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III – 2 Culture de masse

- Après la guerre, la culture populaire devient une culture


de masse → produit de consommation
↓ suite au renforcement du
capitalisme
L’objet culturel = marchandise produite et
diffusée par des sociétés commerciales ( maisons
d’édition, sociétés de distributions cinématographiques,
maisons de disques)
- Les entrepreneurs du marché culturel adaptent les
produits aux besoins de publics bien délimités.

Développement des mass-médias → concurrence
entre les formes littéraires populaires écrites ou orales et
les nouvelles techniques : télévision,
cinéma, disque.

Définition de la culture de masse : c’est une culture


produite en masse et consommée par les masses et non
créée par elles et qui ne vise d’aucune façon leur
émancipation éthique ou politique.

Pour les masses populaires urbaines, l’accès à la
culture ne passe pas par la lecture ou par l’école, mais par
les médias nouveaux ( presse à gros tirage) → Le cinéma
et la radio sont les moyens essentiels de diffusion
culturelle (création de vedettes populaires auxquelles le
public s’identifie : acteurs, chanteurs, comiques
→ Création d’un théâtre de
boulevard ( Sacha Guitry, Marcel Pagnol)
→ Apparition des bandes
dessinées dans les journaux ou sous formes d’albums (
Tarzan, Tintin, …)

Caractéristiques de la culture de masse :

La culture de masse s’installe définitivement dans les années


qui suivent la 2nde guerre mondiale et se caractérise par
plusieurs phéno
mènes :
a) Les médias : deviennent les moyens de culture de toute
la population. Ce sont surtout les médias audiovisuels
qui connaissent une expansion : cinéma, radio, disque.
b) L’américanisation : se développe dans la culture
comme dans les mœurs : Jazz, westerns, traduction de
romans de science- fiction, policiers
c) Apparition de romans-photos pour un public
exclusivement féminin.
d) Essor des bandes dessinées françaises qui deviennent
des classiques de la culture populaire : Pif, le chien ;
Le journal de Spirou ; Le journal de Tintin.

III – 3 Multiplication des courants littéraires.


Dans les domaines littéraires et intellectuels, l’après-
guerre opère une redistribution des valeurs et des
célébrités :
↙ ↓ ↘
Alliés de l’Allemagne Les neutres ont perdu Les
Résistants
sont mis à l’écart de leur prestige ( Sartre,
Aragon)
nouveaux
modèles
La littérature cherche une nouvelle définition d’elle-même et
veut se renouveler → Paraissent alors de nouveaux courants
littéraires : Le « Nouveau roman » et le « Nouveau théâtre »,
mais le courant le plus dominat est « l’éclectisme » où la
littérature reste l’apanage de l’élite avant tout.

Les courants littéraires les plus dominants


*Remarque : Prolongement de courants nés avant-guerre ou
pendant : Le surréalisme, l’engagement politique ( se situer
plus dans la lignée de la Résistance), un nouveau
« classicisme » : retour aux valeurs traditionnelles ( Giono, Le
hussard sur le toit, influence stendhalienne).

a) L’existentialisme : né de la philosophie sartrienne, il est


novateur dans sa vision du monde. L’homme, pour donner un
sens à sa vie, ne peut compter que sur lui-même, sur sa
responsabilité, sur la liberté de ses engagements. Plongé dans
un monde matériel et historique qui définit « sa situation »,
l’individu est confronté à une réalité objective opaque,
impénétrable. Il perçoit l’existence comme une angoisse, un
abandon à la solitude : « L’homme n’est rien d’autre que ce
qu’il se fait ».
L’existentialisme veut rappeler à l’écrivain son devoir et
refuse le livre comme divertissement : il faut tenir compte de
l’actualité. Il se veut humanisme. Les écrivains les plus
représentatifs de ce courant sont Sartre (Les mots (1964), La
nausée (1938)) ; Camus ( La chute (1956), L’étranger (1942) )
et Simone de Beauvoir qui ouvre la voie à une réflexion à la
recherche de l’identité et de la liberté féminine. (Le deuxième
sexe (1949))
a) Le Nouveau Roman : né d’une réaction contre le roman
b) réaliste et le roman psychologique, il tente de faire
disparaître le personnage et la fiction traditionnels. Les
nouveaux romanciers voient la vie comme un désordre
discursif, où l’individu semble noyé dans la solidité des
choses. Ils résument leurs idées innovatrices en ces
points :
- Le nouveau roman est réaliste mais non formaliste : il
cherche une forme qui rende compte de la réalité par des
moyens nouveaux ( le descriptif froid).
- Il est recherche et libération : il invite le lecteur à un éveil.
- Il refuse d’être le porte parole d’idées : l’œuvre est sa
propre fin.
- Il évite les personnages typés et préfère des êtres mal
identifiés plongés dans l’incohérence de :la conscience et
des choses.
- Il s’écarte de l’intrigue traditionnelle et renonce au
déroulement linéaire du temps. Le personnage est égaré
dans une enquête qui n’aboutit jamais.
Les écrivains les plus représentatifs de ce courant sont :
Nathalie Sarraute ( Martereau (1953)) ; Michel Butor (La
modification (1957)) ; Alain Robbe-Grillet (La jalousie
(1957)).
c) Un Nouveau Théâtre : Il se développe en se basant sur
le jeu d’un langage dérisoire qui exprime une vision
désespérée, tragique et burlesque à la fois, du monde
moderne. Il est représenté par Beckett ( En attendant
Godot (1953)).
d) Continuité du réalisme
Les œuvres réalistes continuent à séduire un grand
nombre de lecteurs qui connaissent déjà les procédés et
les thèmes éprouvés depuis le siècle précédent. Les
écrivains de ce courant visent à « bien raconter » et ne
s’écartent pas des bases du réalisme. Exemple :
Marguerite Yourcenar ( Mémoire d’Hadrien (1951)).

