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MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
Étude sur les billettes obtenues par coulée continue
dans L’aciérie à oxygène D’Arcelor Mittal Algérie
DEVANT LE JURY
Année: 2015/2016
Remerciements
La billette est un produit semi-fini important pour la production de l’élément essentiel dans le
domaine du bâtiment et travaux public .son élaboration est fait comme suit :
-conversion de la fonte en acier liquide qui est traité pour l’augmenter de ces caractéristique
mécanique et physique, en suit solidifier sous forme de billette.
Mais lors de ces phases nous avons constatédes défauts dans celle-ci (retassures au cône de
retraite, fissures longitudinal sur les faces …. Etc.). Notre but dans ce mémoire est de définir
le mode de refroidissement optimal pour éviter ces défauts.
Liste des tableaux
Tableau II.2 : Influence des principaux éléments d’alliage sur les propriétés des aciers ……25
Remerciement
Résumé
Introduction………………….…………………………………………………………………1
I.2.1Introduction……………………………………..………………………………………. .9
I.2.2 diagramme fer-carbone……………………………………………………………… 9
I.2.3. Propriétés de l’acier………………………………………………………………… 10
I.2.4 Une grande variétédes produits sidérurgiques …………………………………........13
I.2.5. La fabrication de l'acier………………………………………………………………..13
I.2.6. Les grandes étapes…………………………………………………………………….13
II.2.4. Les produits sidérurgiques…………………………………………………………….15
Chapitre II : élaboration de l’acier liquide
Introduction…………………………………………………………………………………..18
'
II.3 Périodes de la marche d’une opération d affinage……………………………………….26
III.4.13 Marquage…………………………………………………………………………….49
III.4.14 Enlèvement des produits…………………………………………………………….50
Sommaire
IV.1.2- Soufflures…………………………………………………………………………….51
Parmi les éléments chimiques connus 70 sont des métaux. Les métaux n'existent pas à
l'état pur dans la nature, mais sous forme de combinaisons chimiques, uniquement dans
certains cas le cuivre, l'argent et l’or se trouvent àl'état pur c'est àdire àl'état métallique. Les
3/4 de la croûte terrestre (1 km de profondeur) sont constitués par l'oxygène (46,6%) et le
silicium (27,7%) le reste par l'aluminium (8%), le fer (5%), Na (2,8%), Mg (2,1%), Cu
(0,01%). Le reste est constitué par les autres éléments dont la part est insignifiante par
exemple l'or (5.10" %), Ag (1.10"5%). Les éléments ne sont pas répartis d'une façon
homogène dans les différentes régions. On peut rencontrer différentes compositions
chimiques et différentes concentrations des éléments d'une région à une autre. Donc les
métaux sont rencontrés sous formes de minerais qui sont des minéraux ou mélange de
minéraux àpartir desquels on peut extraire un ou plusieurs métaux par les différents procédés
métallurgiques. Les minerais sont exploités de leurs gisements par exploitation àciel ouvert
ou souterraine et avant d'être acheminés vers les usines métallurgiques subissent des
opérations de préparation tels que le concassage, broyage, tamisage, enrichissement etc..
Selon l'énergie et l'agent réducteur employés pour extraire le métal de ses minerais
(élaboration du métal), on distingue : -Procédé métallurgique par voie ignée (thermique)
fusion et réduction du minerais, l'agent réducteur le plus employéest le carbone (C) ou le CO.
-Procédépar électrolyse en fusion.
Dans la plupart des pays industriels, le métal le plus utilisé est le fer et ses alliages
(fonte et acier), car son importance technique est justifiée par les statistiques de la production.
1
Introduction générale
Tableau I.1 :les 10 premiers pays producteurs d’acier de 2012 a 2014. [1]
Les causes de surpassement des importances techniques des métaux ferreux par
rapport aux autres métaux résident dans les bonnes propriétés et leurs étendues que
représentent ces derniers. Pourtant il existe d'autres métaux possédant des propriétés plus
meilleures mais leur utilisation dans l'industrie est insignifiante. Si les constructeurs préfèrent
les aciers et les fontes aux autres métaux, avant tout c'est àcause de leur prix bas.
Le premier chapitre de ce mémoire expose les propriétés de l’acier, les grandes étapes
de fabrication de différents produits sidérurgiques ainsi que leurs domaines d’applications.
2
Introduction générale
Dans le chapitre IV on va étudier les défauts surgissant sur les billettes, les origines de
ces défauts et les solutions utilisés pour y remédier.
3
Chapitre I Métallurgie générale
Le complexe utilise des standards universels de sécurité très exigeants qu’il impose à tous ces
unités et services ainsi qu’ ces sous-traitants, ces standards dicte des consignes à suivre
méticuleusement car toutes erreurs peut s’avérer fatale, les standards sont les suivants :
4
Chapitre I Métallurgie générale
COKERIE
MINERAI DE FER
Métallurgie
Coke
HF (Haut fourneaux)
Métallurgie
ACE (Aciérie
Fonte
électrique)
ACO1 (Aciérie à oxygène1) ACO2 (Aciérie à oxygène2)
Brames
Recherche et
production Pétrolière Industrie de transformation
Brames Billette
Lingot
5
Chapitre I Métallurgie générale
L'aciérie n°02 (ACO2) a étécréée en 1980 avec collaboration d'un groupe japonais, et a été
mise en service en mai 1981. Elle transforme la fonte liquide, acheminée du haut fourneau, en
acier à l’aide d’oxygène. L’acier liquide est ensuite solidifié sous forme de produit appelé
billette qui sera laminépar la suite au niveau des laminoirs.
