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Joint (maçonnerie)

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Pour les articles homonymes, voir Joint et Joint (construction).

Joints de mortier entre briques.

Moffat, Dumfries and Galloway, Écosse.

Wriezen-Haselberg en Brandebourg, Allemagne.

Stříbrná Skalice, Praha-východ, République tchèque.


mur de pierres d'une vieille ferme à l'Herm, en Dordogne, France.
Dans un mur ou un ouvrage de maçonnerie, un joint désigne généralement un intervalle qu'on
maintient entre deux pierres naturelles ou artificielles (bloc de béton, brique, etc.) et qui se trouve
rempli éventuellement de mortier (mortier de chaux, de terre et anciennement aussi de plâtre)M 1.
Le joint fait l'objet d'un « jointoyage » a posteriori lorsque cela s'avère nécessaire.
De manière générale, on s'arrange pour que les joints ne soient pas superposés verticalement.
La disposition des joints est dictée par l'appareil.
Le joint est déterminant dans la stabilité, l'apparence d'un mur, son étanchéité à l'humidité, voire
sa résistance au feu.

Sommaire

 1Définitions
 2Histoire
 3Joint non maçonné
o 3.1Maçonnerie à joints vifs
o 3.2Pierre sèche
o 3.3Gabion
 4Joint maçonné
o 4.1Matériaux
o 4.2Types de joint
o 4.3Statique
o 4.4Autres propriétés
 4.4.1Esthétique
 4.4.2Étanchéité
 4.4.3Résistance au feu
o 4.5Outils
o 4.6Mise en œuvre
o 4.7En rénovation
 5Faux joints
 6Appareil et stéréotomie
 7Joint et biodiversité
 8Notes et références
 9Voir aussi
o 9.1Articles connexes
o 9.2Bibliographie
o 9.3Liens externes

Définitions[modifier | modifier le code]


Un mur à pierres sèches est un mur qui est construit en moellon ou en meulière sans aucun
mortierM 2; un Mur brut ou mur nu, mur qui n'est ni enduit ni jointoyéM 2. Un mur jointoyé est un mur
qui est construit de moellons ou de briques, etc., et dont les joints sont remplis à l'affleurement
avec du plâtre ou du mortier.
Anciennement, on disait aussi Crépi à pierre apparenteM 2. Un mur crépi est alors un mur jointoyé
mais dont les moellons ou les briques sont entièrement recouverts de plâtre ou de mortierM 2.
Un mur enduit est un mur dont la première couche que l'on nomme crépie, est recouverte d'une
seconde couche de plâtre plus fin, mieux dressée et plus unie: On dit aussi mur ravaléM 2. On
désigne par « jointoyer », remplir avec du mortier fait de recoupes de pierres, et le plus souvent
avec du mortier de ciment et de chaux, les joints des assises d'un mur de face (C'est-à-dire, le
mur extérieurs d'un bâtimentM 3), lorsqu'on en fait le ragrément. C'est aussi, sur un mur élevé en
moellon ou en meulière, remplir les joints au fur et à mesure qu'on le construit ou après sa
construction, soit en plâtre, soit en mortierM 4. On désigne par « rejointoyer »: refaire les joints
dégradés des pierres, des moellons d'un vieux mur de face, de clôtureM 5. Souvent par abus de
langage, la personne qui s'occupe de la confection des joints est appelée indifféremment,
« jointoyeur » ou « rejointoyeur », voir, « façadier ». Le travail lui-même est appelé
« jointoiement» ou « jointoyage » ou « rejointoyage » et l'action, « jointoyer » ou « rejointoyer ».
Anciennement, on parlait de « ficher » c'est-à-dire faire entrer du mortier avec une latte ou la
« fiche » sur le lit entre deux assises, lorsque la dernière assise posée est « calée », et remplir
les joints montants d'un coulis de mortier gâché clair, après avoir bouché les bords des uns et
des autres avec de l'étoupe : On fichait aussi quelquefois les pierres avec moitié de mortier et
moitié de plâtre clair. Les « cales » étaient de petits morceaux de bois mince qu'on posait entre
deux assises, et qui déterminait la largeur ou plutôt la hauteur du joint que forment les deux
assises posées l'une sur l'autreM 6. Le ficheur était l'ouvrier employé à cet ouvrageM 7. La fiche était
une espèce de grand couteau pointu et emmanché, dont la lame est mince comme le fer d'une
scie, et qui servait à faire entrer le mortier dans les joints des pierres après qu'elles étaient
posées. Cette mise en œuvre des joints sera abandonnée au profit de la pose à « plein bain de
mortier». Joint désigne également les différents joints verticaux ou inclinés, ou horizontaux, que
forment les voussoirs d'un arc, les claveaux d'une plate-bandeM 1.

