LE POTAGER

permacole
La revue des lecteurs
N°4 du 15 au 31 octobre 2019

t e E T f r u i t i è re
h a i e p e r s i s t an
Créer sa
Sommaire
1 25
Le choix des lecteurs Les travaux de la
quinzaine
• Créer sa haie fruitière
et persistante. • À faire au potager

• À faire au jardin
d’ornement
14
• À faire au verger
La culture de l’ail de
A à Z.
30
Les actus du
potager permacole
• Les actus
• La photo des lecteurs

« Si en octobre souffle le.vent, du froid il y aura longtemps »

 Dotées de nombreux atouts, les haies persistantes font légion dans nos jar-
dins. Cependant, elle sont souvent réalisées à partir d’une seule variété. Il
existe pourtant de nombreux végétaux persistants qui remplissent de diffé-
rentes fonctions et qui peuvent être utilisés dans un jardin permacole.

L
es haies sont très utiles pour le jar- Cependant, ces végétaux ne sont utiles
dinier. Elles procurent de l’ombre, que pour cela...
enrichissent le sol, produisent du
Bien que certains oiseaux y fassent leurs
paillage, accueillent des auxiliaires de
nids, nous y croisons rarement des in-
culture, et parfois, nous cachent du voi-
sectes... D’un point de vue écologie et
sin…
utilité pour le potager et l’écosystème
Sur ce dernier point, c’est souvent la dé-
qui l’entoure et le compose, le bilan est,
ception quand, arrivé l’automne, la haie
nous pouvons le dire, médiocre.
se dépouille de ses feuilles et met notre
jardin à la vue de tous. Pour certains ce Pourtant, avec un peu de réflexion, nous
n’est pas un problème, mais d’autres pré- pouvons tout à fait faire de notre haie
fèrent garder leur intimité toute l’année ! persistante une haie à la fois vectrice de
C’est pour cela qu’aujourd’hui les biodiversité, mais également nourricière
jardins sont très fréquemment parés de si notre climat le permet !
haies de cyprès ou de laurier cerise, des
végétaux persistants qui nous
protègent des regards en toutes saisons.
La revue des lecteurs octobre 2019 | 3
En effet, de nombreux végétaux
fruitiers ont un feuillage persis-
tant. Leur seul inconvénient est
souvent leur croissance, très
lente. Mais si nous souhaitons
nous accommoder au rythme
de la nature, nous accepterons
ce désavantage en voyant notre
objectif, année après année, être
progressivement atteint. En at-
tendant, vous pourriez investir
dans des palissades ou des filets,
afin de cacher provisoirement la
vue.
Par ailleurs, ne vous bercez pas
d’illusions : n’imaginez une ré-
colte abondante de fruits déli-
cieux sur une haie persistante.
Quelques-uns sont intéressants,
mais pour certains, un climat
adéquat sera indispensable à la
fructification. Ainsi, si vous ha-
bitez dans un climat froid et peu
propice aux cultures « exotiques
», il est peut-être préférable d’ins-
taller une haie classique, persis-
tante ou non, mais avec des es-
sences variées, ou bien une haie
champêtre, utile à la biodiversité.
Cette réflexion sur la biodiversité et
l’utilité de chaque plante dans votre
potager est au cœur d’un design en
permaculture. Pour répondre à un be-
soin quelconque de l’habitant du lieu,
ici se cacher du voisin, il est possible
de réfléchir plus globalement, et de se
questionner sur la façon de remplir ce
besoin tout en favorisant les autres êtres
vivants autour de nous.
On peut également se questionner sur
l’utilité de la haie : dans un projet de
haie de cyprès, elle va servir presque
uniquement à cacher la vue, tandis
qu’une haie composée de végétaux plus
utiles va remplir d’autres fonctions : pro-
duction fruitière, production de nectar,
production d’un BRF de qualité, héber-
gement d’insectes, apport d’azote dans
le sol, etc.
Le goumi du
japon stocke de
l’azote dans le
sol, produit du
paillage, ainsi
que des fruits !
Sa floraison est
spectaculaire
en plus d’être
méllifère. Il ne
vous reste qu’à
l’adopter !
La revue des lecteurs octobre 2019 | 4
 De gauche à
droite : saule
marsault,
charme, et
érable cham-
pêtre. Trois
champions de
la biodiversi-
té à installer
dans vos haies.

Dans ce cas, tant pis pour la vue déga-
gée en hiver : pourquoi pas l’occasion
de nouer des liens avec vos voisins…
?! Vous pourrez néanmoins installer
au pied de cette haie de nombreux pe-
tits fruits ou lianes fruitières.
Nous avons également des végétaux
fruitiers intéressants qui se cultivent
quasiment partout : l’arbousier, l’ar-
gousier, et les eleagnus. Nous vous en
parlons ci-dessous.

Qui sont ces végétaux

persistants et fruitiers ?