L'aciérie n°2 est implantée au sud par rapport àl'entrée de l'usine (côte nord), et sud de
l'aciérie n°1.
La capacité maximale de l’ACO2 est de 1 030 000 tonnes par an de billettes conformes.
Elle est composée de :
directeur
secrétariat
6
Chapitre I Métallurgie générale
Ferraille / Fonte
Déplacement Produit
Préparation de
Modèle de charge
la charge
Acier liquide
en poche
Addition au Mt de
versement
Caractérisation Acier et
processus de brassage Homogénéisation
analyse et
température.
Prélèvement
Caractérisation Acier
Mise à la nuance échantillon
7
Chapitre I Métallurgie générale
Transfert de la
poche vers la
Déplacement Produit coulée continue
Caractérisation du
répartiteur ou de la Etat du répartiteur, de
lingotière la lingotière
Analyse et Prélèvement
Caractérisation acier et
vérification des échantillon,
procès de coulée
paramètres de la vérification
coulée
Transfert du produit
Déplacement vers le parc pour
Produit (billettes) inspection et stockage
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Chapitre I Métallurgie générale
9
Chapitre I Métallurgie générale
Par la grande diversitéde ses caractéristiques, àchaque emploi peut correspondre un acier.
Qui sont masse volumique, module d’élasticité longitudinal, coefficient de Poisson,
coefficient de dilatation, conductivitéthermique et résistivitéélectrique.
Les propriétés d’un acier varient énormément en fonction de sa composition chimique et
du traitement thermomécanique appliqué pendant le processus de fabrication. Ces deux
caractéristiques déterminent sa microstructure et les traitements de surface interviennent
également dans ses propriétés
Les différentes caractéristiques mécaniques et propriétés d’emploi sont :
10
Chapitre I Métallurgie générale
11
Chapitre I Métallurgie générale
12
Chapitre I Métallurgie générale
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Chapitre I Métallurgie générale
premières dans une usine constituée d’une cokerie et d’une usine d’agglomération. La filière
fonte est essentiellement mise en œuvre dans ce qu’on appelle les usines intégrées.
La figure I.5 représente de façon schématique, la chaîne complète de cette filière depuis
l’usine d’agglomération où sont préparées les matières premières jusqu’aux produits finis. [3]
14
Chapitre I Métallurgie générale
Les produits finis livrés par la sidérurgie sont souvent directement mis àla disposition des
utilisateurs, certains d’entre eux peuvent cependant nécessiter une «première transformation»
avant d’être mis en œuvre.
Ses opérations complémentaires, considérées conventionnellement comme ne faisant pas
partie de la sidérurgie, modifient la géométrie ou les dimensions des produits livrés par la
sidérurgie pour en faire des produits spécifiques comme les tubes sans soudure ou tubes
soudés, produits tréfilés, profilés formés àfroid, produits étirés ou laminés àfroid. [3]
- Coulée continue
La coulée continue, procédéinnovant des années 60-70, a presque remplacéle précédent.
Avantageux puisqu'il évite une étape de la fabrication, il laisse l'usage de la technique
traditionnelle àdes marchés àl'unité, àde petites séries et àcertains aciers.
Les demi-produits sont obtenus directement, sans coulage préalable dans des lingots. L'acier
est couléen continue dans une lingotière en cuivre, de section carrée ou rectangulaire, selon la
forme du produit àfabriquer.
Le métal se solidifie pendant son passage dans la lingotière, et le lingot est oxycoupépour sa
mise àlongueur pour les besoins futurs de fabrication.
Figure I.6 : Une installation de coulée continue produisant des billettes. [3]
15
Chapitre I Métallurgie générale
Les produits
Dans ce procédé, on obtient des produits semi-finis qui sont les ébauches de produits plats
et de produits longs.
Les demi-produits
Les brames sont les ébauches des produits plats.
Ils ont une section transversale rectangulaire et une largeur allant jusqu'à2 mètres et de 20
à30 cm d'épaisseur.
Les blooms et billettes sont les ébauches des produits longs. Ils ont des sections carrées.
Jusqu'à155 mm de côtése sont des billettes et au-delàde 155 ce sont les blooms (figure I.7).
[3]
16
Chapitre I Métallurgie générale
Figure I.8 : Laminage à chaud d’un profilé en I, Source : ARBED, Luxembourg. [3]
Les produits finis
On distingue 2 familles d'oùseront extraits encore divers produits.
Les plats : Laminés des brames, les plats sont des plaques dont l'épaisseur est variable
de 0,1 à10 mm. L'application majeure dans le bâtiment est représentée par le bardage.
Ces produits sont disponibles en : bobines de 60 à200 cm de large et jusqu'à3 mm
d'épaisseur, feuilles de largeur comprise entre 80 et 210 cm, feuillards inférieur à60 cm de
largeur et de 0,3 à15 mm d'épaisseur, plaques de largeur comprise entre 15 et 125 cm avec
une épaisseur supérieure à30 en allant jusqu'à170 mm.
