pour les poutres et poutrelles,
l'axe des x est parallèle aux semelles.
L'axe des z est perpendiculaire la section.
0,4 On a limite ie repertoire qui suit aux notations d'usage gBn6rai, en excluant
celles qui ne sont utills6es qu'épisodiquement dans les commentaires ou lem
annexes, pour faciliter un expos6 ou une demonstration.
ANNEXES 10-1
RBgleo CM 1956
I Module d'inertie d'une section pour la flbre extrgme I
7
-9W
v la plus Blolgnee du centre de gravlte. v
I
- Module d'inertie d'une section pour la flbre extrême I
- 9 w '
v' la moins eloignee du centre de gravite. v'
J Moment d'Inertie de torsion. J
K Coefficient d'encastrement d'un poteau par un
plancher.
M Moment fl6chissant. M
Mmea Moment flechissant au milieu de la portde ou de la
longueur de flambement.
Mx Composante du moment flechissant engendrant une
flexion dans un plan perpendiculaire Gx.
M, Composante du moment flechissant engendrant une
flexion dans un plan perpendiculaire Gy.
N Effort normal dans une barre. N
No Effort de precontralnte dans la tige d'un boulon
haute resistance.
Nr Charge critique d'Euler d'une barre. Na
P Valeur d'une surcharge concentr6e. S
Q Charge concentree totale (charge permanente +
surcharge). 0
R Raldeur d'un nœud 1'8gard d'une barre,
S Moment statique. H
T Effort tranchant. T
T Effort de cisaillement par section clsaillde d'un
boulon.
Ti Valeur maximale de I'effort tranchant dO au flam-
bement. Ti
Ti(=) Valeur de I'effort tranchant dO au flambement,
z de I'extremite de la longueur de flambement. T~x
Tlz) Valeur de I'effort tranchant engendre par les forces
transversales à z de I'extrdmit6 de la longueur de
flambement.
8 Angle en génBra1. 1
1 Élancement d'une barre comprimée. 1 Y
X' Élancement fictif, compte tenu des détorrnations
d'effort tranchant.
Xo Eiancement fictif d'une membrure comprimée en
milieu élastique (d6versement).
l e ,1; Élancements Bquivalents applicables aux pieces
comprimées.
hm Eiancement du tronçon de membrure de plus faible
section.
Amr Eiancement du tronçon de membrure de plus forte
section.
& Élancement pour le flambement dans le plan perpen-
diculaire à Gx.
1
: Élancement fictif, compte tenu des deformations
d'effort tranchant, pour le flambement dans le plan
perpendiculaire à Gx.
X, Élancement pour le flambement dans le plan perpen-
diculaire à Gy.
A; Élancement flctif, compte tenu des déformations
d'effort tranchant, pour le flambement dans le plan
perpendiculaire à Gy.
w p Coefficient dr6loignement de 1'6tat critique. I r
I1 ot
Contrainte de flexion simple à distance z d'une extré
mit6 de la longueur de flambement.
Contrainte crltique d'Euler.
I
Contrainte critique d'Euler, compte tenu des d6for-
mations d'effort tranchant.
"km a m Contrainte critique d'Euler de la membrure de plus
faible sectlon.
%ml Contrainte critique d'Euler de la membrure de plus
forte section.
l oh
a:,
Contrainte crltique d'Euler, pour le flambement dans
un plan perpendiculaire 4 Gx.
Contrainte critique d'Euler, compte tenu des d6for-
mations d'effort tranchant, pour le flambement dans
un plan perpendiculaire à Gx,
a& Contrainte critique d'Euler, poûr le flambement dans
un plan perpendiculaire à Gy.
ai, Contrainte critique d'Euler, compte tenu des défor-
mations d'effort tranchant, pour le flambement dans
un plan perpendiculaire 81 Gy.
amar Valeur maximale de a.
US ContraFnte limite d'affaissement d'une barre
comprimée.
1 T Contrainte tangentielle ou de cisaillement. I
T,, Composante parallhle à l'axe du cordon, de la
contrainte tangentielle sur la section de gorge d'un
cordon de soudure. 1 t*
10-4 ANNEXES
l l
i, Composante perpendiculaire h l'axe du cordon, de la
contrainte tangentielle sur la section de gorge d'un
cordon de soudure. t9
ip Coefficient de frottement. 1 1 9
ip Angle d'un cordon de soifdure avec la direction de
Iveffort. l l
4 Coefficient d'adaptation plastique.
I I
ANNEXES 10-5
-- -- -- --
de 1956 act. de 1956 act. del956 act. de 1958 ect.
C C a a nd ad 0 Q,
E E a b na aa R A
F F d d nr ut rr, A.
G C d ho Re ah a CI
H S e e n; ah Y A
I I ea ee ni 01 Y ' 3.'
I lx f f P B 8 8
1' 1' h b P Q 1' 81
-vl &
1
v
h h Q Q I 8t
h ho r i X 8
-Y'
1
7
I
ha hi r i, Ix P
J J hi hb, s P CL' IL'
L i 11 t T X B
10
M M i lm t1 7
'1
w A
N N 1' lm' t9 +L O Am
1 It v Y m1 Am'
No Nr
ki kl Y' Y'
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W -IY
S A kI ki
Si Aa 1 1 w' -
I
v'
T T n O
T=r T~(L) na ar
v vo n'o u1
V'
u u
11,230 COMM ENTAIRES
13,212-1 Pour facilitet la lecture et kviter une prbcision iltusoire, les graphique#
relutifs a m poutrelles ont dtk tracés sous forme de lignes continue, s a m s'as-
treinùre d joindre exactement les points calculés pour chaque profil.
ANNEXES 13,212
Valeur du coefficient Ji
+t
Hauteur h du profil en cm
13,212-2 COMMENTAIRES
13,212-2 i,ea dif'ences des valeurs de y pour les cornières au 1/10 st 1/15
résdtent surtout de l'influence des arrondis, relativement plus importants dans
les cornières minces.
ANNEXES 13,212-2
--...-.
AUTRES PROFILS
FLEXION SYMETRIQUE
Posltion ,. Profils
-
.-.H.-. IPE. IAP, HN, HE 1,185
1,21
IPN
-
---A---
-->--
Fers T 1.20
-
Cornières au 1/10
1/15 1,38
1,24
7
+*
--a--
- Section en losange
I FLEXION DISSYMÉTRIQUE I
-
Demi-poutrelles HN, HE 1,20
Corniéres au 1/10
Cornières nu 1/15
110 PRINCIPES
Cette valeur est toujours supbrleure & celle donnée par la formule (1)
pour la même contrainte. Si on augmente la charge, pour a > a, la flBche reprend
la valeur indiquée par la formule (1). II y a là un effet analogue B celui qu'on constate
dans un essai de traction lorsqu'on dépasse la limite des allongements proportion-
nels et surtout la limite d'élasticité; c'est qu'en particulier dans l'essai envisage
Ici, la limite d'élasticité est dépassée localement en raison de la presence des tensions
internes.
Pour les barres réelles de dimensions Industrielles, l'expression de
la fléche au milieu est parfois plus complexe lors d'un premier chargement, car la
déformée ne peut plus être assimilée tt une sinusolde mais doit être reprbsentée
par une série de Fourier dont les termes d'ordre suphrieur à 1 ne sont pas tous négli-
geables. En accord avec ce qui a ét6 dit en 1'1 B propos de l'amplification des termes
d'une telle série, on constate que la fléche expérimentale tend vers celle donnée
par la formule (1) pour les valeurs suffisamment Blevées de a, tandis qu'elle reste
plus faible lorsque a est petit. On se place donc en sécurité en utilisant la formule (1)
dans tous les cas.
On ne connaît évidemment pas d'avance les valeurs des coefficients
a et b propres tt chaque barre,
On aura donc une sécurit6 homoghne des ouvrages en basant les calculs
de résistance des pièces comprimbs sur I'hypothése de la pr6sence d'une fléche
représentative des irregularités de structure exprimée en fonction de la contrainte
de compression simple a par la formule :
Mm N f i = a A f i - Og3
a-1,Su
1v (puisque lh- A a)
fi-
ar
a-Q
- 1
0,8~~-
Ur
v N ar-l,3s
~
Soit, compte tenu de la relation (3) qui definit a,
%(--as)= 00 (0r-l,30,)
ANNEXES 13,40-1,6
On trouvera ci-apras les grandes lignes des calculs qui, partant des
principes expos6s ci-dessus, aboutissent aux formules d'application indiquees
dans les Rbgles.
Pour faclliter les recherches, le num6ro de l'article des RBgles oh flgurent
les formules d'application est reproduit entre crochets en t6te du paragraphe de
l'annexe qui en donne la d6monstration.
Pour alléger le texte, la d6flnition des termes ou symboles utilis6s dans
les Rbgles n'est pas reproduite syst6matiquement dans l'annexe.
La ruine (au sens defini en 1,031) d'une pibce comprim6e &tant carac-
t6ris6e par l'apparition d'une contrainte Bgale A as au point le plus d6favoris6, on
peut encore dire qu'elle se produit lorsque la contrainte de compression simple a
atteint la contrainte limite d'affaissements dBflnie ci-dessus en 13'40 - 1'4. La condi-
tion de stabilit6 pourrait donc slBcrire
a* a. A'
On voit que cette valeur de k ne depend que du rapport -= -- et que
ai rc'E
par suite les valeurs de k ne changent pas lorsque le produit a, X* reste constant
Donc si on a calcul6 les valeurs de k en fonction de X pour une valeur donnee de am,
on pourra utiliser ces valeurs pour une limite d16Iasticit6%x et un dancement X,
tel que
09 Ag soit II = di
ANNEXES 13,40-[3,412]
en posant
On sait qu'on a
On a donc
en posant
13'40-[8,423] ANNEXES
-
On volt par suite que pour tenir compte des dBformatlons d'effort tran-
chant, II sufflt de remplacer dans les formules Btablies jusqu'ici
ki -- p'-1
pl-1'3
avec p' = -
d
O
P La fibre la plus d6favorisBe des pièces à parois pleines se trouve icl remplacee
par l'une ou l'autre des membrures. Dans la membrure à distance vol la ddformatlon
d'ensemble engendre ICI une contralnte u k; qui doit rester InfBrIeure à la contrainte
limite d'affaissement du tronçon de membrure flambant pour son propre compte
a.
