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Gestion des risques liés aux systèmes d'information,

dispositif global de gestion des risques, audit.


Quelles synergies ?

gil.delille@forum-des-competences.org
Agenda

 Les enjeux liés aux systèmes d’information


 La gestion des risques liés aux SI
 Les risques liés au SI, la part de la SSI
 RSSI, ligne métier, missions
 Articulation avec le contrôle permanent
 Articulation avec l’audit interne.

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ENJEUX LIÉS
AU SYSTÈME D’INFORMATION
Les enjeux du SI dans le tertiaire

 Dématérialisation de l’argent
 Dématérialisation de la connaissance
 information
 processus
 Dématérialisation de la relation client
 Dématérialisation de la mémoire de l’entreprise
 archives
 et même… documents originaux (« dématique »)
 Secteur tertiaire : des hommes, des bâtiments
et… des octets.

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Les enjeux du SI dans le tertiaire

 Facteur d’aggravation
 chainage de systèmes d’information
 SI à effet systémique
 hyper réactivité des marchés
 surmédiatisation, dans certaines circonstances.

Des enjeux tels que la SSI mérite


une « union sacrée »
pour le meilleur usage des compétences
dans l’évitement du risque systémique.

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LES RISQUES LIÉS AUX
SYSTÈMES D’INFORMATION
Rappels sur l’ensemble des risques liés au SI

 Risques induits par les systèmes construits pour les


métiers
 défaut de confidentialité, erreurs, indisponibilité, manque
d’auditabilité, infractions réglementaires,
 traités par l’analyse de risque des projets et l’application des
politiques de sécurité.
 Risques induits par les infrastructures informatiques
 indisponibilité,
 traité par l’analyse de risque au moment de la conception,
application des meilleures pratiques de résilience, audits.
 Risques induits par les activités des informaticiens
 erreurs, malveillance
 traité par découpage de l’activité en processus normalisés,
cartographie des risques, formalisation des procédures, séparation
des pouvoirs

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Rappels sur l’ensemble des risques liés au SI

 Risques induits par les bâtiments


 malveillance liée à des défauts de sécurité physique, accidents
(incendie),
 traités par analyse de risque, adoption des meilleures pratiques,
audits.
 Risques induits par le niveau de performance
économique de l’informatique et la stratégie
 défaut d’agilité des métiers, excédent de charges, mauvais
alignement stratégique
 traités par benchmarks, consultation des métiers, contrôle
budgétaire, gouvernance, consultants extérieurs
 Risques découlant de l’exécution des projets
 non-conformité des livraisons (carences fonctionnelles), retards
 méthodologie d’exécution de projets, audits, formalisation du
pilotage des projets, suivi des projets au niveau requis

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Rappels sur l’ensemble des risques liés au SI

 Risques traités par les RSSIs


 Risques induits par les systèmes construits pour les
métiers
 Risques induits par les infrastructures informatiques

 Le périmètre peut varier d’un établissement à


l’autre (nuance fraude vs SSI).

 Ce qui compte, c’est l’exhaustivité de la


couverture des risques par des branches
complémentaires.

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UN ACTEUR CENTRAL, LE RSSI
RSSI

 RSSI = acteur spécialisé du contrôle permanent


 pour rappel : Contrôle interne

Contrôle
Contrôle
périodique
permanent

Niv. Contrôle permanent réalisé par


3 Inspection Générale
2.2 Acteur spécialisé indépendant de l’activité considérée RSSI
2.1 Management, contrôleur au sein de l’activité
1 Opérateur

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Des missions étendues

 Définir une cartographie des risques


 Énoncer les risques auxquels l’entreprise est exposé
 Définir les traitements prioritaires
 Fixer les règles (politiques de sécurité, notes de
procédures, etc.)
 Animer le dispositif de gouvernance
 Fournir les méthodes (définition, entretien,
formation)
 Alerter et organiser la mise en place et le suivi
de plans d’action
 Définir des plans de contrôle

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Des missions étendues

 Exercer des contrôles, évaluer les risques


 Informer les décideurs
 Conseiller les propriétaires de systèmes
d’information et les maîtres d’œuvre
 Mener une veille sur les menaces et les parades
 Animer le processus d’analyse de risque
 Sensibiliser à tous les niveaux de l’entreprise
 Parangonner l’entreprise
 Sponsoriser des projets de sécurité

 Dans les groupes, animer la ligne métier des RSSI.

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Des missions variables selon les environnements

 Certains RSSI jouent un rôle opérationnel dans


 la gestion des habilitations,
 l’exploitation de systèmes de sécurité.

 En matière de reprise des activités informatiques, le rôle des RSSI


est défini de manière très variable d’une entreprise à l’autre.
L’allocation précise de cette mission doit être vérifiée.

 Des missions peuvent être réparties sur différentes personnes ou


directions. Ce qui compte est leur exécution.

 L’audit vérifie le fait que


 les missions sont attribuées,
 les moyens permettant de les exécuter sont octroyés,
 les livrables résultant de ces missions existent.

 Lerattachement du RSSI est secondaire par rapport à ces points.