Les longs : Laminés des blooms et billettes, les produits longs sont les rails, profilés de
construction, barres et fils. Dans le bâtiment, les fils ont un diamètre de 5 à46 mm, les
barres une section ronde de 12,5 à60 mm de diamètre ou carrée sont donnéàla figure
I.9.[3]
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
Introduction :
L'acier est définit comme un alliage de fer et de carbone dont la teneur en carbone est
inférieure à 2 %. Dans l'industrie, l'acier est plus utilisé que la fonte, car il possède des
propriétés mécaniques relativement bonnes par rapport àceux de la fonte.
Les procédés de fabrication modernes de l'acier sont assez nombreux, ils donnent des
produits de qualités différentes. La majorité d'entre eux, consiste, pour affiner la fonte de
première fusion, à la décarburer dans un premier temps, puis rétablir par des additions
convenables les teneurs de ces éléments au niveau désiré.
L'acier est obtenu dans des fours ou convertisseurs par différentes opérations
métallurgiques telles que l'oxydation des différents éléments d'impuretés, la décarburation de
la fonte et l’addition d'éléments alliés nécessaires pour améliorer les différentes propriétés.
Les matières premières nécessaires pour l'élaboration de l’acier sont:
- Fonte liquide ou solide (selon le procédé).
- Ferraille ;
- Additions ;
- Ferro-alliages (alliages des métaux).
La masse principale de la charge (90 %'à95 %) se compose de la fonte et de la ferraille,
la composition de la fonte doit correspondre aux exigences du procédé utilisé. Les métaux
alliés sont utilisés le plus souvent sous forme de ferro-alliages, destinés àobtenir des aciers de
propriétés bien définies.
Les additions sont le calcaire sous forme de CaCO3 ou CaO ou CaF2 utilisépour l'affinage
électrolytique.
La ferraille, le calcaire, les ferro-alliages et CaF2 sont introduits dans les fours ou
convertisseurs à l'état solide, dans certains cas, ils sont chauffés au préalable. La fonte est
introduite :
- soit àl'état liquide (1250°C), dans le cas des procédés par soufflage d'air ou d'oxygène,
ce qui nécessite un préchauffage du four. La chaleur est obtenue lors de l'oxydation des
éléments alliés au fer dans la charge, ce procédé ne nécessite aucun apport de chaleur
extérieure pour atteindre la température de fusion de l'acier (1600°C).
- soit à l’état solide, dans le cas des procédés des fours àsole, ce qui exige àfournir de la
chaleur en grande quantité pour la fusion de la charge solide et atteindre la température de
fusion de l'acier. La chaleur utilisée est la chaleur de combustion du combustible tel que
mazout, gaz naturel ou énergie électrique.
18
Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
20
Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
Parmi les éléments chimiques, généralement contenus dans les aciers ordinaires, on peut
citer :
A. Le carbone :
Après refroidissement lent, la structure d'un acier se compose de la ferrite et de la
cémentite (deux phases), la quantitéde cémentite est directement proportionnelle àla teneur
en carbone.
La ferrite, une fois associée àla cémentite donne la perlite. Le carbone est l'élément qui a
la grande influence sur les propriétés de l'acier. L'augmentation de la teneur en carbone
accroî
t la dureté, la charge àla rupture et la limite élastique tout en diminuant l'allongement,
la striction et la résilience.
Notons toutefois que la résistance commence àchuter àpartir de 1,2 % C. Les propriétés
physiques changent aussi et on observe la diminution de la densité, de la conductibilité
thermique, de l'induction rémanente et de la permittivité. On observe également
l'augmentation de la résistivitéélectrique et de la force coercitive.
La figure II.1 donne l'influence du carbone est plus importante sur les propriétés
mécaniques de l'acier est surtout due au fait que, par la trempe on obtient un constituant très
dur, appeléla martensite. [5]
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
B. Le silicium :
La teneur du silicium dans l'acier varie de 0,05 à 0,3 %, il existe surtout à l'état de
solution ferrite. Son influence n'est pas très importante sur les propriétés de l'acier, mais rend
toutefois l'acier plus homogène àla coulée, en s'opposant, grâce àson pouvoir réducteur àla
formation de soufflures.
L'un des défauts les plus fréquents qu'on rencontre après solidification de l'acier. Sa
présence en grande quantitépermet une bonne désoxydation de l'acier. [5]
C. Le manganèse :
Le manganèse existe en solution dans la ferrite sous forme de MnS et surtout sous forme
de carbure Mn3C associéàla cémentite Fe3C. Sa teneur dans l'acier varie de 0,2 à0,8%, la
présence du manganèse dans l'acier est très souhaitée, car d'une part, il augmente la duretéde
l'acier et sa trempabilitéet d'autre part, il joue le rôle d'antidote du soufre, car le soufre est
moins nocif dans la mesure oùil se trouve sous forme de MnS et non sous forme de FeS ou de
soufre libre. [5]
D. Le phosphore :
Il existe en solution dans la ferrite et provoque un grossissement du grain, ce qui
augmente la fragilité de l'acier à froid. En se ségréguant facilement, il contribue à
l'hétérogénéité de l'acier. Sa teneur doit être limitée de 0,025 à 0,040 %. Le phosphore
augmente la limite élastique et la charge de la rupture tout en diminuant considérablement la
plasticitéet la ductilité. [5]
E. Le soufre :
C'est un élément nuisible pour l'acier, il diminue surtout sa forgeabilité. Il peut exister
sous forme de MnS et de FeS. A froid le soufre amène également une diminution importante
de la résistance, la teneur limite en soufre doit être inférieure à0.035 à0,06 %, généralement
inférieure ༠de la teneur en manganèse.
