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Groupes Sous-groupes
Exercice 7 [ 00113 ] [Correction]
Morphismes de groupes Un sous-groupe d'un groupe produit est-il nécessairement produit de deux
sous-groupes ?
Exercice 1 [ 02218 ] [Correction]
Soient n ∈ N∗ et f : R∗ → R dénie par f (x) = xn .
Montrer que f est un morphisme du groupe (R∗ , ×) dans lui-même. Exercice 8 [ 00114 ] [Correction]
En déterminer image et noyau. Soient H et K deux sous-groupes d'un groupe (G, ∗).
À quelle condition l'ensemble H ∪ K est-il un sous-groupe de (G, ∗) ?
Exercice 2 [ 02219 ] [Correction]
Justier que exp : C → C∗ est un morphisme du groupe (C, +) vers (C∗ , ×). Exercice 9 [ 03432 ] [Correction]
En déterminer image et noyau. Un sous-groupe H de (G, .) est dit distingué si
∀x ∈ H, ∀a ∈ G, axa−1 ∈ H .
Exercice 3 [ 02221 ] [Correction]
Soit (G, ∗), (G0 , >) deux groupes et f : G → G0 un morphisme de groupes. (a) Montrer que le noyau d'un morphisme de groupes au départ de (G, .) est
(a) Montrer que pour tout sous-groupe H de G, f (H) est un sous-groupe de distingué.
(G0 , >). (b) Soient H, K deux sous-groupes de (G, .).
(b) Montrer que pour tout sous-groupe H 0 de G0 , f −1 (H 0 ) est un sous-groupe de On suppose le sous-groupe H distingué, montrer que l'ensemble
(G, ∗).
HK = xy x ∈ H, y ∈ K
Montrer que K est un sous groupe de (G, >). Soit G un groupe, H un sous-groupe de G, A une partie non vide de G. On pose
(c) Montrer que f : x 7→ x ∗ sym(a) est un isomorphisme de (G, ∗) vers (G, >). AH = {ah | a ∈ A, h ∈ H}. Montrer que AH = H si, et seulement si, A ⊂ H .
(b) Soit x ∈ R \ Q. Montrer qu'il existe une innité de (p, q) ∈ Z × N∗ tels que Exercice 17 [ 04053 ] [Correction]
Soit (G, .) un groupe abélien ni de neutre e.
p 1 (a) Soient x et y deux éléments de G d'ordres nis p et q premiers entre eux.
< .
x −
q q2 Montrer que l'élément z = xy est d'ordre pq .
(c) Montrer la divergence de la suite de terme général (b) On note m le ppcm des ordres des éléments de (G, .) et l'on introduit sa
décomposition en facteurs premiers
1
1 . . . pN .
m = pα αN
un = . 1
n sin n
Montrer qu'il existe un élément xi dans G d'ordre pαi i pour chaque i ∈ J1 ; N K.
Éléments d'ordre ni (c) Établir l'existence dans G d'un élément d'ordre m exactement.
(b) Montrer
Exercice 15 [ 02363 ] [Correction] Φd .
Y
Xn − 1 =
Quel est le plus petit entier n tel qu'il existe un groupe non commutatif de d|n
cardinal n ? (c) Justier
ϕ(d) = n.
X
d|n
Exercice 16 [ 03292 ] [Correction]
Soient a et b deux éléments d'ordre respectifs p et q d'un groupe abélien (G, ∗). (d) Montrer que Φn est un polynôme à coecients entiers.
(a) On suppose que p et q sont premiers entre eux. On pose Qn = X n − 1 et on choisit p, q, r des nombres premiers vériant
Montrer que l'élément ab est d'ordre pq . p < q < r < p + q.
(b) On ne suppose plus p et q premiers entre eux.
On pose
L'élément ab est-il nécessairement d'ordre ppcm(p, q) ? Qp Qq Qr
n = pqr et R = .
X −1
Φn − R = X pq S .
Exercice 23 [ 00125 ] [Correction]
(g) En déduire que le coecient de X r dans Φn est égal à −2. Soient H et K deux groupes notés multiplicativement.
(a) Montrer que si h est un élément d'ordre p de H et k un élément d'ordre q de
K alors (h, k) est un élément d'ordre ppcm(p, q) de H × K .
Exercice 19 [ 02649 ] [Correction]
(b) On suppose H et K cycliques. Montrer que le groupe produit H × K est
Soit (G, .) un groupe ni tel que
cyclique si, et seulement si, les ordres de H et K sont premiers entre eux.
∀g ∈ G, g 2 = e
(a) Calculer le polynôme caractéristique de M . La matrice M est-elle (c) Donner un groupe standard isomorphe à G muni du produit.
diagonalisable ? est-elle inversible ?
(b) Soit G = M k k ∈ Z . Montrer que G est une groupe cyclique et préciser
Groupes isomorphes
Exercice 30 [ 02650 ] [Correction]
On note V l'ensemble des matrices à coecients entiers du type
a b c d
d a b c
c d a b
b c d a
f (k 0 ) − f (k) < 1
N Exercice 14 : [énoncé]
. En posant p = bk0 xc − bkxc ∈ Z et q = k0 − k ∈ {1, . . . , N }, on a (a) Puisque a est inversible, a est régulier ce qui fournit l'injectivité de
|qx − p| < 1/N et donc l'application x 7→ a ∗ x.
