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THERMODYNAMIQUE (L3)
et leurs corrigés
Christian Carimalo
TD1
Rappeler la condition nécessaire et suffisante pour que (1) soit la différentielle d’une fonction
Z = Z(x, y). On dit dans ce cas que D est une différentielle totale dZ. Indiquer alors
comment on peut obtenir la fonction Z(x, y).
2◦ ) Les formes différentielles suivantes sont-elles des différentielles totales ? Si oui, déterminer
la fonction correspondante, à une constante près.
y 2 dx + x2 dy a b by − ax
D1 = 2
; D2 = dx− dy + dz ; D3 = dx+xdy ; D4 = yzdx+dy +dz
(x + y) z z z2
RT RT
D5 = Cv dT + dV ; D6 = − dV ; D7 = D5 + D6
V V
Dans ces expressions, a, b, Cv et R sont des constantes.
3◦ ) Pour les formes qui ne sont pas des différentielles totales, peut-on leur trouver un facteur
intégrant ?
F (P, V, T ) = 0
L’une quelconque de ces trois variables peut donc être considérée comme une fonction des
deux autres, ces dernières devant alors être considérées comme indépendantes. Si l’on se
donne V et T , P est alors déterminé : P = P (V, T ) ; si P et T sont données, V est
déterminé : V = V (P, T ) ; si P et V sont données c’est T qui est déterminé : T = T (P, V ).
1◦ ) Etablir les relations
∂P 1 ∂P ∂V ∂T
= , = −1
∂V
∂V T ∂V T ∂T P ∂P V
∂P T
1 ∂V 1 ∂P 1 ∂V
α= , β= , χT = −
V ∂T P P ∂T V V ∂P T
1 3a 1 a
α= 1+ , χT = 1+
T V T2 P V T2
R(V + a0 )2 R(V + a0 )
α= , β =
P V 2 (V + 2a0 ) PV 2
R RT RT
α= , χT = , et lim V (T, P ) =
RT + bP P (RT + bP ) b→0 P
RT + bP
a pour équation d’état V (T, P ) = (V est le volume molaire).
P
R(t) t t
= 1+µ t−ν −1
R0 100 100
∂Z1 x2
où ϕ est fonction de la seule variable y. Comme on doit avoir = Y1 = =
∂y (x + y)2
2y y2
− + + ϕ0 (y), on trouve ϕ0 (y) = 1 et par suite ϕ(y) = y + constante. On a
x+y (x + y)2
xy
finalement Z1 (x, y) = + constante.
x+y
Dans le cas de formes différentielles D = Xdx + Y dy + Zdz à trois variables x, y et z, il
faut et il suffit que soit vérifiées les trois conditions 1
∂Z ∂Y ∂X ∂Z ∂Y ∂X
Rx = − = 0, Ry = − = 0, Rz = − =0
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y
ax − by
Seule D2 les satisfait et l’on trouve F2 (x, y, z) = + constante.
z
3◦ ) Le facteur intégrant d’une forme différentielle D qui n’est pas la différentielle d’une fonc-
tion est une fonction µ telle que le produit µ D soit la différentielle d’une fonction 2 . Une
forme D à deux variables possède toujours des facteurs intégrants. Pour trouver leur forme
générale, on procède de la façon suivante en prenant D3 comme exemple. On résout tout
d’abord l’équation D3 = 0, ce qui donne ici la relation u3 (x, y) = ln x + y = constante.
Considérant une fonction arbitraire Φ3 (u3 ), un facteur intégrant µ3 de D3 satisfait les
∂u3 ∂u3
équations µ3 X3 = Φ03 (u3 ) et µ3 Y3 = Φ03 (u3 ) , ce qui conduit ici à
∂x ∂y
1
µ3 (x, y) = Φ03 (ln x + y)
x
On vérifie notamment que 1/x est l’un des facteurs intégrants de D3 , conduisant à la fonction
F3 (x, y) = y + ln x + constante telle que dF3 = D3 /x. Mais (ln x + y)/x est aussi un facteur
1 1
intégrant, conduisant cette fois à la fonction F3 (x, y) = ln2 x + y 2 + y ln x + constante.
2 2
1. Qui signifient que les composantes Rx , Ry et Rz du rotationnel du champ de vecteurs de compo-
santes X, Y et Z doivent être nulles.
2. Voir J. Bass : “Cours de Mathématiques”, Tome I, p 577, Masson et Cie ed., 1968.
1 0 V 0
µ4 (T, V ) = Φ (Cv ln T + R ln V ) , µ6 (T, V ) = Φ (V )
T 4 T 6
Le cas des formes différentielles à trois variables D = Xdx + Y dy + Zdz qui ne sont pas
des différentielles de fonctions est plus compliqué. Elles ne possèdent de facteurs intégrants
que si et seulement si le champ de vecteurs de composantes X, Y et Z est orthogonal à
son rotationnel. On vérifie que D4 ne satisfait pas cette condition et ne possède donc aucun
facteur intégrant.
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d’où
∂P FV0 ∂P FT0
=− , =−
∂V T FP0 ∂T V FP0
∂V F0 ∂V FP0
= − T0 , =−
∂T P FV ∂P T FV0
∂T F0 ∂T FV0
= − P0 , =−
∂P V FT ∂V P FT0
1 b 1 1 a
α= 1− , β= 1+ ,
T V 2a b T PV 2
1− (1 − )2
RT V V
b
1 1−
χT = V
P a 2ab
1− 2
+
PV PV 3
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
∂V ∂V
dV = dT + dP = V αdT − V χT dP
∂T P ∂P T
∂χT a 2 1 3a a
− = 3
+ 2
α = 3
1+
∂T P P VT VT PV T V T2
∂V V a
=− 1+
∂P T P V T2
qui peut être récrite sous la forme
∂V a ∂
V +P =− 2 = (P V )
∂P T T ∂P T
a
d’où P V = − 2 P + ϕ(T ). On pourrait déterminer immédiatement la fonction ϕ(T ) en
T
utilisant la condition que pour les grands volumes l’équation d’état doit se confondre avec
celle des gaz parfaits, P V = RT , d’où ϕ(T ) = RT . Mais continuons plutôt le processus
d’intégration en utilisant l’expression de α qui impose que
∂V 2a ϕ0 V 3a 2a ϕ
= 3
+ =Vα= + 3 = 3+
∂T P T P T T T PT
soit ϕ0 /ϕ = 1/T , donc ϕ(T ) = KT où K est une constante que l’on ajuste au moyen de
ladite condition limite. On trouve ainsi K = R.
R(V + a0 )2 R(V + a0 )
α= , β =
P V 2 (V + 2a0 ) PV 2
le mieux est alors de rechercher l’équation d’état sous la forme T = F (P, V ), c’est-à-dire,
intégrer les relations
∂T 1 P V (V + 2a0 ) ∂T 1 V2
= = , = =
∂V P Vα R(V + a0 )2 ∂P V Pβ R(V + a0 )
PV 2
T = + ϕ(V )
R(V + a0 )
∂T 1 P V (V + 2a0 ) P V (V + 2a0 )
0
= = + ϕ (V ) =
∂V P Vα R(V + a0 )2 R(V + a0 )2
on en déduit ϕ(V ) = constante = K. La condition limite des gaz parfaits donne alors K = 0.
On obtient finalement l’équation
a0
P V = RT 1 +
V
∂χT ∂α
B/ 1◦ ) = − = −B, d’où χT (T, P ) = −B(T − T0 ) + ϕ(P ). Mais
∂T P ∂P T
χT (T0 , P ) = χ0 = ϕ(P ) est indépendant de P . Ainsi,
χT (T, P ) = χ0 − B(T − T0 )
∂ ln V
2◦ ) = −χT , d’où 3 ln V = −χ0 (P − P0 ) + B(P − P0 )(T − T0 ) + ψ(T ). Sans
∂P T
aller plus loin, il suffit de consid’erer la condition ln V (T0 , P0 ) = ln M v0 = ψ(T ), M étant
la masse molaire de l’eau, pour trouver que ψ(T ) est en fait une constante. Finalement,
l’équation d’état recherchée prend la forme
1 ∂V R
C/ L’intégration de =α= donne V = f (P )(RT + bP ). Utilisant
V ∂T P RT + bP
ensuite l’expression de χT , il vient
∂V RT V RT f
= −V χT = − = f 0 (RT + bP ) + bf = −
∂P T P (RT + bP ) P
d’où f 0 /f= −1/P et f (P ) = K/P où K est une constante. Celle-ci est facilement
déterminée par la condition limite préconisée. On trouve K = 1. L’équation d’état recherchée
est donc :
3. Pour simplifier la suite, on a considéré P − P0 comme primitive de 1 dans l’intégration sur P .
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R − R0 ν t
θ = 100 =t 1− −1
R100 − R0 100 100
et est donc différente de l’échelle Celsius (θ 6= t, sauf aux points t = 0◦ C et t = 100◦ C).
νt t
2◦ ) L’écart θ−t = − − 1 est maximum pour t = 50◦ C et vaut alors ν/4 = 0, 37◦ C.
100 100
θ−t ν t 1
3◦ ) | |= − 1 ≤ 10−2 pour t ≤ 100(1 + ), soit t ≤ 167◦ C.
t 100 100 1, 49
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I - Coefficients calorimétriques
Au cours d’une transformation infinitésimale réversible au cours de laquelle sa pression P , son
volume V et sa température T varient respectivement de dP , dV et dT , un gaz reçoit une
quantité de chaleur infinitésimale d̄ Q que l’on peut écrire sous trois formes équivalentes :
II - Barre métallique
On considère une barre métallique de longueur `, de section droite Σ, de masse volumique
ρ, de capacité calorifique par unité de masse à force constante (chaleur massique) C, sur
laquelle s’exerce une force de traction F dans la direction de la longueur. L’état d’équilibre
de la barre est décrit par une équation d’état ` = `(F, T ).
1◦ ) Soit une transformation infinitésimale réversible où la force de traction, la température,
la longueur varient respectivement de dF , dT et d`.
a) Quel est le travail élémentaire d̄ W reçu par la barre ?
b) La chaleur reçue par la barre s’écrit d̄ Q = A(F, T )dT + k(F, T )dF . Que représentent A
et k ? Exprimer A en fonction de C, ρ, Σ et `.
∂A
c) Exprimer k et à l’aide de T et des dérivées de `.
∂F T
1 1 T λ2
− =
ET ET ρC
V ' V1 + V0 (3 αlin T − χT P )
I - Coefficients calorimétriques
1◦ ) d̄ Q et V sont des grandeurs extensives, T et P sont des grandeurs intensives.
• Cv , grandeur extensive, est la capacité calorifique à volume constant du gaz.
• Cp , grandeur extensive, est la capacité calorifique du gaz à pression constante.
• `, grandeur intensive homogène à une pression, est le coefficient de chaleur de dilatation
isotherme du gaz.
• h, grandeur extensive homogène à un volume, est le coefficient de chaleur de compression
isotherme.
Les coefficients λ et µ, peu utilisés, n’ont pas de désignation spéciale ; λ, extensif, est ho-
mogène à un volume ; µ, intensif, est homogène à une pression.
1
2◦ ) Dans la dernière expression de d¯Q, faisons le remplacement dP = P βdT − dV ,
V χT
et identifions le résultat obtenu à la première expression de d̄ Q. Il vient
λ 1 λ
Cv = P βλ soit = = αχT , et ` = µ −
Cv Pβ V χT
PV
3◦ ) a) Pour le gaz parfait, ` = P , α = 1/T , d’où Cp − Cv = = nR pour n moles. En
T
outre, on a alors χT = 1/P et donc h = −V .
b) Pour une isentropique, d¯Q = 0, ce qui donne Cv dT = −`dV = −P dV et Cp dT =
−hdP = V dP . Dans le plan (P, V ), l’équation différentielle caractérisant une isentropique
dP P
du gaz parfait est donc = −γ . Si γ est constant, elle s’intègre aisément pour donner
dV V
la relation
P V γ = constante
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d̄ Q A k
dS(≡ ) = dT + dF
T T T
Exprimons le fait que cette dernière est une différentielle exacte. On obtient
∂S k ∂`
= =
∂F T T ∂T F
k ∂`
2◦ ) a) On écrit d̄ Q1 = 0, d’où dT1 = − dF1 . Comme et A sont positifs, dT1 est
A ∂T F
négatif pour dF1 positif.
dF1 A C ρ`Σ C ρΣ
b) =− =− =−
dT1 k λT ` λT
∆F1 λT
c) ∆T1 = − = −0, 13 K (1 kg ≡ 9, 81 N)
Σ Cρ
dF2
3◦ ) a) b) = −λ Σ ET
dT2
∆F2
c) = −∆T2 λ ET = −1, 92 N mm−2
Σ
∂` ∂`
◦
4 ) De la différentielle d` = dT + dF on tire
∂T F ∂F T
∂` ∂` ∂T ∂`
= +
∂F S ∂T F ∂F S ∂F T
∂T k
Or, = − . On en déduit
∂T S A
D’où
1 1 T λ2
− =
ET ET ρC
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∂V ∂V
' 3αlin V0 , ' −V0 χT
∂T P ∂P T
∂P 3αlin
=
∂T V χT
∂U 1 V − V1 ∂CV ∂2U
D’où = (3αlin T − χT P ) = . Puis, comme = =
∂V T χ T V 0 χT ∂V T ∂V ∂T
∂ ∂U ∂CV
, on obtient 4 = 0.
∂T ∂V T V ∂V T
1 h i
4◦ ) • U (T, V ) = U (T0 , V0 ) + Cv (T − T0 ) + (V − V1 )2 − (V0 − V1 )2
2V0 χT
T 3αlin
• S(T, V ) = S(T0 , V0 ) + Cv ln + (V − V0 )
T0 χT
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∂CV ∂2P
4. A noter que d’une façon générale, =T , formule qui conduit ici à un résultat
∂V T ∂T 2 V
nul.
a
P + 2 (V − b) = RT
V
P0
He
C adiabatiques
D
B
VI -
A/ - On rappelle que la quantité de chaleur d̄ Q reçue par une mole de gaz au cours d’une
transformation infinitésimale réversible peut s’exprimer en fonction des variables P et V par
la relation d̄ Q = λdP + µdV où λ et µ sont des coefficients calorimétriques.
1◦ ) Exprimer λ et µ en fonction de Cp et Cv , chaleurs molaires à pressionconstante et à
∂T ∂T
volume constant respectivement, et des dérivées partielles et .
∂V P ∂P V
Dans la suite du problème, le gaz est considéré comme un gaz parfait pour lequel le rapport
γ = CP /CV est une fonction linéaire de la température : γ = aT + b où a et b sont deux
constantes positives.
2◦ ) Exprimer λ et µ en fonction de P, V et γ.
3◦ ) Déterminer l’énergie interne molaire U (T ) de ce gaz.
T V b−1
4◦ ) Démontrer que l’équation des isentropiques s’écrit = constante
aT + b − 1
B/ Le gaz parfait considéré précédemment décrit un cycle constitué des quatre transforma-
tions suivantes :
• une compression isotherme A(V1 , T1 ) → B(V2 , T1 ) pendant laquelle le gaz est en contact
avec une source de chaleur à la température T1 ;
• un échauffement à volume constant B → C(V2 , T2 ) pendant lequel le gaz est en contact
avec une source de chaleur de température T2 ;
• une détente isotherme C → D(V1 , T2 ) pendant laquelle le gaz reste en contact avec la
source de température T2 ;
• un refroidissement isochore D → A pendant lequel le gaz est en contact avec la source de
température T1 .
1◦ ) Quelle est la nature de la machine thermique ditherme dans laquelle circule le gaz ?
2◦ ) a) Pour chacune IJ des transformations du cycle, calculer le travail WIJ et la chaleur
A/ Moteur thermique
1◦ ) Dans le diagramme de Clapeyron, représenter le cycle de Brayton, parcouru dans le sens
indiqué plus haut, puis dans le diagramme entropique où l’entropie est portée en abscisse et
la température en ordonnée.
2◦ ) Dans ce diagramme entropique, que représente l’aire du cycle ? Montrer, en justifiant la
réponse, que ce cycle correspond bien à celui d’un moteur thermique.
3◦ ) Préciser les signes des quantités de chaleur Q12 , Q23 , Q34 et Q41 reçues par le gaz au
cours de chacune des quatre transformations du cycle.
4◦ ) Définir le rendement η du cycle et l’exprimer en fonction des températures T1 , T2 , T3 et
T4 .
5◦ ) a) Soit r = P2 /P1 le rapport de compression pour ce cycle. Exprimer les températures
T2 et T3 en fonction de T1 , T4 , r et γ.
c) En déduire l’expression de η en fonction de r et γ.
6◦ ) Exprimer les températures T2 et T3 en fonction de T1 , T4 et η.
Wc = H(Tf , Pf ) − H(Ti , Pi )
où H(T, P ) est l’enthalpie molaire de l’air. Ce résultat pourra être admis sans démonstration
pour la suite du problème.
2◦ ) L’air étant encore considéré comme un gaz parfait, en déduire l’expression de Wc en
fonction des données.
S i(t) S f (t)
Wc
Si Sf
S i (t+dt) S f (t+dt)
(a) (b)
D V
PA VA = PD VD et PC V C = PB V B
PA PC = PB PD , VA VC = VB VD
3
2◦ ) a) • WAB = ∆AB U = nR(TB − TA )
2
VC
• WBC = −nRTB ln
VB
3 3
• WCD = ∆CD U = nR(TD − TC ) = nR(TA − TB )
2 2
VA
• WDA = −nRTA ln
VD
b) WAB = −WCD . Cette égalité résulte des circonstances suivantes. D’une part, les deux
transformations AB et CD étant des adiabatiques, QAB = QCD = 0 et par conséquent
WAB = UB − UA , WCD = UD − UC . D’autre part, les deux transformations BC et DA
sont isothermes. Or, l’énergie interne d’un gaz parfait ne dépend que de la température et
par suite UB = UC , UD = UA . D’où l’égalité mentionnée.
QBC QDA
+ =0
TB TA
On retrouve ici l’égalité de Clausius qui résulte du bilan entropique de ce cycle réversible.
VD
4◦ ) W = nR(TA − TB ) ln . Ce travail doit être négatif car dans le diagramme (P, V ) il
VA
est parcouru dans le sens trigonométrique. Il en est bien ainsi car VD > VA (DA est une
compression) et TA = T2 < TB = T1 .
5◦ ) Un rendement est défini comme le rapport de ce qui est récupéré sur ce qui est fourni. Ici,
on récupère le travail |W | alors que seule la quantité de chaleur QBC est réellement fournie.
On définit donc le rendement du cycle de Carnot comme η = −W/QBC . On trouve ainsi
TA T2
η =1− =1− = 0, 07
TB T1
5
T1 2
d’où l’on tire PB = PA = 1, 19 PA . Ainsi, VB = 2, 1 10−3 m3 et VC = 4, 68 10−3 m3 .
T2
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A2
P A1
0 A0
V0 2V0 V
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P0
He
Appliquant l’équation d’état P h = nRT /s aux états initial et final, on obtient nR/s =
Pf h 3 h
Pf h/Tf = P0 h0 /T0 , soit Tf = T0 = T0 = 321 K.
P 0 h0 2 h0
∆(P V )
• Puisque Q1 = 0, on a W1 = ∆1 U = , soit
γ−1
3 3 Tf
W1 = (Pf h − P0 h0 ) = sP0 h0 − 1 = 259 J
2 2 T0
Pf h0f
On en déduit aussi Tf0 = T0 = 1, 2 T0 = 328 K, puis W10 = 294 J.
P 0 h0
• Calculons la variation correspondante de l’entropie. Son expression générale en fonction des
Pf Vfγ nR
variables P et V à l’état initial et à l’état final est ∆S = cv ln γ , avec cv = =
Pi V i γ−1
1 P0 sh0 3 5 4
. On obtient ∆01 S = 5 × 0, 981 × ln + ln = 0, 164 J K−1 . Elle est
γ − 1 T0 2 3 5
positive, témoignant du caractère irréversible de cette transformation adiabatique.
c) Il s’agit encore d’une transformation adiabatique irréversible au cours de laquelle c’est la
pression finale P100 = P0 qui travaille. On a maintenant
s
W100 = −P0 s(h001 − h01 ) = ∆001 U = (P0 h001 − P10 h01 )
γ−1
d’où l’on tire finalement
0
h0 P P0 26
h001 = 1
+γ−1 0 + γ − 1 = h0 = 1, 04 m
γ2 P0 P1 25
Elle est aussi positive, comme il se doit pour cette transformation adiabatique irréversible.
2◦ ) Dans cette question, les transformations envisagées sont monotherme (contact avec un
seul thermostat).
a) Ici, il s’agit d’une transformation réversible monotherme, donc isotherme pour le gaz. On
3 2
a T2 = T0 , donc Pf Vf = P0 V0 avec Pf = P0 . D’où h2 = h0 = 67 cm.