Parfois on utilise des aciers de décolletage riches en soufre (0.015 à 0,025 %), afin de
faciliter la fragmentation des copeaux. Un minimum de soufre (0,02%) est toujours nécessaire
pour des raisons d'usinabilité. [5]
F. Influence de l'azote, de l'oxygène et de l'hydrogène :
L'azote et l'oxygène sont contenus dans un acier sous forme d'inclusions non métalliques
fragiles tels que FeO, Si02, Al203 (oxydes) et Fe4N (nitrures) de solution solide ou àl'état libre
dans les volumes défectueux du métal (retassures, criques etc.).
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
La figure II.2 montre que l'addition de ces éléments fait monter le point A4 jusqu'à la
ligne des solides. Alors que dans les conditions d'une concentration élevée de l’élément
d’alliage, le point A3 descend jusqu'à l'ambiante empêchant ainsi la transformation : α ↔γ.
et élèvent le point A3 qui est présentéàla figure II.3. Il en résulte que pour une concentration
déterminée des éléments.
D’alliages, les lignes de transformation A3 et A4 se rencontrent et le domaine de la phase γ
se trouve complètement fermé, c'est à dire, il y a extension du domaine de la phase α
(ferritique) et un rétrécissement du domaine γ (euténitique). Les alliages de ce type sont dits. "
Ferritiques ".
Lorsque la transformation α → γ ne se produit que partiellement, les alliages s'appellent
semi-ferritiques.
Lorsque la transformation α → γ ne se produit que partiellement, les alliages s'appellent
semi-ferritiques. [5]
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
'
II.3 Périodes de la marche d’une opération d affinage :
1- Décarburation :
La fonte destinée pour l'élaboration de l’acier contient un pourcentage élevé en carbone
qui n’est pas nécessaire dans la composition chimique de l'acier. Une grande quantité de ce
carbone doit être éliminée du bain métallique lors de l'affinage de l'acier. Le carbone est très
soluble dans le fer liquide jusqu'à5,4 % àune température de 1600°C, il peut être éliminépar
l’oxygène dissout dans le fer selon la réaction :
│C│+ │O│= │CO│
Lors de la décarburation, le│CO│obtenu, n'est pas soluble dans le bain métallique, ce qui
permet l'élimination d'une grande partie du carbone et se crée un équilibre entre la phase
liquide et la phase gazeuse. Donc l'apport de l'oxygène lors de l'affinage de l’acier joue un
rôle important pour sa décarburation. Si on compare les différents procédés d'élaboration de
l’acier au point de vue de la vitesse de décarburation du métal, on pourra constater que le
mécanisme du processus de décarburation dépend de la séparation de CO du métal dans la
phase gazeuse et chaque procédéest différent. [6]
2- Déphosphoration :
'
L élimination du phosphore de la fonte liquide joue un rôle important dans l’élaboration
des aciers. Dans les aciers, le phosphore tic doit pas dépasser 0,020 à0,050 % (exception faite
pour les aciers destinés aux outils de presse àchaud avec 0,1 % de phosphore).
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
Une bonne déphosphoration avec FeO n'est pas possible car elle exige une grande
quantitéde FeO, pour cela on ajoute de la chaud (voir réaction chimique ci-dessous) :
2│P│+ 5│O│+ 3 (FeO) = (3 FeO P2O5)
(3 FeO P2O5) + 4 (CaO) = (4 CaO P2O5) + 3 (FeO)
Le CaO est une base forte pouvant décomposer le FeO de sa liaison avec le P 2O5 et par la
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
acier avec une faible quantité de teneur en azote (0,002 à 0.005 %) et utilisent une grande
quantitéde ferraille (15 à20 %) que dans le procédéThomas.
Dans les convertisseurs à oxygène, on peut obtenir des aciers de même nuance ou
meilleure que les aciers Martin. Dans le procédé à oxygène, la lance peut être utilisée
verticalement ou inclinée mais on peut distinguer deux types de réalisations selon que,
pendant le soufflage, l'appareil :
a. reste immobile (procédéLD et ses dérivés tels que LDAC, etc....).
b. est animéd'un mouvement de rotation (procédéKALDO, ROTOR). [4]
d'acier est représentéàla figure II.5. La lance est constituée de trois tubes concentriques. [7]
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
b. La ferraille : est une source permettant l'apport en fer (20 à25%). L'utilisation de la
'
ferraille est aussi avantageuse, car elle contient peu d inclusions non métalliques.
c. Les fondants : tels que la chaux, le calcaire, la bauxite, les minerais de fer ont le rôle
de :
- Former la scorie.
- Régler !a composition chimique.
- Refroidir !e bain métallique.
d. Les additions : sont destinées àrégler la composition chimique finale de l'acier. elles
sont utilisées sous forme de ferro-alliages tels que ferre-manganèse, ferro-silicium ferro-
chrome ou silico-manganèse.
