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NOMINATION ET TYPE CLINIQUE

Gabriel Lombardi, traduction Vicky Estevez

EPFCL-France | « Champ lacanien »

2006/1 N° 3 | pages 33 à 39
ISSN 1767-6827
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2006-1-page-33.htm
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Nomination et type clinique
Gabriel Lombardi *

J'applaudis le choix du thème : nomination, pris en considération lors des


Journées Européennes de notre École. C'est une question décisive pour la

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psychanalyse, difficile à soutenir en ces temps où l'association de la science
et du capitalisme rejette avec force le "tous prolétaires" vers un anonymat de
remplacement des références traditionnelles par l'information.
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Les noms incarnant la fonction structurante la plus importante pour


l'être parlant, le patronyme et le nom propre1, remplissent cette fonction
de nomination de maniere inconsciente. C'est ce qui fait de la
psychanalyse la méthode privilégiée pour rechercher de quelle façon ces
noms sont impliqués dans le choix du sexe, de l'objet, du symptôme, et
en quoi ils contribuent ou inhibent le passage du fantasme à l'acte, et du
symptôme à l'œuvre.
Freud et Lacan ont opéré une laïcisation de la question du rapport du
père à la nomination mais ceci ne nous autorise nullement à dédaigner la
fonction du père dans la subjectivité d'aujourd'hui. Plus le père est
déchu, plus il est éloigné de la perfection et du pouvoir de Dieu, et plus
la psychanalyse peut constater que sa fonction ne dépend pas du sens
religieux dont il a été traditionnellement investi. Le père n'est pas le
géniteur, disons-nous à la science ; il n'est pas Dieu non plus, opposons-
nous à la religion. En tant que psychanalystes, nous savons combien le
Nom-du-Père est décisif (dans son double sens du génitif objectif et
subjectif). Le fait de laisser à la religion l'autorité en la matière signerait
notre participation à la mort annoncée de la psychanalyse.

* Psychanalyste ; A.M.E de l'EPFCL et enseignant au Collège clinique à Buenos Aires,


Argentine ; médecin.
Ce texte reprend une intervention prononcée le 9 octobre 2005 aux Journées européennes de
psychanalyse de l'EPFCL : "La parenté en question".
1 Nom propre prend ici son sens psychanalytique d'index d'une identité particulière.
Nom du père et structure clinique

Je veux rappeler que, dans la clinique classique de la psychanalyse, les


structures portent l'empreinte spécifique de la nomination en tant que
fonction liée au père. Cela a été établi par Lacan entre les années 50 et 60
et, en réalité, il ne l'a jamais démenti. Aucune des avancées ultérieures de
son enseignement ne suppose l'abandon ou la relativisation de cette thèse.
En quoi consistent les structures cliniques du point de vue lacanien ?
Nous pouvons répondre en disant qu'il s'agit des différentes formes dans
lesquelles le parlêtre, séparé de ses attributs par un ordre du langage,
admet ou nie le lien érotique au père comme référence constituante de son
être et de son avoir (ou ne pas avoir). Ces coordonnées conditionnent

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fortement sa position par rapport à l'acte.
L'idée d'un progrès dans la doctrine psychanalytique du père, d'un
dépassement de Freud par Lacan, et du premier Lacan par le dernier
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Lacan, etc., l'idée en résumé d'une avancée qui accompagnerait la


décadence de la figure paternelle comme référence a pour effet d'atténuer
l'importance d'un réel qui se révèle déjà à Freud avec une telle intensité
que même Lacan doit faire des pirouettes logiques pour l'examiner
scientifiquement sans diluer la force de sa présence dans le discours
psychanalytique. Le père est cet élément mythique, ce reste ultime des
mythologies, ce point-de-mythe qui, dans l'expérience analytique,
constitue "le seul cas où le réel est plus fort que la vérité2". Le réel du père
constitue la limite de l'analysable.
Les types cliniques lacaniens se basent sur une chose très simple mais
dont la valeur structurante n'a cependant pas d'égale dans la clinique :
cela ne revient pas au même d'admettre le Nom-du-Père comme référent
métaphorique que de l'avoir forclos en tant que tel (du fait qu'au moment
décisif celui-ci n'a pas été incarné ou qu'il a été incarné par un imposteur).
Nous savons tous que cela établit la ligne de division entre le choix de la
névrose ou de la perversion d'un côté, et le positionnement du
psychotique de l'autre lorsque ce dernier envoie balader le leurre de
l'imposture paternelle ; question préliminaire à tout traitement possible
de la psychose à laquelle Lacan souscrit encore dans son dernier grand
texte, L'étourdit3.

