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CAHIER 1
ème
La totalité de la 3 édition révisée comprend les cahiers 1 à 5 et 7 à 9
Copyright by FEM Section I
Disponible aussi en allemand et en anglais
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Cahier 1
1.1. PRÉFACE.............................................................................................................................. 2
1.3. OBJET................................................................................................................................... 5
1-1
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1.1. PRÉFACE
Les règles pour le calcul des appareils de levage, mises au point par le comité technique de la
Section I/FEM et publiées jusqu'à présent en deux éditions, la 1ère en 1962 et la 2ème en 1970,
ont toujours trouvé une utilisation de plus en plus large dans de nombreux pays à travers le
monde.
Tenant compte de cette audience de plus en plus large, la Section I de la F.E.M. a décidé de
modifier la forme de l'édition de ces règles de calcul. L'ancienne forme compacte a été
abandonnée pour permettre une meilleure actualisation et la nouvelle répartition en cahiers
séparés sera comme suit :
1-2
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1.2. INTRODUCTION
Pour faciliter l'application de ces Règles par les clients, les constructeurs et les organismes de
sécurité appelés à en connaître, il est nécessaire d'apporter quelques explications en répondant
aux 2 questions suivantes -
1. Comment appliquer ces Règles, en pratique, aux différents types d'appareils dont elles
régissent la construction ?
2. Comment un client doit-il utiliser ces Règles pour préciser ses désirs relatifs à un appareil
qu'il veut commander et quelles conditions doit-il fixer dans son appel d'offres pour que les
constructeurs consultés puissent lui faire une proposition conforme à ses désirs ?
1. Il est nécessaire de prendre d'abord conscience de l'extrême variété des appareils régis par les
Règles de calcul; il est bien évident que l'on ne calcule pas de la même façon une grue à vitesse
très élevée et à cadence de fonctionnement très rapide et un petit pont roulant de service peu
intensif. Pour un tel appareil il ne peut être question d'effectuer la totalité des contrôles qui, à la
lecture des Règles, sembleraient être nécessaires, car on aboutirait manifestement à un volume
de calculs totalement disproportionné avec le but recherché. Il appartient donc au constructeur,
dans chaque cas particulier, de rechercher quels sont, dans l'appareil qu'il étudie, les éléments
qu'il doit calculer et ceux pour lesquels le calcul n'est pas nécessaire, non pas qu'il faille
admettre que pour ces derniers les résultats ne seraient pas conformes aux prescriptions des
Règles, mais parce que, bien au contraire, l'on sait pertinemment d'avance que le calcul dans ce
cas ne ferait que confirmer une conclusion favorable dont on est parfaitement sûr, soit parce
que l'on utilise un élément standardisé dont la bonne tenue a été vérifiée une fois pour toutes,
soit parce que l'on a pu vérifier que, dans certains cas, une partie des contrôles imposés par les
Règles ne peuvent être défavorables et s'avèrent par conséquent inutiles.
Si l'on prend par exemple les calculs de fatigue, il est extrêmement facile de se rendre compte
que pour les appareils à service faible ou moyen, certaines vérifications sont inutiles car elles
conduisent toujours à la conclusion que les calculs les plus défavorables sont ceux résultant des
conditions de sécurité par rapport à la limite élastique.
Ces considérations montrent donc que l'exécution d'un calcul conforme aux Règles prend une
forme très différente suivant le type d'appareil que l'on a à traiter et peut présenter pour un
appareil simple ou pour un appareil comportant des éléments standardisés, une forme
extrêmement sommaire sans que soit mise en cause, de ce fait, la conformité de l'appareil avec
les principes énoncés par les Règles de calcul.
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Pour déterminer le nombre de cycles de levage fixant la classe d'utilisation, le client pourra, par
exemple, faire le produit :
- du nombre de cycles de levage que l'appareil devra accomplir, en moyenne chaque jour où il
est utilisé;
- du nombre d'années après lequel l'engin pourra être considéré comme devant être remplacé.
De même, le facteur de spectre pourra être calculé au moyen de la formule simplifiée figurant au
paragraphe précité.
Dans l'un comme dans l'autre cas, les calculs ne requièrent pas une grande précision : il s'agit
davantage d'estimations que de véritables calculs. D'ailleurs, les nombres de cycles de levage
délimitant les classes d'utilisation ne constituent pas des valeurs garanties ; ce sont de simples
valeurs d'orientation, servant de base aux calculs de fatigue et correspondant à une longévité
moyenne, pouvant être attendue avec une sécurité raisonnable, pour autant que l'appareil, calculé
suivant les présentes Règles de calcul, soit utilisé dans les conditions spécifiées par le client dans
sa demande d'offre et qu'il soit, en outre, conduit et entretenu régulièrement conformément aux
indications du constructeur.
S'il ne peut déterminer la classe d'utilisation et le spectre de charge, le client pourra se limiter à
indiquer le groupe dans lequel l'engin doit être rangé. Un guide quant au choix de ce groupe est
fourni par le tableau T.2.1.2.5., lequel n'est pas contraignant, mais livre de simples exemples
pouvant, par comparaison, faciliter ce choix.
En ce qui concerne les mécanismes, il convient également de préciser pour chacun d'eux :
Les mêmes remarques pouvant être faites que ci-dessus pour l'appareil dans son ensemble.
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Le tableau T.2.1.3.5. peut servir de guide pour le client désirant se limiter à choisir un groupe pour
chacun des mécanismes devant équiper l'engin dont il désire passer commande.
En principe, le client n'a pas d'autres renseignements à fournir en relation avec les calculs de
l'appareil, sauf, dans certains cas :
- la surface des charges levées offertes au vent, si cette surface est plus élevée que celles
définies sous 2.2.4.1.2. ;
- la valeur du vent hors service, dans le cas où les conditions locales rendraient nécessaires le
calcul avec un vent hors service supérieur à celui défini sous 2.2.4.1.2.
1.3. OBJET
Les présentes règles ont pour objet de déterminer les sollicitations et combinaisons de sollicitation
dont il faut tenir compte dans l'établissement des projets d'exécution des appareils de levage et de
fixer pour les différentes combinaisons de sollicitations possibles, les conditions de résistance et
de stabilité à observer.
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Les règles de calcul présentes s'appliquent au calcul d'appareils de levage, ou parties d'appareils
de levage qui appartiennent à la terminologie illustrée pour engins de levage et appareils lourds de
levage de la Section I de la F.E.M.
- Grues sur véhicules sur pneus, à bandages pleins, à chenilles, sur camions, à remorques et
sur appuis.
2) Engins de levage qui, selon le règlement intérieur de la F.E.M. sont attribués à la Section IX, à
savoir :
- Palans électriques,
- Palans pneumatiques,
- Accessoires de levage,
- Treuils,
Pour le matériel de levage de série, on pourra utiliser ceux des chapitres des règles de calcul de la
Section I qui ont été désignés par la Section IX.
Les règles de calcul comportent 8 cahiers. De plus, certains cahiers comportent des annexes qui
donnent des informations plus détaillées concernant les méthodes d'utilisation.
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B mm Largeur du treillis dans les calculs des sollicitations dues au vent 2.2.4.1.4
c2, c2max - Coefficients dépendant du groupe. dans les calculs de galets 4.2.4.1
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Fcm N Force d'inertie due à la charge dans les mouvements de translation A-2.2.3
1-8
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Ii kgm2 Moment d'inertie de masse d'une partie subissant une rotation A-2.2.3
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MNmax N.m Couple de rotation maximum nécessaire pour lever la charge 5.8.2.1
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m kg Charge 2.1.2.3
Pmoy III N Charge moyenne du galet dans le cas de charge III 4.2.4.1
Pmin I, II, III N Charge minimale du galet dans les cas de charge I,II et III 4.2.4.1
Pmax I, II,III N Charge maximale du galet dans les cas de charge I, II et III 4.2.4.1
1 - 11
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S N Sollicitation ; 2.1.3.3
effort maximum de traction dans le câble 4.2.2.1.1.2
1 - 12
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SMmax III N Sollicitation maximum du type M, dans le cas de sollicitation III 2.6.3.1
SR N Sollicitation due aux forces non équilibrées par des couples 2.5
SRmax III N Sollicitation maximum du type R. dans le cas desollicitation III 2.6.3.1
SRG N Sollicitation due au poids propre des éléments de l'engin de levage 2.5.2
1 - 13
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Ta N Effort limite admissible pouvant être transmis par boulon par friction
dans les assemblages boulonnés 3.2.2.2.2
1 - 14
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1 - 15
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κ - Rapport entre les valeurs limites des contraintes dans les calculs
de résistance à la fatigue 3.6
κx, κy, κxy - Rapport entre les valeurs limites des contraintes individuelles
σx. σy. τxy dans les calculs de résistance à la fatigue A-3.6
1 - 16
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σ+1 N/mm2 Contrainte en traction admissible pour κ = +1, dans les calculs de
résistance à la fatigue A-3.6
1 - 17
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σbw N/mm2 Résistance à la flexion alternée des matières des éléments des
mécanismes 4.1.3.2
σcr N/mm2 Contrainte critique utilisée dans le calcul des éléments d'ossature
soumis à de fortes déformations 3.5
σd N/mm2 Limite d'endurance des matières des éléments des mécanismes 4.1.3.4
σinf N/mm2 Contrainte inférieure dans le calcul des spectres de contraintes 2.1.4.3
1 - 18
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σp N/mm2 Contrainte théorique de traction d'un boulon sous l'effet du serrage 3.2.2.2.1
σsup N/mm2 Contrainte supérieure dans le calcul des spectres de contraintes 2.1.4.3
σsup max N/mm2 Contrainte supérieure maximale dans le calcul des spectres de
contraintes 2.1.4.3
σsup min N/mm2 Contrainte supérieure minimale dans le calcul des spectres de
contraintes 2.1.4.3
1 - 19
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τb N/mm2 Contrainte de torsion dans les boulons sous l'effet du serrage 3.2.2.2.1
τd N/mm2 Limite d'endurance des matières des éléments des mécanismes 4.1.3.4
τxy N/mm2 Contrainte de cisaillement dans le calcul des éléments d'ossature 3.2.1.3
1 - 20
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voilement 3.4
ω1, ω2, ωr s-1 Pulsations des oscillations lors des oscillations pendulaires de la
charge A-2.2.3.-2.2
1 - 21
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CAHIER 2
CLASSEMENT ET SOLLICITATIONS
DES CHARPENTES ET DES MECANISMES
ème
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Cahier 2
Classement et sollicitations
des charpentes et des mécanismes
2-1
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2-2
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ANNEXE......................................................................................................................................... 40
A - 2.1.1. - HARMONISATION ENTRE LES CLASSES D'UTILISATION DES ENGINS ET DES
MECANISMES............................................................................................................................ 40
A - 2.2.3. - CALCUL DES SOLLICITATIONS DUES AUX ACCELERATIONS DES
MOUVEMENTS HORIZONTAUX ............................................................................................... 45
2-3
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Lors du calcul d'un engin de levage et de ses éléments constitutifs, il doit être tenu compte du
service qu'ils doivent fournir au cours de leur utilisation; à cette fin, il est prévu une classification en
groupes :
Les engins de levage dans leur ensemble sont classés en 8 groupes, désignés respectivement par
les symboles A1, A2, ..., A8 (voir 2.1.2.4.), sur la base de 10 classes d'utilisation et de 4 classes de
spectres de charge
Par durée d'utilisation d'un engin de levage, l'on entend le nombre de cycles de levage qu'il
accomplit. Un cycle de levage est l'ensemble des opérations commençant au levage d'une charge
et se terminant au moment où l'engin est prêt à lever la charge suivante.
La durée totale d'utilisation est une durée d'utilisation supputée, considérée comme valeur
d'orientation, débutant à la mise en service de l'engin et s'achevant à sa mise hors service
définitive.
En fonction de la durée totale d'utilisation, 10 classes d'utilisation, désignées par les symboles U0,
U1, ..., U9 sont distinguées. Elles sont définies au tableau T.2.1.2.2.
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Le spectre de charge caractérise l'ensemble des charges levées durant la durée totale d'utilisation
(voir 2.1.2.2.) d'un engin. C'est une fonction de distribution (sommée) y = f(x), exprimant la fraction
x (O ≤ x ≤1) de la durée totale d'utilisation, pendant laquelle le rapport de la charge levée à la
charge de service atteint au moins une valeur déterminée y (O ≤ y ≤1).
ml = charge ;
mlmax = charge de service ;
n = nombre de cycles de levage pour lesquels la charge levée est supérieure ou égale à ml
nmaX = nombre de cycles de levage définissant la durée totale d'utilisation;
A chaque spectre est adjoint un facteur de spectre kp défini par :
1
KP = ∫ yd dx
0
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Dans de nombreuses applications la fonction f(x) peut être approchée par une fonction consistant
en un certain nombre r de paliers (voir figure 2.1.2.3.2.), comportant respectivement n1, n2, ..., nr
cycles de levage, la charge pouvant être considérée comme pratiquement constante et égale à mli
au cours des ni cycles du i-ième palier. Si nmax représente la durée totale d'utilisation et mlmax la plus
grande parmi les charges mli, il existe une relation :
r
n1 + n2 + ..... + nr = ∑
i =1
ni = nmax
et de façon approchée :
Figure 2.1.2.3.2.
En fonction de son spectre de charge, un engin de levage est rangé dans l'une des quatre classes
de spectre Q1, Q2, Q3, Q4 définies au tableau T.2.1.2.3.
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La classification en groupes des engins de levage dans leur ensemble est définie par le tableau T.
2.1.2.4.
Des indications quant au classement des engins de levage sont fournies au tableau T.2.1.2 5
L'utilisation d'engins de même type pouvant présenter des caractéristiques très diverses, les
indications de groupe figurant à ce tableau n'ont qu'une valeur d'exemple En particulier, lorsque
pour un engin d'un type déterminé plusieurs groupes sont indiqués, il convient de rechercher, sur
la base de sa durée totale d'utilisation et de son spectre de charge supputés, dans quelles classes
d'utilisation et de spectre il doit être classé et par conséquent, dans quel groupe.
Les mécanismes individuels dans leur ensemble sont classés en 8 groupes, désignés
respectivement par les symboles M1, M2, .., M8 (voir 2.1 3.4.) sur la base de 10 classes
d'utilisation et de 4 classes de spectres de sollicitation.
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(1) Dans cette colonne ne sont repris, à titre indicatif, que quelques cas typiques d’utilisation.
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Par durée d'utilisation d'un mécanisme, l’on entend la durée pendant laquelle il est effectivement
en mouvement.
La durée totale d'utilisation est une durée d'utilisation supputée, considérée comme valeur
d'orientation, jusqu'au remplacement du mécanisme. Elle est exprimée par un nombre d'heures.
En fonction de cette durée totale d'utilisation, 10 classes d'utilisation T0, T1, T2, ..., T9 sont
distinguées. Elles sont définies au tableau T.2.1.3.2.
Dans de nombreuses applications, la fonction f(x) peut être approchée par une fonction consistant
en un certain nombre r de paliers (voir fig. 2.1.2.3.2.), de durées respectives tl, t2, ..., tr, la
sollicitation S pouvant être considérée comme pratiquement constante et égale à Si pendant la
durée ti. Si T représente la durée totale d'utilisation et Smax la plus grande parmi les sollicitations
S1, S2, ..., Sr, il existe une relation:
r
t1 + t2 + ... + tr = ∑
i =1
ti = T
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et de façon approchée:
r
km = (S1/Smax)3 ( t1/T) + (S2/Smax)3 ( t2/T) + ..... +(Sr/Smax)3 ( tr/T) = ∑
i =1
[ (Si/Smax)3 ( ti/T) ]
A l'égard de son spectre de sollicitation, un mécanisme est rangé dans l'une des quatre classes de
spectre L1, L2, L3, L4, définies au tableau T.2.1.3.3.
Sur la base de leur classe d'utilisation et de leur classe de spectre, les mécanismes individuels
dans leur ensemble sont classés dans l'un des 8 groupes M1, M2, ..., M8, définis au tableau
T.2.1.3.4.
Des indications en vue du classement dans un groupe d'un mécanisme individuel dans son
ensemble sont fournies au tableau T.2.1.3.5.
L'utilisation d'engins de même type pouvant présenter des caractéristiques très diverses, les
indications de groupe figurant à ce tableau n'ont qu'une valeur d'exemple. En particulier, lorsque
pour un type déterminé de mécanismes, différents groupes sont indiqués, il convient de
rechercher, sur la base de sa durée totale d'utilisation et de son spectre de sollicitation supputés,
dans quelles classes d'utilisation (voir 2.1.3.2.) et de spectre (voir 2.1.3.3.) il doit être classé et, par
conséquent, dans quel groupe de mécanismes (voir 2.1.3.4.).
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Tableau T.2.1.3.5
Indications en vue du classement d’un mécanisme dans un groupe
(1) Dans cette colonne ne sont repris, à titre indicatif, que quelques cas typiques d’utilisation.
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Dans de nombreuses applications, la fonction f(x) peut être approchée par une fonction consistant
en un certain nombre r de paliers, comprenant respectivement n1, n2, ..., nr cycles de contrainte, la
contrainte σ pouvant être considérée comme pratiquement constante et égale à σi pendant ni
cycles. Si n représente la durée totale d'utilisation et σmax la plus grande parmi les contraintes σ1,
σ2, ..., σr, il existe une relation :
r
n1 + n2+ ..... + nr = ∑
i =1
ni = n
et de façon approchée :
r
ksp = (σ1/ σmax)c (n1 / n) + (σ2/ σmax)c (n2 / n) + ..... +(σr/ σmax)c (nr / n) = ∑
i =1
[ (σi/ σmax)c (ni / n) ]
A l'égard de son spectre de contrainte, un élément est rangé dans l'une des classes de spectre P1,
P2, P3, P4, définies au tableau T.2.1.4.3. 1
1
Certains éléments, tant mécaniques que de charpente, tels que des éléments soumis à l'effet de
ressorts, subissent des sollicitations qui sont indépendantes ou presque de la charge de service.
Une attention particulière doit être donnée à leur classification. Généralement ksp = 1 et ils
appartiennent à la classe P4.
2 - 13
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Pour les éléments de charpente les contraintes à prendre en considération pour la détermination
du facteur de spectre sont les écarts σsup - σm entre les contraintes supérieures σsup et la contrainte
moyenne σm, ces notions étant définies par la figure 2.1.4.3. représentant l'évolution de la
contrainte en fonction du temps pendant cinq cycles de contraintes.
Pour les éléments mécaniques l'on peut poser σm = 0, les contraintes à introduire dans le calcul du
facteur de spectre étant alors les contraintes totales apparaissant dans la section considérée de
l'élément.
Sur la base de leur classe d'utilisation et de leur classe de spectre de contrainte, les éléments sont
classés dans l'un des groupes E1, E2, ..., E8 définis au tableau T.2.1.4.4.
2 - 14
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Le calcul des charpentes est conduit en déterminant les contraintes développées dans un appareil
en cours de fonctionnement. Ces contraintes sont calculées en envisageant les sollicitations
définies ci-après :
a) les sollicitations principales s’exerçant sur la charpente de l'appareil supposé immobile, dans
l'état de charge le plus défavorable,
Les diverses sollicitations, les coefficients de majoration à adopter et la méthode pratique pour
conduire les calculs sont examinés ci-après.
charges de service : poids de la charge utile augmenté du poids des accessoires (moufles,
crochets, palonniers, benne, ...)
poids propre : poids des pièces agissant sur un élément, à l'exclusion de la charge de service.
Chaque élément de charpente est calculé pour la position de l'appareil et la valeur de la charge
levée (comprise entre 0 et la charge de service) donnant naissance, dans l'élément considéré aux
contraintes maximales.2
2
Dans certains cas, la contrainte maximale peut correspondre à l'absence de service
2 - 15
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Ces sollicitations proviennent du soulèvement plus ou moins brutal de la charge de service, des
accélérations (ou décélérations) sur le mouvement de levage et des chocs verticaux dus au
roulement sur les voies.
On tient compte des oscillations provoquées par le soulèvement de la charge en multipliant les
sollicitations dues à la charge de service par un facteur dit «coefficient dynamique ψ».
On prend : ξ = 0,6 pour les ponts roulants et portiques ξ = 0,3 pour les grues.
La valeur maximale de la vitesse de levage à envisager pour l'application de cette formule est de 1
m/s. Pour des vitesses supérieures, le coefficient dynamique n'augmente plus.
La valeur du coefficient ψ à appliquer dans les calculs ne peut être inférieure à 1,15.
Les valeurs de ψ sont données par les courbes de la figure 2.2.2.1.1. en fonction des vitesses de
levage VL.
3
La valeur de ce coefficient ξ résulte de nombreuses mesures effectuées sur différents types d'appareils.
2 - 16
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Remarque : Le coefficient ξ indiqué ci-dessus est différent suivant qu'il s'agit de "ponts roulants et
portiques" ou de "grues".
Cette distinction traduit le fait que le coefficient dynamique ψ est, toutes choses égales d'ailleurs,
moins élevé quand l'effort du levage s'exerce sur un élément de charpente présentant une certaine
souplesse, ce qui est le cas pour les grues dont la flèche est toujours assez peu rigide.
Tenant compte de cette remarque, on peut étendre l'application du coefficient ψ déterminé pour les
grues à certains autres appareils, comme par exemple les portiques à avant-bec pour les cas de
calcul correspondant à la charge sollicitant l'avant-bec et l'on doit, bien entendu, appliquer la valeur
de ψ prévue pour les ponts roulants pour les cas de calcul où la charge est appliquée entre les
pieds de l'appareil, la rigidité de la charpente en cet endroit étant comparable à celle d'une poutre
d'un pont roulant.
Le coefficient ψ tenant compte du soulèvement plus ou moins brutal de la charge de service, qui
constitue le choc le plus important, les sollicitations dues aux accélérations (ou décélérations) sur
le mouvement de levage sont négligées ainsi que les réactions verticales dues au roulement sur
des voies correctement établies 4
Pour certains appareils, les sollicitations dues au poids propre et celles dues à la charge de service
sont de signes contraires et il convient à ce moment de comparer la sollicitation "appareil en
charge" avec l'application du coefficient dynamique ψ sur la charge de service et la sollicitation
"appareil à vide" en tenant compte des oscillations provoquées par la pose de la charge que l'on
prend en considération de la manière suivante :
Appelons:
S G la valeur algébrique des sollicitations dues au poids propre,
4
Ceci suppose que les joints de rails sont en bon état. Les inconvénients présentés par un mauvais état du
chemin de roulement sont si sensibles sur les appareils de levage, tant pour la charpente que pour les
mécanismes, qu'il est nécessaire de fixer en principe que les joints de rails doivent être entretenus en bon
état, aucun coefficient de choc ne pouvant tenir compte des détériorations provoquées par des joints
défectueux La meilleure solution, pour les appareils rapides tout au moins, est de souder bout à bout les
rails de roulement des engins afin de supprimer complètement les chocs dus au passage sur les joints.
2 - 17
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Note - Cette formule est basée sur le fait que le coefficient dynamique détermine la valeur de
l'amplitude maximale des oscillations qui naissent dans la charpente au moment du soulèvement
de la charge. L'amplitude de cette oscillation a pour valeur :
S L (ψ-1)
Lorsqu'on pose la charge on admet que l'amplitude de l'oscillation qui prend naissance dans la
charpente est la moitié de celle provoquée au moment du levage.
S G - S L (ψ-1)/2
SG + ψ SL
Montée Descente
2 - 18
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1) les effets d'inertie dus aux accélérations (ou décélérations) des mouvements de direction et
de translation, d'orientation et de relevage de flèche, calculables en fonction des valeurs de
ces accélérations (ou décélérations),
A partir des accélérations (ou décélérations) imprimées aux éléments mobiles lors des démarrages
ou des freinages, on calcule les sollicitations en résultant dans les différents éléments de
charpente.
2.2.3.1.1. CAS DES MOUVEMENTS DE DIRECTION ET DE TRANSLATION
Pour ces mouvements, ce calcul s'effectue en considérant un effort horizontal appliqué à la jante
des galets moteurs parallèlement au rail de roulement.
Les efforts doivent être calculés en fonction de la durée d'accélération (ou décélération) admise
suivant les conditions d'exploitation de l'appareil et les vitesses à atteindre.
On en déduit la valeur de l'accélération en m/s2 servant au calcul de l'effort horizontal suivant les
masses à mettre en mouvement.
Remarque - Si les valeurs des vitesses et des accélérations ne sont pas imposées par l'usager, on
peut choisir à titre indicatif, les durées d'accélération en fonction des vitesses à atteindre suivant
les 3 conditions d'exploitation ci-après :
a) appareils à vitesse lente et appareils à vitesse moyenne ayant une longue course à parcourir,
Dans ce dernier cas, il y a lieu, presque toujours, de motoriser tous les galets.
Le tableau T.2.2.3.1.1. donne des valeurs de durées d'accélération et d'accélérations pour ces 3
conditions.
2 - 19
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L'effort horizontal à considérer doit être au minimum de 1/30 de la charge sur les galets moteurs ou
freinés et au maximum de 1/4 de cette charge.
2.2.3.1.2. CAS DES MOUVEMENTS D'ORIENTATION ET DE RELEVAGE DE FLECHE
Pour les mouvements d'orientation et de relevage de flèche, le calcul est conduit en considérant le
couple accélérateur (ou décélérateur) s’exerçant sur l'arbre moteur des mécanismes
La valeur des accélérations dépend de l'appareil et, en pratique, on choisit une accélération en tête
de flèche pouvant varier entre 0,1 et 0,6 m/s2, suivant la vitesse de rotation et la portée de la grue,
de manière à obtenir des durées d'accélération de l'ordre de 5 à 10 s dans les cas courants
Remarque - On trouve à l'annexe A-2.2.3. une méthode pour le calcul des effets d'accélération des
mouvements horizontaux
2 - 20
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Ce coefficient est compris entre 0,05 et 0,2 pour les p/a variant de 2 à 8 comme le montre le
graphique ci-dessous
On distingue 2 cas :
1) celui où la charge suspendue peut balancer,
Pour des vitesses de déplacement supérieures à 0,7 m/s, on tient compte des réactions
provoquées dans la charpente par les chocs sur les tampons
On admet que le tampon est capable d'absorber l’énergie cinétique de l'appareil (sans charge de
service) à une fraction de la vitesse nominale de translation Vt fixée à 0,7 Vt.
5
On appelle empattement la distance entre les axes des galets extrêmes ou, s'il s'agit de boggies, la
distance entre les axes d'articulation sur la charpente des 2 boggies ou ensemble de boggies. S'il existe des
galets de guidage horizontaux, l'empattement est la distance qui sépare les points de contact avec le rail
entre 2 galets horizontaux.
2 - 21
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Les efforts qui en résultent dans la charpente sont calculés en fonction de la décélération que le
tampon utilisé impose à l'appareil
Toutefois, pour des vitesses élevées (supérieures à 1 m/s) l'utilisation de ralentisseurs entrant en
action à l'approche des extrémités des chemins de roulement est autorisée sous réserve que
l'action de ces ralentisseurs s'exerce automatiquement et qu'ils imposent à l'appareil une
décélération effective réduisant en toutes circonstances avant l'arrivée sur les tampons, la vitesse
de translation à la vitesse réduite prévue.
