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3.

La sémiologie ou séméiologie (du grec ancien σημεῖον, « signe », et λόγος,


« parole, discours, étude ») est l'étude des signes linguistiques à la
fois verbaux ou non verbaux.

Pour Émile Littré le terme sémiologie se rapportait à la médecine1. Il a ensuite


été repris et élargi par Ferdinand de Saussure, pour qui la sémiologie est « la
science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale2 ».

Le terme synonyme sémiotique est utilisé par Charles Sanders Peirce3, pour son
approche de « la théorie quasi nécessaire ou formelle des signes ».

4. Actuellement, depuis Charles W. Morris2, on distingue trois « dimensions »


de la sémiotique :

 la sémantique : la relation entre les signes et ce qu'ils signifient (relations


internes entre signifiant et signifié ou relation externe entre le signe global et
le référent).
 la syntaxe : les relations entre signes.
 la pragmatique : la relation entre les signes et leurs utilisateurs.

La sémiotique, qui plonge ses racines dans l'épistémologie, la philosophie des


sciences, la logique formelle, et, pour Saussure, dans la linguistique, prend de
plus en plus d'importance au regard des sciences et de la technologie.

5. Les champs de la sémiotique

La sémiotique concerne tous les types de signes ou de symboles, et pas


seulement les mots, domaine de la sémantique. Même un geste ou un son sont
considérés comme des signes. Même des images, des concepts, des idées ou
des pensées peuvent être des symboles. La sémiotique fournit les outils
nécessaires à l'examen critique des symboles et des informations, dans des
domaines divers.

La faculté de manipuler des symboles est une caractéristique de l'être humain et


permet à celui-ci d'utiliser bien mieux les relations entre idées, choses, concepts
et qualités que les autres espèces vivantes.

Il faut distinguer des conditions disciplinares: le thème et le motif. Il est décidé


d’apeler theme l’expression particuliere d’un motif, son individualisation ou le
passage du general au particulier. Le motif est la « toile de fond, concept large,
designant soit une certaine attidute, soit une situation de base, impresonelle. En
contre de le Theme qui ne se laisse jamais comprendre comme
l’individualisation d’un motif plus general. L’exemple de Don Juan nous montre
la difference : non seulement Don Juan, au lieu de se rapporter a un motif
unique, en illustre plusieurs (le seducteur, le revolte)

6. Les hypothèses de base de la sémiologie ont été influencées par le


développement de la sémantique linguistique structuraliste. Les sémiologues
reconnaissent que pour qu'un signe fonctionne, il doit être intégré à un système
de signes, appelé code, construit de manière analogue au système de langage. En
plus de la ressource de caractères (dictionnaire), le code contient également un
ensemble de catégories formelles permettant de regrouper des éléments de
dictionnaire en classes classées selon des relations spécifiques (grammaire) et un
ensemble de règles permettant la construction de messages complexes (syntaxe)
à partir d'éléments de dictionnaire.
7. Les semologues divisent les relations entre les signes en deux catégories:
paradigmatique, c'est-à-dire les relations entre les signes dans le système
linguistique, et syntagmatique, c'est-à-dire les relations entre les signes dans une
expression spécifique. La compréhension sémiologique du concept de signe
repose sur le placement de soi-disant phénomènes de caractère dans le processus
de communication, en relation avec l'expéditeur et le destinataire de la marque,
en relation avec la situation de l'expéditeur et du destinataire, ainsi que dans le
contexte social des processus de communication.

9. PEIRCE : Charles Sanders Peirce (né


le 10 septembre 1839 à Cambridge, Massachusetts - mort
le 19 avril 1914 à Milford, Pennsylvanie) est
un sémiologue et philosophe américain. Il est considéré comme le fondateur du
courant pragmatiste avec William James et, avec Ferdinand de Saussure, l'un des
deux pères de la sémiologie (ou sémiotique) moderne, ainsi qu'un des plus
grands logiciens. Ces dernières décennies, sa pensée a été l'objet d'un regain
d'intérêt. Il est désormais considéré comme un novateur dans de nombreux
domaines, en particulier dans la façon de concevoir les méthodes d'enquête et de
recherche et dans la philosophie des sciences.

10. Toute pensée s'effectue à l'aide de signes. Un signe est une triade:
un représentamen (signe matériel) dénote un objet (un objet de pensée) grâce à
un interprétant (une représentation mentale de la relation entre le représentamen
et l'objet). Le représentamen est premier (une pure possibilité de signifier),
l'objet est second (ce qui existe et dont on parle), mais ce processus s'effectue en
vertu d'un interprétant (un troisième qui dynamise la relation de signification).
L'interprétant est aussi un signe susceptible d'être à nouveau interprété, ainsi
indéfiniment.

Je vous parle d'un chien. Le mot « chien » est le représentamen, l'objet est ce qui
est désigné par ce mot, et le premier interprétant est la définition que nous
partageons de ce mot: le concept de chien. Ce premier rapport, Peirce le nomme
le fondement (ground) du signe. Mais le processus sémiotique continue, car à
partir de ce signe il est possible que je me représente mentalement un certain
chien, dont je vous parle ensuite, faisant naître en votre esprit d'autres
interprétants et ce jusqu’à l'épuisement réel du processus d'échange (ou de la
pensée, qui est un dialogue avec soi-même). Penser et signifier sont donc le
même processus vu sous deux angles différents.