2 3
• Le gaz étant parfait, son énergie interne ne dépend que de sa température et par conséquent
∆2 U = 0. On a ainsi
h2
W2 = −Q2 = −P0 V0 ln = 398 J
h0
Q2
∆2 S = = −1, 46 J K−1
T0
P
A
B
V
W Q ∆U ∆S
nR
AB −∆AB U 0 (TB − TA ) 0
γ−1
nR TA
BC 0 −∆AB U −∆AB U ln
γ − 1 TB
nRTA TB TB
4◦ ) W = −Q = − 1 − ln . Or, la fonction x − 1 − ln x (avec ici x =
γ − 1 TA TA
TB /TA > 0) est toujours positive et donc W > 0, ce qui est normal car dans le plan (P, V ),
le cycle est parcouru dans le sens inverse du sens trigonométrique.
5◦ ) ∆Ssource − Q/TA = W/TA > 0. A la fin du cycle, la variation d’entropie de l’ensemble
Σ comprenant le gaz et la source est ∆SΣ = ∆Ssource . Elle est positive, ce qui est normal
car pour cet ensemble la suite de transformations est une adiabatique irréversible.
6◦ ) a) L’inverse du cycle serait un cycle au cours duquel le gaz devrait produire un travail
W 0 = −W < 0 alors qu’il ne serait en contact qu’avec un seul thermostat. Mais cela est
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C adiabatiques
D
B
V
Figure 8 – Cycle de Beau de Rochas
1◦ ) Dans le plan (P, V ), la surface du cycle donne la valeur absolue du travail reçu au cours
de ce cycle. Le cycle est moteur, donc W < 0, s’il est parcouru dans le sens trigonométrique.
La suite de transformation est donc dans le sens ABCD.
- VI - A -
Dans la suite du problème, le gaz est considéré comme un gaz parfait pour lequel le rapport
γ = CP /CV est une fonction linéaire de la température : γ = aT + b où a et b sont deux
constantes positives.
R
2◦ ) Pour ce gaz, la relation de Mayer est encore applicable et l’on a Cv = , Cp =
γ− 1
Rγ ∂T
. A l’aide de l’équation d’état P V = RT (pour 1 mole), on obtient = P/R,
γ − 1 ∂V P
∂T V Pγ
= V /R, et par suite λ = ,µ= .
∂P V γ−1 γ−1
dU R R
3◦ ) = Cv = , et par intégartion : U = U (T ) = ln [aT + b − 1] + U0 où
dT aT + b − 1 a
U0 est une constante.
4◦ ) Une isentropique peut être définie par l’équation d¯Q = 0, ce qui donne ici Cv dT =
dV dV dT 1 dz
−`dV = −P dV = −RT , soit = − × = en posant
V V T aT + b − 1 a + z(b − 1)
1
z = 1/T . L’intégration donne ln V = ln [a + z(b − 1)] + constante1 , soit finalement la
b−1
T V b−1
relation = constante.
aT + b − 1
1◦ ) Il s’agit d’une machine thermique ditherme irréversible, car les deux transformations BC
et CD au cours desquelles le gaz est en contact soit avec l’une, soit avec l’autre des deux
sources de chaleur sont isochores et ne sont donc pas isothermes. La machine est motrice
car dans le plan (P, V ), le cycle est parcouru en sens inverse du sens trigonométrique.
V1
2◦ ) a) • AB : ∆AB U = 0 (isotherme), donc WAB = −QAB = RT1 ln > 0.
V2
R aT2 + b − 1
• WBC = 0, donc QBC = ∆BC U = ln > 0 (T2 > T1 ).
a aT1 + b − 1
V1
• ∆CD U = 0, WCD = −QCD = −RT2 ln < 0.
V2
R aT2 + b − 1
• WDA = 0, donc QDA = ∆DA U = − ln < 0.
a aT1 + b − 1
b) QF = QAB + QDA , QC = QBC + QCD .
V1
ln
W T1
V2
3◦ ) η = − = 1− X avec X = .
QC T2 V1 R aT2 + b − 1
ln + ln
V2 a aT1 + b − 1
4◦ ) a) Un cycle de Carnot est consitué de quatre transformations : deux adiabatiques et
deux isothermes. Dans ces dernières, le système décrivant le cycle est en contact soit avec
la source chaude soit avec la source froide, recevant de la première la chaleur Q2 , et de la
seconde la chaleur Q1 . Lorsque le cycle est réversible, ces deux grandeurs vérifient la relation
Q2 Q1
de Clausius + = 0. Le travail W est quant à lui donné par W = −Q2 −Q1 . Si le cycle
T2 T1
T1
est moteur, on a W < 0, Q2 > 0, Q1 < 0, et son rendement est ηc = −W/Q2 = 1 − .
T2
b) η/ηc = X < 1. Le résultat est conforme au théorème de Carnot selon lequel le rendement
d’une machine ditherme est inférieur au rendement d’une machine de Carnot fonctionnant
(réversiblement) entre les mêmes températures, et n’est égal à ce rendement que si et seule-
ment si le cycle est réversible. Or, dans le cas présent, le cycle est irréversible, comme expliqué
au 1◦ ).
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
VII - Cycle de Brayton
- A - Moteur thermique
−1
∂T ∂S
1◦ ) Voir figure ci-après. A noter que = = T /Cp > 0.
∂S P ∂T P
2◦ ) La forme différentielle T dS est la quantité de chaleur reçue par le système étudié, lors
d’une transformation infinitésimale réversible. La valeur absolue de l’intégrale de cette forme
le long d’une courbe est la surface de la région du plan (T, S) se trouvant entre l’axe des
abcisses et ladite courbe et limitée par les deux parallèles à l’axe des ordonnées passant
respectivement par le point initial et par le point final de la courbe. L’aire d’un cycle de ce
diagramme représente donc, au signe près, la chaleur totale Q reçue par le système au cours
du cycle. Si ce dernier est parcouru dans le sens trigonométrique du diagramme entropique,
P T
2 3 3
P2
P1 1
1 4
V S
3◦ ) D’apr‘es ce qui vient d’être dit, Q12 = 0, Q23 > 0, Q34 = 0, Q41 < 0.
4◦ ) η = −W/Q23 avec −W = Q23 + Q41 , Q23 = ∆23 H = Cp (T3 − T2 ), Q41 = ∆41 H =
T4 − T1
Cp (T1 − T4 ). On en déduit η = 1 + Q14 /Q23 = 1 − .
T3 − T2
1− γ1
5◦ ) a) Dans les deux transformations isentropiques, on a la relation T = constante × P ,
1− 1
ce qui conduit aux relations T2 = T1 x, T3 = T4 x où x = r γ > 1.
1
c) η = 1 − .
x
1 T1 T4
6◦ ) x = , d’où T2 = , T3 = .
1−η 1−η 1−η
- B - Machine frigorifique
1◦ ) Les échanges énergétiques et entropiques de ce cycle sont les opposés de ceux du cycle
moteur précédent. On a donc Q14 > 0, Q43 = 0, Q32 < 0, Q21 = 0. Dans ce cycle, de
la chaleur (Q14 ) est extraite de la source froide, tandis qu’une quantité plus importante de
chaleur (|Q32 | = x Q14 > Q14 ) passe dans la source chaude. Ce transfert de chaleur ne
peut être réalisé qu’en fournissant le travail W 0 = −W > 0. C’est ainsi que fonctionne une
machine frigorifique ditherme.
1
2◦ ) a) et b) e = Q14 /W 0 = 1/ [−1 − Q32 /Q14 ], soit e = .
x−1
3◦ ) x = 1 + 1/e, d’où T2 = T1 (1 + 1/e), T3 = T4 (1 + 1/e).
S i(t) S f (t)
Wc
Si Sf
S i (t+dt) S f (t+dt)
(a) (b)
1◦ ) Entre les dates t et t + dt, Σ a reçu le travail Wtot = nWc − Pi ∆Vi + Pf ∆Vf , où
Wc = H(Pf , Tf ) − H(Pi , Ti )
où H(T, P ) est l’enthalpie molaire de l’air sous les conditions (P, T ).
2◦ ) Wc = Cp (Tf − Ti ).
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
d̄ W = −f d` et d̄ Q = C` dT + λd`
bT 2
S(`, T ) = − a`2 T + S0
2
B - Transformation isotherme
On suspend une masse m à l’élastique dans le champ de gravitation terrestre de valeur
g = 9, 81 m s−2 . L’expérimentateur accompagne doucement la masse depuis la position
d’allongement nul (élastique au repos) jusqu’à la position d’équilibre `1 du système. La
transformation est donc supposée réversible et se fait en contact avec un thermostat de
température T0 (température de la pièce). Dans les questions qui suivent, on exprimera les
résultats en fonctions de m, g, T0 et a.
1◦ ) Déterminer `1 .
2◦ ) Calculer le travail W1 reçu par l’élastique.
3◦ ) Calculer la variation consécutive d’entropie ∆1 S de l’élastique. En déduire, en le justifiant,
la chaleur Q1 reçue par l’élastique.
(mg)2
4◦ ) Montrer que la variation d’énergie interne de l’élastique est ∆1 U = − .
2aT02
(`1 − `0 )
∆0 U = f0 `1 − (1 − bT0 )
a
IV - Feuille de caoutchouc
A/ Une feuille de caoutchouc homogène et dont on néglige les variations d’épaisseur est
soumise à des efforts uniformément répartis dans toutes les directions de sa surface. Ceux-ci
provoquent une extension de la surface A de la feuille.
On admettra que lorsque sa surface varie de dA, le travail élémentaire reçu par la feuille
est donné par d¯W = σ dA, où σ, qui représente le travail par unité de surface des efforts
s’exerçant sur elle, dépend de A et de la température T par la relation σ = a T /A, a étant
une constante positive.
V - Pile hydroélectrique
On considère une pile hydroélectrique qui n’échange avec le monde extérieur que de l’énergie
électrique et de la chaleur. Le volume V et la pression P sont constants.
On rappelle que le travail électrique reçu par la pile dans une transformation infinitésimale
où la charge varie de dq est d̄ W = E dq, E étant la fem de la pile. Lorsqu’on charge la pile,
dq est positif ; lorsque la pile débite, dq est négatif.
On note Cq (q, T ) la capacité calorifique à charge constante de la pile et a(q, T ) sa chaleur
de charge isotherme.
On suppose que la fem E(q, T ) de la pile est donnée par
T dS = CM dT + `dM = CB dT + h dB
3◦ ) Montrer que :
∂U ∂M
a) =h+B ;
∂B T ∂B T
∂T h
b) =− ;
∂B S CB
2
∂B ∂M
c) CB − CM = T .
∂M T ∂T B
C B
4◦ ) Application. Le composé a pour équation d’état M = . Dans cette expression, µ0
µ0 T
est la perméabilité du vide et C une constante
positive appelée
constante
deCurie. Calculer,
∂CM ∂CB ∂U ∂T
en fonction de T, M, C, et CB : `, h, , , , et CB − CM .
∂M T ∂B T ∂B T ∂B S
Quelles propriétés simples de U et de CB − CM peut-on déduire ?
5◦ ) En admettant que CB > 0, comment varie la température du composé lorsqu’on diminue
B à entropie constante ?
B - Transformation isotherme
mg
1◦ ) mg + f1 = 0, soit `1 = .
aT02
`21 m2 g 2
Z `1
2◦ ) W1 = Wopérateur = − f d` = aT02 = .
0 2 2aT02
m2 g 2
3◦ ) ∆1 S = −aT0 `21 = − . La transformation est isotherme (donc réversible), on peut
aT03
m2 g 2
donc écrire Q1 = T0 ∆1 S = − .
aT02
m2 g 2
4◦ ) ∆1 U = W1 + Q1 = − .
2aT02
C - Transformation monotherme irréversible
1◦ ) L’équilibre final est le même que celui de la transformation précédente, car tant qu’on
ne sort pas du domaine d’élasticité du fil, l’équation d’état f = −a`T 2 reste valable et
l’allongement du fil, défini par mg + f = 0, est le même. Par contre, la force de tension,
qui n’est bien définie que dans les états d’équilibre du fil, ou dans une succession de tels
états (transformation réversible), ne l’est pas dans une transformation irréversible non quasi-
statique comme celle-ci.
m2 g 2 m2 g 2
2◦ ) ∆2 U = ∆1 U = − ; ∆ 2 S = ∆1 S = − (même état initial et même état final).
2aT02 aT03
m2 g 2 3m2 g 2
3◦ ) W2 = mg`1 = , Q2 = ∆2 U − W 2 = − .
aT02 2aT02
A - Equation d’état
1 ∂` 1 ∂` 1
d ln ` = df + dT = df + λdT , d’où, en intégrant :
` ∂f T ` ∂T f Es
` f 1
ln = + λ(T − T0 ), soit ` = `0 exp [af + b(T − T0 )] où a = et b = λ.
`0 Es Es
B - Calculs des coefficients calorimétriques
1◦ )
1
2◦ ) dU = C` dT +(L+f )d`, dH = d(U −f `) = Cf dT +(k −`)df , dS = [C` dT + Ld`] =
T
1
[Cf dT + kdf ], dF = d(U − T S) = −SdT + f d`, dG = d(F − f `) = −SdT − `df , sont
T
des d.t.e.
∂S L ∂f b
• A partir de dF et dS : = =− ; d’où L = T .
∂` T T ∂T ` a
∂S k ∂`
• A partir de dG et dS : = = ; d’où k = bT `.
∂f T T ∂T f
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1
1◦ ) a) d¯W = f d`, dU = d¯Q + d¯W = C` dT + [λ + f ] d`, dS = [C` dT + λd`],
T
∂S ∂f λ
dF = d(U −T S) = −SdT +f d` ; dF étant une d.t.e., on doit avoir =− = ,
" # ∂` T ∂T ` T
∂f
` `2
soit λ = −T = −f + Aα0 T 2 + 2 02 .
∂T ` `0 `
∂S 1
b) = −A x [1 − α0 T ] − 2 [1 + 2α0 T ] où x = `/`0 . Par intégration de cette
∂` T x
relation par rapport à ` (T étant fixé), on obtient
" #
x2 1
S(`, T ) = −A`0 [1 − α0 T ] + [1 + 2α0 T ] + Φs (T )
2 x
où Φs (T ) est une fonction de T . Considérée comme une fonction de `, T étant fixé, cette
expression présente un extremum (en fait un maximum, puisque A > 0) pour
1
1 + 2α0 T
3
x = xm = ' 1 + α0 T
1 − α0 T
`0
Notons ici que, α0 étant constant, on a ln `0 = α0 T +constante, soit ln = 1+α0 (T −T0 ),
L0
où L0 = `(f = 0, T = T0 ). Comme α0 T 1, on peut utiliser l’approximation `0 '
L0 [1 + α0 (T − T0 )]. On obtient ainsi `m = `0 xm ' L0 [1 + α0 (2T − T0 )].
∂S λ
c) = , où λ est la chaleur reçue par l’échantillon dans une transformation isotherme,
∂` T T
lorsque sa longueur a augmenté d’une unité de longueur. Puisque A > 0, lorsque ` > `m on
a λ < 0 (l’échantillon fournit de la chaleur au thermostat), tandis que λ > 0 pour ` < `m
(l’échantillon absorbe de la chaleur).
" # " #
∂U ` `2 x2 2
d) = λ + f = Aα0 T 2 + 2 02 , d’où U (`, T ) = Aα0 T 2 `0 − + Φu (T ),
∂` T `0 ` 2 x
Φu (T ) étant une fonction de la température.
2◦ ) a) W = AT0 `0 .
5A`0 α0 T02
b) ∆U = .
2
5A`0 α0 T02
c) Q = ∆U −W = −AT0 `0 . La transformation étant isotherme, on a Q = T0 ∆S.
2
7AT0 7AT0
3◦ ) a) La force appliquée est f 0 = f (` = 2`0 , T = T0 ) = . D’où W 0 = `0 . Les
4 4
états initial et final de cette transformation sont les mêmes que ceux de la transformation
précédente, donc ∆0 U = ∆U et ∆0 S = ∆S, et Q0 = ∆U − W 0 .
b) La variation d’entropie de l’ensemble, isolé thermiquement, comprenant l’échantillon et le
Q0 Q − Q0 W0 − W 3A`0
thermostat est ∆0 Stot = ∆0 S − = = = > 0 : elle est strictement
T0 T0 T0 4
positive, conformément au principe d’évolution.
a) αf = 0 pour ` = `m .
∂S
b) Evident d’après ce qui précède. On a αf > 0.
∂` T
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
IV - Feuille de caoutchouc
-A-
1◦ ) CA est la capacité calorifique à aire constante.
1
2◦ ) dU = CA dT + (σ + λ)dA, dS = [CA dT + λ dA] ; dF = d(U − T S) = −SdT + σdA
T
∂S ∂σ λ
est une d.t.e., donc : =− = , soit λ = −σ ; dU = CA dT + (σ + λ)dA ≡
∂A T ∂T A T
CA dT est une d.t.e., donc CA ne peut dépendre que de la température.
3◦ ) a) L’énergie interne ne dépend que de la température : U = U (T ) = C0 T + constanteu .
b) S(T, A) = C0 ln T − a ln A + constantes .
-B-
1◦ ) d̄ Qh = Cv dT + P dV = Cv dT + 4πr2 P dr.
2◦ ) a) d̄ WΣ = −Pa dV (dV = 4πr2 dr) ;
b) d̄ QΣ = d̄ Q + d̄ Qh = (C0 + Cv )dT + P dV − σdA (dA = 8πrdr).
3◦ ) a) dUΣ = (C0 + Cv )dT = d¯WΣ + d¯QΣ = (C0 + Cv )dT + (P − Pa )dV − σdA, d’où
2σ
P − Pa = .
r
b) P = nRT /V ; de la condition Pa ≥ 0 on déduit qu’un équilibre où le ballon a un rayon r
2σ
à la température T ne peut être réalisé que si P ≥ , ce qui impose que le ballon contienne
r
2a
un nombre minimum de mole d’hélium égal à nm = , lequel est trouvé ici, dans le cadre
3R
du modèle proposé, indépendant à la fois de T et de r.
4◦ ) L’atmosphère est considérée comme une source de chaleur de température constante T0 .
On suppose quà cette température, la pression extérieure diminue lentement de la valeur P1
à la valeur P2 . Le rayon du ballon qui contient N > nm moles d’hélium passe alors de la
valeur r1 à la valeur r2 .
1
3RT0
3
a) ri = (N − nm ) , (i = 1, 2), N > nm . On a r2 > r1 .
4πPi
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
V - Pile hydroélectrique
-A-
1
1◦ ) dU = Cq dT + (a + E)dq, dS = [Cq dT + adq] ; dF = d(U − T S) = −SdT + Edq
T
∂S ∂E a
est une d.t.e., d’où =− = = −αE0 , soit a = −αE0 T .
∂q T ∂T q T
∂Cq ∂[a + E]
2◦ ) dU étant une d.t.e., on doit avoir = . Mais a+E = E0 (1−αT0 ) =
∂q T ∂q T
∂Cq
constante. Donc = 0 et Cq est fonction de T uniquement.
∂q T
Cq (T )
3◦ ) dU = Cq (T )dT + E0 (1 − αT0 )dq, dS = dT − αE0 dq.
T
-B-
1◦ ) W = E0 ∆q ; Q = T0 ∆S = −αE0 T0 ∆q.
2◦ ) ∆1 U = E0 (1 − αT0 )∆q ; ∆1 S = −αE0 ∆q.
3◦ ) W = 50 J ; Q = −3 J ; ∆1 U = 47 J ; ∆1 S = −10−2 J/K.
-C-
C/ On suppose Cq constant. La pile est isolée thermiquement. Elle se trouve initialement dans
l’état (q0 , T0 ). On fait alors débiter la pile de façon irréversible à travers une résistance R.
Un courant d’intensité I traverse cette résistance pendant une durée ∆t. La charge débitée
est alors ∆q = −I∆t. On note r la résistance interne de la pile.
1◦ ) W 0 = RI 2 ∆t.
2◦ ) a) ∆2 U = −W 0 = RI∆q = Cq ∆T + E0 (1 − αT0 )∆q.
b) A intensité de courant constante (loi des mailles) : E = (R + r)I = constante = E0 , et
∆q I
E0 − RI = rI, d’où ∆T = [RI − E0 + αE0 T0 ] = ∆t [rI − αE0 T0 ].
Cq Cq
c) ∆T = 4, 8 K.
1◦ ) B et T , respectivement.
2◦ ) a) dU = CM dT + (` + B)dM ; dF = d(U − T S) = BdM − SdT et dS!sont des d.t.e.,
∂S ∂B ` ∂CM ∂`/T ∂2B
d’où =− = , =T = −T .
∂M T ∂T M T ∂M T ∂T M ∂T 2 M
∂S ∂M
b) dG = d(F − M B)) = −SdT − M dB est une d.t.e., d’où = =
! ∂B T ∂T B
h ∂CB ∂h/T ∂2M
, =T =T .