I
l en existe de nombreux, qui pro-
duiront si votre climat le permet. En
dehors de ces climats, vous aurez
la possibilité d’admirer leur floraison,
et peut-être dans quelques années
certains fruits... En effet, le réchauffe-
ment climatique étant inévitable, il est
probable que nos climats évoluent et
avec eux, les comportements des vé-
gétaux que nous y avons implantés.
•Le feijoa, ou Goyavier du Brésil. Cet
arbuste mesure de 2,5 m à 4 m selon
les climats et les sols et produit des
fruits ovoïdes de 5 à 10 centimètres.
Sa croissance est lente, mais il vous
offrira une floraison magnifique et des
fruits si vous êtes dans la moitié sud
de la France (néanmoins, si vous vivez
dans la moitié Nord, n’hésitez pas à
tester).
Afin d’avoir une meilleure pollinisation,
nous vous recommandons de cultiver
deux variétés différentes. La pépinière
Sebtan près de Montauban vend des
feijoa « en duo » : on trouve alors deux
variétés dans le même pot, pratique !
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Le feijoa se cultive partout, mais vous
n’aurez surement que ses
magnifiques fleurs en climat froid.
Le kumquat, avec ses fruits oranges, se
cultive plutôt dans le midi.
•Kumquat : si vous êtes dans un
climat où il ne gèle presque pas, cet
arbre est fait pour vous ! Il résiste
tout de même à -10 degrés une fois
bien installé, mais il perd alors ses
fruits. Vous pouvez le cultiver dans
la zone dite « de l’oranger ».
D’ailleurs, si vous y vivez, vous
pouvez tout à fait utiliser l’oranger
en haie fruitière !
•Arbousier : un arbuste parfait pour
créer une haie fruitière. On trans-
forme ses fruits, les arbouses, en
gelées ou en confitures. Consom-
mées crues, les baies ne sont pas
très goûteuses, mais certains les
apprécient !
L’arbousier croît lentement mais
sûrement, et protège très bien de la
vue.
Vous pouvez le cultiver quasiment
partout, mais ses fruits ont be-
soin d’un automne doux pour arri-
ver à maturité. En région froide et
humide, l’arbousier peut être fré-
quemment attaqué par des mala-
dies, et vous n’aurez pas de fruits.
Sa floraison est tout de même jolie
et mellifère !
•Argousier : il peut cacher la vue ai-
sément, à condition de le tailler un
peu pour qu’il s’étoffe davantage.
Son développement n’est pas iden-
tique d’un individu à l’autre (il peut
être plus ou moins étoffé). L’argou-
sier étant dioïque, vous aurez be-
soin d’un pied mâle et un femelle
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 Définition
pour arriver à fructification.
Dioïque : plante dont les fleurs mâles et les
L’argousier est peu exigeant  : il s’adapte
fleurs femelles se trouvent sur des pieds
sur tous les types de sols.
séparés. C’est une stratégie qu’a choi-
Évitez néanmoins les terrains trop hu-
sie la plante pour forcer une pollinisation
mides l’hiver dont le sol est mal drainé ou
croisée avec ses congénères. Cela permet,
à défaut, plantez-le sur butte. Il apprécie
entre autres, de garantir un brassage géné-
les situations venteuses, mais nécessite
un emplacement ensoleillé pour fructifier. tique suffisant pour que l’espèce perdure.
Résistant à -30 degrés, sa culture ne po- Seulement 6 % des végétaux sont dioïques !
sera aucun problème ! En effet, la plupart sont hermaphrodites.

La variété Leikora est la plus cultivée pour

•Mandarinier de Satsuma : si vous êtes
ses fruits, car ce sont les plus gros. Ils
dans un climat atlantique ou méditerra-
sont, entre autres, très riches en vitamine
néen, ces mandariniers produiront de dé-
C.
licieuses mandarines, sans pépin.
Les variétés recommandées sont ‘Owari’,
et ‘Okitsu’, les plus rustiques. L’arche du
Livradois en cultive en Auvergne, à 1000
m d’altitude, c’est pour dire s’il s’adapte
bien à nos climats !

Si vous cherchez à avoir les argouses les

plus riches en vitamines, dirigez-vous vers
la variété ‘Indian Summer’.
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•Néflier du Japon : originaire des mon- •Fuchsia ‘Régal’ : cette variété de fuchsia
tagnes de l’Himalaya, le néflier du Ja- peut atteindre 3 m de hauteur en climat
pon est surtout cultivé pour ses magni- doux. Elle sera plus petite en climat frais,
fiques fleurs. Ces dernières attirent une et pourrait ne pas cacher la vue... Elle ré-
multitude d’insectes ! siste une fois installée à -10 degrés. Ce
fuchsia offre une floraison s’étalant de
Il est rustique jusqu’à -10 degrés et se
mai à octobre et produit des fruits dès
cultive très bien : il pousse rapidement
juillet. On consomme ces fruits crus ou
et ne demande pas beaucoup de soins.
transformés.
Évitez tout de même les emplacements
trop venteux et les sols gorgés d’eau en
hiver. Le néflier du Japon produit des
fruits orangés prêts à déguster au prin-
temps.

Parmi les variétés cultivées, il existe la

‘Champagne’, ‘Peluche’, ‘Early red’ ou
encore ‘Tanaka’. Je vous recommande
cette dernière variété, elle est plus tar-
dive que les autres, mais ses fruits sont
plus savoureux.

photo : https://www.permafruit.fr/

•Les eleagnus : on les connait surtout pour

leur utilisation en haie persistante, mais
on ignore souvent que certaines variétés
produisent des fruits ! Leur culture est
très simple, car les eleagnus s’adaptent
presque partout et poussent assez rapi-
dement.