Un argument de cardinalité nie donne la bijectivité de l'application.
p 1 1
< 2.
x − <
q Nq q (b) Par permutation Y Y Y
En faisant varier N , on peut construire des couples (p, q) distincts et donc x= (a ∗ x) = an ∗ x
armer qu'il existe une innité de couple (p, q) ∈ Z × N∗ vériant x∈G x∈G x∈G
donc an = e.
p 1
< .
x −
q q2
Exercice 15 : [énoncé]
(c) Puisque π est irrationnel, il existe une suite de rationnels pn /qn vériant Notons, pour n = 6 que (S3 , ◦) est un groupe non commutatif à 6 éléments.
Un groupe à n = 1 élément est évidemment commutatif.
π − p n < 1 Pour n = 2, 3 ou 5, les éléments d'un groupe à n éléments vérient xn = e.
qn qn2 Puisque n est premier, un élément autre que e de ce groupe est un élément
avec qn → +∞. d'ordre n et le groupe est donc cyclique donc commutatif.
On a alors Pour n = 4, s'il y a un élément d'ordre 4 dans le groupe, celui-ci est cyclique.
Sinon, tous les éléments du groupe vérient x2 = e. Il est alors classique de
justier que le groupe est commutatif.
1 1 ≥ 1 1 qn 1
→ .
|upn | = = ≥
pn sin pn pn sin(pn − qn π) |pn | |pn − qn π| pn π
En particulier, il existe une innité de n tel que |sin n| ≥ 1/2 et pour ceux-ci et donc p divise qr. Or p et q sont premiers entre eux donc p divise r.
|un | ≤ 2/n. Mutatis mutandis, on obtient que q divise r et donc pq divise r car p et q sont
Ainsi, il existe une suite extraite de (un ) convergeant vers 0. premiers entre eux.
Au nal, la suite (un ) diverge. Finalement ab est un élément d'ordre pq exactement.
(b) Dans (C∗ , ×), a = −1 est d'ordre 2 et b = −j est d'ordre 6 tandis que ab = j (c) Le polynôme Φn est de degré ϕ(n) car les racines de l'unité d'ordre n sont les
est d'ordre 3.
Plus simplement encore, si x est d'ordre n alors x × x−1 est d'ordre 1. e2ikπ/n avec k ∈ J1 ; nK, k ∧ n = 1.
obtient que p divise k. À nouveau puisque p et q sont premiers entre eux, on Le polynôme X − 1 est à coecients entiers et d|n,d6=n l'est aussi. De plus,
n
Q
conclut que pq divise k. L'ordre de z est donc exactement pq . le coecient dominant de ce dernier vaut 1. On réalisant une division
(b) Puisque pαi i est facteur du ppcm des ordres des éléments de (G, .), il existe un euclidienne, le calcul de Φn détermine un polynôme à coecients entiers.
élément x dans G d'ordre pαi i d pour un certain d ∈ N∗ . L'élément xi = xd est (e) Les diviseurs de n sont 1, p, q, r, pq, qr, rp et n donc
alors d'ordre exactement pαi i .
(c) Une petite récurrence et l'élément y = x1 . . . xm fait l'aaire. Qn = (X − 1)Φp Φq Φr Φpq Φqr Φrp Φn .
De même
Exercice 18 : [énoncé] Qpq = (X − 1)Φp Φq Φpq , etc.
(a) On commence par dénir une fonction calculant le pgcd de deux entiers La relation demandée s'en déduit.
def gcd(a,b): (f) Par ce qui précède, on peut écrire
if a % b == 0: return b
else: return gcd(b, a % b) (Φn − R)Qpq Qqr Qrp = R(Qn − Qpq Qqr Qrp )
def liste(n):
0 n'est pas racine de Qpq Qqr Qrp , ni de R, mais
L = []
for k in range(1,n): Qn − Qpq Qqr Qrp = X pq + . . .
if gcd(n,k) == 1: L.append(k)
return L On en déduit que 0 est racine de multiplicité pq de Φn − R.
def phi(n): (g) Puisque r < pq , le coecient de X r dans Φn est celui de X r dans P . Or
return len(liste(n))
def sumphi(n): P = (X p − 1)(X q − 1)(1 + X + · · · + X r−1 )
return sum(liste(n))
= (1 − X p − X q + X p+q )(1 + X + · · · + X r−1 ).
(b) Un est un groupe à n. Les éléments de ce groupe ont un ordre divisant n et
pour tout d divisant n, les éléments du groupe Un d'ordre d sont exactement Le coecient de X r dans ce polynôme est −2 car p + q > r.
ceux de Ud∗ . On en déduit que Un est la réunion disjointe des Ud∗ pour d
parcourant les diviseurs de n. On en déduit
Exercice 19 : [énoncé]
Φd .