Histoire[modifier | modifier le code]


De manière générale, l'élaboration des maçonnerie est conditionné par les matériaux qui se
trouvent à portée. Parmi les matériaux les plus nécessaires sont la pierre, la terre et le sable.
Avec de la terre on fait des briques, des tuiles, des carreaux, du ciment, du pisé. Avec les pierres
on fait de la chaux, qui avec le sable produit des mortiers presque toujours indispensables.
Toutefois, on fabrique aussi des mortiers avec une espèce d'argile (Une terre franche) qui a
beaucoup d'adhésion, et quelquefois on se passe totalement de mortier ce qui produit des murs à
sec bons pour les clôtures mais sujets à réparations1.
Si les Grecs connaissent la chaux et le plâtre sous forme d'enduits, ils ne les utiliseront
qu'épisodiquement comme mortier, leurs préférant dans les constructions en grand appareil,
l'usage de gros goujons de fer, de bronze ou même de bois placés entre les assises. Les blocs
étaient reliés entre eux par des crampons ou des queues d’aronde en plomb2, accessoire
superflu puisque le pillage de ceux-ci n'a pas pour autant entraîné la ruine des murs
monumentaux qu'ils ont construits3. Les Grecs ne cherchent pas l’adhérence des matériaux nous
dit Viollet-le-Duc; en un mot, ils ne connaissaient ni n’employaient les mortiers. Les charges
n’agissant, dans leurs monuments, que verticalement, ils n’avaient donc besoin que de
résistances verticales ; les voûtes leur étant inconnues, ils n’ont pas eu à maintenir des pressions
obliques, ce que l’on désigne par des poussées. La stabilité était obtenue seulement par
l’observation judicieuse des lois de la pesanteur4. Cette tradition grecque se retrouve tardivement
en Orient, à Jerash par exemple, quoique faisant partie de l'Empire Romain, où tout est construit
sans mortier, à joint-vif5.
Le mortier sera employé par les Romains, pour les appareillages de blocage, les ouvrages de
moellon appelés « opus caementicium », ou de brique, jamais avec la pierre de taille2. Les
Romains qui font usage de la voûte, pour obtenir des résistances passives et une adhérence
parfaite entre toutes les parties inertes de leurs constructions et les parties actives, c’est-à-dire
entre les points d’appui et les voûtes, composent alors des maçonneries homogènes, au moyen
de petits matériaux, de cailloux ou de pierrailles réunis par un mortier excellent, et enferment ces
blocages dans un encaissement de brique, de moellon ou de pierre de taille3.
La construction à vif utilisée avec succès dans l'antiquité dans le « grand appareil », sera
d'après Viollet-le-Duc, utilisé à mauvaise fin pendant l'époque romane : des constructeurs
enveloppent un blocage dans un revêtement de pierre conservant à l'extérieur l'apparence d'une
construction de grand appareil. Ils payèrent cher ce désir de faire paraître leurs constructions
autres qu'elles ne sont ; il se déclara dans la plupart de ces édifices des ruptures entre les
parements et le blocages des lézardes longitudinales qui occasionnèrent chez presque tous des
désordres sérieux pour le moins la ruine souvent. Ces effets étaient d'autant plus fréquents et
dangereux que les édifices étaient plus élevés. On comprendra en effet que si on a des assises à
joints vifs devant un massif en blocaille et mortier, le massif venant à tasser par l'effet de la
dessiccation des mortiers sous la charge et les assises de pierres posées à crû les unes sur les
autres ne pouvant diminuer de volume, il se déclarera une rupture verticale derrière
le parement qui ne tardera pas à tomber. Mais si nous avons eu soin de laisser entre chaque
assise de pierre un lit de mortier épais non seulement ce lit soudé au massif retiendra les assises
de pierre encore il permettra à celles-ci de subir un tassement équivalent au tassement des
blocages intérieurs6.
Dans les constructions du Moyen Âge, les joints, d'abord très épais jusqu'au XIe siècle,
deviennent alors très minces, particulièrement dans les provinces méridionales et en Bourgogne,
et sont presque dépourvus de mortier ; ils s'épaississent vers le milieu du XIIe siècle, et les pierres
étant posées à bain de mortier sans être ravalées après la pose, ces joints en mortier ne sont pas
repassés au fer, mais simplement coupés à la truelle. Les constructeurs ne faisant pas de
ravalements ne faisaient pas non plus de rejointoiements6.
Cependant il est quelques provinces, comme l'Auvergne, où, pendant les XIe et XIIe siècles, on
faisait des joints en mortier légèrement saillants sur les parements et coupés vifs aux arêtes (…) ;
mais ces joints ne s'appliquent généralement qu'à de petits appareils. Ils sertissent, par exemple,
les imbrications composées de matériaux de diverses couleurs, en formant autour de chaque
pierre un filet d'un centimètre de largeur environ, saillant d'un millimètre sur le nu du mur. Ces
sortes de joints étaient faits après la pose, repassés et soigneusement recoupés au fer. Le
mortier en est fort dur, mais n'a pas toujours une parfaite adhérence avec celui qui a servi à la
pose et qu'il a fallu dégrader à une certaine profondeur pour rejointoyer6.
On voit aussi, dans des édifices de la fin du XIe siècle des provinces méridionales voisines du
Centre, comme la basilique Saint-Sernin de Toulouse, par exemple, des joints saillants, mais à
section convexe. Ceux-ci, en n'arrêtant pas l'humidité qui coule le long des parements, sont
moins sujets à se dégrader par l'effet de la gelée6.