Dans ce cas on prend comme valeur de Vt pour le calcul du tampon la vitesse réduite obtenue à la
suite du ralentissement6.
Dans le 2éme cas, où la charge ne peut pas balancer, on vérifie l'effet de tamponnement de la
même manière mais en tenant compte cette fois-ci de la valeur de la charge de service.
On ne considère les chocs dus aux tamponnements de la charge avec des obstacles fixes que
pour les appareils où cette charge est guidée rigidement. Dans ce cas, on prend en considération
les sollicitations provoquées par un tel choc.
Le calcul de ces sollicitations peut se faire en considérant l'effort horizontal appliqué au droit de la
charge, capable de provoquer le soulèvement de deux des galets du chariot.
Les sollicitations dues aux effets climatiques sont celles résultant de l'action du vent, des
surcharges de neige et des variations de température.
Ce texte traite des sollicitations dues au vent s'exerçant sur les charpentes des appareils de
levage. Il contient une méthode de calcul simplifiée où l'on considère que le vent souffle
horizontalement dans n'importe quelle direction à une vitesse constante et qu'il y a une réaction
statique sur les sollicitations s'appliquant sur les charpentes.
2.2.4.1.1. PRESSION DU VENT
6
Il convient d'insister sur la nécessité d'utiliser un dispositif sûr et efficace.
Un simple interrupteur de fin de course coupant le courant du moteur de translation est insuffisant
pour envisager le tamponnement à vitesse réduite.
2 - 22
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Pour le calcul des sollicitations dues au vent sur les appareils de levage, on prend en compte 2
conditions.
2.2.4.1.2.1 Vent de service
C'est le vent maxi, dans lequel l'appareil de levage est conçu pour opérer. Les sollicitations dues
au vent sont considérées comme s'appliquant dans la direction la moins favorable en combinaison
avec les sollicitations de service appropriées. Les pressions du vent "en service" ainsi que les
vitesses correspondantes sont indiquées dans le tableau T.2.2.4.1.2.1. Elles sont considérées
comme constantes sur toute la hauteur de l'appareil 7.
Il est supposé que les vitesses maximales de travail ainsi que les accélérations normales ne seront
pas obligatoirement atteintes pour les conditions de vent maximales
L'action du vent sur la charge au crochet d'un appareil levant des charges diverses se détermine
de la relation:
F = 2,5 . A . q
où :
7
Dans le cas de la mise en place d'un dispositif de détection de la vitesse du vent sur l'appareil, celui-ci
doit être normalement placé au niveau le plus élevé de l'appareil. Dans le cas où la vitesse du vent à un
niveau différent est plus significative pour la sécurité de l'appareil, le constructeur doit fixer la hauteur à
laquelle le dispositif doit être placé
2 - 23
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q est la pression dynamique du vent "en service" suivant tableau T.2.2.4.1.2.1. en N/m2.
A est l'aire maximale des parties solides de la charge en m2 8. Quand cette aire est inconnue,
une valeur minimale de 0,5 m2 par tonne de charge utile doit être prise.
Quand un appareil de levage est conçu pour manutentionner seulement des charges de
dimensions et de formes spécifiques, la charge due au vent sera calculée pour les dimensions et la
configuration appropriées.
Il s'agit ici d'un vent (tempête) maximum pour lequel l'engin de levage est conçu pour rester stable
dans les conditions hors service, comme indiqué par le constructeur. La vitesse varie avec la
hauteur de l'appareil au-dessus du niveau du sol environnant, l'emplacement géographique et le
degré d'exposition aux vents prédominants.
Pour les engins de levage utilisés à l'air libre, la pression du vent théorique normale et la vitesse
correspondantes, pour les conditions "hors service" sont indiquées dans le tableau T.2.2.4.1.2.2.
Pour calculer les charges dues au vent dans des conditions "hors service", la pression du vent
pourra être prise comme constante dans l'intervalle de hauteur verticale figurant au tableau
T.2.2.4.1.2.2. Alternativement la pression théorique du vent à l'extrémité supérieure de l'engin peut
être considérée comme constante sur toute la hauteur de l'engin.
Si les appareils sont installés en permanence ou utilisés pour des longues périodes dans des
endroits où les conditions de vent son exceptionnellement sévères, les valeurs ci-dessus peuvent
être modifiées par entente entre l'utilisateur et le constructeur à la lumière des données
météorologiques locales
Pour certains types d'appareils dont la flèche peut être rapidement abaissée (tels que grues à tour
aisément repliables au moyen d'un mécanisme incorporé) le vent hors service n'est pas pris en
considération à condition que la machine soit définie pour être repliée après chaque journée de
travail.
8
Quand un appareil doit occasionnellement, exceptionnellement manutentionner des charges de grande
surface, il est admis que le constructeur peut déterminer une vitesse de vent inférieure à celle du tableau
T.2.2.4.1.2.1. au-dessus de laquelle de telles charges ne pourront plus être manutentionnées.
2 - 24
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Pour la plupart des charpentes complètes et partielles, ainsi que pour des composants individuels
utilisés dans les charpentes, la sollicitation est calculée pour
F = A . q . Cf
où
F est la sollicitation due au vent en N
La sollicitation totale due au vent sur la charpente est la somme des sollicitations s'exerçant sur
ses éléments partiels.
Les calculs de résistance et de stabilité des appareils devront être conduits en appliquant les
sollicitations totales dues au vent.
La grandeur de la sollicitation due au vent à prendre en compte dans la conception d'un
mécanisme en vue de déterminer le moteur et les exigences de freinage de ce mécanisme, ainsi
que pour assurer la sécurité de l'appareil dans le vent, est donnée dans le chapitre traitant des
conditions de calcul des mécanismes
2 2.4.1.4. COEFFICIENT DE FORME
Les coefficients de forme pour les barres individuelles, cadres simples en treillis, cabines, etc...
sont indiqués au tableau T.2.2.4.1.4.1. Les valeurs pour les éléments varient selon l'allongement
aérodynamique et dans le cas de grosses sections en caisson, avec le rapport de section.
La charge due au vent sur des cadres en simple profilé peut être calculée sur les bases des
coefficients pour les barres individuelles donnés à la partie haute du tableau T.2.2.4.1.4.1. Dans ce
cas, l'allongement aérodynamique de chaque barre doit être pris en compte. Alternativement, les
coefficients globaux pour cadres en treillis construits en profilés plats ou à section circulaire
donnés dans le milieu du tableau peuvent être utilisés
Si un châssis treillis est composé de profilés plats ou ronds (sections circulaires) ou de sections
circulaires dans les deux régimes d'écoulement, (D.VS < 6 m2/s et D.VS ≥ 6 m2/s) on applique les
coefficients de forme appropriés aux surfaces frontales correspondantes.
Quand des goussets de dimension normale sont utilisés en construction soudée treillis, il n'est pas
nécessaire de tenir compte des surfaces supplémentaires présentées par ceux-ci pourvu que les
longueurs des barres individuelles soient prises entre les centres des noeuds.
2 - 25
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Des coefficients de formes obtenus en soufflerie ou par des essais effectués sur des engins de
grandeur nature peuvent également être utilisés.
Caissons rectangulaires
jusqu'à 356 mm 1,4 1,45 1,5 1,55 1,55 1,55 1,6
au carré
Vent b
→
2 - 26
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* Dans les constructions en treillis les longueurs des éléments individuels sont prises entre les
centres des noeuds adjacents. Voir schéma ci-dessous.
Pour "a" on prendra la plus petite valeur possible dans la géométrie de la face exposée.
2 - 27
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Lorsque les cadres ou éléments de construction sont disposés de manière à être protégés les uns
les autres, la force du vent s’exerçant sur ces cadres ou éléments ou sur les éléments et sur les
parties non protégées se trouvant derrière sont calculés en utilisant les coefficients de forme
appropriés par un facteur η indiqué au tableau T.2.2.4.1.4.2. Les valeurs de η varient avec le
rapport de solidité et d'espacement comme indiqué dans le tableau.
Rapport
d'espacement Rapport de solidité A/Ae
a/b 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 ≥0,6
0,5 0,75 0,40 0,32 0,21 0,15 0,10
1,0 0,92 0,75 0,59 0,43 0,25 0,10
2,0 0,95 0,80 0,63 0,50 0,33 0,20
4,0 1,0 0,88 0,76 0,66 0,55 0,45
5,0 1,0 0,95 0,88 0,81 0,75 0,68
6,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
Note : Le terme ηx utilisé dans les formules ci-dessus est considéré comme ayant une limite
inférieure de 0,10. Il est pris à 0,10 même si ηx < 0,10
2 - 28
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A défaut d'un calcul détaillé, en calculant les sollicitations du vent de face sur les tours carrées,
l'aire solide de la face exposée au vent est multipliée par les coefficients de forme totals suivants :
La valeur de η est prise au tableau T.2.2.4.1.4.2. pour a/b = 1 selon le rapport de solidité de la face
au vent.
La sollicitation maximale due au vent sur une tour carrée se produit quand le vent souffle en
diagonale. A défaut d'un calcul détaillé, cette charge peut être considérée comme 1,2 fois de celle
apparaissant par vent normal à une face.
2.2.4.1.4.4 Parties inclinées par rapport à la direction du vent
Si le vent souffle suivant un angle par rapport à l'axe longitudinal d'un élément ou par rapport à la
surface d'un cadre, la force s’exerçant dans la direction du vent s'obtient comme suit :
F = A.q.Cf sin2 θ en N
où : F, A, q et Cf sont définis comme au 2.2.4.1.3.
et θ est l'angle du vent (0 < 90°) par rapport à l'axe longitudinal ou face.
Si le vent souffle en angle par rapport à l'axe longitudinal d'une poutre en treillis ou d'une tour, la
force dans la direction du vent est calculée comme suit :
F = A.q.Cf.K2 en N
Sp est l'aire en m2 des éléments entretoises de la poutre ou tour projetée dans son plan exposé au
vent.
La valeur de K2 a des limites inférieures et supérieures de 0,35 et 1,0. Elle est prise à 0,35 même
si la valeur calculée est < 0,35 et à 1,0 si la valeur calculée est > 1,0.
2 - 29
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Il n'est pas tenu compte des surcharges de neige dans le calcul des ponts roulants, portiques et
grues.
Les sollicitations dues aux variations de température ne sont à considérer que dans des cas
particuliers, entre autres, lorsque les éléments ne peuvent se dilater librement.
3000 N pour les accès et passerelles d'entretien où peuvent être déposés des matériaux;
Ces charges ne sont pas à prendre en compte dans le calcul des poutres.
2 - 30
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Les diverses sollicitations étant déterminées comme il est indiqué au paragraphe 2.2, on tient
compte d'une certaine probabilité de dépasser la contrainte calculée, inhérente aux imperfections
du calcul et aux imprévus, par l'application d'un coefficient de majoration γC dépendant du groupe
dans lequel est classé l'appareil.
On considère les sollicitations statiques dues au poids propre SG, les sollicitations dues à la charge
de service SL multipliées par le coefficient dynamique ψ et les deux effets horizontaux les plus
défavorables SH parmi ceux définis à l'article 2.2.3. à l'exclusion des effets de tamponnement.
L'ensemble de ces sollicitations doit être multiplié par le coefficient de majoration γC visé à l'article
2.3.4., soit :
γC (SG + ψ SL + SH)
Dans le cas où la translation est un mouvement de mise en place de l'appareil qui n'est pas
normalement utilisé pour les déplacements des charges, on ne combine pas l'effet de ce
mouvement avec un autre mouvement horizontal. C'est le cas, par exemple, d'une grue de port où
l'appareil étant mis en place, une série de manutentions s'effectue à point fixe.
On prend les sollicitations du cas I, auxquelles on ajoute les effets du vent limite de service Sw
défini au paragraphe 2.2.4.1.2.1. (tableau T.2.2.4.1.2.1.) et, le cas échéant, la sollicitation de
variation de température, soit :
γC (SG + ψ SL + SH) + SW
Remarque - Les effets dynamiques d'accélération et de décélération n'ont pas les mêmes valeurs
dans le cas II et dans le cas I car, lorsque le vent souffle, les temps de démarrage ou de freinage
ne sont pas les mêmes que par temps calme.
2 - 31
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a) sollicitation SG due au poids propre augmentée de celle Sw max due au vent maximal visé à
l'article 2.2.4.1.2.2. (y compris les réactions aux ancrages).
b) sollicitation SG due au poids propre et SL due à la charge de service auxquelles on ajoute le
plus élevé des effets de tamponnement ST prévus à l'article 2.2.3.
c) sollicitation SG due au poids propre augmentée de la plus élevée des 2 solliciltions ψρ1 SL et
ρ2 SL ; ρ1 et ρ2 étant les coefficients de majoration de la charge nominale prévus aux essais
dynamique (ρ1) et statique (ρ2) définis en 8.1.1. et 8.1.2.
Remarque 1 - Il convient de noter que les vérifications prévues en (c) ne sont utiles que dans le
cas où la charge de service supposée s’exerçant seule, provoque des contraintes de sens opposé
à celle résultant du poids propre dans la mesure où la charge d'essai statique imposée ne dépasse
pas 1,5 fois la charge nominale.
Remarque 2 - Dans le cas d'emploi de dispositifs de ralentissement préalable avant le choc sur le
tampon dans les conditions prévues à l'article 2.2.3.4.1. on prend pour ST la plus élevée des
sollicitations résultant, soit de la décélération provoquée préalablement par le ralentisseur, soit de
celle imposée finalement par le tampon.
9
On tient compte des sollicitations créées par la charge de service, mais on néglige les effets du
balancement résultant du choc, ce balancement ne sollicitant la charpente que lorsque les autres effets sont
pratiquement absorbés.
Cette remarque ne s'applique pas aux charges guidées rigidement qui ne peuvent pas balancer.
2 - 32
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La valeur du coefficient de majoration γC dépend du groupe dans lequel est classé l'appareil.
Groupe
de l'engin A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8
γc 1,00 1,02 1,05 1,08 1,11 1,14 1,17 1,20
En règle générale, il n'y a pas lieu de vérifier les charpentes des engins de levage aux effets de
séismes européens.
Toutefois, si une disposition réglementaire l'exige, ou si le cahier des charges particulier le prescrit,
il peut être appliqué, dans les régions sujettes aux séismes, des règles ou des recommandations
particulières.
Cette exigence doit être fournie au constructeur par l'utilisateur de l'installation, qui doit également
livrer les spectres sismiques correspondants.
2 - 33
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a) les sollicitations (représentées par le symbole SM) qui dépendent directement des couples
exercés sur les mécanismes par les moteurs ou par les freins.
b) les sollicitations (représentées par le symbole SR) qui ne dépendent pas de l'action des
moteurs ou des freins, mais qui sont déterminées par les réactions s’exerçant sur les pièces
mécaniques et non équilibrées par un couple agissant sur les arbres moteurs 10.
a) les sollicitations SRG dues au poids propre des éléments agissant sur la pièce considérée.
b) les sollicitations SRL dues à la charge de service telle que définie à l'article 2.2. du chapitre
"charpentes".
c) Les sollicitations SRA dues aux accélérations ou décélérations des différents mouvements de
l'appareil, ou de ses éléments, calculées suivant l'article 2.2.3.1. du chapitre "charpentes"
pour autant que l'ordre de grandeur de ces sollicitations ne soit pas négligeable par rapport
aux sollicitations SRG et SRL.
d) Les sollicitations SRW dues au vent limite de service SW ou au vent limite hors service
SW max (cf. art. 2.2.4.1. du chapitre "charpentes") pour autant que l'ordre de grandeur de ces
sollicitations ne soit pas négligeable.
10
Par exemple, dans un mouvement de translation : les sollicitations qui proviennent de la réaction
verticale sur les galets de roulement ainsi que les efforts transversaux qui sollicitent l’arbre du galet
mais ne se transmettent pas dans les éléments du mécanisme de commande.
2 - 34
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On détermine pour chacun de ces cas une sollicitation maximale qui sert de base pour les calculs.
Remarque : Bien entendu dans le cas des appareils non soumis au vent les cas I et II se
confondent.
Les diverses sollicitations étant déterminées comme il est indiqué au paragraphe 2.5., on tient
compte d'une certaine probabilité de dépasser la contrainte calculée, inhérente aux imperfections
de calcul et aux imprévus, par l'application d'un coefficient de majoration γm dépendant du groupe
dans lequel est classé le mécanisme.
Groupe du
mécanisme M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8
γm 1,00 1,04 1,08 1,12 1,16 1,20 1,25 1,30
La sollicitation maximale SM max I du type SM (cf. art. 2.5.) est déterminée en combinant les
sollicitations SMG, SML, SMF, et SMA définies à l'article 2.5.1. ce qui s'exprime par la relation :
SM max I = ( S MG + S ML + S MF + S MA ) γm
Remarque : Il convient de préciser qu'il ne faut pas considérer la combinaison des valeurs
maximales de chacun des termes de cette relation, mais la valeur résultant de la combinaison la
plus défavorable pouvant effectivement se produire au cours du service.
La sollicitation maximale SR max I du type SR (cf. art. 2.5.) est déterminée en combinant les
sollicitations SRG, SRL, SRA, définies à l'article 2.5.2. ce qui s'exprime par la relation :
SR max I = ( S RG + S RL + S RA ) γm
2 - 35
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La sollicitation maximale SM max II du type SM (cf. art. 2.5.) est déterminée en combinant les
sollicitations SMG, SML et SMF, définies à l'article 2.5.1. avec l'une des deux combinaisons suivantes
:
On prend donc la plus élevée des 2 valeurs exprimées par les relations suivantes
SM max II = ( S MG + S ML + S MF + S MA + S MW 8 ) γm
ou
SM max II = ( S MG + S ML + S MF + S MW 25 ) γm
La sollicitation maximale SR max II du type SR (cf. art. 2.5.) est déterminée en combinant les
sollicitations SRG, SRL et SRA, définies à l'article 2.5.2. et SRW25 correspondant à l'action d'un vent de
250 N/m2, ce qui s'exprime par la relation :
SR max II = ( S RG + S RL + S RA + S RW 25 ) γm
2 - 36
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2.6.3.1.SOLLICITATIONS DU TYPE SM
La sollicitation maximale SM max III du type SM définie à l’article 2.5. est déterminée en considérant la
sollicitation maximale que le moteur peut effectivement transmettre au mécanisme en tenant
compte des limitations résultant des conditions pratiques de fonctionnement
Dans le cas où des moyens supplémentaires d'encrage ou de haubanage sont adjoints pour
assurer l'immobilité ou la stabilité par vent hors service, il convient de tenir compte, le cas échéant,
de l'action de ces dispositifs sur les mécanismes.
2 - 37
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On néglige dans ce cas la sollicitation due à l'accélération du levage qui est faible par rapport à
SML.
Compte tenu des règles générales de l'article 2.6.3.1. on admet que les sollicitations maximales
pouvant être transmises aux mécanismes de levage sont limitées en pratique à 1,6 fois la
sollicitation SM max 11.
Cas III - On prend pour SM max III la sollicitation correspondant au couple maximal du moteur (ou du
frein) à moins que les conditions de fonctionnement ne limitent le couple effectivement transmis
soit par patinage des galets sur les rails, soit par des moyens de contrôle appropriés (coupleur
hydraulique, limiteur de couple, etc. ). Dans ce cas on prend la valeur effectivement transmise 12.
11
Dans un mouvement de levage il est impossible en utilisation normale de transmettre au mécanisme des
efforts supérieurs à ceux résultant du levage de la charge, les effets de l'accélération étant négligeables.
Un effort plus grand ne peut provenir que d'une fausse manoeuvre (mauvaise évaluation de la charge, etc.).
Compte tenu de l'expérience acquise par de nombreuses années de pratique des appareils de levage les
plus divers, il a été admis que le coefficient 1,6 assurait une sécurité suffisante. Il faut remarquer qu'il
convient d'éviter l'utilisation de moteurs surpuissants.
12
Si dans le cas du mouvement de levage les efforts transmis normalement au mécanisme sont limités par
la charge levée, dans les mouvements horizontaux, le couple maximal du moteur peut toujours être
transmis au mécanisme, s'il n'existe pas de limitation mécanique. C'est pourquoi il a été admis un mode
d'évaluation différent des valeurs de SM max III suivant qu'il s'agit d'un mouvement de levage ou d'un autre
mouvement.
2 - 38
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Cas I et II :
Pour les cas I et II on détermine la sollicitation SM max II 13 par l'application des formules générales
définies à l'article 2.6.1.1. et à l'article 2.6.2.1.
Cas III :
On peut prendre comme valeur maximale SMC max III la sollicitation provoquée par l'application du
couple maximal du moteur SM max . Cette valeur souvent trop élevée est toujours acceptable car
favorable à la sécurité.
Elle doit être prise en considération lorsque la puissance mise en jeu pour l'élévation des centres
de gravité des masses mobiles est négligeable par rapport à la puissance nécessaire pour vaincre
les accélérations ou les effets du vent.
Lorsqu'au contraire les effets des accélérations ou du vent sont négligeables par rapport à l'effet
du déplacement vertical des centres de gravité des masses mobiles, cette valeur est nettement
trop élevée et on peut calculer SM max III par la formule :
SM max III = 1,6 SM max II
Entre ces deux limites extrêmes on doit examiner chaque cas particulier en fonction du moteur
choisi, de son mode de démarrage et de la valeur relative des sollicitations dues aux effets d’inertie
et de vent d'une part, et à l'élévation des centres de gravité d'autre part.
Dans tous les cas lorsque les conditions de fonctionnement limitent le couple effectivement
transmis au mécanisme (cf. art. 2.6.4.2.) ce couple limite est pris comme valeur de SMC max s'il est
inférieur aux valeurs précédemment définies.
.
.
13
Ou SM max I pour les appareils non soumis à l'action du vent
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ANNEXE
A - 2.1.1. - HARMONISATION ENTRE LES CLASSES D'UTILISATION DES ENGINS ET DES
MECANISMES
La présente annexe se propose d'indiquer une voie permettant dans de nombreux cas de déduire
la classe d'utilisation des mécanismes de celle de l'engin dans son ensemble et de certains
paramètres caractérisant le service.
Le point de départ est la durée moyenne tmc (en secondes) d'un cycle de levage tel qu'il est défini à
l'article 2.1.2.2. C'est donc le temps nécessaire pour accomplir toutes les manoeuvres d'un tel
cycle.
La durée totale d'utilisation T de l'engin, exprimée en heures, est alors fournie par la relation :
T = N.tmc / 3600
Le tableau T.A.2.1.1.1. donne les valeurs de T pour les durées de cycles de 30 à 480 s en fonction
de la classe d'utilisation de l'appareil. Le nombre de cycles de levage considéré est le nombre
maximal correspondant à cette classe d'utilisation, ces valeurs toutefois ramenées respectivement
à 15 625, 31 250 et 62 500 pour les classes U0, U1, U2, afin de réduire le nombre de valeurs
différentes pour T.
Il suffit donc de fixer la classe d'utilisation de l'engin par le tableau T.2.1.2.2., la durée moyenne du
cycle de levage et les valeurs de αi pour fixer les classes d'utilisation des mécanismes
Les courbes de l'abaque T.A.2.1.1.3. permettent de fixer immédiatement les classes d'utilisation
des mécanismes en fonction de ces trois paramètres.
2 - 40
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Tableau T.A.2.1.1.1. - Durées totales d'utilisation (T) des engins de levage en heures
Durée
moyenne Classe d'utilisation de l'engin
d'un
cycle de
levage U0 U1 U2 U3 U4 U5 U6 U7 U8 U9
tmc (s)
30 130 260 520 1 040 2 085 4 165 8 335 16 665 33 335 > 33 335
45 195 390 780 1 565 3 125 6 250 12 500 25 000 50 000 > 50 000
60 260 520 1 040 2 085 4 165 8 335 16 665 33 335 66 665 > 66 665
75 325 650 1 300 2 605 5 210 10 415 20 835 41 665 83 335 > 83 335
90 390 780 1 565 3 125 6 250 12 500 25 000 50 000 100 000 > 100 000
120 520 1 040 2 085 4 165 8 335 16 665 33 335 66 665 133 335 > 133 335
150 650 1 300 2 605 5 210 10 415 20 835 41 665 83 335 166 665 > 166 665
________
180 780 1 565 3 125 6 250 12 500 25 000 50 000 100 000 200 000 > 200 000
________
240 1 040 2 085 4 165 8 335 16 665 33 335 66 665 133 335 > 200 000
300 1 300 2 605 5 210 10 415 20 835 41 665 83 335 166 665 > 200 000
360 1 565 3 125 6 250 12 500 25 000 50 000 100 000 200 000 > 200 000
________
420 1 825 3 645 7 290 14 585 29 165 58 335 116 665 > 200 000
480 2 085 4 165 8 335 16 665 33 335 66 665 133 335 > 200 000
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T Valeur de αi Classe d’
utilisation des
(h) 1,00 0,63 0,40 0,25 0,16 0,10 mécanismes
130 130 82 52 33 21 13
195 195 123 78 49 31 20
260 260 164 104 65 42 26
325 325 205 130 81 52 33
390 390 246 156 98 62 39
520 520 328 208 130 83 52 T0
650 650 410 260 163 104 65
780 780 491 312 195 125 78
1 040 1 040 655 416 260 166 104
1 300 1 300 819 520 325 208 130
1 565 1 565 986 626 391 250 157
1 825 1 825 1 150 730 456 292 183
2 085 2 085 1 314 834 521 334 209
2 605 2 605 1 641 1 042 651 417 261 T1
3 125 3 125 1 969 1 250 781 500 313
3 645 3 645 2 296 1 458 911 583 365
4 165 4 165 2 624 1 666 1 041 666 417
5 210 5 210 3 282 2 084 1 303 834 521 T2
6 250 6 250 3 938 2 500 1 563 1 000 625
7 290 7 290 4 593 2 916 1 823 1 166 729
8 335 8 335 5 251 3 334 2 084 1 334 834
10 415 10 415 6 561 4 166 2 604 1 666 1 042 T3
12 500 12 500 7 875 5 000 3 125 2 000 1 250
14 585 14 585 9 189 5 834 3 646 2 334 1 459
16 665 16 665 10 499 6 666 4 166 2 666 1 667
20 835 20 835 13 126 8 334 5 209 3 334 2 084 T4
25 000 25 000 15 750 10 000 6 250 4 000 2 500
29 165 29 165 18 374 11 666 7 291 4 666 2 917
33 335 33 335 21 001 13 334 8 334 5 334 3 334
41 665 41 665 26 249 16 666 10 416 6 666 4 167 T5
50 000 50 000 31 500 20 000 12 500 8 000 5 000
58 335 58 335 36 751 23 334 14 584 9 334 5 834
66 665 66 665 41 999 26 666 16 666 10 666 6 667
83 335 83 335 52 501 33 334 20 834 13 334 8 334 T6
100 000 100 000 63 000 40 000 25 000 16 000 10 000
116 665 116 665 73 499 46 666 29 166 18 666 11 667
133 335 133 335 84 001 53 334 33 334 21 334 13 334
166 665 166 665 104 999 66 666 41 666 26 666 16 667 T7
200 000 200 000 126 000 80 000 50 000 32 000 20 000
> 200000 > 200 000 > 126 000 > 80 000 > 50 000 > 32 000 > 20 000
T8
T9
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EXEMPLE D'APPLICATION
- levage de la charge ;
- translation ;
- orientation ;
- descente ;
- décrochage de la charge
- montée à vide ;
- orientation ;
- translation ;
- descente à vide
- accrochage d'une nouvelle charge.
