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HSE

LA SÉCURITÉ DANS
LES INSTALLATIONS
PÉTROLIÈRES
1iere Partie

Août 2019
Animé par
Dr A. CHERFAOUI
PLAN Introduction
Général ─ Généralités
─ Définition de la sécurité, de la prévention et d’intervention
─ Analyse d’accidents
─ Types de dangers industriels et taux de fréquence d’accidents
─ Etude de sécurité de tâche
Sécurité d’usine
─ Procédure de démarrage et d’arrêt
─ Isolation et protection des équipements
─ Protection contre surpression
Système de Permis de travail
─ Définition
─ Procédure de mise en service
Protection personnelle
─ Protection collective et individuelle
─ Equipement de protection
2
Objectif général : Connaitre les différents risques liés aux
installations pétrolières et gazières et les moyens de prévention
et de protection contre ces risques.
Objectifs pédagogiques : A l’issue de cette formation, les
participants seront capable de :
• Connaitre les différentes approches des risques industriels
liés à l’activité pétrolière et gazière en prenant en compte les
différentes caractéristiques intrinsèques des produits utilisés
et manipulés,
• Apprendre à préserver la santé et la sécurité au travail,
• Connaitre les risques liés à ses activités, les fondamentaux de
la prévention.
IAP 3
INTRODUCTION
Généralités
Le concept de la sécurité était inscrit dans le caractère de
l’homme dès l’origine de l’humanité.
Selon le « Petit Larousse » : Sécurité se dit d’une situation où
l’on n’a aucun danger à craindre.
Se référant à l’industrie :
La sécurité peut être définie comme l’aptitude d’un système à
fonctionner en maîtrisant, à un niveau acceptable, les risques
pour
− les personnes,
− les biens et
− l’environnement.
IAP 4
Généralités (suite)
Danger
─ Situation physique ayant le potentiel de causer des
dommages aux Personnes, équipements, propriété et
environnement.
Conséquences
─ Résultat ou effet du danger sur le personnel, équipement,
propriété et/ou sur l’environnement. (Dommages subis par
le danger).
Risque
─ Les chances ou probabilité d’occurrence des dommages
provenant des dangers

5
DANGER ET RISQUE

IAP 6
Généralités (suite)
Dans les travaux d’analyse de la sécurité des systèmes, on
considère qu’un risque est défini par la nature du dommage
redouté, sa probabilité et sa gravité.
Les risques professionnels comprennent essentiellement
– les accidents du travail
– les maladies professionnelles
– d’autres risques tels que
• le risque de dégât matériel
• de dommage causé à l’environnement, etc.,
leur sont souvent associés.

IAP 7
Généralités (suite)
Toute activité et surtout industrielle ne peut se sentir en état de
sécurité que lorsque le personnel qui la compose travaille dans
un état d’esprit confiant et tranquille ; c’est-à-dire qu’il est cadré
par un personnel capable de le motiver et lui apporter les
conditions matérielles et une organisation nécessaire à créer un
climat de confiance et de fiabilité.
L’activité sécurité avec la prévention comme axe central ne peut
remplir pleinement son rôle pour assurer les conditions sus
citées ; c’est-à-dire permettre aux installations de fonctionner
correctement sans présenter des risques ni pour le personnel ni
pour les outils de production ni pour l’environnement que quant
elle évolue au sein d’une organisation parfaite.
8
Définitions
Prévention
C’est l’ensemble des recherches, de l’expérimentation, de
l’application et du contrôle des moyens, des mesures, des
méthodes permettant d’éviter toute cause d’incident ou
d’accident.
Intervention
Cette structure doit être prête à intervenir en tout temps et en
toute circonstance en cas d’incident ou d’accident, par la rapidité
de l’intervention et aussi par la bonne utilisation des moyens
dont elle dispose.

9
Pour remplir ces deux missions, chaque entreprise doit avoir un
organigramme bien établi où la mission de chaque acteur est
bien définie en précisant clairement le rôle et la responsabilité.
Les schémas ci-après indiquent d’une manière générale
l’organisation et la mission de l’activité HSE avec comme rôle
central la prévention au sein d’une entreprise.

10
DIRECTION

Orientation Information

SERVICES SERVICE
Conception SÉCURITÉ
Bureau d’études
PERSONNEL
Organisation
Bureau des méthodes

secrétariat
Approvt. Instal. Conseil
Equipement et achats CADRES
Intégration de la sécurité
Service de production
Maintenance sécurité Soutien
Service d’entretien de l’action MAITRISE
Coordination
Service travaux
Formation Propagande
Service travaux
Administration Contrôle de
Service administratif l’action
OUVRIERS
Collaboration étroite C.H.S.
Médecin de travail Information

Cas sociaux 11
Relations sociales
SERVICE de SÉCURITÉ
SECRÉTARIAT DE C.H.S.