La figure II.7 donne un aperçu sur le bilan des matières premières (fondants, ferro-
-
alliages, ferraille, fonte) pour la production de 1000 kg d acier et 130 kg de scorie dans le cas
du procédéLD. [8]
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
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Chapitre II Elaboration de l’acier liquide
Tableau II.4 : Fourchettes des nuances élaborées et les produits finis. [8]
Nuances %C %M %Si %Pa %S %Cr %Cu %Ni %Mo %N .ma %C. Produits fini
n x éq
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Chapitre III : La coulée continue
- À former de façon continue, dans une lingotière ouverte àses deux extrémités et
énergiquement refroidie, une carapace de métal solide assez résistante pour contenir le
métal liquide ;
- àfaire avancer cette carapace, qui est détachée de la lingotière grâce àla contraction
du métal, et àachever la solidification de celui-ci par aspersion d’eau.
Les deux raisons majeures qui, dès l’origine, ont rendu ce procédé très attractif par
rapport àla coulée classique en lingots sont :
36
Chapitre III : La coulée continue
37
Chapitre III : La coulée continue
III.4 Équipement
III.4.1 Poche de coulée
Le métal liquide est amenéàla coulée continue dans une poche de coulée, récipient
d’une forme légèrement tronconique garni de réfractaire, dont la capacité peut aller de 10 t
(machine àbillette à1 ligne). La figure III.2 montre la coulée de la poche vers le répartiteur se
fait toujours par l’intermédiaire d’une busette située au fond de la poche, busette souvent
prolongée par un tube protecteur en réfractaire, plongeant dans le répartiteur.
La température du métal liquide jouant un rôle fondamental dans la coulée continue, il
importe de minimiser et de maî
triser le refroidissement du métal liquide : chauffage de la
poche (lorsque l’intervalle d’utilisation est trop important), utilisation d’un couvercle pendant
le transport et la coulée, suivi de l’état thermique de la poche. [10]
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Chapitre III : La coulée continue
fait, les fonctions demandées aujourd’hui au support de poche se sont étendues et consistent
comme suit :
- Transférer la poche d’une halle à l’autre (cas où le pont roulant amenant la poche et la
machine proprement dite se trouvent dans 2 halles adjacentes) ;
- Remplacer rapidement une poche vide par une poche pleine déjà en attente (coulée
séquentielle) ;
III.4.3 Répartiteur :
A. Fonction :
Les fonctions essentielles du répartiteur sont :
- Dans le cas d’une machine à plusieurs lignes, alimenter séparément chacune des lignes;
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Chapitre III : La coulée continue
- Dans le cas de la coulée séquentielle, constituer une réserve de métal suffisante pour
permettre le remplacement d’une poche par une autre sans arrêter la coulée et sans
entraîner de laitier ;
40
Chapitre III : La coulée continue
3. Réfractaires de répartiteur :
-Revêtement du répartiteur proprement dit : il est constitué d’un revêtement de sécurité,
généralement en briques ou pisé à haute teneur d’alumine, et d’un revêtement d’usure qui peut
être de deux sortes.
-Revêtement d’usure chaud : en pisébasique, il est remplacé, séchéet chaufféà
1000°C environ après chaque utilisation.
-Revêtement d’usure froid : maintenant le plus répandu, constituéde plaques jointives de 25 à
30 mm d’épaisseur parfaitement dimensionnées pour être posées facilement sur les parois et le
fond du répartiteur. Les plaques peuvent être soit àbase de silice (moins coûteuse), soit àbase
de magnésie (propretédu métal).
Les Revêtements froids n’ont pas besoin d’être chauffés avant usage, quoique certaines usines
leur fassent subir un séchage pour en supprimer l’humidité. Les avantages principaux du
revêtement froid sont une rotation plus rapide des répartiteurs et des conditions d’exploitation
plus confortables, notamment l’enlèvement du loup (fond de métal figé en fin de coulée) :
celui-ci se détache facilement en tombant avec les plaques au moment du retournement du
répartiteur (généralement sur basculeur) après coulée. Les plaques sont remplacées après
chaque utilisation. La durée de vie d’un revêtement d’usure est de l’ordre de 3 à5 coulées en
moyenne (8 à10 coulées au maximum), pour les deux types de revêtement. Le revêtement de
protection a une durée de vie beaucoup plus longue, de l’ordre de 200 à 400 coulées. [9]
41
Chapitre III : La coulée continue
- De plus, c’est dans la lingotière, sur le ménisque, qu’est ajoutéle lubrifiant destinéà
faciliter le glissement entre métal liquide et lingotière : huile de colza ou poudre.
La lingotière est le seul organe de la machine directement en contact avec l’acier
liquide ; elle est donc soumise àdes contraintes sévères. [10]
B. Description :
D’une façon générale, une lingotière est constituée d’une enveloppe de cuivre dont les
dimensions intérieures telle que montrée àla figure III.5, correspondent àla contraction du
métal près, àcelles de la section àcouler. Cette enveloppe est fixée àun caisson métallique
lui-même fixé directement sur la table d’oscillation de la lingotière. Entre la face extérieure de
l’enveloppe de cuivre et le caisson circule l’eau de refroidissement dans de petits canaux
aménagés à cet effet. Les lingotières sont toujours coniques (conicité vers le bas) pour
accompagner la contraction de la croûte solidifiée. Elles peuvent être droites ou courbes
suivant le type de machine.