T ∂B T ∂T M ∂T 2 B
∂U ∂S ∂M ∂M
3◦ ) a) dU = T dS + BdM , d’où =T +B =h+B .
∂B T ∂B T ∂B T ∂B T
∂T h
b) =− : évident !
∂B S CB
∂M ∂M
c) Utilisant l’égalité CM dT +`dM = CB dT +hdB, écrivant dM = dB, dT +
B ∂B
T ∂T
∂M
puis identifiant les facteurs des différentielles, on obtient notamment CB − CM = ` .
∂T B
L’existence d’une équation d’état Φ(B, T, M ) = 0 permet aussi d’obtenir la relation
∂B ∂T ∂M ∂B ∂M ∂B
= −1 ou =− . Compte tenu de l’ex-
∂T M ∂M B ∂B T ∂T M ∂T B ∂M T
pression de ` obtenue au 2◦ ) a), on en déduit ainsi
2
∂B ∂M
CB − CM = T
∂M T ∂T B
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
a a b
P+ (V − b) = RT avec 1 et 1
V2 PV 2 V
où P est la pression, V le volume molaire, T la température, R la constante des gaz parfais,
a et b des constantes ne dépendant que de la nature du gaz.
1◦ ) Déterminer les coefficients thermoélastiques α, β et χT pour chacun des deux gaz G0 et
G.
2◦ ) Pour les deux gaz, déduire le coefficient ` correspondant et montrer que dans chaque
cas, Cv ne dépend pas du volume. Dans la suite, on admettra que le Cv du gaz G ne dépend
pas de la température dans le domaine exploré et a la même expression que celui d’un gaz
parfait diatomique.
3◦ ) Déterminer, pour les deux gaz et en fonction de V et T leurs fonctions d’état : énergie
interne U et entropie S.
4◦ ) Déterminer pour chacun des deux gaz sa fonction d’état enthalpie H. Pour le gaz G, on
donnera une expression approchée de H en fonction des variables indépendantes P et T en
utilisant un développement limité à l’ordre 1.
5◦ ) Pour les deux gaz, déterminer l’équation des isentropiques liant P et V .
II - Détente de Joule-Gay-Lussac
Un récipient à parois adiabatiques, de volume 2V , est divisé en deux compartiments de
volume V pouvant communiquer par l’ouverture d’un robinet. Au début de l’expérience, l’un
des compartiments est vide et l’autre contient une mole d’un gaz à la température Ti . On
ouvre le robinet (sa manœuvre ne fournit aucun travail) et on attend que l’équilibre thermique
soit établi, la température d’équilibre du gaz étant alors Tf . Le gaz peut être l’un ou l’autre
des deux gaz considérés en I.
1◦ ) Pour chacun des deux gaz, donner la variation de température ∆T = Tf − Ti correspon-
dante en admettant que Cv soit constant. Quel est le signe de cette variation ?
2◦ ) Application numérique. Calculer ∆T pour l’azote à l’aide des données suivantes : R =
8, 31 J K−1 mole−1 ; V = 1 ` ; Ti = 298 K ; Cv = 20 J K−1 mole−1 ; a = 0, 14 J m3 mole−2 ;
b = 3, 9 10−5 m3 mole−1 .
∂T
τ=
∂P H
1 ∂V 1 ∂P 1 ∂V
1◦ ) α= ;β= ; χT = − ;
V ∂T P P ∂T V V ∂P T
1 1
• Gaz parfait : α = β =, χT = ;
T P
• Gaz de Van der Waals :
−1 " 2 #−1
1 ∂T 1 b 2a b
α= = 1− 1− 1−
V ∂V P T V RT V V
1 a 1α
β= 1+ 2
, χT =
T PV pβ
∂P
2◦ ) En appliquant les deux principes de la Thermodynamique : ` = T = T P β.
∂T V
• Gaz parfait : ` = P ;
a
• Gaz de Van der Waals : ` = P + ;
V2
∂Cv ∂(` − P )
dU étant une d.t.e., = . Dans un cas comme dans l’autre, cette
∂V T ∂T V
dérivée partielle est nulle, ce qui signifie que Cv n’est fonction que de la température ; on
5R
admet Cv = constante = .
2
5R 5R T V
3◦ ) • Gaz parfait : U = T + U0 , S = ln + R ln + S0 ;
2 2 T0 V0
5R a 5R T V −b
• Gaz de Van der Waals : U = T − + U00 , S = ln + R ln + S00 .
2 V 2 T0 V0 − b
7R
4◦ ) • Gaz parfait : H = T + H0 ;
2
b −1 a b a
• Gaz de Van der Waals : P V = RT 1 − − ' RT 1 + − ,
V V V RT V
7R RT a 7R a
d’où H ' T + b− + H00 ' T + P b− + H00 (à des termes du
2 V RT 2 RT
second ordre près).
5◦ ) On obtient cette relation en écrivant S = constante et en utilisant l’équation d’état.
2 7
• Gaz parfait : T V 5 = cste, soit P V 5 = cste0 ;
2 7 a b 7
• Gaz de Van der Waals : T (V − b) 5 = cste, soit P V 5 (1 + 2
)(1 − ) 5 = cste0 .
PV V
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
La courbe p(t) est représentée à la figure ci-dessus. C’est à l’intérieur de cette courbe que
l’on a τ > 0, et à l’extérieur que τ < 0 ; p(t) est nul pour t = 1 et t = 1/9, et présente un
maximum pM = 1/3 pour t = 4/9.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
2◦ ) a) Donner l’énoncé du 2nd principe sous la forme donnée par Kelvin. Montrer que
l’application du principe d’évolution peut conduire à l’énoncé de Kelvin.
b) Enoncer le 2nd principe sous la forme donnée par Clausius. Montrer que l’application du
principe d’évolution peut conduire à l’énoncé de Clausius.
Quel est le travail maximum que peut produire une machine thermique ditherme fonctionnant
entre cette masse d’eau et l’atmosphère ?
IV - On veut extraire d’une source froide dont la température constante est T2 une quantité
de chaleur Q2 . A cet effet, un réfrigérateur effectue un grand nombre de cycles entre cette
source et une source chaude de température constante T1 . Quel est le travail minimum que
doit fournir le moteur du réfrigérateur pour effectuer cette opération ?
V - On veut extraire d’une masse m d’une certaine substance une quantité de chaleur
Q2 . A cet effet, un réfrigérateur effectue un certain nombre de cycles utilisant cette sub-
stance comme source froide de température variable et comme source chaude un thermostat
de température constante T1 . Calculer le travail minimum nécessaire pour effectuer cette
opération, en fonction de Q2 , de T1 et de la variation d’entropie ∆S2 de la substance. Mon-
trer que l’expression du travail minimum ainsi obtenue admet comme cas particulier le résultat
du IV.
Dans le cas où la substance reste soumise à pression constante, exprimer le travail minimum
en fonction de T1 , ∆S2 et de la variation d’enthalpie ∆H2 de la substance.
VI - On dispose de deux masses égales d’eau, de chaleur massique isobare constante cp , aux
températures respectives T1 et T2 < T1 . On les réunit par une machine réversible, à laquelle
elles servent de sources de chaleur, et qui fournit du travail jusqu’à ce que les deux sources
soient à la même température T0 . Calculer T0 .
V
F = KA − nRT ln + Φ(T )
V0
- II -
A la fin de l’opération, la température de la masse d’eau est T2 et son entropie a varié de
T2
∆Seau = mcp ln , alors qu’elle aura cédé la chaleur Qeau = mcp (T2 − T1 ). La machine di-
T1
therme utilisée aura effectué un certain nombre de cycles et de ce fait, son entropie n’aura pas
varié. Quant à l’atmosphère, immense réservoir de chaleur dont la température reste constante
Qatm.
et égale à T2 , recevant la chaleur Qatm. , son entropie aura varié de ∆Satm. = .
T2
Considérant le système global Σ comprenant la masse d’eau, la machine et l’atmosphère, son
énergie interne aura varié de ∆UΣ = ∆Ueau + ∆Umachine + ∆Uatm. ≡ ∆Ueau + ∆Uatm. =
W = Qeau + Qatm. ; d’où Qatm. = W − Qeau . Ce système étant isolé thermiquement, la
variation de son entropie est nécessairement positive, ce qui conduit à l’inégalité
T2 T2 − T1 W
mcp ln − mcp + ≥0
T1 T2 T2
T1
Le travail −W que l’on peut ainsi récupérer est donc tel que −W ≤ mcp T2 φ , où
T2
φ(x) = x − 1 − ln x. Comme on sait, φ(x) est toujours positif et est nul si et seulement si
T1
x = 1. Il en ressort que le travail maximum récupérable est Wmax = mcp T2 φ .
T2
- III -
Lorsque la température de la source S1 aura atteint la valeur T2 , celle de l’autre source S2
sera devenue T3 . La première aura reçu la chaleur Q1 = mcp (T2 −T1 ), tandis que l’autre aura
reçu la chaleur Q2 = mcp (T3 − T1 ). L’ensemble Σ comprenant la machine et les deux sources
est isolé thermiquement. Son énergie interne aura varié de ∆UΣ = W = mcp (T3 + T2 − 2T1 )
T2 T3
et son entropie aura varié de ∆SΣ = mcp ln 2 , la machine effectuant des cycles. On doit
T1 " #
T12 T12
avoir ∆SΣ ≥ 0, soit T3 ≥ . On en déduit l’inégalité W ≥ mcp + T2 − 2T1 . Le
T2 T2
(T1 − T2 )2
travail minimum pour effectuer ladite opération est donc Wmin = mcp .
T2
- IV -
Q2 W − Q2
∆UΣ = W = Q1 + Q2 , d’où Q1 = W − Q2 ; ∆SΣ = + ≥ 0, et W ≥
T2 T1
T1
|Q2 | − 1 = Wmin .
T2
-V-
W − Q2
∆UΣ = W = Q1 + Q2 , d’où Q1 = W − Q2 ; ∆SΣ = ∆S2 + ≥ 0, et W ≥
T1
Q2 − T1 ∆S2 = Wmin . Si T2 = cste, ∆S2 = Q2 /T2 .
Si la substance évolue à pression extérieure constante, Q2 = ∆H2 et Wmin = ∆H2 − T1 ∆S2 .
1
1◦ ) et 2◦ ) dUm = Cm dT + (K + a)dA, dSm = [Cm dT + a dA] ; dFm = d(Um − T Sm ) =
T
∂Sm ∂K a
−Sm dT + KdA est une d.t.e., d’où = − = , soit a = −αT , et
∂A T ∂T
A T
∂Cm ∂(a + K)
a + K = K0 = constante. On a aussi (par dUm ) = = 0, et Cm
∂A T ∂T A
n’est fonction que de la température.
∂Fm
3◦ ) = K(T ), d’où, par intégration, Fm (T, A) = K(T ) A + ψm (T ).
∂A T
∂Fg nRT
4◦ ) Pour le gaz (parfait) à l’intérieur de la bulle : = −P = − , d’où Fg (T, V ) =
∂V T V
V
−nRT ln + ψg (T ). L’énergie libre totale de la bulle, F = Fm + Fg est donc de la forme
V0
V
F = KA − nRT ln + Φ(T )
V0
5◦ ) W = −P0 ∆V .
6◦ ) Pour le système “bulle + atmosphère”, ∆Stot = ∆Sbulle + ∆Satm. = ∆Sbulle −
∆Ubulle − W
≥ 0, soit W ≤ −∆ [Ubulle − T0 Sbulle ] = −∆Fbulle . Compte tenu de l’ex-
T0
pression de W , cette inégalité peut être récrite comme ∆Gbulle ≤ 0, où Gbulle = Ubulle −
T0 Sbulle +P0 Vbulle est l’enthalpie libre de la bulle soumise aux conditions (T0 , P0 ). C’est cette
fonction qui est minimum à l’équilibre.
∂Gbulle
7◦ ) A l’équilibre, = 0, ce qui conduit à l’équation
∂r T0 ,P0
2K(T0 ) 2K(T0 )
4πr2 P0 − P + = 0, soit, pour r 6= 0, P = P0 + .
r r
Le nombre n de moles d’air dans la bulle étant fixé, cette dernière équation permet en fait
4πr3
d’obtenir le rayon r à l’équilibre, puisque P = nRT0 /Vbulle , et Vbulle = .
3
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1
1◦ ) dU = CA dT + (` + σ)dA, dS = [CA dT + `dA] ; dF = d(U − T S) = −SdT + σdA
T
∂S ∂σ `
est une d.t.e., d’où =− = = α, soit ` = αT ; ` + σ = σ0 = constante,
∂A T ∂T A T
∂CA ∂(` + σ)
d’où = = 0, et CA n’est fonction que de la température ; CA = M c
∂A T ∂T A
(avec c ' constante).
2◦ ) a) et b) U = M cT + σ0 A + M u0 ; S = M c ln T + αA + M s0 . On notera que
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Soit x le taux massique de vapeur dans le mélange. On considèrera dans la suite un mélange
de masse unité. On notera :
• cpv la chaleur massique à pression constante de la vapeur à proximité de la courbe de rosée
(s)
et cpv la chaleur massique de la vapeur saturante ;
• c` la chaleur massique à pression constante du liquide à proximité de la courbe d’ébullition
(s)
et c` la chaleur massique du liquide saturant ;
• L(T ) la chaleur latente massique de vaporisation à la température T .
dP
c(s)
pv = cpv − α T vv
dT BB 0
où α est le coefficient de dilatation à pression constante. Dans toute la suite, on assimilera
la vapeur à un gaz parfait.
5◦ ) Les deux isothermes précédents coupent la courbe d’ébullition en A et A0 respectivement.
(s)
Montrer que c` ≈ c` .
(s)
6◦ ) Calculer cv − c(s) en fonction de L, T et dL/dT . Pour cela, on exprimera de deux
façons différentes la variation d’entropie lorsque le système passe d’un liquide saturé à la
température T à la vapeur saturante à la température T + dT .
7◦ ) Déduire de 3◦ ) et 6◦ ) l’équation des isentropiques du mélange liquide-vapeur.
8◦ ) Calculer, en fonction de la température, le titre x0 pour lequel une détente isentropique
du mélange ne modifie pas son titre.
Application numérique. Calculer, pour l’eau, les valeurs de x0 pour une température comprise
entre 0◦ C et 30◦ C. On donne : L(T ) = L0 −aT , avec L0 = 3335 J g−1 ; a = 2, 915 J K−1 g−1 ;
c` ' 1 cal g−1 .
dP
`(T ) = T (v2 − v1 )
dT
4◦ ) Au point triple d’un corps pur, celui-ci existe sous les trois phases solide, liquide et vapeur.
Dans le plan (ln P, T ), et au voisinage du point triple, les courbes d’équilibre liquide-vapeur
et solide-vapeur ont pour équations respectives
bv bs
ln Pvap = av − , ln Psub = as −
T T
IV - Loin des conditions critiques, la chaleur latente molaire de vaporisation d’un liquide
peut être considérée comme une fonction sensiblement affine de la température
`(T ) = `0 − β T
où `0 , énergie de cohésion, et θ, température d’Einstein, sont des constantes positives ; R est
la constante des gaz parfaits. Le volume n’intervient pas dans le modèle défini par (1). On
donne `0 = 113 103 MKSA et θ = 104 K.
1◦ ) L’équation (1) est-elle acceptable du point de vue du caractère extensif/intensif des
grandeurs qui y figurent ?
2◦ ) Déterminer l’entropie Ss , l’énergie interne Us , la chaleur molaire à volume constant Cv
et le potentiel chimique µs du solide.
VI - Retard à la vaporisation
Un fluide est initialement à l’état de liquide à la température T0 inférieure à sa température
critique. Sa pression P0 est progressivemenr amenée puis fixée à une valeur inférieure à la
pression de vapeur saturante Ps (T0 ) du fluide pour la température T0 . On observe alors un
retard à la vaporisation : le fluide se trouve dans un état où n` moles en phase liquide à la
pression P0 coexistent avec nv moles en phase vapeur, ces dernières se présentant sous forme
de petites bulles à l’intérieur desquelles la pression est Pv . Ce retard est dû à un phénomène
de tension superficielle à l’interface entre la phase liquide et la phase vapeur. Pour simplifier,
on supposera qu’il n’y a qu’une seule bulle de vapeur, de forme sphérique. On note V, A et
r le volume, la surface et le rayon de la bulle, respectivement.
On admettra que l’enthalpie libre totale G?t de l’ensemble “liquide-bulle de vapeur avec
l’interface” a pour expression
où G` est l’enthalpie libre de la phase liquide, Fv est l’énergie libre de la phase vapeur à
l’intérieur de la bulle et σ le coefficient de tension superficielle supposé ne dépendre que de
la température.
1◦ ) T0 et P0 étant fixés, trouver l’expression de la différentielle G?t en fonction des différentielles
de nv et de r.
2◦ ) a) Ecrire les deux conditions d’équilibre de la bulle de vapeur avec la phase liquide, dont
l’une sera exprimée à l’aide des enthalpies libres molaires des deux phases.
2σ
b) Montrer que l’autre condition conduit à la relation Pv = P0 + .
r
3◦ ) a) Quelle relation existe-t-il entre les enthalpies libres molaires des deux phases lorsque
celles-ci coexistent à la température T0 et à la pression Ps (T0 ) ?
RT0 Pv
P0 − Ps (T0 ) = ln
v` Ps (T0 )
Le chauffage d’un appartement est assuré à l’aide d’une pompe à chaleur. Celle-ci extrait
de la chaleur de l’atmosphère extérieure, constituant une source froide de températute T1 ,
en ne recevant qu’un faible travail et transmet une certaine quantité de chaleur à l’air de
l’appartement constituant la source chaude de température T2 . Le fluide utilisé est du fréon
(difluoromonochlorométhane) qui accomplit un cycle de transformations au cours duquel il est
successivement détendu dans un détendeur (D), évaporé dans un vaporisateur (V), comprimé
dans un compresseur (C), refroidi puis liquéfié dans un liquéfacteur (L) (voir figure 9).
A/ Expliquer pourquoi le liquéfacteur et le vaporisateur doivent être respectivement reliés à
l’air de l’appartement et à l’atmosphère extérieure.
Q2 < 0 refroidissement
T2
L
T’1
D C
V
T1 T1
Q1 > 0
source froide
B2
G? = N a + N bP + Ψ(T, N ) (1)
2
X - L’atmosphère isotherme
Du fait de l’attraction gravitationnelle, la pression atmosphérique varie avec l’altitude z. Pour
rendre compte de ce phénomène, on utilise le modèle suivant :
• La température T de l’atmosphère est supposée uniforme, c’est-à-dire, indépendante de z ;
• l’atmosphère est envisagée comme une succession de couches gazeuses de même épaisseur
infinitésimale δz. Chaque couche est considérée comme une “phase” particulière du gaz
constituant l’atmosphère, chaque phase étant ainsi associée à une valeur particulière de z et
donc de l’énergie potentielle de pesanteur ;
• le gaz constituant l’atmosphère, de masse molaire M , est supposé parfait.
Dans ce modèle, l’atmosphère constitue un système thermodynamique comportant une infi-
nité de phases, en équilibre les unes avec les autres, à la même température T .
1◦ ) Définir le “potentiel chimique” de la phase constituée de la tranche de gaz située entre
les altitudes z et z + δz. On définira pour cela l’énergie interne molaire généralisée Ũ tenant
compte de l’énergie potentielle de pesanteur, et l’enthalpie libre molaire généralisée G̃ de
cette tranche.
2◦ ) Quelle est la condition d’équilibre de l’atmosphère à la température T ?
3◦ ) a) En déduire l’expression P (z, T ) de la pression de l’atmosphère à l’altitude z.
b) retrouver ce résultat à partir de la condition d’équilibre mécanique d’une masse δm de gaz
d’épaisseur δz, de section horizontale δS, située à l’altitude z.
1◦ ) Voir le cours : v = c + 2 − ϕ.
2◦ ) On considère un mélange de masse unité, le volume total V est donc le volume massique
V − V`
total : V = xV` + (1 − x)Vv , d’où x = .
Vv − V`
3◦ ) d¯Q = d¯Qv + d¯Q` + dxL avec d¯Qv = cpv dT + hv dP , dbQ` = c` dT + h` dP ;
d̄ Q
dS = = · · ·. Remarque : cette expression de dS peut être obtenue en exprimant
T
directement l’entropie totale à l’aide des entropies massiques Sv et S` : S = xSv + (1 − x)S` ,
L
d’où dS = xdSv + (1 − x)dS` + dx [Sv − S` ], Sv − S` = .
T
dP
◦ (
4 ) d¯Qv = c s)pv dT = cpv dT + hv dP , avec dP = dT , hv = −T Vv α (α =
dT rosée
1 ∂Vv dP
(s)
), d’où, après division par dT , cpv = cpv − α T Vv .
Vv ∂T P dT rosée
dP
(s)
5◦ ) On a aussi bien c` = c` − α` T V` , mais comme α` est petit, on peut écrire
dT ébull.
(s)
c` ≈ c` .