A / Mission de 1- Analyse d’accident


Recherche 2- Statistiques techniques
3- Programme de prévention
4- Documentation technique et réglementaire

1- Administration du service
2- Vérification et contrôle des installations, matériels et
produits
B / Mission 3- Compagne de sécurité – Accueil – Formation –
Opérationnelle Conférence, etc.
4- Incendie : équipements et interventions
5- Equipements et matériels de protection
6- Moyen de premier secours et d’évacuation des
blessés

C / Mission 1- Conception des installations


Fonctionnelle 2- Modification des installations
3- Processus de travail
ou de conseil 4- Consignes de sécurité

1- Médecine de travail
C / Mission 2- Divers services ou directions d’un établissement
3- Organismes extérieurs locaux de prévention
de Liaison 4- Représentants du personnel au comité d’hygiène et
de sécurité
LA POLITIQUE HSE DU GROUPE
SONATRACH

Sonatrach s’engage à respecter les principes


suivants :
• Sonatrach développe et met en oeuvre un
système d’identification et d’évaluation
continue des risques et prend les dispositions
nécessaires et appropriés de leur maitrise et/ou
de leur réduction.
• La gestion efficace des risques est fondamentale
pour assurer la santé et la sécurité des
personnes, la protection de l’environnement et
l’intégrité des installations et du patrimoine.
• La gestion de la sécurité de la sante et de
l’environnement constitue un levier prioritaire
pour assurer un équilibre entre l’impératif de
production et la nécessité de protection des
hommes, l’environnement, des installations et
du Patrimoine.
• Ses Activités doivent être conformes aux lois et
règlements en vigueur relatifs à la santé, à la
sécurité et à la protection de l’environnement.
• …
13
LES ACCIDENTS DE REFERENCE
Accident majeur = C’est un événement tel qu’une émission, un
incendie ou une explosion d’importance majeure résultant de
développements incontrôlés survenus au cours de l’exploitation
d’un établissement entraînant pour la santé humaine, à l’intérieur
ou à l’extérieur de l’établissement, ou pour l’environnement, un
danger grave, immédiat ou différé, et faisant intervenir une ou
plusieurs substances dangereuses » [Directive Seveso
96/82/EC]

14
• Skikda (Algérie), le 19 janvier 2004 : Explosion du complexe GL1K.
Bilan humain: 27 morts et 73 blessés.
• Skikda (Algérie), le 04 Octobre 2005 : Incendie sur 02 bacs de
stockage de brut. Bilan humain : 2 morts et 06 blessés.
• Accident de Seveso (Italie), le 10 juillet 1976 : Rejet à l'atmosphère
de dioxines dans une usine chimique Meda. Bilan humain : 736 personnes
évacuées et 200 cas des habitants de la zone concernée ont été atteints de
Acné-chloré, essentiellement des enfants.
• Flixborough (au nord de Londres), le 01 Juin 1974 : Explosion
d’une usine. Bilan humain: 28 morts et 89 blessés.
• PIPER ALPHA (Mer du Nord) le 06 juillet 1988 : Explosion sur la
plate-forme offshore «Piper Alpha». Bilan humain: 167 morts et 63 blessés
(brûlures).
• Bhopal (Inde), le 2 décembre 1984 : fuite de gaz toxiques dans une
usine de pesticides. Bilan humain: 1754 morts et 170 000 intoxiqués.
15
Analyse d’accidents

IAP 16
Définition de l’accident du travail
Selon le Code de la Sécurité sociale :
« est considéré comme accident du travail, quelle qu’en soit la cause,
l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute
personne salariée ou travaillant, à quelque titre ou en quelque lieu
que ce soit pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise ».

Selon la jurisprudence :
« l’accident est caractérisé par l’action soudaine et violente d’une
cause extérieure provoquant une lésion sur l’organisme humain ».
17
Les trois mouvements de l'analyse des risques a priori
Les trois courants méthodologiques d'analyse des risques existants (en les
illustrant par quelques exemples de méthodes):
— Méthodes du type "Audit"
— Méthodes du type "ergonomie"
— Méthodes du type "sûreté de fonctionnement"
Méthodes du type "Audit"
Les méthodes "d'audit" constituent les pratiques les plus anciennes de diagnostic a
priori des risques. Leur objet est clair : il s'agit de repérer, dans une situation de
travail existante, des manques, des anomalies ou des insuffisances concernant en
particulier les dispositifs techniques des installations ou des modes opératoires par
rapport aux dispositions réglementaires ou aux règles de l'art.
Elles consistent donc à observer un écart par rapport à un référentiel préalablement
défini.
Pour certaines, le risque est équivalent à un défaut d'application de la
réglementation susceptible de provoquer, souvent très directement, un accident.
Dans ce cas, la notion de risque est souvent très proche de celle de "danger", le
danger étant ce qui s'avère (dans ce cas) par nature incompatible avec une présence
humaine, de telle sorte que le dommage naîtra nécessairement de sa rencontre
avec l'homme.
Principe d'une étude de sécurité basée sur les principes de
l'action dangereuse d'après Heinrich en 1957

Actions dangereuses:
- agir sans autorisation
- utiliser anormalement un
outillage
- .......