2 Lacan J., "Conférence à l'université de Columbia", Scilicet 6/7, Paris ; Seuil, 1976, p.42.
3 Lacan J., "L'étourdit", Autres écrits, Paris ; Seuil, 2001.
Que Lacan ait contribué de manière décisive à une laïcisation du
Nom-du-Père permet de rendre au nommer du père la fonction
structurante qu'il a pour l'être parlant, avec les avantages et les
inconvénients que sa présence implique, à la fois castrante et jouissante :
c'est parce qu'on aime le père, le père du nom et non pas le père
biologique ni le père informatisé de l'ADN, que l'on peut jouir dans les
limites imposées par la castration.
Je disais que le fait de dévaluer la fonction du Nom-du-Père constitue
un risque pour la psychanalyse. Ce risque est rapidement présent
lorsqu'un diagnostic proprement analytique est négligé, à savoir lorsque
la question suivante n'est pas posée : est-ce que le père est pour le sujet
une référence métaphorique ? Cette négligence mène rapidement à la

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création de nouveaux border line pseudo lacaniens ; c'est ce qui se passe
par exemple lorsqu'on laisse de côté l'interrogation diagnostique des "cas
rares" à partir d'une lecture partielle du dernier enseignement de Lacan,
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lecture qui ignore l'importance structurante du lien au père dans le choix


de symptôme, avec ce que la notion même de symptôme implique
comme référence à ce qui du savoir inconscient s'organise de façon
typique. La triade lacanienne névrose-perversion-psychose est ainsi
remplacée par une clinique diffuse qui indique que son utilisation n'a pas
été bien intégrée.
Que nous ne sachions toujours pas comment l'utiliser est patent
lorsque nous, analystes, nous disons savoir reconnaître des "traits de
perversion" chez les névrosés et chez les psychotiques mais pas
diagnostiquer chez nos patients une perversion dans le sens soutenu par
Lacan ; c'est-à-dire comme quelque chose de différent et de la névrose et
de la psychose, quelque chose qui nous permettrait de mieux nous situer
face à certains patients qui nous consultent et pour lesquels la "division
(du sujet) n'exige pas d'être réunie dans un seul corps4". Même si le père
est pour eux une référence métaphorique, ils répondent dans le transfert
d'une manière totalement différente de celle des névrosés, d'une façon
plus libre, plus proche du style de la psychose avec laquelle ils ne se
confondent pourtant nullement.

4 Lacan J., "Kant avec Sade", Écrits, Paris ; Seuil, 1966, p. 778.
La pénurie névrotique du nom propre

Même lorsque le père est réduit à peu de chose, sa fonction


nominative inconsciente acquiert une telle importance (métaphorique
dans la névrose et dans la perversion, restes métonymiques du Nom-du-
Père, efficaces d'une autre manière, dans les psychoses non créatives)
que, dans la clinique, le nom propre du sujet passe synchroniquement à
un plan secondaire. Par exemple, le névrosé, inconsciemment identifié à
l'effet phallus de la métaphore paternelle, est plutôt un sans nom, sans nom
propre. C'est la raison pour laquelle il témoigne avec autant de facilité –
chaque fois que l'occasion d'avoir honte de son nom propre se présente à
lui – de l'inconfort et parfois même de la haine pour ce nom. Cela vient

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du fait qu'inconsciemment celui-ci signale et fixe la chose qu'est le sujet
névrosé, inadmissible dans la mesure où il se voit lui-même et il se
reconnaît uniquement dans les idéaux déjà établis dans l'Autre, des
idéaux répressifs par rapport à la chose pulsionnelle. Dans les analyses,
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nous pouvons régulièrement constater que le nom propre a été affecté