Joint non maçonné[modifier | modifier le code]


Maçonnerie à joints vifs[modifier | modifier le code]
La « maçonnerie à joints vifs » désigne une maçonnerie de pierres de taille appareillées
sans mortier : les pierres, extraites de carrière, ont leurs faces soigneusement dressées pour
s'ajuster aux pierres qui les jouxtent.
Les Grecs et les Romains, dans le grand appareil (Opus quadratum) ou dans l'Opus siliceum,
mettent en œuvre de grandes pierres parfaitement jointives, c'est-à-dire sans joint maçonné.
Le lit de pose (la face inférieure) et le lit d'attente (la face supérieure) sont rigoureusement plans
pour assurer une répartition optimum des pressions. Dans la même optique les pierres sont
posées selon leur lit de carrière, c'est-à-dire en respectant l'orientation horizontale des strates.
Les faces latérales ou face de joint ne transmettent pas de pression et ne subissent pas de
traitement particulier. Pour prévenir l'ouverture des joints horizontalement, chose qui s'est révélée
superflue puisque les murs romains travaillent verticalement, des crampons (clé à queue
d'aronde) et goujons en métal sont disposés entre pierres, dans des loges ménagées dans le lit
d'attente. On retrouvera ce principe d'assemblage dans des
architectures égyptiennes et andines7.

Joint vif, Jerash

Joint-vif, Trésor d'Atrée, Mycènes, Grèce, -1250.


Maçonnerie polygonale (Opus siliceum) dans le théâtre antique de Pietrabbondante, province
d'Isernia, Italie.

Joint vif, Machu Picchu, Pérou, vers 1440.

Joint-vif, Machu Picchu, Pérou, vers 1440.


Pierre sèche[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Pierre sèche.
La maçonnerie à pierres sèches (dite aussi maçonnerie à sec, maçonnerie sèche ou encore plus
familièrement la pierre sèche) est une technique de construction consistant à assembler, sans
aucun mortier à liant, des moellons, des plaquettes, des blocs, des dalles, bruts ou ébauchés,
pour monter un mur, une voûte.

Pierre sèche en plaquettes brutes à Saignon (Vaucluse), France.


Gabion[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Gabion.
Le gabion, à partir de la fin du XXe siècle en génie civil, désigne une sorte de casier, le plus
souvent fait de solides fils de fer tressés et contenant des pierres, utilisé dans le bâtiment pour
décorer une façade nue ou construire un mur de soutènement, ou une berge artificielle non
étanche.

Gabions en grillage métallique inoxydable utilisés en murs de soutènement.