(s)
6◦ ) On a dS = dx(Sv − S` ) + xdSv + (1 − x)dS` , avec T dSv = cpv dT + hv dP = dT cpv ,
(s) 1h (s)
i
T dS` = cp` dT , d’où dS = dxL + xc(s)
pv dT + (1 − x)cp` dT . Cette différentielle étant
T
une d.t.e. vis-à-vis de x et de T , on a
d L ∂ h (s)
i
(s) (s)
= xcpv + (1 − x)cp` = c(s)
pv − cp`
dT T ∂x
L (s) dT d
L (s) dT xL
7◦ ) dS = dx + c` + xdT = c` +d . Une isentropique est définie
T T dT
T T T
(s) dT xL
par dS = 0, ce qui donne ici l’équation c` = −d .
T T
T d L L0
8◦ ) [x0 ]−1 =− = ; 0, 34 ≤ x0 ≤ 0, 38 (1 cal = 4,18 J).
c` dT T T c`
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
◦
1 P, x) = (1 − x)g1 (T, P ) + xg2 (T, P ). A T et P fixés, la condition d’équilibre est
) g(T,
∂g
= 0 = g2 (T, P ) − g1 (T, P ).
∂x T,P
2◦ ) g1,2 (T + dT, P + dP ) = g1,2 (T, P ) + dg1,2 . Pour que la condition d’équilibre soit encore
réalisée dans les conditions (T + dT, P + dP ), il faut que dg1 = dg2 , et comme dg1,2 =
c) Dans le domaine de températures où les deux phases liquide et vapeur coexistent : `vap =
`vap (T ) = hv (T, Pvap (T )) − h` (T, Pvap (T )) = hv − h` (h : enthalpie molaire) ; dans le
domaine de températures où les deux phases solide et vapeur coexistent : `sub = `sub (T ) =
hv (T, Psub (T )) − hs (T, Psub (T )) = hv − hs . Ecrivant qu’au voisinage du point triple, T ' Tt ,
Pvap ' Psub , on a `sub −`vap ' hv (Tt )−hs (Tt )−hv (Tt )+h` (Tt ) = h` (Tt )−hs (Tt ) = `fus (Tt ).
On trouve ici `fus = R(bs − bv ).
5◦ ) Tt = 1000 K ; ln P = 9, d’où P = 403 mm Hg (e3 ' 20, e9 ' 400) ; en prenant
R = 25/3 : `vap = 5 104 J/mole, `sub = 1, 3 105 J/mole, `fus = 8 104 J/mole.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
dP RT 2
RT dP
1◦ ) Lv = T (vv − v` ) ' v` (vv ' 2 105 cm3 /g,
car vv '
dT vap vap P P dT
RTt2 ∆P
v` ' 1 cm3 /g). D’où, au voisinage du point triple, Lv ' = 46 103 J/mole = 610
Pt ∆T
cal/g.
2◦ ) Ls = Lf + Lv .
dP dP P Lf
3◦ ) = + = 51 Pa/K.
dT sub dT vap RT 2
dP
4◦ ) < 0, car vs > v` . Avec v` = 1 cm3 /g, vs = 1, 097 cm3 g−1 , Lf = 333, 66 J
dT fus
dP
g−1 , on trouve = −1, 26 107 Pa/K = −124 atm/K.
dT fus
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
- IV -
RT d Lv `0 β
1◦ ) v v = ; [ln Pv ] = , d’où ln Pv = − − ln T +C, C étant une constante.
Pv dT RT 2 RT R
∆P L(T ) 537 × 4, 18 × 18
2◦ ) Variation relative : = 2
∆T = × 1 = 3, 5 10−2 .
P RT 8, 32 × (373)2
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1◦ ) θ est une température, le rapport θ/T , sans dimension, est intensif, T est intensive, `0
doit être intensif. Il en résulte que Fs /ns est intensif et F est extensif.
∂Fs 1 ∂Us ∂Fs
2◦ ) Ss = − , Us = Fs + T Ss , Cv = , µs = ; d’où
∂T nv ,V ns ∂T nv ,V ∂ns T,V
anv −3/2
h i
1◦ ) µs = µv : cours. D’où −`0 + 3RT ln 1 − e−θ/T = RT ln T .
V
nv P 1 3
2◦ ) = d’où P = R T 5/2 1 − e−θ/T e−`0 /(RT ) .
V RT a
dP d 5R `0 3Rθ/T
3◦ ) sv − ss = (vv − vs ) ' RT [ln P ] = + − θ/T (trouvé en faisant
dT dT 2 T e −1
directement la différence des expressions de Ss /ns et Sv /nv .
5 3Rθ
4◦ ) `(T ) = T (sv − ss ) = `0 + RT − θ/T . `(500K) = 112173 J/mole.
2 e −1
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VI - Retard à la vaporisation
2σ
1◦ ) dG?t= g` (T0 , P0 ) − gv (T0 , Pv ) dnv + P0 − Pv + 4πr2 dr, g` et gv étant les
r
enthalpies libres molaires respectives du liquide et de la vapeur, Pv la pression de la vapeur.
∂G?t ∂G?t 2σ
2◦ ) a) et b) = 0 = g` (T0 , P0 ) − gv (T0 , Pv ), = 0 = P0 − Pv + .
∂nv r ∂r nv r
3◦ ) a) g` (T0 , Ps (T0 )) = gv (T0 , Ps (T0 )).
b) On utilise la relation générale dg = −sdT +vdP , s et v étant l’entropie molaire et le volume
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xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
a L R D
d
e
D C c
b V
V c
b
V S
Figure 11 – Représentations du cycle de Rankine dans les deux plans (P, V ) et (T, S)
H
d
C
e
L
c
a b
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A/ 1◦ ) Les trois variables B, P, T sont intensives et nous avons un seul constituant sous
deux phases : v = c + 3 − ϕ = 2. Si P est fixé, il reste une seule variable indépendante, ce
qui fait que B et T doivent être liés par une relation B(T ).
2◦ ) • d̄Wchimique = dns µs +dnn µn = N dx [µs − µn ]. A l’équilibre, les potentiels chimiques
des deux phases sont égaux, µs = µn , et le “travail chimique” est nul. Il reste d̄W = BdM−
P dV , où M est l’aimantation totale 5 ; comme le volume total V reste constant, il n’y a pas
non plus de travail mécanique. Lorsque les deux phases coexistent, M = xMs + (1 − x)Mn .
B
Comme χn = 0, Mn = 0, et Ms = V Ms = − V . On aboutit à d¯W = Bd [xMs ] et
µ 0
BV dB
finalement à l’expression d̄ W = − Bdx + x dT .
µ0 dT
5. Lecture conseillée : H. Callen, “Thermodynamics and an introduction to Thermostatistics”, John
Wiley and sons, 1985, p 479.
d L
s n
3◦ ) En exprimant que dS est une d.t.e., il vient −N T = C B −C B . Puis, en exprimant
dT T
i BV dB
s n
h
que dU = d¯W + d¯Q = −N Ldx + dT xC B + (1 − x)C B − Bdx + x dT est
µ0 dT
s n BV dB dL BV dB
aussi une d.t.e., on obtient C B − C B − = −N −2 . Combinant les deux
µ0 dT dT µ0 dT
relations ainsi trouvées, il vient
NL BV dB
=−
T µ0 dT
c’est-à-dire une relation analogue à la relation de Clapeyron, que l’on peut obtenir plus
simplement en exploitant l’égalité des potentiels chimiques. Ceux-ci, assimilables aux en-
thalpies libres molaires, ont pour différentielles respectives dgs = −mn dB − sn dT , dgs =
−ms dB − ss dT . De l’égalité de ces différentielles
le long de la courbe de transition, on tire
dB V B dB
ms dB = (sn − ss )dT , soit L = T ms =T − .
dT N µ0 dT
∂G?
4◦ ) S = − = −N ψ 0 (T ). Ce modèle serait éventuellement valable à basse
∂T B,P,N
température si ψ 0 (T ) → 0 lorsque T → 0, en conformité avec le 3ème principe de la Ther-
modynamique.
B2
5◦ ) U= G? − P V + T S + B M = −N a + N ψ − T ψ0 .
2
♣ Description des phases (n) et (s) à l’aide du modèle (1)
B V
1◦ ) M = −N aB, Mn = 0, Ms = V Ms = −V : on doit prendre a = pour la
µ0 N µ0
phase (s), a = 0 pour la phase (n).
(n)
B0
(s)
T
T0
" # " #
2V 2 T 2 T2 s n 2V B02 T T2
b) L = B0 2 1 − 2 ; ∆C = C B − C B = 3 2 −1 .
N µ0 T0 T0 N µ0 T02 T0
L ∆C
LM ∆M
T0 /3 T
T0
T
TM T0
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X - L’atmosphère isotherme
1◦ ) Soit δU l’énergie interne usuelle d’une masse δm du gaz atmosphérique G, dans les
conditions (T, P (z)). L’énergie totale δ Ũ de cette masse dans le champ de pesanteur terrestre
δm
est δU + gzδm. Le nombre de moles contenues dans cette masse étant δn = , écrivons
M
δ Ũ = δn [u + M gz] où u est l’énergie interne molaire usuelle de G dans les conditions
(T, P (z)). A partir de là, on définit l’enthalpie libre généralisée δ G̃ = δ Ũ + P δV − T δS =
P(z + dz)
dS
dz
dS
P(z)
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XI - Machine frigorifique
D
A
D’
T’1
A’ B C T1
T2
QBC
3◦ ) QBC = (1 − x)Lv (T2 ) = 161000 J kg−1 ; ∆BC S = = 589, 5 J K−1 kg−1 .
T2
γ−1
P1
γ
4◦ ) a) T10 = T2 = 318, 7 K.
P2
R
b) QCD = 0, donc WCD = ∆CD U = ncv ((T10 − T2 ) = (T 0 − T2 ) = 22000 J kg−1 .
M (γ − 1) 1
c) ∆CD H = ncp (T10 − T2 ) = γWCD = 26000 J kg−1 .
Rγ
5◦ ) QDA = QDD0 + DD0 A = (T1 − T10 ) − Lv (T1 ) = −182900 J kg−1 ; ∆DA S =
M (γ − 1)
Rγ T1 Lv (T1 )
ln 0 − = −598 J K−1 kg−1 .
M (γ − 1) T1 T1
QBC
6◦ ) = = 7, 33.
WC D
- B - Refroidissement de la chambre froide
.
dQ1 dQ2
7◦ ) dU = dQ1 + dQ2 + dW = 0, dS = + = 0, dW = P dt, dQ2 = −CdT , d’où
T0 T
dt C T0
= 1− .
dT P T
C T
8◦ ) t(T ) = T − T0 − T0 ln .
P T0
9◦ ) τ = t(TF ) = 8397 s = 2h 20 mn.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
I - Loi barométrique
A/ Dans certaines conditions, on modélise l’atmosphère terrestre par un gaz parfait constitué
de particules de masse m à la température T constante. L’accélération de la pesanteur g sera
considérée comme indépendante de l’altitude.
1◦ ) Déterminer, en fonction de l’altitude z, la pression P (z) du gaz atmosphérique ainsi que
sa densité moléculaire n(z), nombre par unité de volume de particules à cette altitude. On
notera P0 et n0 leurs valeurs respectives à l’altitude z = 0.
2◦ ) Quelle “hauteur caractéristique” H intervient dans l’expression de n(z) ? Montrer que
H définit la valeur moyenne < z > de l’altitude des particules. Calculer < z > pour des
particules sphériques de rayon r = 0, 2 µm et de densité ρ = 1, 2 g cm−3 . Est-il matériellement
possible d’observer la répartition de ces particules suivant z ?
3◦ ) Expérience de Jean Perrin.
a) Comment est modifiée la répartition n(z) des particules si elles se trouvent en suspension
dans l’eau à la température T ? On donne la densité de l’eau : ρe = 1 g cm−3 .
b) En observant au microscope une suspension de petites sphères de gomme-gutte (rayon
r = 0, 2 µm, densité ρ = 1, 2 g cm−3 ) dans de l’eau à T = 293 K, Jean Perrin a compté 100
de ces particules à l’altitude de référence et environ 17 de ces particules à z = 90 µm. En
déduire une valeur de la constante de Boltzmann, puis de la constante d’Avogadro.
II - Oscillateur harmonique
On considère N oscillateurs harmoniques à une dimension, sans interaction, tous de même
masse m et de même pulsation propre ω, en contact avec un thermostat de température T .
A/ Traitement classique
L’énergie mécanique d’un oscillateur de quantité de mouvement p et de position x est donnée
par
E(p, x)
P (p, x)dpdx = A exp − dpdx
kT
B/ Traitement quantique
En mécanique quantique, l’énergie d’un oscillateur est quantifiée : elle ne peut prendre que
1
les valeurs discrètes données par En = n + h̄ ω où n est un entier positif ou nul. La
2
probabilité Pn qu’un oscillateur possède cette énergie est maintenant
1 En
Pn = exp −
Z kT
1◦ ) Déterminer Z.
2◦ ) En déduire l’énergie interne U de l’ensemble des N oscillateurs puis Cv .
3◦ ) Quelles sont les limites de U et Cv lorsque kT h̄ ω et lorsque kT h̄ ω ?
4◦ ) Tracer qualitativement les variations en fonction de T de U et Cv .
IV - Paramagnétisme
A/ Traitement classique
−→
Placé dans un champ magnétique B , l’air se comporte comme une substance paramagné-
tique. Ceci vient du fait que la molécule d’oxygène possède un moment magnétique permanent
−→
m.
On considère N molécules d’oxygène dans un volume V à la température T . Le champ
−→
magnétique B est orienté suivant l’axe Oz. L’énergie d’interaction entre le dipôle magnétique
et le champ magnétique extérieur s’écrit Em = −mz B où mz est la composante du moment
magnétique suivant la direction du champ appliqué.
1◦ ) On admet que l’orientation d’un dipôle est indépendante des autres. Déterminer la proba-
bilité pour le moment dipolaire d’une molécule pointe dans un angle solide dΩ = sin θdθdϕ,
−→
dans une direction faisant l’angle θ avec B .
2◦ ) En déduire l’aimantation M , moment magnétique moyen par unité de volume, puis
M
la susceptibilité magnétique définie par χm = lim . Comment varie-t-elle avec la
B→0 B
température ?
3◦ ) Déterminer l’énergie moyenne du gaz due à l’interaction magnétique et la capacité calo-
rifique correspondante.
B/ Traitement quantique
On considère une assemblée de N atomes dans un volume V à la température T . Chaque
−→
atome possède un moment magnétique permanent m . On applique un champ magnétique
−→
constant B . On suppose ici que la projection du moment magnétique d’un atome sur
−→
la direction de B ne peut prendre que deux valeurs : +m, ce qui conduit à l’énergie
E1 = −mB, ou −m, conduisant à l’énergie E2 = +mB.
1◦ ) Pour un atome, quelles sont les probabilités P1 = P (−mB) et P2 = P (+mB) de se
trouver dans les états d’énergies E1 et E2 respectivement ?
2◦ ) Déterminer la valeur moyenne < m > du moment magnétique d’un atome.
3◦ ) En déduire l’expression de l’aimantation M .
4◦ ) Déterminer l’énergie moyenne U de l’ensemble des N atomes, associée à cette interaction
et la capacité calorifique correspondante Cv .
5◦ ) Que deviennent les expressions de M , U et Cv lorsque kT mB et lorsque kT mB ?
h2 2 2 2
Enx ,ny ,nz = n x + n y + n z
8mL2
On considère un récipient rigide de volume V séparé en deux compartiments (1) et (2) par
une paroi mobile et diatherme. Le récipient est isolé thermiquement. On introduit initialement
dans le compartiment (1) N1 molécules de gaz parfait à la température initiale T1i , et dans
le compartiment (2) N2 molécules de gaz parfait à la température T2i . On note U1i et U2i
les énergies internes initiales des gaz (1) et (2) respectivement et U l’énergie interne totale
de l’ensemble des deux gaz. Une fois l’équilibre atteint, la température est Tf et la pression
Pf dans chaque compartiment.
3◦ ) Déterminer Tf et Pf en fonction de V, U, N1 , N2 .
où v0 est un volume et u0 une énergie, petite devant kT , k étant la constante de Boltzmann.
On considère 2N molécules de gaz parfait à la température T0 , contenues dans un récipient de
volume 3 V comportant deux compartiments : l’un, (1), de volume V , contient N molécules,
l’autre, (2), de volume 2 V , contient aussi N molécules. La paroi séparant les deux compar-
timents est diatherme.
1◦ ) Calculer Ω1 (U, V, N ) et Ω2 (U, 2V, N ) et le nombre total Ω0 de micro-états accessibles
de l’ensemble.
2◦ ) On enlève la paroi. Quels sont alors les nombres moyens de molécules respectifs < N1 >
et < N2 > dans les compartiments (1) et (2) ?
< N1 >
3◦ ) On remet la paroi dans sa position initiale. Calculer Ω1 ( U, V, < N1 >) et
N
< N2 >
Ω2 ( U, 2V, < N2 >) ainsi que le nombre total ΩT de micro-états accessibles. Com-
N
parer ΩT à Ω0 . Quelle conclusion en tire-t-on sur l’irréversibilité du processus ? Application
numérique : calculer le rapport ΩT /Ω0 pour N = 1010 .
4◦ ) On s’intéresse toujours au même dispositif mais cette fois avec N1 molécules dans le
compartiment (1) et 2N − N1 molécules dans le compartiment (2). On pose a = V /v0 .
N1
a) Etudier la fonction entropie S1 = S1 ( U, V, N1 ) du gaz du compartiment (1) lorsque
N
celui-ci contient N1 molécules à la température T0 . Pour N1 a, tracer S1 en fonction de
N1 .
2N − N1
b) Même questions pour, successivement, l’entropie S2 = S2 ( U, 2V, 2N − N1 ) du
N
gaz du compartiment (2) et pour l’entropie totale ST = S1 + S2 . Revenir ensuite sur le
résultat du 3◦ ).
5◦ ) On pose x = N1 − < N1 >. Donner le développement de ST (x) au second ordre en x. En
déduire que ΩT (x), nombre total de micro-états accessibles pour x donné est une gaussienne
selon cette variable. En donner la variance.
a 3R 3R
u(T, v) = − + T + u00 , s(T, v) = R ln(v − b) + ln T + s0
v 2 2
où R est la constante des gaz parfaits. On définira les constantes a, b en fonction de A, B et
du nombre d’Avogadro NA , puis on donnera les expressions de u00 et s0 .
I - Loi barométrique
M gz
A/ 1◦ ) P (z) = n(z)kT = P0 exp − .
RT
∞ ∞ −1 ∞
RT d
Z Z Z
2◦ ) e−αz dz
H= ; < z >= z n(z)dz n(z)dz =− ln = H.
Mg 0 0 dα 0 α=1/H
mg 4πr3
H = avec m = ρv, v = ; on trouve m = 4 10−15 kg, puis H = 10 µm : difficile
kT 3
matériellement d’observer la répartition des particules suivant z.
3◦ ) Expérience de Jean Perrin.
a) La densité apparente change et devient ρ0 = ρ − ρe (Archimède), d’où
H 0 = 6H = 60 µm.
b) Posons r = n(90µm)/n(0) = 17/100 ; on obtient
R m0 gz RT ln(1/r)
k= = , NA = = 6, 8 1023 .
NA T ln(1/r) m0 gz
dP m mP 1 dP
B/ 1◦ ) T (z) = T0 − az ; = −ρg avec ρ = NA = , d’où l’équation =
dz Vmol. kT (z) P dz
m az b mg
− . En l’intégrant, on trouve P (z) = P0 1 − , avec b = , puis n(z) =
k(T0 − az) T0 ka
P (z) P0 az b
= 1− .
kT (z) k(T0 − az) T0
2◦ ) a = 7 10−3 K/m ; z1 = 5474 m ; T1 = 251, 7 K = −21, 5 ◦ C.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
II - Oscillateur harmonique
ω
Z
A/ 1◦ ) A est fixé par la condition de normalisation P (p, x)dpdx = 1. On trouve A = .
2πkT
2◦ ) dN (p, x) = N P (p, x)dpdx.
1
Z Z
3◦ )
U = N u = N E P (p, x)dpdx. Posons β = . On a U = N A Ee−βE dpdx =
kT
∂ ∂ 1 Nω
Z
−N A e−βE dpdx = −N A = , soit U = N kT , puis Cv = N k.
∂β ∂β A 2πA
p2 mω 2 x2
Z Z
4◦ ) Ec = , Ep = , < Ec >= Ec P (p, x)dpdx, < Ep >= Ep P (p, x)dpdx ; on
2m 2
kT
trouve < Ec >=< Ep >= : il y a équipartition de l’énergie.
2
U Cv
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
−→ −→
1◦ ) Ep = − p · E = −pE cos θ.