par l'isolement obsessionnel, par l'oubli hystérique, par la crainte à
apposer sa signature.
Il est vrai que le nom propre n'est pas si propre à soi lorsqu'il s'intègre,
via le discours de l'inconscient, dans les courts-circuits du narcissisme et
de la reconnaissance de l'Autre ; justement, la névrose se produit dans la
mesure où cette reconnaissance fonctionne plutôt comme un obstacle,
comme un piège, comme une capture, une barrière à l'action.
Il est clair que certains sujets s'écartant des types classiques semblent
s'adapter aux modes usuels dans lesquels le nom propre s'efface devant
l'efficace référentiel du Nom-du-Père.
L'autonomination et l'hétéronymie sont des variantes que nous
connaissons à travers les actes de Joyce, Pessoa, Bataille et autres poètes.
Ne pouvons-nous mentionner également la mutilation du nom de
Sig(is)mund Freud et la concevoir comme un accent mis sur la première
occurrence de l'acte analytique ? Lacan le suggère ainsi.
Lorsqu'on parle de Freud comme d'un névrosé obsessionnel – j'ai déjà
entendu cette thèse de la bouche de certains analystes – on oublie qu'il
s'agit peut-être de l'unique cas dans l'histoire des civilisations où un
discours totalement nouveau est lié au nom propre d'un seul homme, un
homme qui a même dû s'inventer un analyste pour s'autoriser ensuite
comme tel à une époque où les analystes n'existaient pas encore. De
toutes façons, il s'agit de quelqu'un qui a pu accéder à un usage du nom
propre avec un courage inédit, malgré l'embarras que lui causait l'oubli
d'autres noms propres, lui servant à introduire sa certitude en la
psychanalyse : "Lorsque j'oublie un nom propre, j'ai la certitude de savoir
ce nom, même s'il m'est inaccessible5".
Nous pouvons mettre en opposition l'existence de créateurs qui signent
leur œuvre avec un nom propre modifié par eux-mêmes et la vocation du
névrosé à l'anonymat. Non seulement celui-ci ne sait rien de l'amour
éternel qui l'unit à la nomination du père (génitif subjectif et objectif) mais,
de surcroît, il ignore à quel point son nom propre constitue un ancrage,
une fixation, un destin nodal, un élément du symbolique qui pourrait lui

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permettre de signer ses mots et ses œuvres pour se séparer, s'accoucher
dans le social, introduire la chose qu'il est (The thing I am) dans le lien du
désir – et non seulement la quête de reconnaissance – avec l'Autre.
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Beaucoup d'analystes ont largement contribué à l'effacement


doctrinaire de la fonction du nom propre en croyant pourtant s'appuyer
sur Lacan : par exemple, en "généralisant" (terme en lui-même peu
propice à la révision des questions concernant la nomination) de manière
erronée, l'expression : "faire passer le nom propre au nom commun" ;
comme si le névrosé recherchait la liberté et le courage – privilèges de
Joyce – pour se faire un nom, le dégrader et le diffuser dans le texte, dans
la littérature, dans les siècles.
Le propre du nom propre est d'indiquer quelque chose qui échappe
non seulement à l'ordre classificatoire mais également à la fonction de
la prédication.
Le nom propre fait tout ce qu'il peut pour se faire plus que le S1' S1
indiquant la faille prédicative du signifiant qui ne peut se référer qu'à un
autre signifiant, c'est-à-dire qui ne réussit généralement pas à se désigner
lui-même, encore moins à quelque chose d'extérieur au système signifiant.
Il existe également un second risque pour la psychanalyse : ce serait le
fait de négliger la fonction du nom propre, ce qui pourrait nous éloigner
du vrai sens d'une analyse ; c'est ainsi que Colette Soler le résume dans
son cours "La querelle des diagnostics" : "le nom propre n'est pas le
patronyme que l'on porte mais un nom qui identifie, du fait d'être
imprédicable, et qui se promeut par le biais des actes et des œuvres. Le
5 Freud S., "Oubli de noms propres", Psychopathologie de la vie quotidienne, Paris ; PB Payot, 1981.
nom propre ex-siste à l'Autre. On ne peut pas dire que tout sujet soit un
nom propre, on ne peut pas dire cela du névrosé comme tel. Une analyse
digne de ce nom, même si elle commence par l'injure du diagnostic, doit
se terminer par un nom qui permet au sujet d'appréhender ce qui, pour
lui, épingle son être en tant que séparé de l'Autre6".