Conditions dangereuses: Déficiences humaines:


• défaut de conception • manque de connaissance
• outillage défectueux • mauvaise attitude
• ..... • inadaptation physique
• …… • .....
Causes d’accidents

Manque de Causes Causes Accident /


Immédiates Incident Pertes
maîtrises Fondamentales

1. Programme Facteurs Actes Contact avec Personnes


Inadéquat humains dangereux énergie ou Équipements
substances Matériaux
2. Norme Facteurs Situations Environnement
inadéquate techniques dangereuses

3. Non respect Facteurs


des normes organisationnels

Les Dominos de Heinrich


IAP 21
ACTES DANGEREUX SITUATIONS DANGEREUSES
Travailler sans autorisation Garde-corps inefficace
Posture inadéquate EPI non approprié (filtre non adapté au risque)
Emprise de l’alcool ou de drogues Équipement / outil défectueux sans
connaissance
Vitesse excessive Zone encombrée
Déplacement des dispositifs de Système d’alarme défectueux
sécurité
Utilisation d’outil /d’équipement Environnement inflammable ou explosif
défectueux en parfaite connaissance
Défaut d’utilisation des EPI Bruit ou environnement dangereux
Mauvaise méthode de chargement Chaleur ou froid extrême
Shunt d’une sécurité volontairement Éclairage insuffisant
Non-respect d’une consigne en Ventilation insuffisante
connaissance de cause

IAP 22
CAUSES BASIQUES (Causes Fondamentales)
— Supervision inadéquate
— Étude ou conception inadéquates
— Exploitation de l’équipement inappropriée
— Maintenance ou inspection inappropriées
— Achats inadéquats
— Procédures inexistantes ou inadaptées
— Routine
— Opération en marche dégradée
— Opération exceptionnelle
— Interférence d’activités
— Opération sur plusieurs niveaux
— Capacités individuelles ou collectives insuffisantes
— Professionnalisme inexistant ou inadapté
— Stress
— Fatigue
— Manque de motivation, 23
CAUSES PROFONDES (Manque de Maîtrises)
─ Organisation pas claire
─ Définitions de fonctions et responsabilités inexistantes ou imprécises ;
─ missions mal explicitées…
─ Règles inexistantes ou inadaptées
─ Règles floues
─ Formation professionnelle théorique et/ou pratique insuffisante
─ Défaut de contrôle hiérarchique
─ Barrières hiérarchiques
─ Communication ou écoute insuffisantes ou inadaptées
─ Système d’information inadéquat
─ Confiance exagérée dans la technique
─ Manque d’exercices d’urgence
─ Course effrénée à la réduction des frais fixes…sans discrimination.

IAP 24
Méthode de l’arbre des causes (ADC)
Pour mener à bien cette analyse, le praticien recueille sans les
interpréter des faits de deux types :
– ceux qui présentent un caractère inhabituel par rapport
au déroulement normal du travail ;
– ceux qui présentent un caractère permanent et
contribuent à la genèse de l’accident avec le concours
des faits inhabituels.
Les résultats de l’analyse sont ensuite concrétisés par un arbre
des causes illustrant l’enchaînement des antécédents (causes)
qui ont concouru à l’apparition de l’accident.

IAP 25
Exemple d'analyse d'accident
Pour rendre service à un client le chef d'atelier d'un garage
accepte de terminer la réparation d'un camion, il confie cette
tâche à PIERRE, un aide nouvellement embauché.
PIERRE doit remonter le moteur à l'aide d'une chèvre, à laquelle
il suspendra le moteur. Il ignore l'existence d'élingues
appropriées, et utilise une corde servant à tracter les véhicules
et qui traîne à terre.
PIERRE pousse la chèvre près du camion et ne sait comment
présenter le moteur dans le camion. Il va demander de l'aide au
chef d'atelier qui lui demande de se débrouiller seul, car ses
collègues sont occupés. PIERRE pousse le moteur pour
l'emboîter en plaçant son bras dessous pour le guider, il
éprouve beaucoup de difficultés quand soudain la corde casse,
le moteur lui écrase le bras. 26
Corde sert à tracter
La corde en Le moteur
véhicules
mauvaise état suspendu
Le moteur
Tombe
Nouvel Ignore les La corde
embauché élingues casse
Apprenti
élingue
avec corde
Trouve
corde Bras
à terre écrasé
Tous les
Collègues
occupés
Travail
seul
Rendre Travail
Avant bras
service urgent
sous moteur
au client hors Emboîte
planning le moteur

Exemple d’arbre des causes : accident survenu à un jeune apprenti


mécanicien au cours de la remise en place d’un moteur sur son véhicule

IAP 27
Cet arbre est construit en partant de la blessure, terme
ultime de l’histoire, et en remontant la chaîne causale,
chaque fait recueilli comme antécédent entraînant
systématiquement les questions simples suivantes.
– Ce fait a-t-il un antécédent au moins ? Si oui, quel
est-il ?
– A-t-il été suffisant ? Si non, quels autres
antécédents sont intervenus ?
– A-t-il entraîné d’autres conséquences ?

