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Jaffré Jean-Pierre. Pourquoi distinguer les homophones ?. In: Langue française, n°151, 2006. Morphographie et
hétérographie. pp. 25-40;
http://www.persee.fr/doc/lfr_0023-8368_2006_num_151_3_6772
INTRODUCTION
1. Mes remerciements amicaux à C. Brissaud et J.-C. Pellat pour leur relecture attentive de cet
article.
I. RAPPEL THEORIQUE
2. « L'écriture est la peinture de la voix : plus elle est ressemblante, meilleure elle est », Voltaire
(1764), Dictionnaire philosophique. Cerquiglini (1996) rétorque sur ce point, et à juste titre, que
l'orthographe « n'est pas la peinture de la voix, elle n'en est que l'ombre ».
mention contraire, on admettra que le terme orthographe fonctionne ici comme le syno¬
3. Sauf
nyme d'écriture.
4. Le regretté Jacques Anis (19S3) parlait à ce propos de z'ilisibilitc.
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Pourquoi distinguer les homophones ?
5. Ce point de vue est notamment celui des spécialistes du Département des langues orientales de
l'université de San Diego qui expliquent qu'un texte chinois écrit avec les seules phonétiques
demeure encore lisible, ce qui n'est pas le cas avec les radicaux (http://-ivww-rohan.sdsu.edu/
dept/chinese).
6. Le syllabaire hiragana note essentiellement les morphèmes grammaticaux du japonais, à la
différence du syllabaire katakana, utilisé pour les mots étrangers.
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Moiphographie & homophones verbaux
7.L'analvse présentée ici doit beaucoup aux travaux de Nina Catach sur l'histoire de l'ortho¬
graphe (Catach 1995, 2001).
S. Publié en 1995, cet ouvrage fut initié et dirigé par N. Catach, qui fut assistée dans cette vaste
entreprise par de nombreux collaborateurs de son laboratoire. 11 constitue une source unique
d'information sur la genèse de l'orthographe française.
9. Sur cette question, se reporter également à Biedermann-Pasques (1992) et Pellat (2001).
10. Propos prêté à Théodore de Bèze par Peletier du Mans (1555).
11. Voir notamment Meigret (1542/1972).
12. C'est le cas de mets où / vient de mettre.
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Pourquoi distinguer les homophones ?
ont une origine différente, ce sont le plus souvent les vestiges de la prononcia¬
tion disparue qui servent à établir des différences graphiques, qu'il s'agisse de
consonnes (bon vs bond) ou de voyelles (chêne vs chaîne) ; quand l'origine est la
même, c'est l'évolution sémantique qui rend nécessaire la distinction
graphique (compte vs conte, dessin vs dessein).
Ce fonds étymologique se retrouve donc dans la logographie (distinction
des lexèmes) mais également dans la morphographie, pour étoffer les fins de
mots. Les consonnes finales d'origine latine ont progressivement disparu du
français parlé populaire entre les XIe et XVIe siècles mais la langue savante les a
conservées, au moins jusqu'au XVIe siècle, dans des contextes spécifiques (à la
pause et devant un mot commençant par une voyelle). Globalement, 80 %
environ des consonnes finales sont restées muettes, tandis que 20 % ont été
restituées à l'oral. Mais au XVIIe siècle, quand leur chute est quasi générale en
toutes positions, ces consonnes sont restituées à l'écrit, où elles vont jouer un
rôle lexical et grammatical. Ce sont alors les rapports morphologiques de
genre, de nombre et de dérivation qui vont contribuer le plus à ces remanie¬
ments successifs.