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Les eleagnus
offrent des
fruits et des
fleurs aux
couleurs
variées.
Parmi les Eleagnus cultivés pour leurs
fruits, nous avons le goumi du Japon,
l’olivier de Bohème, les Chalefs…
Pour plus de renseignements, je vous
invite grandement à consulter cet ar-
ticle sur le site de l’association ‘La
graine indocile’.
Vous trouverez des indications sur les
différentes variétés à cultiver.
http://www.lagraineindocile.
fr/2012/11/les-eleagnus-elaeagnus-
spp.html
Bonne lecture !
Zoom sur la passiflore
Cette plante convient très bien pour ca-
cher la vue, produit des fruits et est médi-
cinale ! Pour la cultiver, il suffit d’installer
une treille et de la faire grimper dessus.
La passiflore vous cachera des regards,
car elle garde en partie ses feuilles en
hiver. Sa croissance est très rapide, elle
peut même devenir envahissante. On peut
alors la tailler sévèrement quand cela est
nécessaire et se servir des tailles pour
pailler des arbres par exemple.
La variété ‘Passiflora Tucumanensis’ est
très intéressante : elle est rustique jusqu’à
-10/-15 degrés et produit des fruits plutôt
savoureux.
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Les feuilles de la ‘Passiflora Incarnata’
sont utilisées en médecine naturelle.
Elle s’utilise en usage interne et externe.

• Bienfaits en usage interne : améliore

le sommeil, réduit la tension nerveuse,
l’anxiété, l’irritabilité ; est antispasmo-
dique ; agit sur les palpitations et l’hy-
pertension liées à l’émotivité ; est an-
tidouleurs ; réduit les symptômes de
l’asthme…

• Bienfaits en usage externe : traite les

affections cutanées, les hémorroïdes…

Ces informations vous sont données à

titre indicatif, mais documentez-vous
Les passiflores offrent de magnifiques
bien avant d’utiliser une plante en guise floraisons, et des fruits parfois
de médicament ! goûteux selon les climats

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Convertir sa haie déjà
existante en haie
productive

I
l est tout à fait possible d’ajouter
des végétaux au pied de votre haie
existante si l’exposition le permet
et si la haie déjà en place n’est pas
encore trop imposante.

Il faudra simplement creuser un gros

trou pour déranger les racines de la
haie et permettre aux nouveaux vé-
gétaux de se faire une place. Il est
ainsi possible d’installer des lianes
fruitières, vignes, kiwi, kiwaï, ou des
petits fruits en avant-plan de la haie.

Pour les lianes, le problème va se po-

ser au moment de la taille de la haie
: n’ayez pas peur de les détruire par-
tiellement  : ces dernières sont très
vigoureuses et repartiront de plus
belle.

Elles supportent tout à fait les

grosses tailles, elles repartent même
après une taille à ras du sol ! L’incon-
vénient est que vous obtiendrez une

La revue des lecteurs octobre 2019 | 11

production plus ou moins en dents-
de-scie…

Cette méthode n’est pas aussi

poétique que la création d’un jar-
din-forêt ou d’un verger multi-éta-
gé, mais elle vous permettra quand
même d’augmenter vos récoltes.

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 La plantation de la haie

S
i les végétaux que vous allez ins- Le trio gagnant
taller sont à croissance lente,
vous pouvez imaginer en placer
un tous les 80 cm à 1 m. Ainsi, l’effet
brise-vue sera plus rapidement atteint
: les végétaux vont vite se rejoindre et
monter en hauteur. Ils risquent de s’en-
tremêler, mais ça n’est absolument pas
grave : ce schéma se reproduit naturel-
lement dans les haies champêtres.

Si les végétaux sont plutôt à croissance

rapide, comme les eleagnus, vous pou-
vez imaginer en installer un tous les 1,5
m, afin d’économiser un peu sur le prix
des plants.

Vous voyez donc maintenant qu’il est

possible de réaliser une haie fruitière et
persistante. La liste des végétaux four-
nie n’est pas exhaustive, vous en trou-
verez certainement d’autres comme
le sapotier, ou encore l’olivier pour les
climats adéquats. Parmi tous ces vé- Vous connaissez ou vous utilisez d’autres
gétaux, nos trois favoris sont l’arbou- végétaux fruitiers et persistants ?
sier, l’argousier et les eleagnus, qui Partagez-nous vos connaissances !
s’adaptent quasiment dans tous les Contactez-nous à l’adresse e-mail
climats et les types de sols. N’hésitez contact@lepotagerpermacole.fr et
donc pas à les cultiver chez vous ! racontez-nous ce que vous cultivez !

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La culture de l’ail
Allium Sativum.

L
’ail est une culture assez simple à réaliser. La plantation est facile, et l’ail en
soi ne nécessite que très peu d’entretien. Dans un sol qui retient un minimum
l’eau .et qui est vivant, vous n’aurez pas grand-chose à faire : planter à l’au-
tomne ou au printemps, et venir récolter en été. Les têtes se conservent bien, et
sont faciles à stocker. Il est donc très facile de devenir autonome en ail.