IAP 28
Types de dangers Industriels
Dans le référentiel du système du permis de travail le groupe
SONATRACH à dressé une liste de dangers liés aux activités diverses
du groupe et considérés comme sources de danger.
Cette liste n’est limitative, tout autre type de danger peut être
rajouté à cette liste.
— Electricité.
— Pression
— Températures
— Radio activité
— Produits dangereux
— Travaux en hauteurs
— Travaux de manutention et levage
— Espaces confinés
— Travaux d’excavation
— Machines tournantes
— Nuisances, Pollution…. 29
Autres risques et dommages
Les mauvaises conditions de sécurité peuvent être à l’origine
d’autres dommages importants :
– détérioration ou destruction d’installations industrielles
(machines, immeubles, etc.), notamment en cas
d’incendie ou d’explosion ;
– dégâts causés au voisinage, à l’environnement :
détérioration ou destruction d’installations proches,
accidents, nuisances pour les habitants, pollution de
l’eau, de l’air et du sol.

IAP 30
Autres risques et dommages (Suite)
Sur le plan des conséquences indirectes, les accidents du travail
peuvent :
– causer des pertes de temps et de production ;
– constituer un risque financier pour l’entreprise et un
risque juridique pour ses dirigeants ou d’autres
membres de son personnel dans la mesure où leur
responsabilité peut être engagée ;
– détériorer le climat social dans l’entreprise et nuire à
son image de marque.

IAP 31
Taux des accidents
Indicateurs de gravité et de fréquence des accidents
On distingue :
– les accidents avec arrêt, c’est-à-dire les accidents ayant
entraîné une interruption de travail d’au moins un jour
complet en sus du jour au cours duquel l’accident est
survenu ;
– les accidents ayant entraîné une incapacité permanente
(ou accidents avec IP)
– les accidents ayant entraîné le décès ou accidents
mortels.

IAP 32
Au niveau d’une entreprise on peut être amené à s’intéresser à
des événements moins graves tels que :
– accident avec arrêt de moins d’un jour
– accident sans arrêt
– presque-accident
– incident sans dommage corporel.

IAP 33
Il est possible de caractériser l’accidentabilité par des taux ou
indices de fréquence ou de gravité. Les taux ou indices
couramment utilisés sont :
— Taux de fréquence

Nombre d’accidents
= x 1 000 000
Nombre d’heures travaillées

= Nombre d ′accidents pour 1 million d′heures travaillées

IAP 34
— Indice de fréquence

Nombre d’accidents
= x 1 000
Nombre de salariés

= Nombre d ′accidents pour 1 000 salariés

IAP 35
— Taux de gravité relatif aux incapacités temporaires
Nombre de journées perdues
= x 1 000
Nombre d’heures travaillées

— Indice de gravité relatif aux incapacités permanentes

Total des taux d’incapacité permanente


= x 1 000 000
Nombre d’heures travaillées

IAP 36
Coût des risques professionnels
Coût direct
C’est la partie la mieux connue du coût des risques
professionnels ; elle correspond aux dépenses visant à
réparer les dommages subis par les salariés victimes de ces
accidents du travail ou maladies professionnelles. Celles-ci
sont prises en charge par la Sécurité sociale et comprennent
les frais liés aux soins de santé (consultations,
hospitalisation, prescriptions, etc.), les indemnités
journalières versées et les rentes servies en cas d’incapacité
permanente.

IAP 37
Coût indirect
Un accident peut être la cause d’autres pertes ou manques à
gagner pour l’entreprise :
– salaires correspondant au temps perdu par des
salariés suite à l’accident
– dépenses pour la remise en état ou le remplacement
du matériel endommagé ou détruit
– manque à gagner lié à la perte de production, etc.

IAP 38
Enjeu financier : Iceberg du coût des accidents

IAP 39
Etude de sécurité des tâches
Cependant, avant toute étude d’identification des dangers, et pour
garantir l’efficacité de l’étude, il faut recueillir les informations
suivantes :
Informations sur les produits
Elles sont nécessaires pour faciliter l’évaluation des conséquences
et des scénarii d’accidents possibles. On aura besoin des
informations sur les matières premières, les produits
intermédiaires et sous-produits et même sur les déchets. La fiche
de données sécurité doit être disponible sur site et répondra à ce
besoin, elle peut ne pas être suffisante, dans ce cas d’autres
analyses spécifiques peuvent êtres faites.

40
Informations sur le procédé
Une compréhension approfondie du procédé est exigée, et ce
par rapport à l’ensemble des phases d’exploitation :
– Démarrage.
– Exploitation (normale).
– Arrêt (normal).
– Arrêt d’urgence.
– Maintenance.
PFDs (process flow diagram) et PIDs (process and
instrumentation drawing).
Une description du site (environnement) et éventuellement une
appréciation de son potentiel à causer des accidents majeurs.
Les rapports antécédents (études d’identification des dangers /
évaluation des risques).