-; d'où la condition à verifier
km
1 x
en posant Tt==a--(A; -1)
v, 1
On peut remarquer que dans une plhce composde I trelilla, le rayon
de giratlon I de la section est très Iéghrement supdrleur à vo dans les places sym4-
1
triques et inferleur à v, dans les pieces dissym6triques. En asslmllant- B 1, on fait
va
sur Tr une erreur soitfaible par d6faut1soit par excas. L'expression d e T i peut 8'6crlre
AIsn I I n
Tt= ~ - - ( k ~ - l ) = 1 ~ ~ - - ( k ~ - l ) - - ( N k ~ - N )
v, 1 v, 1 X
Lorsque la place supporte le plus grand effort normal admlsslble, on a :
Tf=-~a.~;
A [---
1
km'
1
l't(ki-f)+
"O
Ici l'inconnue. On leur substitue des formules Bqulvalentes dans le cas de la charge
maximale admissible, en se basant sur les remarques suivantes.
On a vu en [3,412] que k et k, sont égaux lorsque a atteint la contrainte
limlte d'affaissement calculBe pour une limite d'6lasticitê a., On peut donc ici, sans
changer les rBsultats relatifs à la veriflcation de la membrure à distance vol remplacer
k; par un coefflcient de flambement k" calcul6 pour un élancement A' et une llmite
d 1 6 l a s t i c l t 6 ~Mais,
. en vertu de la remarque faite propos de 3,411, il suifit de
km
prendre k" parmi 16s valeurs du coefflcient de flambement calcul6es pour une llmite
-
d'61asticlt6aeavec un 6lancement X"= Y 4;- A dg
km
6-
Le flambement de la membrure de plus forte section peut donc limiter l'effort normal
admissible pour la barre compos6e à la valeur
-
[3,431 41 Élancement
-
La methode indiqube en [3,421 21, B propos des pibces h treillis, pour la
prise en compte des deformations d'effort tranchant, reste valable et on est amen6
à envisager un coefflcient
Mais cette expression, Btablie pour les poutres, ne tient pas compte de
I'ampliflcation des dBformations transversales des membrures sous l'influence de
I'effort normal applique à celles-ci. On peut admettre avec une approximation suffi-
J
' km
sante qub ces d4formations se trouvent multipliees par- pour l'une des mem-
aLm-o
ANNEXES 13,40- [9,431 $1
Qhn'
brures et par- pour l'autre. On en tlent compte en dlvlsant respectivement
uUol-0
lm
et lm, par ces rapports. On aboutit finalement h
L'" ~ h n + ' ~ * = J
Dans les cas ob les barrettes ou traverses de liaison sont tr&s courtes,
leurs ddformations de cisaillement ne sont plus negligeables et on devrait thdorique-
ment en tenir compte en dcrivant
IR[
1: 'ho
-+-+---- 3751mI
lm
oim
+ lm) -
~ k m - ~
- ~ k m " ~
ann'
It hoArt
Il
;&!!
' L$
1 1'1
;j; ' 1 ,"
37 5 tn,
en appelant Aar la section de I'Ame de la traverse. Le terme 111 !il
ho Art . ho
.$.
lm ho
# 8
d'oh
lm ho
Pour chaque comblnaison de valeurs de XI et--, on peut se fixer
Ir lm
une valeur approchde de A', puis determiner l'effort normal admissible par la piece
composde (voir cl-aprbs 13,436) et en ddduire par la formule ci-dessus une valeur
de 6, d'oB une nouvelle valeur A'= h d x o n aboutit ainsi, par approximations succes-
rives, B une limite supérieure de X'. Une dtude systematique faite pour ue= 24 et
me= 36 daN/mrnPa montre qu'on pouvait Bcrire, avec l'approximation indlquee dans
le commentaire de 3,431 4 : -
valable pour Xm < 0'8 X et avec une pr6cislon morndre pour Xm < A
18,40-[3,483] ANNEXES
lm
appliqu6es aux polnts d'inflexion, c'est-&-dire B- des points d'encastrement sur les
2
traverses de liaison, il cr6e en ces points des moments
elancement
x O
----------
1 e a 4 5 B 7 8 Q
O 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,001 1,002 1,002 1,003
1O 1,004 1,004 1,005 1,006 1,007 1,008 1,009 1,010 1,012 1,013
20 1,015 1,016 1,018 1,019 1,021 1,023 1,025 1,028 1,030 1,032
30 1,035 1,037 1,040 1,043 1,046 1,049 1,052 1,056 1,060 1,063
40 1,067 1,071 1,076 1,080 1,085 1,090 1,095 1,100 1,105 1,111
50 1,117 1,123 1,130 1,137 1,144 1,151 1,159 1,166 1,175 1,183
80 1,192 1,201 1,211 1,221 1,231 1,242 1,253 1,265 1,277 1,289
70 1,302 1,315 1,328 1,342 1,357 1,372 1,387 1,403 1,420 1,436
80 1,453 1,471 1,489 1,508 1,527 1,547 1,567 1,557 1,608 1,629
80 1,651 1,674 1,696 1,719 1,743 1,767 1,792 1,817 1,842 1,868
100 1,894 1,921 1,947 1,975 2,003 2,031 2,060 2,089 2,118 2,148
110 2,178 2,209 2,240 2,271 2,303 2,335 2,367 2,400 2,433 2,467
120 2,501 2,535 2,570 2,605 2,640 2,676 2,712 2,748 2,785 2,822
130 2,860 2,897 2,936 2,974 3,013 3,052 3,091 3,131 3,172 3,212
140 3,253 3,294 3,335 3,377 3,419 3,462 3,504 3,548 3,591 3,635
150 3,679 3,723 3,768 3,813 3,858 3,904 3,950 3,997 4,043 4,090
160 4,137 4,18 4,23 4,28 433 4,38 4,43 4,48 4,53 4,58
170 4,63 4,68 4,73 4,78 4,83 4,88 4,94 4,99 5,04 5'09
180 5,15 5,20 5,26 5,31 5,36 $42 5,48 5,53 5,59 5,64
190 5,70 5,76 5,81 5,87 5,93 5,99 6,05 6,Il 6,16 6,22
200 6,28 6,34 6,40 6,46 6,53 6,59 6,65 6,71 6,77 684
21O 6,90 6,96 7,03 7,09 7,15 7 7,28 7,35 7,41 7,48
220 7,54 7,61 7,67 7,74 7,81 7,8& 7,94 8,01 8,08 8,15
230 8,22 8,29 8,36 8,43 8,49 8,57 8,64 8,71 8,78 8,85
240 8,92 8,99 9,07 9,14 9,21 9,29 9,36 9,43 9,51 9,58
250 9,66 9,74 9,81 9,88 9,W 10,04 10,ll 10,19 10,27 10,35
280 10,43 10,50 10,58 10,66 10,74 10,82 10,90 10,98 11,06 11,14
270 11,22 11,30 11,38 11,47 11,55 11,63 11,71 11,80 11,88 11,96
280 12,05 12,13 12,22 12,30 12,39 12,47 12,56 12,64 12,73 12,82
290 12,W 12,99 13,OS 13,17 13,26 13,35 13,44 13,52 13,61 1371
300 13,79
13,411 ANNEXES
O 1,000 1,000 1,000 1,000 1,001 1,001 1,002 1,002 1,003 1,004
1O 1,004 1,005 1,006 1,008 1,009 1,010 1,012 1,013 1,015 1,017
20 1,018 1,020 1,023 1,025 1,027 1,030 1,032 1,035 1,038 1,041
30 1,045 1,048 1,052 1,056 1,060 1,064 1,068 1,073 1,078 1,083
40 1,088 1,094 1,100 1,106 1,112 1,119 1,126 1,134 1,141 1,149
50 1,158 1,167 1,176 1,186 1,196 1,208 1,217 1,229 1,240 1,253
60 1,266 1,279 1,293 1,307 1,322 1,354 1,371 1,388 1,408
1,338
70 1,424 1,443 1,462 1,482 1,503 1,546 1,568 1,591 1,614
1,524
80 1,039 1,664 1,689 1,715 1,741 1,768 1,795 1,823 1,852 1,881
90 1,910 1,940 1,971 2,002 2,034 2,087 2,098 2,131 2,165 2,199
100 2,234 2,269 2,304 2,340 2,376 2,413 2,451 2,488 2,526 2,565
110 2,604 2,044 2,084 2,724 2,765 2,806 2,848 2,890 2,933 2,976
120 3,019 3,083 3,107 3,152 3,197 3,243 3,288 3,335 3,382 3,429
190 3,476 3,524 3,573 3,621 3,671 3,720 3,770 3,821 3,871 3,823
140 3,974 4,026 4,078 4,131 4,184 4,238 4,292 4,340 4,401 4,458
150 4,512 4,568 4,624 4,681 4,738 4,795 4,853 4,912 4,970 5,029
160 5,089 5,149 5,209 5,269 5,330 5,392 5,454 5,516 5,578 5,641
170 5,705 5,768 5,832 5,897 5,962 6,027 6,093 6,159 6,225 6,292
180 6,359 6,427 6,494 6,583 6,031 6,700 6,770 6,840 6,910 6,981
190 7,052 7,123 7,195 7,267 7,339 7,412 7,486 7,580 7,693 7,708
POO 7,782 7,858 7,933 8,009 8,085 8,162 8,239 8,317 8,395 8,473
21O 8,551 8,830 8,710 8,790 8,870 8,950 9,031 9,112 9,194 9,276
2!20 9,358 9,441 9,524 9,608 9;692 9,776 9,861 9,946 10,031 10,12
430 10,2û 10,29 10,38 10,46 10,55 10,64 10,73 10,82 10,91 11,00
240 11,09 11,18 11,27 11,36 11,45 11,54 11,M 11,73 11,s 11,91
250 12,Ol 12,lO 12,20 12,29 12,39 12,48 12,W 12,67 12,77 12,87
260 12,M 13,M 13,16 13,26 13,36 13,46 1 3 , 1 13,s 13,78 13,86
270 13,M 14,M 14,16 14,27 14,37 14,47 14,W 14,68 14,79 14,89
280 15,OO 15,lO 15,21 15,31 15,42 15,53 15,M 15,74 15,85 15,W
290 16,07 16,18 16,29 16,40 16,51 16,62 16,73 16,84 16,W 17,M
900 17,18
ANNEXES 13,411
-- - - - - -- ---, -
Bancement a e s
a
----------
0 1 4 5 e 7 B
O 1,000 1,000 1,OW 1,000 1,WI 1,001 1,002 1,003 1,003 1,004
1O 1,005 1,006 1,008 1,009 1,011 1,012 1,014 1,016 1,018 1,020
20 1,022 1,025 1,027 1,030 1,033 1,036 1,040 1,043 1,047 1,051
30 1,055 1,059 1,064 1,069 1,074 1,079 1,085 1,091 1,097 1,104
40 1,111 1,118 1,126 1,134 1,143 1,152 1,161 1,171 1,181 1,192