1
Ep
Z
Ep
1 Z
pE
2◦ ) dP = exp − dΩ, avec Z = exp − dΩ = 2π du exu où x = , soit
Z kT kT −1 kT
sinh x
Z = 4π .
x
N N N ∂ 1
3◦ ) Px = Py = 0, Pz = < p cos θ >= − < Ep >= ln Z où β = , soit
V VE V E ∂β kT
Np d sinh x 1
encore Pz = L(x) où L(x) = ln = coth x − est la fonction de Langevin.
V dx x x
x N p2 N
Lorsque E → 0, on a x 1 et L(x) ' . D’où r = 1 + . On note que =
3 3V 0 kT V
pression 1
, donc r − 1 ∝ 2 .
kT T
dU 1 dU d
4◦ ) U = N < Ep >= −V EPz = −N pEL(x) ; Cv = =− 2 = N kx2 L(x),
" # dT kT dβ dx
x2
soit Cv = N k 1 − . A noter ici que ce U et ce Cv sont relatifs à l’interaction entre
sinh2 x
les dipôles électriques et le champ extérieur. L’énergie interne complète du gaz doit tenir
compte de l’energie de translation, de l’énergie de rotation, voire de l’énergie de vibration
des molécules. Si l’on peut considérer le gaz comme parfait, le théorème d’équipartition de
IV - Paramagnétisme
A/ Traitement classique
1
Em
Z
Em
1 Z
mB
1◦ ) dP = exp − dΩ, avec Z = exp − dΩ = 2π du exu où x = ,
Z kT kT −1 kT
sinh x
soit Z = 4π .
x
N N N ∂ 1
2◦ ) Mx = My = 0, Mz = < m cos θ >= − < Em >= ln Z où β = , soit
V VB V B ∂β kT
Nm d sinh x 1
encore Mz = L(x) où L(x) = ln = coth x − est la fonction de Langevin.
V dx x x
x N m2
Lorsque B → 0, on a x 1 et L(x) ' . D’où χm = 1 + . On note que
3 3V 0 kT
N pression 1
= , donc χm − 1 ∝ 2 .
V kT T
dU 1 dU d
3◦ ) U = N < Em >= −V BMz = −N mBL(x) ; Cv = =− 2 = N kx2 L(x),
" # dT kT dβ dx
x2
soit Cv = N k 1 − .
sinh2 x
B/ Traitement quantique
ex e−x
1◦ ) P 1 = , P2 = , avec Z = ex + e−x = 2 cosh x.
Z Z
m x Nm
2◦ ) et 3◦ ) < m >= e − e−x = m tanh x ; Mz =
tanh x.
Z V
N mB dU x2
4◦ ) U = −N mB tanh x, Cv = − = N k .
kT 2 dx cosh2 x
Nm
5◦ ) Pour kT mB, soit x 1, on a Mz ' x, U ' −N mBx, Cv ' N kx2 . Ces
V
grandeurs tendent vers 0 : l’agitation thermique devient grande et l’on a un désalignement
des moments magnétiques.
Nm
Pour kT mB, soit x 1, Mz ' , U ' −N mB, Cv ' 4N kx2 e−2x → 0 : pour de
V
très basses températures, on a un alignement complet des moments magnétiques, le degré
de liberté correspondant à l’interaction magnétique est alors “gelé”.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
N 1 N
− (1 − x) + ln + ln(1 − x)
2 2 2
où l’on a posé x = n/N . Puis, tenant compte de ce que x 1, on effectue un développement
limité de ln Ω. On remarque que ln Ω est une fonction paire de x et le premier terme de son
développement est du second ordre en x. On peut procéder à ce développement en
calculant
d N 1−x 1 1 1
les deux dérivées premières de ln Ω : ln Ω = ln + − = 0 pour
dx 2 1 + x 2 1 − x 1 + x
d2 N 1 1 1 1 1
x = 0 ; 2 ln Ω = − + + 2
+ = −N +1 pour x = 0.
dx 2 1−x 1+x 2 (1 − x) (1 + x)2
x2 2N +1
On obtient ainsi ln Ω ' ln Ω0 − N (N 1), avec Ω0 = √ . L’entropie de la chaı̂ne
2 2πN
k
est S = k ln Ω = S0 − AL2 où S0 = k ln Ω0 , A = .
2N a2
∂S LkT
3◦ ) F = −T = .
∂L U N a2
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
3N k ∂S 1 3N k
1◦ )S = k ln Ω = k ln C(N ) + ln U + N k ln V ; = = , soit U =
2 ∂U V T 2U
3N kT
.
2
2◦ ) On doit avoir S(λU, λV, λN ) = λS(U, V, N ), quel que soit le réel (positif) λ, ou
5N λ
Ω(λU, λV, λN ) = Ωλ (U, V, N ), soit C(λN )λ 2 = C λ (N ). Comme cette relation doit être
5N
vraie pour tout λ > 0, on peut choisir λ = 1/N , ce qui conduit à C(N ) = C(1)N N − 2 , ou
encore, C(N ) = eα N N −5N/2 , en posant C(1) = eα où α est un réel. Ce résultat peut être
également déduit en raisonnant comme suit. L’entropie étant extensive doit pouvoir s’écrire
U V
sous la forme S(U, V, N ) = N Ψ( , ). Introduisant les variables intensives U/V et V /N ,
S h 5 1 i 3 N UN V
on a = ln N 2 C N (N ) + ln + ln . La forme préconisée est obtenue si et seule-
kN h 5 1 i 2 N N
ment si ln N 2 C N (N ) est égal à une constante réelle α, indépendante de N . On obtient
ainsi
3N N
αN U 2 V
Ω(U, V, N ) = e
N N
5N N
U V
2
Ωfens. = Ω1 (U1f , V1f , N1 )Ω2 (U2f , V2f , N2 ) = e α1 N1 α2 N2
e
N N
On admet que l’enlèvement de la paroi ne demande aucun travail. Par conséquent l’ensemble
“récipient” est un système isolé et son énergie interne au nouvel état final f 0 est la même
que celle de l’état initial f . Admettant de plus que les deux gaz parfaits s’ignorent lors de
leur mélange, on en déduit que la température à l’issue de l’opération est encore Tf . D’où
U1f 0 = U1f , U2f 0 = U2f . Dans l’état final f 0 , chacun des gaz occupe le volume total V .
• Si les gaz sont différents et s’ignorent, le nombre de micro-états de l’ensemble à l’état f 0
est
5N N1 N2
U V V
0 2
Ωfens. = Ω1 (U1f , V, N1 )Ω2 (U2f , V, N2 ) = e α1 N1 α2 N2
e
N N1 N2
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1◦ ) Les gaz se trouvant dans l’un ou l’autre compartiment étant à la même température
3N kT0
T0 , leurs énergies internes respectives sont U1 = U2 = U = . Les nombres de
2
micro-états accessibles correspondant aux compartiments (1) et (2) sont respectivement
N
V U 3N/2 5N/2
Ω1 (U, V, N ) = e , Ω2 (U, 2V, N ) = 2N Ω1 (U, V, N ), et le nombre
N v0 N u0
de micro-états accessibles pour l’ensemble est Ωens. = 2N Ω21 (U, V, N ).
2◦ ) A l’équilibre, la densité particulaire est uniforme :
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
- Théorie cinétique -
I - Vitesses moyennes
Dans un gaz homogène et isotrope à l’équilibre thermodynamique à la température T , le
−→
nombre dNv de particules du gaz dont la vitesse est comprise entre v de composantes
−→ −→
(vx , vy , vz ) et v + dv de composantes (vx + dvx , vy + dvy , vz + dvz ) est donné par la
distribution de Maxwell-Boltzmann :
m 2
dNv = A exp − (v + vy2 + vz2 ) dvx dvy dvz
2kT x
III - Microfuite
Un gaz de densité particulaire n est en équilibre thermique de température T dans une
enceinte percée d’un petit trou de surface s. On admet que le nombre de molécules qui
s’échappent en une seconde dans le vide extérieur par cette ouverture est suffisamment faible
pour que l’équilibre dans l’enceinte ne soit pas totalement perturbé.
1◦ ) Calculer le nombre de molécules qui sortent du trou pendant une durée dt en ayant une
norme de vitesse initiale comprise entre v et v + dv.
2◦ ) Soit φ le flux de molécules sortantes, c’est-à-dire, le nombre de molécules qui sortent de
<v>
l’enceinte par unité de temps. Montrer que φ = n s
4
◦
3 ) Calculer l’énergie cinétique totale Ec transportée par unité de temps par les molécules
qui s’échappent. Comparer l’énergie cinétique moyenne c transportée par une molécule qui
s’échappe à l’énergie cinétique moyenne d’une molécule dans l’enceinte.
4◦ ) a) Trouver l’évolution de la pression P dans un réservoir de volume V = 0, 02 m3 conte-
nant initialement de l’air à la pression P1 = 2, 5 105 Pa, communiquant par une ouverture
de section s avec l’atmosphère extérieure de pression P0 = 105 Pa, pour une température
uniforme de 300 K.
b) Application numérique. Calculer s sachant que P − P0 = (P1 − P0 )/100 au bout d’une
durée d’une heure. L’air sera assimilé à de l’azote pur de masse molaire 28 g. On rappelle la
constante des gaz parfaits R = 8, 31 J K−1 mole−1 .
IV - Deux enceintes identiques et contenant le même gaz sont maintenues à des températures
différentes T1 et T2 . Elles communiquent par un très petit trou. On suppose le régime sta-
tionnaire, c’est-à-dire, que le débit total de molécules traversant l’ouverture est nul et que
l’équilibre du gaz dans chacune des enceintes n’est pas perturbé. Déterminer le rapport des
densités moléculaires n1 /n2 ainsi que celui des pressions P1 /P2 du gaz dans les deux en-
ceintes.
V - Radiomètre de Crookes
Cet appareil est constitué d’une ampoule de verre, à gaz très raréfié, contenant un moulinet
très mobile à ailettes de mica noirci sur une de leurs faces. Lorsque l’appareil est éclairé, le
moulinet se met à tourner. On se propose d’étudier les mécanismes mettant le moulinet en
mouvement.
A/ Pression de radiation
On sait qu’à une onde électromagnétique monochromatique de fréquence ν se propageant
à la vitesse c dans le vide est associé un photon d’énergie hν et de quantité de mouvement
hν/c parallèle à la direction de propagation de l’onde, h étant la constante de Planck.
1◦ ) L’éclairement J de l’onde est l’énergie lumineuse transportée par l’onde par unité de
surface et par unité de temps. L’exprimer en fonction du flux de photons incidents, c’est-à-
B/ En réalité, on observe un mouvement inverse à celui qui serait dû à la seule pression de
radiation. Cet effet a pour cause le gaz résiduel dans l’ampoule scellée et l’échauffement de
la face noircie des ailettes.
1◦ ) Calculer le libre parcours moyen des molécules du gaz résiduel à l’aide du modèle des
sphères dures de rayon 1 Å, pour une pression P = 0, 1 atm et une température T = 300 K.
2◦ ) Ce libre parcours moyen étant grand devant les dimensions de la cellule, les molécules
qui heurtent les ailettes viennent des parois maintenues à la température T . On simplifie la
réalité en considérant un modèle de jet moléculaire monocinétique de même concentration ρ
que le gaz résiduel et perpendiculaire à la paroi. Déterminer la vitesse des molécules du jet
pour que la pression sur la face réfléchissante des ailettes soit celle du gaz réel.
3◦ ) La face noircie des ailettes absorbe l’énergie de la lumière incidente et s’échauffe. En
régime stationnaire, elle est à une température constante supérieure à T . L’énergie lumineuse
reçue est alors intégralement cédée aux molécules incidentes lors de leurs chocs avec la
surface.
a) Calculer le nombre de molécules heurtant les ailettes par unité de temps et par unité de
surface.
b) On suppose qu’après réflexion, les molécules ont une vitesse v 0 . Exprimer la variation
d’énergie cinétique de l’ensemble des molécules heurtant une surface δS pendant la durée δt
en fonction de ρ, v et v 0 .
c) Calculer v 0 en faisant un bilan énergétique.
4◦ ) Calculer la pression sur la face absorbante. En déduire le sens et l’intensité de la force
qui s’exerce sur le moulinet. Application numérique : T = 300 K, M = 40 g.
Pext
u
P = Pext
1◦ ) On note dNv le nombre d’atomes du gaz ayant pour composantes de vitesse (vx , vy , vz )
à (dvx , dvy , dvz ) près. Sans qu’il soit nécessaire d’expliciter la fonction de distribution des
vitesses, définir la vitesse quadratique moyenne v ? et la moyenne < vz >+ de vz sur l’intervalle
0 ≤ vz ≤ +∞.
1◦ ) Déterminer la quantité de mouvement transférée au piston mobile par un atome de vitesse
initiale de composantes vx , vy , vz lorsque celle-ci effectue un choc élatique avec le piston.
2◦ ) Déterminer le nombre d’atomes de vitesse initiale vx , vy , vz à dvx , dvy , dvz près qui
heurtent le piston mobile pendant la durée δt. On note V le volume occupé par le gaz. On
remarquera que seuls les atomes tels que vz ≥ u peuvent rencontrer le piston et l’on admettra
que u v ? et u < vz >+ .
3◦ ) a) En déduire que pendant toute la compression, la pression du gaz est donnée par
2U
P = où U est l’énergie interne du gaz à l’équilibre.
3V
b) En utilisant la forme différentielle du premier principe, trouver alors la relation entre U et
V caractérisant la compression isentropique.
4◦ ) Définir la température cinétique du gaz à l’équilibre. Comment varie-t-elle au cours de
cette compression ?
1 1
E = J θ̇2 + Cθ2
2 2
1◦ ) Expliquer pourquoi la probabilité pour que le miroir fasse un angle compris entre θ et
θ + dθ tandis que sa vitesse angulaire est comprise entre θ̇ et θ̇ + dθ̇ est
I - Vitesses moyennes
Z
1◦ ) La constante A est déterminée par la condition N = dNv . On a A−1 N = K 3 où K =
Z +∞ 3
m π m
r
h i 2
exp −Bvx2 dvx , avec B = , soit K = . On obtient donc A = N
−∞ 2kT B 2πkT
2◦ ) Pour obtenir la probabilité p(v)dv, il faut intégrer la probabilité dNv /N sur ltoutes les
valeurs possibles des deux angles définissant la direction du vecteur vitesse. Comme dNv /N
A h i
est à symétrie sphérique, on trouve p(v)d(v) = 4πv 2 exp −Bv 2 . La vitesse la plus pro-
N
1
bableest celle qui rend p(v) maximum : vp = √ .
B
s
Z ∞
8kT
3◦ ) v m = v p(v)dv = .
0 πm
√
r
3kT
4◦ ) v? = < v2 >= .
m
Z ∞ Z ∞ −1
5◦ ) < |vx | >= |vx | exp[−Bvx2 ] dvx exp[−Bvx2 ] dvx .
Z ∞ −∞ Z ∞ −∞ Z ∞
Or, |vx | exp[−Bvx2 ] dvx = 2 u exp[−Bu2 ] du = u exp[−Bu0 ] du0 = 1/B, et
Z ∞ −∞ r 0 0
π 1 vm
exp[−Bvx2 ] dvx = . D’où < |vx | >= √ = .
−∞ B πB 2
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
C
vdt v
B D
z θ z’
s
A
−→ −→ −→
dNs ( v ) = ns cos θvdt dP ( v ) où dP ( v ) est la probabilité de trouver une molécule ayant
−→
un vecteur vitesse v à dvx , dvy , dvz près, avec la condition vz > 0. L’équilibre de l’enceinte
−→
n’étant pas perturbé par la fuite, on admet que dP ( v ) est donné par la loi de Maxwell-
3
m m
−→ −→ 2
Boltzman : dP ( v ) = A exp[−Bv 2 ] d3 v , avec B = ,A= . Utilisant les
2kT 2πkT
coordonnées sphériques (v, θ, ϕ), le nombre de molécules sortantes dNs cherché est calculé
comme suit :
Z π Z ∞ Z ∞
2
3 2
dNs = nsdt(2π)A cos θ sin θdθ v exp[−Bv ] dv = nsdtπA v 3 exp[−Bv 2 ] dv
0 0 0
Z Z ∞
2 3 −→
et comme A−1 = exp[−Bv ] d v = 4π v 2 exp[−Bv 2 ] dv, on obtient finale-
espace entier r 0
<v> 8kT
ment 6 dNs = nsdt (< v >= ).
4 πm
dNs <v>
2◦ ) φ = = ns .
dt 4
mv 2 −→ nms
3◦ ) dEc = dNs ( v ) et, par unité de temps, Ec = < v 3 >. Or,
2 8
1 d2
Z ∞ Z ∞ Z ∞
1 2 −Bu 1
5
v exp[−Bv ] dv = 2
u e du = e−Bu du =
0 2 0 2 dB 2 0 B3
Z ∞ −1 3
B
2
tandis que v 2 exp[−Bv 2 ] dv = 4πA = 4π
0 π
6. A noter que la formule qui suit peut être obtenue, sans expliciter l’expression de < v >, en supposant
−→
simplement que la densité de probabilité dP ( v )/[dvx dvy dvz ] est à sym’etrie sphérique.
t1 4V
b) χ = , < v >= 476 m/s ; d’où s = 2 ln 10 = 0, 2 mm2 .
2 ln 10 t1 < v >
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
IV -
Prolongation de l’exercice précédent : n1 < v1 >= n2 < v2 >, soit, dans le modèle du gaz
P1 P2
parfait, et compte tenu de l’égalité des volumes, √ = √ .
T1 T2
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
V - Radiomètre de Crookes
A/ 1◦ ) J = N hν où N est le nombre de photons par unité de surface et par unité de temps.
hν J 2J J
2◦ ) a) Pabs. = N = . b) Préfl. = . c) F/s = Préfl. − Pabs. = , F = 10−11
c c c c
N. Cette force a tendance à faire reculer la face réfléchissante et avancer la face absorbante
devant le flux de photons (voir figure).
kT
B/ 1◦ ) ` = = 33 cm.
Pσ
kT < v2 >
2◦ ) P = 2mρv 2 = ρkT , soit v 2 = = (v = 177 m/s).
2m 6
3◦ ) a) Le nombre de molécules heurtant les ailettes par unité de temps et par unité de surface
est N 0 = ρv.
0
" #
mv 2 mv 2
b) δEc = N 0 δtδS − .
2 2
photons
h 0
i
c) δEc /[δtδS] = J, soit 2J = mρv v 2 − v 2 , doù v 0 .
0 2
v 4J
4◦ ) Pabs. = mρv(v 0 + v), Préfl. = 2mρv 2 = P ; de = 1+ , on tire v 0 /v = 1, 8
v Pv
Pabs. 1 v0
(v 0= 319 m/s), et = 1+ = 1, 4. Dans ce mécanisme, la pression s’exerçant sur
Préfl. 2 v
une face absorbante (0, 14 Pa) est plus grande que celle s’exerçant sur une face réfléchissante.
Il en résulte une force F 0 = s(Psf abs. − P ) = 1, 2 10−5 N, de loin plus importante que celle
calculée précédemment et qui tend à faire tourner le moulinet dans le sens inverse de celui
indiqué dans la figure ci-dessus.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
2◦ ) On détermine aisément ce nombre δNv0 en se plaçant dans R0 : dNv0 = nS|vz0 |δt dPv ,
N
avec n = .
V
3◦ ) a) Dans R, la variation d’énergie cinétique d’un atome ayant effectué un choc avec le
mh 2 2
i
piston est ∆Ec = v − viz = 2mu(u − vz ). L’énergie interne du gaz parfait est la
2 fz
somme des énergies cinétiques de ses constituants, et sa variation pendant la durée δt est
Z Z
δU = ∆Ec δNv0 = 2m n u S δt (u − vz )2 dPv
vz <u vz <u
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
- Mélanges -
II - Formation de brouillard
A/ On considère l’air atmosphérique comme un mélange d’air sec et de vapeur d’eau. Son
mv
degré d’humidité est défini par le rapport Π = de la masse de vapeur d’eau et de la
ma
masse d’air sec qui y sont mélangés. L’air sec ainsi que la vapeur d’eau, saturée ou non,
B/ Formation de brouillard
3◦ ) On considère maintenant une masse d’air à la température Celsius t ◦ C contenant de la
vapeur d’eau saturante. Dans le tableau ci-dessous, on donne les valeurs, exprimées en mm
de mercure, de la pression de vapeur saturante Ps de la vapeur d’eau pour diverses valeurs
de t.
t ◦ C 0 5 10 15 20 25 30
a) Tracer sur papier millimétré le graphe du degré d’humidité saturante Πs de l’air en fonction
de t en utilisant le résultat de la question 1◦ ) c), sachant que P0 = 760 mm Hg, Ma = 29 g,
Mv = 18 g.
b) Ce graphe sépare le plan t, Π en deux régions. Dire à quelle phase vapeur ou liquide de
l’eau correspond chacune des deux régions.
