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04/09/2019
Droit commercial :
Manuel :
Pédanon :
Revue juridique : Revue de jurisprudence des droits des affaires / Revue trimestrielle de droit
commercial / La semaine juridique éditions entreprise
Sites :
Définition : L'ensemble des règles juridiques applicables aux commerçants dans l'exercice de leur activité
professionnelle ainsi qu'aux opérations commerciales. Il s'agit d'une branche du droit privé par
dérogation au droit civil, il réglemente de manière spécifique certaines activités de production, de
distribution et de services. Il englobe le commerce au sens courant du terme c'est-à-dire les activités
d'échanges et l'industrie donc les activités de transformation où son domaine est vaste mais il ne régit
pas l'ensemble de la vie éco, les agriculteurs, les artisans et les professions libérales restent soumis au
droit civil.
Le droit commercial a pour acteurs des personnes physiques (commerçants) mais aussi des personnes
morales (sociétés commerciales) SARL ou SA. Ces deux catégories sont parfois désignées sous le terme
d'entreprise commerciale mais il n'est pas une notion juridique, il est employé par commodité, il n'a
aucune valeur juridique.
Le droit commercial ne régit pas les entreprises mais il régit des personnes physiques et morales. La
notion d'E ne peut pas être considéré comme une notion juridique même si de nombreux textes y font
références, ces textes n'envisagent pas les entreprises de la même façon. L'entreprise en droit du travail
est perçue comme une collectivité humaine et masse de bien. Il faut distinguer la notion de société
commerciale de la notion d'entreprise. Il faut aussi distinguer le droit commercial d'autre discipline
juridique : on peut distinguer le droit commercial du droit des affaires. On parle de plus en plus de droit
des affaires mais c'est un terme qui permet de regrouper différentes disciplines juridiques son domaine
est bcp plus vaste. Le droit des affaires c'est le droit qui régit la vie économique dans son ensemble.
Le droit commercial régit l'ensemble des droits applicables aux commerçants dans l'exercice de leur
activité pro, le droit des affaires régit l'ensemble des règles dans la vie des affaires : la vie des
Entreprises. L'expression droit des affaires n'a pas de contours précis, elle n'est pas clairement définis
puisqu'elle renvoie à une notion encore floue, la notion d'entreprise. Il faut aussi distinguer le droit
commercial du droit économique, c'est une notion floue qui est apparu dans les années 60 et qui
désigne l'ensemble des règles applicables à l'activité éco. Ensuite cela a évolué, c'est devenu l'étude de
l'intervention de l'état dans le domaine économique. On parle plutôt alors de droit public économique.
On parle aussi de droit de l'Entreprise, certain voudrait qu'on abandonne la notion de droit commercial
pour celle de droit de l'Entreprise. Il a l'avantage de regrouper non seulement, les règles permettant de
fixer le statut du commerçant et le régime de l'activité éco mais aussi d'appréhender l'E dans son
ensemble sous tous ses aspects juridiques. Sous ce terme on peut appréhender les notions de travail : le
droit de la concurrence, le droit de la consommation... Notion floue qui se fonde sur la notion d'E qui
n'est pas une notion juridique, elle ne fait pas forcément l'unanimité. C'est une notion plutôt
économique que juridique elle relève du fait économique définit au sens large comme une entité
composée d'hommes et de biens poursuivant un but économique quelconque. C'est une branche du
droit en émergence mais qui à l'heure actuelle n'est pas consacrée. Le droit commercial c'est le droit des
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commerçants et des actes de commerces. Cette expression de droit commercial est apparu à la fin du
18e siècle lorsque le code de commerce a été promulgué en 1807.
La définition la plus simple consistérait à qualifier le droit commercial de droit des commerçants mais ce
n'est pas exactement l'approche retenue par la loi puisque l'article L121-1 du code de commerce définit
les commerçants à travers la notion d'acte de commerce. Deux approches qui illustrent deux
conceptions possibles du droit commercial, conceptions qui cohabitent dans le code de commerce,
CONCEPTION SUBJECTIVE selon laquelle le droit commercial est le droit des commerçants et UNE
CONCEPTION OBJECTIVE selon laquelle le droit commercial est le droit des actes de commerces et le
droit du fond de commerce. Ces deux approches sont complémentaires et elles occupent une place dans
la conception moderne du droit commercial.
A - La constitution
Elle comporte certaines références au droit commercial, utilise pour déterminer les champs respectitifs
de la loi et du réglement, relève du pouvoir législatif, la détermination des principes fondamentaux
relatif aux obligations commerciales et à contrario ce qui ne relevent pas de ces principes fondamentaux
peuvent être tranché par un réglement.
Il faut également prendre en compte le préambule de la constitution, le bloc de constitutionnalité faisant
référence à la liberté d'entreprendre à la liberté individuelle d'une façon générale et aussi de la
propriété.