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QUELLE COMPLÉMENTARITÉ
EN MATIÈRE DE CONTRÔLES ?
Pourquoi rechercher la complémentarité ?

 Les compétences en SSI sont encore rares,


 demande une connaissance transverse de l’informatique
(systèmes d’exploitation, réseaux, programmation, pratiques
de production, technologies de stockage, de virtualisation) et
des notions juridiques,
 la SSI est assez peu présente dans les cursus des écoles et
universités.

 Les métiers sont excédés par les


sollicitations multiples.

 L’efficience concerne aussi le contrôle qui participe à la


performance des entreprises.

 Dans un environnement bien coordonné, à ressources


égales, on détecte davantage de choses.

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Audit vs contrôle permanent

 Le contrôle permanent : forte couverture, certitude moyenne

Contrôles nombreux,
couverture étendue
mais certitude moyenne

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Audit vs contrôle permanent

 L’audit : faible couverture, certitude élevée


Périmètre audité réduit

Certitude accrue
sur zone connexe

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Audit vs contrôle permanent

 Audits incorrectement répartis

Ressources gaspillées Faible certitude sur une grande partie


de l’univers d’audit

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Audit vs contrôle permanent

 Audits correctement répartis


Ressources identiques Réduction de la zone à faible certitude
au cas précédent

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Pourquoi rechercher la complémentarité ?

 Le RSSI attendra une bonne répartition des audits


 soit sur une année,
 soit sur plusieurs années.
- qui seront focalisés sur les sujets à forts enjeux
- et s’appuieront donc sur des référentiels qui en
garantiront l’objectivité.

 Cela demande une concertation préalable,


respectueuse des prérogatives de l’auditeur.

 La répétition peut être souhaitable en cas de


constats de déficiences majeures.

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Étagement des contrôles, une science pas si simple

 Le contrôle interne : apporteur d’assurance raisonnable, aux


dirigeants, sur le bon équilibre entre
 désir de développement
 et prises de risques.

 Un mauvais étagement des contrôles


 gaspillage de ressources
 sollicitations multiples des opérationnels sur des sujets identiques
: mauvaise acceptation => données de mauvaise qualité.

 Une logique de consolidation


 pas d’assurance raisonnable
 le management n’aura qu’une consolidation de la perception des
opérateurs assurant les contrôles de niveau 1 !
 Perte de vue de la finalité des contrôles !

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Quels contrôles de niveau 2.2 (RSSI)

 Des contrôles originaux, pas des consolidations !


 Renouer avec le principe d’assurance raisonnable
 se poser la question de la valeur ajoutée du contrôle (finalité), privilégier la qualité
des assurances apportées,
 introduire une rupture.
 Exemple
 test d’intrusion
 s’affranchit des assurances données par tous les contributeurs à l’élaboration d’un système
(intégrateurs, opérateurs de pare-feux, développeurs, etc),
 apporte un fort niveau de certitude.
 mais coûteux.
 croisements d’information
 utiliser les résultats d’un contrôle à d’autres fins
 statistiques du helpdesk sur le nombre de désinfections de postes
 à confronter aux assurances données par les contrôles de niveau 2.1 alimentés par les consoles de
gestion des antivirus
 Un contrôle de niveau 1 alimente un contrôle de niveau 2.2 pour conforter ou infirmer un contrôle
de niveau 2.1 !

 L’étagement des contrôles doit être révisé régulièrement car la maturité des
opérationnels s’accroît (exemple des scans de vulnérabilité).

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Quels contrôles de niveau 2.2 (RSSI)

 Des contrôles validant les efforts et investissements


 KPI (Key Performance Indicators)
 Exemple : combien d’attaques bloquées par mon dispositif de
filtrage Internet ?

 Des contrôles illustrant le niveau d’exposition à des


risques significatifs
 KRI (Key Risk Indicators)
 Exemple : nombre de systèmes « abrités » ayant été atteints
par une tentative d’intrusion.

 Le RSSI attendra, de la part de l’audit, des indicateurs


des deux catégories car il a besoin de justifier les
investissements et niveaux de ressources
 le R.O.I de la sécurité est un sujet délicat : toute aide est
bienvenue.

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Répartition des contrôles
Cas d’entreprises multiples

 Dans les groupes, lorsque des services sont rendus entre


entreprises, se pose la question de la répartition des contrôles
 chaque entreprise a son dispositif de contrôle interne, réputé compétent,
 les clients de l’entreprise qui fournit le service ont besoin de garanties
(encore les assurances raisonnables),
 il s’agit d’apporter cette assurance en utilisant au mieux les compétences
disponibles.

 Le RSSI de l’entité faitière conçoit un plan de contrôle réparti.

 Le responsable des contrôles permanents eut être appelé à en


valider la pertinence (répartition).

 L’audit interne ou externe vérifie que, tel que conçu, le plan apporte
bien aux « clients » de la prestation les assurances raisonnables
 cible de l’audit,
 méthodologie employée.

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Répartition des contrôles
Cas d’entreprises multiples – Prestations externes

 L’approche sera similaire en matière de prestations


fournies par une entreprise extérieure :
 Un équilibre est à trouver entre
 le recours à la compétence des contrôleurs prestataires
 et la compétence du client.