Y Y
Xn − 1 = (X − z) = Le groupe (G, .) est abélien. En eet, pour tout x ∈ G, on a x−1 = x donc, pour
z∈Ud d|n x, y ∈ G, (xy)−1 = xy . Or (xy)−1 = y −1 x−1 = yx donc xy = yx.
(b) Si s = (i, j), us est la réexion par rapport à l'hyperplan de vecteur normal Soit H un sous-groupe de Gp diérent de Gp .
ei − ej . S'il existe une innité de k ∈ N vériant Upk ⊂ H alors H = Gp car Gp est la
(c) Si s est le produit de p transpositions alors Ker(us − IdE ) contient réunion croissante de Upk .
l'intersection de p hyperplans (ceux correspondant aux transpositions comme Ceci étant exclu, on peut introduire le plus grand k ∈ N vériant Upk ⊂ H .
décrit ci-dessus). Or, ici Ker(us − IdE ) = Vect(e1 + · · · + en ) et donc p ≥ n − 1. Pour ` > k, tous les éléments de Up` \ Upk engendrent au moins Upk+1 , or
(d) n − 1 en conséquence de ce qui précède. Upk+1 6⊂ H donc H ⊂ Upk puis H = Upk
H est donc un sous-groupe cyclique et ne peut être maximal pour l'inclusion
car inclus dans le sous-groupe propre Upk+1 .
(c) Si Gp pouvait être engendré par un système ni d'éléments, il existerait (a) Le groupe (G, ∗) est nécessairement commutatif car cyclique. Pour tout
k ∈ N tel que ses éléments sont tous racines pk -ième de l'unité et alors x, y ∈ G, on a
Gp ⊂ Upk ce qui est absurde.
f (x ∗ y) = (x ∗ y)r = xr ∗ y r = f (x) ∗ f (y).
a2
n−2 n−3
− 1 = (a2 + 1)(a2
n−3
− 1)
Puisque a est d'ordre n
f (x) = e ⇐⇒ n | kr.
et en répétant l'opération En introduisant d = pgcd(n, r), on peut écrire n = dn0 et r = dr0 avec
n−2 n−3 n−4 0 0 n0 ∧ r0 = 1 et alors le théorème de Gauss donne
a2 − 1 = (a2 + 1)(a2 + 1) . . . (a2 + 1)(a2 − 1).
n | kr ⇐⇒ n0 | k .
Il y a n − 1 facteurs dans ce produit et ceux-ci sont tous pairs car a est impair.
De plus, les deux derniers facteurs sont a + 1 et a − 1 et parmi ces deux gure Par conséquent
un multiple de 4.
D 0E
Ker f = an .
On en déduit que 2n divise a2 − 1 et donc a2 ≡ 1 [2n ].
n−2 n−2
C'est le plus petit sous-groupe contenant l'élément a car il est inclus dans tout est un sous-espace vectoriel de M4 (R) stable par produit et contenant In .
sous-groupe contenant cet élément. Par conséquent hai est inclus dans H . L'application ϕ : X 7→ M X y dénit un endomorphisme injectif donc bijectif.
Montrons qu'il y a en fait égalité. On en déduit que M −1 = ϕ−1 (In ) est élément de E donc de V . Par
Soit k ∈ H . Par division euclidienne de k par a, on écrit conséquent, M ∈ G.
(c)
k = aq + r avec r ∈ {0, . . . , a − 1}.
det M = ((a + c)2 − (b + d)2 )((a − c)2 + (b − d)2 )
On a alors k = q.a + r et donc, par opérations dans le groupe H , on obtient donc
r = k − q.a ∈ H . On ne peut alors avoir r > 0 car cela contredirait la dénition de (a + c)2 − (b + d)2 = ±1
a. Il reste donc r = 0 et par conséquent k = q.a ∈ hai det M = ±1 ⇐⇒
(a − c)2 + (b − d)2 = ±1.
Exercice 31 : [énoncé]
Non, l'équation x2 = 1 admet deux solutions dans (Q∗ , ×) alors que l'équation
analogue dans (Q, +), à savoir 2x = 0, n'admet qu'une solution.
Exercice 32 : [énoncé]
Introduisons l'application f : H × K → G dénie par f (h, k) = hk. L'ensemble
HK est exactement l'ensemble des valeurs prises par f .
On étudie l'ensemble des antécédents de chaque valeur prise par f.
Soit y une valeur prise par f sur un certain couple (h, k) ∈ H × K . Déterminons
les autres couples (h0 , k0 ) ∈ H × K envoyés sur y . Si (h0 , k0 ) est un tel couple, on a
h0 k 0 = hk et donc h−1 h0 = kk 0−1 . Notons a cette valeur. Par opérations, l'élément
a est commun aux sous-groupes H et K et permet d'écrire h0 = ha et k 0 = a−1 k .
Inversement, si h0 = ha et k0 = a−1 k avec a ∈ H ∩ K , h0 et k0 sont des éléments de
H et K de produit y . L'ensemble des antécédents de y est donc