4◦ ) On considère maintenant un système Σ isolé thermiquement et constitué initialement
de deux masses d’air saturées d’humidité, de même masse ma d’air sec et de températures
respectives T1 et T2 . Leurs degrés d’humidité respectifs sont Π1 (T1 ) et Π2 (T2 ). Ces deux
masses d’air se mélangent sous la pression P0 . On constate alors une condensation (ou
liquéfaction) d’une partie de la vapeur d’eau sous forme de gouttelettes d’eau liquide en
suspension dans l’atmosphère, c’est-à-dire, la formation d’un brouillard.
Πs (T1 ) + Πs (T2 ) Cp T1 + T2
Πs (T ) = + −T
2 L 2
3◦ ) Déduire deux équations reliant dT, dP, dx. Ces équations font intervenir les entropies et
volumes molaires des constituants dans le mélange s`1 , sv1 , s`2 , ss2 , v ` , v1v , v2` , v2s , ainsi que les
dérivées par rapport à x des potentiels chimiques de l’eau et du sel dans la solution.
IV - Coefficients d’activité
On considère une solution non idéale de deux liquides A et B à la température T et à la
pression P , n’interagissant pas chimiquement. On note na et nb le nombre de moles de cha-
cun des liquides, xa et xb leurs concentrations molaires, µa et µb les potentiels chimiques
correspondants. A l’état pur, leurs enthalpies libres molaires sont ga (T, P ) et gb (T, P ) res-
pectivement. On introduit les coefficients d’activité γa et γb de chacun des liquides dans la
solution, définis par :
∂µa ∂µb
xa + xb =0
∂xa P,T ∂xa P,T
∂ ln γa ∂ ln γb
xa = xb (2)
∂xb P,T ∂xa P,T
a) Calculer µa et µb .
b) Expliciter γa et γb en fonction de A, xa , xb , R et T .
c) Vérifier que la relation (2) est bien satisfaite.
2◦ ) a) Intensives ! !
b) µi étant intensif ne dépend que des variables intensives T , P , et de combinaisons intensives
des ni . On peut donc dire que µi n’est fonction que de T, P et des concentrations xi .
q
X
Ces dernières ne sont pas indépendantes puisque xi = 1. Il y a donc seulement q − 1
i=1
concentrations indépendantes et au total, chaque µi dépend de q + 1 variables (en rajoutant
T et P ).
" #
X X X X
3◦ ) On a dG = V dP − SdT + µi dni = d µi n i = µi dni + ni dµi . Ecrivant
i i i i
q−1 !
∂µi ∂µi ∂µi
X
ensuite dµi = dT + dP + dxj , puis identifiant les
∂T P,x ∂P T,x j=1
∂xj T,P,xk6=j
coefficients des différentielles, on trouve les q + 1 relations
q q !
∂µi ∂µi ∂µi
X X
V = ni , S=− , 0= xi (j = 1, · · · , q − 1)
i=1
∂P T,x ∂T P,x i=1
∂xj T,P,xk6=j
RT
B/ 1◦ ) µi (T, P, [x]) = gi (T, P ) + RT ln xi , dgi (T, P ) = dP − si dT .
P
2◦ ) Choisissons d’exprimer xq comme fonction des autres concentrations,
! soit xq = 1 −
∂µi RT
x1 − · · · − xq−1 . On a alors, pour i, j = 1, · · · , q − 1 : = δij , et
∂xj T,P,x xi
! k6=j
∂µq RT
=− . On a ainsi (on suppose xi 6= 0)
∂xj T,P,xk6=j
xq
q q
∂µi
X X
ni = ni [−si (T, P ) + R ln xi ] = −S(T, P, [ni ])
i=1
∂T P,x i=1
q
ni RT X
3◦ ) a) vi = ,V = vi = V0 ;
P i=1
q
X q
X
b) S(T, P, [ni ]) = ni si (T, P ) − ni R ln xi = S0 (T, P, [ni ]) + Smélange où Smélange =
i=1 i=1
q
X
− ni R ln xi > 0. L’entropie de mélage est positive, ce qui est naturel puisqu’on passe
i=1
d’une configuration ordonnée où les gaz sont séparés à une configuration désordonnée où les
gaz sont mélangés.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
II - Formation de brouillard
RT RT
A/ 1◦ ) a) Pv = nv , Pa = na .
V V
RT Pv nv Pa na
b) P0 = Pv + Pa = (nv + na ) , = , = .
V P0 na + nv P0 na + nv
mv ma Pv mv mv Ma
b) Ecrivant nv = , na = , on a = ' .
Mv Ma P0 mv + ma Mv /Ma ma Mv
mv P v Mv
D’où Π = = .
ma P0 Ma
mvf ma1 Π1 + ma2 Π2
2◦ ) a) Mvf = mv1 + mv2 , maf = ma1 + ma2 , Πf = = .
maf ma1 + ma2
b) La pression extérieure reste constante, tandis que la transformation est adiabatique. La
variation d’enthalpie du système des deux masses d’air (enthalpie de mélange) est donc nulle.
c) On peut négliger l’enthalpie de la vapeur devant celle de l’air sec. L’équation ∆Ha = 0
ma1 T1 + ma2 T2
conduit alors à Cp [(ma1 + ma2 )Tf − mai T1 − ma2 T2 ] = 0, soit Tf = .
ma1 + ma2
18 Ps
B/ 3◦ ) a) b) Avec Π = , on trouve les valeurs numériques listées dans le tableau
29 P0
ci-dessous
b) Q = −mL.
f) Dans le plan (Π, t), la relation du e) donne la droite (D), dont l’intersection avec la courbe
(C) donne la température d’équilibre air humide-liquide.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
c) Le membre
ϕ de droite de la relation du b) ne fait pas intervenir dx. On en déduit que
X
ϕ ∂µc
nc = 0. D’où, en tenant compte du fait que µssel et µveau ne dépendent pas
c,ϕ ∂x T,P
! !
∂µ`eau ∂µ`sel
de x : n`eau + n`sel = 0, soit encore,
∂x T,P
∂x T,P
! !
∂µ`eau ∂µ`sel
x + (1 − x) =0
∂x T,P
∂x T,P
1−x
4◦ ) Posons r = . En utilisant le résultat du 2◦ ) c), on déduit aisément la relation :
x
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
IV - Coefficients d’activité
∂ ∂
3◦ ) On utilise le fait que ≡− . Le calcul ne pose aucune difficulté :
∂xa ∂xb
∂ ln γa ∂ ln γb
xa = xb
∂xb T,P ∂xa T,P
na nb nb n2a
4◦ ) G = na ga (T, P ) + nb gb (T, P ) + RT na ln + nb ln +A
na + nb na + nb (na + nb )2
a) µa = ga + RT ln xa + 2Axa x2b , µb = gb + RT ln xb + Ax2a (xa − xb ) ;
A A 2
b) ln γa = 2 xa x2b , ln γb = x (xa − xb ) ;
RT RT a
∂ ∂ 2
c) xa [2xa x2b ] = 2xa [x (1 − xb )] = 2xa xb (2 − 3xb )
∂xb ∂xb b
∂ ∂
xb [x2a (xa − xb )] = xb [x2 (2xa − 1)] = 2xa xb (3xa − 1) = 2xa xb (2 − 3xb )
∂xa ∂xa a
La relation du 3◦ ) est bien satisfaite.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
On introduit dans la phase liquide un corps B non volatil tel que la solution obtenue soit
idéale et non diluée. On note xA et xB les titres molaires respectifs de A et B dans cette
solution.
2◦ ) Ecrire la condition d’équilibre de la solution avec la phase vapeur.
3◦ ) A température constante T , la pression d’équilibre de la solution avec la phase vapeur A
subit une petite variation dP lorsque le titre de B varie de dxB . Exprimer la différence vv − v`
des volumes molaires de la vapeur A et du liquide A en fonction de la dérivée par rapport à
P d’une fonction de xB , T et R, constante des gaz parfaits.
4◦ ) En déduire que l’introduction du corps B dans la solution (son titre passant de 0 à xB )
entraı̂ne une variation ∆P de la pression d’équilibre, telle que
∆P v`
ln 1 + = ln(1 − xB ) + ∆P
P RT
On supposera que la vapeur est un gaz parfait et que v` reste constant. Que devient ∆P/P
lorsque xB 1 : la solution est alors diluée (loi de Raoult) ? On justifiera les approximations
faites et on vérifiera que ∆P/P est bien petit devant 1.
5◦ ) A pression constante P, la température d’équilibre de la solution avec la phase vapeur
A subit une petite variation dT lorsque le titre de B varie de dxB . Exprimer la différence
h` − hv des enthalpies molaires du liquide A et de la vapeur A en fonction de la dérivée par
rapport à T d’une fonction de xB , T et R.
6◦ ) En déduire que l’introduction du corps B dans la solution entraı̂ne une variation ∆T de
la température d’équilibre, telle que
∆T R
=− ln(1 − xB )
∆T
`v
T2 1+
T
où `v est la chaleur latente molaire de vaporisation de A, que l’on suppose constante. Quelle
est la variation de temérature ∆T lorsque la solution est diluée ?
II - Cryoscopie
2◦ ) Faire de même pour l’équilibre entre la solution liquide A+B et le solide A pur à P0 .
3◦ ) En utilisant le fait que la solution est diluée, et que par conséquent la température
d’équilibre T est voisine de TA , établir une expression approchée de ∆T = T − TA en
fonction de TA , `A et xB .
4◦ ) Application
b) Combien de kg de zérone (alcool méthylique CH3 OH) devrait-on utiliser pour parvenir
au même résultat ? On suppose que les produits sont purs à 100%.
Une solution idéale diluée de deux liquides est en équilibre à la température T et sous la
pression P avec sa phase vapeur considérée comme un mélange idéal de gaz parfaits. Les
constituants 1 et 2 sont respectivement le solvant et le soluté. On note P10 la pression
de vapeur saturante du solvant pur à la température T ; x`1 et x`2 sont les fractions molaires
respectives du solvant et du soluté dans la solution, µ`1 et µ`2 les potentiels chimiques respectifs
du solvant et du soluté dans la solution. Les mêmes grandeurs dans la phase vapeur sont
notées xv1 , xv2 , µv1 , µv2 respectivement.
b) En considérant que le volume molaire v1` du solvant en phase liquide est petit devant son
volume molaire v1v en phase vapeur, montrer que la loi de Raoult donnant à température
fixée la pression partielle de vapeur P1v du solvant en fonction de x`1 s’écrit
P2v = K2 x`2
IV - Ebullioscopie
On note u` (T, P ), h` (T, P ), s` (T, P ) respectivement, l’énergie interne, l’enthalpie et l’entro-
pie d’une mole d’eau liquide à la température T et sous la pression P . Dans les mêmes
conditions, on note uv (T, P ), hv (T, P ), sv (T, P ), respectivement, les mêmes fonctions pour
la vapeur d’eau.
1◦ ) Définir les potentiels thermodynamiques f , énergie libre molaire, et g, enthalpie libre
molaire, et donner leurs expressions pour l’eau liquide et la vapeur d’eau en fonction des
seules grandeurs introduites plus haut.
2◦ ) a) Montrer que si la pression est fixée, l’eau liquide ne peut être en équilibre avec sa
vapeur qu’à une température donnée.
b) En la justifiant soigneusement, écrire l’équation traduisant l’équilibre de l’eau liquide avec
sa vapeur.
3◦ ) On dissout nA moles d’un corps pur A non volatil dans N moles d’eau liquide, avec la
na
fraction molaire xA ' 1. En admettant que la solution obtenue soit idéale, donner
N
l’expression du potentiel chimique de l’eau dans la solution.
4◦ ) Soit T0 la température d’ébullition de l’eau pure sous la pression atmosphérique normale
P0 .
a) Calculer la température d’ébullition Te de la solution idéale définie en 3◦ ), sous la pression
P0 . Justifier soigneusement le calcul et les hypothèse faites.
b) Exprimer ∆T = Te − T0 en fonction i) des seules grandeurs introduites jusqu’ici dans le
problème ii) de la chaleur latente molaire d’ébullition ` de l’eau pure. Quel est le signe de
∆T ?
V - Osmose
A/ On considère une enceinte à paroi indéformable formée de deux compartiments (1) et
(2) séparés par une membrane M perméable uniquement à l’eau, doublée d’une cloison C
strictement imperméable à tout liquide.
On introduit dans le premier compartiment une solution aqueuse comportant na moles d’un
soluté A dissout dans n1 moles d’eau et, dans le second compartiment une autre solution
aqueuse comportant nb moles d’un soluté B dissout dans n2 moles d’eau.
Les pressions dans les deux compartiments seront supposées maintenues identiques et égales
constamment à P0 . L’ensemble est à température constante T0 .
Les solutions sont supposées idéales. Les concentrations molaires respectives xa et xb des
solutés A et B sont faibles devant les concentrations de l’eau, x1 et x2 .
1◦ ) On retire la cloison C. Décrire le phénomène qui s’ensuit, selon les valeurs des concen-
trations initiales de A et B.
2◦ ) Calculer, à l’équilibre, les nouvelles concentrations molaires n01 et n02 de l’eau dans chacun
des compartiments, en fonction de ne = n1 + n2 , na et nb .
B/ Dans cette partie, les pressions dans les deux compartiments sont supposées différentes
et fixées à P1 dans le premier compartiment et à P2 dans le second. On impose P1 > P2 .
La température est la même dans les deux compartiments et égale à T0 . On admettra que
dans le domaine des pressions considéré, le volume molaire de l’eau liquide est constant et
égal à v.
Les deux solutions aqueuses précédentes étant présentes dans leurs compartiments respectifs,
on enlève la cloison C.
1◦ ) Ecrire en termes de potentiels chimiques la relation que devraient vérifier les concentra-
tions de l’eau pour que le système reste en équilibre.
2◦ ) Mettre cette relation sous la forme
Π(x1 , x2 , T0 , v) = P1 − P2
où Π est la pression osmotique lorsque la cloison C est retirée. Expliciter Πm en fonction
des données.
3◦ ) Si la relation précédente n’est pas satisfaite, montrer que lorsqu’on enlève la cloison C,
il y a transfert d’eau pure d’un compartiment vers l’autre. Préciser, selon les valeurs de x1 et
x2 le sens de ce transfert.
VI - Applications de l’osmose
A/ Quelle est la molarité (nombre de moles par litre) d’un soluté pour lequel la pression
osmotique est égale à 10 cm d’eau à 25◦ C ?
B/ La pression osmotique du sang est de 7,65 atm. à 37◦ C. Quelle quantité de glucose
(C6 H12 O6 ) doit-on utiliser par litre pour une injection intraveineuse qui doit avoir la même
pression osmotique que le sang ?
C/ Une solution d’hémocyanine de crabe, protéine pigmentée du crabe, est préparée par
dissolution de 0,75 g dans 12 m` d’eau. A 4◦ C, on observe une ascension de 2,6 mm de
la solution dans le tube prolongateur. La solution a une masse spécifique de 1 g cm−3 .
Déterminer la masse molaire de la protéine.
Quelles sont les pressions de vapeur de chacun des constituants 1 et 2 à l’état pur ?
6◦ ) Exprimer x1 en fonction de y1 , P10 (T0 ), P20 (T0 ). En déduire la relation P (y1 ).
7◦ ) Sur une même figure, tracer les courbes représentant P (x1 ) (liquidus) et P (y1 ) (courbe
de rosée).
8◦ ) Le mélange contient globalement 45 g de CH3 OH, 97 g de C2 H5 OH et se trouve à
70% en phase vapeur. Déterminer
a) les compositions de la phase liquide et de la phase vapeur ;
b) la pression de vapeur P ;
c) la position du point représentatif du mélange dans le diagramme de la question 7◦ ).
∂ G
2
H = −T
∂T T P,n
2◦ ) Déterminer les variances des équilibres “solution - solide A (ou B)” et “solution - (solide
A + solide B)”.
3◦ ) Rappeler l’expression du potentiel chimique d’un constituant dans une solution idéale,
en précisant de quelles variables il dépend.
IX -
A/ On considère un mélange liquide binaire à la température T constituant une solution
idéale de n`1 moles d’un composé A et de n`2 moles d’un composé B, On note x`1 et x`2 les
titres molaires correspondants. On pose n = n`1 + n`2 .
1◦ ) Rappeler la définition d’une solution idéale. En déduire les expressions de l’enthalpie libre
de mélange ∆Gid et de l’entropie de mélange ∆Sid .
2◦ ) Cette solution idéale est en équilibre avec sa phase vapeur, celle-ci constituant un mélange
idéal de gaz parfaits. On note xv1 et xv2 les titres molaires correspondants.
Etablir les lois de Raoult (lois de la tonométrie) donnant l’expression des pressions partielles
P1v et P2v de chacun des composés dans la phase vapeur en fonction de x`2 . On notera P10 et
P20 les pressions de vapeur des composés purs à la température T .
B/ On considère maintenant une solution binaire non idéale, à la température T , dont l’en-
tropie de mélange est donnée par
h i rn`2
∆S = −nR x`2 ln α + x`1 ln(1 − α) , avec α =
n`1 + rn`2
où r est une constante supérieure à 1 ; R est la constante des gaz parfaits et n = n`1 + n`2 .
∆S = ∆Sid + ∆Sexc
où ∆Sid est l’entropie de mélange d’une solution idéale et ∆Sexc est l’entropie en excès pour
la solution réelle. Montrer que
h n oi
∆Sexc = −nR x`2 ln r − ln 1 + (r − 1)x`2
2◦ ) Calculer l’enthalpie libre d’excès ∆Gexc sachant qu’il n’y a pas d’enthalpie d’excès.
3◦ ) Montrer que le coefficient d’activité γ1 (x`2 ) est donné par
" #
1 x`2 (r − 1)
γ1 (x`2 ) = exp
1 + (r − 1)x`2 1 + (r − 1)x`2
On rappelle que ce coefficient est tel que µ1 (T, P, {xi }) = g1 (T, P ) + RT ln(γ1 x1 ).
3◦ ) Cette solution non idéale est en équilibre à la température T avec sa phase vapeur
supposée être un mélange idéal de gaz parfaits.
a) Récrire les lois de Raoult donnant la pression partielle de chacun des composés en fonction
du titre molaire correspondant dans la solution et du coefficient d’activité.
b) Déduire de la question précédente l’expression du rapport P1v /P10 en fonction de x`2 et
γ1 (x`2 ).
c) Calculer le rapport P1v /P10 pour les valeurs suivantes de x`2 :
x`2 0,05 0.1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
)
Pour r = 10, tracer la courbe P1v /P1 en fonction de x`1 . La comparer à la courbe obtenue
pour la solution idéale.
∆P
' −xB
P
L’ajout de sel dans l’eau fait baisser la pression de vapeur.
∂ 1 ∂ gv − g` ∂ g g s h
5◦ ) [ln xA ]= [ ] . Or, = − 2 − = − 2,
∂T P R ∂T T P ∂T T P T T T
∂ hv − h` `v
h étant l’enthalpie. Ainsi, [ln xA ] =− =− .
∂T P RT 2 RT 2
R
6◦ ) Par intégration (à P fixé) tout en supposant que `v est constant : ln(1 − xB ) =
`v
1 1 ∆T ∆T R
− =− , soit =− ln(1 − xB ).
∆T
T + ∆T T T (T + ∆T ) `v
T2 1+
T
RT 2
Lorsque la solution est diluée (xB 1), on a ∆T ' xB : loi de Raoult pour l’ébullios-
`v
copie. Après introduction d’un soluté, la température d’ébullition est plus élevée.
1000 nsol. 0, 1 ∆P
7◦ ) neau = ; xB = = ' 1, 8 10−3 . D’où = −1, 8 10−3 ;
18 neau + nsol. 0, 1 + 1000/18 P
8, 32 × (373)2
∆T = 1, 8 10−3 = 5 10−2 K.
540 × 4, 18 × 18
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
2◦ ) g s (T, P0 ) = gA
` (T, P ) + RT ln x .
0 A
3◦ ) RT ln xA = g s (T, P0 )−gA
` (T, P ). Si la solution est diluée, x 1 et | ln x | ' x 1.
0 B A B
On fait alors les approximations suivantes : g s (T, P0 )−gA
` (T, P ) ' g s (T , P )−g ` (T , P )+
0 A 0 A A 0
h
` s
i RTA2
(T − TA ) sA (TA , P0 ) − sA (TA , P0 ) ≡ (∆T )`A (TA )/TA . D’où ∆T ' − xB .
`A
12 3 5 3 nprest. RTA2
4◦ ) a) neau = 10 , nprest. = 10 , d’où xB = = 0, 108 ; K = =
18 62 neau + nprest. `A
8, 32 × (273, 16)2
= 103, 65 K/mole. On trouve ∆T ' −11◦ C.
79, 6 × 4, 18 × 18
malc. /32 mprest.. /62
b) On obtient le même résultat si x0B = xB , soit = ,
malc. /32 + 12/18 mprest. /62 + 12/18
32
soit malc. = mprest. ' mprest. /2 (plus économique).