Tous ces éléments convergent pour former une morphographie qui constitue
la base majeure de l'hétérographie du français écrit. Ainsi, les graphies concur¬
rentes, loin de disparaître, vont en fait se spécialiser (Pellat & Andrieux ce
volume). C'est le cas de z et s à la finale. La lettre z a parfois été remplacée par s
mais elle a perduré jusqu'à nos jours comme signe morphologique de la conju¬
gaison verbale, ainsi que dans quelques cas tels que chez, nez, etc. (Andrieux-
Reix 1998). La lettre s du pluriel, placée en finale de mots, ne se prononçait déjà
plus au XVIe siècle, même devant voyelle (Estienne 1557). La lettre x a de son
côté de multiples fonctions. Dès le XIIe siècle, elle remplace us dans les mots
terminés par une diphtongue en u (chevaus, deus) ; peu de temps après, elle note
le pluriel des mots en s après al, el (chevel / cheveux), mais aussi - abusivement -
celui de mots déjà terminés par u (au, eu, ou...) ; elle a aussi parfois « une valeur
diacritique de lisibilité », en finale, notamment après i (paix).
Mais le cas le plus édifiant de la morphogenèse graphique est peut-être
celui de la consonne r dont le sort en finale de mots fut longtemps chaotique.
Dans les verbes en -ir, le r final s'était amùi fin xvr'-début XVIIe siècle... pour
réapparaître à la fin du XVIIe siècle, sous l'influence des verbes en -ire et -oire.
Ce r s'est à nouveau prononcé dans les verbes en -oh sous l'effet de la
fréquence de verbes tels que avoir, devoir, pouvoir, où le r n'a jamais cessé d'être
prononcé. Il existait par ailleurs, dans le Paris du XVIe siècle, une tendance
populaire à ne pas prononcer le [r] final ; on disait [plesi] (plaisir), [fini] (finir),
[dine] (riisner) au lieu de [plesiu], [finiu] et [dineR] (Pope, 1934/1952). Bien des
voix s'élevèrent alors contre cette prononciation, jugée « provinciale ». Ce [r]
final sera finalement restauré au XVIIIe siècle, sous l'influence analogique des
verbes en -ire notamment. L'infinitif des verbes en er fait en revanche entendre
le [r] final, ce que condamnent les élites - notamment Vaugelas et Molière -
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Moiphographie & homophones veibaux
qui préfèrent [e]. Cette option finira par l'emporter, même si on trouve la
tendance inverse tout au long du XVIIe siècle, comme en témoignent les rimes
de Malherbe (enfer et philosopher), Corneille (air et donner), ou encore Racine
(cher et arracher).
13. Le même phénomène vaut pour la relation entre féminin et masculin où le second a été aligné
sur le premier, au XVll'-' siècle notamment.
14. Exception faite des verbes et de quelques cas isolés (chez, nez).
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Pourquoi distinguer les homophones ?
15. Toutes les orthographes ne sont pas aussi rigides. Certaines tirent avantage du caractère facul¬
tatif d'une partie de leurs unités linguistiques (chinois ou coréen) ; d'autres emploient des
variantes graphiques (japonais ou hébreu ; sur ce dernier cas, voir Hoffman 2004).
16. Agence France Presse, mars 2005. Pour faciliter la lecture, nous avons pris le parti de souligner
les homophones concernés.
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Morphographie & homophones veibaux
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Pourquoi distinguer les homophones ?
(< sentir), etc. Ces analogies orthographiques constituent une option forte de
l'orthographe du français, ce que confirment les débats qui aboutirent aux
Rectifications orthographiques de 1990. Au début des années 1970, décrivant
les principes qui devaient guider une réforme de l'orthographe - à cette
époque, on parlait encore de « réforme » - le linguiste A. Martinet défendit
notamment la géminée de charriot, au nom « des besoins analogiques des
usagers ». Il ajoutait que tout changement devait entrainer une simplification
du fonctionnement orthographique en allant « dans le sens que les analogies
pourraient jouer plus facilement » (1974) 19. Cette question se retrouve à
chaque fois que des mots qui appartiennent à une même série présentent des
orthographes différentes - souffler mais boursoufler, siffler mais persifler.