Le tableau T.A.2.1.1.2. nous donne, en regard de T = 20 835 h, pour les divers mécanismes, les
durées totales Ti et les classes d'utilisation suivantes :
Des courbes du tableau T.A.2.1.1.3. l'on tire immédiatement les mêmes conclusions en partant de
l'ordonnée tmc = 150 s (ligne en traits interrompus).
.
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PREMIERE PARTIE -
METHODE DE CALCUL
1. DONNEES DE BASE
L'on appellera :
F : une force horizontale fictive, ayant même direction de v, s'appliquant au point de suspension
de la charge et produisant le même effet, sur le mouvement considéré, que le couple
accélérateur ou décélérateur appliqué par le moteur ou le frein.
2. PROCEDE A SUIVRE
L'inertie de toutes les parties mobiles, autres que la charge, dans le mouvement envisagé, est
remplacée par une masse équivalente m, supposée concentrée au point de suspension de la
charge et fournie par la relation:
m = m0 + ∑ i [ ( Ii . wi2) / v2 ]
où :
m0 = masse de l'ensemble des éléments, autres que la charge, subissant le même mouvement
de translation pure que le point de suspension de la charge,
Ii = moment d'inertie d'une partie subissant une rotation au cours du mouvement envisagé, ce
moment d'inertie étant compté autour de l'axe de rotation,
Wi = vitesse angulaire de la partie précitée autour de son axe de rotation, cette vitesse
correspondant à la vitesse de translation v du point de suspension de la charge.
La somme Σ s'étend à toutes les parties en rotation (charpente, mécanisme, moteur) au cours du
mouvement envisagé. Toutefois, pour les mécanismes proprement dits, l'on peut négliger l'inertie
des éléments autres que ceux directement solidaires de l'arbre moteur.
2 - 45
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Tm = v / Jm
Forces d'inertie moyenne
En particulier pour la charge proprement dite, cette force d'inertie Fcm sera égale à :
Fcm = m1 . Jm
Valeur de µ : µ = m1 / m
Valeur de β : β = Tm / T1
Valeur de ψh :
Avec les valeurs obtenues pour µ et β, l'on recherche au diagramme de la figure A.2.2.1. la valeur
correspondante de ψh.
Les forces d'inertie tenant compte des effets dynamiques, et qu'il convient donc de considérer dans
les calculs de charpente, s'obtiennent comme suit :
- force d'inertie sur les parties mobiles autres que la charge ; le double des forces d'inertie
moyennes.
3. JUSTIFICATION
La justification de la méthode précédente figure à la deuxième partie de la présente annexe.
2 - 46
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1. POSITION DU PROBLEME
- des masses concentrées (charge utile, contrepoids, ...) et réparties (poutres, câbles, ...) ;
Si un tel système, partant d'un état d'équilibre, est soumis à une sollicitation variable, il ne tend pas
de façon progressive vers un nouvel équilibre même si la nouvelle sollicitation est elle-même
constante. Il exécute au contraire, un mouvement oscillatoire plus ou moins complexe autour de ce
nouvel état d'équilibre. Au cours de ce mouvement, les diverses sollicitations et contraintes
internes du système peuvent dépasser, dans une mesure parfois notable, les valeurs qu'elles
admettraient si le système était en équilibre statique sous l'influence de la nouvelle sollicitation.
L'angle parcouru par un système de rotation (p. ex. la partie tournante d'une grue) pendant la
durée d'application des forces d'inertie, est généralement relativement faible. L'on pourra dés lors,
sans commettre d'erreur appréciable, considérer que chacun de ses points parcourt un trajet
rectiligne durant cette période. Comme d'autre part, il n'y a pas de différence de principe entre le
traitement d'un mouvement de translation et celui d'un mouvement de rotation, l'on considérera par
la suite le mouvement de translation avec le plus de détails (chapitre 2) et l'on se bornera à une
courte note (chapitre 3) sur le mouvement de rotation.
2 - 47
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Pour fixer les idées, l'on examinera le cas du freinage du mouvement de translation d'ensemble
d'un pont-roulant, ce dernier portant une charge suspendue à son câble de levage. Les autres cas
de la pratique peuvent se traiter de façon tout à fait analogue.
x1 une coordonnée repérant la position du centre de gravité de la charge suspendue, par rapport
à un axe de même direction, sens et origine que l'axe des x.
Supposons qu'à l'instant t = 0 le pont se meuve dans le sens positif de l'axe des x à la vitesse v et
supposons en outre, que la charge soit au repos relatif par rapport au pont :
Si le frein est appliqué au mécanisme de translation à l'instant t = 0, il fera apparaître dès cet
instant, une force de freinage horizontale, parallèle à l'axe des x mais de sens opposé à celui-ci, en
chaque point de contact entre un galet moteur et son rail de roulement. Admettons, pour la facilité,
que le chariot soit placé à mi-portée des poutres principales du pont; l'on peut admettre alors
également, par raison de symétrie, que la force totale apparaissant à chacun des deux rails de
roulement est la même. Désignons sa projection sur l'axe x par F/2 (avec F > 0), de sorte que la
force de freinage totale agissant sur le système en mouvement (pont augmenté de sa charge) soit
égale à F en valeur absolue.
2 - 48
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Figure A.2.1.
L'on ne peut cependant oublier que F trouve son origine dans le couple appliqué au mécanisme
de translation, lequel doit non seulement freiner l'inertie de translation du pont et de la charge,
mais également l'inertie de rotation du moteur d'entraînement et des mécanismes intermédiaires.
Généralement, l'on peut négliger l'inertie de rotation de tous les éléments autres que ceux
solidaires de l'arbre du moteur. Dans de nombreux cas cependant, l'inertie de ces derniers doit être
portée en compte et la relation (2.1.1.) n'est alors valable que pour autant que l'on ait incorporé à
m une masse équivalente me, définie par la relation : me . v2 = Im . ωm2 (2.1.2.)
où
Im = moment d'inertie de tous les éléments solidaires de l'arbre du moteur (y compris,
évidemment, le moteur lui-même) ;
Fcm = m1 . Jm (2.1.4.)
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En réalité, le système n'est pas rigide, la décélération n'est pas constante et n'est donc pas fournie
par (2.1.1.), la charge et son câble de suspension exécutent un mouvement oscillatoire et la force
horizontale développée par le câble sur le pont peut prendre des valeurs très différentes de
(2.1.4.).
Par un raisonnement analogue, l'on peut conclure que la décélération du système fait apparaître
des forces d'inertie agissant sur chaque élément matériel constituant le pont et le chariot
proprement dits, mais que par suite de l'élasticité des poutres, ce système exécutera un
mouvement oscillatoire au cours duquel les contraintes subiront des fluctuations qu'il convient
d'estimer.
Dans les deux paragraphes suivants, nous traiterons successivement de l'effet des forces d'inertie
sur la charge et sur les poutres.
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Pour la détermination du mouvement exécuté par la charge après application du frein, l'on peut
négliger le mouvement du point de suspension, dû à la flexibilité des poutres dans un plan
horizontal. L'amplitude de ce mouvement est, en effet très faible vis-à-vis de l'amplitude du
balancement de la charge. Les calculs pourront donc être effectués en considérant le pont comme
un système indéformable.
La projection Fc sur l'axe des x de la force exercée par le câble sur le pont, est fournie par la
relation :
FC= m1 . g [( x1 - x ) / l] = m1 . g . z / l (2.2.1)
où l est la longueur de suspension de la charge. L'on remarque que Fc est proportionnelle à
l'élongation z de la charge par rapport à sa position d'équilibre initiale, comme s'il s'agissait d'une
force de rappel élastique.
ml . x’’1 = m1 . g [( x1 - x ) / l] (2.2.2.)
m . x’’ = m1 . g [( x1 - x ) / l] - F (2.2.3.)
cependant qu'en supposant x = 0 pour t = 0, les conditions initiales sont les suivantes :
pour t = 0, x1 = x = 0 (2.2.4.)
x’1 = x’ = v (2.2.5.)
z = x1 - x = 0 (2.2.6.)
z’ = x’1 - x’ = 0 (2.2.7.)
Posons :
g / l = ω12 (2.2.8.)
F / m = J0 (2.2.11.)
d’ou
z’’ + ωr2 . z = J0 (2.2.14.)
2 - 51
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La solution de ces équations, avec les conditions initiales (2.2.4.) à (2.2.7.) est donnée par :
L'on voit alors facilement, que Zm est la position d'équilibre que peut occuper la charge lors d'une
décélération constante du pont, égale à la valeur jm définie par (2.1.1.), c'est-à-dire, pour la
décélération que l'on obtiendrait en appliquant la force de freinage F à la masse totale (pont et
charge) en mouvement, cette masse étant supposée former un ensemble rigide. A la valeur z = zm
du déplacement de la charge, correspond la force horizontale Fcm, définie par (2.1.4.), exercée par
le câble sur le pont. La comparaison de (2.2.1.), (2.2.15.) et (2.2.17.) montre, dés lors, que l'on a :
ωr . t d ≥ π (2.2.19.)
l'on voit que Fc atteint par moments le double de Fcm' en d'autres termes, que sa valeur maximum
Fc max est fournie par la relation :
Fc max = 2 . Fcm (2.2.20.)
Si la condition (2.2.19.) n'est pas satisfaite, cela signifie que le pont s'est arrêté avant que la
charge n'ait atteint son élongation maximum z = 2 . zm Toutefois, après l'arrêt du pont, la charge
continuera, en général, à effectuer un mouvement oscillatoire, le câble continuera donc à
développer une force horizontale variable sur le pont et il convient de rechercher la valeur
maximum qu'elle peut atteindre.
Il est facile de vérifier que le mouvement de la charge, après l'arrêt du pont, est décrit par
l'expression :
z = zd . cos[ ω1 . (t - td) ] + (z’d / ω1) . sin[ ω1 . (t - td) ] (2.2.21.)
avec
zd = zm . [ 1 - cos(ωr . td) ] (2.2.22.)
où td est la plus petite valeur positive de t qui annule l'expression (2.2.16.) de x'.
La valeur maximum Fc max prise par Fc est alors fournie par la relation :
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L'on peut vérifier sans peine que ψh ne dépend que des deux paramètres sans dimension µ et β
définis par les rapports :
µ = m1 / m (2.2.26.)
β = Tm / T1 (2.2.27.)
et dont on dispose très facilement. L'on remarquera que (2.2.16.) peut s'écrire :
Cette équation permet de déterminer la valeur de ωr td qu'il faut introduire dans (2.2.24.).
Le diagramme (2.2.1.) reprend les valeurs de ψh en fonction de β, pour quelques valeurs de µ (la
courbe µ = 0 sera expliquée plus loin au chapitre 5).
Si µ < 1 (ce qui est généralement le cas pour les mouvements de translation de pont, tels que celui
de l'exemple traité) l'analyse du problème montre que ψh ne peut en aucun cas dépasser 2. Cette
valeur est atteinte durant la phase de décélération du pont, si la condition (2.2.19.) est satisfaite,
ou, ce qui revient au même, si β atteint ou dépasse une certaine valeur critique βcrit fonction de µ.
Au-delà de cette valeur critique, ψh reste donc constant et égale à 2, quel que soit β.
Si µ > 1 (ce qui peut se produire pour des mouvements de direction, où m ne représente
essentiellement que la masse du chariot, ou dans des mouvements de giration), la même analyse
montre que, toujours pourvu que β atteigne ou dépasse une certaine valeur critique, βcrit fonction
de µ, ψh peut dépasser 2 et atteindre un maximum donné par :
ψh = [ 2 + µ + ( 1 / µ ) ]0,5 (2.2.30.)
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Ce maximum ne peut être effectivement atteint qu'au cours du mouvement pendulaire de la charge
consécutif à l'immobilisation de son point de suspension. La valeur critique βcrit est telle que l'arrêt
du pont survient avant que la condition (2.2.19.) ne soit satisfaite, ou encore, avant que Fc
n'atteigne 2 Fcm. Toutefois, toute valeur de β supérieure à βcrit entraîne la réalisation de (2.2.19.) et
Fc passe nécessairement par la valeur 2 Fcm, d'où ψh > 2. L'on remarquera, en outre, que si β > βcrit
a été calculé en prenant pour v la vitesse de régime maximale du mouvement, un freinage à partir
de la vitesse initiale :
v . βcrit / β
conduit nécessairement à la valeur maximale de ψh fournie par (2.2.30.). C'est pourquoi, dans la
figure A.2.2.1. les valeurs de ψh ont été maintenues constantes pour tout β > βcrit
Figure A.2.2.1.
En ce qui concerne le choix de T1, il convient de remarquer que le danger d'atteindre des valeurs
élevées pour ψh est d'autant plus grand que la longueur de suspension l de la charge est plus
courte, car β atteint alors plus rapidement sa valeur critique. L'on effectuera donc les calculs en
supposant la charge au voisinage de sa position la plus élevée. Dans la pratique l sera
généralement situé dans un domaine variant de 2 à 8 m. Le tableau ci-dessous fournit la valeur de
T1 pour quelques valeurs de l.
l (m) T1 (s)
2 2,84
3 3.47
4 4.01
5 4.49
6 4.91
7 5.31
8 5.67
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Il reste à examiner l'influence de la force horizontale Fc max sur l'état des sollicitations subies par la
charpente.
Cette force se manifeste réellement et les éléments qui doivent la transmettre directement, tels que
le chariot, doivent être calculés pour y résister. La configuration de la sollicitation agissant sur la
poutre dans son ensemble mérite cependant quelque attention.
Considérons d'abord le cas où Fc max se manifeste avant que le pont ne se soit immobilisé. Il faut
se garder de considérer celui-ci comme une poutre appuyée à ses deux extrémités et sollicitée en
son centre par la force Fc max. L'on ne peut perdre de vue que chacun des deux appuis ne peut
transmettre qu'une réaction F/2. Les schémas successifs de la figure A.2.2.2. illustrent comment il
faut considérer le problème. Le schéma "a" représente l'état d'équilibre idéal, pour lequel le
système subit dans son ensemble une décélération jm (soit une accélération x" = - jm) et pour lequel
le câble développe une force Fcm. Chaque élément matériel dm du système subit alors une force
d'inertie jm dm. Le schéma "a" est la superposition du schéma "b" et du schéma "c". "b" se rapporte
à la sollicitation due aux forces d'inertie sur le pont proprement dit (sujet qui sera traité au
paragraphe 2.3.) et "c" traduit l'effet de la sollicitation provenant du câble. En fait, la force réelle
développée par le câble n'est pas la force Fcm figurée au schéma "c", mais la force :
Comme les appuis (galets freinés) ne sont plus capables d'augmenter leur réaction, l'excès de
force (ψh - 1) Fcm ne peut que provoquer une accélération supplémentaire x" donnée par :
qui se traduit par une charge répartie - x" dm sur tous les éléments matériels du pont. Le schéma
"d" représente donc la configuration de la sollicitation dont il faut tenir compte pour le calcul des
poutres.
Considérons, ensuite, le cas où Fc max se manifeste lorsque le pont s'est déjà immobilisé. Cette
fois, les galets freinés ne doivent plus consacrer une partie de la réaction dont il sont capables à
reprendre les forces d'inertie sur le pont
et, en général, ils devront être considérés comme fixes. La poutre doit, dès lors, être calculée
comme appuyée à ses deux extrémités et sollicitée en son centre par FC max. Ce dernier cas est
pratiquement le seul à devoir être envisagé car, même lorsque Fc atteint son maximum 2 Fcm avant
immobilisation du pont, cette force peut encore apparaître au cours du mouvement pendulaire
consécutif à l'arrêt.
Toutes les considérations précédentes restent valables si, au lieu de considérer une phase de
freinage, l'on considère une phase de démarrage du pont le portant, par un couple moteur
constant, de l'arrêt à une certaine vitesse de régime.
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Dans le paragraphe précèdent, la charpente a été supposée parfaitement rigide. En réalité, elle
possède une certaine élasticité et exécute donc également un mouvement oscillatoire durant la
période de freinage et après l'arrêt Du fait que la charpente se compose essentiellement de
masses réparties, et non plus simplement concentrées, la détermination théorique du mouvement
est, en général, très difficile. Elle ne pourrait se justifier que pour des engins très importants, où les
forces d'inertie jouent un rôle appréciable.
Sollicitation Accélération
Figure A.2.2.2.
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Dans la presque totalité des cas, il suffit de se représenter une charpente comme un système
oscillant simple, possédant des forces de rappel proportionnelles à l'élongation et subissant
l'accélération d'ensemble du système de référence auquel on la rapporte. En vertu de la remarque
faite à la suite de l'expression (2.2.1.), l'on peut reprendre ici des considérations parallèles à celles
développées au paragraphe 2.2. Toutefois, la période propre des oscillations (comparable à la
période T1 du paragraphe 2.2.) est toujours sensiblement plus courte que celle d'une charge
suspendue. Le plus souvent elle ne dépasse pas quelques dixièmes de seconde. Il en résulte que
le paramètre comparable à β dépasse toujours la valeur critique βcrit et qu'il faut prendre
uniformément ψh = 2 ce coefficient s'appliquant aux sollicitations d'inertie calculées avec la
décélération moyenne jm. L'on ne pourrait éventuellement faire exception à cette règle que pour
des phases de freinage extrêmement brèves, telles que celles qui résultent d'un freinage d'un
mouvement de translation, à faible vitesse, avec patinage des galets sur les rails.
Les mouvements d’oscillation de la charpente ayant une fréquence élevée, les valeurs maximales
des sollicitations qui en résultent viennent, par instants, se superposer à celles provenant de la
charge.
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Pour un mouvement de giration, l'on peut développer des considérations analogues à celles du
chapitre 2. Pour calculer l'effet des forces d'inertie sur la charge, il suffit de déterminer m par la
relation :
m v 2 = I ω2 (3.1.)
où
v est la vitesse linéaire horizontale du point de suspension de la charge.
I est le moment d'inertie de toutes les parties en mouvement (charpente, mécanismes, moteur)
rapporté à un arbre déterminé.
ω est la vitesse angulaire de cet arbre correspondant à la vitesse v ci-dessus
Pour un mouvement de relevage, l'on peut développer des considérations analogues à celles du
chapitre 2. Il suffit de déterminer m par la relation :
m v2 = 2 T (4.1.)
où
Dans certains systèmes de commande, tels que certains dispositifs à groupe Ward Leonard ou à
commande hydraulique, les valeurs des accélérations et décélérations sont imposées par les
caractéristiques mêmes du système et sont maintenues constantes, indépendamment des
conditions extérieures. Le balancement de la charge ne vient donc pas perturber les conditions
d'accélération ou de décélération de l'engin ou de la partie d'engin en mouvement.
Dans l'exemple que nous avons traité au paragraphe 2.2. cela revient à supposer que x" est une
constante donnée. Au moyen de l'équation (2.2.12.) et des développements qui en résultent, il est
facile de démontrer que dans ce cas :
Une telle situation s'obtiendrait également en supposant la masse m1 infiniment petite vis-à-vis de
m, de telle sorte qu'elle ne puisse perturber le mouvement de celle-ci (5.1.) est, dés lors, la courbe
limite que l'on obtient en faisant tendre vers zéro et a été représenté sur le diagramme A.2.2.1. par
la courbe µ = 0.
2 - 58
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6. CONCLUSIONS GENERALE
Pour les forces d'inertie agissant sur les charpentes, l'on prendra uniformément ψh = 2, sauf
éventuellement dans le cas exceptionnel mentionné à l'avant-dernier alinéa du paragraphe 2.3., à
condition que l'on puisse dûment justifier cette diminution.
Pour les forces d'inertie agissant sur la charge, l'on calculera la masse m (en y incorporant, le cas
échéant, la masse équivalent à l'inertie du moteur et des mécanismes) et l'on déterminera la durée
moyenne de décélération ou d'accélération Tm en partant de la vitesse de régime maximale du
mouvement. La valeur de T1 résulte de la longueur de suspension de la charge dans sa position
supérieure et est donc connue. L'on peut dès lors, déterminer les paramètres µ et β (pour un
système à réglage d'accélération l'on prend µ = 0) et la figure A.2.2.1. fournit la valeur
correspondante de ψh. Dans presque tous les cas, la force maximale apparaît ou peut apparaître
après l'achèvement de la phase de freinage ou de démarrage envisagé. Son action sur la
charpente s'obtient par l'application des règles ordinaires de la statique.
L'on remarquera que les calculs développés au chapitre 2 supposent la charge au repos relatif (z
= z' = 0) à l'instant initial t = 0. Si tel n'est pas le cas, le mouvement du système en est affecté et ψh
peut éventuellement atteindre des valeurs considérablement plus élevées que celles que nous
avons fixées.
Une telle situation peut se présenter, par exemple, lorsqu'un mouvement est freiné, par
applications répétées et discontinues du frein ou lorsque des mouvements successifs sont
effectués à intervalles assez rapprochés. La méthode de calcul indiquée ci-dessus n'a donc rien
d'excessif et il existe des cas particuliers où il convient de ne l'appliquer qu'avec une certaine
prudence.
2 - 59
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MANUTENTION 1.001
3èmeEDITION
SECTION I REVISEE
APPAREILS LOURDS DE LEVAGE ET DE MANUTENTION
1998.10.01
CAHIER 3
ème
La totalité de la 3 édition révisée comprend les cahiers 1 à 5 et 7 à 9
Copyright by FEM Section I
Disponible aussi en allemand et en anglais
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Cahier 3
INTRODUCTION .............................................................................................................................. 3
3-1
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ANNEXE......................................................................................................................................... 28
A-3.2.2.2.2.3. - EXECUTION DES ASSEMBLAGES PAR BOULONS A HAUTE RESISTANCE
AVEC SERRAGE CONTROLE 28
A - 3.2.2.3. - CONTRAINTES DANS LES ASSEMBLAGES SOUDES ....................................... 32
A - 3.3. - VERIFICATION DES ELEMENTS DE CHARPENTE SOUMIS AU FLAMBEMENT .... 34
A - 3.4. - VERIFICATION DES ELEMENTS DE CHARPENTE SOUMIS AU VOILEMENT ........ 39
A - 3.6. - VERIFICATION DES ELEMENTS DE CHARPENTE SOUMIS A LA FATIGUE .......... 46
1 - VERIFICATION DES ELEMENTS DE CHARPENTE .......................................................................47
2 - VERIFICATION DES ELEMENTS DE JONCTION (soudures, boulons, rivets) .................................54
3-2
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INTRODUCTION
Pour les trois cas de sollicitations définis à l'article 2.3., on détermine les contraintes dans les
différents éléments de la charpente et on vérifie qu'il existe un coefficient de sécurité ν suffisant
par rapport aux contraintes critiques, en considérant les trois causes de ruine possibles :
La qualité des aciers utilisés doit être bien précisée et les propriétés mécaniques, les compositions
chimiques ainsi que les qualités de soudabilité doivent être garanties par le fabricant du matériau.
Les contraintes admissibles du matériau employé sont déterminées dans les conditions imposées
aux articles 3.2, 3.3, 3.4 et 3.6. ci-après en se rapportant aux contraintes critiques du matériau.
Ces contraintes critiques sont celles correspondant soit à la limite élastique (ce qui se traduit en
fait par la fixation d'une contrainte correspondante à la limite d'allongement critique) soit à la
contrainte critique de voilement où de flambement soit, pour la fatigue, à la contrainte
correspondant aux essais à une probabilité de survie de 90 %.
Le calcul des contraintes provoquées dans les éléments de charpente est effectue en partant des
différents cas de sollicitations envisagés à l'article 2.3., et en appliquant les procédés classiques de
la résistance des matériaux.
Les sections de métal à considérer sont les sections brutes (c'est-à-dire surface des trous non
déduite) dans toutes les parties soumises à des efforts de compression 1, et les sections nettes
(c’est-à-dire surface des trous déduite) dans toutes les parties soumises à des efforts de traction.
Dans le cas d'une pièce fléchie, on doit en principe considérer une section demi-nette en prenant
la section nette dans les parties tendues et la section brute dans les parties comprimées. On peut
cependant, pour simplifier, considérer dans les calculs, soit les modules de résistance de la section
nette, soit les modules de résistance calculés pour la section demi-nette, en adoptant comme
centre de gravite de la section, celui de la section brute.
1
La surface des trous n'est incluse dans la section que lorsque ceux-ci sont occupés par un rivet où un
boulon.
3-3
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Les vérifications effectuées dans les règles de calcul concernant la sécurité des charpentes de
l'engin contre le fluage, l’instabilité et la rupture à la fatigue n'offrent pas de sécurité contre la
rupture fragile.
Afin de réaliser une sécurité suffisante contre la rupture fragile, il faut choisir une certaine qualité
d'acier cependant de l'influence de la rupture fragile.
C. Influence du froid.
Les influences A., B., C. sont évaluées en points. La qualité requise dépend de la somme de ces
points.
Dans ce qui suit, les influences unitaires A., B., C. sont décrites et évaluées selon le paragraphe
3.1.
3-4
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Indice d’évaluation ZA
3-5
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de t = 5 à t = 20 mm :
ZB = 9 . t2 / 2500.
de t = 20 à t = 100 mm
ZB = 0,65 . ( t - 14,81 )0,5 - 0,05
t ZB t ZB t ZB
mm mm mm
16 0,9 60 4,3
5 0,10 20 1,45 65 4,55
6 0,15 25 2,0 70 4,8
7 0,20 30 2,5 75 5,0
8 0,25 35 2,9 80 5,2
9 0,30 40 3,2 85 5,4
10 0,40 45 3,5 90 5,6
12 0,50 50 3,8 95 5,8
15 0,80 55 4,0 100 6,0
Pour les profilés laminés, il faut inclure une épaisseur idéale t*. Celle-ci est représentée comme
suit :
où b est le plus grand côte du rectangle et où le rapport des côtes est de b / t ≤ 1,8
Pour b / t > 1,8 alors t* = t.
3-6
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C'est la température la plus basse du lieu d’érection de l'appareil de levage qui est prépondérante
pour la classification. Elle est en général plus basse que la température d'exploitation.
de T = 0° C à T = - 30° C prendre
ZC = 6 . T2 / 1600
ZC = [ ( - 2,25 . T ) -33,75 ] / 10
T ZC T ZC
en ° C en ° C
0 0,0 - 30 3,4
-5 0,1 - 35 4,5
- 10 0,4 - 40 5,6
- 15 0,8 - 45 6,7
- 20 1,5 - 50 7,9
- 25 2,3 - 55 9,0
Température T en ° C
Figure 3.1.1.3. - Indice d’évaluation ZC = f (T)
C'est la somme des valeurs d’évaluation des § 3.1.1. qui détermine la qualité minima de la
charpente d'acier.
Le tableau T. 3.1.2. comprend le classement des groupes par rapport à la somme des indices
d’évaluation.
Si la somme des chiffres où indices d’évaluation est plus grande que 16, où si la qualité d'acier
requise ne peut être obtenue, il faut des mesures spéciales en vue de l'obtention des qualités
d'acier nécessaires pour la sécurité contre la rupture fragile qui doivent être déterminées avec des
spécialistes en matériaux.
3-7
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Tableau T.3.1.2.