Les lingotières tubulaires, où l’enveloppe de cuivre est constituée d’un simple tube
extrudé. Ce type de lingotière est surtout utilisé pour la coulée des billettes (par exemple
billettes maximum, épaisseur du tube 6 à10 mm). [9]
42
Chapitre III : La coulée continue
III.4.4.2 Matériau
Il est essentiel que la lingotière évacue rapidement la chaleur cédée par la croûte
solidifiée vers l’eau de refroidissement ; c’est pourquoi le cuivre, bon conducteur de la
chaleur, est utilisé. Mais pour améliorer sa résistance à la déformation aux hautes
températures, le cuivre est le plus souvent allié à l’argent (0,07 à 0,12 %) ou au chrome (0,5 à
1,5 %), avec parfois la présence de zirconium (0,08 à0,30 %).
Souvent la lingotière reçoit un revêtement intérieur d’alliage nickel-chrome ou de nickel pour
améliorer sa résistance à l’usure et l’état de surface du produit. [10]
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Chapitre III : La coulée continue
cpm (cycle par minute) pour la fréquence. Cependant, une tendance s’est manifestée ces
dernières années consistant à réduire l’amplitude (abaissée jusqu’à •} 4 mm pour les brames
et} 8 mm pour les billettes), avec des fréquences atteignant 200 cpm (et parfois plus). Cette
pratique est réputée donner une meilleure qualité de surface et des marques d’oscillation
moins prononcées. [10]
B. Description
Plusieurs conceptions existent pour faire osciller la table sur laquelle est fixée la
lingotière : système àexcentrique (àbras long, àbras court), système àcames, etc. Dans tous
les cas, il importe que la table et son système de leviers soient rigides et indéformables dans le
but de limiter à moins de 0,2 mm les mouvements horizontaux et radiaux, afin d’éviter
frottements et tensions superflus, générateurs de percées et de défauts. Le mécanisme
d’oscillation doit toujours permettre un réglage, avant coulée, de l’amplitude et pendant la
coulée, de la fréquence. Sur certaines machines. [9]
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Chapitre III : La coulée continue
- entraîner le produit pendant la coulée, d’abord par serrage sur le mannequin, puis par
serrage direct sur le produit ;
- en outre, pour les machines à brames où l’extraction se fait à cœur liquide, assurer le
supportage de la brame. Aux objectifs purement fonctionnels, il faut ajouter d’autres
impératifs : permettre un changement d’épaisseur, protéger les rouleaux contre les
surcharges accidentelles [10]
B. Description
Le dispositif d’extraction est composé d’un certain nombre de paires de rouleaux,
certains motorisés, portés par des cages. L’extraction s’obtient par une double action :
application sur les rouleaux moteurs d’une force suffisante (par vérins) pour vaincre le
glissement du produit et rotation des moteurs pour assurer l’entraînement de celui-ci. Pour les
machines courbes, le dispositif d’extraction est combiné à celui du décintrage. Pour les
billettes, le problème est beaucoup plus simple, les forces en présence étant beaucoup plus
faibles. Les machines à billettes, à de rares cas d’exception près, ont un rayon de courbure
unique. Le nombre de cages d’extraction est limité à 2 ou 3. Presque toujours, la pression
nécessaire à l’entraînement du produit est d’origine hydraulique ; néanmoins dans les
machines les plus simples, où les sections à produire restent faibles, l’hydraulique est parfois
remplacée par l’air comprimé. [9]
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Chapitre III : La coulée continue
- à la sortie de la lingotière, le refroidissement doit être plus énergique que dans les
zones inférieures ;
- les débits doivent pouvoir être ajustés aux conditions de la coulée (nuances d’acier,
vitesses de coulée), sans oublier les phases transitoires ;
- les angles sont plus sensibles que les faces au refroidissement brutal ;
46
Chapitre III : La coulée continue
Atomisation de l’eau par air comprimé, où l’eau, divisée en très fines particules, assure un
refroidissement plus uniforme, moins brutal et permet une plage de débit de 8 : 1, ce qui
donne un grand degré de souplesse dans le réglage de l’arrosage ; L’eau utilisée pour le
refroidissement secondaire, généralement décarbonatée, doit être filtrée pour éviter le
bouchage des pulvérisateurs. Pendant l’arrosage, des dégagements importants de vapeur ont
lieu. C’est pourquoi toute la zone du refroidissement secondaire est entourée d’une enceinte
(appelée aussi chambre des buées) telle que montrée àla figure III.6 est destinée àconfiner
ces dégagements et à permettre l’extraction par des ventilateurs puissants. [13]
III.4.9 Mannequin
A. Fonction :
Le mannequin a pour fonctions :
- le corps du mannequin dont la longueur est à peu près égale à la distance entre la
lingotière et les premiers rouleaux d’extraction de la machine ; dans les machines
courbes, il est généralement constitué d’éléments articulés ou d’une tôle flexible
renforcée, de façon àsuivre la courbure de la machine ;
- la tête du mannequin, fixée sur le corps, et qui comporte une pièce consommable ou
non, permettant de fixer le premier métal figé. [13]
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Chapitre III : La coulée continue
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Chapitre III : La coulée continue
B. Description :
- Les cisailles sont encore souvent adoptées dans les installations de coulée de billettes à
cause de la simplicitéde leur mise en œuvre et de l’absence de perte de métal lors du
découpage.