Certains souhaitaient privilégier la forme la plus simpie quel que soit le
nombre de formes (lmbs 1971)20 mais d'autres préconisaient une normalisa¬
tion d'après les formes de référence - souffler, siffler - (Hanse 1976). Les Rectifi¬
cations se rangèrent finalement à cette seconde option et optèrent pour les
géminées (boursouffler, persifflage, etc.).
20. Paul lmbs fut le concepteur du Trésor de la langue française que l'on peut désormais consulter
sur internet (<http://atilf.atilf.fr/tlf.ht-m >).
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A'Ioip/iogrophie & homophones vetbaux
forme unique, au détriment de toute variante. C'est ce qui explique que l'hété¬
rographie puisse paraître superflue quand le contexte est explicite. Dans des
[vzoaj s'élevèrent pour protester, le groupe s'élever pour protester active le trait
/vocal/ de [vwa], et rend à la rigueur superflue l'hétérographie ; dans une
[vzvaj royale, en revanche, la distinction orthographique est plus qu'utile.
L'hétérographie s'avère tout aussi précieuse avec des titres de presse qui
doivent être aussi peu ambigus que possible.
Si les orthographes étaient modulables, on pourrait certes adapter les
formes graphiques à la demande, comme c'est parfois le cas en hébreu quand
s'opposent une orthographe du quotidien et une orthographe plus classique
(Hoffman 2004) 21. Quoi qu'il en soit, l'hétérographie demeure un excellent
moyen distinctif quand d'autres facteurs linguistiques font défaut. On s'en
aperçoit même à l'oral, quand les situations de communication sont dépour¬
vues de toute information graphique. La radio en offre de multiples exemples,
dont celui-ci : en interviewant l'auteur d'un livre intitulé Fin des paysans, faim
du monde, le présentateur éprouve le besoin d'épeler à plusieurs reprises : fin,
f, i, n et faim, f, a, i, m ~.
21. Hoffman (2004) explique qu'en Israël, les gens cultivés eux-mêmes ont du mal à se mettre
d'accord sur une orthographe standard et qu'il n'est pas rare de voir des mots, des noms d'insti¬
tutions, des noms d'entreprises, etc., écrits de façon différente.
22. Sur Europe 1, lors du journal de midi, 30 avril 2002.
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Pourquoi distinguer les homophones ?
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Morphographie & homophones veibaux
ce point de vue avec quelques exemples spécifiques qui sont pour la plupart
extraits de titres de quotidiens et de magazines qui doivent produire un effet
de sens maximal dans un espace minimal.
Dans un article sur la perte d'influence de l'église catholique et la chute du
nombre de ses prêtres, un quotidien23 titrait récemment : Le catholicisme français
pas très clerc. L'effet de sens nait ici de la présence du mot clerc, quand on atten¬
drait (pas très) clair. L'association entre les deux termes présuppose certes un
contexte adéquat - pas très [klat] - qui crée une ambiguïté, pour la lever
aussitôt grâce à la relation entre clerc et catholicisme. Les écrits sociaux recou¬
rent très souvent à ce procédé linguistique : une forme orthographique donnée
est employée dans un contexte figé - une quasi formule - qui sélectionne une
forme homophone de celle qui est écrite. Ce procédé convient tout spéciale¬
ment à la confection de titres de presse. Ainsi, un article sur des musiciens qui
gagnent fort bien leur vie en créant des sons s'intitulera : L'ouïe ri'or2*. Un
match de football contre l'équipe d'Irlande deviendra Un bol ri'Eire, à moins
que le journaliste ne préfère sous-entendre que, sans faire peur, les Irlandais
ont des ressources, avec L'Eire rie rien25. Quand un reportage télévisé sur l'un
de nos hommes politiques les plus en vue titre sur Sarkozy : Elysez-inoi2b, la
magie d'un y suffit à associer les ors de la République et l'acte le plus représen¬
tatif de la démocratie. Selon le même procédé, on jugera que l'évolution d'une
station dans le paysage radiophonique est En bonne zmx, tout comme on quali¬
fiera le caractère éclectique d'un programme musical, à la radio toujours, de
Voix libres27. Les options peuvent être plus audacieuses, quand la victoire de
l'AS Monaco en Coupe d'Europe de football devient : Monaco appelé à
régner ?2S. Mais le nec plus ultra de l'hétérographie nait peut-être des effets que
les représentations écrites exercent sur l'oral. C'est ce qu'aimait faire jadis le
comique Francis Blanche qui, s'exprimant sur la mort, expliquait : Je m'en bats le
coquiilard... J'ai toujours préféré le vin d'ici à l'eau de là23.