Classement des -troupes de qualité par rapport à la somme des indices d’évaluation
≤ 4 2
≤ 8 3
≤ 16 4
Par qualité des aciers, on comprend dans cette règle de calcul la propriété qu'a l'acier de montrer
un comportement rigide à certaines températures.
Les aciers sont divisés en 4 groupes de qualité. Le groupe dans lequel l'acier utilisé doit être
classé résulte de sa résilience sous une certaine forme et température d'essai déterminée.
Le tableau T.3.1.3. montre les résiliences et les températures d'essai pour les 4 groupes.
Les résiliences indiquées sont des valeurs minimales prises comme moyenne des trois essais, où
aucune valeur ne peut se situer au-dessous de 20 Nm/cm2.
La résilience est à déterminer selon l'essai de résilience de pointe de l'ISO R 148 et de l'Euronorm
45 - 63.
TC et T ne sont pas directement comparables entre eux, car les sollicitations dans le test de
résilience sont plus défavorables que les sollicitations de l'appareil de levage en service et hors
service.
3-8
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3-9
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En plus des directives susnommées, il faut, pour le choix des qualités d'acier, tenir compte de ce
qui suit :
1 - Les aciers non calmés du groupe I ne peuvent être utilisés pour des pièces de construction
portantes que dans le cas des profilés laminés et des tubulures allant jusqu’à une épaisseur
de 6 mm.
2 - Des éléments de construction de plus de 50 mm épaisseur ne peuvent être utilisés pour des
pièces de construction portantes soudées que si la firme possède une très grande expérience
dans le soudage des tôles épaisses. La qualité d'acier et sa vérification sont dans ce cas à
déterminer spécialement par des experts.
3 - Si des pièces sont pliées à froid avec un rapport de rayon, épaisseur de tôle < 10, il faut
utiliser l'acier dans la qualité pliable.
3 - 10
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On distingue pour cette vérification les éléments constituant la charpente proprement dite et les
assemblages rivés, boulonnés ou soudés;
1) Cas des aciers pour lesquels le rapport entre la limite élastique σE et la charge de rupture σR est
< 0,7.
La contrainte calculée σ ne doit pas dépasser la contrainte limite admissible σa obtenue en divisant
la contrainte de la limite d’élasticité σE par un coefficient νE cependant du cas de sollicitation défini
en 2.3.
Pour les aciers au carbone d’élaboration courante A.37 - A.42 - A.52 (appelés aussi E.24 - E.26 -
E.36 ou Fe 360 - Fe 510), la contrainte critique σE est conventionnellement celle qui correspond à
un allongement de 0,2 %.
3 - 11
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Pour les aciers à haute limite élastique pour lesquels le rapport σE / σR est supérieur à 0,7
l'application des coefficients νE ne peut donner une sécurité suffisante. Dans ce cas, on peut
vérifier que la contrainte admissible σa donnée par l'expression ci-dessous n'est pas dépassée :
σa = [ (σE + σR ) / (σE.52 + σR.52 ) ] . σa 52
dans laquelle :
σE.52 et σR.52 : ces mêmes contraintes pour l'acier A.52 c’est-à-dire 360 N/mm2 et 510 N/mm2
τa = σa / 3 0,5
1 - que chacune des 2 contraintes σx , σy est inférieure σa et que τxy est inférieure à τa
Pour l'application de cette formule, le plus simple est de prendre les valeurs maximales
σx , σy et τxy mais en fait un tel calcul conduit à une contrainte de comparaison trop élevée s'il est
impossible que les valeurs maximales de chacune des trois contraintes se produisent
simultanément.
Néanmoins, ce mode de calcul simple étant favorable à la sécurité est toujours acceptable.
Si l'on désire serrer le calcul de plus près, il convient de rechercher quelle est la combinaison la
plus défavorable pouvant effectivement se produire. En pratique on peut alors faire 3 vérifications
en calculant successivement la contrainte de comparaison résultant des 3 combinaisons suivantes
:
3 - 12
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Remarque : L'attention est attirée sur ce que dans le cas où 2 des 3 contraintes sont sensiblement
de même valeur et supérieures à la moitié de la contrainte admissible, la combinaison la plus
défavorable des 3 valeurs peut se produire pour des cas de charges différents de ceux
correspondant au maximum de chacune des 3 contraintes.
Cas particulier :
On vérifie la relation :
( σ2 + 3 . τ2 )0,5 ≤ σa
σ = 0,2 . σa
3 - 13
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La pression diamétrale sur les parois des trous σn ne doit pas dépasser :
σn ≤ 1,5 . σa pour le cisaillement simple
σ n ≤ 2 . σa pour le cisaillement double
a) les rivets travaillant à la traction sont à éviter en particulier dans les éléments principaux ;
b) tout assemblage doit se faire au minimum par 2 rivets alignés dans la direction de la force.
3.2.2.2.0. GENERALITES
Les assemblages par boulons peuvent subir des contraintes par des forces agissant
perpendiculairement par rapport à la jointure de l'assemblage (assemblages boulonnés en traction)
par des forces agissant parallèlement à la surface d'assemblage et par l'effet simultané de forces
perpendiculaires et parallèles à la surface d'assemblage.
3.2.2.2.1. ASSEMBLAGES PAR BOULONS DE TRACTION A SERRAGE CONTROLE
1 - Généralités
Un assemblage par boulons de traction à serrage contrôlé est un assemblage dans lequel l'effort
principal se trouve dans le sens de l'axe du boulon, vis, ou tige filetée et qui a subi un effet de
serrage qui a été contrôlé en l'absence de toute contrainte extérieure qui est recommandé par tous
les assemblages soumis à la fatigue.
On doit s'assurer que le boulon n'est soumis à aucun effort de cisaillement. Ces boulons n'entrent
pas dans la catégorie des boulons HR, mais ils peuvent être utilisés s'ils remplissent les conditions
du chapitre 3.2.2.2.2.3.
Toutes les précautions doivent être prises pour que le serrage soit applique avec précision et qu'il
se maintienne dans le temps (tolérance +/- 10 %). Pour tenir compte de cette tolérance, nous
introduisons le facteur Ω = 1,1.
Durant l'application du serrage initial sur le boulon sous l'effet combine des sollicitations en traction
et en torsion, la contrainte doit être au maximum de 80 % de la limite élastique, compte tenu de la
dispersion dans l'application de l'effort de serrage initial.
3 - 14
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a) Sous l'effort maximal pondéré par les coefficients de sécurité κ et κ‘, on ne doit pas dépasser la
limite élastique des vis:
déterminer : σ‘1 = ( σb2 - 3 . τb2 )0,5
ou
Sb = section du noyau < section de la tige
Pour les pièces assemblées en acier, la section à considérer pour ∆l1 est :
3 - 15
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Pour les boulons dont la section de la tige est très différente de la section du noyau et dont la
longueur filetée restant dans la partie soumise à contrainte est appréciable, un calcul complet de
∆l2 doit être fait.
b) Sous l'effort maximal affecte des coefficients Ω, κ' and κ " on ne doit pas arriver au décollement
des pièces.
σ1 = F1 / Sb ≤ σp / [ κ' . κ'‘ . ( 1 - δb ) . Ω ]
κ' correspond à la sécurité par rapport à la limite élastique suivant tableau T.3.2.2.2.
κ'' correspond à la sécurité contre le décollement des pièces suivant tableau T.3.2.2.2.
Tableau T.3.2.2.2.
Note : Les coefficients κ‘ et κ‘’ devront être appliqués à partir de la situation la plus défavorable
due à la dispersion dans l'application de l'effort de serrage initial.
C - Vérification à la fatigue
Sous l'effet de l'effort de service F1, la contrainte de traction réelle varie entre les valeurs :
σp et σp + ( F1 . δb ) / Sb
σ1 = F1 / Sb ≤ 2 . σA / δb
σA est l'amplitude de la contrainte maximale admissible par rapport à la fatigue selon l'abaque
suivante.
3 - 16
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Pour tout autre type de boulons ou mode de réalisation, les valeurs de σa à prendre en compte
devront donner une sécurité à la fatigue au moins équivalente.
Les essais éventuels de conformité devront être effectués suivant spécification ISO 3800/1 avec
σm = 0,8 . RE . ( R E = σE )
- pas standard
- classes 8.8, 10.9, 12.9
- filet roulé à froid et traité thermiquement après roulage.
3 - 17
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Les vérifications à effectuer supposent un boulonnage réalise dans de bonnes conditions, c'est-
à-dire en utilisant des boulons calibrés (tournés ou matricés) avec tolérance ISO et dont le corps
lisse porte tout le long des trous percés dans les pièces à assembler.
Les trous doivent être percés et alésés avec les tolérances ISO.
Les boulons bruts ne sont tolérés que pour des assemblages secondaires ne transmettant pas
de gros efforts. Ils sont interdits dans les assemblages soumis à la fatigue.
La contrainte τ calculée sur section lisse ne doit pas dépasser les valeurs fixées pour les rivets à
l'article 3.2.2.1.1.
La pression de la surface intérieure ne doit pas dépasser les valeurs indiquées au paragraphe
3.2.2.1.4.
On vérifie que :
σ ≤ 0,65 . σa
et que ( σ2 + 3 . τ2 )0,5 ≤ σa
3 - 18
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Ce type d'assemblage est recommandé pour des ensembles soumis à la fatigue et dont les
efforts principaux sont parallèles aux plans d'assemblage. Les pièces assemblées par boulons à
haute résistance sont sollicitées par les genres d'efforts suivants :
Dans ce cas, les forces tendent à faire glisser les pièces en contact et la transmission de
l'effort se fait par friction. Pour déterminer l'effort limite admissible Ta pouvant être transmis
par friction, par boulon, on considère l'effort de traction F qui s'exerce dans le boulon après
serrage, multiplie par le coefficient de frottement µ des surfaces en contact et on applique à
cet effort limite, les coefficients de sécurité νT égaux à ceux prévus à l'article 3.2.1.1., c'est-à-
dire :
Ce qui s’écrit : Ta = m . ( µ . F )/ νT
m étant le nombre de plans de friction.
3 - 19
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On effectue 2 vérifications :
a) Vérifier que, pour le boulon le plus tendu, la somme des efforts de traction due aux
sollicitations de N et de M reste inférieure à l'effort de traction admissible défini en
3.2.2.2.2.
b) Vérifier que l'effort moyen transmis par friction reste inférieur à la valeur suivante :
T = µ . ( F - N ) . m / νT
D - Détermination des contraintes dans les pièces assemblées
Pour les éléments sollicités en compression, la contrainte est calculée sur la section brute
(surface des trous non déduite).
1er cas : Boulons disposés en une seule ligne perpendiculaire au sens de l'effort ;
on vérifie deux conditions :
a) effort total dans la section brute
b) 60 % de l'effort total dans la section nette (surface des trous déduite)
Ceci suppose que l'effort est reparti également entre tous les boulons et que le nombre de
lignes de boulons est recuit, car s'il est trop grand, les derniers boulons travaillent trop peu. Il
est recommande de ne pas dépasser deux lignes de boulons ou exceptionnellement trois
lignes.
3 - 20
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Il convient de préciser que les calculs ci-dessus, effectués pour vérifier la bonne tenue des
assemblages avec boulons H.R. ne sont valables que pour des assemblages réalisés
conformément aux règles de l'art imposant un serrage contrôlé des boulons et une
préparation des surfaces en contact afin d'obtenir les coefficients de frottement convenables.
Dans les assemblages soudés, on suppose que le métal d'apport a des caractéristiques au moins
aussi bonnes que celles du métal de base.
On vérifie que les contraintes développées dans les cas de traction et compression longitudinales
ne dépassent pas les contraintes admissibles σa fixées à l'article 3.2.1.1.
Toutefois, pour certains types de sollicitations en particulier les contraintes transversales dans les
cordons de soudure, les contraintes maximales sont à diminuer.
Le tableau T. 3.2.2.3. résume en fonction du type de sollicitation les valeurs à ne pas dépasser
pour certains aciers.
3 - 21
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Tableau T. 3.2.2.3.
Contraintes de comparaison maximales admissibles dans les cordons de soudure (N/mm2 )
: aciers A.37 (Fe 360) - A.42 - A.52 (Fe 510)
Contraintes de
comparaison
longitudinales 160 180 215 175 195 240 240 270 325
pour tous les types de
cordon
Contraintes
transversales
en traction
1) Soudure bout à bout 160 180 215 175 195 240 240 270 325
et soudure en K qualité
spéciale
2) Soudure en K qualité 140 158 185 153 170 210 210 236 285
courante
3) Soudure d'angle 113 127 152 124 138 170 170 191 230
Contraintes
transversales en
compression
1) Soudure bout à bout 160 180 215 175 195 240 240 270 325
et soudure en K
2) Soudure d'angle
130 146 175 142 158 195 195 220 265
Cisaillement
Tous types de
soudure 113 127 152, 124 138 170 170 191 230
L'annexe A-3.2.2.3. donne quelques indications complémentaires sur les assemblages soudés.
3 - 22
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En principe, on admet de calculer les pièces soumises au flambement avec la même sécurité que
celle adoptée par rapport à la limite élastique, c’est-à-dire que si l'on détermine la contrainte
critique d'affaissement pratique, la contrainte limite admise sera la contrainte divisée par les
coefficients 1,5 ou 1,33 ou 1,1 envisagés au paragraphe 3.2.1.1.
En pratique, la méthode de calcul est laissée au choix du constructeur qui doit justifier l'origine de
la méthode adoptée.
Remarque : L'annexe A-3.3. donne des méthodes pour l'application des différents modes de
calculs classiques en tenant compte des directives ci-dessus.
3 - 23
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Lors de la détermination des nouveaux coefficients de sécurité au voilement, il a été considéré que
des tôles planes, sollicitées par des contraintes de pression reparties sur toute la largeur de la tôle,
sont plus fortement soumises au voilement que des tôles subissant des sollicitations variant de
pression en traction sur la largeur de la tôle.
De même il a été juge nécessaire de déterminer pour les coques cylindriques de section circulaire
la contrainte critique de voilement, ainsi que l’espacement et le moment d'inertie des raidisseurs
latéraux, ceci afin d’éviter les fortes différences de sécurité effective résultant de l'utilisation des
données très divergentes, fournies par la littérature technique.
On vérifie que la contrainte calculée ne soit pas plus grande que la contrainte critique de voilement
divisée par le coefficient νV suivant :
Dans l'annexe, le paragraphe A-3.4. indique le procédé à suivre pour déterminer la contrainte
critique de voilement.
3 - 24
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Dans ce cas, les contraintes dans les éléments peuvent ne pas être proportionnelles aux forces qui
les provoquent par suite de la déformation de la construction entraînée par l'application de ces
forces.
C'est le cas par exemple, des contraintes créées dans le fût d'une grue
(schématisée par la figure ci-contre) ou il apparaît que le moment dans
le fût n'est pas proportionnel aux forces appliquées par suite des
déformations qui augmentent leurs bras de levier.
Toutefois, pour tenir compte du fait que les sollicitations variables Sv (sollicitations dues à la charge
levée multiplies par ψ au vent et aux mouvements horizontaux) sont plus dangereuses que la
sollicitation constante du poids propre SG , on peut pratiquement effectuer la vérification de la
façon suivante en considérant deux cas :
1 - Les effets du poids propre SG et ceux de la charge variable SV occasionnent des déformations
de sens contraire.
3 - 25
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Il y a danger de fatigue lorsqu'un élément est soumis à des sollicitations variables et répétées.
On tient compte de ces 2 paramètres en considérant uniquement le groupe où est classé l’élément
conformément à l'article 2.1.4.
L'annexe A-3.6. donne un classement de différents assemblages suivant leur degré d'entaille (ou
encore de rupture).
La contrainte maximale σmax est la contrainte la plus élevée, en valeur absolue (c'est-à-dire soit en
traction, soit en compression) qui peut être imposée à l'élément dans le cas I de sollicitation visé à
l'article 2.3.1. sans application du coefficient de majoration νC
Pour les pièces comprimées on ne tient pas compte, dans la vérification à la fatigue de l'application
du coefficient de flambement ω vise à l'article 3.3.
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Ce rapport est déterminé en calculant les valeurs extrêmes des contraintes auxquelles est soumis
l'élément dans le cas I de sollicitation.
Ce rapport peut être diffèrant suivant les cycles de manoeuvres mais il est favorable à la sécurité
de déterminer ce rapport κ en envisageant les 2 valeurs les plus extrêmes que l'on peut rencontrer
au cours des manoeuvres possibles du cas I de sollicitation.
Si l'on désigne par σmax et σmin les valeurs algébriques de ces contraintes extrêmes, σmax
représentant la contrainte extrême dont la valeur absolue est la plus élevée, la valeur de κ est
représentée par le rapport :
κ = σmin / σmax ou τmin / τmax dans le cas du cisaillement.
Ce rapport qui varie de - 1 à + 1, est positif si les contraintes extrêmes restent dans le même sens
(contraintes ondulées) et négatif, si ces contraintes sont de sens opposé (contraintes alternées).
En fonction des paramètres définis aux articles 3.6.1. à 3.6.4., on s'assure de la bonne tenue des
éléments de charpente et assemblages soumis à la fatigue en vérifiant que σmax , définie à l'article
3.6.3. n'est pas supérieure à la contrainte admissible de résistance à la fatigue de l'élément
considéré.
Cette contrainte admissible à la fatigue est déterminée à partir de la contrainte critique définie
comme étant celle qui correspond aux essais sur éprouvettes à une survie probable de 90 % à
laquelle on applique un coefficient de sécurité de 4/3 c'est-à-dire :
σa à la fatigue = 0,75 . σcr à 90 % de survie.
L'annexe A-3.6. donne des indications pratiques, basées sur des résultats de recherches dans ce
domaine, pour déterminer ces contraintes admissibles pour les aciers A.37 - A.42 et A.52 en
fonction des différents groupes où sont classés les éléments et des effets d'entaille des principaux
assemblages employés dans la construction des appareils de levage.
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ANNEXE
L'article 3.2.2.2.2.3. fixe les prescriptions générales à observer dans l’exécution des assemblages
avec boulons à haute résistance.
Cette annexe donne quelques précisions sur la mise en oeuvre des surfaces à assembler, les
coefficients de frottement obtenus et les méthodes de serrage.
Coefficient de friction µ
Ce coefficient de friction admissible pour le calcul de l'effort transmissible par frottement dépend du
matériau assemblé et de la préparation des surfaces.
Une préparation minimale avant assemblage consiste à enlever toute trace de poussière, de
rouille, d'huile et de peinture par un brossage énergique à l'aide d'une brosse métallique propre,
les taches d'huile doivent être enlevées par un décapage à la flamme ou par application de
produits chimiques appropriés (tétrachlorure de carbone par exemple).
Il est nécessaire de prévoir deux rondelles, l'une sous la tête du boulon, l'autre sous l’écrou. Ces
rondelles doivent comporter un chanfrein à 45° au moins sur le bord intérieur, et tourne du coté
tête de boulon ou écrou. Elles doivent être traitées de manière que leur dureté soit au moins égale
à celle du métal constituant le boulon.
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La valeur de la traction à introduire dans le boulon doit atteindre la valeur déterminée par le calcul.
On peut mesurer cette valeur de traction résultant du serrage par la détermination du couple
nécessaire à appliquer sur le boulon et donnée par la formule :
Ma = 1,10 . C . d .F
Pour les boulons à filet métrique et rondelles à l'état de livraison (légèrement huilés, sans rouille ni
poussière) on prend :
C = 0,18
La contrainte de traction dans le boulon ne doit pas dépasser celle définie à l'article 3.2.2.2.2.
Dans la détermination des contraintes dans le boulon, la section résistante est calculée en prenant
la moyenne arithmétique entre le diamètre du noyau et le diamètre à flancs de filet. Ces valeurs
sont indiquées au tableau ci-dessous :
Diamètre
nominal 8 10 12 14 16 18 20 22 24 27 30
( mm )
Section
résistante 36,6 58 84,3 115 157 192 245 303 353 459 561
( mm2 )
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Les boulons employés pour ce type d'assemblage sont des boulons à haute limite élastique.
Les charges de rupture σR doivent être supérieures aux valeurs ci-dessous, pour les valeurs de σE
0,2suivantes :
σE 0,2 σR
N/mm2 N/mm2
< 700 > 1,15 . σE
700 à 850 > 1,12 . σE
> 850 > 1,10 . σE
Le diamètre des trous ne doit pas être supérieur de plus de 2 mm à celui du diamètre du boulon.
Le tableau ci-après donne, par boulon et par plan de friction, les valeurs des efforts transmissibles
dans le plan parallèle à celui de l'assemblage pour des boulons de 1000 - 1200 N/mm2 , de limite
élastique σE = 900 N/mm2 et pour différents coefficients de frottement concernant les aciers A.37,
A.42 et A.52.
Pour l'application de ces valeurs, on doit envisager les plans de friction effectifs comme il est
indique dans les croquis ci-dessous :
1 plan de friction m = 1
2 plans de friction m = 2
3 plans de friction m = 3
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Table T.A.3.2.2.2.2.3.2.
Effort transmissible dans le plan d’assemblage par boulon et par plan de friction
10 58 41,7 82,7 8,3 9,4 11,4 13,9 15,7 18,9 15,2 17,2 20,8
12 84,3 60,6 144,0 12,1 13,6 16,5 20,2 22,8 27,5 22,2 25,0 30,3
14 115 82,7 229,0 16,5 18,6 22,5 27,5 31,0 37,6 30,2 34,2 41,4
16 157 113,0 358,0 22,6 25,5 30,8 37,7 42,5 51,4 41,5 46,8 56,5
18 192 138,0 492,0 27,6 31,0 37,6 46,0 51,8 62,7 50,6 57,0 69,0
20 245 176,0 697,0 35,2 39,7 48,0 58,5 66,1 80,0 64,5 72,7 88,0
22 303 218,0 950,0 43,6 49,3 59,7 72,5 82,0 99,0 80,0 90,2 109,0
24 353 254,0 1200,0 50,8 57,1 69,4 84,5 95,5 115,5 93,1 105,0 127,0
27 459 330,0 1760,0 66,0 74,2 90,0 110,0 124,0 150,0 121,0 136,0 165,0
Pour un boulon de limite élastique σE’ , les valeurs des efforts et des couples de ce tableau sont à
multiplier par le rapport : σE / 900.
En cas d’exécution sans précaution contre l’arrachement des filets (σa = 0,7 . σE ) ces valeurs sont
à diviser par 1,14 .
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La détermination des contraintes dans les cordons de soudure est un problème très complexe en
raison, notamment, du grand nombre de configurations que peuvent avoir les assemblages
soudes.
C'est pourquoi il n'est pas possible, en l’état actuel de la question, d’édicter des règles précises
dans les règles pour le calcul des appareils de levage, le volume et l'objet des règles relatives à la
soudure seraient d'ailleurs difficilement compatibles avec le cadre général des présentes règles de
calcul. C'est pourquoi il a été convenu de se limiter aux quelques indications générales suivantes :
1 - Toute méthode de calcul suppose impérativement un joint bien exécuté c'est-à-dire une
soudure ayant une pénétration parfaite du cordon, une bonne forme de celui-ci, pour que la
liaison entre les éléments à assembler et le cordon ne présente ni discontinuité ni coude
brusque, ni cratères ou entailles provenant de l’enlèvement du métal.
Le dessin du cordon doit être adapté aux efforts à transmettre, on se reportera à ce sujet aux
ouvrages spécialisés.
Il est à noter que la tenue d'un joint soudé est notablement améliorée par une finition obtenue
par un meulage soigné de la surface du cordon.
2 - Il n'y a pas lieu de prendre en considération les accumulations locales de contraintes dues à la
conception du joint, non plus que les contraintes résiduelles.
3 - Les contraintes admissibles dans les cordons de soudure sont celles fixées à l'article 3.2.2.3. et
la contrainte de comparaison σcp dans le cas de sollicitations combinées de traction (ou
compression σ et de cisaillement τ est donnée par l'expression :
σcp = ( σ2 + 2 . τ2 )0,5
4 - Dans un cordon d'angle, la largeur de la section considérée est la profondeur, à fond de gorge,
du cordon et sa longueur est la longueur effective du cordon diminuée des cratères d’extrémité.
La longueur n'a pas à être diminuée si le joint est fermé sur lui-même ou si des précautions
particulières sont prises pour limiter l'effet des cratères.
L'attention est attirée sur ce qu'il semble avéré que les ruptures par fatigue dans les
assemblages soudés se produisent rarement dans le cordon de soudure lui-même mais
essentiellement à coté de celui-ci dans le métal de base.
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On doit donc, en général, calculer les contraintes σmin et σmax intervenant dans les calculs de
résistance à la fatigue, dans le métal de base à coté du cordon de soudure, suivant les
méthodes classiques de calcul de la résistance des matériaux.
Pour assurer la résistance à la fatigue du cordon lui-même, l’opinion prévaut qu'il suffit de veiller
à ce qu'il soit capable de transmettre les mêmes sollicitations que le métal basé adjacent.
Cette règle n'est cependant pas impérative lorsque les dimensions des éléments assemblés
sont surabondantes par rapport aux forces effectivement transmises. Dans ce cas, on peut se
contenter de dimensionner le cordon de soudure en fonction de ces dernières mais il convient
alors d'effectuer la vérification à la fatigue conformément aux indications de l'annexe A-3.6.
En tout état de cause, l'attention est attirée sur le fait qu'il convient toujours de proportionner
l’épaisseur du cordon de soudure à celle des pièces assemblées.
Cas particuliers
Dans certains cas d'assemblage par soudure, en particulier lorsque s'exerce une sollicitation
transversale (c’est-à-dire perpendiculaire au cordon de soudure), il est nécessaire de diminuer les
contraintes limites admissibles (Cf. article 3.2.2.3.).
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Le but de ces deux annexes n'est pas de prendre position sur ces problèmes, mais de donner
quelques indications générales et de permettre de se référer aux travaux existants.
1 - en Allemagne, la DIN-4114
2 - en Belgique, le règlement NBN 1
3 - en France, les règles CM 1966
4 - en Grande-Bretagne, le BS 2573
Sans vouloir prendre position sur ce problème, la F.E.M. recommande pour les cas simples,
d'utiliser une méthode pratique consistant à majorer la contrainte calculée dans les différents cas
de sollicitations, définis aux art. 2.3.1., 2.3.2., 2.3.3. par un coefficient de flambement ω dépendant
de l’élancement de la pièce et de vérifier que pour chacun de ces cas, la contrainte ainsi majorée
reste inférieure aux contraintes données au tableau T.3.2.1.1.
Les valeurs de ω sont données aux tableaux ci-après, dans les cas suivants, en fonction de la
valeur de l’élancement λ :
1 - Dans les cas courants de barres articulées aux deux extrémités et chargées axialement on
prend pour longueur de flambement la longueur entre noeuds.
2 - Pour une barre encastrée à une extrémité et libre à l'autre et chargée axialement on prend
comme longueur de flambement 2 fois la longueur de la barre.
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3 - Etant donné les incertitudes actuelles concernant l'influence des encastrements des barres
comprimées entre 2 articulations, l'influence de ces encastrements n'est pas prise en
considération et la barre est calculée comme étant articulée à ses 2 extrémités et par
conséquent, on prend pour longueur de flambement la longueur entre noeuds.