Joint maçonné[modifier | modifier le code]


Matériaux[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Mortier (matériau).
Les liants employés ont beaucoup varié avec le temps. Les matériaux utilisés furent la terre, la
chaux, le plâtre, et plus récemment les chaux hydrauliques, les ciments, et enfin les colles
et mastics.
La couleur des joints est déterminée par la couleur du sable (ciment gris et de sable jaune) utilisé
pour le mortier mais peut être modifiée par adjonction de pigments. Le plus souvent on utilise un
mélange dit « bâtard » composé de ciment, de chaux grasse ou de chaux hydraulique et de sable
sec. Le mélange obtenu ne doit pas rétracter en séchant et se détacher du support. La forme du
joint (plat coupé ou oblique, en retrait ou en saillie) est obtenue par le fer utilisé pour le lisser
quand le mortier est encore frais. D'autres finitions peuvent être obtenue par brossage, sablage
ou grattage.
Les briques dites « à joint mince » ont des dimensions très régulières (tolérance de l'ordre du
mm) qui permettent de les monter très facilement. L'assemblage ne se fait plus avec du mortier,
mais par collage au moyen d'une colle ou mortier-colle spécial.
Les joints des parements en pierre de taille agrafée sont remplis de ciment, de mastic, ou
de silicone. Il faut veiller que le matériau utilisé ne transsudera pas dans la pierre.
Types de joint[modifier | modifier le code]
Joint traditionnel
Joint de 10-12 mm réalisé en mortier (sable et ciment/chaux, pigments organiques) réalisé en
retrait, affleurant plein, chanfreiner, bombé ou concave. Le joint permet éventuellement de
compenser les légères défauts de calibre et irrégularités des briques. La couleur est
déterminante dans l'apparence du mur. S'applique à tous types de maçonnerie
Exemple 1.
Le mortier des joints des moellons calcaire peut être composé ainsi; 1 volume de sable gris, 2
volumes de sable roux et 1 volume de chaux. Le tout mélanger « à sec » puis y ajouter un
volume d'eau environ.Le mortier est stocké dans une auge et ensuite appliqué avec une truelle,
une langue de chat. Le mortier peut être mis le matin dans les joints, et ensuite l'après midi est
consacré au brossage de ceux-ci afin de leur donner l'aspect désiré; vieilli… Les joints des
moellons peut être grattés ainsi; d'abord avec une petite truelle triangulaire, ensuite une brosse
métallique et pour finir un coup de balai brosse pour enlever les petits sillons creusés par la
brosse métallique.
Joint mince
Joint de 5-6 mm réalisé en mortier-colle. Pas de rejointoyage nécessaire. Nécessite des briques
ou blocs parfaitement calibrées, éventuellement profilées et une mise en œuvre irréprochable.
Joint collé
Joint de 3-5 mm réalisé en mortier-colle. Pas de rejointoyage nécessaire. Nécessite des briques
ou blocs parfaitement calibrées, éventuellement profilées et une mise en œuvre irréprochable.
Les briques semblent empilées.
Joint à reflux
Le joint déborde à l'extérieur de la brique lors de la pose et est laissé tel-quel.
Statique[modifier | modifier le code]
Dans les pays occidentaux, l'unité de maçonnerie utilisée (brique,bloc, etc.) est généralement
plus forte que le mortier. Il arrive toutefois que le mortier utilisé soit plus rigide que les unités de
maçonnerie. La résistance de l'unité de maçonnerie, celle du mortier et son volume ont tous une
influence sur la résistance de la maçonnerie8.
Pour comprendre de manière complète l'équilibre des maçonneries on est amené à la considérer
comme divisées par des joints suivant lesquels la séparation est généralement plus facile.
Lorsque par des circonstances quelconques une séparation s'opère dans une maçonnerie de
moellons en examinant les surfaces de cassure on reconnaît qu'elles suivent le mortier, les
pierres en général ne se brisent pas, elles restent encastrées dans l'une ou l'autre face, laissant
dans celle qu'elles abandonnent, l'alvéole dans laquelle elles étaient logées. Presque toujours la
maçonnerie ordinaire se trouve composée d'assises à peu près régulières, c'est-à-dire qu'on peut
diviser le massif par des plans qui ne rencontreraient que du mortier. Cette division qui facilite le
travail n'a pas d'inconvénient parce que ces constructions ne résistent qu'à des charges
verticales. Mais cette division par assises peut nuire à la solidité lorsque soumise à des efforts
parallèles à leurs plans de division9. On retrouve ce type de sollicitations lors d'un séisme par
exemple.
Autres propriétés[modifier | modifier le code]
La durée des joints dépend beaucoup de la qualité de la pierre employée. Avec les calcaires
poreux, avec les calcaires siliceux très-rugueux, on fait d'excellents joints ; il n'en peut-être de
même avec le grès, qui jamais n'adhère parfaitement au mortier par suite de son aptitude
particulière à absorber l'humidité. Alors les mortiers se dessèchent et se dégradent promptement.
Aussi avons-nous observé, dans quelques monuments de l'Alsace, comme à la cathédrale de
Strasbourg que les constructeurs (pour éviter, sur des plans inclinés ou des parements
directement exposés à la pluie, la dégradation des joints de mortier, toujours pulvérulents, surtout
près de la surface extérieure), avaient pratiqué, des deux côtés de ces joints, de petites saignées
pour conduire les eaux sur les parements et préserver le mortier du lavage6.
En principe, du moment qu'on ne peut poser les pierres absolument jointives, comme le faisaient
les Grecs et même les Romains lorsqu'ils employaient le grand appareil, mieux vaut un joint
épais qu'un joint mince, le mortier ne se conservant qu'à la condition de former un volume assez
considérable. Les plus mauvais joints sont les joints coulés soit en mortier, soit en plâtre. L'eau
s'évaporant ou étant absorbée par la pierre, le coulis subit un retrait, et il reste des vides dans
lesquels vient se loger la poussière qui engendre des végétaux. La seule méthode à employer
quand on élève des constructions en pierre, c'est de poser les pierres à la louve et à bain de
mortier ; le fichage est quelquefois commandé, comme dans les reprises en sous-œuvre ; mais il
demande à être fait avec un soin extrême. Dans ce cas, dès que le mortier fiché commence à
prendre, il faut le bourrer avec des palettes de fer jusqu'au refus ; puis on rejointoie quelque
temps après jusqu'à une profondeur de cinq à six centimètres. Bien entendu, ce que nous disons
ici s'applique encore plus aux lits qu'aux joints6.
Esthétique[modifier | modifier le code]
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Le joint peut-être déterminant dans l'apparence finale d'un mur, si bien que le maçon est souvent
tenu de fournir à l'architecte ou au maître de l'ouvrage différents échantillons de rejointoyage
entre lesquels il faudra choisir. La couleur, l'épaisseur, la profondeur, et la forme, sont les critères
d'apparence du joint.
Étanchéité[modifier | modifier le code]
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Résistance au feu[modifier | modifier le code]
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La pierre de Besse. Besse-et-Saint-Anastaise (Puy-de-Dôme), France.