Ml 1,204 2,116 1,228 1,241 1,255 1,269 1,284 1,299 1,315 1,332
60 1,349 1,368 1,386 1,406 1,426 1,447 1,468 1,490 1,513 1,537
70 1,561 1,586 1,612 1,638 1,665 1,693 1,721 1,750 1,780 1,810
80 1,841 1,873 1,905 1,938 1,972 2,006 2,040 2,076 2,111 2,148
90 2,185 2,223 2,261 2,300 2,339 2,379 2,419 2,460 2,502 2,544
100 2,586 2,630 2,673 2,717 2,762 2,807 2,853 2,899 2,946 2,993
II0 3,041 3,089 3,138 3,187 3,237 3,287 3,338 3,389 3,441 3,493
120 3,546 3,600 3,653 3,707 3,762 3,817 3,873 3,929 3,985 4,043
130 4,100 4,158 4,216 4,275 4,335 4,395 4,455 4,516 4,578 4,639
140 4,701 4,764 4,828 4,891 4,955 5,020 5,085 5,151 5,217 5,283
150 5,350 5,418 5,485 5,554 5,622 5,691 5,762 5,832 5,903 5,973
160 6,045 6,12 6,19 6,s 6,34 6,41 6,48 6,56 6,63 6,71
170 6,79 6,ô6 6,94 7,02 7,09 7,17 7,25 7,33 7,41 7.49
180 7,57 7,65 7,73 7,82 7,90 7,98 8,07 8,15 8,24 8,32
190 8,40 8,49 8,s 8,66 8,75 8,84 8,93 9,02 9,lO 9,19
200 9,28 9,37 9,47 9,56 9,65 9,74 9,83 9,92 10,02 10,ll
210 10,21 10,30 10,40 10,49 10,59 10,69 10,78 10,88 10,98 11,Oû
220 11,18 11,27 11,38 11,48 11,57 11,68 11,78 11,88 l1,98 12,09
230 12,19 12,29 12,40 12,50 12,61 l2,72 l2,82 l2,93 13,03 13,14
240 13,25 13,36 13,47 13,58 13,69 13,80 13,91 14,02 14,13 14,25
250 14,36 14,47 14,58 14,70 14,81 14,92 15,04 15,16 15,27 15,39
260 15,51 15,62 15,74 15,86 15,98 16,IO 16,22 16,34 16,46 16,58
270 16,70 16,82 16,95 17,07 17,19 17,32 17,44 17,57 17,69 17,82
280 17,95 18,07 18,20 18,33 18,45 18,s 18,71 18,84 18,97 19,IO
290 19,23 19,36 19,49 19,63 19,76 19,89 20,02 20,16 20,29 20,43
300 20,56
13,412 ANNEXES
Graph
13,420 COMMENTAIRES
18,42 VERIFICATION
APPROCHEE DE LA RESISTANCE
AU FLAMBEMENT DES PIECES COMPOSEES A
TREILLIS
I . = = X 1 + - Ab siona X'>L
4 A'
On peut utlllser une I l m b supdrlsure de Tt, donnde dans les cas cou-
rants Dar la formule
dont l'âme équivalente est ré-
duite a u strict minimum com-
patible avec la stabilité et qui est
soumise à u n effort normal N
égal a u maximum que ses mern-
brures peuvenl supporter. Il ne
serait nus avantaeeux
" d'utiliser
cet abaque polir dimensionner
les treillis d'une D ~ B C ~mais
. il
peut être commode de l'émployer
pour une vkification rapide des
treillis surabondanta pour des
raisons constructives.
13,430 Dans les cm courants, cette vérification approchde évite & calcul
& d et ne nécessite la détermination (pa,r recherche dans les tableaux) que d'un
seul coefficient de finmbement.
55
It lm
= 5 ; pour 1, = 2 terreur est bujours p u
ANNEXES 13,425
13,425 Effort normal admlsdble par une place composba 1 trelllls (jbrmules
approchdes)
Une valeur approchée de l'effort normal admissible par le8 membrure*
d'une pièce & treillls est donnée par la plus petite des valeurs
Cette valeur étant obtenue, II est ndcessalre de vdrlfier que les treillis
sont suffisants.
' 13,433 Vériflcaflon des membrures dans la réglon la plus solllcltde au flambe-
ment (formules approchées)
Lorsque les dlancements b et Xmo des tronçons de membrures sont
lnfbrieurs aux 8/10 de I96lancementA de la piece composée (ou, à la rigueur. infbrieurs
& X), on calcule un élancement dquivalent :
13,434-1 3,435 COMMENTAIRES
excès (donc plaçant en sécurité) mais devient importante. Lorsque les tronçons
& membrures flambent dans un plan diffdrent, la méthode approchb place en
sbcuritd.
-
13,434 13,435 VBrificatlon des fronçons de membrures aux extrdmltds de la longueur
de flembement et vdrlflcatlon des traverses de liaison
On peut utiliser une limite supAtieure de Tt donnde dans les cas courants
par la formule
13,496 Effort normal admlsslble par une place composde d traverses de llalson
(formules approchBes)
[3,W] Principe
1
compresslon N = UA. On a vu (annexe 13,40) qu'en raison des imperfections de
structure, IIen r6sulte au bord de la section sltude au milieu de la longueur de flambe-
ment une contrainte a k, , somme de ta contrainte de compresslon simple a et d'une
-
contrainte de flexion a (hl 1) engendrde par la deformation de flambement ; en
un point d'abscisse z, on a a+ a (k, - 1
XZ
1) r l n -*
Mals la compression a aussi pour
effet d'amplifler la d6forrn6e provoqu6e par la flexion simple de la pibce, qui devient
ai, XI
"-fi9_.
sin / et d'introduire par suite un moment supp16mentaireyl
-9 N et une
v ar Nv x 2
contralnte suppt6mentalre y, N = f, -- sin -
--a I 1
La vdrlflcation de la stabllite en un point quelconque de la piece doit
donc s'dcrlre :
a,+*,+
C a ( 4 - 1 ) + ~ - --a I< a ~
-]s1n~
Nv rcz
SI, compte tenu de la mlatlon qui existe evidemment entre enid et fa,
on pose
a Nv
of- = a i m (kg-1)
~
*-a I
la v~rlflcatlonde la atablllté au milieu de la longueur de flambement se rddult A
~ k ~ + ~ m r d ks r<
et an un point courant à
rc 2
a+qw)+ [ a ~ h - ~ + a - ( ~ r - l ) ] sin-
1
c ea
13'50-[3,51] ANNEXES
exprimee en fonction de u - -
4;
-
- la formule approchde admise pour une barre idealement parfaite ;
- les pourcentages d'erreurs relatlves extrames, pour des valeurs de y supBrteures
1,3 (minimum absolu à envisager pour les barres r6elles).
On voit que le coefficient d'amplification des contralntes de flexlon
dan8 les barres iddalement parfaites peut toujours Btre represente par une expres-
sion de la forme
p+a
p l
---
-+a@
*-a
O
Car Formule exacte Formule approch4e Pourcentaoei extrernes d'erreurs
8,WP
2(1 -cos u ) P+ 0'03 + 0'05 % pour p= 3'3
U' COS u P-1 - 0,11 % pour p= 1,3
- 1 IL 4 0,25 4-0,18% pour y - 4
3,513
cos u P-1 - 0'85 % pour y =. 1,3
eu -1
C COS U
P-1 - 0,85% pour p = l , 3 e t ï =c O
ANNEXES 13,50-[3,52]
soit encore
la forme kt --
P-1 n3
P-1
"a pour une b a r n réelle. On en deduit les valeurs de kt donnbes
dans les RBgîes de 5,511 3,515.
Une Btude systematlque, portant sur tous les dlancements et sur toutes
les posslblllt6s de dlstributlon des charges, a montre qu'on a dans tous les cas :
ANNEXES 13,52
-2 Si on a km'
distance v,)
> km, on v6rifie également (compression de la membrure a
(k'a -0 3 k m < ue
-3 vo
Enfin, si on a km' < -* on verifie (traction de la membrure B distance vo)
v:,
13,541 Les formules sulvantes verifient que les membrures seraient capables
de rdsister 8 la fois aux fiexions locales d'effort tranchant et aux compresslons de
toutes origines, si tous les phenombnes produisaient sirnultanement leur effet le
plus defavorable au meme point.
13,542 Vdrlfication des membrures dans les places symétriques et dans les
pièces dissym,dtriques 00 la flexion comprlme la membrure de plus falble
section ( B distance vo de 6)
On verifle uniquement :
- 1 Membrure a distance vol comprim6e
On verifle uniquement :
-1 Membrure & distance VA, comprlmee
- il un effort tranchant,
13,601-0 COMMENTAIRES
..-
"-
Sections en I :
bea
sections en u ou en T : J Q 1.1
ANNEXES 13,601 -2
Pour les poutrelles laminees courantes, les valeurs de J (en cm4) sont
rappelees dans le tableau suivant, en fonction de la hauteur h du profil (en cm).
~ ' h HE
------
IPE I A P IPN
h(crn) IPE IAP IPN
------ HN HE h(cm)
2 POUTRES A TREILLIS
Mt -12%
On aurait de nrême, pour la barre BC, 9, = -- -
Eg IdZ
Idl Id2
qu'on peut encore Bcrlre
Je= 2,6Ka
cote B, +,cotg -
8,
1
+ -- -
lai sin8 9, la,sin* b
13,601-32 COMMENTAIRES
Ida = la Ida = I~ es = e
-- - .-
ANNEXES
--
--
13,601 32
32 Treillis en V symdWque
pour
Chacune de ces barres, fixe mais non encmtrée à l'autre extrémité A ou A',
tourne en C d'un angle qui mesuré dans son plan de flexion (plan perpendi-
culaire a u plan mogen de la poutre) a pour valeur
-
40 Les formules suivantes ne sont valables que dans le cas où l'inertie
des deux diagonales est conservée au croisement.
