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Le présent article renseigne sur le contrôle de gestion au sein des organisations non
marchande en général et aux universités en particulier, outre l'aspect privé dans
lequel oppére depuis longtemeps le contrôle de gestion, cet article met l'accent sur
la mesure dans laquelle le systéme de contrôle de gestion serait nécessaire pour la
gouvernance des universités marocaines dans un contexte de contractualisation et
d'autonomie.
Le besoin d'un système de contrôle de gestion au sein des UM s'expliquent par deux
sortes de facteurs internes et externes
Les facteurs externes: qui expliquent le besoin des outils de contrôle de gestion
dans les organisations publiques
( c'est à dire le nouveau management public défini par hood 1991 , et qui consiste
au fait que les méthodes du Management du secteur privé peuvent être transposé
au secteur public qui est rigide et bureaucratique )
Afin de mieux gérer les déficits publics en gardant des services publiques forts.
-Créer des sociétés filiales ( au moins 50% du capital social de ses filiales)
Dans une deuxième section les auteurs ont élaboré une étude qualitative vu
l'originalité et le terrain vierge du sujet.
l'un se base sur le paradigme positiviste qui est objective dans la mesure où elle
correspond à la mise à jour de lois, d’une réalité immuable, extérieure à l’individu et
indépendante ( remise en cause à cause du caractére imprévisible et instable du
comportement des groupes humains)
Dans une 3éme section : les auteurs ont présenté les résultats de l'étude :
-Aucun service dédié au contrôle de gestion, ni une comptabilité analytique ( sauf les
logiciels SAGE )
- une forte dispersion des pratiques du contrôle de gestion dans l'absence des
outils de contrôle de gestion entre les services centraux et les serices communs.
L'étude a démontré que le dit contrôle de gestion mis en place au sein de l'UAE est
sous forme des indicateurs et des TB donc contrôle de gestion classique par
conséquent absence totale des vraies pratiques du contrôle de gestion à savoir le
pilotage axé sur les activités. ça peut être expliqué par ke caractére routinier de
l'offre de la formation aussi son engagement à l'obligation des objectifs à réaliser.
en outre, un constat montre que l'UAE réalise deux sorte d'évaluation :
c'est donc une occasion pour sensibiliser les acteurs à la culture d'évaluation et
surmonter l'esprit traditionnel et la culturé d'école.
Ensuite les auteurs ont découvert d'aprés l'étude faite les obstacles de la mise en
place d'un contrôle de gestion efficace dans UAE:
* la résistance au chanement : c'est plutôt une inertie qui se manifeste par la non
implication des acteurs pour passer d'une logique de moyens à une logique de
résultat)
En plus des points qui justifient le besoin de mettre en place un système de contrôle
de gestion, les auteurs ont démontré les facteurs d'émergence de la pratique de
contrôle de gestion qui sont nécessaire a dépasser ces obstacles:
1- le rôle de la politique président: car c'est à lui seulement que revient la décision
de créer ou non un service de contrôle de gestion et de recruter le personnel qui a
cette compétence
Il n’existe pas un service de contrôle de gestion au sein de l’UAE, mais il existe ses
pratiques ;
- Il existe un besoin de contrôle de gestion qui peut s’expliquer par des facteurs
-Le rôle du Président est un facteur déterminant dans la décision de mise en place
du contrôle de gestion et son développement.
Finalement les auteurs ont suggéré un modèl relatif à la mise en place de contrôle
de gestion au sein des UM, c'est un modèl qui tient compte et du besoin de la
création des outils de cg et des facteurs d'émergence indispensables a savoir le
pouvoir du président, la contractualisation, la concurrence et l'effet de mimétisme
donc on peut conclure que l’existence d’un déséquilibre entre besoin et capacité de
traitement de l’information faisait naître, dans les universités, un besoin de
développement des systèmes de l’information et plus particulièrement de contrôle
de gestion.
Toutefois en se basant sur des lectures que j'ai faite sur la même problématique et
parmi on cite l'article attribué au Marc bollecker Professeur des Universités en
Sciences de Gestion, parmi ses postes occupés , l'habilitation à Diriger les
Recherches soutenue « Le statut des contrôleurs de gestion », il a aussi une thèse
de doctorat en Sciences de Gestion, soutenue le 21 novembre 2001 à l’IAE de
l’Université Nancy 2 : « Systèmes d’information différenciés et contrôle des
services opérationnels : Une analyse empirique des mécanismes organisationnels de
contrôle et du rôle des contrôleurs de gestion », son analyse oppére dans le même
cadre que l'article analysé sauf quelques différences qu'on va mettre en évidence.
Semblable aux autre auteurs du premier article, marc justifie le besoin des outils
de contrôle de gestion par :
Par contre marc rajoute que la réticence que les acteurs des universités exprime
revient au statut des reponsables ainsi que leurs comportement stratégiques à titre
d'exemple on peut citer la publication du niveau détaillé de consommation des
ressources risque de mettre en évidence des disparités gênantes..
ce qui permet aux acteurs d'avoir une marge de manoeurvre en l'absence des outils
de cg.
Marc confirme qu'outre le rôle instrumental des outils de cg, ce dernier permet une
représentation partagée le contrôle de gestion aurait un caractère interactif
favorisant la clarification des missions de l’université de manière horizontale et
verticale et par la suite ceci permet de mettre en évidence le partage des
responsabilités, et il estime aussi qu'il s’agit d’un moyen de légitimation des
décisions par rapport aux organismes de tutelle pour la bonne utilisation des
sommes allouées.
L'auteur est également sorti par une conclusion que cette université présente un
absence totale des outils de gestion et à l'absence de ces outils la présidente
évoque que « face à un manque d’outils de pilotage et de prévisions, les décisions
peuvent être prises de manière que l’on pourrait qualifier d’irresponsable par la
présidence ».
l'entretien mené avec le doyen a aussi évoqué que « il faut un outil qui prend en
compte les coûts passés et qui permet de projeter dans le futur l’impact d’une
décision »
Par contre, l'auteur a puiser afin de clarifier les conditions qui doivent être pris en
considération pour la mise en oeuvre d'un contrôle de gestion d'établissement. et
pour se faire il a opté dans un premier lieu à l'explication des causes principales de
l'échec de l’émergence d’un contrôle de gestion global
dans un second lieu, il a suggéré les mesures à mettre en place pour mettre en
oeuvre un systéme de contrôle de gestion efficace et efficient
On constate que les deux auteurs ont mené une étude qui a débouché à des
résultats différentsn mais ces résultats ne peuvent pas être généralisé d'un point
de vue méthodologique les études ne visaient qu’un seul cas et un nombre restreint
d’acteurs et de composantes. Ensuite, le caractère pluridisciplinaire de cet
établissement fournit une représentation probablement différente d’universités
plus spécialisées et plus homogènes dans leur offre de formation et dans leurs
activités scientifiques
Enfin, une étude plus approfondie dans une perspective multisite va mieux cerné la
diversité de ces pratiques.