Badménil-aux-Bois, Vosges, France.


Mur enduit au mortier de chaux, Beaumont, Puy-de-Dôme, France.

Cantorbéry, Angleterre.
Outils[modifier | modifier le code]
Les outils du rejointoyeur sont les suivants : fer à joint (fer rond, etc.), brosse métallique, brosse
douce, truelle, auge, mortier de jointoiement, fers rond, taloche, acide chlorhydrique, marteau,
ciseau à déjointer ainsi que des échafaudages, et instruments de levage.
Des outils supplémentaires peuvent optimiser l'injection du mortier : poche à joint, jointoyeuse10.
Mise en œuvre[modifier | modifier le code]
L'épaisseur des joints est déterminée au moment du montage du mur. Les joints ont entre 8 et
12 mm pour le mortier et 3 mm pour les mortiers-colle.
Pour une finition uniforme on réalise le travail de rejointoyage après le montage du mur
(rejointoyage a posteriori). Le travail est alors réalisé par le maçon ou un rejointoyeur. Le travail
de rejointoyage se fait alors plus tard et peut faire l'objet d'un poste séparé dans un métré, un
cahier des charges ou une remise de prix. Le mur doit être soigneusement brossé pour
supprimer les parties de mortier qui gêneraient par la suite le rejointoyage.
On peut aussi réaliser les joints au fur et à mesure que les murs sont montés (on parle de
rejointoyer en montant), lorsque le travail de rejointoyage prend moins d'importance, notamment
lorsque le mur doit être enduit.
Les joints se font généralement en creux, mais il arrive qu'on les fasse en saillie.
On peut placer des armatures métalliques dans les joints (armatures de joints d'assise) d'assise
pour améliorer la résistance à la compression des murs les plus fortement sollicités.
Maçonnerie de brique
Article détaillé : brique.
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Maçonnerie de moellon
Article détaillé : moellon.
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Maçonnerie de pierre de taille

Exemple de mise en œuvre de la pierre de taille.