IAP 41
INVENTAIRE ENVIRONNEMENT PROFESSIONNEL METIER
DES RISQUES - Secteur d’activité - - Poste de travail -
SPECIFIQUES
Dans
Unités et ateliers de production, pilotes, laboratoires, locaux techniques,
équipements de stockage et de transport, bureaux,...
Avec
DES DANGERS PERMANENTS

PRODUITS PROCÉDÉS
• inflammables • Continus, Discontinus
• Incompatibles • Pression, Vide
• Asphyxiants • Température Machines
• Nocifs, toxiques Corrosifs… • Démarrage, Arrêt….

AMBIANCE DE TRAVAIL "HUMAINS"


• Bruit • Atouts/Faiblesses
• Poussière • Charges physique,
• Chaleur/Froid/Intempéries • mentale, psychologique
• Électricité/Rayonnement • Contexte économique
• Conception/Agencement • Rapports humains

IAP RISQUES PROFESSIONNELS SPECIFIQUES 42


Décomposition du travail en tâches élémentaires

Une tâche est une petite partie d'un travail. L'accomplissement de


toutes les tâches opérationnelles dans un ordre précis assure
l'accomplissement du travail au complet. Il est important de
respecter l'ordre d'exécution des tâches.
Dans l’évaluation de risques, chaque tâche est consignée selon sa
séquence. Il faut noter ce qui doit être fait plutôt que la manière
de le faire. Chaque phrase doit commencer par un verbe d'action.
Décomposer un travail en tâches exige une connaissance
approfondie de celui-ci. Si la désignation des tâches est trop
générale, des opérations précises et les dangers qui leur sont
associés peuvent passer inaperçus.

IAP 43
À l’opposé, un trop grand nombre de tâches peut rendre
l'évaluation de risques inutilisable.
La décomposition du travail en taches élémentaires permet de
faire le tri des opérations et de déterminer le permis qu’il faut
pour chaque opération.
Identification des sources d’énergie potentiellement
dangereuses
Pour chaque tâche, l’équipe d’évaluation de risques doit identifier
tous les types d'énergies potentiellement dangereuses participant
à la tâche.
L’identification des sources d’énergie potentiellement
dangereuses ou de dangers est l’étape la plus importante dans le
processus d’évaluation de risques. Les accidents arrivent souvent
parce que les dangers inhérents à un travail n’ont pas été
identifiés correctement ou n’ont pas été compris. 44
Identification des sources d’énergie potentiellement
dangereuses (suite)
Les différents types d’énergie sont :
— Pression
— Température
— Energie chimique
— Rayonnement
— Electricité
— Hauteur
— Mouvement

IAP 45
Modes selon lesquels des personnes ou l’environnement,
peuvent entrer en contact avec les énergies dangereuses.
Cette étape consiste à relever tous les modes selon lesquels des
personnes ou l’environnement, pourraient
entrer en contact avec ces énergies.
Quelques exemples de contact avec une source d’énergie non
maîtrisée sont listés ci-dessous :
— chute ;
— feu accidentel ou non maîtrisé ;
— explosion ;
— exposition à la radiation
— exposition au bruit ;
— exposition à une atmosphère toxique et/ou faible en
oxygène ;
— contact avec un courant électrique ;
— exposition à une température extrême ;
IAP 46
— collision contre un objet ….
Barrières pour éliminer ou réduire le risque
Les stratégies usuelles de contrôle des sources d’énergie,
classées par ordre de préférence sont :

1. Éliminer les sources d’énergie.


2. Substituer les sources d’énergie dangereuses par
d’autres produits moins dangereux ou pas dangereux
du tout.
3. Réduire le niveau du risque.
4. Se doter d'un plan d'urgence.
5. Adopter des mesures pour réduire les dommages
causés par un accident ou une situation d'urgence

IAP 47
Principes généraux de la prévention
– éviter les risques
– évaluer les risques qui ne peuvent être évités
– combattre les risques à la source
– adapter le travail à l'homme
– tenir compte de l'état d'évolution de la technique
– remplacer ce qui est dangereux par ce qui n'est pas
dangereux ou par ce qui l'est moins
– développer une politique de prévention
– donner la priorité à la protection collective sur la protection
Individuelle
– donner les instructions appropriées au personnel.
IAP 48
Acceptabilité du risque
Le risque est caractérisé par un couple « probabilité
d’occurrence / gravité des conséquences » appliqué à un
événement redouté.
Pour chacune des conséquences attachées à un flux énergétique
non maîtrisé, le niveau de risque potentiel sera évalué. Pour cela
le recours à une matrice de criticité est nécessaire. La matrice de
criticité présentée ci-dessous est à titre indicatif, tout autre
matrice jugée plus adaptée, peut être soumise à la Direction
Centrale HSE pour approbation.