Néanmoins, il arrive que la culture de l’ail échoue sur certains sols, pour diverses
raisons. Ainsi, j’ai décidé de vous rédiger un article complet sur la culture de l’ail.
Certains points sont précis et on peut ressentir à la lecture que l’ail est une culture
finalement pas si facile que ça ! Il n’en est rien, vous aurez facilement des récoltes
si votre sol est vivant et propice à sa culture. Cet article est simplement une base de
réflexion pour ceux chez qui l’ail ne fonctionnerait pas bien.
On pourra alors peut-être trouver la raison de l’échec, ou retenter la culture avec
plus de cordes à son arc !

Bonne lecture !

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Portrait de
l’Allium Sativum
L’ail, Allium Sativum, est consommé
depuis des millénaires. Déjà 3000
ans avant notre ère, il était utilisé
par les Chinois pour assaisonner
leur plat. L’ail a parcouru les zones
géographiques, les Égyptiens en
donnaient à leurs esclaves et c’est
grâce aux Romains que l’ail s’est
répandu dans toute l’Europe.

En France, l’ail fut cultivé à partir du

Moyen Âge.

Même si l’ail a toujours reçu des cri-

tiques, en raison de sa forte odeur, il
fut défendu au fil des siècles pour
ses bienfaits sur la santé. Appelé
“rose puante” par les Grecs, il pos-
sède pourtant de nombreuses pro-
priétés médicinales !

Stimulant de la circulation san-

guine, l’ail est également un bon
antibiotique naturel. L’action de l’ail
sur le système cardio-vasculaire
est aujourd’hui mise en avant par
de nombreuses études.

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 Les différentes variétés d’ail
Pour vos variétés, sachez qu’il existe l’effet du vent), ainsi il est préférable
3 types d’ail : l’ail blanc, l’ail rose, l’ail de changer de variété si vous l’avez
violet. déjà essayé chez et que vous avez ren-
  contré le problème.
- L’ail blanc : Messidor, Messidrome,
Mon astuce pour l’ail : achetez des
Thermidrome, Therador, Vigor, Supre-
têtes en magasin bio, peu importe la
me, Sabadrome, Corail, Jolimont. La
variété, et plantez-les ! Cette méthode
variété Corail est la plus rustique de
revient beaucoup moins cher qu’en
toutes.
jardinerie. Dès la première année, vous
  - L’ail rose : Goulurose, Ibérose, En- pourrez conserver des bulbes pour re-
derose, Jardirose. L’ail rose a une dor- planter l’année suivante. On utilise gé-
mance profonde : il met plus longtemps néralement uniquement les caïeux du
à se réveiller au printemps. Pour cette pourtour de la tête : les plus gros. Ceux
raison, il est de récolte tardive. du centre peuvent être replantés, mais
pour de la culture d’aillet par exemple.
- L’ail violet : Germidour, Paradour,
Primor, Sprint. La variété Germidour Il existe également des variétés d’ail
possède une tendance à la verse (les vivaces, mais elles produisent nette-
feuilles se plient et se cassent sous ment moins.

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Calendrier de Le sol
culture
L’ail peut se plaire dans tous les sols.
Généralement, on plante l’ail blanc Néanmoins, son système racinaire
et l’ail violet en automne, et l’ail rose est fragile, il supporte donc mal les
au printemps. sols trop pourvus en eau l’hiver.
Une stagnation trop importante de
Vous devez veiller à ne pas planter
l’eau peut entraîner une pourriture
l’ail trop tôt ou trop tard à l’automne.
des racines, c’est pourquoi je vous
L’intérêt de le planter en septembre
conseille de planter votre ail à par-
pour l’aillet et que l’on va avoir des
tir de fin février jusque mars si vous
démarrages d’axillaires (les caïeux
avez ce type de sol.
du bulbe commencent à se créer).
Si votre sol durcit lorsqu’il fait chaud
Si votre sol est gorgé d’eau l’hiver,
(souvent les sols argileux, limoneux),
plantez l’ail en février/mars et non à
il faudra absolument pailler votre ail,
l’automne pour éviter un pourrisse-
afin de conserver une terre souple.
ment des racines.
Autrement, le grossissement du bul-
be peut être entravé.
Climat
L’ail est très rustique, il supporte des
températures pouvant aller jusqu’à
-18 degrés. La levée de dormance
arrive à des températures fraîches :
en dessous de 7 degrés pendant 1 à 2
semaines en moyenne (cela dépend
des variétés). Le zéro de végétation
est situé à 0 degré, en dessous l’ail
Les sols argileux sont généralement très
ne pousse plus. fertiles mais peuvent poser problème avec
la culture de l’ail, surtout s’ils ne sont pas
paillés !