Pour les barres chargées excentriquement ou chargées axialement avec un moment provoquant
une flexion dans la barre, on peut :
F / S + ( M f . v ) / I ≤ σa
et
ω . F / S + 0,9 . Mf . v / I ≤ σa
dans lesquelles :
S la section de la barre,
I le moment d'inertie ;
- soit effectuer le calcul exact en fonction des déformations prises par la barre sous l'effet combiné
de la flexion et de la compression, ce calcul pouvant être effectué par intégration ou par itération.
3 - 35
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λ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
20 1,04 1,04 1,04 1,05 1,05 1,06 1,06 1,07 1,07 1,08
30 1,08 1,09 1,09 1,10 1,10 1,11 1,11 1,12 1,13 1,13
40 1,14 1,14 1,15 1,16 1,16 1,17 1,18 1.19 1,19 1,20
50 1,21 1,22 1,23 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29
60 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 1,36 1,37 1,39 1,40
70 1,41 1,42 1,44 1,45 1,46 1,48 1,49 1,50 1,52 1,53
80 1,55 1,56 1,58 1,59 1,61 1,62 1,64 1,66 1,68 1,69
90 1,71 1,73 1,74 1,76 1,78 1,80 1,82 1,84 1,86 1,88
100 1,90 1,92 1,94 1,96 1,98 2,00 2,02 2,05 2,07 2,09
110 2,11 2,14 2,16 2,18 2,21 2,23 2,27 2,31 2,35 2,39
120 2,43 2,47 2,51 2,55 2,60 2,64 2,68 2,72 2,77 2,81
130 2,85 2,90 2,94 2,99 3,03 3,08 3,12 3,17 3,22 3,26
140 3,31 3,36 3,41 3,45 3,50 3,55 3,60 3,65 3,70 3,75
150 3,80 3,85 3,90 3.95 4,00 4,06 4,11 4,16 4,22 4,27
160 4,32 4,38 4,43 4,49 4,54 4,60 4,65 4,71 4,77 4,82
170 4,88 4,94 5,00 5,05 5,11 5,17 5,23 5,29 5,35 5,41
180 5,47 5,53 5,59 5,66 5,72 5,78 5,84 5,91 5,97 6,03
190 6,10 6,16 6,23 6,29 6,36 6,42 6,49 6,55 6,62 6,69
200 6,75 6,82 6,89 6,96 7,03 7,10 7,17 7,24 7,31 7,38
210 7,45 7,52 7,59 7,66 7,73 7,81 7,88 7,95 8,03 8,10
220 8,17 8,25 8,32 8,40 8,47 8,55 8,63 8,70 8,78 8,86
230 8,93 9,01 9,09 9,17 9,25 9,33 9,41 9,49 9,57 9,65
240 9,73 9,81 9,89 9,97 10,05 10,14 10.22 10,30 10,39 10,47
250 10,55
3 - 36
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λ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
20 1,06 1,06` 1,07 1,07 1,08 1,08 1,09 1,09 1,10 1,11
30 1,11 1,12 1,12 1,13 1,14 1,15 1,15 1,16 1,17 1,18
40 1,19 1,19 1,20 1,21 1,22 1.23 1,24 1,25 1,26 1,27
50 1,28 1,30 1,31 1,32 1,33 1,35 1,36 1,37 1,39 1,40
60 1,41 1,43 1,44 1,46 1,48 1,49 1,51 1,53 1,54 1,56
70 1,58 1,60 1,62 1,64 1,66 1,68 1,70 1,72 1.74 1,77
80 1.79 1,81 1,83 1,86 1,88 1,91 1.93 1,95 1,98 2,01
90 2,05 2,10 2,14 2.19 2,24 2,29 2,33 2,38 2,43 2,48
100 2,53 2,58 2,64 2,69 2,74 2,79 2,85 2,90 2,95 3,01
110 3,06 3,12 3,18 3,23 3,29 3,35 3,41 3,47 3.53 3.59
120 3,65 3,71 3,77 3,83 3,89 3,96 4,02 4,09 4,15 4,22
130 4,28 4,35 4,41 4,48 4,55 4,62 4,69 4,75 4,82 4,89
140 4,96 5,04 5,11 5,18 5,25 5,33 5,40 5,47 5.55 5,62
150 5,70 5,78 5,85 5,93 6,01 6,09 6,16 6,24 6,32 6,40
160 6,48 6,57 6,65 6,73 6,81 6,90 6,98 7,06 7,15 7,21
170 7,32 7,41 7,49 7,58 7,67 7,76 7,85 7,94 8,03 8,12
180 8,21 8,30 8,39 8,48 8,58 8,67 8,76 8,86 8,95 9,05
190 9,14 9,24 9,34 9,44 9,53 9,63 9,73 9,83 9.93 10,03
200 10,13 10,23 10,34 10,44 10,54 10,65 10,75 10,85 10,96 11,06
210 11,17 11,28 11,38 11,49 11,60 11,71 11,82 11,93 12,04 12,15
220 12,26 12,37 12,48 12,60 12,71 12,82 12,94 13,05 13,17 13,28
230 13,40 13,52 13,63 13,75 13,87 13,99 14,11 14,23 14,35 14,47
240 14,59 14,71 14,83 14,96 15,08 15,20 15,33 15,45 15,58 15,71
250 15,83
3 - 37
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30 1,03 1,03 1,04 1,04 1,04 1,05 1,05 1,05 1,06 1,06
40 1,07 1,07 1,08 1,08 1,09 1,09 1,10 1,10 1,11 1,11
50 1,12 1,13 1,11 1,14 1,15 1,15 1,16 1,17 1,17 1,18
60 1,19 1,20 1,20 1,21 1,22 1,23 1,25 1,26 1,26 1,27
70 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,35 1,36 1,36 1,37
80 1,39 1,40 1,41 1,42 1,44 1,46 1,47 1,48 1,50 1,51
90 1,53 1,54 1,56 1,58 1,59 1,61 1,63 1,64 1,66 1,68
100 1,70 1,73 1,76 1,79 1,83 1,87 1,90 1,94 1,97 2,01
30 1,05 1,06 1,06 1,07 1,07 1,08 1,08 1,09 1,10 1,10
40 1,11 1,11 1,12 1,13 1,13 1,14 1,15 1,16 1,16 1,17
50 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27
60 1,28 1,30 1,31 1,32 1,33 1,35 1,36 1,38 1,39 1,41
70 1,42 1,44 1,46 1,47 1,49 1,51 1,53 1,55 1,57 1,59
80 1,62 1,66 1,71 1,75 1,79 1,83 1,88 1,92 1,97 2,01
90 2,05
3 - 38
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Sur le plan théorique, on considère que la contrainte critique de voilement σvcr est un multiple de la
contrainte de référence d'EULER, donnée par la formule :
σER = π2 . E . ( e / b )2 / [ 12 . ( 1 - η2 ) ]
représentant la contrainte critique au flambement d'une bande d’épaisseur e et d'une portée égale
à b représentant la dimension de la plaque comptée dans le sens perpendiculaire aux efforts de
compression (voir croquis ci-dessous).
Pour les aciers courants avec E = 210 000 N/mm2 et η = 0,3, la contrainte d'EULER devient :
La tension critique de voilement σvcr doit être un multiple de cette valeur d'ou :
σvcr = κσ . σER
pour le cas de la compression.
Sans vouloir entrer dans les détails de ce problème qui fait l'objet de travaux spécialisés et de
normes particulières nous donnons ci-après pour quelques cas simples des valeurs de κσ et κτ
(voir tableau T.A. 3.4.1.).
Pour des cas plus complexes, il y a lieu de se reporter aux ouvrages spécialisés.
3 - 39
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Corrigendum 2010-05-19 EN
3rd EDITION Revised
1998.10.01
German, English and French Version on the following pages 3- 40 and 3- 43 as follows:
Taking δ and τ to be calculated stresses in compression and in shear the critical comparison
stress δ cr.
v
c is determined from the expression:
σ 2 + 3τ 2
σ v
cr .c =
2 2
1 +ψ σ ⎛ 3 −ψ σ ⎞ ⎛τ ⎞
⋅ v + ⎜⎜ ⋅ v ⎟⎟ + ⎜⎜ v ⎟⎟
4 σ cr ⎝ 4 σ cr ⎠ ⎝ τ cr ⎠
282 + 3 × 47 2
σ crv .c = = 168 N / mm 2
2
1 − 0,79 28 ⎛ 3 + 0,79 28 ⎞ ⎛ 47 ⎞
2
× + ⎜ × ⎟ +⎜ ⎟
4 158,5 ⎝ 4 158,5 ⎠ ⎝ 99 ⎠
The total 3rd Edition revised comprises booklets 1 to 5 and 7 to 9 Corrigendum Booklet 3
Copyright by FEM Product Group Cranes and Lifting Equipment (former FEM Section I Heavy
Lifting Appliances)
I:\Pokorny\Archive - FEM\FEM 1 Transfer 2004-10-28\Corrigendum\FEM 1.001 Part 3\N xyz FEM 1.0001 Booklet 3
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Remarque importante : Il est essentiel de noter que les formules ci-dessus donnant les contraintes
critiques σvcr et σvcr.c ne sont valables que lorsque les valeurs ainsi déterminées sont inférieures à
la limite de la proportionnalité (c’est-à-dire 190 N/mm2 pour l'acier A.37, 290 N/mm2 pour l'acier
A.52).
De même, la formule donnant τvcr n'est valable que lorsque la valeur 30,5 . τvcr est inférieure à la
limite de proportionnalité. .
Lorsque ces formules conduisent à des valeurs supérieures à ces limites, il convient de prendre en
compte une valeur critique limite obtenue en multipliant la valeur critique calculée par le coefficient
ρ indiqué dans le tableau T.A. 3.4.2. qui précise en outre pour les différentes valeurs de σvcr et τvcr
.calculées, les valeurs réduites correspondantes.
3 - 40
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α≤1 κσ = (α + 1 / α)2
α≤1 κτ = 4 + 5,34 / α2
Tableau T.A. 3.4.2. - Valeurs de ρ et des contraintes critiques σvcr , σvcr.c et τvcr (N/mm2)
3 - 41
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Ayant déterminé, comme il est dit précédemment, les contraintes critiques au voilement, on adopte
comme contrainte admissible la contrainte critique divisée par le coefficient νV fixé à l'article 3.4.
On détermine pour les différents cas de sollicitations les contraintes comme il est indiqué à l'article
3.4. et l'on vérifie que les contraintes ainsi calculées ne dépassent pas les contraintes admissibles
déterminées comme il est dit plus haut.
Soit une poutre à âme pleine, acier A.37 de 10 m de portée, hauteur 1,50 m, épaisseur de âme
0,010 m ; charge uniformément repartie 162 kN/m ; raidisseurs espaces de 1,25 m.
3 - 42
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Corrigendum 2010-05-19 EN
3rd EDITION Revised
1998.10.01
German, English and French Version on the following pages 3- 40 and 3- 43 as follows:
Taking δ and τ to be calculated stresses in compression and in shear the critical comparison
stress δ cr.
v
c is determined from the expression:
σ 2 + 3τ 2
σ v
cr .c =
2 2
1 +ψ σ ⎛ 3 −ψ σ ⎞ ⎛τ ⎞
⋅ v + ⎜⎜ ⋅ v ⎟⎟ + ⎜⎜ v ⎟⎟
4 σ cr ⎝ 4 σ cr ⎠ ⎝ τ cr ⎠
282 + 3 × 47 2
σ crv .c = = 168 N / mm 2
2
1 − 0,79 28 ⎛ 3 + 0,79 28 ⎞ ⎛ 47 ⎞
2
× + ⎜ × ⎟ +⎜ ⎟
4 158,5 ⎝ 4 158,5 ⎠ ⎝ 99 ⎠
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Ces contraintes sont calculées aux points correspondant aux bords supérieur et inférieur de l’âme.
contrainte de cisaillement :
on a donc : κσ = ( 1 + ψ ) . κ‘ - ψ . κ‘’ + 10 . ψ . ( 1 + ψ )
et κ‘’ = 23,9
3 - 43
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Conclusion :
( σ2 + 3 τ2 )0,5 = 86 N/mm2.
Cette valeur est inférieure à la contrainte critique de voilement selon l'article 3.4.
(avec νV = 1,4) 168 / 1,4 = 120 N/mm2 pour le cas I des sollicitations.
La contrainte admissible de voilement n’est donc pas dépassée dans le cas I de sollicitations.
Il convient bien entendu de s'assurer également que les contraintes limites admissibles au
voilement ne sont pas dépassées dans les cas II et III de sollicitations.
Les coques à paroi mince, par exemple les gros tubes, soumis à des sollicitations de pression
axiales, centrées ou excentrées, doivent être vérifiées au voilement local, si :
t / r ≤ 25 . σE / E
ou:
t = épaisseur de la paroi
r = rayon pris sur le milieu de la paroi
σE = limite clastique du type d'acier, selon tableau T. 3.2.1.1.
E = module d’élasticité, voir annexe A-3.4.
Dans tous les cas ou σvi est supérieure à la limite de proportionnalité de l'acier utilisé, la contrainte
idéale au voilement σv est réduite σvi à l'aide du facteur ρ.
A des intervalles d'au maximum 10 . r , il est prévu des raidisseurs latéraux dont le moment
d'inertie doit atteindre au moins la valeur fournie par la relation :
I = 0,5 . r . t3 / ( r / t )0,5
3 - 44
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I = I1 + I2 + F1 . e12 + F2 . e22
Il est admis que le calcul de σvi respectivement σv, tient compte des écarts géométriques entre les
surfaces moyennes réelles et idéales de la coque, résultant d'imperfections locales de fabrication,
jusqu’à une valeur de t / 2.
3 - 45
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Il convient de rappeler que le phénomène de la fatigue est l'une des causes de ruine envisagées à
l'article 3.6. et que par conséquent, la vérification à la fatigue vient en complément de celle par
rapport à la limite élastique et éventuellement au flambement et au voilement.
Si les contraintes admissibles de fatigue, déterminées ci-après, sont supérieures à celles résultant
des autres vérifications, cela signifie simplement que le dimensionnement n'est pas conditionné
par la fatigue.
L'article 3.6. fixe les différents paramètres devant intervenir dans la vérification à la fatigue des
éléments de charpente.
Cette annexe a pour but de classer d'abord les différents assemblages suivant le cas d'entaille
défini à l'article 3.6.2. et de fixer ensuite pour ces différents cas d'entaille et pour chaque groupe de
classement de l’élément défini à l'article 2.1.4. les contraintes de la fatigue admissibles en fonction
du coefficient κ défini à l'article 3.6.4.
Ces contraintes admissibles à la fatigue ont été déterminées à la suite d'essais entrepris par la
F.E.M. sur des éprouvettes présentant différents cas d'entaille et soumis à des spectres différents.
Elles ont été fixées en se basant sur les valeurs des contraintes qui, aux essais, ont assuré une
survie de 90 %, affectées d'un coefficient de sécurité de 4/3.
En pratique, une charpente est composée éléments assemblés entre eux par soudure, rivetage ou
boulonnage et l’expérience montre que le comportement d'un élément est très diffèrent selon le
point considèré, la proximité immédiate d'un assemblage constituant toujours un point faible plus
ou moins vulnérable suivant le mode d'assemblage mis en oeuvre.
On examine donc dans un premier paragraphe l'effet de la fatigue sur les éléments de charpente,
d'une part, en dehors de tout assemblage et, d'autre part, à proximité immédiate des assemblages
d'usage courant.
3 - 46
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On considère la résistance à la fatigue du métal dans sa continuité, loin de tout assemblage et,
d'une façon générale, loin de tout point où peut se produire une concentration de contraintes, donc
une diminution de résistance à la fatigue.
Pour tenir compte de la diminution de résistance au voisinage des assemblages, par suite de la
présence de trous, de cordons de soudure, provoquant des changements de section, on considère
au voisinage de ces assemblages des "effets d'entaille" caractérisant les effets de concentration de
contraintes provoqués par la présence de discontinuités dans le métal.
Ces effets d'entaille se traduisent par une réduction des contraintes admissibles, l'importance de la
réduction dépendant du type de discontinuité rencontré, c’est-à-dire du mode d'assemblage utilisé.
Pour caractériser l'importance de ces effets d'entaille, les différents cas de construction
d'assemblages sont repartis en différentes catégories de la façon suivante :
Elements non-soudés
Éléments soudés
Ces assemblages sont repartis par ordre d'effet d'entaille croissant de K0 à K4, correspondant aux
éléments de charpente situés à proximité des cordons de soudure.
Le tableau T.A. 3.6. (1) donne quelques indications sur la qualité des soudures et une classification
des soudures et des différents cas d'assemblage les plus couramment employés dans la
construction des appareils de levage.
Les valeurs de base qui ont servi à la détermination des contraintes admissibles en traction et
compression sont celles qui résultent de l'application d'une contrainte constante alternée
± σW (κ = - 1 ) assurant aux essais une survie de 90 % sur laquelle un coefficient de sécurité de 4/3
a été appliqué.
Pour tenir compte du nombre de cycles et du spectre de contraintes, les valeurs ont été
déterminées pour chaque groupe de classement de l’élément, ce dernier tenant compte de ces
deux paramètres.
3 - 47
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Pour les éléments non soudés, les valeurs de σW sont identiques pour les aciers A.37 et A.44.
Elles sont plus élevées pour l'acier A.52.
Pour les éléments soudés, les valeurs de σW sont identiques pour les 3 qualités d'acier.
Éléments soudés
Eléments non soudés Cas de construction
Groupe Cas de construction (Aciers St 37 à St 52, Fe 360 à Fe 510)
d' W0 W1 W2
élémen Fe 360 Fe 360 Fe 360
t St 37 St 52 St 37 St 52 St 37 St 52 K0 K1 K2 K3 K4
St 44 Fe 510 St 44 Fe 510 St 44 Fe 510
E1 249,1 298,0 211,7 253,3 174,4 208,6 (361,9) (323,1) (271,4) 193,9 116,3
E2 224,4 261,7 190,7 222,4 157,1 183,2 (293,8) 262,3 220,3 157,4 94,4
E3 202,2 229,8 171,8 195,3 141,5 160,8 238,4 212,9 178,8 127,7 76,6
E4 182,1 201,8 154,8 171,5 127,5 141,2 193,5 172,8 145,1 103,7 62,2
E5 164,1 177,2 139,5 150,6 114,9 124,0 157,1 140,3 117,8 84,2 50,5
E6 147,8 155,6 125,7 132,3 103,5 108,9 127,5 113,8 95,6 68,3 41,0
E7 133,2 136,6 113,2 116,2 93,2 95,7 103,5 92,4 77,6 55,4 33,3
E8 120,0 120,0 102,0 102,0 84,0 84,0 84,0 75,0 63,0 45,0 27,0
Les valeurs entre parenthèses, supérieures à 0,75 fois la charge de rupture, ne sont que des
valeurs théoriques (voir remarque 2 à la fin de ce paragraphe).
Les formules suivantes donnent pour toutes valeurs de κ les contraintes admissibles de fatigue :
a) κ ≤ 0
- en traction: σt = 5 . σw / ( 3 - 2 . κ ) (1)
- en compression: σc = 2 . σw / ( 1 - κ ) (2)
b) κ > o
- en traction : σt = σO / [ 1 - κ . (1 - σO / σ+1 ) ] (3)
3 - 48
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A titre d'illustration, la figure A.3.6.1. reprend des courbes fournissant la contrainte admissible en
fonction du rapport κ pour les cas suivants :
- acier A 52 ;
- traction prépondérante ;
- groupe E6 ;
- le cas de construction W0, W1, W2 pour les éléments non soudés et les cas d'assemblage K0 à
K4.
Les contraintes admissibles ont été limitées à 240 N/mm2, c’est-à-dire, à la contrainte admissible
adoptée pour la vérification à la rupture.
(contrainte admissible)
3 - 49
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On prend pour chacun des groupes E1 à E8, la contrainte admissible de fatigue en traction du cas
wO divisée par 30,5:
τa = σt of case wO / 30,5
Dans ce cas, on détermine les contraintes admissibles de fatigue de chacune des sollicitations
normales de traction ou compression σxa et σya et de cisaillement τxya supposées s’exerçant seules
en fonction respectivement des valeurs de κ suivantes déterminées conformément à l'article 3.6.4.
:
σx max < σxa σy max < σya et τxy max < τxya
Elles ne doivent pas dépasser la valeur de σa, admise au cas I de sollicitation (voir tableau
T.3.2.1.1.).
Ensuite pour la vérification sous l'effet de la combinaison de ces 3 genres d'efforts, on considère 2
cas :
a) S'il existe une contrainte nettement prédominante par rapport aux deux autres pour un même
cas de sollicitation, on peut se contenter de vérifier l’élément à la fatigue sous l'application de
l'effort correspondant en négligeant l'action des deux autres.
b) Dans les autres cas, en plus de la vérification pour chacune des sollicitations supposées
s'exerçant seules, il est recommandé de vérifier la relation suivante :
(σx max / σxa )2 + (σy max / σya )2 - σx max . σy max / ( | σxa | . | σya | ) + ( τxy max / τxya )2 ≤ 1 2
(5)
où les valeurs des contraintes σxa, σya et τxya sont celles résultant de l'application des formules (1),
(2), (3) et (4) limitées à 0,75 . σR.
2
Cette inégalité constituant une condition sévère, il est admis que des valeurs légèrement supérieures à 1
sont admissibles.
Dans ce cas on vérifie inégalité suivante :
[ (σx max / σxa )2 + (σy max / σya )2 - σx max . σy max / ( | σxa | . | σya | ) + ( τxy max / τxya )2 ]0,5 ≤ 1,05
De plus, l'attention est attirée sur ce que les valeurs | σxa | et | σya | introduites au dénominateur du 3eme
terme doivent être prises en valeur absolue, σx max et σy max étant considérées en valeur algébrique.
3 - 50
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Pour l'application de cette formule, il convient de se reporter aux indications données à l'article
3.2.1.3. c’est-à-dire que l'on peut :
- soit effectuer la vérification en combinant les valeurs maximales de σx max , σy max et τxy max par
rapport aux contraintes limites admissibles σxa, σya et τxya calculées en considérant les valeurs
de κ les plus défavorables.
c) τxy max et κxy min avec les valeurs de σx, σy, κx et κy correspondantes.
Pour faciliter les calculs, on trouve dans le tableau T.A. 3.6.2. les valeurs admissibles de :
τxy max / τxya en fonction des valeurs de σx max / σxa et de σy max / σya
Dans ce tableau, les valeurs de σx max / σxa sont portées dans la colonne de gauche avec la
convention suivante : le rapport est considéré comme positif si σx max et σy max sont de même signe,
et négatif dans le cas contraire.
3 - 51
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Tableau T.A. 3.6.2. - Valeurs de τxy max / τxya en fonction de σx max / σxa et σy max / σya
+ 0,9 0,300 0,436 0,520 0,575 0,608 0,625 0,625 0,608 0,575 0,520 0,436
+ 0,8 0,400 0,520 0,600 0,656 0,693 0,714 0,721 0,714 0,693 0,656 0,600
+ 0,7 0,458 0,575 0,656 0,714 0,755 0,781 0,794 0,781 0,781 0,755 0,714
+ 0,6 0,490 0,608 0,693 0,755 0,800 0,831 0,849 0,854 0,849 0,831 0,800
+ O,5 0,500 0,625 0,714 0,781 0,831 0,866 0,889 0,900 0,900 0,889 0,866
+ 0,4 0,490 0,625 0,721 0,794 0,849 0,889 0,917 0,933 0,938 0,933 0,917
+ 0,3 0,458 C,608 0,714 0,794 0,854 0,900 0,933 0,954 0,964 0,964 0,954
+ 0,2 0,400 0,575 0,693 0,781 0,849 0,900 0,938 0,964 0,980 0,985 0,980
+ 0,1 0,300 0,520 0,656 0,755 0,831 0,889 0,933 0,964 0,985 0,995 0,995
0 0 0,436 0,600 0,714 0,800 0,866 0,916 0,9S4 0,980 0,99S 1,000
- 0,1 0,300 0,520 0,656 0,755 0,831 0,889 0,933 0,964 0,98S 0,995
- 0,2 0,400 0,575 0,693 0,781 0,849 0,900 0,938 0,964 0,980
- 0,3- 0,173 0,458 0,608 0,714 0,794 0,854 0,900 0,933 0,954
- 1,0 0
Si σx max et σy max sont de signes contraires (traction ou compression) lire les valeurs de
τxy max / τxya en partant des valeurs négatives de σx max / σxa.
3 - 52
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Remarques générales
Remarque 1 - Dans l'application des considérations précédentes, il est essentiel de tenir compte
des flexions secondaires que le mode d'assemblage peut provoquer dans les éléments de
charpente.
Remarque 2 - Si l'on se reporte au tableau des valeurs de σw, l'on voit apparaître dans les groupes
E1 et E2 des contraintes très supérieures à celles admises habituellement dans les constructions
de charpente. Ces valeurs ne sont en effet que des valeurs théoriques obtenues par extrapolation
de résultats d'essais sur des groupes plus élevés (E3 et E8) et avec des cas d'entaille moyens et
importants K2, K3 et K4). Il convient donc de ne pas attacher une signification physique à ces
valeurs indiquées entre parenthèses dont la comparaison pourrait dans certains cas conduire à la
conclusion qu'un assemblage du type K0 ou K1 résisterait mieux à la fatigue que le métal dans sa
continuité (cas W0). En fait cette anomalie apparente introduit le fait bien connu qu'il n'est pas
nécessaire le plus souvent de faire des vérifications à la fatigue pour les groupes légers avec des
cas d'entaille faibles ou modérés.
Sur le plan des calculs, il faut noter que ces valeurs théoriques de σw ne sont utilisées que pour la
détermination des contraintes de fatigue admissibles σsa , σyen et τxya entrant dans la formule (5)
pour la vérification dans le cas des efforts combinés. Des exemples de calcul sont donnés en fin
d'annexe.
3 - 53
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Soudures
On vérifie les cordons de soudure soumis à la fatigue en traction et compression en adoptant les
mêmes contraintes admissibles que celles du métal qu'ils assemblent.
Remarque - Les limites prévues à l'article 3.2.2.3. pour certains cas particuliers de traction et
compression transversales dans les cordons de soudure doivent être respectées.
L'annexe A.3.2.2.3. donne en outre quelques indications sur la détermination des contraintes
dans les cordons de soudure.
Les contraintes de cisaillement admissibles à la fatigue dans les cordons de soudure sont
déterminées en divisant par 20,5 les contraintes admissibles en traction du cas K0.
c) Sollicitations combinées :
Pour tenir compte de l'influence de la fatigue dans les cordons de soudure, sous l'effet de
sollicitations variables combinées, on utilise la méthode définie plus haut pour les éléments de
charpente.
Boulons et rivets
a) Sollicitations en traction :
La fatigue, sous les efforts de traction variables dans les boulons et rivets n'est pas prise en
considération.
Il faut d'ailleurs remarquer que l'on doit éviter le plus possible de faire travailler les boulons et
plus encore les rivets en traction.
Les contraintes de cisaillement admissibles à la fatigue pour les boulons et rivets sont
déterminées en multipliant les contraintes admissibles en traction du cas W2 par :
0,6 dans le cas du cisaillement simple 0,8 dans le cas du cisaillement multiple
On obtient les valeurs des pressions diamétrales admissibles en multipliant par 2,5 les valeurs
du cisaillement admissible dans les boulons et rivets.