IAP 49
L’analyse coût-bénéfices
Une fois identifiés, les mesures de réduction du risque doivent
êtres évaluées comme suit :
– Évaluer le bénéfice à gagner, qu’il soit en terme de
réduction de la probabilité ou de la fréquence ;
– Évaluer le coût de sa mise en œuvre ;
– Faire une balance coût contre bénéfice.
Ce processus est souvent utilisé quand il s’agit de choisir entre
plusieurs options disponibles.

IAP 50
Le concept ALARP :
ALARP (as low as reasonably practicable) ou parfois SFAIRP (so far
as is reasonably practicable) signifient essentiellement la même
chose et leur essence concerne la notion de raisonnablement
praticable; ceci a pour but de mesurer le risque comparé aux
ennuis, temps et argent que nécessitent le contrôle de ce risque.
Donc, ALARP décrit tout simplement le niveau attendu du
contrôle de risque.
En fait, nous devons nous assurer que le risque a été réduit au
niveau ALARP de telle sorte que tout nouveau « sacrifice » pour
une autre réduction serait vain.

IAP 51
Le concept ALARP (suite)
Il serait possible de dépenser un temps infini, des efforts et
beaucoup d'argent pour essayer de ramener le risque à un niveau
zéro. Mais en contre partie, qu’en est il exactement. Pour le
principe ALARP, cela signifie que le risque est assez bas et
qu'essayer de le ramener à un niveau plus bas serait réellement
plus coûteux que probablement n'importe quel coût qui
découlerait du risque encouru lui-même. Ceci s'appelle ''un risque
tolérable ''.

IAP 52
Catégorie Valeurs
Niveau d’acceptation du risque
de risque typiques

Intolérable : Le risque ne peut être


le risque ne justifié sauf dans des
peut être circonstances
extraordinaires
justifié 10-3 /an

Tolérable seulement si
une réduction de risque
supplémentaire est
Région irréalisable ou si son
coût est disproportionné
ALARP par rapport à
l’amélioration obtenue
10-6/an

Il est nécessaire de
Largement maintenir
l’assurance que le
acceptable
risque demeure à
IAP ce niveau 53
RISQUES SPÉCIFIQUES DE L'ACTIVITÉ PROFESSIONNELLE
MOYENS
POUR
RÉDUIRE
PEUVENT ENTRAÎNER
LES RISQUES
"ACCIDENTS"
Incidents, accidents matériels ou corporels, maladies professionnelles,
atteinte à l'environnement

POUR RÉDUIRE CES RISQUES


MOYENS

MATÉRIELS/TECHNIQUES ORGANISATIONNELS "HUMAINS"

• Installations de plus en plus • Sélection, formation


sophistiquées • Système de management SHE et affectation adéquates au poste
• Technologies nouvelles • Méthodes d'organisation • Sensibilisation aux risques
• Matériaux plus performants du travail et préparation aux situations
• Dispositifs de sécurité • Procédures, modes opératoires, dégradées
(prévention, protection, consignes • Responsabilités collective
intervention) accrus • Méthodes d'analyse et individuelle
de risques • Climat de confiance

INITIÉS DÈS LA CONCEPTION


ADAPTÉS AU SERVICE DEMANDÉ DESTINÉES À FORMER GUIDER ÉLÉMENTS ESSENTIELS
IAP
UTILISÉS CORRECTEMENT L'ACTION ET À DEVELOPPER PAR LES CONNAISSANCES
54
MAINTENUS EN BON ÉTAT LA REFLEXION ET LE COMPORTEMENT
LE RISQUE CHIMIQUE DANS LE PROCÉDÉ
TOXICITÉ : VOIE DE PÉNÉTRATION
VOIE ORALE
— Ingestions accidentelles
VOIE PULMONAIRE
— Quantité de produit inhalé dépend de sa concentration
dans l'air, de la durée de l'exposition, des caractéristiques
physico- chimiques du composé
VOIE TRANSCUTANÉE
— Absorption percutanée survient à l'occasion de blessures
ou de piqûres
VOIE PERCUTANÉE
— Introduction des toxiques bien que la peau soit une
barrière de protection.
MANIFESTATIONS DE L'EFFET TOXIQUE
INTOXICATION AIGUË
— Exposition brève,
— Absorption rapide du toxique
— Manifestation quasi immédiate des
— Symptômes.
INTOXICATION SUBAIGUË
— Expositions fréquentes ou répétées pendant
plusieurs jours ou plusieurs semaines
INTOXICATION CHRONIQUE
— Expositions répétées durant une longue période
pouvant être de l'ordre de plusieurs années
ESTIMATION DE LA TOXICITÉ
Dose maximale admissible (dose limite)
Dose minimale pouvant entraîner la mort (dose létale)
Dose Létale 50% (DL 50)
— Exprimée en mg/kg de sujet nécessaire pour produire la mort
de 50 % des animaux expérimentés
Concentration Létale 50% (CL 50)
— Exprimée en mg/ m³ d'air nécessaire pour tuer la moitié du lot
expérimenté
ESTIMATION DE LA TOXICITÉ
Valeur Limite d'Exposition (VLE)
— Exprimée en ppm ou en mg/m3 qui ne doit pas être dépassée
pendant plus de 15 minutes
Valeurs Limites de Moyennes d'Exposition (VME)
— Valeur admise pour la moyenne dans le temps d’exposition au
cours d'un poste de 8 heures.
CARACTERE DANGEREUX DES AGENTS CHIMIQUES
Les fournisseurs des laboratoires indiquent sur les étiquettes de
leurs produits les phrases de risque R et les consignes de
sécurité S.

