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OD Génie Civil - GCMOD

TP : Utilisation du logiciel Cast3M

HUBERT Baptiste EI3


MAIDEN Elias EI3

Table des matières

1 – Modélisation d’une poutre 2D en flexion simple 2


a – Poutre 1 : Encastrée et force ponctuelle 2
b – Poutre 2 : Encastrée et force linéique 8
2 –Modélisation d’un essai de rupture par fendage 10
a – Contraintes 11
b – Variable d’endommagement 15
c – Déformations 18
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1 – Modélisation d’une poutre 2D en flexion simple

a – Poutre 1 : Encastrée et force ponctuelle


Dans cette partie, on modélise la déformée d’une poutre en béton. Elle a les propriétés suivantes :

- L = 5m
- h = 40 cm
- Module d’Young = 40 GPa
- Coefficient de Poisson = 0,24
- Densité = 2500 kg/m³
- Encastrée à l’extrémité gauche
- Force F01 = 20 KN appliquée à l’extrémité droite (au point P3)

Dans l’ordre, on a défini la géométrie, la loi de comportement, les propriétés du matériau et pour finir on
calcul la rigidité totale. Voici ce que l’on obtient :

Figure 1 : Modélisation de la poutre avec l’encastrement à gauche


Nous avons mis un encastrement sur l’extrémité gauche de la poutre. Ensuite, on définit le chargement
appliqué, on met la force F0 sur l’extrémité droite de la poutre. Après avoir insérer la ligne de commande
pour estimer le temps de calcul (en ms), on calcul la déformée et on obtient la figure suivante :

Figure 2 : Modélisation de la poutre et de la poutre déformée

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Calcul manuel de la solution analytique de la déformée :

Figure 3 : Courbe de la déformée de la solution analytique


Etant donné que l’on travaille avec des contraintes planes, le tenseur des contraintes sera donc un tenseur
2x2 car : 𝜎zz = 𝜎xz = 𝜎yz = 0.

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Figure 4 : Modélisation de la contrainte 𝜎xx

D’après la carte de la contrainte 𝜎xx, on peut observer que la partie basse de la poutre (fibres inférieures)
travaille en compression (contrainte négative). La partie haute (fibres supérieures) de la poutre travaille
en traction (contrainte positive), et la ligne moyenne (fibre neutre) de la poutre ne travaille pas, elle a une
contrainte nulle.
Plus on s’éloigne de l’encastrement, plus le moment diminue donc la contrainte 𝜎xx diminue aussi,
jusqu’à tendre vers 0 sur toute la hauteur de la poutre.

Figure 5 : Modélisation de la contrainte 𝜎yy

Pour la contrainte 𝜎yy, on peut voir que la valeur de cette contrainte est très faible (quasi nulle) partout
dans la poutre. Ceci est dû au fait que l’on travaille dans le cas d’une flexion prépondérante.
Cette contrainte est plus élevée (en valeur absolue), voire maximale, au point d’application de la force et
là où l’encastrement est appliqué.

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Figure 6 : Modélisation de la contrainte 𝜎xy

La formule de la contrainte Sigma XY (= Sigma YX) est 𝜎𝑥𝑦 = 𝜎𝑦𝑥 = − 𝑉×𝑀


𝑒×𝐼
où V est l’effort
tranchant, M le moment statique, e l’épaisseur et I le moment quadratique.
Avec la carte de la contrainte 𝜎xy, on peut voir qu’il y du cisaillement au niveau de l’encastrement et que
ce cisaillement diminue lorsque l’on s’éloigne de l’encastrement.

Figure 7 : Modélisation de la contrainte 𝜎zz

Vu que nous sommes dans le cas de contraintes planes, la contrainte 𝜎zz est nulle.

Nous travaillons dans le cas d’élasticité linéaire, c’est pour cela que les cartes des déformations seront
proportionnelles et auront les mêmes formes que les cartes des contraintes.

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Figure 8 : Modélisation de la déformation εxx

Pour la déformation εxx, on peut remarquer que la fibre tendue de la poutre est la partie supérieure de
celle-ci. Et, que la partie inférieure correspond à la fibre comprimée.

Figure 9 : Modélisation de la déformation εyy

Pour la déformation εxx, on peut voir que les valeurs (en valeur absolue) de cette déformation sont très
infimes, donc pas très significatives.

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Figure 10 : Modélisation de la déformation εzz

Vu que nous sommes dans le cas de contraintes planes, les déformations selon εzz sont nulles, vu que la
contrainte 𝜎zz est nulle.

On superpose sur un même graphique le graphique de la déformée analytique et le graphique de la


déformée numérique. On peut voir qu’il y a une différence entre les 2 déformées, ce qui est dû à la
densité du maillage que nous avons choisi pour le calcul de la déformée numérique.