B- Les textes
L'essentiel des textes est regroupé dans le code de commerce, le premier code de commerce code
napoléonien 1807 : entré en vigueur le 1er janvier 1808 : divisé en 4 livres, à l'origine ne comportait que
648 articles). Certaines lois adoptées par la suite ont été incorporées à ce code. Dès la fin de la seconde
guerre mondiale on a souhaitait reformer ce code pour y incorporer des textes importants qui n'y
figurait pas, cette tentative va échouer pcq personne n'arrivait à définir clairement et précisemment le
domaine du droit commercial. Une mesure supérieure de codification a été créer en 1989 pour procéder
à une recodification à droit constant. Plusieurs projets voient le jour et en 1999 une loi habilite le
gouvernement a adopté de nouveaux codes par droit d'ordonnance c'est ainsi qu'a était prise
l'ordonnance du 18 septembre 2000 : nouveau code de commerce. Sur le fond rien à changer malgré
cette recodification. Elle a été critiquée à l'époque, certains choix ont été contestés, on a reproché
d'avoir intégrer dans le code certaines règles du droits de la concurrence qui pour certains ne concernait
pas vraiment les commerçants, aussi critiquer l'absence de consensus sur la définition du droit
commercial. EN 2003 cette ordonnance a fait l'objet d'une ratification législative, en 2005 des
dispositions d'ordre réglementaire ont été appliquées. Code actuel : 9 livres décompés chacun en titre,
titre 1 du commerce en général, il suit des sociétés commerciales et des groupements d'intêret éco, de
certaines formes de vente et de clauses d'exclusivité, des effets de commerce et de garantie, des
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difficultés des entreprises et des juridictions commerciales et de l'organisation du commerce, disposition
relative.
C- La jurisprudence
La jurisprudence en matière commerciale est issue du premier ressort de tribunal de commerce. Faire
appel à la chambre commerciale puis former un pourvoi devant la chambre commerciale de la cours de
cassation. Portée importante en droit elle commence à jouer ce rôle déterminant au cours du 19e siècle
en particulier, la jurisprudence qui tranche le débat sur la réalité où la fiction en matière de personnalité
morale. Chambre commerciale et cours de cassation
Auprès de chaque tribunal de commerce on trouve un greffe, les greffiers ici sont des officiers publics
ministériels nommés par le garde des sceaux, s'occupe du secrétériat. Role classique : prendre en note le
déroulement des débats. Le greffe archive également les déclarations et les actes déposés par les
commerçants, il détient toutes les pièces relatives à l'identité des E. Le greffe a aussi un rôle de diffusion
des informations pour les entreprises, il doit assurer la communication des pièces dont il dispose et à
toutes les personnes qui en font la demande. Le tribunal de commerce tient également le registre du
commerce et des sociétés, des agents commerciaux et des inscriptions de privilège ou de nanticement
(gage de sûreté). Il assure aussi l'archivage et le suivi des déclarations et des actes liés aux procédures
collectives engagées à l'encontre des entreprises en difficultés. En pratique le greffe est le lieux de
réception et de prise en charge d'un certains nombres de demande : dépot de requetes en injonction de
payé, les depots de demandes d'assignations, les demandes d'extrait KBis : doc officiel qui atteste
l'existence d'une E. La formation de jugement du tribunal de commerce doit formé trois juges sauf
dispositions contraires.
Les règles générales de compétences territoriales sont de droit commun (compétence d'attribution :
compétence qui est attribuée en fonction de l'objet ou du montant/ territoriale : enfonction du lieu). La
règle générale est que le tribunal territorialement compétent est le domicile du défendeur.
La règle connaît de nombreuses exceptions qui figurent dans le titre 3 du livre 1 du code de procédures
civiles. En matière contractuelle : lieu où la principale prestation a été excécutée.
D'autres exceptions : litige relatif à un immeuble : tribunal dans le ressort duquel est situé l'immeuble.
Pb : clauses attributives de compétences : les contractants lorsqu'ils redigent le contrat peuvent prévoir
une clause attributive de compétence, il s'agit d'une clause qui par dérogation vise à désigner le tribunal
qui sera exclusivement compétent sur le plan territorial en cas de litige entre les parties.