ETIQUETAGE
Exemple
R20 Nocif par inhalation
R36/38 Irritation pour les yeux et la peau
S23 Ne pas respirer les vapeurs
S37/39 Porter des gants appropriés et un appareil de
protection des yeux, du visage.
PICTOGRAMMES
PICTOGRAMMES
PICTOGRAMMES
PICTOGRAMMES
Le SGH (Système Général Harmonisé) est un ensemble de recommandations internationales
développées depuis le début des années 90, au sein des Nations Unies, ayant pour objectif
l’harmonisation des systèmes de classification et d’étiquetage des produits chimiques, à
travers le monde.
Exemple d’une étiquette
répondant au règlement CLP

Le règlement CLP (Classification, Labelling, Packaging) est l’instrument réglementaire


permettant de faire appliquer les recommandations du SGH au sein de l’Union européenne.
Il définit les obligations concernant la classification, l’étiquetage et l’emballage des
substances et des mélanges.
FICHE DE DONNÉE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ
(F.D.S.)

1. Identification du produit chimique et de la personne


physique ou morale responsable de mise sur le marché
2. Information sur le composant
3. Identification des dangers
4. Description des premiers secours à porter d'urgence
FICHE DE DONNÉE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ (F.D.S.)

5. Mesure de lutte contre l'incendie


6. Mesure à prendre en cas de dispersion accidentelle
7. Précaution de stockage, d'emploi et de manipulation
8. Procédure de contrôle de l'exposition des travailleurs et
caractéristiques des équipements de protection individuelle
FICHE DE DONNÉE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ (F.D.S.)

9. Propriétés physique-chimiques
10. Stabilité du produit et réactivité
11. Informations toxicologiques
12. Informations écotoxicologiques
FICHE DE DONNÉE DE DONNÉES DE SÉCURITÉ
(F.D.S.)

13. Informations sur les possibilités d'élimination des déchets


14. Informations relatives au transport
15. Informations réglementaires
16. Autres informations
LE RISQUE INCENDIE
Le feu est la conjonction de trois facteurs
— Combustible (solide, liquide ou gazeux),
— Comburant (la plus part du temps l'oxygène)
— Apport d'énergie (source d'ignition ou énergie
d'activation).
Énergie d'activation
• Thermique ;
• Chimique ;
• Biologique ;
• Mécanique ;
• Électrique ;
• Électricité statique.
COMBUSTION

Combustion des gaz


— Énergie d'activation soit suffisamment élevée
— Concentration du mélange soit comprise entre
certaines limites
Combustion des liquides
— Vapeurs inflammables dégagées par
— les liquides qui brûlent.
Combustion des solides
— Combustion vive et combustion lente
— Combustion spontanée
POINT ÉCLAIR
Le Point Éclair (en anglais Flash Point) d'un liquide est la
température la plus basse pour laquelle il y a suffisamment
de vapeur prés de la surface du liquide pour constituer avec l'air un
mélange inflammable.
TEMPÉRATURE D'INFLAMMATION
La Température d'Inflammation (en anglais Fire Point) est la
température à laquelle il faut porter un liquide pour que les
vapeurs émises puissent être enflammées au contact d'une source
d'ignition.
TEMPÉRATURE D'AUTOINFLAMMATION
La Température d'Auto-inflammation (en anglais Auto-ignition
Point) est la température à laquelle il faut porter un liquide pour
que Les vapeurs émises s'enflamment spontanément sous l'action
de la chaleur et sans contact avec la source d'ignition.
VITESSE DE COMBUSTION
État de division de la matière
Disposition de la matière et des matières
Autres facteurs
— Température
— Humidité de l'air
— Teneur en oxygène
— Inhibition
Propagation de la combustion
LES DIFFÉRENTS FEUX

— Les feux de la classe A, feux secs


— Les feux de la classe B, feux gras
— Les feux de la classe C, feux de gaz
— Les feux de la classe D, feux de métaux
— Les feux de la Classe F : Feux liés aux auxiliaires de
cuisson sur les appareils de cuisson (huile et graisse).