Les effets de l'hétérographie - dont on peut voir ici qu'ils sont relativement
spectaculaires - sont-ils transposables dans une orthographe biunivoque ? Ce
n'est sans doute pas totalement impossible puisque les homophones homo¬
graphes sont parfois utilisés aux mêmes fins. En témoigne une affiche lue
récemment dans les couloirs du métro parisien qui annonçait une campagne
sur la lecture, parrainée par la SNCF. Son titre En train de lire. Dans le même
:
ordre d'idée, quand un journaliste de la radio constate que Le trafic des bateaux
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Pourquoi distinguer les homophones ?
entre la Corse et le Continent est interrompu, on comprend bien qu'il s'agit d'une
question de transport maritime et non d'un délit30. Le jeu sur la polysémie
d'un terme peut même être encore plus subtil comme le montre le titre d'une
brève sur le vol de pierres précieuses : Quand les pierres rie la biennale se
taillent31. L'espace nous manque ici pour une argumentation plus fouillée et
nous nous en tiendrons donc à la spécificité iconique de l'hétérographie, en
nous appuyant sur l'embarras de locuteurs quand ils se servent à l'oral
d'homophones privés de leur différenciation graphique. En témoigne, parmi
d'autres, la paraphrase suivante d'un chroniqueur politique commentant à la
radio les mesures prises pour lutter contre les conséquences de la vache folle :
On a vu ries [mer] réagir. . . enfin ries élus. . . 32.
L'accord en genre peut lui aussi fournir des indices qui permettent de
désambigûiser des termes homophones. Dans un roman de Paul C. Doherty,
il est ainsi question d'une «... plaine déserte et silencieuse couverte rie champs
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AAotphographie & homophones vetbaux
luxuriants et rie forêts rie sapins nimbées de brume »34. Dans un tel contexte,
l'adjectif nimbé peut tout aussi bien qualifier forêts que sapins mais l'accord
- nimbées - sélectionne le premier terme. 11 en va de même pour la phrase
suivante, parue dans un article de presse sur la laïcité : « Ex-membre de la
Commission Stasi, chargée de faire ries propositions sur la loi pour la laïcité, il
continue de penser qu'il eût été préférable... »35. La forme accordée chargée est la
seule à indiquer clairement que c'est la Commission qui est concernée et non
l'ex-membre. L'accord en nombre joue parfois le même rôle comme le prouve
un titre d'un hebdomadaire36 : « Généreux, mais un rien condescendants ». Dans
l'article correspondant, il est question de Français qui n'arrivent pas à
comprendre que l'Inde refuse l'aide internationale. L'intérêt ici c'est que le
pluriel est indiqué par le seul s final de condescendants. Mais avec ces derniers
exemples, nous sommes déjà dans une distinction sémiographique mineure.
Les nuances respectives paraissent en effet moins décisives que celles dont il a
été question plus haut. Et l'on pourrait sur ce point discuter des limites d'une
nécessité hétérographique qui se heurte ici à la part d'ambigùité propre à
toute langue.
6. POUR CONCLURE
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Academy sur une chaine publique de la télévision. Quant aux Académiciens...
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