Figure 11 : Evolution de la déformée analytique et numérique


Pour finir, on fait varier la densité du maillage D0 et on observe le temps de calculs et l’erreur de calcul
entre la déformée numérique et analytique. On obtient les résultats suivants :

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Tableau 1 : Résultats du temps et de l’erreur en fonction de D0

Figure 12 : Evolution du temps et de l’erreur en fonction de D0


On observe que globalement, l’erreur diminue lorsque la densité du maillage augmente, mais le temps de
calculs augmente lui-aussi. Ce qui est intéressant c’est que pour les densités de maillage 2, 6 et 10, le
temps de calculs est quasiment identique mais l’erreur diminue très fortement.

b – Poutre 2 : Encastrée et force linéique

Figure 13 : Modélisation de la poutre et de la poutre déformée

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Figure 14 : Evolution de la déformée analytique et numérique

Tableau 2 : Résultats du temps et de l’erreur en fonction de D0

Figure 15 : Evolution du temps et de l’erreur en fonction de D0

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2 –Modélisation d’un essai de rupture par fendage


Dans cette partie, on travaillera sur un échantillon cylindrique en béton soumis à une charge linéaire de
fendage. Il a les propriétés suivantes :

- Hauteur h = 22 cm
- Diamètre D = 11 cm
- Module d’Young = 34 GPa
- Coefficient de Poisson = 0,26
- Résistance à la traction : Ft = 3,7 MPa
- Résistance à la compression : Fc = 58 MPa
- Energie de fissuration : Gf = 200 J/m²

Dans l’ordre, on a défini la géométrie, le maillage, la loi de comportement, les propriétés du matériau et
pour finir on calcul la rigidité totale. On choisira une densité de maillage Ds0 égale à 3 mm. Pour le point
bas de la section (P0) du cylindre, on fixe les déplacements Ux et Uy. Pour le point haut de la section (P2)
on impose un déplacement Up2(t) qui modélisera le chargement. Et, pour le point gauche (P3) de la
section du cylindre, on fixe le déplacement Ux.

Figure 16 : Courbe de la contrainte appliquée en fonction du déplacement

En utilisant la résolution “PASAPAS”, on trace l’évolution de la force appliquée en fonction du


déplacement. On peut remarquer qu’au début de l’essai, il y a une évolution linéaire de la courbe. Cela est
dû au fait que l’on se situe dans le domaine élastique linéaire.
Puis, avant d’atteindre la force appliquée maximale, l’évolution devient non linéaire, car des fissures
apparaissent au sein de l’échantillon.
Après la force maximale atteinte, on s’aperçoit que la force appliquée diminue lorsque le déplacement
augmente. Cette diminution est causée par l'endommagement des points de contacts entre la force et
l’échantillon, avant la rupture de l’échantillon.

C’est parce que ce modèle tient compte d’une partie non-linéaire que l’on a recours à un calcul itératif.

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La contrainte maximale obtenue est 𝜎𝑚𝑎𝑥 = 1,848 𝑀𝑃𝑎 ce qui est inférieure à la résistance de traction
Ft = 3,7 MPa. Cette différence peut être due à la différence au niveau mécanique entre l’essai de traction
simple et l’essai par fendage.
Dans l’essai de traction simple, la rupture est due aux fissures directement alors que dans l’essai par
fendage, des zones d'endommagement apparaissent avant la rupture. De plus, avec le fendage, les
déformations du matériau se font selon les axes X et Y alors que pour l’essai de traction simple, la
déformation se fait seulement selon l’axe Y, causée par la force directement.

a – Contraintes
Ensuite nous avons tracé la carte de contraintes au pic (là où la force est maximale). Il en résulte 3
composantes : 𝜎xx, 𝜎yy, et 𝜎xy.

Figure 17 : Modélisation de la contrainte 𝜎xx

Pour la contrainte 𝜎xx, sa valeur maximale de traction est 2,95 MPa ce qui est inférieur à la résistance de
traction Ft = 3,7 MPa.

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Figure 18 : Modélisation de la contrainte 𝜎yy

Pour la contrainte 𝜎yy, sa valeur maximale est 0,45 MPa ce qui est largement inférieur à la résistance de
traction Ft = 3,7 MPa

Figure 19 : Modélisation de la contrainte 𝜎zz

La contrainte 𝜎zz est nulle en, quasiment, tout point de l’échantillon car nous somme dans le cas de
contraintes planes.

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Figure 20 : Modélisation de la contrainte 𝜎xy

Pour la contrainte 𝜎xy, sa valeur maximale est 8,42 MPa. Ce qui est supérieur à la résistance de traction Ft
= 3,7 MPa. Cela est dû à notre modèle qui, tient certes compte de la fissuration due à la traction et
compression, mais qui néglige la rupture locale par cisaillement.

Figure 21 : Modélisation de la contrainte 𝜎xx strictement positive

Pour cette carte de contrainte 𝜎xx, on remarque que la traction suivant X est surtout concentrée au
centre du cylindre. Ceci parait cohérent car la compression selon Y provoquée par la force appliquée tend
à fendre le cylindre en deux en écartant les deux demi-cylindre, et c’est à cet endroit-là qu’on trouve la
fissure lors d’un tel essai.