62
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1◦ ) a) µv1 = g1v (T, P ) + RT ln xv1 = µ`1 = g1` (T, P ) + RT ln x`1 (solution idéale, mélange idéal
Pv
de gaz parfaits) ; xv1 = 1 .
P
b) En considérant la vapeur comme un gaz parfait, on a la relation g1v (T, P ) = g1v (T, P 0 ) +
P P
RT ln 0 , et notamment, g1v (T, P ) = g1v (T, P10 ) + RT ln 0 . En considérant le volume
P P1
molaire du liquide comme quasiment constant, on a g1` (T, P ) ' g ` (T, P10 ) + v1` (P − P10 ).
P xv Pv
Comme g1v (T, P10 ) = g1` (T, P10 ), on déduit de a) : RT ln ` 10 = RT ln ` 1 0 ' v1` (P − P10 ),
x1 P1 x1 P1
et, en considérant que v1 /(RT /P ) 1, on a approximativement P1 = P10 x`1 .
` v
!
X X X
2◦ ) dG = V dP − SdT + µϕ ϕ
c dnc = d µϕ ϕ
c nc , d’où nϕ ϕ
c dµc = V dP − SdT .
c,ϕ c,ϕ c,ϕ
Les potentiels chimiques d’une phase donnée ne dépendent que de T , P et des fractions
molaires des constituants dans cette phase. Le second membre de la relation de Gibbs-Duhem
ci-dessus !ne contenant pas ! les différentielles de ces fractions molaires, on a par exemple
∂µ1` ∂µ2`
x`1 `
+ x`2 = 0 (x`1 + x`2 = 1), équation manifestement satisfaite avec
∂x1 T,P ∂x`1 T,P
∂ ∂
l’hypothèse de la solution idéale car x`1 ` [ln x`1 ] + x`2 ` [ln x`2 ] = x`1 /x`1 + (−1)x`2 /x`2 = 0.
∂x1 ∂x1
P10 Pv
3◦ ) a) b) µv1 = g1v (T, P ) + RT ln x`1 + RT ln ; µv2 = g2v (T, P ) + RT ln 2 .
P P
P v
c) d) En plus rapide : µv2 = µ`2 donne g2v (T, P ) + RT ln 2 = g2` + RT ln x`2 , d’où
P
" #
Pv g v (T, P ) − g2` (T, P )
RT ln ` 2 = g2` (T, P ) − g2v (T, P ), soit P2v = x`2 P exp − 2 = K2 x`2
x2 P RT
IV - Ebullioscopie
On note u` (T, P ), h` (T, P ), s` (T, P ) respectivement, l’énergie interne, l’enthalpie et l’entro-
pie d’une mole d’eau liquide à la température T et sous la pression P . Dans les mêmes
conditions, on note uv (T, P ), hv (T, P ), sv (T, P ), respectivement, les mêmes fonctions pour
la vapeur d’eau.
1◦ ) f = u − T s, g = f + P v ; fv = uv − T sv , gv = uv − T sv + P vv ; f` = u` − T s` ,
g` = u` − T s` + P v` .
2◦ ) a) La variance de ce système est v = c + 2 − ϕ = 1 + 2 − 2 = 1 : l’équilibre est défini
par une seule variable intensive. Si la pression est donnée, la température est fixée.
b) G = nv gv (T, P ) + n` g` (T, P ), enthalpie libre du système (eau vapeur)-(eau -liquide) est
minimum à l’équilibre entre les deux phases, à T et P fixés, ce qui se traduit par dG =
dnv [gv (T, P ) − g` (T, P )] = 0 (nv + n` = 1). La condition d’équilibre à T et P donnés est
donc l’égalité gv (T, P ) = g` (T, P ) (qui montre qu’à P donné, l’équilibre n’est réalisé qu’à la
température fixée par cette égalité).
3◦ ) µ` = g` (T, P )+RT ln xeau , avec xeau = 1−xA et xA 1. Donc µ` ' g` (T, P )−RT xA .
4◦ ) a) b) La condition d’équilibre entre la vapeur d’eau et l’eau liquide est maintenant
µ` = gv , d’où l’égalité gv (T, P0 ) − g` (T, P0 ) ' −RT xA ' −RT0 xA . Mais
`(T0 )
gv (T, P0 ) − g` (T, P0 ) ' −∆T [sv (T0 , P0 ) − s` (T0 , P0 )] = −∆T
T0
RT02 xA
On obtient ainsi : ∆T ' > 0.
`(T0 )
nA nA m Meau
5◦ ) x A = ' = . La mesure de ∆T permet d’obtenir xA , puis MA .
N + nA M MA M
RT02 m 8, 32 × (373)2
6 ◦ ) MA = Meau = × 0, 01 × 18 = 257 g.
`∆T M 40550 × 0, 02
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
V - Osmose
Remarque générale : on ignore ici les effets éventuels de la pesanteur, ce qui peut être justifié
si la dimension verticale des compartiments est suffisamment faible.
A/ 1◦ ) 2◦ ) Les solutions étant supposées idéales, les potentiels chimiques de l’eau dans
le compartiment (1) et dans le compartiment (2) sont respectivement µ1 = g` (T0 , P0 ) +
RT0 ln x1 et µ2 = g` (T0 , P0 ) + RT0 ln x2 , g` étant l’enthalpie libre molaire de l’eau liquide,
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
VI - Applications de l’osmose
nsoluté nsoluté
A/ La pression osmotique est donnée par Π = RT = ρeau g∆h. Donc =
V V
ρeau g∆h 1 × 10 × 0, 1
= = 4 10−4 mole/litre.
RT 2500
nsoluté msoluté
B/ Π = RT = RT , donc
V Msoluté V
msoluté ΠMsoluté 7, 65 × 1, 013 × 105 × 180 × 10−3
= = = 54, 1 g/`
V RT 8, 32 × 310
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
P(x1)
P(y1)
L
200
L+V
C D
170,4
E
V
135 0,44 1
0,3 0,4 0,5 x1 y1 X1
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
∂G ∂G/T
X
1◦ ) G = H − T S, dG = V dP − SdT + µk dnk , d’où = −S, et =
k
∂T P,n ∂T P,n
G S H ∂ G
− 2
− = − 2 , soit H = −T 2 .
T T T ∂T T P,n
g s (T, P0 ) − g ` (T, P0 )
5◦ ) µ`A = µsA , soit g ` (T, P0 ) + RT ln xAA = g s (T, P0 ), soit ln xAA = .
RT
∂ ∆h
6◦ ) D’après le 1◦ ), [ln xAA ] = 2
où ∆h = h`A (T, P0 ) − hsA (T, P0 ). Si l’on
∂T P0 RT
admet que ∆h est quasiment constant vis-à-vis de T , on peut l’identifier à sa valeur pour la
température de
fusion à la pression P0 (TA ), soit ∆h = LA = constante. On obtient ainsi
∂ LA LA 1 1
[ln xAA ] = 2
. Intégrant cette relation, on obtient ln xAA = − , où
∂T P0 RT R TA T
l’on a tenu compte du fait que T = TA correspond au cas où le constituant A est à l’état
1500
TA
liquide (A+B)
1000
liq +
TB solide A
M
liq. + solide B
N E
TE
solides A et B
1
0,3
0,5 0,6 xE xAA xAB
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
3◦ ) On 0 0 ` ` ` `
h a G = G + i∆Gid + ∆Gexc , avec G = n1 g1 (T, P ) + n2 g2 (T, P ), ∆Gid =
nRT x`1 ln x`1 + x`2 ln x`2 . Le potentiel chimique µ`1 est défini par
!
∂G
= µ`1 = g1` (T, P ) + RT ln x`1 γ1 .
∂n`1 `
!T,P,n2 !
∂G0 ∂∆Gid
Or, = g1` (T, P ), = RT ln x`1 . On peut donc obtenir le coeffi-
∂n`1 T,P,n`2
∂n`1 T,P,n`2
!
∂∆Gexc
cient d’activité γ1 au moyen de la relation RT ln γ1 = . On a
∂n`1 T,P,n`2
1 n` + rn`2
∆Gexc = n`2 ln r − (n`1 + n`2 ) ln 1` , d’où
RT n1 + n`2
h i (r − 1)x`2
ln γ1 = − ln 1 + (r − 1)x`2 + , soit
1 + (r − 1)x`2
" #
1 x`2 (r − 1)
γ1 (x`2 ) = exp
1 + (r − 1)x`2 1 + (r − 1)x`2
x`2 0,05 0.1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9
1 − x`2 0,95 0.9 0,8 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1
R 0,89 0.76 0,54 0,39 0,29 0,21 0,15 0,1 0,06 0,03
0,5
x2l
0,5 1
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
I - Suspension colloı̈dale
Un fluide homogène est contenu dans un récipient et maintenu à la température constante
T0 . On désigne par Oz l’axe vertical ascendant dont l’origine se trouve à la base du récipient.
Concernant la pression, on ignorera l’effet de la pesanteur et l’on supposera donc la pression
uniforme et égale à la pression atmosphérique Pa . La poussée d’Archimède sera également
ignorée.
Dans le récipient se trouve une solution liquide très diluée d’une protéine Na A. On suppose la
protéine entièrement dissociée en ions Na+ et en ions A− , chaque espèce d’ions constituant
alors un soluté très dilué, soluté (1) pour Na+ , soluté (2) pour A− . La solution sera supposée
idéale.
Expérimentalement, on observe une différence de potentiel électrique U entre la base du
récipient et la surface libre de la solution. On veut déterminer la différence de potentiel
électrique entre la base du récipient et un point de cote z dans la solution.
1◦ ) En s’inspirant en partie du problème de l’atmosphère isotherme du TD7, justifier le fait
que le potentiel généralisé de l’une ou l’autre espèce d’ions dans la solution a pour expression
P a
= ε − ε0 = (1)
vE vT
B/ Deux cuves (1) et (2) contenant le même diélectrique liquide, supposé incompressible,
sont en communication comme indiqué à la figure (19).
(1) (2)
A1 A2
−→
La cuve (1) peut-être placée dans le champ électrique E , la température étant fixée à
T . Comparer les deux potentiels chimiques aux deux points A1 et A2 situés à la même
profondeur, quand on vient juste d’établir le champ électrique. On peut prévoir l’apparition
d’une dénivellation entre les surfaces libres des liquides dans les deux cuves, correspondant à
une différence de pression ∆P = PA1 − PA2 .
1◦ ) Lorsque l’équilibre est établi, calculer cette dénivellation h. On notera M1 la masse
molaire du liquide diélectrique et g l’accélération de la pesanteur.
2◦ ) A quoi fait penser ∆P ?
3◦ ) Application numérique. Le liquide diélectrique est de l’eau à 300 K. Sa permittivité vaut
alors ε = 83 ε0 . Calculer h pour E = 105 V/m.
I - Suspension colloı̈dale
NA q1 V (z)
x1 (z) = x1 (0) exp −
RT0
aE 2
B/ 1◦ ) A l’équilibre, µA1 = − + vPA1 + ϕ(T ) = µA2 = vPA2 + ϕ(T ), d’où l’on tire
2T
aE 2 E2
∆P = PA1 −PA2 = = (ε−ε0 ) (à noter qu’on retrouve ici l’expression d’une pression
2vT 2
M1 aE 2
électrostatique). D’un autre côté, ∆P = ρgh, où ρ = . On en déduit h = .
v 2gM1 T
Remarque. Il eut été plus correct de considérer dès le départ un potentiel chimique généralisé
incluant l’effet de la pesanteur : µ?? = µ? + M1 gz. Plus précisément, pour la première cuve :
aE 2
µ??
1 = P1 v− +ϕ(T )+M1 gz, et pour la seconde cuve : µ?? 2 = P2 v+ϕ(T )+M1 gz, z étant
2T
la cote du point envisagé par rapport au fond de la cuve. Chacun des liquides des deux cuves
étant pour sa part en équilibre propre, ces potentiels chimiques doivent être indépendants de
z. Ceci amène à écrire, pour la cuve (1) : vP1 (z) + M1 gz = vP0 + M1 gH1 , H1 étant la cote
de la surface libre du liquide (1) par rapport au fond de la cuve, laquelle se trouve à la pression
atmosphérique P0 ; de même, pour la cuve (2) : vP2 (z)+M1 gz = vP0 +M1 gH2 . On en déduit,
M1 g M1 g
pour la cuve (1) : P1 (z) = P0 + (H1 −z), et pour la cuve (2) : P2 (z) = P0 + (H2 −z).
v v
On retrouve simplement par ce biais la loi fondamentale de l’hydrostatique. Pour les deux
M1 g
point A1 et A2 se trouvant à la même cote z, on a donc PA1 − PA2 = (H1 − H2 ).
v
Puis, exprimant que les deux liquides sont en équilibre mutuel, par exemple pour une cote z
aE 2
donnée, vPA1 − + ϕ(T ) + M1 gz = vPA2 + ϕ(T ) + M1 gz, ce qui conduit aux équations
2T
écrites plus haut.
2◦ ) ∆P est l’équivalent de la pression osmotique.
a 410 E 2 M1
3◦ ) De ε − ε0 = = 82ε0 on tire a/T = 82ε0 v et h = avec ρ = . On trouve
vT ρg v
h ' 0, 4 mm.
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- Réactions chimiques -
ν1 A1 + ν2 A2 ←→ ν3 A3 + ν4 A4
Quand il s’est formé N3 moles de A3 , on dit que le degré d’avancement de la réaction est
ε = N3 /ν3 .
1◦ ) Evaluer les nombres de moles N1 , N2 , N4 des gaz A1 , A2 , A4 en fonction des nombres
νk (k allant de 1 à 4) et de ε.
2◦ ) On admet que les quatre gaz sont parfaits et que leur mélange est idéal. On note N
le nombre total de moles du système. Rappeler l’expression du potentiel chimique µk de
l’un quelconque des gaz Ak en fonction de son enthalpie libre molaire gk lorsqu’il est seul,
Nk , N, T et R, constante des gaz parfaits.
3◦ ) On envisage une variation infinitésimale dε de ε. Déterminer la variation consécutive
dGT,P de l’enthalpie libre du mélange en fonction des µk , νk et dε.
4◦ ) Soit ∆G la variation d’enthalpie libre du système au cours de la réaction. Pour la définir,
on suppose que avant et après réaction, les gaz sont séparés.
∂G
Déterminer en fonction de ∆G, des Nk , νk , de N, T et R. En donner la valeur
∂ε T,P
pour : ε = 0, ε = 1 et ε = εe , valeur de ε à l’équilibre de la réaction.
5◦ ) Tracer qualitativement l’évolution G(ε) au cours de cette réaction à T et P constants.
6◦ ) En utilisant 3◦ ) et 4◦ ),
a) déterminer à l’équilibre (ε = εe ) la relation entre les µk et νk et le rapport
xν33 xν44
Kc =
xν11 xν22
N2 + 3 H2 ←→ 2 N H3
On notera respectivement par les indices 1, 2, 3 les quantités se rapportant à l’azote, l’hy-
drogène et l’ammoniac. On admettra que les trois gaz sont parfaits et que leur mélange est
idéal. Quand il s’est formé n3 moles d’ammoniac, on définit le degré d’avancement λ de la
réaction par λ = n3 /2.
1◦ ) Rappeler l’expression du potentiel chimique µi de l’un quelconque des gaz en fonc-
tion de son enthalpie libre molaire gi (T, P0 ), P0 étant la pression de référence (pression
atmosphérique) et de Pi , pression partielle du gaz dans le mélange.
2◦ ) Pour une variation infinitésimale dλ de λ, déterminer la variation dGT,P de l’enthalpie
libre du mélange en fonction des µi et de dλ.
3◦ ) On définit la variation d’enthalpie libre de référence de la réaction ∆G0 (T ) comme la
différence, à la pression de référence P0 , entre les enthalpies libres des produits de la réaction,
et celles des réactifs, en supposant que avant et après la réaction les gaz sont séparés :
P32 P02
Déterminer, à l’équilibre, la relation entre ∆G0 (T ) et la constante d’équilibre Kp = .
P1 P23
4◦ ) On part d’une mole d’azote et de trois moles d’hydrogène et on opère sous une pression
totale constante et égale à 1 atm. et à température constante T0 = 723 K.
a) Calculer Kp sachant que ∆G0 (T0 ) = 60, 6 kJ.
b) Quel est le nombre de moles d’ammoniac obtenu ?
Quel est le rendement de la réaction de synthèse dans ces conditions ?
5◦ ) Sous quelle pression totale faudrait-il opérer pour obtenir une mole d’ammoniac à
l’équilibre, les autres conditions restant les mêmes ?
III - Dissociation de N2 O4
On considère la réaction de dissociation du tétraoxyde d’azote N2 O4 , nommé corps (a), en
dioxyde d’azote N O2 , nommé corps (b), en phase gazeuse :
N2 O4 ←→ 2 N O2
Le mélange des deux gaz sera supposé constituer un mélange idéal de gaz parfaits.
Initialement, on introduit n0 noles de gaz (a) pur dans un récipient vide de volume V placé
dans un thermostat à la température T . Lorsque le mélange comporte na moles de gaz (a)
et nb moles de gaz (b), le taux de dissociation de N2 O4 est par définition
n0 − na
α=
n0
G( ε )
ε
0 εe 1
7. Voir M. W. Zemansky, “Heat and Thermodynamics”, 4ème ed., McGraw-Hill, 1957, p442.
d (ν4 + ν3 )(ν1 + ν2 )
En fonction de ε, cette dérivée s’exprime comme ln K = > 0. On en
dε nε(1 − ε)
déduit que la fonction K(ε) (avec 0 < ε < 1) est strictement croissante, et par suite :
∂G
• que l’équation = 0 a une seule solution ε = εe ;
∂ε T,P
!
∂2G
• que > 0, et que cette solution correspond bien à un minimum de l’enthalpie
∂ε2 T,P
libre G(ε).
∆G
6◦ ) a) K = Kc = exp − .
RT
∂ ln Kc 1 ∂ ∆H
b) i) =− [∆G/T ] = où ∆H = ν3 h3 (T, P ) + ν4 h4 (T, P ) −
∂T P R ∂T P RT 2
ν1 h1 (T, P ) − ν2 h2 (T, P ) est la variation
d’enthalpie,
qui est aussi la chaleur de réaction
∂ ln Kc ∂εe d
(équation de van’t Hoff). Or, = [ln Kc ] et, comme il a été montré
∂T P ∂T P dεe
d ∂εe
plus haut, [ln Kc ] > 0. Cela signifie que et ∆H sont de même signe. Par
dεe ∂T P
conséquent, une élévation de température à pression constante provoque un déplacement
de l’équilibre dans le sens où la transformation est endothermique (dans le sens de gauche à
droite si ∆H > 0, dans l’autre sens si ∆H < 0) : c’est la loi de van’t Hoff (loi de modération).
∂ ln Kc ∆V RT
ii) = − où ∆V = ν4 v4 + ν3 v3 − ν1 v1 − ν2 v2 = ∆ν . On en tire
∂P T RT P
∂εe d ∆ν ∂εe
[ln Kc ] = − : et ∆V sont de signes opposés. Par suite, une aug-
∂P T dεe P ∂P T
mentation de pression à température constante provoque un déplacement de l’équilibre dans
le sens d’une diminution de volume : c’est la loi de Le Châtelier (qui est aussi une loi de
modération).
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
II - Synthèse de l’ammoniac
Pi
1◦ ) µi = gi (T, Pi ) = gi (T, P0 ) + RT ln .
P0
2◦ ) dGT,P = dλ [2µ3 − µ1 − 3µ2 ]
∆G0
3◦ ) dGT,P = dλ ∆G0 (T ) + RT ln Kp ; A l’équilibre, dGT,P = 0, soit ln Kp = −
RT
4◦ ) On part d’une mole d’azote et de trois moles d’hydrogène et on opère sous une pression
totale constante et égale à 1 atm. et à température constante T0 = 723 K.
60, 6 × 1000
a) Kp = exp − = 4, 2 10−5 .
8, 32 × 723
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
III - Dissociation de N2 O4
Pi ni ∂F
3◦ ) µi = gi (T, P0 )+RT ln , avec Pi = P , n = na +nb = n0 (1+α). D’où =
" #
P 0 n ∂α T,V
On identifiera le terme correspondant à la création d’entropie par unité de temps et par unité
de volume.
3◦ ) Rappeler l’hypothèse de Fourier sur la conduction de la chaleur et récrire les équations
(1) et (2) dans ce cadre et en régime permanent.
II - Une source de chaleur disposée dans un mur délivre uniformément une puissance ther-
mique de 1 kW m−3 . A une date donnée t, la température en un point d’abscisse x du mur est
T (x, t) = 900 − 300 x − 50 x2 , en ◦ C. Le mur a une épaisseur de 1m et une surface de 10 m2 ,
sa masse volumique est de 1600 kg m−3 , sa conductivité thermique est de 40 W m−1 K−1
et sa chaleur massique 4000 J kg−1 K−1 .
1◦ ) Quels sont les flux thermiques Φ0 et Φ1 entrant dans le mur x = 0m et sortant du mur
x = 1m, respectivement ?