-41 La rigidite des barres situées éventuellement dans une section droite
de la poutre n'intervient pas.
pour 0,7
lm
< -
ha
< 1 ' 1 Jtr= (6 + 2 Kt,) Id O'llm7-ho
-
13,611
---
-1 A-
COMMENTAIRES
- ----- -
a--
13,611-1 Les formziles simplifiées donnenl des résultats très voisins de ceùx
donnés par la méthode générale de 3,611; l'écart sur kd ne dépasse pas 0,07
en valeur absolue.
Lorsque l'influence du déversetnent est négligeable (cas caractérisés
par ud > a, dans la méthode l'appliration des formules simplifiées
peut conduire à des valeurs de kd inférieures 1. Il faut alors prendre kd = 1.
1 Ih se
On calcule - --et
1 000 C be 24
on peut prendre
- pour
- pour O I S i
1
-----
lh 0 0
1000C be 24
~0'75 kd-lf2
- pour 0'75 c: - 1
--
Ih ~e
1 000 C be 24
a
Une valeur approchée de - est donnée par :
10
- si p, = PB (système symétrique), i
+
-1= 0,6 PA - 0,3
----
a - b
1.2 + P A
et
10 1,2+ PA 1, 10
- si p, = O (encastrernenr parfait en B ) , à
- si pB = co (articulation en B), à
ANNEXES 13,s-1.1
l'autre, le rapport a /,
de la distance a entre
I1extr6mit6 A et le
point d'inflexion le
plus proche, lalon-
gueur 1, de la barre.
13,8~1,121 Les abaques sont établis d'après les relations
a b
Les valeurs de - et - sont donndes approximativement par:
10 10
- si pg = CQ (articulation en B), à:
ANNEXES 13'8-1,12
1,201 Pour I16tudede l'encastrement partiel d'une barre AB, on ne tient compte
que des barres liées rigidement à ses extrémltes (par des assemblages sans jeu
susceptibles de transmettre des moments) et situees dans son plan de flambement.
, et ,
I
, I la longueur de la barre AB et son moment d'inertie par rapport un
axe perpendiculaire à son plan de flambement;
l
,. et IAAa
, la longueur d'une barre AA' participant I'encastrement partiel de
AB en A et son moment d'inertie par rapport à un axe perpendiculaire
au plan de flambement de AB.
1,W Encastrement partiel assurd par une barre AA' non soumise di un
effort normal
~---jfJ!
N milieu et on a :
eA= ilA, = -.2 - 2
3EI,,
3E1~~eA=i.
d'or = b 2 ]AB IL40
+
a k ~ ~ .OsS7
sensiblement dgal à
UkM. + "M.
1,23 Encastrement partiel assuré par une barre A A ' soumise A un effort
normal de compression
13,8-2'20 Les principes de la méthode des modules fictifs ont été exposés par
M . Dutheil dans le 21s volume des Mémoires de l'Association Internatirnale des
- 260 -
ANNEXES 13,8-1,231
-'M.
u k ~ ~ '
-
13,8 2 BARRES REELLES
2,O Les irregularites de forme et de structure influent sur la position den
points d'inflexion des barres reelles, et par suite sur leur longueur de flambement,
comme elles influent sur la charge d'affaissement d'une barre bi-artlcul6e (3,4).
Pour en tenir compte, on peut utiliser une des deux methodes indiquees
ci-aprhs : methode directe (13'8-2,l) ou méthode des modules fictifs (13'8-2'2)
sans d'ailleurs rechercher une precision à la fois illusoire et inutile pour la determi-
nation des longueurs de flambement de faible élancement (inferieur 30 environ).
2,!N Principe
"Di.
coupe I'axe des a à l'abscisse a,) a pour abscisse
ES+ -
a, = -k ,contrainte limite d'affaissement de la barre
ut!
Es -,,,
,,,-
E n casEs.de barre à treillis ou traverses
et pour ordonnée
:
de liaison, on opère en deux temps :
s a I" Le point (1) de croisement de ln
droite rayonnante correspondant à l'élancement Am
du tronçon de membrure avec la courbe correspondanî à la limite d'élasticité
a, a pour abscisse -.
a8
km
2 L a courbe aboutissani à l ' m e .des abscisses en ce point coupe la
droite rayonnante correspondant à l'élanceme~it fictif A' de la pièce composée,
compte tenu des déformations d'effort trancha& (3,421-2 ou 3,431-4), e n u n
poillt (2) qui a pour abscisse h valeur o, et pour ordonnbe la valeur l?, d
attribuer ir la pièce composée.
ANNEXES 13.8-2.21
X' Es
A et B sa contrainte limite d'affaissement s par la relations= - (voir 13,8-2121
la
E
ci-aprhs), et A chaque barre non comprim6e un module d'élasticité &= -
113
3n
dBtermine alors les longueurs de flambement par les methodes utilisees pour les
barres IdBales, en remplaçant en outre dans les formules la contrainte critique d'Euler
ah de chaque barre comprimBe par sa contrainte limite d'affaissement us.
Toutefois, comme pour déterminer le module flctif El d'une barre il
faut connaître sa contrainte limite d'affaissement os ,qui dBpend de son Blancement,
donc de sa longueur de flambement que l'on cherche, on est oblige dDop6rerpar
approximations successives.
La mise en Bquations peut Btre facilit68, dans les cas les plus courants,
en utilisant les donnees de I'Annexe 13,8-1 (Flambement d'une barre idealement
parfaite appartenant h un systhme hyperstatique).
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 . 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
O O O O O O O O O O O O O O O O
, ,ul ~ C C Z ~ " " " " u l ' " N '
<O
13,93 Les formules indiquées d a m cette annexe peuvent être appliquées
aux p r o f i dissymdtriques en rempbant h par 2 v. Elles résultent de l'introduction
21
de Ia valeur E = 21 000 daN/mmS (kg/mm2) et de la relation M = af- dans
h
des combinai~omdes formules classiques suivantes :
a ) Moment constant
f=-
Ml8
8EI
b ) Charge uniformément repartie
en faisant erreur au plu8 dg& d 3,17 % (valeur atteints pour c = 0,2 1).
un6
On a ddtermid, en combinant syskfmatiquemant diffdrenter chargcs
concentrées, la validitd ds la gddralisation & cette formub approchée.
La rdduction de frèche fi -
f occasionnée au milieu de la poutre
par i'encartrement des extrdmitks a pour valeur ..
ANNEXES
- - .- -13,93
-
a) Moment consfant
f
-=--
1'2 Ur 1
1 100OOOh
b) Charge uniformément répartie
13,942-0 L'&me équivalente n'est qu'un artif& corn& pour h cukul da8
déformations dues à l'effort tranchant. La poutre à d m pleine de rkfkrence serait
gknéralement irrkdisable ou instable.
La vateur de A, est &tmminée de façon que la déformation trans-
versaie d'un panneau & longueur 1, de la pièce rkticuléc, s o u m b à u n effort
T lm
tranchant T , puisse s'écrire dyT=-
GA;'
13,942-1 Supposons le point B W .La barre AB, de section Adl et longueur
hl se raccourcit de AAl =
b,soumise ù u n effort T - lii et vient en A'B, &
ho ho EAd,
sorte que
AAr=AA h=-,-
T 1%
' ho E q Ad1
De même la barre BC vient en BC', & sorte q w CC' = -Eq
T -e*
Ad,
E n esplicitant la déformdion transversale du panneau AC, on a
C 1
en notant que - -- -
E 2,6
= 0,385.
Dans les cas msez fréquents O& des barres relient u n nmud de la
triangulation à la membrure opposée, ces barres de contre-flambage ne se
ddformenl pas sow l'influence de l'effort tranchant et n'ont pas à être prises en
rompte dans le calcul de l'âme équivalente.
ANNEXES 13,942
par les grandeurs homologues Aaa,lal et &, en appelant lm la longueur des tronçons
de membrures et h, la distance entre fibres iieutres des membrures, la valeur de
l'&ne équivalente est donn6e par la formule :
13,942-3 Les formules se déduisent de celles du cas gdnéral des treillis simples
n
enfaisant b=ho Ah=At
puis = lu Ads= Ad Be = 0
ANNEXES 13,942-2
-2 TREiLLlS EN V SYMETRIQUE
-3 TREILLIS EN N
Aa
L'abaque suivant donne directement les valeurs de -en fonction des
At
lm Ad
rapDorts - et --
hi, At
La courbe [At = Aa sin 01 correspond au cas où les contraintes
normales sont égales dans les montants et les diagonales.
-4 TREILLIS EN K
13,942-5 Exemples :
/go
4 l+[ t
13,943 L'dme dquiva2ente n'est qu'un artifice commoda pour calcul dss
ddformations dues ci i'effort tranchant. La poutre à dme pleine ds rdférence serait
gédralement irrdalisabls ou instable.
La v&ur de A , est détermin.de de façon que la &formation trans-
versale AyT d'un panneau de longueur lm de la oièce soumise à u n effort tran-
chant T puisse s'écrire A y T lm -
--
T -GAa
- 1,
F h = 2 - i" soit F = -2' lm
2 2 2 ho
ANNEXES 13,942-5
- 5 TREILLIS MULTIPLES
On dBcompose chaque treillis multiple en treillis simples él6mentalres
n'ayant pas de nœuds communs, en negligeant :
- tranchant
les barres qui ne pourraient pas rdsister h la compression provoquBe par I'effort.
dans le sens envisage (cas oO les calculs de stabilitb ne tiennent
compte que des diagonales tendues) ;
- les barres dans lesquelles I'effort tranchant appliqu6 A l'ensemble de la poutre
ne produit aucun effort normal (barres de contreflambage, barres supplBmen-
taires reliant deux nœuds appartenant deux treillis BlBmentaires distincts).