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Précédent favorable
ou défavorable,
rotations.
Si l’on a des maladies, l’ail et les al-
liacées (oignon, poireau, échalote,
ciboule...) ne doivent pas revenir
sur la même parcelle avant 4/5ans.
Si vous n’avez pas de maladie et si
vous nourrissez votre sol correcte-
ment, vous n’êtes pas spécialement
obligé d’avoir recours à une rotation
parfaite des cultures.
L’ail se plaît suite à une culture de
légumineuse ou de pomme de terre.
Il peut être un bon précédent à une
culture de légume feuille (laitue d’hi-
ver, mâche, etc.).
Tutoriel de
plantation
La plantation de l’ail se fait à la main.
Enfoncez les caïeux à 5cm pour évi-
ter qu’ils ne se déchaussent en pous-
sant. La pointe doit être vers le haut,
pour favoriser la levée. L’espace-
ment optimal sur le rang est compris
entre 12 et 20 cm selon le calibre des
bulbes et la fertilité de votre sol (plus
celui-ci est fertile, plus vous pouvez
vous rapprocher des 12 cm). Si vous
êtes sujets à des maladies crypto-
gamiques (champignons) comme la
rouille, espacez vos caïeux de 15 cm
(voire 20 cm)minimum afin de favo-
riser la circulation de l’air.
La distance entre-rang est de
15/20cm voire 30cm si votre sol est
peu fertile.
Les différentes situations :
• Si votre sol est paillé, commencez
par ratisser le paillage pour avoir un
sol nu et propre. Désherbez les éven-
tuelles vivaces encore présentes.
Passez un coup de griffe si le sol est
compact. Si le sol est bien meuble,
évitez la griffe qui va faire germer
des graines d’adventices. Il est pré-
férable de ne jamais toucher au sol,
cela dit la grande cause d’échec dans
les cultures de légume est souvent
les carences induites par un sol trop
compacté. Essayez de ne jamais
marcher sur vos zones de culture et
d’avoir constamment des plantes
qui poussent sur celles-ci.
La revue des lecteurs octobre 2019 | 18
• Si votre sol est enherbé, il faudra
commencer par désherber. Le plus
simple, mais pas le moins fatigant,
sera de tout décaper à la houe, pro-
fondément, pour avoir toutes les ra-
cines des vivaces. Une fois la zone
nettoyée on peut planter facilement
les bulbes. Il est possible d’émiet-
ter un peu de compost à la surface
(une petite poignée pour 2/3bulbes)
si votre sol n’est pas fertile. On re-
couvre ensuite d’un paillage de 10cm
(foin, paille, broyat de végétaux…).
Cela vous permettra de désherber
très peu et surtout très facilement.
 
• Si le précédent cultural est un en-
grais vert, on commence par broyer
l’engrais vert, si possible 2 semaines
avant la plantation.
 
Dans tous les cas, une fois votre sol
prêt à recevoir les bulbes, il ne vous
reste plus qu’à les planter.
 
L’ail va sortir progressivement au fil
des jours, comptez une bonne se-
maine pour le voir pointer son nez,
mais ne vous inquiétez pas si cela
prend plus de temps.

La revue des lecteurs octobre 2019 | 19

Réussir la culture.
• fertilisation :
L’ail est une culture globalement peu
exigeante. Le développement végé-
tatif se fait au début du printemps,
lorsque les températures sont en-
core assez fraîches. Comme les
températures sont fraîches, la mi-
néralisation de l’azote organique du
sol est faible, il faudra donc, si vous
souhaitez augmenter votre rende-
ment, fertiliser avec des produits
contenant de l’azote minéral prêt à
être consommé par l’ail : l’urine, les
fientes de vos volailles. Pour réaliser
un thé de fientes : on mélange des
fientes (200 grammes par arrosoir
de 10L, et on arrose notre ail avec ce
mélange. Il faudra faire cela assez
tôt dans la saison, début février par
exemple. Les apports d’azote tardifs
sont contre-productifs : trop d’azote
pendant la bulbaison peut entraîner
des problèmes de conservation de
l’ail.
Si vous souhaitez fertiliser votre ail
pendant la bulbaison (si votre sol
est très peu fertile par exemple), uti-
lisez du purin de consoude ou de la
cendre (une poignée pour 2 mètres
linéaires).
• irrigation :
 
L’ail peut être assez exigeant en eau.
Il supporte mal le stress hydrique, il
faudra donc bien le pailler et arroser
régulièrement (si votre sol ne retient
pas l’eau) pour éviter cette déconve-
nue.
 
Si vous irriguez peu votre jardin,
concentrez-vous sur l’essentiel :
l’ail a besoin d’eau au moment de
la levée, et lors du développement
du bulbe : généralement du stade 8
feuilles au stade 12 feuilles. Un arro-
sage lors de la plantation est égale-
ment le bienvenu. Pour faire simple
: si l’année n’est pas spécialement
sèche, on arrose à la plantation, et
quelques fois en mai/juin.
 
Pensez à arroser le matin, pour que
les feuilles soient sèches le soir
venu.
La revue des lecteurs octobre 2019 | 20
Vers la fin de la culture, 2 à 3 semaines avant la récolte, n’arrosez pas votre
ail pour favoriser sa conservation.

• récolte :
 
Pour votre aillet, on récolte les bulbes frais, en avril/mai. Pour l’ail sec, la ré-
colte doit intervenir peu après que les feuilles du bas aient commencé à faner
: lorsqu’environ les deux tiers du feuillage sont secs.
 
Si vous souhaitez une récolte mesurée précisément, il est possible de faire
le rapport poids des bulbes/poids des feuilles. On prend un échantillon, 20
plants par exemple, et on pèse en faisant la moyenne. Le ratio doit être de
1,6, 1,7. Les bulbes doivent donc être 1,6 fois plus lourds que le poids total
des feuilles. La formule est : poids total des bulbes / (divisé par) poids total
des feuilles.