2◦ ) Quelle est la puissance thermique reçue par le mur ?
∂T
3◦ ) Quelle est la vitesse de variation (x, t) ?
∂t
T1 T2 T1 Ti Tf T2
0 e 0 e/2 e 3e/2 x
−A− −B−
Figure 21 – Isolation thermique : -A- par simple vitrage ; -B- par double vitrage
T1 λ1 Tc λ2 T2
0 L 2L
T1 λ1 T’1 λ2 T’2 λ3 T2
x
0 L 2L 3L
3◦ ) On donne L = 5 cm. Calculer le flux thermique par unité de section droite traversant
l’ensemble.
4◦ ) Représenter T (x).
2◦ ) On veut réduire cette perte thermique d’un facteur 10 en isolant l’intérieur du garage
au moyen d’une couche de polymère expansé d’épaisseur e0 et de conductivité thermique
λ2 = 4, 06 10−2 W m−1 K−1 que l’on fixe sur la totalité des murs et du plafond.
B/ Isolation de la fenêtre
p = h ∆T Σ
(loi de Newton) où h est le coefficient d’échange thermique global. On prendra ici h = 9, 29
W m2 K−1 .
a) Calculer la puissance thermique Pv0 perdue à travers la vitre en tenant compte de ces
phénomènes.
b) Calculer la température T1 sur la face interne de la vitre et la température T2 sur sa face
externe.
5◦ ) On effectue un double vitrage de la fenêtre en rajoutant sur son côté intérieur une
seconde vitre de même surface que la première et d’épaisseur double. Entre les deux vitres
est emprisonnée une couche d’air sec d’épaisseur D = 35 mm et de conductivité thermique
λ4 = 2, 44 10−2 W m−1 K−1 et à l’intérieur de laquelle les phénomènes de convection et de
rayonnement sont négligeables.
Calculer la nouvelle puissance Pv00 perdue à travers ce double vitrage ainsi que les nouvelles
températures T10 et T20 des faces interne et externe.
t
T (t) = Te + RT Pr 1 − exp −
ρ ` L H c RT
a3
J(r) = qp
3r2
1 ∂ ∂T 1 ∂2T ∂2T 1 d dT
∆T = r + 2 2
+ 2
= r =0
r ∂r ∂r r ∂θ ∂z r dr dr
2◦ ) Résoudre cette équation et en déduire T (r), compte tenu des conditions aux limites.
3◦ ) On note Rc la résistance thermique de la paroi.
a) Rappeler son expression en fonction du flux de chaleur à travers la paroi et de la différence
de température T1 − T2 .
1 a2
b) Montrer que Rc = ln
2πλL a1
φ = hf S1 (T0 − T1 )
φ = ha S2 (T2 − T00 )
D/ Applications numériques
1◦ ) Calculer Rc et R dans le cas où :
λ = 0, 9 W m−1 K−1 ; λ0 = 0, 03 W m−1 K−1 ; T0 = 310 K ; T1 = 304 K ; T2 = 290 K ;
T00 = 275 K ; a1 = 2 cm ; a2 = 2, 4 cm ; L = 2 m.
2◦ ) Le matériau isolant de conductivité thermique λ0 satisfait-il la condition de la question
C/ 2◦ ) b) ?
J0 (t)
T (x, t) = T0 + (L(t) − x)2
2λL(t)
XI - Regel
Une barre rigide indéformable, de masse négligeable, en forme de parrallélépidède rectangle
de section droite ab, est placé sur un cube de glace d’arête c, à la température T0 = 273 K
et à la pression atmosphérique P0 = 1 atm. Deux masses M sont accrochées aux extrêmités
de la barre de part et d’autre du bloc de glace (figure 24).
b a
M M
On constate que la glace fond en dessous de la barre et que la barre s’y enfonce. L’eau de
fusion passe au-dessus de la barre et se solidifie à nouveau au-dessus de celle-ci en libérant
glace
o
a barre
e couche d’eau
glace z
Cette quantité de chaleur est ensuite absorbée par la glace sous cette couche (figure 25).
La barre traverse ainsi lentement le bloc de glace, la glace se reformant après son passage
(regel).
1◦ ) Soient P1 = P0 + ∆P et T1 = T0 + ∆T la pression et la température d’équilibre de la
glace sous la barre. On note L la chaleur massique de fusion de la glace, v` et vs les volumes
massiques de l’eau liquide et de la glace, g l’accélération de la pesanteur. On supposera
que les variations de température et de pression d’équilibre de part et d’autre de la barre
sont suffisamment faibles pour que L, v` , vs puissent être considérés comme constants, leurs
valeurs étant celles de l’état (T0 , P0 ).
a) Expliciter ∆P en fonction de M, b, c et g.
b) En utilisant la relation de Clapeyron, exprimer ∆T en fonction de L, v` , vs , T0 , M, b, c
et g.
2◦ ) Chaque déplacement infinitésimal dz de la barre s’accompagne de la fusion d’une quantité
infinitésimale dm de glace sous la barre. Quelle est la quantité de chaleur d¯Q nécessaire à
cette fusion ?
3◦ ) Cette quantité de chaleur résulte de la solidification de l’eau au-dessus de la barre. On
admet que la chaleur est intégralement transmise vers la glace au-dessous de la barre et que
le flux de chaleur correspondant (quantité de chaleur transmise par unité de temps) est donné
d̄ Q
par = γ ∆T où γ est la conductance thermique de l’ensemble “barre + couche d’eau”,
dt
que l’on supposera constante. On choisira les conventions de signe adéquat pour utiliser cette
expression du flux de chaleur.
dm
a) Exprimer en fonction de ∆T, L et γ.
dt
b) En déduire la vitesse de déplacement v de la barre.
4◦ ) Application numérique. On donne M = 10 kg, g = 10 ms−2 , vs = 1, 09 cm3 g−1 ,
a = b = 1 mm, c = 10 cm, L = 333 J g−1 , γ = 3 W K−1 .
Calculer numériquement en cm/h la vitesse de déplacement v de la barre.
dU dQ dQ −→ −→
Z Z
1◦ ) = , avec U = u(x, y, z, t)dv (dv = dxdydz), = − JQ · dS. D’où
dt dtZ −→ −→ V dt S
∂u −→
Z Z
dv = − JQ · dS= − div JQ dv, soit, localement,
V ∂t S V
∂u −→
+ div JQ = 0
∂t
∂u ∂s ∂s 1 −→ ∂s
2◦ ) Avec = T , l’équation précédente se récrit comme + div JQ = +
−→
∂t ∂t −→
∂t T ∂t
JQ −→ −→ 1 ∂s JQ 1 −→ −→
div − JQ · grad = + div + 2 JQ · grad T , soit
T T ∂t T T
−→
∂s JQ 1 −→ −→
+ div = − 2 JQ · grad T = θ
∂t T T
Le terme θ correspond à la création d’entropie par unité de temps et par unité de volume.
−→ −→
3◦ ) Hypothèse de Fourier : JQ = −λ grad T . En régime permanent (stationnaire) : ∆T =
−→
∂2T ∂2T ∂2T (grad T )2
+ + = 0 et θ = λ > 0.
∂x2 ∂y 2 ∂z 2 T2
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
II -
∂T ∂T
1◦ ) J = −λ , Φ = JΣ ; d’où Φ0 = −λΣ = 40 × 10 × 300 = 120 kW,
∂x ∂x x=0
∂T
Φ1 = −λΣ = 160 kW.
∂x x=1m
2◦ ) Volume du mur : V = 10 m3 . Puissance thermique reçue par le mur = 1×10+120−160 =
−30 kW.
" #
∂u −→ ∂T ∂2T ∂T 1 ∂2T
3◦ ) + div JQ = P = ρc − λ 2 , d’où = P +λ 2
∂t ∂t ∂x ∂t ρc ∂x
1
= [1000 − 100 × 40] = −4, 7 10−4 K/s.
1600 × 4000
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
d2 T
A/ 1◦ ) De = 0 on tire T (x) = ax + b. Compte tenu des conditions aux limites, on
dx2
T1 − T2 dT λ1
trouve T (x) = T1 − x et J = −λ1 = (T1 − T2 ) ; le flux de chaleur traversant
e dx e
une section droite unité perpendiculaire à Ox est ΦA = J et le flux traversant une section
e e
B/ 1◦ ) T1 − Ti = R1 ΦB , Ti − Tf = R2 ΦB , Tf − T2 = R3 ΦB , avec R1 = , R2 = ,
2λ1 2λ2
R3 = R1 . D’où T1 − T2 = RT ΦB , avec RT = R1 + R2 + R3 = RA + R2 .
T1 − T2 ΦB RA 1
2◦ ) Φ B = ; = = < 1. La configuration (B) est bien sûr la plus
RT ΦA RT λ1
1+
2λ2
isolante.
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(T01 − T02 )2
Z 1
du
∆Stot = C
4 0 (T01 + T02 )2 (T01 − T02 )2
− u
4 4
#1
Tf2
"
(T01 + T02 )2 (T01 − T02 )2
= −C ln − u = C ln
4 4
0
T01 T02
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 L L 1 1
1◦ ) Rk = , k = 1, 2 ; RT = R1 + R2 = + .
λk s s λ1 λ2
T1 − Tc
2◦ ) On procède comme pour les diviseurs de tension en Electrocinétique : =
T1 − T2
R1 R1 λ2
. D’où Tc = T1 + K(T2 − T1 ), avec K = = .
R1 + R2 R1 + R2 λ1 + λ2
1
3◦ ) Kbois = ; Kacier = 0, 97. La température intermédiaire Tc (celle du contact) est plus
3
proche de T1 dans le cas du bois et plus proche de T2 dans le cas de l’acier, d’où les ressentis
de chaud dans le premier cas et de froid dans le second.
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
1 L R1 R3
1◦ ) Rk = , RT = R1 + R2 + R3 , T1 − T10 = (T1 − T2 ) , T20 − T2 = (T1 − T2 ) ,
λk s RT RT
λ2 λ3 λ1 λ2
d’où T10 = T1 − (T1 − T2 ) , T20 = T2 + (T1 − T2 ) .
λ1 λ2 + λ2 λ3 + λ3 λ1 λ1 λ2 + λ2 λ3 + λ3 λ1
T(x)
T1
T’
1
T’
2 x
T2
L 2L 3L
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
e
A/ 1◦ ) a) Rmur = ' 0, 13 K/W.
λ
Ti − Te
b) P = Φ = = 116 W/m2 .
R
2◦ ) Φ0 = Φ/10, d’où la nouvelle résistance thermique nécessaire : R0 = 10Rmur = Rmur +
e0 λ0
Risolant , soit Risolant = 9Rmur = 0 . On en déduit e0 = 9e ' 4, 7 cm.
λ λ
Ti − Te d
B/ 3◦ ) Pv = avec Rv = . Numériquement, Pv = 8700 W. L’énormité de cette
Rv λ3 S
valeur jette le doute sur cette évaluation des pertes thermiques.
r Rv r
Ti T1 T2 Te
r 2Rv Ra Rv r
Ti T’1 T’2 Te
La résistance thermique totale à prendre en compte après isolation de la fenêtre est R00 =
D
3Rv + 2r + Ra où Ra = est la résistance thermique de la couche d’air entre les deux
λ4 S
vitres. On trouve maintenant R00 = 1, 65 K/W, et Pv00 = 9, 1 W, T10 ' 16 ◦ C, T10 ' 5 ◦ C.
T − Te dT y dy
Pr = + `LHρc , ou + =0
RT dt τ dt
en posant y = T − Te − Pr RT et τ = RT cρ`LH. Intégrant cette équation
en tenant compte
t
de la condition initiale y(0) = −RT Pr , on obtient y(t) = −RT Pr exp − , et
τ
t
T (t) = Te + RT Pr 1 − exp −
τ
Pc
b) t = −τ ln 1 − . Avec τ = 997, 7 s, on trouve t = 1484 s ' 25 mn.
Pr
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−→
1◦ ) On admet que le flux de JQ sortant à travers la sphère de centre O et de rayon r est
égal à la puissance thermique totale développée par le corps, ce qui se traduit par la relation
4πa3 a3
4πr2 J(r) = qp . D’où J(r) = qp 2 .
3 3r
dT dT 1 a3
2◦ ) et 3◦ ) J(r) = −λ , d’où = − qp 2 , équation dont l’intégration conduit à
dr dr λ 3r
a3
T (r) = T0 + qp , compte tenu de la condition T → T0 pour r → ∞.
3r
a2
4◦ ) Tc = T0 + qp .
3λ
5◦ ) Rédaction laissée au lecteur.
3λ(Tc − T0 )
6◦ ) a) qp = = 480 λ (en unité convenable). D’où
a2
pour l’eau : qp = 240000 W/m3 ; pour l’air : qp = 2400 W/m3 .
b) La valeur énorme de qp pour l’eau est rédhibitoire pour l’existence d’un petit mammifère
marin.
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∂u −→ ∂u ∂T −→ −→
1◦ ) a) Voir le cours ; + div JQ = 0, = ρcv , JQ = −λ grad T , d’où l’équation de
∂t ∂t ∂t
∂T λ
diffusion de la chaleur : = ∆T .
∂t ρcv
∂T
b) En régime indépendant du temps, = 0. Par ailleurs, on a, d’une part, invariance par
∂t
rotation autour de l’axe de la canalisation, et, d’autre part, invariance par translation parallèle
à cet axe en admettant que la longueur L de la canalisation peut être considérée comme
infinie. Dans ces conditions, les dérivées partielles de T par rapport à θ et par rapport à z
sont nulles, et l’équation de diffusion devient
1 ∂ ∂T 1 ∂2T ∂2T 1 d dT
∆T = r + 2 2
+ = r =0
r ∂r ∂r r ∂θ ∂z 2 r dr dr
dT A r
2◦ )On en déduit = , puis T (r) = T1 +A ln , où l’on a tenu compte de la condition
dr r a1
a2
T (a1 ) = T1 . Considérant ensuite la condition T (a2 ) = T2 , on trouve A = −(T1 −T2 )/ ln[ ].
a1
T1 − T2 r
On obtient finalement T (r) = T1 − a2 ln a .
ln 1
a1
dT a2 1
3◦ ) a) et b) Φ = 2πrLJ(r) ; or, J(r) = −λ = λ(T1 − T2 )/ ln[ ] , d’où
dr a1 r
a2 T1 − T2 1 a2
Φ = 2πλL(T1 − T2 )/ ln[ ] = , et par suite, Rc = ln .
a1 Rc 2πλL a1
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∂u −→ ∂u ∂T −→ −→
A/ 1◦ ) Voir le cours ; + div JQ = 0, = ρC , JQ = −λ grad T , d’où l’équation de
∂t ∂t ∂t
∂T λ
diffusion de la chaleur : = D∆T avec D = .
∂t ρC
!
∂2T ∂T L
Z L(t) Z L(t)
◦ ∂T D
2 ) dx = D dx = D = J0 (t) car J(x, t) = 0 si x ≥ L.
0 ∂t 0 ∂x2 ∂x 0 λ
Z L(t)
∂T J0 (t)
D’où dx = .
0 ∂t x ρC
J0 (t)L(t)
3◦ ) T (x, 0) = T0 car J0 (t) = 0 si t ≤ 0 ; T (L(t), t) = T0 ; T (0, t) = T0 + ;
2λ
∂T J0 (t) ∂T ∂T
= [x − L], donc (L, t) = 0 et (0, t) = −λJ0 (t).
∂x λL ∂x ∂x
∂2T
Z L(t) Z t Z t Z L(t) Z t
∂T ∂T
4◦ ) a) E(t) = ρ C dx dt = λ dt dx = −λ dt (0, t), soit E(t) =
Z t 0 0 ∂t 0 0 ∂x2 0 ∂x
J0 (t) dt ; E(t) représente l’énergie transférée, par unité de surface.
0
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XI - Regel 8
2M g
1◦ ) a) ∆P = .
bc
T (v` − vs )∆P 2M g
b) ∆T = = T (v` − vs ).
L bcL
2◦ ) d̄ Q = Ldm, dm = ρbcdz.
dm γ∆T
3◦ ) a) = .
dt L
dz γ 2M g T (v` − vs )
b) = .
dt ρbcL bc L
dz
4◦ ) On trouve v = ' 4, 8 cm/h.
dt
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- Rayonnement thermique -
I - Rayonnement solaire
Le flux d’énergie (puissance par unité de surface) dû au rayonnement solaire a pour valeur
Φ0 = 1 kW/m2 au niveau du sol. Des mesures réalisées par satellite ont montré que le
coefficient de réflexion moyen pour toute la Terre (albedo) est R ' 0, 28.
1◦ ) Quel flux Φ d’énergie rayonnée par le Soleil atteint la Terre ?
2◦ ) a) Exprimer la puissance totale rayonnée par le soleil dans tout l’espace, en fonction de
Φ et de la distance Terre-Soleil D.
b) En déduire le flux d’énergie correspondant Φs rayonné à la surface du Soleil en fonction de
Φ et de l’angle 2α sous lequel est vu le Soleil depuis la Terre (diamètre apparent du Soleil).
3◦ ) Quelle valeur de la température à la surface du Soleil peut-on en déduire si l’on assimile
le rayonnement solaire à celui d’un corps noir ? Application numérique : 2α = 320 , constante
de Stephan σ = 5, 67 10−8 W m−2 K−4 .
II - Capteur solaire
Une surface noire absorbe totalement le rayonnement solaire auquel elle est exposée et le
réemet suivant une loi de corps noir.
1◦ ) a) Faire le bilan thermique de la surface en négligeant les pertes par conduction et
convection et déterminer la température T0 de la surface en fonction du flux d’énergie Φ0
reçu du Soleil.
b) Calculer T0 pour Φ0 = 1 kW/m2 .
c) En déduire le domaine spectral du rayonnement émis. On déterminera la longueur d’onde
pour laquelle la puissance rayonnée par unité de surface est maximum.
2◦ ) On interpose une vitre entre la surface noire et le rayonnement solaire. On suppose que
le verre absorbe totalement l’infra-rouge de longueur d’onde supérieure à 1 µm et que le
rayonnement solaire n’en contient presque pas.
a) Faire le nouveau bilan thermique de la surface ainsi que celui de la vitre.
En déduire la nouvelle température T1 de la surface. Conclure.
3◦ ) On veut utiliser ce dispositif comme chauffe-eau solaire. On fait circuler de l’eau au
contact de la surface noire, l’eau arrivant à la température t2 = 10 ◦ C et maintenant la
surface à la température t1 = 60 ◦ C.
a) Quelle doit être la surface du capteur solaire pour produire 20 litres d’eau à O ◦ C, par
heure ? On rappelle que la chaleur massique de l’eau est de 1 cal g−1 K−1 .
b) Quel est le rendement de ce capteur solaire ?
I - Rayonnement solaire
Φ0
1◦ ) RΦ + Φ0 = Φ, d’où Φ = = 1, 39 kW/m2 .
1−R
2◦ ) a) Ptot = 4πD2 Φ = 4πRs2 Φs .
2
D Φ
b) Φs = Φ= .
Rs α2
16 π
3◦ ) Φs = σTs4 ; avec α = rd, on en déduit Ts ' 5800 K.
60 180
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II - Capteur solaire
1/4
1000
1◦ ) a), b) Φ0 = σT02 , d’où T0 = ' 364, 4 K ' 91, 3 ◦ C.
5, 67 10−8
c) On applique la relation λm T = 2898 10−6 m K. On trouve λm ' 8 µm (infrarouge lointain).
2◦ ) Le flux solaire traverse intégralement la vitre et est absorbé par la surface noire qui
s’échauffe. Cette surface émet alors un rayonnement dans le domaine de l’infrarouge lointain.
Ce rayonnement est intégralement absorbé par la vitre qui réemet à son tour dans l’infrarouge
lointain, pour moitié vers l’extérieur du dispositif et pour moitié vers la surface sombre.
Φ1
a) On a ainsi Φ0 + = Φ1 , soit Φ1 = 2Φ0 . La température de la surface noire devient
2
T1 = T0 21/4 ' 160 ◦ C.
3◦ ) a) et b) Soit P la puissance absorbée par l’eau, par unité de surface. Le bilan énergétique
est maintenant Φ0 + Φ02 /2 = Φ2 = Φ02 + P . D’où P = Φ0 − Φ02 /2. Or, la puissance totale
dM
absorbée par l’eau s’exprime comme P = AP = C ∆T , A étant l’aire de contact de l’eau
dt
avec la surface noire, C la chaleur massique de l’eau.
On a maintenant Φ02 = σT34 , avec T3 = 273 + 60 = 333 K. Le rendement est défini par
P Φ0 1 T3 4
r= =1− 2 =1− ' 65%, ce qui donne aussi P = 650 W/m2 .
Φ0 2Φ0 2 T0
Prenant ensuite dM/dt = 20 × 103 /3600 g/s, ∆T = 50 K, C = 4, 18 J g−1 K−1 , on trouve
A ' 1, 79 m2 .
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