L'Bme Bqulvalente du treillis multiple est alors la somme des dmes Bqui-
valentes des treillis simples considBrBs.
peut Atre considdrde, pour le calcul des dBformations dues A l'effort tranchant,
comme une poutre A Bme pleine dont I'dme aurait une section A., appelBe fime
Bqulvalente, satisfaisant B la relation
Pour les poutres symbtriques (lm= lm'), l'abaque suivant donne le rapport
lm
de A, h -en fonction des rapports et-
h* l m h, Ir
-
lm lm
Le nœnd D tourne d'un angle O,, donné par la déformation de CD
Le déplacement de A p'écrit
Cet abaque peut Btre utilis6 pour les poutres diasym6triques, condition
de remplacer lm par
+ -
lm Iml
-
2
14.101 ANNEXES
-1 DIAMÈTRES NORMAUX
Rlvetr et
boulons
0
Tbles et ames CornlBreo
de largeur d'aile
Allee de fers
de hauteur
,, Alles de poutrelles
H
de profll
mm mm mm mm No
8 2 30
10 3 35
12 4 40 -45 80
14 5 50 100 B 130 10 et 12
16 6 80 140 B 160 14
18 7 70 175 et 180 15 et 16
20 8 80-90 200 et 220 18
22 IO a 11 too - 120 240 a 300 20 B 24
24 > 14 > 120 > 24
O O r n
w w =
FCCnal t- W Ul * N .-
O
C
al
l-
0 0 0 0 0 O O O
O 0 0
0
0
0
0
0
0
0
0
O
0
O
O
O
O
O
O
O
O
O
O
- 9 N g 0 1 Q D C I W V) .d m N O
F
- v . -
- 280 -
14.12 ANNEXES
Diamètre 0 (mm)
---------1
8 10 12 14 16 18 20 22 24
Section de tige lisse A (mma) 50,2 78,5 113 154 201 254 314 380 452
Section resistante A,(mma)
---------
36,6 58,O 84,3 115 157 192 245 303 353
F < 0,75 u e . l . a bz
t' Valeurs d e a
n
- 1 C0NSISTANCE"DES ESSAIS
-
1,O Pour apprécier l'aptitude à la soudure des profilés et des tôles d utiliser
4n construction soudée, on peut procéder aux essais de ductilit6 ci-après.
-1,l Les essais sont effectués sur deux éprouvettes constitu6es par des
plaquettes prélevées dans les profilés ou tôles h utiliser. Ces plaquettes sont assem-
blées deux A deux par un cordon de soudure exécuté :
- pour I'une des éprouvettes parallèlement au sens du laminage;
- pour l'autre, perpendiculairement au sens du laminage.
-2,l Dans les profiles ou tôles qui doivent être utilisés, on decoupe 4 pla-
quettes de surface rectangulaire ayant au moins une longueur de 10 e dans le sens
du laminage et une largeur de 7 e dans le sens perpendiculaire. e étant l'épaisseur
du profil6 ou de la tôle à essayer (fig. a).
Fia. b Fig. c
-
2'4 Sur une des faces de I'Bprouvette,
dans la region du joint, on repbre $a differents
niveaux, des points distants de 10 mm, cette
distance 6tant fix6e à 1110 m m pres (fig. d).
Fig. d
-3 ÉPREUVES DE PLIAGE
-3'1 Les Aprouvettes sont pliees à froid, soit $a la presse, soit au marteau
sur V avec dbgorgeoir, de manibre il provoquer l'extension de la face portant les
rephres. Ce pliage est pouss6 jusqu'à l'apparition des premieres fissures et arr&t6
lorsque l'une d'elles atteint une longueur Bgale il I'Bpaisseur e.
- 3,2 La distance entre rephres situes de part et d'autre de la fissure, mesurBe
il l'aide d'un reglet souple, ne doit sur aucune Bprouvette être inferieure il 11,5 mm,
la largeur de la fissure Btant dBduite.
Si aucune fissure ne se produit, on doit constater qu'au moins une
distance entre repbres a BtB port60 $a 11,5 mm minimum.
b c
L'abaque ci-apras donne les valeurs de a en fonction de - et -
bl Cl
15,133 ANNEXES
A.. l/r,
Equation de base
Valeurs approchées
(à moins de 2 %)
Equation de base
Valeur approchee
(& moins de 1 %)
ANNEXES 15,212
Il résulte de toutes ces mesures prises que, sous les charges et sur-
charges de service, le comportement de la poutre reste élastique, ce qui justifi
la règle donnée pour L calcul des flèches.
ANNEXES 15'3
1~~ NOTATIONS
On designe par :
-
Y
I
le module d'inertie de la section de la poutre;
15,313 Cette condition rdduit les possibilités de cumul des rotations plas-
tiques /15,30).
15,314 Ces conditions dvitent une trop grande différence entre Iss moments
sur appuis et en travée avant plastification et rkduisent l'importance des mesures
prises pour s'opposer à une ddformation trop g r a d de la poutre.
15,315 Dès que cette condition est satisfaite, il n'y a pas à craindre de &for-
mation excessive des fibres extrêmes au droit des appuis. En outre, son appli-
cation aux travées extrêmes évite d'avoir un moment négatif trop faible sur k
premier appui intermddiaire.
- .- --
ANNEXES
--- - - * - - - 15,31
--*
15,311 La poutre doit être h âme pleine et B section constante sur toute sa
longueur.
Elle doit en outre Btre premunie contre tout risque de daversement.
15,312 Les règles forfaitaires ne doivent pas être appliquaes aux poutres
destinees B recevoir des s i rcharges roulantes (ponts, poutres de roulement, etc.),
15,313 Dans une travae quelconque, la somme des surcharges ne doit pas
excéder le double de la somme des charges permanentes (q < 3 g).
15,315 Dans une trav6e quelconque, les points d'intersection du diagramme des
moments de la travée de comparaison (sur appuis libres) et d'une parallele à l'axe
lS,32 COMMENTAIRES
Surcharges idpendanter
Surcharges simultanées
--Portdes
-
- Portées égales
]
variables Surchargar simultani?es
085
0,2 0,3 O,& 0,s 0,s 0,7 O.B&
a
ANNEXES 15'32
MI I
des abscisses d'ordonnée- ne d6ivent pas se trouver b molns de- des appuis.
2 10
MOMENTS FLÉCHISSANTS
variables
MF =
(0~99-0~35; ) Mi
MF = 0,98
1f+ \ M F = 0.66 Mi
quel-
conque
-O12j 0.2)
] MI
égales
MF =
(, MI MP= (1 -5;) MI M1=0,64 Mi
uniforme variables
sur chaque ou MI: = 0,70 Mi MF= 0,76 Mi MF= 0,56 Mi
trav6e agales
-
variables
~~~~~~~;
OU
sur toutes MF= Ot69 Mi MI.-=0,69 Mi MF= 0,50 MI
les travees 'gales
I
15,33 Les r*aleurslimites indiquées pour les eforts tranchants sont déduite8
de ce que, suivant ln distribution deu chnrges sur les autres travées, les moments
sur les appuis encadrant la travée considérti'e peuvent varier entre les valeurs
extrlmes suivantes :
- appuis limitant une travée courante:
- 1,I MF et - (,Id, - MF) ;
- appui limitant itnr travée de rive d u cdté oppos6 à l'extrémité de In poutre:
15,40 La méthode iradipude est la mdme, a u x notations prés, que celle qui
figurait dans les Règles C.M. 1956, en 7,4. Elle est tirée de la méthode généraie
de calcul a u moyen des raideurs d'appui, traitée par M. Vallette dans la Circu-
laire T 81 C 4 des Annnles cle l'Institut Te'rhnique du Bdtirnent et des Travauz
Publics (no 70 de mars-avril 1949).
Cette méthode approchb est basée sur la constatation que, la raideur
wr
d'une barre aboutissant à u n nmud étant comprise entre 4 O si l'autre
1
EI
extrdmité est parfaitement encastrée et 3 -
- si I'autre extrémité est articdrls,
1
on obtient une bonne approximation dans le car & barre8 mutuellement encas-
El
trées en adoptant la valeur 3,6 --
1
ANNEXES 15,322
M F < Me soit
MF v
--
J, I < a e
a évidemment c =
15,M PRINCIPE
15,41 COMMENTAIRF,~
15,41 Les notations utilisées ici peuvent paraître plus compiiqudes que
celles des Règles C.M. 1956, mais leur systématisation permet une adaptation
p l w comrnoh aux ossatures un peu complexes.
ANNEXES 15,401
.-
-2
les moments aux extremlt4s de la travde chargee dans le systhme
envisage (15'43) ;
-
3 les moments engendres pres de chacune des extrémlt6s de la travde
chargde dans les autres barres aboutissant au m6me nœud (moments repartist
suivant 15'44) ;
-
4 les moments aux autres extrdmites des barres envisagees en 3 ci-dessus
(moments transmis, suivant 15,45) ;
-
5 une rbpartition comme en 3 A chacun des nœuds qui reçolvent un
moment transmis, puis des transmissions comme en 4, et ainsi de suite, en s'B.101-
gnant toujours de la travee chargee sans retour en arrlhre, jusqu'8 ce que les valeurs
trouvees soient suffisamment faibles devant celles qui corresponiient aux charges
sur d'autres travees.
15,409 Les moments en travee et les efforts tranchants s'en deduIsent par les
regles habltuelles de la Résistance des matdriaux.
5,41 NOTATIONS
15,411 Indices. -
Toute grandeur relative ti une barre est affectee de deux
Indices constitu6s par les symboles des nœuds auxquels elle aboutit. Lorsqu'une
grandeur est relative B la fois h une barre et ti un des nœuds auxquels elle aboutit,
le symbole de ce nœud est place en premier (ex. : M, = moment dans la barre JK
à sa llelson avec le nœud J).
15,412 COMMENTAIRES
15,414-1 Pour l'étude des moments engendrés dans les poteaux, il est commode
d'orienter ceux-ci. Pour un poteau orienté de bas en haut un moment positif
comprime la fibre de gauche.
ANNEXES 15.412
-II lorsque la barre est relie9 rlgldement à d'autres barres à ses deux
extr6mltes ;
I
r = 0'83- lorsque la barre est articulee à l'une de ses extremit6s;
1
1
r - 1,l
1
- lorsque la barre est parfaitement encastree A l'une de ses extr8rnlt6s.
15,414 Moments
-
1 Les moments sont affectes du signe habituellement utilise en RgsJs-
tance des materiaux : moment positif comprimant la fibre sup6rieure d'une barre
horizontale,
d'encas-
8ur une
ANNEXES 15,42
I
i -
Jf ~ r - - Q i ~ ( l - ~ ) M k ~ y - ~ ! (,'(l-:)
y
L e 4
J :pr- 1
?K
Qlc,
( 2)
I
"
== - Q* l c (1 - c1 )
LeY
J K
Q1
Mia = - 12 =: - Qi
12
L 4
J K
MIR=
- QI12 cI (6-8y+3yi)
Qi cn
Mh1=-12 ke3;'
l- e 1
15.43 COMMENTAIRES
15,44 II est bon de vérifier que le nacr~dest en dquilihre sorts l'action di,
moment MJKet des moments répartis.