L'article 48 du code des procédures civiles disposent que toutes clauses qui directement ou
indirectement dérogent aux règles de compétences territoriales est réputées non écrites. En principe la
clause attributive de compétence est prohibée mais il existe des exceptions et c'est le cas en droit
commercial : article 48 du code de procédure civil, à moins qu'elle n'est était convenu entre des
personnes ayant toutes contractées en qualité de commerçants et qu'elles n'est était spécifiée de
manière . La clause est valable entre commerçants sous reserve de deux conditions : elle doit être
stipulée exclusivement entre commerçants, la validité dépend de la qualité des parties. 2e condition : la
clause doit être stipulée de manière très apparente. Elle doit être insérée au contrat, la mention de
l'attribution de compétence à la juridiction dans d'autres docs contractuels dans le cadre de relations
suivies est insuffisante. Refutée la clause en petit caractère d'imprimerie à la fin d'un. La clause reconnue
non valable entraîne la désignation du si deux clauses attributives de juridictions figure sur les
contrats échangés entre les parties sont contradictoires, inconciliables, les clauses s'annulent et la
désignation de la juridiction compétente sera de nouveau régler par le droit commun. Certains tribunaux
de commerce de petite taille ou taille moyenne se trouvait confrontés à de nombreux dossier d'une
grande complexité, ils ne disposaient pas des moyens humains et matériels pour rép à ce pb il a été
décidé de reformer les règles de compétence pourplus d'efficacité et de créer des tribunaux de
commerce spécialisés : loi Macron 2015 : tribunaux de commerce de niveau régional serait spécialisés
pur les affaires les plus complexes et les plus importantes. Ils sont répartis sur tout le territoire.
§ 4 - L'arbitrage commercial
C'est une forme de justice privée, l'avantage de l'arbitrage c'est la rapidité puisque les arbitres vont
devoir statués dans un délai de 6 mois, autre avantage : la confidentialité. Les parties ont la possibilité de
choisir des arbitres ils peuvent composer eux mêmes le tribunal d'arbitrage auxquelles il soumettront
leur différents. Il y a aussi au sein des chambres de commerces des chambres d'arbitrages. Il se fait au
plan interne, international. Il est régit par le code de procédures civiles, soumettre le litige à l'arbitrage
commercial signifie qu'il sera dénoué à des arbitres privés. Ils sont tenus de respecter les principes de la
procédure civile et en particulier les droits de la défense. L'existence de ce tribunal résulte d'un accord
entre les parties aux litiges, il y a une convention d'arbitrage qui peut prendre la forme d'une clause
compromissoire ou d'un compromis qui est envisagé à l'article 1442. La clause compromissoire c'est la
convention par laquelle les parties à un contrat s'engage à soumettre à l'arbitrage les litiges qui
pourraient naitre relativement à ce contrat. Cette clause sera stipulée par écrit dans la convention
principale elle doit prévoir au moins les modalités de désignation des arbitres . Il est également possible
de recourir à une convention d'arbitrage par la convention de compromis : les parties à un litige déjà naît
décide de le soumettre à l'arbitrage. Les arbitre sont charge d’elaborer une sentence arbitrale qui est le
fruit d’une elaboration secrete .cette sentence a autorite de la chose juge l’article 1476 du code de
procedur
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Compromis : convention par laquelle les parties à un litige déjà naît décide de le soumettre à l'arbitrage.
Les arbitres élaborent une sencente arbitrale qui est le fruit d'une délibération secrète et dès qu'elle est
rendue la sentence à comme une décision de justice autorité de chose jugée (article 1476 du code de
procédures civiles). Elle peut faire l'objet d'une excécution forcée grâce à une décision émanant du
tribunal de grande instance dans le sentence duquel la sentence a été rendue.
Cette sentence arbitrale est suspectible d'appels mais en général les parties renoncent à cette possibilité
dans la convention d'arbitrage. Pour répondre aux besoins de la vie des affaires, la pratique a imaginé
d'autres modes alternatifs de résolution des litiges qui permettent de trouver une solution amiable : la
médiation et la conciliation (favoriser par le législateur).
Ces deux modes alternatifs de résolution des conflits constituent aujourd'hui une loi imposée, la voie de
la résolution amiable à longtemps était facultative mais un décret du 11 mars 2015 la rend obligatoire.
En d'autres termes il n'est plus possible d'introduire une instance quelque soit le mode d'introduction
(assignation, requête) sans justifier dans l'acte d'une tentative de résolution amiable.
A défaut de justifier de cette alternative, le juge pourra désigner un médiateur ou un conciliateur ce qui
aura pour effet de ralentir la procédure. Le seul moyen d'échapper à cette exigence c'est l'urgence qui
est considérée comme un motif légitime. Dans les deux cas les personnes ont pour mission de tenter de
rapprocher les parties et d'atteindre un règlement pacifique du conflit et en cas d'échec les parties
peuvent recourir à l'arbitrage ou saisir la juridiction compétente.
Article 2062 du code civil : convention de procédures participatives, permet aux parties de s'engager à
négocier de bonne foi en étant assister d'un avocat. La procédure suspend la décision et interdit toute
saisie du juge pendant la négociation.
Loi du 18 novembre 2016 : modernisation de la justice du 21e siècle : renforce les lois de règlement
alternatifs : impose le principe de l'obligation, tenter une conciliation et la médiation. Bcp de réformes
depuis qql années qui renforce règlement amiable des litiges.
Cette loi macron a prévu que des tribunaux de commerce serait spécialisé pour les affaires de commerce
les plus importante à Bobigny bordeaux