3 - 54
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Les soudures les plus employées dans les appareils de levage sont : les soudures bout a bout, les
soudures en K et les soudures d'angle, de qualite courante (Q.C.) ou speciale (Q.S.) précisées ci-
après.
En outre, un contrôle des soudures est prevu pour certains types d'assemblages.
3 - 55
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3
Il est prévu que les symboles seront adaptés à la norme ISO 2553 lors de la prochaine édition
des "Règles pour le calcul des appareils de levage" quand l'additif de cette norme, actuellement en
projet, sera définitivement publié.
3 - 56
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Les tableaux suivants donnent une classification des différents cas d'assemblage en fonction des
effets d'entaille plus ou moins importants qu'ils entraînent.
Il convient de noter que pour une même soudure, les effets d'entaille sont differents suivant le type
de sollicitation auquel est soumis l'assemblage.
Par exemple, un joint d'angle est classé dans le cas K0 pour des efforts de traction ou compression
longitudinales (0,31) ou de cisaillement longitudinal (0,51) et dans le cas K3 ou K4 pour des efforts
de traction ou compression transversales (3,2 ou 4,4).
Cas W0
Référence Description Figure Symbole
Matériau de base, caractérisé par des
W0 surfaces homogènes. Pièces sans
jonction et sans discontinuité (barres
pleines) sans effets d'entaille à moins
que ces derniers puissent être calculés
Cas W1
Référence Description Figure Symbole
Eléments perforés. Eléments perforés
pour rivetage ou boulonnage avec rivets
W1 et boulons sollicités jusqu'a 20 % des
valeurs admissibles. Eléments perforés
pour assemblage par boulons (article
.2.2.2.2.3.) à haute résistance sollicités à
100 % de la valeur admissible (article
3.2.2.2.2.2.)
Cas W2
Référence Description Figure Symbole
Eléments perforés pour assemblage par
W2.1 rivets ou boulons sollicités au
cisaillement multiple
3 - 57
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2 - Elements soudes
3 - 58
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3 - 59
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3 - 60
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3 - 65
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3 - 66
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Les résultats des calculs des contraintes dans la membrane supérieure de la poutre sont les
suivantes :
compression longitudinale :
σx min = - 28 N/mm2
d’ou κ = 0,2
σy min = 0
d’où κ=0
d’où κ = -1
Contrainte de comparaison :
[ ( -140 )2 + ( -100 )2 - 140 . 100 + 3 . 402 ]0,5 = 144 < 160 N/mm2 ( σa )
3 - 67
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d’où
| σx max l < σa
Vérification à la fatigue :
σa = 5 / 3 . σ w = 322,5 N/mm2
| σy max | < σa
3 - 68
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Vérification à la fatigue :
σa = 5 / 3 . σ w = 103,7 N/mm2
Vérification à la fatigue :
τa = τw = 105,1 N/mm2
Condition à vérifier :
( -140 / -324 )2 + ( -100 / -124,4 )2 - ( -140 ) . ( -100 ) / ( 324 . 124,4 ) + ( 40 / 92,4 )2 = 0,672 < 1
donc satisfaite.
3 - 69
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Si l'épaisseur des deux cordons est égale à l'épaisseur de l’âme, les contraintes σx max, σy max et
τxy max ont les mêmes valeurs que dans 1. ci-dessus.
Les contraintes admissibles en traction et compression sont les mêmes que pour 1. ci-dessus
(dans le matériau), tant pour la vérification à la limite élastique que pour celle à la fatigue. Il en
résulte que nous pouvons nous dispenser d'une vérification pour les cas correspondant à a) et b)
ci-dessus.
Finalement, nous pouvons nous contenter de vérifier à la fatigue les cas correspondant à c) et d)
ci-dessous :
Condition à vérifier :
(-140 / -324 )2 + ( -100 / -124,4 )2 - ( -140 ) . (-100 ) / ( 324 . 124,4 ) + ( 40 / 136,8 )2 = 0,571 < 1
donc satisfaite.
Remarque : Si l'élément avait été classé dans le groupe E6, la contrainte σy max = - 100 N/mm2
serait trop élevée, car la contrainte admissible en fatigue pour le cas K4 et κ = 0 n'est que :
3 - 70
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Les sollicitations - et donc les contraintes - seront supposées être les mêmes que dans le premier
exemple.
Les contraintes admissibles pour les vérifications à la limite élastique n'étant pas affectées par le
changement de groupe, ni par le type de soudure, les calculs du premier exemple peuvent, à cet
égard, être repris tels quels.
σO = 5 / 3 . σw = 212,5 N/mm2
σa = 5 / 3 . σ w = 159,3 N/mm2
3 - 71
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Condition à vérifier :
(-140 / -266 )2 + ( -100 / -191,2 )2 - ( -140 ) . (-100 ) / ( 266 . 191,2 ) + ( 40 / 85,3 )2 = 0,495 < 1
donc satisfaite.
Condition à vérifier :
(-140 / -266 )2 + ( -100 / -191,2 )2 - ( -140 ) . (-100 ) / ( 266 . 191,2 ) + ( 40 / 90,2 )2 = 0,472 < 1
donc satisfaite.
3 - 72
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CAHIER 4
ème
La totalité de la 3 édition révisée comprend les cahiers 1 à 5 et 7 à 9
Copyright by FEM Section I
Disponible aussi en allemand et en anglais
Cahier 4
Calcul et choix
Des éléments de mécanismes
4-1
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ANNEXE..................................................................................................................... 27
A - 4.1.3. - DETERMINATION DES CONTRAINTES ADMISSIBLES DANS LES ELEMENTS DE
MECANISMES SOUMIS A LA FATIGUE.................................................................................... 27
EXEMPLE D'APPLICATION .................................................................................................................30
LISTE DE QUELQUES OUVRAGES TRAITANT DES PROBLEMES DE FATIGUE ..............................32
A - 4.2.2. - COMMENTAIRES SUR LE CHOIX DES CABLES ET SUR LE PROBLEME DU
COEFFICIENT DE SECURITE ................................................................................................... 33
A - 4.2.3. - CONSIDERATIONS SUR LA DETERMINATION DES DIAMETRES MINIMAUX
D'ENROULEMENT DES CABLES.............................................................................................. 37
4-2
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Les éléments de mécanismes sont calculés en vérifiant qu'ils présentent une sécurité suffisante
par rapport aux causes de ruine provenant de la rupture, du flambement, de la fatigue et de l'usure
excessive.
La vérification des éléments, des mécanismes par rapport à la rupture s'effectue en contrôlant que
la contrainte calculée ne dépasse pas une contrainte limite dépendant de la charge de rupture du
matériau utilisé.
1
Il pourrait sembler plus logique de vérifier par rapport à la limite élastique comme cela a été préconisé
dans le cahier "charpentes", cette valeur constituant en principe la limite à ne pas dépasser dans l'emploi du
matériau. Pour les aciers couramment employés en charpente, il existe un large écart entre la limite
élastique et la charge de rupture, écart qui protège d'une rupture brutale même en cas de dépassement
exceptionnel de la limite élastique.
Par contre, l'utilisation dans les mécanismes de certains aciers à limite élastique très élevée par rapport à
la charge de rupture conduirait à construire des pièces fragiles si on déterminait la contrainte limite
admissible par rapport à la limite élastique, un dépassement accidentel de cette limite conduisant
immédiatement à la rupture. C'est pourquoi le critère de vérification par rapport à la charge de rupture a été
choisi.
4-3
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Suivant le type d'effort considéré, on vérifie les relations ci-dessous, dans lesquelles on appelle :
1) Traction @ 1,25 . σt ≤ σa
2) Compression pure : σc ≤ σa
3) Flexion pure : σf ≤ σ a
4-4
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On tient compte pour cette vérification de la valeur du coefficient γm cependant du groupe dans
lequel est classé le mécanisme (cf. tableau T.2.6.).
- la forme, l’état de surface, l’état de corrosion, les dimensions (effet d’échelle) et autres facteurs
provoquant des concentrations de contraintes ;
- le rapport κ entre les contraintes minimale et maximale des divers cycles de contraintes ;
- le spectre de contraintes ;
La résistance à la fatigue d'un élément mécanique n'est connue que dans des cas exceptionnels.
En général, elle doit être déduite des caractéristiques du matériau et de l'élément et de lois
admises quant à leur comportement.
Le point de départ est fourni par la limite d'endurance à la traction et à la fatigue sous sollicitations
alternées (κ =- 1) d'une éprouvette polie, exécutée dans le matériau considéré. La diminution de
cette résistance à la fatigue par suite de la forme géométrique de la pièce, de son état de surface,
de son état de corrosion et de ses dimensions, est prise en considération par l'introduction de
facteurs adéquats.
La limite d'endurance ainsi déterminée, pour l'élément réel et pour un rapport entre contraintes
extrêmes donné, est prise comme base pour la construction de la courbe de Wöhler, au sujet de
laquelle il est également fait certaines hypothèses. A partir de cette courbe de Wöhler (résistance à
la fatigue sous l'action exclusive de cycles de contraintes ayant tous le même rapport κ entre
4-5
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La méthode décrite sous 4.1.3. pour la détermination de la résistance à la fatigue vaut uniquement
pour les éléments possédant une structure homogène du matériau sur toute la section considérée.
Elle n'est donc pas utilisable pour les éléments ayant subi un traitement superficiel (par exemple :
trempe, nitruration, cémentation, ...). Dans de tels cas, la résistance à la fatigue ne peut être
déduite de la courbe de Wöhler que si celle-ci a elle-même été déterminée par des éléments
exécutés dans le même matériau, avec une forme et des dimensions comparables et ayant subi un
traitement superficiel identique.
La vérification de la résistance à la fatigue ne doit être effectuée que pour le cas de sollicitations I.
Pour un nombre de cycles de contraintes inférieur à 8 000, cette vérification n'est pas nécessaire.
Les ouvrages spécialises (voir aussi Annexe A-4.1.3.) fournissent la valeur de la limite d'endurance
σbw à la flexion rotative alternée d'une éprouvette polie, pour les matériaux utilisés régulièrement
dans la construction de mécanismes.
De façon approchée, les mêmes valeurs de σbw peuvent être acceptées pour la limite d'endurance
à la flexion plane alternée.
Pour la limite d'endurance à la traction et à la compression axiale alternée, les valeurs de σbw
doivent être diminuées de 20 % 2.
La résistance en durée τw au cisaillement alterne (par effort tranchant ou par torsion) est déduite
de σbw par la relation :
τw = σbw / 30,5
2
Un élément matériel, soumis à la même contrainte qu'un élément adjacent, soutient moins efficacement
ce dernier que s'il était soumis à une contrainte inférieure, comme c'est le cas en flexion. Un gradient de
contrainte, c’est-à-dire :
( différence de contraintes entre deux éléments matériels adjacents )
( distance entre ces deux éléments matériels )
4-6
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Les valeurs indiquées pour σbw sont généralement celles correspondant statistiquement à une
probabilité de survie de 90 %. Pour les aciers au carbone d'usage courant pour la mécanique l'on
pourra admettre :
σbw = 0,5 . σR
La forme, les dimensions, l’état de surface (usinage) et l’état de corrosion de l'élément considéré
entraînent une diminution de la limite d'endurance sous sollicitations alternées, par rapport au cas
idéal de l’éprouvette polie.
Cette influence est portée en compte par l'introduction de facteurs respectifs ks, kd, ku et kc au sujet
de la détermination desquels l'on trouvera des indications à l'annexe A-4.1.3.
La limite d'endurance sous sollicitations alternées σwk ou τwk de l'élément considéré est fournie
pour la traction, la compression, la flexion et le cisaillement par torsion,
par la relation :
σwk = σbw / ( ks . kd . ku . kc )
ou
τwk = τw / ( ks . kd . ku . kc )
La figure 4.1.3.4. traduit, sous forme d'un diagramme de SMITH, les hypothèses faites concernant
les relations entre la limite d'endurance σd (ou τd), et le rapport κ entre contraintes extrêmes, la
résistance à la traction σR et la limite d'endurance sous sollicitations alternées σwk (ou τwk).
Contraintes normales :
4-7
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Contraintes de cisaillement :
Trac tion,
Compression ou
Cisaillement
ou
Moyen
Figure 4.1.3.4.
4-8
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Par courbe de Wöhler on entend ici une fonction de longévité, représentant le nombre n de cycles
de contraintes pouvant être subis avant la rupture par fatigue, en fonction de la contrainte
maximale σ (τ), cependant que tous les cycles de contraintes présentent la même amplitude et le
même rapport κ entre valeurs extrêmes.
A propos de cette courbe de Wöhler, les hypothèses respectives suivantes sont faites :
- pour n = 8 * 103 :
σ = σR
ou
τ = σR / 30,5
- pour 8 * 103 ≤ n ≤ 2 * 106, domaine de la résistance de durée limitée, la fonction est représentée
par une droite TD dans un système de référence comprenant deux axes à échelle logarithmique
(figure 4.1.3.5.).
La pente de la courbe de Wöhler, dans l'intervalle considéré, est caractérisée par le facteur :
- pour n = 2 * 106 :
σ = σd
ou
τ = τd
- pour n > 2 * 106, domaine dit de la résistance en durée (endurance), la fonction est
représentée, dans le même système de référence que ci-dessus, par la droite DN, bissectrice de
l'angle formé par le prolongement de TD et la parallèle à l'axe des n, passant par D.
La pente de la courbe de Wöhler pour n > 2 * 106 est caractérisée par le facteur :
c’ = tg( ϕ‘ ) = c + ( c2 + 1 )0,5
4-9
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Figure
4.1.3.5.
Une valeur de c inférieure à 2,5 est l'indice d'une conception déficiente de l'élément considéré. Un
tel élément ne peut être mis en oeuvre.
4 - 10
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La résistance à la fatigue σk ou τk d'un élément mécanique donné, est déterminée par les
expressions respectives :
σ k = 2 [ ( 8 - j ) / c ] . σd
ou
τk = 2 [ ( 8 - j ) / c ] . τd
Pour les éléments du groupe E8, dont la durée totale d'utilisation n et le facteur de spectre k'sp (voir
4.1.3.5.) satisfont à l’inégalité :
n . k'sp > 2 * 106
La classification des éléments en groupes, sur base de leur durée totale d'utilisation n et de leur
facteur de spectre ksp, de même que les contraintes critiques à la fatigue associées à chaque
groupe, sont visualisées à la figure 4.1.3.6. où σjk y représente la contrainte correspondant au
groupe Ej. Pour les contraintes critiques au cisaillement, la lettre σ doit être supposée remplacée
par τ.
Les contraintes admissibles σaf et τaf s'obtiennent en divisant respectivement les contraintes σk et
τk, définies sous 4.1.3.6., par un facteur de sécurité νk.
L'on prendra :
νk = 3,21/c
ou
τaf = τk / νk
4 - 11
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τ ≤ τaf
avec :
σ - contrainte normale maximale fournie par les calculs;
Figure 4.1.3.6.
Pour les éléments sollicités simultanément par des contraintes normales et des contraintes de
cisaillement avec des rapports κ entre contraintes extrêmes distincts, il doit être satisfait à la
condition suivante :
( σx / σkx )2 + ( σy / σky )2 - [ σx . σy / ( σkx . σky ) ] + (τ / τk )2 ≤ 1,1 / νk2
dans laquelle :
σkx , σky = résistances à la fatigue pour les contraintes normales, respectivement dans les
directions x et y,
4 - 12
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S'il n'est pas possible de déterminer le cas le plus défavorable de la relation ci-dessus à partir des
contraintes correspondantes σx, σy et τ, les calculs doivent être effectués séparément pour les
sollicitations σx max, σy max et τmax et les contraintes correspondantes les plus défavorables.
A remarquer que les vérifications ci-dessus ne garantissent pas la sécurité contre des ruptures
fragiles. Cette sécurité ne peut être assurée que par un choix adéquat de la qualité du matériau.
Pour les parties soumises à l'usure, les grandeurs spécifiques l’influençant, par exemple, la
pression superficielle, la vitesse circonférentielle doivent être déterminées. Ces valeurs doivent
être telles, que compte tenu de l’expérience actuelle, elles ne conduisent pas à une usure
excessive.
4 - 13
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Pour la détermination des roulements, il convient d'abord de vérifier que le roulement est capable
de supporter :
- la charge statique à laquelle il peut être soumis dans la situation la plus défavorable des cas I,
II ou III de sollicitation et,
En outre, on choisit les roulements de manière à assurer une durée de vie théorique acceptable en
heures donnée au tableau T.2.1.3.2. en fonction de la classe d'utilisation du mécanisme sous une
sollicitation moyenne constante définie aux articles 4.2.1.2. et 4.2.1.3., ci-après.
Pour tenir compte des variations de sollicitations du type SM au cours des cycles de manoeuvres,
on détermine une sollicitation moyenne équivalente SM moy supposée appliquée d'une façon
constante pendant la durée de vie déterminée à l'article 4.2.1.1.
SM moy s'obtient en multipliant SM max II 3 défini aux articles 2.6.4.1. et 2.6.4.2. par le facteur de
spectre km défini à l'article 2.1.3.3.
SM moy = km . SM max II
4.2.1.2.1. Determination de la sollicitation moyenne SM moy des roulements pour les mouvements combinés
Dans les cas des mouvements combinant une élévation du centre de gravite des masses mobiles
avec un déplacement horizontal (par exemple relevage de flèche non équilibré) on détermine la
sollicitation moyenne SM moy en combinant :
3
ou SM max I pour les éléments non soumis au vent.
4 - 14
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SM max et SM min étant les valeurs maximale et minimale des sollicitations correspondantes.
On considère les sollicitations extrêmes SR max and SR min développées dans le cas I de sollicitation
pour les appareils non soumis au vent ou le cas II de sollicitation pour les appareils soumis au vent
(cf. art. 2.6.) et on calcule le roulement avec une sollicitation moyenne constante donnée par
l'expression:
On détermine suivant les indications ci-dessus les sollicitations moyennes équivalentes pour
chacun des types d'effort SM et SR supposés s'exerçant seuls et on choisit le roulement pour une
charge moyenne équivalente résultant de la combinaison des deux sollicitations moyennes SM et
SR.
Les règles indiquées ci-dessous visent à fixer des exigences minimum raisonnables dans le choix
des câbles utilisés sur les appareils de levage, objets de ces règles de calcul.
Elles n'ont pas la prétention de résoudre tous les problèmes ni de se substituer au dialogue
nécessaire entre le constructeur de câbles et le constructeur d'appareils de levage.
Elles s'appliquent à des câbles de préférence conformes à la recommandation ISO 2408 "Câbles
en acier d'emploi général caractéristiques".
Elles n'excluent pas, cependant, les câbles non spécifiés dans cette recommandation ISO 2408.
Pour ces derniers, il appartient au constructeur de câbles de justifier à l'utilisateur les valeurs
minimales des paramètres détailles dans la recommandation ISO.
La désignation des paramètres des câbles est conforme à celle utilisée dans la recommandation
ISO 2408.
4 - 15
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Les méthodes indiquées ci-dessous supposent que les câbles soient correctement graisses, que
les diamètres d'enroulement sur les poulies et les tambours soient convenablement choisis
conformément à l'article 4.2.3. et que les câbles soient, pendant leur service, correctement
entretenus et surveilles et périodiquement remplacés, conformément à la recommandation ISO
4309 "Surveillance des Câbles".
Le choix du diamètre des câbles (et des diamètres d'enroulement du § 4.2.3.) est effectué en
tenant compte du groupe du mécanisme de levage. Cependant, pour des appareils appelés à être
démontés fréquemment (comme les grues de chantier par exemple), ce qui impose des
changements de câble de levage plus fréquents, il est admis d'effectuer le choix du câble de
levage dans le groupe immédiatement inférieur à celui du mécanisme de levage sans toutefois
pouvoir être inférieur au groupe M 3.
Dans tous les cas o les appareils de levage sont utiliseés pour des manutentions dangereuses (par
exemple déplacement de métal en fusion, de produits hautement radioactifs ou corrosifs, etc.), il
faut considérer, pour le choix des câbles et des poulies, le groupe de mécanisme immédiatement
supérieur à celui résultant de la norme de classification des appareils de levage.
Le groupe M 5 est le groupe minimum retenu pour le transport des charges dangereuses et pour le
choix du diamètre des câbles et des poulies.
4.2.2.1.1.1. Définition de l'effort maximal de traction S dans le câble de levage (exception faite des bennes preneuses)
- poids du moufle et des accessoires de levage dont le poids propre vient s'ajouter à l'effet de la
charge pour augmenter la tension du câble,
- rendement du mouflage,
- inclinaison des câbles en fin de course haute si l'angle formé par le câble avec l'axe de levage
est supérieur à 22,5°.
4 - 16
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4.2.2.1.1.2. Définition de l'effort maximal de traction S dans les câbles autres que le câble de levage
La détermination de l'effort maximal de traction S dans les différents câbles ne servant pas
exclusivement au levage vertical de la charge s'effectue à partir des efforts déterminés dans le cas
I ou le cas II de sollicitations, en tenant compte du cas le plus défavorable pouvant se rencontrer
de façon normalement répétitive.
En ce qui concerne les câbles servant au déplacement horizontal des charges, il sera tenu compte
des efforts résultant du roulement et des frottements, ainsi que de l'inclinaison maxi que peut
prendre localement, sous l'influence des sollicitations normales, le support sur lequel se déplace la
charge.
4.2.2.1.1.3. Détermination de l'effort maximal de traction S dans les câbles équipant les bennes à deux câbles
(suspension et fermeture)
Dans le cas des appareils à bennes preneuses où le poids de la charge ne se repartit pas toujours
également entre les câbles de fermeture et de suspension pendant toute la durée du cycle, on
procède de la façon suivante pour fixer la valeur de S à appliquer :
2) Si le système employé n'assure pas un équilibre automatique entre les câbles de fermeture et
de suspension au cours du levage et qu'en pratique, presque toute la charge est appliquée
sur les câbles de fermeture, on détermine S de la façon suivante :
a) câbles de fermeture : S = poids total de la benne chargée, divisé par le nombre de câbles
de fermeture ;
Définitions
- la charge de rupture minimum Fo du câble (charge qui doit être atteinte au moins lors de l'essai
de rupture du câble),
4 - 17
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Le câble choisi doit avoir un coefficient d'utilisation pratique minimal au moins égal à la valeur
minimal Zp du groupe de mécanisme dans lequel est classé le câble en question et figurant dans le
tableau T.4.2.2.1.2.
Tableau T.4.2.2.1.2.
Définitions
S = effort maximal de traction auquel est soumis le câble dans son utilisation,
k' = coefficient empirique pour la charge de rupture minimale pour une composition de câble
donnée et tel que :
k’ = π / 4 .f . k
4 - 18
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Pour un câble de composition donnée et ayant un acier de résistance minimale donnée, et pour
une classe d'utilisation de câble donnée, il correspond un facteur C bien défini par la formule :
C = [ Zp / (π . k . f . RO / 4 ) ]0,5 = [ Zp / (k’ . RO ) ]0,5
Zp étant la valeur minimale indiquée dans le tableau T.4.2.2.1.2. (cas des câbles actifs)
correspondant au groupe de mécanisme choisi pour le câble.
• soit tiré de la recommandation ISO 2408 pour les câbles courants y figurant (voir annexes)
• soit garanti par le constructeur de câble (pour les câbles de fabrication spéciale) et dans ce
cas, les valeurs de k' garanties doivent figurer sur le certificat de conformité délivré par ce
dernier.
D ≥ H.d
dans laquelle :
D est le diamètre d'enroulement sur les poulies, tambours ou poulies d’équilibrage, compte au
niveau de l'axe du câble.
Nota : Pour le groupe de mécanisme dans lequel on doit classer le câble, voir ci-dessus.
4 - 19
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Les valeurs minimales du coefficient H dépendant du groupe dans lequel est classé le mécanisme,
sont fixées au tableau T.4.2.3.1.1., pour les tambours, les poulies et les poulies d’équilibrage.
Elles correspondent à des câbles actuellement utilisés et connus, et à l’expérience acquise sur leur
fonctionnement.
Groupe du Poulies
mécanisme Tambours Poulies d’équilibrage
M1 11,2 12,5 11,2
M2 12,5 14 12,5
M3 14 16 12,5
M4 16 18 14
M5 18 20 14
M6 20 22,4 16
M7 22,4 25 16
M8 25 28 18
4.2.3.1.2. Remarque
Lorsqu'à partir de la formule donnée à l'article 4.2.2.1. a été déterminé un diamètre minimal de
câble et qu'on en déduit des diamètres minimaux d'enroulement sur les tambours et poulies, on
peut utiliser avec les diamètres d'enroulement ainsi déterminés un câble de diamètre supérieur au
diamètre minimal calculé pourvu que le diamètre du câble utilisé ne soit pas supérieur de plus de
25 % au diamètre minimal et que l'effort de traction dans le câble ne dépasse pas la valeur S ayant
servi au calcul de ce diamètre minimal.
La durée de vie du câble dépend, non seulement du diamètre des poulies et des tambours, mais
aussi de la pression qui s’exerce entre le câble et la gorge d'appui du câble.
Les rapports d'enroulement donnés ci-dessus l'ont été dans l’hypothèse d'un rayon de gorge
d'appui r, tel que : r = 0,53 . d
d étant le diamètre nominal du câble.
4 - 20
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Les dispositifs d'attache du câble doivent être calculés pour que sous une force de traction de 2,5
fois l'effort maximal de traction S, elles puissent résister sans déformation permanente notable.
L'attache du câble au tambour doit être telle que, compte tenu de la friction des spires restant sur
le tambour, l'ensembIe cumulé (fixation plus friction) résiste à 2,5 fois l'effort maximal de traction S.
Le coefficient de frottement entre câble et tambour considéré dans les calculs sera :
µ = 0,1
Dans la position de déroulement maximum du câble sur le tambour, au moins deux spires
complètes de sécurité doivent encore se trouver enroulées sur le tambour, avant l'attache
d’extrémité.
- d'une part, qu'il est capable de supporter la charge maximale à laquelle il doit être soumis,
- d'autre part, qu'il est capable d'assurer, sans usure anormale, le service courant de l'appareil.
Ces deux conditions sont vérifiées au moyen des deux formules suivantes
et Pmoy I, II / ( b . D ) ≤ PL . C1 . C2
4 - 21
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dans lesquelles :
Pmoy III la charge moyenne que doit supporter le galet dans le cas III de sollicitation en N
calculée selon les formules du paragraphe 4.2.4.1.1.
Pour déterminer les charges moyennes, on considère les charges maximales et minimales
supportées par le galet dans les cas de sollicitation considérés : soit l'appareil en service normal
sans tenir compte du coefficient dynamique ψ pour Pmoy I,II soit l'appareil hors service pour Pmoy III et
on détermine les valeurs des Pmoy par la formule ci-dessous dans les 3 cas de sollicitation I, II ou
III.
Pour les rails à surface de roulement plane de largeur totale l avec un arrondi de rayon r de
chaque côté, on a :
b=l-2.r
4
Ces formules donnent, pour une même largeur de tête de rail, une table de roulement utile plus grande
pour un rail bombe que pour un rail plat. On tient compte ainsi de la meilleure adaptation d'un rail
légèrement bombe au roulement du galet.
4 - 22
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Les qualités de métal correspondent à des aciers moulés, forgés, laminés, des fontes
sphéroïdales.