La revue des lecteurs octobre 2019 | 21

 Conservation
Pour la conservation de l’ail une
fois récolté, on le fera sécher
pendant 1 mois dans un endroit
ventilé et à l’abri de l’humidité.
L’ail est prêt lorsqu’il a perdu
20 à 30% de son poids. Vous
pouvez le savoir en pesant
un échantillon au départ et en
le testant plusieurs fois. Par
exemple, vous prenez 10 têtes
d’ail que vous pesez. Dans
l’hypothèse où les dix têtes font
1kg, l’ail sera prêt lorsqu’il
atteindra 750grammes environ.
On multiplie par 0,75 le poids
frais pour obtenir le bon poids
sec.

Il faudra conserver les têtes à

une température supérieure à
15 degrés, idéalement 18/20
degrés.

Privilégiez un environne-
ment sec, et ventilé : la cuisine
convient parfaitement !

La revue des lecteurs octobre 2019 | 22

 Les maladies de l’ail
Les principales maladies de l’ail sont
: alliacées (ail, poireau, oignon, écha-
-la pourriture blanche (Sclerotium
cepivorum)
-le champignon Botrytis
-la mouche de l’oignon
-le thrips
-la teigne du poireau
On retrouve ces maladies également
chez l’oignon et le poireau.
L’ail dispose cependant de ravageurs
et maladies spécifiques :
-ses nématodes
-ses acariens
-la rouille
-la suie
-ses virus
-la bactériose
De manière générale, l’ail n’est pas
très attaqué (sauf la rouille qui
est courante!) et la culture est as-
sez simple à réussir. Néanmoins, si
vous êtes sujet aux maladies, il y a
quelques conseils généraux à suivre
pour les éviter.   il est recommandé d’arroser le matin
Premièrement et comme souvent, la
rotation des cultures joue beaucoup
sur les maladies récurrentes. Les
lote, ciboule...) doivent, si possible,
revenir au minimum tout les 4/5ans
sur la même parcelle.
Lors de la manipulation des gousses,
évitez les chocs sur celles-ci. De
même, évitez les blessures lors de
l’égoussage.
Lors de la plantation, refermez bien
le sol une fois le bulbe planté. Et
faites en sorte que votre plantation
sorte vite de terre : pour une planta-
tion en octobre, le sol est propice et
il ne vous restera plus qu’à arroser
correctement votre ail les premières
semaines si votre sol est sec.
Espacez davantage vos caïeux
comme je vous ai conseillé précé-
demment. Cela permet de réduire les
attaques de champignons.
Enfin, évitez les arrosages tardifs. Il
est conseillé de ne plus arroser l’ail
quelques semaines avant la récolte,
afin que celui se conserve mieux, et
plutôt que le soir.
La revue des lecteurs octobre 2019 | 23
 Les associations possibles
L’ail a des vertus antibiotiques, in-
secticides, nématicides, et il per-
met de lutter contre les maladies
cryptogamiques de certains frui-
tiers. Ainsi, il est très utile au pota-
ger et au verger.
-La seule association qui soit fa-
vorable semble être celle avec les
carottes. Les alliacées en général
et donc l’ail éloignent la mouche de
la carotte. Cependant, vous pouvez
associer votre ail avec la plupart
des légumes du potager !
Comme souvent, les associations
sont à contextualiser : testez par
Photo : https://christopheg17.files.
wordpress.com/2014/04/dscf6145.jpg
vous-même, ce qui fonctionne chez
les autres peut ne pas fonctionner
chez vous et vice-versa.
-L’association de l’ail avec tous
les fruitiers est conseillée, n’hési-
tez pas à en mettre au pied de vos
fruitiers comme sur la photo. Vous
pourrez comme cela venir récolter
de l’aillet et laissez quelques bulbes
en terre. Leur composés souffrés
aideraient les arbres à lutter contre
certaines maladies.
-Une association gain de place qui
fonctionne à merveille est celle de
l’ail avec la mâche.
Cette association ne nécessite
quasiment pas de main d’oeuvre
si vous avez laissé vos pieds de
mâche monter à graines les années
précédentes. En effet, il vous suffi-
ra d’aller chercher des plants sortis
spontanément, et de les repiquer en
même temps que vous plantez l’ail.
On gagne ainsi du temps en réali-
sant deux tâches en une.
Plantez l’ail à 15 cm en tous sens,
et la même chose pour la mâche.
La revue des lecteurs octobre 2019 | 24
Vous aurez ainsi environ
un plant tous les 7,5 cm
en quinconce. Cela permet
d’avoir deux récoltes au lieu
d’une seule sur la planche
de culture, ce qui est inté-
réssant car l’ail occupe lon-
guement le sol du potager.
Pratique pour les petits po-
tagers !
La mâche occupe et couvre
le sol durant l’hiver, et dès
qu’elle est finie de récolter,
vous pouvez soit attendre
un peu et récolter tout l’ail
15 cm
en aillet et en en bulbe
frais, puis installer des lé-
gumes d’hiver qui se sème
tôt comme le panais (ou des
légumes d’été), ou simple-
ment rajouter un petit pail-
lage et attendre la récolte de
l’ail à un stade plus avancé.
Vous pourrez alors semer
à la suite des légumes type
radis d’hiver, chou chinois, : Mâche
etc.
: Ail
Bonne récolte !