IV – Culture et littérature en question 1960 - 1995


Il existe un clivage entre les courants et esthétiques qui sont
représentés dans les dernières décennies du siècle :
- La diffusion des « classiques » de la littérature ( du
Moyen-Age à la deuxième guerre mondiale) dont se
chargent plus particulièrement l’Université et l’édition
qui vise un public cultivé. Les manuels scolaires à
l’usage des lycéens remplissent également cette fonction.
- Une avant-garde qui prétend représenter la littérature
d’aujourd’hui, que lit un public restreint d’intellectuels et
qui puise de plus en plus dans la littérature étrangère.
- Les gros bataillons de la littérature pour classe moyenne
qui usent de poétiques et d’esthétiques éprouvés depuis le
XIXème siècle (essentiellement le réalisme).
- Une « paralittérature » abondante, diverse et inégale,
mais très fréquentée, notamment par les jeunes
générations.
VI – 1 Place de la littérature dans un monde de crise
A – Incertitudes idéologiques
- Secousses politiques et sociales intérieures :
Indépendance de l’Algérie, révolte étudiante et ouvrière
de mai-juin 1968.
- Secousses politiques internationales : Guerre du
Vietnam, Révolution culturelle chinoise, crises du Chili,
d’Argentine, de Tchécoslovaquie, d’Afghanistan, crise
économique, disparition de l’U.R.S.S →Situations
conflictuelles, désillusions des masses
B – Mutations des publics
L’essor démographique d’après-guerre fait apparaître,
dès la fin des années 50, un public nouveau : une « classe
d’adolescents » qui sont à l’aise financièrement et sont
culturellement formés ( démocratisation de
l’enseignement secondaire) → adoption en masse des
mœurs culturelles américaines et anglo-saxonne (musique
= écho de leurs interrogations et de leurs désirs : rock,
reggae, disco, punk, …) →nouvelles façons de vivre, de
sentir et de penser ↘Se sentent étrangers
devant des textes littéraires français.
↓- Public nombreux et populaire so
umis aux impositions des médias.
-L’enseignement des lettres, de
l’histoire et de la philosophie ont perdu de leur prestige.
- L’anglais prend le dessus sur la
langue française.
-Donc, redéfinition de la culture,
de sa place, et de son bon usage dans l’enseignement.

C - Edition et Média
- Changement de rapports entre la lecture et l’audiovisuel et
l’informatique.
- Complexité des rapports entre la littérature et les médias :
c’est la télévision qui permet à l’information littéraire et
culturelle de circuler le plus rapidement ( Apostrophes, Bouillon
de culture). La profusion des revues spécialisées : Le magazine
littéraire, Les Nouvelles littéraires, La Quinzaine littéraire.
- Le livre, comme objet de consommation, devient plus accessible
Et devient le centre d’intérêts de maisons d’édition comme le
groupe Hachette ou des librairies comme La FNAC
- Par la publicité, le livre est supporté par les médias : adaptation
de livres pour la radio, la télé et le cinéma. → la notion de
littérature devient plus problématique.
D – Pérennités et survie
- Les innovations de l’après-guerre se prolongent dans le nouveau
roman et le nouveau théâtre.
- Les classes moyennes assurent un succès considérables aux
récits « où on se reconnaît », écrits selon les factures
traditionnelles.
- La littérature de masse : roman policiers, roman de Guy des
Cars, Les romans roses Harlequin, le feuilleton télévisé (
adaptation de romans réalistes)
- Des phénomènes neufs modifient le fait littéraire :
→ Prise en compte des problèmes du temps par la
littérature : Des romans de facture classique abordent des questions
contemporaines (racisme, situations des immigrés).
→ Affirmation de la revendication d’une identité et d’une
écriture de « la différence féminine » (Hélène Cixous).
→ Présentation de textes comme itinéraires où se mêlent la
quête d’un sens de la vie, la réflexion sur l’écriture et la modernité :
écriture fragmentaire au lieu du récit linéaire. (Le Clézio, Duras,
Barthes).
→ Développement de la théorie et de la critique littéraires :
élaboration de théories dans et autour de l’université par des
sociologues, des philosophes, à partir de la relecture des œuvres de
Marx, Freud, …
→ Elaboration de systèmes critiques : structuralisme,
sociocritique, critique psychanalytique, critique sémiotique, (Barthes
Kristeva, Genette,…)
→ Relecture et réédition d’œuvres d’auteurs ou d’écoles de jadis
(littérature médiévale, Sade, les romantiques, les auteurs de l’entre-
deux guerres.
→ Recherche d’une nouvelle utilisation de l’espace scénique et
de nouvelles conditions de créations en ce qui concerne le théâtre. De
plus mise en scène novatrice de certaines pièces classiques (Molière)
→ Redécouverte du genre historique : souvenirs et
autobiographies prolifèrent.

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