Dans le cas de galets bandagés, il convient bien entendu de considérer la qualité du bandage qui
doit être suffisamment épais pour ne pas se laminer.
Pour les galets exécutés dans les aciers à haute résistance et traités pour l'obtention d'une dureté
superficielle très élevée, on limite la valeur de PL à celle de la qualité de l'acier constituant le galet
avant traitement superficiel selon le tableau T.4.2.4.1.3., une valeur supérieure risquant d’entraîner
une usure prématurée du rail.
Mais à charge égale, les galets de ce type présentent une durée d'utilisation très supérieure à celle
des galets de plus faible dureté superficielle ce qui en rend l'emploi intéressant pour des appareils
à service intensif.
Il est également possible d'utiliser des galets de fonte courante en particulier sous la forme de
fonte trempée en coquille qui présente une bonne dureté superficielle.
Il convient d'observer que ces galets sont fragiles et que leur emploi doit être évité pour les
mouvements rapides ou quand des chocs sont à craindre.
Lorsqu'on les utilise on détermine leur diamètre en prenant pour valeur de PL = 5 N/mm2.
4 - 23
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Les valeurs de c1 dépendent de la vitesse de rotation du galet et sont données dans le tableau
T.4.2.4.1.4.a.
En outre, ces mêmes valeurs sont données dans le tableau T.4.2.4.1.4.b. en fonction du diamètre
du galet et de la vitesse de mouvement en m/min.
Tableau T.4.2.4.1.4.b.
Valeurs de c1 en fonction du diamètre du galet et de la vitesse de translation
Diamètre
du galet Valeurs de c1 pour vitesses de translation en m/min
en mm 10 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63 80 100 125 160 200 250
200 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87 0,82 0,77 0,72 0,66 - - -
250 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87 0,82 0,77 0,72 0,66 - -
315 1,13 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87 0,82 0,77 0,72 0,66 -
400 1,14 1,13 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87 0,82 0,77 0,72 0,66
500 1,15 1,14 1,13 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87 0,82 0,77 0,72
630 1,17 1,15 1,14 1,13 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87 0,82 0,77
710 - 1,16 1,14 1,13 1,12 1,1 1,07 1,04 1,02 0,99 0,96 0,92 0,89 0,84 0,79
800 - 1,17 1,15 1,14 1,13 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87 0,82
900 - - 1,16 1,14 1,13 1,12 1,1 1,07 1,04 1,02 0,99 0,96 0,92 0,89 0,84
1 000 - - 1,17 1,15 1,14 1,13 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91 0,87
1 120 - - - 1,16 1,14 1,13 1,12 1,1 1,07 1,04 1,02 0,99 0,96 0,92 0,89
1 250 - - - 1,17 1,15 1,14 1,13 1,11 1,09 1,06 1,03 1 0,97 0,94 0,91
4 - 24
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Le coefficient c2 dépend du groupe où est classé le mécanisme et est donné par le tableau
T.4.2.4.1.5.
Groupe du
mécanisme c2
M1àM4 1,12
M5 1,00
M6 0,90
M7-M8 0,80
4.2.4.2. REMARQUES
Remarque 1
Ces formules ne sont applicables que pour des galets dont le diamètre ne dépasse pas 1,250 m.
Pour des diamètres supérieurs, l’expérience montre que les pressions limites admissibles entre rail
et galet doivent être abaissées. L'utilisation de galets de diamètre supérieur est à déconseiller.
Remarque 2
Il convient de noter que la pression limite PL est une pression fictive déterminée en supposant que
le contact entre galet et rail s'effectue sur une surface dont la largeur est la largeur utile
précédemment définie (art. 4.2.4.1.2.) et la longueur, le diamètre du galet.
Le mode de calcul exposé ci-dessus provient de l'application de la formule de HERTZ qui s’écrit :
σcg2 / ( 0,35 . E ) = P / ( b . D )
dans laquelle :
P la charge du galet en N
Si on appelle KL la valeur σcg2 / ( 0,35 . E ) qui a la dimension d'une pression en N/mm2, la relation
s’écrit alors :
KL = P / ( b . D )
4 - 25
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et caractérise la pression du galet sur le rail, et on est conduit à la formule de l'article 4.2.4.1. en
posant :
KL = PL . c1 . c2
Le choix de la méthode de calcul des engrenages est laissé au constructeur qui doit indiquer
l'origine de la méthode employée, les sollicitations à prendre en considération étant déterminées
suivant les indications données à l'article 2.6.
Dans le cas où le calcul tient compte des durées de fonctionnement, on prend alors les nombres
d'heures conventionnels fixés à l'article 2.1.3.2.
4 - 26
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ANNEXE
A - 4.1.3. - DETERMINATION DES CONTRAINTES ADMISSIBLES DANS LES ELEMENTS DE
MECANISMES SOUMIS A LA FATIGUE
La limite d'endurance sur éprouvette polie est une valeur de laboratoire, qui n'est pratiquement
jamais atteinte pour des pièces réellement construites. De nombreux facteurs : forme, dimensions,
état de surface (qualité de l'usinage) et corrosion possible provoquent des discontinuités se
traduisant par des "effets d'entaille" qui diminuent les contraintes admissibles dans la pièce,
lorsque le calcul de ces contraintes s'effectue suivant les méthodes élémentaires classiques de la
résistance des matériaux. Il en est tenu compte par des coefficients, appelés respectivement ks, kd,
ku, kc, tous supérieurs ou égaux à l’unité, par le produit desquels il convient de diviser la limite
d'endurance sur éprouvette polie.
a. Détermination de ks
Les figures A.4.1.3.1. a. et b. donnent les valeurs du coefficient de forme ks, en fonction de la
résistance à la rupture du métal, valables pour un diamètre D de 10 mm.
Les courbes a. donnent le coefficient ks pour des changements de section de rapport D/d = 2 avec
un tableau T.A.4.1.3.1. de corrections pour d'autres valeurs de D/d. Les courbes b. donnent à titre
indicatif quelques valeurs de ks pour des trous, entailles circulaires, clavetages.
4 - 27
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Pour d'autres valeurs de D/d, lire ks sur la courbe (r/d) + q avec pour q les valeurs
ci-dessous :
4 - 28
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L’expérience montre que les pièces usinées pour obtenir un fini grossier ont une limite d'endurance
moins élevée que les pièces polies soigneusement.
La corrosion peut avoir une action très sensible sur la limite d'endurance des aciers, action que l'on
prend en considération par l'application d'un coefficient kc.
La figure A.4.1.3.2. donne les valeurs de ce coefficient kc pour les cas de corrosion à l'eau douce
et à l'eau de mer.
Valeurs de ku
Valeurs de kc
4 - 29
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EXEMPLE D'APPLICATION
D/d = 70 / 50 = 1,4
r/d = 5 / 50 = 0,1
Détermination de ks (forme)
Pour D/d = 1,4 on trouve :
q = 0,04 (Table T.A.4.1.3.1.)
Détermination de kd (dimension)
Pour d = 50 on trouve :
kd = 1,45 (Table T.A.4.1.3.2.)
Détermination de ku (usinage)
4 - 30
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Pour κ = - 1 l'on a :
Section C-D
L'on a :
de la :
σwk = 275 / ( 2,2 . 1,45 . 1,15 ) = 75,0 N/mm2
νk = 3,21/2.77 = 1,52
4 - 31
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(5) "La Fatigue des Metaux" by R. CAZAUD - Ingenieur CNAM - Doctor of the University of Paris
Lecturer at the Higher Institute for Mechanical Enginéering Materials, Consulting Enginéer
Dunod
92, rue Bonaparte - Paris
(6) "Fatigue of Metals and Structures" by H.J. GROVER, S.A. GORDON, R.L. JACKSON
Thames and Hudson
London
4 - 32
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La durée de vie d'un câble de levage dépend de facteurs inhérents d'une part à la construction du
câble (facteurs internes), d'autre part aux caractéristiques de l'appareil et aux conditions
d'enroulement du câble (facteurs externes).
Les principaux facteurs externes sont l'effort de traction, les diamètres des poulies, le type et le
nombre de cycles de travail.
La figure A.4.2.2. montre les rapports existant entre la contrainte à la traction, le diamètre des
poulies et la durée de vie (nombre de flexions alternées provoquant la rupture) pour un câble
donne (16 mm de diamètre).
D’après ce diagramme, la durée de vie du câble est d'autant plus longue que le diamètre de la
poulie est plus grand et que la contrainte à la traction est plus petite.
Les diamètres d'enroulement doivent être déterminés de façon à assurer au câble une durée de
vie raisonnable avant son remplacement.
L'ancienne méthode de calcul définit des coefficients de sécurité minimaux invariables et des
diamètres d'enroulement minimaux (en fonction du diamètre du câble) pour certaines utilisations
telles que, par exemple, pour les appareils de levage.
Cette méthode, encore utilisée et parfois même imposée par la loi dans de nombreux pays, ne
permet pas de satisfaire aux conditions nécessaires pour avoir une durée de vie raisonnable. Les
efforts et le mode d'utilisation des mécanismes d'appareils de levage diffèrent considérablement
d'un appareil à l'autre, de sorte que de telles valeurs minimales peuvent être trop grandes dans
certains cas (par exemple pour un pont roulant de centrale) et trop faibles dans d'autres cas (par
exemple pour une grue à benne en service intensif).
Même si les coefficients de sécurité étaient convenablement choisis suivant les groupes de
mécanismes, le calcul des diamètres d'enroulement fait en partant de ces coefficients de sécurité
ne pourrait pas aboutir à une bonne conception et ceci pour les raisons suivantes :
Le constructeur désire utiliser un câble ayant le diamètre le plus petit possible afin d'obtenir des
diamètres les plus petits possibles pour les poulies et les tambours. Pour un coefficient de sécurité
donné il obtient ce résultat en utilisant un fil dont la résistance est la plus grande possible et en
employant un câble dont le coefficient de remplissage est le plus grand possible.
4 - 33
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La durée de vie d'un câble dont le diamètre a été calculé de cette manière n'est pourtant pas
toujours la meilleure.
Un câble de même diamètre dont le fil a une résistance inférieure (par exemple 1600 N/mm2 au
lieu de 2200 N/mm2) et dont le coefficient de remplissage est inférieur (par exemple 8 torons au
lieu de 6) peut avoir une durée de vie beaucoup plus longue, bien qu'alors le coefficient de sécurité
soit diminué.
Une difficulté supplémentaire provient de ce que le coefficient de sécurité se rapporte, selon les
pays, à des charges de rupture ayant des définitions différentes et les coefficients de sécurité n'ont
pas la même signification suivant qu'ils se rapportent à une charge de rupture définie d'une
manière ou d'une autre.
- Charge de rupture calculée : c'est la section du câble multipliée par la résistance du fil le
composant ;
- Charge de rupture théorique : c'est la somme des charges de rupture des fils composant le
câble ;
- Charge de rupture réelle : c'est la charge constatée lors d'un essai du câble à la rupture ;
- Charge de rupture pratique (nominal breaking strength) : c'est la charge de rupture minimale
garantie par le fabricant du câble.
Lorsqu'un câble est déterminé en fonction d'un coefficient de sécurité qui se rapporte soit à la
charge de rupture réelle, soit à la charge de rupture pratique, le constructeur a tendance à utiliser
des câbles dont la perte au commettage (différence entre la charge de rupture théorique et la
charge de rupture réelle) est la plus faible afin d'obtenir un plus petit diamètre de câble ; mais la
perte au commettage n'est pas en rapport avec la résistance aux flexions répétées des câbles.
Une bonne durée de vie des câbles ne peut donc pas être obtenue par une telle méthode de
calcul.
Ceci démontre que le coefficient de sécurité ne donne pas une base adéquate pour la
détermination des diamètres d'enroulements en vue du bon comportement du câble soumis à des
flexions alternées. Cette méthode empêche même souvent d'obtenir la meilleure solution.
Etant donné la difficulté pour le constructeur de tenir compte de l'influence de ces différents
facteurs, il est préférable de déterminer simplement le diamètre dmin du câble en fonction de l'effort
de traction S par la formule :
dmin = C . S0,5
4 - 34
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Dans le cas où l'on emploie des câbles anti-giratoires (par exemple les grues à tour où la charge
est suspendue par un seul brin) et pour les manutentions dangereuses (par exemple de matières
en fusion) les valeurs de C sont majorées par rapport à celles du cas général, ceci pour
compenser soit la composition plus défavorable du câble, soit un plus grand risque.
C = [ Zp / (π . k . f .RO / 4 ) ]0,5
dans laquelle RO est la résistance à la rupture (en N/mm2) du fil composant le câble.
Les valeurs de C sont applicables aux câbles composés de fils ayant une résistance de 1600,
1800, 2000 et 2200 N/mm2.
Si l'on utilise exceptionnellement un câble composé de fils ayant une résistance de 1400 N/mm2 le
diamètre du câble doit être augmenté en conséquence.
4 - 35
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Contrainte de traction
4 - 36
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Il n'y a pas de valeurs minimales absolues pour les diamètres des poulies et les tambours au-
dessous desquelles le fonctionnement d'un câble ne pourrait plus être assuré. Il n'y a pas non plus
de diamètre minimal absolu exigé pour les différents types de câble.
La durée de vie d'un câble diminue de façon continue en fonction de la diminution du diamètre des
poulies et des tambours, les autres conditions restant inchangées.
Pour assurer une durée de vie suffisante au câble, les diamètres d'enroulement minimaux D
doivent être déterminés en fonction du groupe de mécanisme en cause par la formule :
D/d ≥ H
dans laquelle d est le diamètre nominal du câble, H est un coefficient choisi en fonction du groupe
dans lequel est classé le mécanisme et qui est d'autant plus élevé que le service est plus dur.
Le coefficient H est plus grand pour les poulies que pour les tambours car, au cours d'un cycle de
manœuvre, le câble est soumis sur une poulie à 2 fois plus de flexions alternées (câble droit, câble
fléchi, câble droit) que sur un tambour (câble droit, câble fléchi).
Pour les poulies d'équilibrage, le coefficient H est plus faible car le câble est soumis à moins de
flexions alternées et normalement les mouvements sont très restreints. Il est cependant nécessaire
de dimensionner aussi ces éléments en fonction des flexions alternées.
Les conditions d'enroulement défavorables comme par exemple les enroulements sur plusieurs
poulies ou les sens d'enroulement inversés ou l'emploi de câbles anti-giratoires (dont la
composition est moins favorable aux flexions alternées) doivent être compensées par une
majoration convenable permettant d'obtenir une durée de vie du câble suffisante en fonction du
groupe de mécanisme.
4 - 37
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Diamètre de la poulie
Rapport
Câblage Lang, diamètre 16 mm, 6 torons de 19 fils de 1 mm de diamètre, σR = 140 N/mm2. Poulies
en fonte munies d'une gorge adaptée de rayon r = 8,5 mm
4 - 38
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MANUTENTION
1.001
SECTION I 3èmeEDITION
REVISEE
APPAREILS LOURDS DE LEVAGE ET DE MANUTENTION 1998.10.01
CAHIER 5
EQUIPEMENT ELECTRIQUE
Révisé en 2003
ème
La totalité de la 3 édition révisée comprend les cahiers 1 à 5 et 7 à 9
Copyright by FEM Section I
Disponible aussi en allemand et en anglais
CAHIER 5
EQUIPEMENT ELECTRIQUE
Révisé en 2003
La troisième édition des "Règles de calcul des appareils de levage" datée du 1.10.1987
comprenait 8 manuels. Un additif à cette édition a été ajouté en 1998. Cet additif est englobé
dans le manuel 9, qui remplace également le manuel 6.
Ce manuel fait partie des "Règles de calcul des appareils de levage" 3 ème édition révisée,
comprenant 8 manuels :
Le Manuel 5 a été révisé en 2003 pour tenir compte de diverses normes européennes.
Les principales modifications concernent les points suivants:
Manuel 5 - 1/35
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5.7 Environnement
Le texte existant a été supprimé et remplacé par la référence à EN 60204-32.
Des Clauses sur la CEM et sur les atmosphères potentiellement explosives ont été
introduites.
5.9 à 5.11
La révision de cette clause a apporté des changements mineurs. Des références à IEC
60034-1 ont été ajoutées.
Manuel 5 - 2/35
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Manuel 5 - 3/35
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Manuel 5 - 4/35
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Manuel 5 - 5/35
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5.2 ALIMENTATION
5.2.1. GENERALITES
Ce document traite des systèmes basse tension à courant alternatif jusqu'à 1000 V.
Le circuit d'alimentation doit être conforme à EN 60204-32 clause 4.3. La variation de tension
au point d'alimentation (4.3 de EN 60204-32) ne doit pas dépasser –5% ... +5% de la tension
nominale dans des conditions de service normales. Dans les applications avec très longues
distances de câblage, il peut être nécessaire de limiter davantage la variation de tension. La
chute de tension admise en pourcentage dans les diférentes parties de l'alimentation doit
être prise en compte au cas par cas. Il est recommandé que les détails du circuit
d'alimentation soient convenus entre le fournisseur et l'acheteur par ex. en utilisant l'Annexe
A de EN 60204-32.
Le type de mise à la terre de l'alimentation (voir IEC 60364-1) peut avoir des effets
importants sur les prescriptions de l'électrification de l'appareil de levage. Le type doit
toujours faire l'objet d'un accord entre acheteur et fournisseur. Dans les cas où le type
d'alimentation est TN avec neutre directement à la terre, le materiel se comportera
habituellement correctement.
Si le type d'alimentation est TN autrement qu'avec mise à la terre du neutre, TT ou IT des
restrictions peuvent devoir être prises en compte, par ex. les dispositifs conçus pour une
alimentation TN avec mise à la terre du neutre peuvent comporter des éléments pour le
filtrage de CEM, qui pourraient :
− ne pas supporter la tension de phase par rapport à la terre des systèmes TT ou des
systèmes IT lors de défaut à la terre
− introduire des courants de fuite élevés de façon inacceptable à la terre.
Manuel 5 - 6/35
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Manuel 5 - 7/35
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Pour une alimentation triphasée, la section transversale minimum requise (S) des
conducteurs en cuivre peut être calculée par la formule :
S = √3 * l * Itot * cos ϕ / ( ∆u * κ ) [mm2], où
l = Longueur effective de la ligne [m]
Itot = Somme des intensités calculées ci-dessus (ID et IN) [A]
∆u = Chute de tension admissible [V]
- type de conducteur
- mode d'installation
- facteurs de correction (températures ambiantes, nattes de câbles ...); pour les tourets
de câble voir également EN 60204-32 clause 13.7.3,
Les limites d'intensité données dans IEC 60364-5-52 correspondent à du courant continu. Si
le fabricant du conducteur ne fournit pas de directives plus détaillées pour un usage
intermittent consistant en “périodes actives (Ta)” et
− “périodes inactives (Ti)”,
les informations fournies dans 5.3.1.2.1 ou 5.3.1.2.2 peuvent être utilisées.
Manuel 5 - 8/35
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Tableau 5. 3.1.2-b
Ta+Ti
− mm 2 1,5 2,5 4 6 10 16 25 35
T
1- e T/min 2,7 3,1 3,6 4,2 5,2 6,4 7,9 9,4
f ED =
Ta
−
T mm 2 50 70 95 120 150 185 240 300
1-e
T/min 11,3 13,6 16,1 18,4 21,0 23,7 27,7 31,8
5.3.2. CONDITIONS D’INSTALLATION
Le type de protection pour le matériel de connexion et de distribution doit être adéquat pour
les conditions environnantes en suivant les directives données dans EN 60204-32 clause
12.3.
Les connexions et les bornes de liaison doivent être placées dans des armoires ou boîtiers.
Des systèmes embrochables dont la connexion accidentelle pourrait être dangereuse doivent
être clairement séparés sauf si leur conception empêche ce risque. Afin d'assurer la
protection mécanique continue, le revêtement protecteur des câbles et conducteurs doit
pénétrer dans les boîtiers par des presse-étoupes ou dispositifs similaires.
Les fils ou conducteurs appartenant à des circuits électriques à différentes tensions nomi-
nales peuvent être disposés dans un seul coffret ou peuvent faire partie du même câble à
condition que ces fils ou conducteurs soient isolés contre la tension nominale la plus élevée.
Les conducteurs ayant une isolation individuelle ne peuvent être installés que dans des
gaines ou circuits dont les extrémités sont munies de protection appropriée.Les conducteurs
et câbles sans gaine, qui sont fixés aux parties de la structure doivent être protégés, si
besoin est, contre l'usure mécanique.
Manuel 5 - 9/35
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La section transversale d'un conducteur doit être déterminée selon l'intensité de courant à
laquelle il est soumis à la fois pendant le fonctionnement normal du moteur et pendant la
mise en route ou le freinage électrique, voir clause 5.3.2.
Que les charges (moteurs) soient protégés ou non contre la surcharge, tous les câbles doient
être protégés selon 7.2 de EN 60204-32 contre toute surintensité, qui pourrait provenir d'un
court-circuit ou d'une isolation défectueuse.
Le dispositif de protection doit être réglé pour les intensités de court-circuit prévues.
Manuel 5 - 10/35
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Manuel 5 - 11/35
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En plus des prescriptions données plus loin dans cette clause, les limiteurs et les indicateurs
doivent respecter :
− 7.7 de FEM 1.001 Manuel 7, et
− EN 12077-2, et
− les normes EN-pour le type particulier d'appareil de levage, et
− s'il n'y a pas de normes EN publiées pour le type particulier d'appareil de levage, les
prescriptions fixées dans ISO 10245 pour le type d'appareil de levage particulier
doivent être suivies.
Manuel 5 - 12/35
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5.6 COMMANDES
5.6.1. COMPOSANTS
5.6.1.2.1. Generalites
Les groupes de résistances doivent être logés dans des coffrets adéquats selon EN 60204-
32 cl. 12.3.
La limite de température du matériau de la résistance est définie dans 7.2.2.8 de IEC 60947-
1. La montée en température des surfaces avec lesquelles on peut être en contact des
coffrets de résistance doit respecter 7.2.2.2 de IEC 60947-1. Lors du calcul des blocs de
résistances, le couple équivalent, le facteur de durée cyclique et la cadence de commutation
doivent être pris en compte.
Des ventilateurs de refroidissement pour les résistances doivent être utilisés uniquement si
un contrôle approprié est prévu (détection des flux d'air et/ou mesure de température). Dans
les environnements sales, des ventilateurs ne doivent pas être utilisés pour assurer la
fiabilité.
Manuel 5 - 13/35
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Manuel 5 - 14/35
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Manuel 5 - 15/35
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5.7 ENVIRONNEMENT
L'équipement électrique doit être adéquat pour l'utilisation dans l'environnement physique et
les conditions de service spécifiées dans 4.4.2 à 4.4.8 de EN 60204-32. Lorsque
l'environnement physique ou les conditions de service sont en dehors de ce qui est spécifié,
un accord peut être nécessaire entre le fournisseur et l'utilisateur (voir annexe A de EN
60204-32).
Manuel 5 - 16/35
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Lors de la sélection des moteurs pour une application, au moins les détails suivants doivent
être pris en compte :
- puissances nécessaires – la puissance thermique est également incluse dans ces
puissances nécessaires,
- couple nominal maximum et couple d'accélération maximum,
- facteur de durée de cycle,
- nombre de cycles/heure,
- type de commande (type de freinage),
- regulation de vitesse,
- type d'alimentation,
- degré de protection, (conditions d'environnement ),
- température ambiante,
- altitude.
Le moteur doit respecter les deux conditions suivantes de dimensionnement :
- le calcul thermique selon la clause 5.8.1.3.
- le couple maximum nécessaire:
• pour les mécanismes de levage selon la clause 5.8.2.1.
• pour les mouvements horizontaux selon la clause 5.8.3.1.
NOTE: Des critères complémentaires ou différents peuvent être nécessaires selon le
système de commande.
NOTE: La sélection des moteurs pour les commandes à convertisseur de fréquence est
définie à la clause 5.8.4, qui couvre également le dimensionnement des commandes à
convertisseur de fréquence.
Si les schémas de couple nécessaires, pour définir le couple équivalent moyen (cl. 5.8.1.3.1.)
ne sont pas disponibles, ceux-ci peuvent être évalués respectivement à l'aide des tableaux T
5.8.2.2a. et T 5.8.3.2a
Manuel 5 - 17/35
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Pour effectuer le calcul thermique, il faut déterminer le couple équivalent moyen en fonction
du couple nécessaire pendant les cycles de travail, par la formule :
Où:
t1, t2, ...,tn sont les durées des périodes pendant lequelles les différentes valeurs de
couple sont produites, les périodes de repos ne sont pas prises en
compte.
M1, M2 , .... Mn sont les valeurs de couple calculées en tenant compte de toutes
les forces d'inertie notamment celle de la masse du rotor du moteur.
En cas de charges variables, au moins 10 cycles de travail successifs doivent être pris en
compte (voir définition 2.1.2.2.).
Le schéma 5.8.1.3.1. montre un exemple du couple pour 2 cycles de service différents.
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Torque
M2
M5
hoisting M8
M11 time
motion t1 t2 t3 t4 t5 t6 t8 t9 t10
M3 M4
M9 M10
M1
M2
M6
with load without load
and resisting wind with driving wind
horizontal
motion t1 t2 t3 t4 t5 t6
M5
M3 CYCLE 1 M4
M2
M5
hoisting M8
M3 M4
M9 M10
M1
M2
M6
with partial load without load
M5
M3 CYCLE 2 M4
Schéma 5.8.1.3.1.
Couples types pour 2 cycles de travail différents :
Mouvement de levage Mouvement horizontal
tr: temps de repos tr: temps de repos
M1,M4,M7,M10, couple de démarrage M1,M4 couple de démarrage
M2,M8, couple de levage, montée M2 Couple de travail avec vent
M3,M6,M9,M12 couple de freinage M3, M6 couple de freinage
M5,M11, couple de levage, descente M5 couple sans charge avec du vent
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Si le facteur C k n'est pas mentionné dans le catalogue du fabricant, C k doit être considéré
comme égal à 1 pour les moteurs de polarité égale ou supérieure à 4.
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ALTITUDE
Température ambiante
Note 1: Les valeurs de coefficient k > 1 doivent uniquement être appliquées par accord entre
le fabricant du moteur et les fabricants d'appareils de levage.
Note 2: La température ambiante doit être indiquée au-dessus d'une altitude de 1000 m.
Le temps d'utilisation et le nombre d'opérations à l'heure des moteurs ainsi que le nombre de
cycles de travail de l'appareil de levage sont une base importante pour la définition thermique
des moteurs et qui doivent faire l'objet d'un accord entre l'utilisateur et le fabricant de
l'appareil de levage. S'il n'est pas possible de donner ces indications de manière précise, il
convient de se reporter aux tableaux T 5.8.2.2 a et T 5.8.3.2 a.
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Si un freinage électrique est appliqué, il doit être capable de ralentir la charge en complète
sécurité.
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Tableau T.5.8.2.2.a.