15,46 Dans le cas encore plus particulier où toutes les travdes ont la même
inertie, on aboutit aux valsurs suivantes des moments sur appuis.
Pour des charges situées sur la na travée, on a, à gauche de celle-ci
Si les charges plac6es sur la trav6e JK ou sur une trav6e situde au-del8
de KI engendrent en J dans la barre JK un moment Mm, il en rbsulte dans les autres
barres aboutissant au nœud J des moments:
r~l.
MJ, = M,, - dans la barre JL ;
Rd,
IJ" 1
M.,%= M.,&-- dans la barre JM ;
R,ti
u
Md,= MJK-- dans la barre JN.
RJK
....................
SOLLICITATIONS .
................. 3,22
DES ACT~ONS.-................."...................
VALEURS 3,23
PRISEEN COMPTE DES ACTION 3,24
...............
COMBINAISONS D'ACTIONS ....................... ....
.... 3,3
DE PONDÉRATION...........................
COEFFICIENTS .
.,. .
....... 3,3 1
VALEURS
DES COEFFICIENTS DE PONDÉRATO 3,32
États-limites ultimes...,.-...... . , ..". 3.32-1
États-limites d'utilisation.................................................................................... 3,32-2
4 - RÉSISTANCE
,
DES SECTIONS ..................
'
. 4 335 'i
REGLE GENERALE............................................................................................................ 4,l 335 ;
- ,
5 STABILITÉDES ELEMENTS...................,
. 5 349
CONDITIONS DE NON VOILEMENT LOCAL . , 5.1 349
CONDITIONS
SUR LES RAPPORTS LARGEURIÉPXISSEUR
DES ~LÉMENTSCOMPRTMES . . 5.12 351
RÉSISTANCE AU DÉVERSEMENT
DES POUTRES FLÉCHIE 52 353
RÈGLESDE CONTREVENTEMENT LATÉRALAU VOISINAGE
DES SECTIONS PLASTIFIÉES. ..............,...........a,,.A,,,,,. ~ ,,,,.~,.,,.,,......,...,,.....,.....,5.2 1 353
RÉSISTANCE
AU DÉVERSEMENT EN FLEXION DÉVIÉ 5.24 363
RESISTANCE AU FLAMBEME 53 365
ÉLCMENTSSIMPLEMENT COMPRIM 5,31 365
ÉLÉMFNTSCOMPRIMÉS ET F L ~ C H I ...............
S ,.,. .
.
,..,,,,..,...,,....,,.,.. 5,32 369
SOMMAIRE
'LONGUEUR
DE FLAMBEME
Règle générale.....................
Structures nœuds fiaes.................................... ............................................. 5,33-2
Structures nœuds déplaçable 5,33-3
-
6 DÉFORMATIO 6
DÉFORMATIONS AUX ÉTATS-LIMITES D'UTILISATION ,....... 6,l
DÉFORMATIONS AUX ÉTATS-LIMITES LZTIMES 62
-
7 PRISE EN COMPTE DES EFFETS DU SECOND ORDRE ..... 7
8 - ASSEMBLAGES...,............................................................................................... "..,....,.... 8
, .
PRINCIPES GENERAUX....................... ,.. .......................................................................... 8,1
TRACTIONSI 8,22
COMPRESSIO 8,23
SIMPLE....................................... ...............................................................................8,24
FLEXION
ASSEMBLAGES RIVES 83
ASSEMBLAGES BOULONNÉS NON PRÉCONTRAINTS q......,.... 8,4
ASSEMBLAGES PAR BOULONS À SERRAGE CONTRÔLÉ .... 8,5
8,51
-i
9 - NOTATIONS............................ , 9 395
CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUE 9,1 395
CARACTÉRISTIQUES MÉCANIQUE 92 395
COEFFIClENTS OU GRANDEURS SANS DIMENSIONS.............. 9,3 396
SOLLICITATIONS, C 396
ACTIONS (CHARGE 396
Les présentes Règles de calcul des constructions en acier résultent
d'un examen et d e la modification, par une commission d'études, des
Recommandations pour le calcul en plasticité des constructions en acier. Cette com-
mission d'études était composée de :
MM. Pousset (Président) CTICM
Aribert INSA de Rennes
Bedel P. L. MAITRE
Bouillaguet AFNOR
Brouetti CTICM
Galéa CTlCM
Gandil SNCF
Journet SOCOTEC
Jovanovic VERITAS
Lescouarc'h CTICM
Mouty VALEXY
Maliato SNCl
Papoudof CSTB
Perchat UT1
Rosenthal CEP
Vernier DESSE
Ces règles ont été entérinées par le Groupe DTU le 17 décembre 1980.
f,I COMMENTAIRES
1,3 Ces règles s'appuient sur une image idéalisée du comportement des
matériaux :le comportement élasto-plastique pafait.
II est nécessaire que la structure soit élastiquement assez rigide pour
que les déformations plastiques restent acceptables et qu'elle soit maintenue latéra-
lement par un système de stabilité afin de se prémunir contre tout risque d'instabi-
lité hors du plan.
Ces règles peuvent être appliquées à la vérification des poutres conti-
nues et des ossatures planes satisfaisant aux critères de l'article 7. Pour les
constructions sujettes à des phénomènes de fatigue ou de voilement local, on doit en
outre respecter les règles ou recommandationsspécifiques.
Les éléments minces et les constructions mixtes n'entrent pas dans le
domaine d'application de ces règles.
Des plastiJications ne sont pas admises dans :
- les poutres ajourkes,
- les poutres hybrides (poutres composées à partir d'éléments de nuances
d'acier différentes),
- les éléments sujets à des phénomènes defatigue ou de voilement local,
- les structures en cours de montage,
- les structures dont l'étude du comportement sous des actions variables dans le
temps relève de l'analyse dynamique, avec en particulier la prise en considéra-
tion des phénomènes de couplage aérodynamique dans le cas du vent ou des
phénomènes de,couplage sol-structure dans le cas des séismes.
1,4 Les modalités et prescriptions retenues par ces règles ont été choisies
de manière à concilier, dans toute la mesure du possible, la sécurité de la construc-
tion avec la simplicité des méthodes de vérification. D'autres modalités et prescrip-
tions sont envisageables, dont l'emploi relève de la libre initiative du constructeur.
OBJET
Les présentes règles définissent le domaine d'application du calcul en
plasticité des constructions en acier et fixent des critères de vérification, afin d'assu-
rer à la structure en degré de sécurité satisfaisant.
BASES DE CALCUL
32 ACTIONS ET SOLLICITATIONS
3,21 ACTIONS
Les actions sont tes forces et couples dus aux charges et aux déforma-
tions imposées à la construction.
3,21 COMMENTAIRES
3,23 Pour déterminer aussi rationnellement que possible les valeurs des
actions, on s'egorce d'analyser les incertitudes qui les afectent par les méthodes du
calcul des probabilités. Quand il est possible de développer complétement les cal-
culs, on choisit pour valeurs des actions celles qui correspondent à une certaine
probabilité de ne pas être dépassées dans le sens dkfavorable pendant une période
de référence donnée.
Des normes, des codes de charges ou les documents du marché fixent
une valeur FKde l'intensité des actions:FK est chaque fois que possible déterminée
par analyse statistique :dans ce cas, on dit que FK est la valeur caractéristique.
Bien souvent aussi FKne peur être qu 'estimke, il s'agit alors de la valeur nominale.
Qu'elles soient nominales ou caractéristiques, les valeurs des actions
fixées par les normes, codes de charges ou documents du marché sont, dans ces
règles, utilisées dans les mêmes conditions et avec les mêmes modalités.
3,24 Dans le cas oh l'on est assuré que la structure périt par un mécanisme
de ruine sans risque d'instabilité, on ne prend pas en compte dans les calculs les
actions indirectes, car il est théoriquement et expérimentalement prouvé que les
variations de température, les efforts de précontrainte et les déformations imposées
n'ont aucune injluence sur la charge de ruine par formation de méc.anisme. Ceci
n'est valable que si :
- les variations de température ne modifîent pas les propriétés mécaniques de
1 'acier;
- les déformations plastiques causées par les actions directes et indirectes ne
dépassent pas les capacités de déformation plastique des éléments.
Par contre, les actions indirectes ont une injluence sur la charge de
ruine par instabilité. Par conséquent, les actions indirectes sont à prendre en
compte dans la vér$cation de certains états-limites ultimes.
SOLLICITATIONS
Les sollicitations sont les composantes des efforts internes provoqués
par les actions déterminés pour une certaine section par une méthode appropriée
d'analyse des structures.
Actions variables :
3. Circonstances exceptionnelles 1
3
Par exemple, si on souhaite pouvoir sauver le contenu des sous-sols en
cas d'effondrement d'un immeuble pour une cause quelconque, on peut vérifier que
le plancher couvrant ces sous-sols est capable de supporter le poids non majoré des
décombres de l'immeuble.
La vérification des constructions sous l'effet des charges climatiques
extrêmes, qui a été rendue obligatoire par les Règles N.K 1965, est souvent déter-
minante pour les pieces peu sollicitées en dehors de l'action du vent (contrevente-
ments, poutres au vent, etc.).
3,41-1 On rappelle qu'en calcul en plasticité, les effets produits dans une
structure par une combiriaisons d'actions &lémentairesagissant simultanénient ne
pcuvertt pas être obtenus par superposition des effets de chaque action élémentaire
agissant seule.
Les combinaisorts d'actions élémentaires les plus défavorables ne sont
pas rzéccssairement les mêmes, selon que la structure est calculée en plasticité ou en
élasticité.
2. Ouvrage en cours de montage
La vdrification de la structure en cours de montage doit se faire confor-
mément au règles CM 66 ou %: ces règles mais sans admettre de plastification.
3. Circonstancesexceptionnelles
a) Lorsque la ruine d'une construction déterminée pourrait avoir des
conséquences plus désastreuses que celle d'une construction courante, le maître-
d'œuvre peut prescrire d'augmenter les coefficients de pondération utilisés pour le
calcul.
b) Par contre, lorsque dans certains cas prévisibles, quoiqu'exception-
nels, on peut admettre des désordres limités et même un faible risque de ruine, on
peut, en accord avec le maître-d'œuvre, affecter les charges exceptionnelles de
coefficients de pondération réduits.
c) Lorsqu'il ne s'agit que de limiter les déghts causés par une catas-
trophe, on peut même effectuer une vérification de la stabilité en réduisant à l'unité
les coefficients de pondération applicables aux valeurs estimées des charges et
efforts qui pourraient être appliqués à l'ouvrage au cours de cette catastrophe.