La revue des lecteurs octobre 2019 | 25

 Les travaux
de la
quinzaine

À faire au potager
•Divisez votre rhubarbe ces jours- par exemple, les conserver en silo
ci. Évitez simplement de le faire ou les lactofermenter.
quand le sol est gelé. À vous les
futures tartes, les confitures, et les
compotes !

•Plantez les choux de printemps,

les laitues d’hiver et les oignons
blancs. Faites-le de préférence
sous-abri.

•Il est toujours possible de récolter

vos carottes pour les conserver si
elles se conservent mal au jardin
sous votre climat/sol. Vous pouvez Lactofermentez vos légumes !

La revue des lecteurs octobre 2019 | 26

•Vous pouvez planter de l’ail.
•Si vous êtes en bord de mer, c’est
la période idéale pour planter les
choux-fleurs et les brocolis de va-
riétés d’hiver. Apportez-leur jusqu’à
3/4 kilos de compost mûr au m²,
afin de satisfaire leur voracité !
•Vous pouvez semer des fèves si
vous n’êtes pas dans un climat trop
rude, ou les semer sous serre ail-
leurs. Elles donneront plus tôt que
celles semées en extérieur en fin
d’hiver.
•S’il vous reste des plants, vous
pouvez planter des épinards sous
serre.
•Vous pouvez semer des radis de
tous les mois sous serre.
•Vous pouvez semer des petits
pois en extérieur si vous êtes dans
un climat doux, ou les semer sous
serre ailleurs.
•Vous pouvez semer des carottes
primeurs sous serre.
•Pourquoi ne pas commencer à
agrandir votre potager en prépa-
rant le sol pour l’année prochaine ?
N’oubliez pas que plus vous vous y
prenez tôt, moins vous aurez d’ef-
forts à fournir pour arriver à une
terre propre et cultivable.
On peut alors réaliser dès main-
tenant, et pendant tout l’hiver, des
lasagnes, ou simplement déposer
n’importe quel type de matière or-
ganique sur le sol, sur 20/30 cm.
D’ici le mois de mai, les herbes
sauvages se seront décomposées
et vous pourrez planter ce que vous
voulez ! On parle souvent du carton,
il est en effet très efficace en pre-
mière couche, mais il est difficile
de savoir s’il n’a pas été traité, et
il est compliqué d’en trouver sans
encres. Mieux vaut déposer votre
carton au recyclage, et utiliser de la
matière organique non transformée
pour votre paillage.
•Vous pouvez créer de petits abris
pour les insectes : des tas de
branches, de pierres, permettront
à de nombreux insectes de passer
l’hiver. Et si c’est trop tard pour cer-
tains, les abris serviront les années
suivantes !
La revue des lecteurs octobre 2019 | 27
À faire au verger lement, qui nous offre de beaux
fruits à l’automne. Bien qu’il pré-
•On peut commencer à prévoir fère des sols profonds et bien
l’emplacement des futurs frui- pourvus en eau, il s’accommode
tiers que l’on va planter dès le de terres pauvres. Quel bonheur
mois prochain. Les trous peuvent de le voir crouler sous les fruits en
même être creusés, du moins on plein hiver !
peut commencer à décompacter
•Récoltez les noix lorsque c’est
le sol et ajouter du paillage. Vous
le bon moment : la bogue s’ouvre
n’aurez qu’à l’ôter pour planter vos
d’elle-même. Faites-les bien sé-
arbres. Il est très plaisant de des-
cher à plat avant le stockage.
siner des plans et imaginer ce à
quoi pourrait ressembler le jardin
si nous plantions tel ou tel arbre
à tel ou tel endroit… lancez-vous !

•On peut commencer à installer

des vivaces au pied des arbres
fruitiers : consoude, bulbes, bou-
tures de petits fruits, mais éga-
lement vignes ou autre liane pro-
ductive.

•Vous pouvez commencer à plan-

ter des arbres et arbustes fruitiers
en pot. Parmi eux, le Goji est très
intéressant, car il s’accommode
bien des terres pauvres, sèches,
du Sud. C’est vraiment un super
fruit santé, très riche en vitamines
! La variété ‘Amber’ est vraiment
goûteuse. J’adore le kaki éga-

La revue des lecteurs octobre 2019 | 28

•Vous pouvez bouturer les noise-
tiers, framboisiers, ou encore les
myrtilliers.
Vous pouvez également boutu-
rer vos figuiers. Il est aussi assez
simple de déterrer des pousses
qui ont raciné près du pied mère.

•Vous pouvez commencer à plan-

ter quelques arbres.
L’aubépine, très connue sous sa
forme sauvage et ses fleurs aux
propriétés médicinales, dispose
également de cultivar à gros fruits
comestibles comme Crataegus
arnoldiana, C. azarolus, C. mexi-
cana ou bien C. schraderiana.
N’hésitez pas à les cultiver, sur-
tout si vous êtes dans un climat
frais, les aubépines résistent à
des températures très basses
ainsi qu’à la sécheresse. Pratique
pour les climats rudes !

