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Cinétique du solide
1. Introduction.
C’est l’introduction de la masse dans la cinématique du solide : d’abord avec les vitesses, puis avec les
accélérations.
L’objectif étant de calculer le torseur cinétique, puis le torseur dynamique.
La définition du torseur dynamique est la suivante :
⌠ →
⌡P∈2 a P,2/1.dm
{D2/1} = →
→ ⌠
δ A,2/1 = ⌡P∈2 AP ^ →
A
a P,2/1.dm
Nous allons écrire que la masse est conservative : la masse du système ne dépend pas du temps.
Puis on écrira que le système est un solide indéformable : son champs des vitesses est équiprojectif
(champs de torseur).
Ainsi, on en déduira les grandeurs d’inertie dont nous avons besoin (masse, centre de gravité, matrice
d’inertie), ainsi que l’autre torseur utile (de passage) ; le torseur cinétique.
Il s’agit dans ce chapitre d’introduire les grandeurs d’inertie dont nous allons avoir besoin plus tard.
2. La masse du solide.
Par définition : m = ⌠ dm(P)
⌡P∈2
(comme la notation ne le montre pas, c’est une intégrale volumique).
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V = 2.π.xg.S
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Le cours de mathématique permet de dire qu’il existe une matrice 3 x 3 notée [ 2,O ],
→ ⌠ → →
Telle que : 2,O (→
u ) = ⌡P∈2 OP ^ (→
u ^OP).dm = [ 2,O ] .[→u ]
→
Remarque : dans le cours le vecteur →
u sera le vecteur rotation de 2 par rapport à un autre solide : Ω 2/1
A -F -E
On cherche A, B, C, D, E et F tels que [ 2,O] = -F B -D
-E -D C (O,→
x2 ,→ →
y2 , z 2 )
La matrice est symétrique : on le montrera naturellement.
• Méthode :
→ ⌠ → →
De plus : [ 2,O ] .[→
x ] =
2 2,O (→
x2 ) = ⌡P∈2 OP ^ (→
x2 ^OP).dm
⌠ → → →
Donc, on calcule ⌡P∈2 OP ^ ( x2 ^OP).dm
et par identification on trouve A, F et E.
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A -F -E
[ 2,O] = -F B -D
-E -D C (O,→
x2 ,→
y2 ,→
z2 )
x
→
Soit OP = y
z (→ →→
x2 , y2 , z2 )
→ →
A = ⌠ (y² + z²).dm = I(O, x2 ) Moment d’inertie du solide par rapport à l’axe (O, x2 )
⌡P∈2
→ →
B = ⌠ (x² + z²).dm = I(O, y2 ) Moment d’inertie du solide par rapport à l’axe (O, y2 )
⌡P∈2
→ →
C = ⌠ (y² + x²).dm = I(O, z2 ) Moment d’inertie du solide par rapport à l’axe (O, z2 )
⌡P∈2
Ce moment d’inertie C est souvent noté J, ou I en sciences physiques ou dans certains
sujets de concours quand il est le seul à servir.
→ →
D = ⌠ y.z.dm Produit d’inertie par rapport aux axes (O, y2 ), (O, z2 )
⌡P∈2
→ →
E = ⌠ x.z.dm Produit d’inertie par rapport aux axes (O, x2 ), (O, z2 )
⌡P∈2
→ →
F = ⌠ x.y.dm Produit d’inertie par rapport aux axes (O, x2 ), (O, y2 )
⌡P∈2
A, B, C, D, E, F sont en kg.m².
Pour les calculs n’oublions pas que dm = ρ.dv (calcul d’intégrale volumique classique).
Si le solide est constitué de plusieurs sous solides, la matrice d’inertie globale est égale à la somme des
sous matrices si ces matrices sont écrites dans la même base et au même point.
Nous verrons après comment changer le point d’écriture d’une matrice d’inertie, et de base.
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→→
Si, par exemple, (O, x2 , y2 ) est plan de symétrie, alors on montre que :
A -F 0
[ 2,O] = -F B 0
0 0 C (O,→
x2 ,→
y2 ,→
z2 )
remarque : si le solide est une plaque d’épaisseur négligeable : C = A + B
• Deux plans de symétrie.
On montre que le repère associé à ces deux plans de symétrie est le repère principal d’inertie :
A 0 0
[ 2,O] = 0 B 0
0 0 C (O,→
x2 ,→
y2 ,→
z2 )
• Un axe de révolution.
→
Si le solide possède l’axe (O, z2 ) comme axe de révolution, alors on montre que :
A 0 0
[ 2,O] = 0 A 0
0 0 C (O,→- ,→- ,→
z2 )
C utile
avec 2 = A - ⌠ z².dm
⌡P∈2
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