C'est ainsi que dans la vérification des ouvrages sous l'action des
charges climatiques extrames (neige et vent), comme dans la vérification de la résis-
tance aux séismes, qui peut Btre Bventuellement prescrite, tous les effets pris en
compte, y compris les charges permanentes, sont affectés de coefficients de pondé-
ration réduits à l'unité.
ÉTATS-LIMITES ULTIMES
TABLEAU Z
Cas de combinaisons
d'actions
3 4 3
- Q + - ( G + T) -Q+G+T
2 3 2
Prenant en compte une - S, + 4
3
- (G + T )
3
-S,+G+T
des trois actions Q, Sn, W, 2 3 2
3 4 3
-W,+-(G+T) -W,+G+T
2 3 2
17 17
- (Sr, + W,) + -4 (G + T)
- (S,, + W,) + G + T
12 3 12
Prenant en compte
17 4
simultanément deux des - (W,, + Q) + -(G + T ) 17
- (W, + Q) + G + T
trois actions Q, Sn, W, 12 3 12
17 4 17
-(Q+S,)+-(G+T) -(Q+S,,)+G+T
12 3 12
Prenant en compte 4
simultanément trois des - ( Q + Sm + W, f G + T) -(Q + Sm + W,) + G + T
actions Q, Sn, W, 3 3
TABLEAU II
Valeurdu module plastique Zpour quelques sections courantes
l A) Section rectangulaire
.
h
4 RESISTANCE DES SECTIONS
42 EFFORT NORMAL
L'effort normal dans une section ne doit pas Atre supérieur à i'effort nor-
mal de plastification de la section.
Nrrcl,
avec : Np = Aeno,
AeW=aire efficace de la section
D) Section en T
(ah + b e ~be2
~ (b- a)
+z =
4a
- 2a
si ha < be
(ah + be)' ah (b- a)
+z= 4ù
+ 2b
4,51 Dans les cas courants, on néglige l'effort normal tant qu'il peut être
repris par la moitié de l'âme (ou des âmes). Mais dans le cas particulier où la sec-
tion de l'âme (ou des âmes) est supérieure ù la section des semelles, on néglige l'ef-
fort normal tant qu'il est inférieur Ù 0,25 N,,.
Pour les profilés ZPE courants :
--
A" v p i e de 0,092 (HEM 100)à 0,160 (HEA 600)
2 A
Pour les sections rectangulaires :
A, = aire de la section
Suivant que I'effort tranchant est dans le plan xoz ou yoz, l'effort tran-
chant de plastification est note Vpxou VppAinsi pour les sections en double T :
Pour les profilés HE courants (HEA, HEB, HEM, 100 P 600), on peut
prendre :
4,52 COMMENTAIRES
4,52 Dans les cas courants, on néglige I'efSort normal tant qu'il est infé-
rieur à 0,25 N,,.Mais dans le cas particulier où la section des dmes est supérieure à
la section des semelles, on néglige l'effort normal tant qu'il peut être repris par la
moitit! des semelles.
4,53 Ces formules ont été établies en admettant qu'on peut négliger la
contribution de l'âme dans le moment de plast$catinn Mi,Sde la section.
4,52 SECTIONS EN CAISSON FLÉCHIES PAR RAPPORT A L'AXE yy
Le moment de flexion dans une section ne doit pas être çup6rieur au
moment ultime :
N
avec: si O s - < c : Muy= Mpy
NP
Ar
et c= la plus petite des valeurs -
A
et 0,25.
[ -(d:l
avec : Mu= 1 - M,
avec : M,, MW = moments ultimes dans la section fléchie par rapport l'un des axes
principaux et soumise à un effort normal N (Mu* et MW sont donnés en 4,51, 4,52,
4,53 et 4,54).
Cette formule est valable tarit que les efforts tranchants Vxet Vyont une
influence négligeable sur les moments ultimes correspondants, comme indiqué en
4,6.
Valeurs de a et /3
- Pour une section en double T :
5
TJx
varie de 0.20 (IPE 80) 6 0.28 (IPE 600)
4 w = 0,24
Dans la formule spécifique on a adopté -
y
7x
avec :
MW = moment de plastification complète de l'âme (ou des âmes) par
si v, N
O<-+0,2-<0,6 : MysMuy
vpx Np-
v, N
si 0,6<-+0,2-<1
VPX Np-
:
(
avec :
MD, : moment de plastification complète des semelles par flexion
Les efforts My, N, Vx dans une section doivent respecter les conditions
suivantes :
avec :
5,11 PRINCIPE
Les déformations plastiques, sous charges pondérées, ne doivent pas
dépasser les valeurs pour lesquelles la résistance en section devient inférieure, à
cause des phénomènes de voilement local, a la résistance ultime déterminée confor-
mément à l'article 4.
531 COMMENTAIRES
TABLEAU IV
Valeurs de NA$ en dessous desquelles la condition 5,12-4 n'est pas satisfaite.
plast$ée voisine
1 entretoisée 1 1 entretoisée 1
M
déformée -< O
Ma
avec :
< = I pour les sections en double 1:
< = O pour les sections en caisson,
h* = N-tj
4 = moment d'inertie de flexion par rapport à l'axe yy,
distance entre centre grav. de la sect. etpf d'appl. de la charge
r l = demi-hauteur du proJité
avec :
= rayon de giration (de la section complète), par rapport à I'axe de
faible inertie (axe yy),
= contrainte limite élastique en N/mm2,
= moment pondéré de flexion dans la section plastifiée (Mo= I M,)
= moment pondéré de flexion dans la section considérée,
= distance de la section droite considérée à la rotule plastique.
avec :
Tableau V
Chargement LD
- CI C2
L
f 1 1,13 0,46
iiiiirik O,5 O,97 0,30
i i i +f i i i f1 1,28
O,71
1,56
O,65
O,5
y 1
O,,
1,36
1,07
O,55
0,43
1 1,27
Lj-f OS O
1,56
,94 O,71
E222 1 + 2,92a3
1 + (1,06 - a)a3
1 + a[1,68- 2,24a2]
a[2,44- 3,24a]cl
2a2(1,3 - a)c,
q-p 1
0,5 1 - 0,48a3
a(3,44 - 3,62a)cl
14,4a2(0,71 - a)cl
6 0,5
1,36 + 2 ( a - 0,5)2
1,07+2,56(a-0,5)~
l
a(1,72 - l,81a)cl
a(l,76-1,9a)cl
1 O
+- p2) + 0,4348
r," -1<p<1
PM3
+ 0,s
1
O
40,34 + 0,4P + 0,26B2
2,56 O,43
2 4,lO O,83
1. Dans le cas général, ces efforts ne se cumulent pas avec les efforts
directement appliqués à l'élément considéré.
5,23 DIMENSIONNEMENT DES ENTRETOISES
1. Les éléments de structures assurant le maintien latéral de semelles
comprimées de poutre doivent pouvoir résister à un effort égal à 2 % de la force de
compression existant dans ces semelles au niveau des sections entretoisées et
transmis par ces semelles perpendiculairement au plan de I'âme des poutres.
5,23 COMMENTAIRES
1v
. = moment d'inertie de la semelle comprimée dans le plan de faible
inertie de la poutre,
k = rigidité présentée par le syst2me d'entretoisement c'est-à-dire le
rapport entre un effort F, dirigé perpendiculairement à l'âme,
appliqué au centre de gravité de la semelle comprimée dans la sec-
rion entreroisée et le déplacement D engendré dans cette direction
par E
F k ;
, pointfixe
, 7-
semelle cc&zprimée 'j ; ressort symbolisant
-....ii ..-.. k = -
.-.........'
le système d'entretoisement
i D
2. De plus, la vérification au déversement d'un tronçon de poutre d'après
5,22 avec une longueur de déversement LD n'est correcte que si les éléments entre-
toisant la semelle comprimée présentent la rigidité au déplacement latéral de cette
semelle nécessaire pour justifier la valeur de LD choisie.
5,23 COMMENTAIRES
Exemples
- -"- .
L, = distance entre portique
----a-
poitit
fixe fixe
poutre poutre D
a) étudiée étudiée h)
40 El,
kc -
L~
avec :
Mm, MW = moment pondérés maximaux, par rapport respectivement à I'axe de
forte inertie et à I'axe de faible inertie.
M,, = moment resistant ultime compte tenu du déversement, lorsque
My= O ;M,, est calculé comme indiqué dans l'article 5,22.
MW = moment de plastification par rapport à I'axe de faible inertie.
Pour les sections en double T :
Il est admis d'adopter pour ko les valeurs données par les formules suivantes,
valeurs qui diffèrent très peu de celles proposées dans les tableauxd, B et C :
avec :
a = 0,206 pour le tableau A
a = 0,339 pour le tableau B
a = 0,489 pour le tableau C
RÈGLES 5,24
a = $ =1,15+0,33&-1,512
mais a et $ ne doivent pas être pris supérieurs Ct 1,7.
-
A=- LD
niy
&
LD = longueur de déversement.
5,3 A U FLAMBEMENT
RÉSISTANCE
-
-
TABLEAU B Valeurs de k,
-
5,24 COMMENTAIRES
avec :
Mm, MW = moments de flexion maximaux par rapport respectivement à l'axe
de forte inertie et à l'axe de faible inertie,
k, = coefficient calculé comme indiqué en 5,31,
kD = coefficient de déversement calculé comme indiqué en 5,22, en sup-
posant que le moment de flexion est constant le long de la barre,
5,32 COMMENTAIRES
TABLEAU VI
1
No Mode de chargement No Modeetded'nppui
chargement
cm
et d'appui
1
32~ -1sps1
d0,3(1 t Pz) + ~ 4 p 4
-1ep
N K =
L
1 -0,40 -
N
Nt,
2 -, f
L L
1-0.20-
L
N', k-4 Nc,
5,33-1 Toutes les sections plastifiées n'ont pas à être considérées comme des
articulations dans le calcul des longueurs de flambement. Utle section plastifiée par
flexion ne perd sa rigidité que pour la flexion dans un sens. Elle conserve sa rigidité
initiale pour la flexion dans l'autre sens. Ainsi, pour calculer la longueur de flam-
bement du poteau central de la structure représentée ci-dessous, on n'assimile à
une articulation qu'une seule des 2 sections plastifiées.