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Figure 22 : Modélisation de la contrainte 𝜎xx supérieur à 3,7 MPa

Pour cette carte de contrainte 𝜎xx (supérieur à -3,7 MPa), on remarque que les principales zones de
compression sont le point d’application de la force et au niveau de l’articulation du point P0.

Figure 23 : Modélisation de la contrainte 𝜎yy strictement positive

Pour la contrainte 𝜎yy (strictement positive), cette fois-ci, la contrainte de traction est maximale en
périphérie du cylindre. Cela parait cohérent car, selon Y, au centre du cylindre on aura plutôt de la
compression due à la force appliquée. En périphérie, on retrouvera donc selon Y une contrainte de
traction élevée.

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Figure 24 : Modélisation de la contrainte 𝜎yy supérieur à 3,7 MPa

Pour la contrainte 𝜎yy (supérieure à 3,7 MPa), on remarque bien que la contrainte de traction se trouve
en périphérie du cylindre et que la contrainte de compression se trouve au centre du cylindre.

b – Variable d’endommagement
Précisons tout d’abord que ces cartes d’endommagement sont tracées pour la contrainte au pic (comme
pour les précédentes cartes de contraintes)

Figure 25 : Modélisation de l’endommagement pour 0% de la force


A 0% de pas de chargement, la variable d’endommagement est nulle, ce qui est normal. Cela correspond à
un cylindre totalement sain.

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Figure 26 : Modélisation de l’endommagement pour 20% de la force


A 20% du chargement, on remarque les premières zones d’endommagement se situent près de la force
appliquée et de l’articulation en P0.

Figure 27 : Modélisation de l’endommagement pour 60% de la force


A 60%, la zone principalement endommagée est au centre du cylindre, cette zone relie le point
d’application de la force et l’articulation en P0. Cette zone correspond à la partie comprimée selon Y et
tractionnée selon X (voir carte des contraintes).

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Figure 28 : Modélisation de l’endommagement pour 100% de la force


A 100% de la force, on remarque la même chose que pour 60%, mais l’endommagement est encore plus
important. En revanche, il convient de noter qu’aucun élément n’atteint D=1. Ceci s’explique par le fait
que lorsqu’on est au pic de la courbe force-déplacement, il n’y a pas encore rupture et le cylindre
continue de se déformer après ce pic.
Un endommagement non négligeable commence également à apparaître en périphérie du cylindre.

Figure 29 : Modélisation de l’endommagement pour 150% de la force


A 150% de la force, l’endommagement se propage de plus en plus à la périphérie du cylindre. On n’a en
revanche toujours pas atteint D=1.

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c – Déformations
𝐹𝑡
Pour rappel, K0= = 1,08. 10−4 , avec K0 le seuil d’endommagement.
𝐸0

Figure 30 : Modélisation des déformations εxx

On remarque sur cette carte de déformations εxx que les déplacements les plus importants se situent au
centre du cylindre. Plus généralement, les déplacements positifs (traction), se situent autour d’un
segment allant de bas en haut, du point d’application de la force à l’articulation en P0. Ceci parait en
accord avec les résultats trouvés pour les contraintes 𝜎xx.

On remarque, de plus, que le seuil d’endommagement est largement dépassé en comparaison avec le
déplacement maximal ce qui signifie que la fissure, et la rupture, se feront suivant un plan vertical.

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Figure 31 : Modélisation des déformations εyy

On remarque sur cette carte que, selon Y, les déformations sont positives en périphérie du cylindre, et
négatives au centre, de bas en haut. Ce qui correspond là aussi à ce que nous avions trouvé pour la carte
des contraintes 𝜎yy (compression suivant Y au centre et traction suivant Y en périphérie).
En revanche, le seuil d’endommagement n’est pas dépassé vis-à-vis de la déformation maximale.

Figure 32 : Modélisation des déformations εzz

Pas de déplacement suivant Z ici (contraintes planes).

Figure 33 : Courbe contraintes - déplacements avec un module d’Young variable

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Dans cette question nous souhaitons tracer une courbe contraintes-déplacements en tenant compte cette
fois de l’hétérogénéité du béton (due aux granulats, porosité…), ce qui est donc plus réaliste qu’un béton
supposé homogène.

Après avoir implémenté le code afin de générer un module d’Young par élément aléatoirement autour
d’une moyenne, nous avons lancé le programme puis tracé la courbe contraintes-déplacements 5 fois. Il
en ressort que nous avons obtenu 5 fois la même courbe. De plus, cette courbe est également identique à
la première trouvée lorsqu’on a supposé que le béton fût homogène. On peut donc conclure que
l’hétérogénéité du béton n’a pas de gros impacts sur nos résultats, en tout cas pour l’écart-type choisi.

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