11. Ferdinand de Saussure

né à Genève le 26 novembre 1857 et mort à Vufflens-le-


Château le 22 février 1913, est un linguiste suisse. Reconnu comme le
précurseur du structuralisme en linguistique, il s'est aussi distingué par ses
travaux sur les langues indo-européennes.
On estime (surtout en Europe) qu'il a fondé la linguistique moderne et établi les
bases de la sémiologie. Dans son Cours de linguistique générale (1916), publié
après sa mort par ses élèves, il définit certains concepts fondamentaux
(distinction entre langage, langue et parole, entre synchronie et diachronie,
caractère arbitraire du signe linguistique, etc.) qui inspireront non seulement la
linguistique ultérieure mais aussi d'autres secteurs des sciences
humaines comme l'ethnologie, l'analyse littéraire, la philosophie et
la psychanalyse lacanienne.

12. La théorie linguistique de Saussure est nettement sémiotique dans la mesure


où elle interprète la langue comme un ensemble de signes. Le linguiste distingue
dans le signe deux éléments : le signifié et le signifiant. Ainsi que l'écrit
Saussure : « Le signifié et le signifiant contractent un lien »
Signifié
Le signifié désigne le concept, c'est-à-dire la représentation mentale d'une chose.
Contrairement à une idée répandue, la langue n'est pas un répertoire de mots qui
refléteraient les choses ou des concepts préexistants en y apposant des étiquettes.
Si c'était le cas, les mots d'une langue, mais aussi ses catégories grammaticales
auraient toujours leur correspondant exact dans une autre. Cette observation
conduit Saussure à distinguer signification et valeur : « mouton » et « sheep »
ont le même sens, mais non la même valeur, puisque l'anglais pour sa part
distingue sheep, l'animal, de sa viande, mutton ; il en est aussi ainsi de
l'opposition passé défini (simple)–passé indéfini (composé) qui expriment une
opposition d'aspect en anglais ou en castillan et une valeur d'usage (écrit–oral)
en français contemporain. Ainsi le contenu (le signifié) est un concept défini
négativement du fait de l'existence ou de l'absence dans une langue d'autres
concepts qui lui sont opposables.
Signifiant
Le signifiant désigne l'image acoustique d'un mot. Ce qui importe dans un mot,
ce n'est pas sa sonorité en elle-même, mais les différences phoniques qui le
distinguent des autres. Sa valeur découle de ces différenciations. Chaque langue
construit son lexique à partir d'un nombre limité de phonèmes, caractérisés
comme les signifiés, non par leur qualité propre et positive, mais par ce qui les
oppose : rouler un « r » en français est sans conséquence pour la
compréhension ; ne pas le faire en arabe conduit à des confusions, puisque cette
langue comporte à la fois une apicale vibrante [r] (« r » roulé) et
une fricative vélaire sonore [ġ] (proche du « r » grasseyé français). Les
mots rasīl (messager) et ġasīl (lessive) ne se distinguent que par l'opposition r–ġ.

13. BARTHES :

Roland Barthes1, né le 12 novembre 1915 à Cherbourg et mort


le 26 mars 1980 à Paris, est un philosophe, critique
littéraire et sémiologue français, directeur d'études à l'École pratique des
hautes études et professeur au Collège de France.
Il fut l'un des principaux animateurs du post-structuralisme et de
la sémiologie linguistique et photographique en France.
14.

• la sémiotique aide à problématiser ou interpréter les textes et les


pratiques littéraires

• Méthodologiquement parlant,il s'agit de prendre en compte que l'objet


d'étude constitue une unité faite de formes signifiantes et des contenus
qu'elles signifient, sur le fond de la disposition sémantique générale de
l'esprit (mind) et des conditions spécifiques imposées par un savoir et un
contexte partagés.

• La modélisation de ces unités signifiantes et sémantiques est au centre des


activités analytiques de la sémiotique.

• Le texte est un signe composé de phrases. Comme chaque phrase


configure sa propre énonciation, les instances énonciatives d'un
enchaînement de phrases doivent être intégrées et unifiées pour former
une énonciation trans-phrastique, une sorte de voix continue qui porte le
texte et lui confère son caractère d'unité.

• Un texte a donc un contenu trans-phrastique. C'est le sens du texte, et il


s'étend du début du texte jusqu'à sa fin ; car un texte est un objet spatio-
temporel muni d'un début et d'une fin. En littérature, ce principe est
crucial : on ne peut jamais savoir ce qu'un texte littéraire « veut dire », ou
plutôt ce qu'il accomplit, avant d'en avoir fini la lecture. Cette finitude du
texte, avec sa double cohérence, énonciative (voix) et sémantique
(isotopie), fait la force du texte littéraire, car c'est par là que l'œuvre écrite
rejoint les œuvres d'art en général : par le fait d'offrir des propriétés
formelles immanentes fondées sur le cadre déictique qui les séparent du
monde environnant immédiat, et donc d'offrir au lecteur une vue sur un
monde alternatif. Ce fait nous permet en outre d'approfondir l'étude de ce
que les formes signifiantes et les structures du contenu peuvent arriver à
accomplir en se renvoyant les unes aux autres, en poésie et dans les récits
ou les drames, voire à travers le champ des activités artistiques tout entier,
et au-delà : dans l'esprit humain. La beauté est ainsi un effet sémiotique

16.

Metaphore - Emploi d'un terme concret pour exprimer une notion abstraite par
substitution analogique, sans qu'il y ait d'élément introduisant formellement une
comparaison.

Allegorie - Expression d'une idée par une métaphore (image, tableau, etc.)
animée et continuée par un développement.

Metonymie - Phénomène par lequel un concept est désigné par un terme


désignant un autre concept qui lui est relié par une relation nécessaire.

Periphrase - Phénomène par lequel un concept est désigné par un terme


désignant un autre concept qui lui est relié par une relation nécessaire.

Anaphore - Reprise du même mot au début de phrases successives.

Hyperbole - Figure de rhétorique consistant à mettre en relief une idée en


employant des mots qui vont au-delà de la pensée.

Euphenisme - Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains


faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant.

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