5,33-2 Par exemple. dans le cas de la figure ci-aprc's (où les inerties des
barres sont indiquées sur le schéma), le coeflcient d'encastrement du poteau AB à
son nœud itgérieur A est :
cmx, cm" -- coefficients calculés comme indiqué ci-après.
Lorsque les conditions de non voilement local données en 5,12-l),2),
3) et 4), ne sont pas respectées, on utilisera dans la formule ci-dessus yrMe au lieu
de M,, où iy est le coefficient d'adaptation plastique donné dans le règlement CM 66
et Me le moment limite d'6lasticité.
et au nœud supérieur B : -F
.,
ou en fonction des rigidités :
5w
rvw= - rv, = - etc.
ew te
I
l a rigidité relative - des poutres doit être multipliée par un coefficient
L
1,5 si I'extrémité opposée au nœud considéré est articulée ou plastifiée et 2 si elle
est encastrée parfaitement. Si on a une articulation ou une rotule plastique à I'extré-
mité A (ou B) on adopte en pratique KA(OUKd = 0,05.
Pour un encastrement supposé parfait à un appui, on prend KA (OUKg)
= 0,95. L'expression de LKse réduit :
2,96 - 1,58KA
L=
, L si l'extrémité B est articulée ou plastifiée
2,99- KA (KB= 0,05)
0,72 - 0,39KA
LK= L si l'extrémité 6 est encastrée (Kg= 0,95)
1 - 0,358KA
1 -06KA
LK=- L si les deux extrémités ont le même degré
1 - 02KA d'encastrement (KA= KB)
3 - 1,6KA
L, = L s'il y a un point d'inflexion en B (KB= 0 )
3-KA
0,7- 0,38KA
L, = 1 -0,36KA L s'il y a une rotation nulle en B (Kg= 1)
La rigiditd relative /ILdes poutres doit être multipliée par 0,5 si I'extré-
mité opposée au nœud considéré est articulée ou plastifiée et par 0,67 si elle est
encastrée.
Si on a une articulation ou une rotule plastique à l'extrémité A (ou B), on
adopte en pratique KA (OUKg) = 0,05. Pour un encastrement supposé parfait Ci un
appui, on prend KA(OUKg)= O,95.
L'expression de LK se réduit :
LI= \/_
+0,8 0,2KA
L si les deux extrgmités ont le rneme coeffi-
cient d'encastrement
6,1 Les conditiorls inposées dapis les article 3,9 et 5,25 des Règles CM 66
visent essenfiellenzetlr à éviter les désordres dans les éléments secondaires de la
construction.
Un modèle de calcul est basé sur lrrie tIikor.ie riii sccoriri ordrc s'il est
tenid compte, dans les équarioris d'équilibre, des diplacenients cies élén~entsde
strucndre dans leur repère itiitial. Il est basé sirr utle théorie dii prerilier ordre dans
le cas contraire.
La théorie du secorid ordre, plus exacte, fnit appnrcrître l'irifluetice
néfaste, sur la rigidité d'une structure, de la préserice d'efort norrrrnl de corripres-
sioti dans une ou plitsieurs barres de cette structure, ainsi qir ' u ~ i aniplificatioii
e des
déplacements et sollicitatiorts par rapport à la théorie du prenrier ordre. Ces eflets,
dits « du secorld ordre », sont d'arttarir plus iniportnnts que la strlicture est déjbr-
nlable et chargée.
Dans ~rtzchargenlerit 02 toutes les actiotis augirteriterrt propo~~tiorrrielle-
nient à i~tifacreitrde charges ci, les efets du secorid ordre font qu 'iiiie strirctiir6t.peut
être instable pour urie valeur de ce facteur iiférieure à la inleur ci,, détertriince par
irn modèle de calcul élasto-plastique dit preniier ordre et corresporidcrrit à I'appari-
riotz d'un mécanisme d'écorilemenr plasrique. Cette instabilité, qui peirt être locale
ou globale, apparaît lorsque la raideur qu'oppose la srrtrctitre ri irti certain iriode de
déplacement s'antiitle ai1awt l'apparirion d'loi triécatiisme d'éco~rlenientplastique.
Ce mode de déplacenient est le i1ecreurpropre de la nratrice de raideur tarigente
élasto-plastique de la striicture, correspondarrt d sa plus petite ilaleirr propre.
ci,, est le facteur de charge pour lequel se produit IYinstaDiliré avec
l'hypothèse d'un matériau élastique. Cette instabilité prend l'allure d'utie bifiirca-
tion lorsque les déplacemetifs qui la précèdent sorit iti$nitésii~iaic.r.
ci,, caractérise la rigidité de la srntctiire vis-à-vis du chnrgeirient appli-
qué. Plus ci,, est grand, plus la srntctltre est rigide vis-à-ris du chargenzerir appli-
Les déformations sous les charges de service doivent satisfaire aux
conditions données dans les articles 3,9 et 5,25 des Règles CM 66.
gué, moins elle est sensible aux effets du second ordre, plus le choix d'une analyse
de la structure « au premier ordre » est justifié pour ce chargement.
Des méthodes d'éi~ahationde a, sont dortnées par exemple dans l'ou-
-
vrage :« Manuel pour le calcul en plasticité des constructions en acier » CTICM,
1978.
Lorsqu'on détermine les sollicitations dans les éléments de structure
par une méthode preriant en conlpte les effets du second ordre, oti peut adopter;
pour la vérificatiori de ces éléments au flnnibemerit :
De plus, si :
1 <a,< 5 : on doit analyser la structure par une méthode prenant en compte
les effets du second ordre et vérifier que la rotation globale de
chaque poteau ne dépasse pas 0,05radian lorsque a = 1.
a>, 5 : on peut utiliser une méthode basée sur une théorie du premier
ordre ou une méthode prenant en compte les effets du second
ordre.
- Si on utilise une méthode au premier ordre », ilfaut vérifier que :
1. le facteur de charge a, correspondant à la formation d'un mécanisme
est tel que :
- Si on utilise une méthode prenant en compte les effets du second ordre, il faut
vérifier que la rotation globale de chaque poteau ne dépasse pas 0,15radian
poura= 1.
An
8,22 Le rapport -
A
définir un degré d'eflcacité de l'assemblage ;de nom-
breuses études appuyées sur un très grand nombre d'essais ont pu mettre en évi-
dence l'influence de plusieurs paramètres sur la résistance des assemblages ayant
An
des rapports - différents, à savoir :
A
- la distribution des trous
- le mode de perçage des trous
- le rapport entre la limite d'élasticité et la contrainte ultime de traction du
métal
- les caractéristiques géométriques (longueur d'attache, excentrement des trous,
etc.).
82 EFFET DE LA PRESENCE DES TROUS SUR LA CAPACI*
DE RÉSISTANCE DES ÉLÉMENTS
A, = section nette
n = nombre de trous dans le chemin de rupture envisagé
4 = distance longitudinale entre trous
ti = distance transversale entre trous
La longueur de la ligne de moindre résistance est prise égale à la valeur
minimale - pour les différentes possibilités de chemin de rupture - de l'expression :
Section nette :
8,22
2.
1.
TRACTION SIMPLE
trous poinçonnés :
> 0,85
A -
2 2 0,75
A, O,
Ces études ont montré que la condition A 2-mu permet de délimiter
les cas pour lesquels on peut baser le calcul de la résistance sur la section brute.
est un facteur inférieur à l'unité qui englobe les incertitudes sur les
conditions de réalisation des trous, les excentrements et la distribution
des trous (a = 0,75 trous poinçonnés, = 0,85 trousforés).
Les trous poinçonnés bruts ne sont autorisés que dans les assemblages,soumis à des
effortspeu variables.
8,24 Dans les cas où il faut prendre en compte, dans le calcul de la résis-
tance de l'élément fléchi, la diminution de résistance due à la présence des trous
dans la semelle tendue, on doit conserver comme axe neutre celui de la section
brute.
axe
neutre
8,23 COMPRESSION SIMPLE
Le calcul de la résistance ultime des piéces assemblées par rivets ou
boulons est basé sur ta section brute :
TABLEAU VI1
8,51 NOTATIONS .
p = pas de filet de vis,
d = diamétre nominal des vis,
& = diamétre sur flan = d- 0,6495 p
I dj
A~
=
=
diamétre du noyau = d- 1,2268 p
section résistance = n
(d-
214 d3)2
A = section nominale =
1
w41 A~
ad
=
=
section du noyau 7 n ($r
limite d'élasticité garantie du métal constituant
les vis,
ou = résistance ultime garantie du métal constituant les vis,
p, = effort de précontrainte dans la tige d'un boulon,
N = effort pondéré de traction par boulon,
V = effort pondéré de cisaillement par boulon et par plan de cisaille-
ment,
Nu = résistance ultime conventionnelle à la traction du boulon,
V, = résistance ultime conventionnelle au cisaillement du boulon par
plan de cisaillement.
.-
avec :
-
module d'élasticité ou module de Young (pour I'acier de construction :
E 21 000 daN/mm2)
-
coefficient de Poisson (pour I'acier de construction dans le domaine
elastique v 0,3)
-
module de cisaillement G= -(pour l'acier de construction :
G 8 100 daN/mm2)
2(1 + v)
0,
contrainte limite élastique de cisaillement pure (.se=- dans le cas
du critère de von Mises) v'3
(- A/?)
élancement réduit h = -
ACTIONS (CHARGES)
action en généra!
charge permanente
charge d'exploitation
charge de vent (Wn: vent normal, W, : vent extrême)
charge de neige (Sn : neige normale, Se : neige extrême, Sr : neige
réduite)
NOTATIONS 9,6
Ma
( -t
moment elastique limite Mo- O,
1
MD moment critique de déversement
moment de plastification
moment ultime
effort normal critique (NW=AG,,)
effort normal de plastification
effort normal ultime
effort tranchant de plastification
effort tranchant ultime
contrainte normale ultime
contrainte critique de déversement
( :r)
contrainte normale critique oc,= -
u ultime
cf critique
x, y, z axes de coordonnées cartesiennes liées à la section dont l'origine
passe par le centre de gravité de la section.
On prendra conventionnellement :
Axe x : axe de forte inertie
Axe y : axe de faible inertie
Axe z : axe longitudinal
Imprimé en France, - JOUVE, 18, rue Saint-Denis, 75001 PARIS
-
No363435W dépôt légal : janvier 2005
Nod'éditeur : 5990