Le lien entre le nom propre et le nom du père

Au-delà des cas typiques de refoulement du Nom-du-Père et du nom


propre dans la névrose, nous pouvons mentionner d'autres cas
rencontrés de plus en plus fréquemment dans nos cabinets :

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– la perversion masculine dont le fantasme se soutient d'un "on sait
mais on ne peut pas faire savoir" qui se déstabilise, s'angoisse et même
"s'existentise" (phobie du regard chez un exhibitionniste par exemple)
justement devant le "manque d'anonymat" auquel il se trouve "exposé" si
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l'autre social s'aperçoit de son secret, secret incompatible avec les


exigences familiales et professionnelles.
– les cas typiques que nous pourrions appeler d'"hétérosexualité
lesbienne" (du fait que le terme d'hétérosexualité est inapproprié pour la
femme) : non seulement elle s'ignore elle-même en dehors des circuits
lesbiens mais, dans ces cas, le père est cantonné au lieu distant du témoin
invisible dont le nom est défié quoique attentivement maintenu présent
de cette façon-là, c'est-à-dire à distance.
Tous ces cas nous renvoient à l'enseignement de Freud concernant
l'emploi fondamental du fantasme dans la névrose et la perversion,
lorsqu'il dit qu'en celle-ci la condition essentielle consiste en ce que le lien
érotisé au père en tant que "partenaire incestueux" se maintient au
maximum refoulé. Le sujet du fantasme ne sait pas répondre aux
questions : "qui bat ?", "qui est battu ?", ce qui revient à dire que ni le Nom-
du-Père, ni le nom propre ne sont disponibles pour lui. Via le fantasme,
(même s'il y a passage à l'acte pervers), le statut de l'acte n'est pas atteint,
statut de l'acte qui nécessite une actualisation différente de la castration,
une actualisation du lien au père.
Reste donc à interroger le rapport du nom propre au Nom-du-Père, ce lien
pouvant faire de la métaphore paternelle le principe même de la séparation.
6 Soler C., "La querelle des diagnostics", cours 2003/2004 au Collège clinique de Paris,
transcription non revue par l'auteur. Diffusion : oli.dauver@wanadoo.fr, p.20.
Ainsi que Moïse dans l'exode, nous pouvons poser la question : qui
suis-je pour entreprendre la mission ? Nous pouvons nous passer du
Nom-du-Père à condition de l'utiliser, de répondre à la vocation que son
nom implique pour chacun. Entreprendre sa mission devant une femme,
une œuvre, un fils ou une bataille, suppose d'assumer le trou du nom,
suppose de relayer le père dans le fait structurel de : je ne suis qu'une
version du "je suis celui que je suis" : "je suis la chose que je suis", "the
thing I am". Ce qui, parfois, peut renvoyer à la maxime exprimée par
Shakespeare dans All’s well that ends well : "the thing I am shall make me live"
(la chose que je suis me permettra de vivre). Telle est la structure de
l'assomption du legs du père, c'est-à-dire la castration.

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En conclusion, la psychanalyse nous permet de distinguer divers
types cliniques basés sur des modalités particulières dont le sujet se sert
pour anonymiser son lien d'amour éternel au père comme porteur de la
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castration. Lacan nous enseigne que ce lien est structurant, il s'agit du


nœud borroméen sur lequel se soutient notre ex-sistence. La diversité du
symptôme, ce lieu où nous nous connaissons sans nous reconnaître,
témoigne des stratagèmes divers que nous mettons en place pour
remettre à plus tard la prise en charge de l'héritage du père, en tant qu'il
nous transmet bien autre chose que le legs génétique.
Dans la rencontre toujours castratrice de la jouissance et du désir, il
s'agit de cette sublimation de la chose que je suis du fait d'être un parlêtre,
capable de dire. Ceci ne peut être assuré d'emblée, avant d'être dit.
"Le nom, c'est cette marque déjà ouverte à la lecture – a dit Lacan
avant de clore son séminaire sur Les noms du père – c'est pour cela qu'elle
se lira de même dans toutes les langues ; y est imprimée quelque chose,
peut-être un sujet qui va parler7", mais qui, d'aucune manière, ne parlera
de façon forcée.
C'est ainsi que je conclurai ma version sur l'actualité de la question du
Nom-du-Père et des formes diverses avec lesquelles son invocation agit
sur l'emploi ou la dissimulation du nom propre.

Traduction : Vicky Estevez

7 Lacan J., Les noms du père, leçon unique du 20 Novembre 1963, Paris ; Seuil, 2005.

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