Article détaillé : pierre de taille.
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Maçonnerie de bloc de plâtre
Article détaillé : bloc de plâtre.
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Maçonnerie de bloc silico-calcaire
Article détaillé : bloc silico-calcaire.
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En rénovation[modifier | modifier le code]
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Faux joints[modifier | modifier le code]


Les bossages plats et les lignes de refend, écuries royales de Bruxelles.
Les romains mirent en œuvre des faux joints à des fins esthétiques.
Les architectes du Moyen Âge ont souvent simulé des joints en peinture dans les intérieurs, soit
en rouge sur fond blanc ou jaune, soit en blanc sur fond ocre6.
Caractérisant l'architecture néoclassique, les lignes de refend sont des lignes horizontales ou
verticales creusées sur le parement d'un mur pour marquer ou simuler les joints d’assises entre
les pierres de taille d'un mur ou d’une muraille.

Appareil et stéréotomie[modifier | modifier le code]


Articles détaillés : Appareil (architecture) et stéréotomie.
L'appareil, désigne la façon dont les moellons, les pierres de taille ou les briques sont assemblés
dans la maçonnerie.

Joint et biodiversité[modifier | modifier le code]

Green Hill, Auckland, Nouvelle-Zélande.


Article détaillé : Mur#Murs et biodiversité.
Les joints et anfractuosités d'un mur, d'un mur de pierre sèche surtout associé à une haie et/ou
un fossé, ou tout mur humide et/ou riche en anfractuosité peut constituer un habitat de
substitution pour de nombreuses espèces des parois rocheuses.
La flore (mousses, lichens, fougères et plantes supérieures) qui poussent naturellement sur les
murs ou dans leurs anfractuosité et certaines espèces animales (lézard des murailles par
exemple) sont dites « muricoles » (ou cavernicoles lorsqu'elles vivent dans l'intérieur même des
murs, dans les cavités).

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ M. De Fontenay. Manuel des constructions rustiques, ou guide pour les constructions
rurales. Encyclopédie Roret, Paris, 1836. Lire en ligne [archive].
2. ↑ Aller à :a et b Viollet-le-Duc 1854 à 1868, tome 2 (Chainage), p. 397
3. ↑ Aller à :a et b Adam 2011, p. x4
4. ↑ Viollet-le-Duc 1854 à 1868, tome 4 (Construction), p. 1
5. ↑ Seigne Jacques. Jerash, Jordanie. Sanctuaire de Zeus et matériaux de construction. In: La pierre dans
la ville antique et médiévale. Actes du colloque d’Argentomagus Tours : Fédération pour l'édition de la
Revue archéologique du Centre de la France, 2000. pp. 91-101. (Supplément à la Revue archéologique
du centre de la France, 18) Lire en ligne [archive]
6. ↑ Aller à :a b c d e f et g Eugène Viollet-le-Duc Dictionnaire raisonné de l’architecture française
du XIe au XVIe siècle wikisource.org [archive].
7. ↑ Jean-Pierre Adam. La Construction romaine. Matériaux et techniques. Sixième édition. Grands
manuels picards. 2011.
8. ↑ Nassif Nazeer Thaickavil Job Thomas. Behaviour and strength assessment of masonry prisms. Case
Studies in Construction Materials. Volume 8, June 2018, Pages 23-38. Lire en ligne [archive]
9. ↑ Jules Dupuit. Traité de l'équilibre des voûtes et de la construction des ponts en maçonnerie. Dunod,
1870. Lire en ligne [archive]
10. ↑ « Combi Crépi Joint : jointoyeuse et machine à crépir » [archive], sur calameo.com (consulté le 3 mai 2019)

1. ↑ Aller à :a et b Morisot p. 45.


2. ↑ Aller à :a b c d et e Morisot p. 56.
3. ↑ Morisot p. 35.
4. ↑ Morisot p. 46.
5. ↑ Morisot p. 80.
6. ↑ Morisot p. 15.
7. ↑ Morisot p. 36.

Voir aussi[modifier | modifier le code]


Articles connexes[modifier | modifier le code]

 Appareil (architecture)
 moellon
 Bloc de béton
 Brique
 Pavé
Bibliographie[modifier | modifier le code]

 Jean-Pierre Adam, La Construction romaine : Matériaux et techniques., Grands manuels


picards., 2011, Sixième édition. éd., 367 p. (ISBN 2708408984)
 Morisot J.M., Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment (maçonnerie),
Carilian, 1814 (lire en ligne [archive])
 Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française
du XIe au XVIe siècle ([[s:Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XI au XVI siècle|lire sur Wikisource]])
e e

Liens externes[modifier | modifier le code]


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