EXTINCTION DES FEUX


— Action sur la source d’ignition
— Action sur le comburant
— Action sur le combustible
LES AGENTS EXTINCTEURS
• L'eau
• L'eau pulvérisée
• L'eau en "jet plein" ou en « jet bâton »
• L'eau et les additifs
• Les liquides extincteurs
• La mousse chimique
• Les poudres
• Les gaz inertes
— Le dioxyde de carbone
— Autres gaz inertes
• Les hydrocarbures halogénés
— Halons 1211 et 1301
— FM 200, FE 13, CEA 410
• Le sable
Adaptation des agents extincteurs aux classes de feux

83
PREVENTION ET EXTINCTION DES FEUX DANS
L'INDUSTRIE CHIMIQUE
La prévention commence lors de la construction des unités et
de l'usine ; Il faut
isoler les activités dangereuses ainsi que les systèmes de
stockage et installer
des bacs de rétention,
des portes coupes feux,
des dispositifs d'évacuation de fumée,
des systèmes de détection thermique et de fumée, etc.
DIFFÉRENTS TYPES D’EXTINCTEURS
Les extincteurs à pression permanente
La seule action sur la Pendant
Avant
poignée permet la utilisation
La vidange
projection de l’agent
extincteur hors de Chambre
sous pression
l’appareil.
Le corps contient l’agent
extincteur et un gaz
comprimé (azote, dioxyde
de carbone...) servant
d’agent propulseur après
avoir retiré la goupille de
sécurité. 85
Extincteur d’incendie portatif

Extincteur conçu pour être transporté


et actionné manuellement et dont la
masse totale est supérieure à 20 kg.
Un extincteur d’incendie mobile est
normalement monté sur roues.

Extincteur qui est conçu pour être


porté et être utilisé à la main et qui,
en ordre de marche, a une masse
inférieure ou égale à 20 kg.

86
EXTINCTEURS A POUDRE

87
LE RISQUE D'EXPLOSION - DÉFINITION ET GÉNÉRALITÉ
Une explosion est la résultante d'une réaction physico-chimique
(décomposition, combustion) dont la vitesse extrêmement élevée
s'accompagne d'une libération très importante d'énergie en un
temps très court se traduisant par une brusque montée de la
pression. Les réactions explosives conduisent généralement à a
formation d'un volume de gaz considérable par rapport au volume
de la substance explosive
Exemples :
Poudre noire :
2 KNO3 + S + 3 C K2S + 3 CO2 + N2

Nitroglycérine :

C3H5(ONO2)3 3/2 N2 + 3 CO2 + 5/2 H2O + ½ O2


Substances ΔH°298,15
fHo298,15K kJ.mol-11 ]
K[J.mol

Acétylène C 2 H2 226,9
Acétylure d’argent C 2 Ag2 350,7
Azoture de cuive Cu(N3)2 586,8
Fulminate de mercure Hg(ONC) 2 273,3
Azobenzeène C 12 H10 N 2 362,0
DÉFLAGRATION ET DÉTONATION
La déflagration est caractérisée d'une part par une vitesse
de déplacement du point de flamme inférieure à la vitesse
du son et d'autre part par une pression engendrée de
l'ordre du bar/cm²
La détonation est caractérisée par une combustion ou une
décomposition instantanée, c'est-à-dire par une vitesse de
propagation du phénomène supérieure à celle du son (3 à
8 km/s) et par une pression de l'ordre de 30 bars dans les
mélanges gazeux et supérieure à 1000 bars pour les
explosifs condensés liquides et solides.
PARMI LES EXPLOSIONS
— EXPLOSION DE GAZ
— EXPLOSION DE POUSSIERES
— EXPLOSION THERMIQUE
EXPLOSION DE GAZ

EXPLOSION DE GAZ
EXPLOSION DE POUSSIÈRES
Combustible
— Capacité calorifique
— Granulométrie
— Concentration
— Degré d'humidité
Comburant
— Oxygène de l'air
Source d’inflammation
— Étincelle
— Point chaud
EXPLOSION THERMIQUE
Compétition entre la chaleur dégagée par une réaction donnée et
la chaleur dissipée par la masse réactionnelle vers l'extérieur.
Élévation de la température
— Vaporisation du contenu de l'installation
— Induire des réactions parallèles
Montée en pression

Les effets dépendent

Pression maximale finale développée


Vitesse maximale de montée en pression
MAÎTRISE DES RISQUES CHIMIQUES
Au niveau du contrôle de l'instrumentation Une différence entre
Une différence importante existe entre la pratique industrielle et celle du
la laboratoire
pratiqueau industrielle
niveau du contrôleet
decelle du laboratoire
l'instrumentation.

Laboratoire
— Surveiller les manipulations (thermomètre)
— Observer les mélanges réactionnels
— Contrôler des réactions à l'aide de dispositifs simples de
chauffage ou de refroidissement...
Industrie
— Taille des réacteurs, colonnes, échangeurs,
— Éloignement des équipements
— Énorme inertie thermique des installations
MAÎTRISE DES RISQUES CHIMIQUES
MESURES ET REGULATION

La sûreté dans la conduite des l'installations


Mesure et enregistrement des variables d'état des procédés
— Mesure des débits
— Mesure de pression
— Mesure des niveaux
— Mesure des températures

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