Néanmoins la billette est souvent déformée à l’endroit de la coupe, ce qui peut
être gênant au laminoir. [10]
III.4.13 Marquage
A. Fonction :
Le marquage a pour but de faire figurer sur le produit, de façon lisible àune certaine
distance, les indications codées permettant d’identifier son origine (numéro de la coulée, ligne
de coulée, nuance d’acier, etc.). [10]
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Chapitre III : La coulée continue
B. Description :
À l’origine, le marquage se faisait manuellement à la peinture. Cette méthode est
encore employée parfois pour les billettes. [10]
50
Chapitre IV Défauts des billettes
Introduction
L’élaboration des billettes présente un nombre important de défauts de différentes natures
chimiques, thermiques, mécaniques, nous avons retenu dans ce chapitre les plus récurrents et
nous avons mis l’accent sur les problèmes de refroidissements, les paramètres qui y influent et
les solutions adoptés pour y remédier.
IV.1 défauts des billettes :
IV.1.1- Reprise de coulée ou ceinture :
a)Description :
Discontinuitédu métal dans la même billette, assemblage de morceaux de métal. [14]
b) Origines :
- Arrêt momentanédu jet de métal dans la lingotière,
- Diminution brusque de la vitesse de coulée. [15]
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Chapitre IV Défauts des billettes
Soufflures
Incrustation de scorie
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Chapitre IV Défauts des billettes
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Chapitre IV Défauts des billettes
- Stries, encoches, scorie et calamine dans le moule, au niveau des rouleaux d’appui. [15]
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Chapitre IV Défauts des billettes
Ouvertures (déchirures) transversales plus ou moins profondes sur les faces et les angles de la
billette. [14]
b) Origines :
Criques verticales par rapport à l’axe de l’extracteur, à angle droit par rapport à l’axe
longitudinal de la billette. Elles résultent de la réduction de la billette dont le cœur est encore
liquide.
Facteurs favorisant l’apparition de ces fissures :
- Refroidissement secondaire non adapté,
- Mauvaise lubrification du moule,
- Mauvais alignement entre la lingotière et le système d’extraction,
- Oscillation irrégulière,
- Déformation importante au niveau redresseur,
- Gradient de T°C superficielle élevée dans les zones du redressage (700 ~ 900°C),
- Somme d’éléments d’alliages : Al, V, Nb, Mn 1%. [15]
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Chapitre IV Défauts des billettes
a)Description :
- Rugosité superficielle verticale par rapport à l’axe de la billette, sous forme d’ondulation ou
sous forme de doublures en cas extrême.
- Ondulations superficielles de la surface de la billette àintervalle plus au moins régulier. [14]
b) Origines :
Pendant la coulée continue de l’acier, la lingotière est animée d’un mouvement oscillatoire
qui crée ces ondulations sur les surfaces de la billette, dans le cas limite, ces marques peuvent
se transformer en doublures de peau pour :
- Mauvaise lubrification du moule (exagérée),
- Vitesse de coulée trop variable (Fluctuation trop forte), [15]
a)Description :
Mauvaise coupe de l’extrémité de la billette due à un dysfonctionnement du chalumeau et/ou
la surface de coupe de la billette comportant des bavures. [14]
b) Origines :
Organes défaillants du chalumeau (Buse, joints, qualitéde la flamme, rapport air-gaz,
flexibles,….etc.). [15]
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Chapitre IV Défauts des billettes
b) Origines :
- Croûte solidifiée de section faible,
- T°C de coulée élevée,
- Refroidissement irrégulier dans le moule et au niveau du refroidissement secondaire. [15]
Criques en diagonale
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Chapitre IV Défauts des billettes
b) Origines :
- Vitesse de coulée trop élevée,
- T°C de coulée trop élevée,
- Présence d’impuretés en grande quantité. [15]
a) Description :
Les principaux éléments responsables (Cu et Sn) àla formation des criques àétoile très
minces d’environ 01 ~ 02mm de profondeur et de 30 ~ 50mm de diamètre.
Ces éléments tendent àformer la ségrégation sur les bords des grains et diminuent rapidement
la résistance mécanique de l’acier respectivement à ces zones. [14]
B) Origines :
- Arrachement du Cu de la face interne du moule,
- Mauvais refroidissement de la zone du secondaire, [15]
Crique en étoile
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Chapitre IV Défauts des billettes
Pour minimiser les défauts cités dans la première partie de ce chapitre les industriels doivent
synchroniser la hauteur et le débit du tundish avec la vitesse de coulée pour contrôler le
refroidissement secondaire en mettant au point des modèles mathématiques définissants des
règles àsuivre, cette partie du chapitre mettra la lumière sur ces techniques de précision qui
visent àoptimiser la qualité et la productivité de l’aciérie.
Le tundish a pour rôle de distribuer l’acier liquide dans la lingotière donc on l’appelle
également panier de répartition, ce panier sert à stabiliser le débit d’acier dans le processus de
coulée et àfavoriser la séparation de la crasse constituée essentiellement de substances non-
métalliques.
Les caractéristiques du jet d’acier partant du tundish sont déterminées par deux facteurs
principaux :
Un niveau trop bas du bain est à l’ origine d’inclusion de laitier plus fréquent.
Inclusion d’air causant des soufflures, inclusion d’impuretés surnageant àla surface du bain.