La revue des lecteurs octobre 2019 | 29

À faire au jardin
d’ornement

•Vous pouvez planter des bulbes

et des vivaces, pour ajouter des
fleurs dans vos massifs. On peut
alors planter narcisse, muscaris,
perce-neige, crocus, anémones
de Grèce, iris …
Myosotis
•Vous pouvez planter de l’ail d’or-
nement, qui fleurira au printemps
groseilliers à fleurs, weigelia, san-
suivant. N’hésitez pas à les en-
tolines, forsythias, vigne vierge,
foncer de 10 cm et plantez-en en
spirées, aulnes, etc.
massif : effet visuel assuré !
•N’oubliez pas de protéger vos
•J’imagine que parmi vous il y a
fleurs sensibles au froid !
des fans de belle pelouse. Même
si je conseille de laisser le moins •Plantez tous vos arbres à feuil-
de pelouse possible chez vous, et lage persistants ce mois-ci, ils
préférer laisser la prairie pousser reprennent mieux en octobre que
naturellement (ou installer des plus tard, car le sol est encore un
plantes utiles pour la biodiversi- minimum chaud.
té), sachez tout de même que c’est
•Semez des graminées, ces der-
le bon moment pour désherber le
nières sont très jolies dans cer-
gazon et enlever les indésirables
tains massifs.
: chardon, pissenlits, etc. Il existe
des outils spéciaux pour cela ! •Vous pouvez repiquer les bisan-
nuelles qui fleuriront au printemps
•Vous pouvez bouturer les
: myosotis, pensées, pâquerettes,
buddléias, sureaux, saules,
ou encore des silènes…

La revue des lecteurs octobre 2019 | 30

 Les actus
du potager permacole
Ces dernières semaines, beaucoup
de travail a été réalisé, car un nou-
veau site Web est né. Celui-ci est plus
esthétique, mieux organisé, et plus
simple à utiliser. Vous pouvez le dé-
couvrir à cette adresse :
https://lepotagerpermacole.fr
Sur la page Facebook, j’ai décidé de
diminuer le nombre de publications.
En abaissant la quantité, j’ai pu amé-
liorer la qualité de ces dernières : vous
retrouvez maintenant plusieurs fois
par semaine un petit portrait de plante
ainsi que des suggestions sur les tra-
vaux à réaliser au jardin. J’espère que
cela vous plaît !
Par ailleurs, le test d’une revue bimen-
suelle ne s’est pas avéré concluant :
la quantité de travail à fournir ne me
permet pas de concilier tout ce que je
dois faire.
Ainsi, la revue sera à nouveau men-
suelle, c’est plus simple, et cela me
permet de vous fournir du contenu
toujours plus qualitatif. Merci pour
votre compréhension !
Ce mois-ci Johanna, mon amie, a re-
joint le projet. Elle m’aide à construire
le projet avec des réflexions que nous
menons ensemble, participe à la ré-
daction de contenu et à la relecture.
Elle participe elle aussi bénévolement
à ce projet.
Pour finir, suite à quelques demandes
de la part de certains d’entre vous, j’ai
décidé de me repencher sur la ques-
tion de la création d’un compte de fi-
nancement participatif.
Soutenir financièrement notre tra-
vail de création de cette revue vous
est maintenant possible par le biais
d’un compte Tipeee. De nombreuses
contreparties sont prévues dès 1€ de
tip (10 variétés de tomates). N’hési-
tez pas à jeter un oeil :
https://fr.tipeee.com/le-potager-
permacole
Évidemment, la revue reste gratuite
pour tous !
Merci d’avance pour votre soutien.
La revue des lecteurs octobre 2019 | 31
La photo de la quinzaine
De plus en plus de photos circulent sur la page Facebook. Elles sont pour la
plupart magnifiques. Ainsi, nous vous invitons à consulter la page dès que
vous le souhaitez afin d’en profiter ! J’ai décidé d’en mettre deux ce mois-ci,
mais j’aurais pu en mettre une vingtaine !
Merci Marie-Noëlle (photo en page suivante) et Sandrine (photo ci-des-
sous) pour ces deux superbes créations !

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Vous souhaitez apparaître dans la photo du mois ? Transmettez-nous vos photos
sur les publications matinales de Facebook, ou directement par mail !

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 Merci pour votre lecture !
Merci à vous d’être si nombreux à suivre cette revue numérique. Vos retours
positifs m’encouragent à continuer. Je suis d’ailleurs à la recherche d’autres
rédacteurs pour étoffer et diversifier le contenu. C’est ainsi que Johanna, mon
amie, a rejoint l’aventure ce mois-ci.
Si vous souhaitez participer à cette revue, nous proposer des articles, des
photos, des témoignages, n’hésitez pas à nous contacter à : contact@lepotager-
permacole.fr ou directement sur la page Facebook.

Si vous souhaitez soutenir notre travail, vous pouvez partager cette revue à vos
proches, vos réseaux, ainsi qu’à toute personne susceptible d’être intéréssée !

Comment faire ?

Cela peut commencer par transférer le mail que vous avez reçu à vos contacts.
Vous pouvez également partager le lien du site sur vos réseaux sociaux, par
exemple !

Nous vous remercions pour votre aide précieuse !

Au plaisir d’échanger avec vous,

Guillaume

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