 La question est : « qui apporte la garantie


d’assurance raisonnable ? »
 auditeur tiers ?
 superviseur ?
 tiers sous la supervision du… superviseur ?
Les choses évoluent rapidement dans ce sens.

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RÉFÉRENTIELS D’AUDIT
Recours à un référentiel reconnu
Garantie d’objectivité

 L’audit doit susciter une envie de progresser.


 L’envie de progresser résulte d’un sentiment de
justice des conclusions de l’audit.
 L’objectivité du référentiel employé pour l’audit
est donc un facteur important d’évolution des
pratiques.
 Deux sources de référentiels
 interne,
 externe.

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Référentiel interne

 Textes de gouvernance
 sur lesquels l’audit basera ses vérifications sur la bonne mise en œuvre du dispositif
de gouvernance

 Politiques de sécurité
 de nombreuses normes sont applicables à l’entreprise
 peu d’entre elles sont obligatoires (dépend des pays)
 elles peuvent être contradictoires
 elles ne répondent pas toujours à une logique d’analyse de risque

 il reste donc utile qu’existe un jeu de règles propres à l’entreprise


 rapportées, autant que possible, aux normes (ISO 270XX, etc)
 découlant de l’analyse de risque
 ce sont les politiques de sécurité.
 Politiques de sécurité

 L’audit doit valider la qualité du jeu de politiques de sécurité


 couverture (dans l’absolu ou vis-à-vis des normes),
 degré d’abstraction / précision,
 applicabilité.

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Référentiel interne

Normes
Normes
Analyse
Analyse dede Normes
Analyse de
risque
risque
risque

Politiques de
sécurité

Standards

Plans de contrôle
Audits
Systèmes &
organisations

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ANALYSE DE RISQUE
Objectif du dispositif de maîtrise de la SSI

 Que chaque système dispose du juste niveau de


résistance aux risques
 Donc

préjudice
en cas d’occurrence facilité d’usage,
d’un risque potentiel commercial,
• Disponibilité DICP coût
• Intégrité
• Confidentialité
• Preuve

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Une démarche : l’analyse de risque

 Quelle que soit la méthode, deux livrables


essentiels
 des mesures à appliquer
 techniques,
 organisationnelles,
 contractuelles,
 un risque résiduel à faire ratifier par le sponsor du
projet (métier).

 Un enjeu pour le RSSI : une pratique de l’analyse


de risque, au moins sur les projets à enjeux.

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Une démarche : l’analyse de risque

 Ce que l’audit apporte : vérification de


 l’existence d’une méthode
 l’existence de conditions d’applications
 du degré d’application
 de la ratification effective du risque résiduel, au bon niveau de
responsabilité
 de l’application réelle des mesures (en conformité avec le
calendrier fixé).
 Audit des projets à l’aune de l’analyse de risque, pas d’un
absolu théorique
 sinon : décrédibilisation de la démarche d’analyse de risque,
porteuse de progrès sécuritaire des entreprises,
 un projet sans analyse de risque est bien plus préjudiciable
qu’un projet analysé et comportant un risque connu et accepté.

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CONSTITUTION DES PLANS
Constitution de plans
L’une des missions du RSSI

 Le RSSI produit un plan annuel


Application
Constats du de la
Nouvelles
contrôle politique de
Constats du menaces
périodique sécurité Incidents
contrôle
permanent

Plan
annuel

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L’audit au service du plan

 Le plan d’action SSI n’est pas le fruit du hasard :


il résulte de diverses influences.
 L’audit doit s’assurer
 de l’existence d’un plan, régulièrement révisé,
 du rationnel qui a régi la définition du plan,
 de la bonne exécution du plan.
 Du point de vue du RSSI il est préférable que
l’audit renvoie au plan, plutôt que s’y substituer.
 Ainsi, l’audit renforce la cohérence plutôt que
favoriser la dispersion.

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CONCLUSION
Conclusion

 Le contrôle périodique amène des certitudes sur une zone


restreinte de l’univers d’audit
 Le contrôle permanent amène une connaissance moins
certaine sur un large périmètre
 L’un compense les faiblesses de l’autre : 1+1=3
 En période contrainte, il faut rechercher les synergies
entre niveaux de contrôle
 pour mieux utiliser l’expertise côté contrôle
 pour mieux focaliser les efforts côté contrôlé.

 La concertation ne remet pas en cause la primauté de


l’audit.
 Le RSSI, est, lui-même, assujetti au contrôle mais, en tant
qu’acteur du contrôle permanent, il a besoin du renfort de
l’audit.

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Conclusion

 L’audit, sans dériver vers le laxisme, doit rester


incitatif.
 reconnaître les points positifs
 porter les jugements négatifs sur la base de références
objectives
 internes : politiques de sécurité, textes de gouvernance
 externes :
 normes reconnues et méthodes d’audit,
 pratiques observées sur la Place.

 L’idée est de constituer un éco-système de contrôle


qui ne soit pas antinomique de la performance de
l’entreprise.
 Le contrôle interne peut alors devenir un instrument
de pilotage.

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