Un minimum imposéàla hauteur du bain est de 300 mm
Le débit de jet d’acier s’écoulant du tundish est calculé, fonction du diamètre busette de
tundish et de la hauteur du bain du tundish, de la manière suivante [12] :
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Chapitre IV Défauts des billettes
Ou :
C : coefficient de débit
Si l’on attache l’importance à la productivité exprimée par tonnes par heure, il y a lieu de
choisir une vitesse suffisamment grande. Il existe toutefois des contraintes àl’augmentation
de vitesse :
2-restriction liée àla qualité(défauts àéviter) : fissure interne, ségrégation centrale, défaut
superficiels…..)
On vise l’achèvement de la solidification interne avant que la barre quitté le train de rouleaux
car àla sortie ou elle n’est plus soutenue de face et de revers par les deux rangées de rouleaux,
la barre non solidifier àl’intérieur peut toujours gonfler. Par conséquent, la restriction
imposée àla vitesse supérieure de la coulée est de ne pas provoquer le renflement.
T étant le temps nécessaire pour obtenir la solidification complétéde barrer ayant une
épaisseur de D (en mm) :
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Chapitre IV Défauts des billettes
Puis la vitesse maximale de coulée V, limitée par la longueur de machine est obtenue :
À partir de Vt=L
V=L /t = L (K /D)
Ou :
L=longueur de machine
K=coefficient de solidification
En effet , la percée est étroitement liée à l’épaisseur de la croute ,une croute trop faible en
épaisseur pouvant difficilement supporter la pression interne de l’acier liquide, conduit au
renflement de la billette ,parfois jusqu’à sa crevaison.
Il existe différents critères pour juger de la qualitédu lingot de coulée continue. Les plus
représentatifs portent sur les postes tels que prévention de la fissure interne, amélioration de la
ségrégation centrale, ou celle des défauts de surface.
61
Chapitre IV Défauts des billettes
C’est pour cette raison que les billettes de grande section sont coulées à une vitesse plus lente
et pour lesquelles on prévoit une longueur d’arrosage plus grande.
-Débit important sur une longueur ou la croûte solidifiée est encore relativement mince,
Le jet d’eau de refroidissement doit couvrir seulement les 80% de la face de la billette, il ne
doit pas frapper sur les angles. Une approche, pour déterminer la quantité d’eau de
refroidissement secondaire, qui est valable pour toutes les sections des billettes, est la
suivante :
La répartition des gicleurs doit être faite de façon à éviter les régions chaudes entre les
différents gicleurs et par manque de rouleaux de soutient, dans la 1ère zone de
refroidissement secondaire, il est possible d’utiliser des gicleurs avec jets àcône plein «Plats
».
-Sur la longueur ou la croûte est devenue suffisamment épaisse par l’arrosage, par contre,
limité, juste pour évacuer la chaleur àla surface de la croûte afin d’empêcher le gonflement de
la billette. [12]
REF gicleur
460.684 P bar 0,5 1 2 3 5 10
Rond
9,52
Lingotière
Rond
05 cerceaux Q L/min 16,0
Nbre de gic. /Ligne
Distance gic./Face bitte 20 L/min 320
220mm
Rond
09 cerceaux Q L/min 16,0
Nbre de gic. /Ligne
Distance gic./Face bitte 36 L/min 576
220mm
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Chapitre IV Défauts des billettes
D閎it total L mn
D.S
Poids m閠riqueKg m Vitesse de coul閑m mn
o Exemple d’application :
Remarque :
Les travaux de recherche de beaucoup d’auteur ont abouti à la conclusion que, pour éviter
les tapures internes, il fallait utiliser une consommation spécifique de l’eau de 1 l/Kg au
maximum. [12]
64
Conclusion générale
La billette est un produit semi-fini qui sera laminépour obtenir des produits fondamentaux
dans le domaine du bâtiment et des travaux public (rond à béton, taillis soudée ……etc.).Pour
aboutir àune production de bonne qualitéde billette on doit respecter plusieurs précautions à
savoir :
65
Références bibliographique
1- Bureau international du Travail (BIT), 1992: Evolution récente dans l’industrie du fer et
de l’acier, Rapport I (Genève).
10- THIELMANN (R.) et STEFFEN (R.). – État actuel des installations de coulée continue
courbe de billettes en aciers au carbone et alliés. Rev. De métallurgie, CIT, août-sept.
1980.
11- BIRAT (J.-P.), LARRECQ (M.), Le BON (A.) (IRSID), JEANNOT (N.), POUPON (N.)
et SENANEUCH (D.) (Usinor). – Réglage du refroidissement secondaire en coulée
continue d’aciers. Rev. De la métallurgie, CIT, janv. 1982.
12- ALBERNY (R.), PERROY (A.) (IRSID), AMORY (D.) ET LAHOUSSE (M.) (Usinor
Dunkerque). – Optimisation du refroidissement secondaire en coulée continue de billette
d’acier extra-doux. Rev. De métallurgie, juin 1978.
13- Werkstofïkun de Stahl und Eisen I Eckstein ALBERNY (R.). – Transfert de chaleur et
solidification en coulée continue. CIT no 10 (1978).
14- Kuang-Oscar Yu, Modeling for casting and solidification processing, CRC Press, 2002
15- Doru Michael Stefanescu, Science and Engineering of Casting Solidification, Springer,
2008