Indications pour le nombre de cycles à l'heure et le facteur de marche pour les mouvements
verticaux
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Les moteurs de translation doivent fournir le couple nécessaire aux conditions de service
suivantes :
- Cas I pour appareils de levage non exposés au vent
- Cas II pour appareils de levage exposés au vent
Le couple nécessaire peut être calculé par les formules suivantes (voir schéma
5.8.1.3.1)
Cas I
M1, ... Mn = [ a * ( m + mL ) + w0 ]* v * 60 / ( 2 * π * nm * η )
Cas II
La plus grande des valeurs provenant des résultats de la formule suivante doit être
prise en compte :
M1, ... Mn = [ a * ( m + mL ) + w8 ]* v * 60 / ( 2 * π * nm * η )
et
M1, ... Mn = w25 * v * 60 / ( 2 * π * nm * η )
où:
a accélération [m/s2] (à vitesse constante a = 0)
m = m0 + mrot * η , masse équivalente [kg] de toutes les parties en
mouvement, à l'exclusion de la charge, qui est supposée être
concentrée au point de suspension de la charge.
mL masse de la charge soulevée [kg]
m0 masse [kg] de tous les éléments, à l'exclusion de la charge,
subissant le même mouvement horizontal que le point de suspension
de la charge.
mrot = Σ( J * nχ2 / v2 ) / 91,2 , masse équivalente [kg] de l'i nertie des
pièces en rotation réduite au mouvement linéaire, où :
nχ vitesse des masses en rotation [1/mn]
moment d'inertie de toutes les masses en rotation [kgm2]
J
w0, w8, w25 résistance totale au déplacement [N] (w peut également
devenir négative dans certains cas)
w0 à un vent nul
w8 à un vent de 80 N/m2
w25 à un vent de 250 N/m2
v vitesse de déplacement [m/s]
nm vitesse de rotation des moteurs [1/mn]
η rendement global du mécanisme
Le moteur doit être choisi sur la base de la plus élevée des valeurs de couple calculées (M1,
... Mn) dans les cas I et II.
Pour les moteurs à bagues collectrices utilisés pour les mouvements horizontaux, les
résistances de démarrage doivent être définies de telle sorte que le couple minimum fourni
par le moteur ne soit jamais inférieur à 1,2 fois le couple nécessaire pour maintenir la vitesse
de déplacement.
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5.8.3.3. ROTATION
Le calcul est réalisé de façon analogue à la clause 5.8.3.1, les vitesses angulaires étant
substituées aux vitesses linéaires.
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5.8.4.1. GENERALITES
Lors de l'alimentation de moteur asynchrone par
des convertisseurs de fréquence, la vitesse du 5
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NOTE 1: Si le moteur est monté en charge jusqu'au couple maximum ou près de celui-ci,
il y a un risque important de situation instable. Les marges de couple minimum
nécessaire sont définies aux 5.8.4.3 et 5.8.4.4. Une marge encore supérieure peut
être nécessaire selon :
la caractéristique du convertisseur de fréquence (ex. contrôle vectoriel ou contrôle
U/f , avec ou sans réponse en vitesse), et
• l'environnement prévu (ex. variation de tension d'alimentation, oscillation de
charge, phénomènes transitoires).
NOTE 2: Les courbes illustrées sur la figure ne sont qu'indicatives, et les valeurs réelles
pour un type de moteur particulier doivent être demandées au fournisseur du moteur.
NOTE 3: Les conseils donnés au 5.8.1.1 doivent être suivis dans toute cette clause.
5.8.4.1.1. Utilisation de shuntage de champ
Le couple nécessaire (M Nmax ) pour augmenter la charge nominale maximum est calculé
comme au 5.8.2.1. Le couple M max développé par le moteur doit respecter 5.8.2.1.
Afin de pouvoir développer le couple nécessaire pour l'accélération, pour soulever la charge
d'essai ou pour compenser les variations de tension secteur, le plus important des couples
M1... Mn ( =M i,max ) pendant le cycle de charge (voir 5.8.1.3.1) doit respecter
Mpo / Mi,max ≥ 1,3,
à moins que le système de contrôle ne garantisse qu'on peut éviter de dépasser le couple
maximum Mpo . Voir également la NOTE 1 au 5.8.4.1.
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NOTE: Dans la zone de shuntage de champ, une marge de sécurité inférieure selon les
instructions du fabricant du convertisseur de fréquence peut être appropriée.
Les couples nécessaires (M1 ... Mn) sont calculés comme au 5.8.3.1. Le plus élevé d'entre
eux (Mi,max ) doit satisfaire à la condition minimum suivante:
Mpo / Mi,max ≥ 1,2,
à moins que le système de contrôle ne garantisse que le dépassement du couple maximum
Mpo puisse être évité.
La possibilité d'appliquer un shuntage de champ doit être vérifiée au cas par cas.
Habituellement, il y a des possibilités très limitées d'appliquer le shuntage de champ dans les
mouvements horizontaux du fait que très souvent une part importante du couple nécessaire
vient du terme dépendant de l'accélération (et décélération). Des applications types pour le
shuntage de champ sont les appareils de levage exposés au vent dans une situation de vent
faible.
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5.9.1. ALIMENTATION
Compte tenu des conditions sévères auxquelles sont soumis les systèmes d'alimentation en
courant, l'équipement électrique doit être choisi et installé avec des précautions toutes
particulières.
Les cables d'alimentation doivent pouvoir être enroulés sur des enrouleurs de câbles et leurs
résistance mécanique, résistance aux influences extérieures et résistance à la chaleur
doivent être adéquates pour les conditions de service.
Les moyens de fixation des cables doivent être choisis de telle sorte que toutes les
contraintes sur les connexions ou détérioration des câbles soient évitées.
Les câbles doivent être installés de façon à éviter toute deterioration éventuelle en service
normal.
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5.10.1. ENTRETIEN
L'équipement électrique d'un appareil de levage doit être maintenu en bon état. L'entretien
doit être fonction de l'intensité d'utilisation et du spectre de charge de l'appareil de levage et
réalisé conformément aux instructions du fournisseur ou constructeur.
En plus des listes de contrôles au 5.10.2, on peut trouver les prescriptions pour les
instructions et pratiques d'entretien par ex. dans ISO 12480-1 et EN 12644-1.
5.10.2. CONTROLES
On fait la distinction entre contrôles réguliers et contrôles effectués avant que l'appareil ne
soit mis en service.
Les contrôles réguliers sont subdivisés en contrôles simples et contrôles complets.
Le bon fonctionnement électrique des dispositifs de sécurité qui peuvent être vérifiés du
poste de commande doit être vérifié régulièrement, en principe avant le début de chaque
journée de travail.
En particulier, il convient de vérifier au moins ce qui suit :
− fins de course d'urgence,
− fonctions de freinage,
− arrêt d'urgence.
5.10.2.1.2. Contrôles complets
Au moins une fois par an, l'équipement électrique d'un appareil de levage doit être soumis à
un contrôle complet.
Outre les contrôles simples ci-dessus, il y a lieu de contrôler ce qui suit de façon approfondie
:
— les réglages et l'état des dispositifs de sécurité électrique,
— l'intégrité des systèmes de protection avec mise à la terre,
— l'intégrité des circuits équipotentiels,
— l'isolation de tout l'équipement électrique,
— l'étanchéité de toute les connexions,
— les valeurs de résistance prédéterminées, s'il y a lieu,
— l'état physique des câbles et entrées de câbles,
— l'état physique des dispositifs de sécurité,
— la présence et l'état des dispositifs qui protègent contre un contact direct,
— que les performances techniques des pièces remplacées sont compatibles avec le bon
fonctionnement de l'appareil de levage.
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5.11.1. ECLAIRAGE
5.11.1.1. CABINE
Un éclairage de service fixe non éblouissant doit être prévu, disposé de manière à ne
dispenser que l'éclairement nécessaire à l'éclairage des dispositifs de commande.
Si le dispositif d'éclairage général du site n'est pas suffisant pour permettre l'accès et la sortie
de la cabine en toute sécurité, un éclairage portatif supplémentaire doit être prévu ; ce
dispositif doit pouvoir fonctionner, même si les principaux circuits électriques de l'appareil de
levage sont hors tension.
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5.11.2.2. CABINE
Si besoin est, un appareil de chauffage doit être prévu dans la cabine.
Cet appareil du type à rayonnement obscur/non rayonnant doit être solidement fixé. Il doit
être muni d'un thermostat et doit avoir la puissance pour assurer une température minimum
de 15° C, en tenant compte de l'environnement dans lequel est installé le matériel. Cet
appareil doit être alimenté indépendamment des principaux circuits de l'appareil de levage.
Si l'environnement l'impose, un groupe de climatisation devrait être installé dans la cabine
pour maintenir une température maximum acceptable. Cet appareil doit être alimenté par un
circuit indépendant des principaux circuits de l'appareil de levage.
S'il n'y a pas de possibilité d'alimentation à proximité, des circuits auxilIiaires devraient être
prévus pour l'entretien, comme suit :
− Un circuit pour un éclairage portatif, si l'éclairage ambiant n'est pas suffisant pour réaliser
l'entretien.
− Un circuit pour de l’outillage portatif suivant accord entre le fournisseur et l’utilisateur.
− Ces circuits doivent être protégés par un coupe-circuit différentiel à haute sensibilité et
devraient être indépendants des principaux circuits de l'appareil de levage.
-:-
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MANUTENTION
1.001
SECTION I 3èmeEDITION
REVISEE
APPAREILS LOURDS DE LEVAGE ET DE MANUTENTION 1998.10.01
CAHIER 7
REGLES DE SECURITE
ème
La totalité de la 3 édition révisée comprend les cahiers 1 à 5 et 7 à 9
Copyright by FEM Section I
Disponible aussi en allemand et en anglais
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Cahier 7
Règles de sécurité
7-1
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7-2
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7-3
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Ces règles s'appliquent aux grues et appareils lourds de levage et de manutention selon le
paragraphe 1.4. du cahier 1 "Objet et domaine d'application" 1.
Le calcul des charpentes et des mécanismes doit être effectué notamment selon les règles du
cahier 3 "Calcul des contraintes dans la charpente" et du cahier 4 "Calcul et choix des éléments de
mécanismes".
Les appareils de levage doivent porter les marques et inscriptions ci-dessous et ce, dans la langue
du pays dans lequel l'engin est utilisé, ou bien dans une langue acceptée par l'utilisateur.
La charge nominale et la portée doivent être indiquées de façon durable à un endroit visible et
facilement lisibles du sol.
La charge nominale est la plus grande masse qui peut être levée par l'appareil de levage ou par
des accessoires de levage incorporés, fixes ou éventuellement sous certaines conditions ; pour un
engin à benne preneuse, c'est la masse totale admissible de la benne et du contenu.
Pour les engins de levage à portée variable, la charge nominale correspondant à chaque portée
doit être indiquée de manière durable, bien lisible du sol, avec des graduations appropriées. Des
indications plus précises concernant les charges admissibles pour les différentes portées sont à
prendre dans les notices d'utilisation du constructeur.
S'il s'agit d'engins à plusieurs treuils de levage, la charge nominale de chaque treuil doit être
indiquée sur les mouflages correspondants. De plus, il doit être mentionné si tous les chariots
peuvent être utilisés ensemble.
1
Pour les grues à tour de chantier les dispositions de sécurité en projet à la Commission Economique
Européenne (C.E.E.) seront également acceptées par la F.E.M.
7-4
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Sur chaque appareil de levage, ainsi que treuil et chariot autonome, la plaque du constructeur doit
être apposée à un endroit accessible, elle mentionne les indications suivantes :
- nom du constructeur,
- année de construction,
- numéro de fabrication,
- charge nominale en kg et/ou tonne,
- indication du type.
Aux endroits appropriés, doit être apposé, d'une manière visible, un panneau "Interdiction de
stationner sous la charge". D'autre part, aux accès de l'appareil de levage, il faut prévoir un
panneau "Interdiction de monter aux personnes non autorisées", et aux endroits particulièrement
dangereux des panneaux " Danger Appareil de levage", au besoin avec des couleurs
d'avertissement.
7-5
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Toutes les parties mobiles d'un appareil de levage, à l'exception des apparaux de manutention et
de préhension de charge, doivent être, dans la position et les conditions de charges les plus
défavorables, éloignées d'au moins 0,05 m de toute partie fixe du bâtiment, d'au moins 0,1 m de
toute main courante et au moins 0,5 m des zones de circulation. Sont considérées comme zones
de circulation, toutes les voies autorisées au personnel. Ceci ne s'applique pas aux plates-formes
de travail. Pour les gabarits de passage de chemin de fer, l'on considère ces gabarits comme
dimension de chargement. I1 faut également respecter une distance minimum de 0,5 m dans les
zones de circulation. En aucun cas les éléments fixes des engins ne doivent entrer dans le gabarit
de passage de chemin de fer.
La distance minimale verticale entre le gabarit de passage d'un appareil de levage et les surfaces
de circulation situées au-dessous, que ce soit le sol, les passerelles fixes ou placées sur des
dispositifs mobiles et faisant partie de ces dispositifs ou appartenant au bâtiment, à l'exception des
plates-formes de travail, ou bien des plates-formes de service ou similaires, doit être de 1,8 m
minimum dans la zone de circulation de service. La distance aux éléments d'installation
accessibles sous certaines conditions, ou aux éléments mobiles (toits, fours, éléments de
mécanismes et appareils de levage en translation en-dessous) ainsi qu'aux mains courantes, doit
être au moins de 0,5 m verticalement.
La distance minimum verticale entre gabarit supérieur d'un appareil de levage et des éléments
stationnaires ou mobiles se trouvant au-dessus (par exemple, entre des éléments constitutifs de
chariots, des mains courantes d'une part, la ferme du bâtiment ou des engins de levage circulant
par dessus, d'autre part), doit être d'au moins 0,5 m dans la zone d'entretien et à proximité des
plates-formes. Cet intervalle peut être diminué à 0,1 m pour certains éléments de construction, à la
condition toutefois, que cela ne représente aucun risque pour le personnel, ou bien qu'un tel
danger soit écarté par des dispositifs adéquats.
7.4.2.1.Visibilité
Les postes de conduite doivent être disposés de manière à ce que le conducteur puisse voir
facilement toutes les opérations de travail, ou qu'il puisse les suivre par des dispositifs ou
aménagements appropriés.
7-6
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Le poste de conduite doit être suffisamment spacieux pour que le conducteur puisse accéder ou
quitter sans gêner les dispositifs de commande. Les dispositifs de commande doivent pouvoir être
manipulés de préférence en position assise ou, si nécessaire, également en position debout.
Les postes de conduite doivent avoir une hauteur libre de 1,9 m minimum et être pourvus d'une
main courante à au moins 1 m du sol.
Les postes de conduite en plein air et les postes se trouvant dans des bâtiments non chauffés
doivent être de construction fermée, à l'exception des zones climatiques chaudes. Les postes de
conduite dans les bâtiments chauffés et les postes de conduite qui ne sont pas utilisés
fréquemment ou les postes supplémentaires peuvent être de construction ouverte.
S'il y a un risque de chute d'objets, il faut prévoir une protection au-dessus du poste de conduite.
Les postes de conduite et la disposition des organes de commande doivent être conçus suivant
des principes ergonomiques.
La charpente des postes de conduite doit être réalisée en matériaux non inflammables, les
revêtements latéraux et le plafond peuvent être fabriqués en matériaux au choix, difficilement
inflammable. Le plancher des postes de conduite doit être recouvert d'un revêtement de sol non
métallique et calorifuge.
7.4.2.4. Vitrages
Les vitrages du poste de conduite, dont la distance au sol est de moins de 1,0 m, ainsi que les
parties vitrées, situées au sol, doivent être prévus ou protégés de manière à ce qu'il n'y ait pas de
risque de chute de personne ; les parties vitrées sur lesquelles on peut marcher, doivent d'autre
part, être résistantes à la marche.
Les moyens d'accès doivent être protégés, contre toute possibilité d'ouverture accidentelle. Les
portes coulissantes et les portes pivotantes vers l'extérieur des postes de conduite doivent
conduire à des plates-formes.
Il doit être possible de nettoyer sans aucun risque les vitres des postes de conduite Les parties
vitrées incorporées au plancher du poste de conduite et d'autres vitres exposées, pendant le
service, à un risque accru de bris ou à des rayonnements de chaleur, doivent être prévues en
verre de sécurité approprié.
7-7
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7.4.2.7. Ventilation
Les postes de conduite exposés à l'influence nuisible de poussières, de vapeur ou de gaz, doivent
être protégés contre la pénétration de telles matières et être équipés d'un dispositif d'alimentation
avec de l'air pur.
7.4.3.1. Plaque
Le nombre de personnes et la charge maximale admises dans le poste de conduite doivent être
indiqués d'une façon durable et très lisible.
Dans le cas d'une protection contre la chute et d'une seule construction portante, un coefficient de
sécurité d'au moins 8 est nécessaire.
Les transmissions par câble doivent être conçues, au moins, suivant le groupe M8. Le diamètre du
câble ne doit pas être inférieur à 6 mm. Les câbles qui sont utilisés en plein air, doivent être en fils
galvanisés.
7-8
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7.4.3.5. Commandes
Tous les dispositifs de commande doivent se couper automatiquement, dès que l'opérateur les
lâche.
Dés que le poste de conduite heurte des obstacles ou dès qu'un moyen de portance devient mou,
tous les mouvements de l'appareil de levage doivent être interrompus automatiquement. Des
dispositifs de redémarrage, pour la remise en route de l'appareil de levage ne doivent pas être du
type à réenclenchement automatique.
7.4.3.7. Amortissement
Dans le cas où la vitesse de déplacement du poste de conduite dépasse 40 m/mn, il faut prévoir
des dispositifs, diminuant la vitesse en temps utile, de manière que les amortisseurs ne puissent
pas être atteints à une vitesse de plus de 40 m/mn. Dans le cas où la vitesse d'approche est de
plus de 20 m/mn, il faut prévoir des amortisseurs absorbeurs d'énergie.
7-9
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7.4.4.1. Accès
En utilisation normale, l'accès du poste de conduite doit être possible, sans danger et sans
difficulté dans n'importe quelle position de l'engin de levage. Si le plancher du poste se trouve à
moins de 5 m par rapport au sol, l'accès peut être limité à certaines positions de l'engin de levage,
à la condition toutefois que le poste de conduite soit équipé d'une possibilité de descente de
secours par exemple : une échelle de corde.
L'accès du poste de conduite doit, de préférence, se faire par une plate-forme protégée par un
garde-corps qui se trouve en regard du poste de conduite. Des accès par le plancher ou le plafond
du poste de conduite, ne sont admissibles que dans la mesure où les conditions dimensionnelles
le nécessitent. Lors de l'accès direct par un escalier, une plate-forme ou une passerelle, l'écart
horizontal à l'accès du poste de conduite ne doit pas dépasser 0,15 m et l'écart vertical entre la
plate-forme et le plancher du poste de conduite ne doit pas dépasser 0,25 m.
7 - 10
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7.4.4.7. Dérogation
On peut renoncer à l'installation de ces moyens d'accès dans les flèches comme indiqué ci-
dessus, quand ces dernières peuvent être abaissées en vue d'une inspection visuelle complète ou
si d'autres constructions appropriées permettent une inspection visuelle.
La hauteur libre de passage en ce qui concerne les accès empruntés rarement, à l'intérieur de la
charpente des appareils, peut être diminuée à 1,3 m au minimum, la largeur de passage doit alors
être agrandie à 0,7 m d'une façon linéaire avec la diminution de la hauteur. La hauteur libre au-
dessus des plates-formes qui ne sont utilisées que pour l'entretien peut être réduite à 1,3 m.
7.4.4.9. Garde-corps
S'il y a danger de chute de plus d'un mètre, les parties accessibles d'installation de l'appareil
doivent être pourvues d'un garde-corps complet sur les côtés concernés. Les plinthes doivent avoir
une hauteur d'au moins 0,1 m. Les ouvertures dans les garde-corps sont admises, dans la mesure
où il y a les protections appropriées contre le risque de chute. En règle générale, le garde-corps
doit avoir une hauteur de 1 m, et être pourvu d'une plinthe et d'une lisse intermédiaire. La hauteur
du garde-corps peut être diminuée jusqu'à 0,8 m, si une hauteur de passage libre de 1,3 m est
admissible. Le long des passerelles, il doit y avoir au moins une main courante.
Pour des passerelles qui longent des murs d'immeubles, ou une construction pleine, une main
courante peut être admise à la place du garde-corps, celle-ci ne doit avoir que des ouvertures (par
exemple : colonnes, ouvertures pour portes) de 1 m de longueur au maximum.
7 - 11
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7.4.5.1. Generalité
Lorsque les différences de niveau dépassent 0,5 m, il faut prévoir des escaliers ou des échelles.
Jusqu'à une hauteur de 2 m, il est également possible, pour des surfaces verticales, de réaliser
des marches, avec des poignées (par exemple pour extrémités de châssis).
Les échelles doivent être interrompues par des paliers de repos, à des distances verticales
maximales de 8 m. En cas de grandes hauteurs, comme pour les grues à tour, plusieurs paliers de
repos espacés au maximum de 8 m peuvent être nécessaires. Si cela pose des problèmes de
place, il est possible de disposer les paliers de repos latéralement à un échelle continue.
7.4.5.2. Escaliers
L'inclinaison des escaliers ne doit pas dépasser 65°, la hauteur d'une marche ne doit pas excédée
0,25 m et dans le cas des grues à tour 0,2 m et la profondeur d'une marche ne doit pas être de
moins de 0,15 m.
L'intervalle entre les marches doit rester égal. Quand il s'agit d'escaliers principaux les poteaux de
rampes doivent avoir un écartement l'un de l'autre d'au moins 0,6 m, pour les autres escaliers 0,5
m sont suffisants.
Les escaliers doivent posséder un garde-corps de chaque côté ; dans le cas où d'un côté il y aurait
un mur, une main courante du côté du mur est suffisante.
7 - 12
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7.4.5.3. Echelles
La longueur des échelons entre les montants doit être d'au moins 0,3 m, l'écartement des échelons
ne doit pas dépasser 0,3 m et doit rester équidistant. La distance des échelons à la construction
fixe doit être d'au moins 0,15 m. Un échelon doit pouvoir supporter en son milieu une force de
1200 N sans déformation permanente.
Les ouvertures de passage doivent avoir des dimensions minimum de 0,63 m x 0,63 m ou un
diamètre de 0,8 m.
Les échelles d'une hauteur de plus de 5 m doivent, à partir de 2,5 m, être équipées d'une
protection dorsale (crinoline).
La distance entre deux arceaux de la protection dorsale ne doit pas dépasser 0,90 m au maximum.
Ces arceaux doivent être reliés au cadre par au moins trois lisses longitudinales équidistantes.
Dans tous les cas une lisse longitudinale doit se trouver à un endroit exactement opposé à la ligne
médiane verticale de l'échelle.
La capacité de résistance des arceaux de protection renforcés par les lisses longitudinales devra
en chaque point de l'arc pouvoir supporter une force de 1000 N sur
0,1 m. Aucune déformation visible ne doit apparaître.
Les montants doivent dépasser d'au moins 1 m le dernier échelon supérieur, à moins que des
poignées soient prévues ; en cas de problème de place 0,8 m peut être admis.
La protection dorsale n'est pas requise si l'échelle est placée à l'intérieur d'une construction qui
assure la fonction de cette protection dorsale et si le libre passage entre l'échelle et le côté opposé
est de 0,70 - 0,80 m. Seront considérés comme protection équivalente : des éléments de structure
qui sont aménagés de façon que la distance verticale dans la zone de protection entre les barres
est toujours inférieure à 0,75 m, et où le cercle situé entre l'échelle et les barres est inférieur à 0,75
m.
Les échelles doivent être pourvues de paliers de repos, répartis de manière que la première
distance ne dépasse pas 10 m et qu'ensuite une marche-palier soit prévue tous les 8 m.
7 - 13
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7.5.1.1. Tambours
Les tambours à câbles doivent être rainurés ; en règle générale, le câble doit être enroulé en une
seule couche. Si l'enroulement doit être réalisé en plusieurs couches, un dispositif ou une
disposition adéquat d'enroulement doit être prévu ; un tel dispositif n'est pas forcément nécessaire
pour des enroulements à deux couches à condition que le câble soit guidé correctement par un
dispositif approprié.
S'il existe un risque que, pendant le service, les câbles puissent prendre du mou sur le tambour, ou
ne pas s'enrouler parfaitement, il faut prévoir des mesures qui empêcheront cette éventualité.
Les tambours doivent être pourvus de flasques, à moins que d'autres dispositifs n'évitent que les
câbles ne se déroulent latéralement ou chutent.
Le diamètre des joues doit être suffisamment grand pour dépasser la dernière couche de câbles
d'au moins une fois et demi le diamètre du câble, le câble étant complètement enroulé. Pour les
grues à tour on prendra 2 fois le diamètre du câble.
A la position du crochet la plus basse admissible, il doit y avoir, avant la fixation du câble, encore
au moins deux tours de câble sur le tambour. Si la fixation d'un bout de câble sur le tambour se fait
par bornes à vis cette fixation doit être réalisée par au moins deux serre-câbles à verrouillage
positif (commandé mécaniquement).
7.5.1.3. Câbles
Les câbles doivent être, si possible protégés contre l'influence directe de la chaleur rayonnante et
contre les éclaboussures de matières en fusion ou autres matières nuisibles. Si les conditions de
fonctionnement sont soumises à des influences excessives de la chaleur, des matières corrosives
ou autres, il faut employer des câbles spéciaux.
7.5.1.4. Chaînes
Les entraînements par chaînes doivent être équipés d'un dispositif garantissant l'enroulement
correct de la chaîne sur la roue, et empêchant que la chaîne ne dérape. Une protection efficace de
la chaîne doit être prévue.
7 - 14
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7.5.2.1. Gégorgement
Il faut garantir par des moyens adéquats que les câbles ou chaînes ne puissent sortir des poulies.
7.5.2.3. Entretien
Les poulies de câbles doivent être disposées de manière à être accessibles pour l'entretien.
7.5.3. FREINS
Les prescriptions de ce paragraphe ne s'appliquent pas aux entraînements par vérins (par exemple
vérin hydraulique de levage).
7.5.3.1. Généralité
Les mécanismes doivent être équipés de freins mécaniques. Dans des cas spéciaux où
l'entrainement est réalisé avec un engrenage à blocage automatique, ce frein peut être supprimé à
la condition d'apporter la preuve que ni des sollicitations ni des mouvements inadmissibles ne
peuvent survenir.
Le dispositif de freinage doit pouvoir être contrôlé facilement. Les ressorts de freins doivent être
conçus en tant que ressorts à pression, Il faut garantir la possibilité de réglage du frein et de
changement de garniture de ce frein.
7 - 15
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Les dispositifs de freins doivent être dimensionnés pour 1,6 minimum de la charge de levage. Ils
doivent pouvoir freiner sans à-coup nuisible et sans échauffement inadmissible la charge d'essai
dynamique.
Les freins des mécanismes de levage doivent être agencés de manière à ce qu'il y ait liaison
mécanique entre, d'une part, le mécanisme qui produit le couple de freinage, et d'autre part, le
couple résistant de la charge.
Les dispositifs électriques ou mécaniques doivent permettre, sous charge, que la vitesse de
descente reste dans la limite admissible.
Les mécanismes de levage pour déplacer des matières fondues doivent être équipés de deux
freins mécaniques, à fonctionnement indépendant, dont chaque frein doit correspondre aux
exigences précédentes ; le deuxième frein doit avoir une action légèrement temporisée par rapport
au premier.
Dans des cas particulièrement critiques, où il faut également parer à une rupture d'engrenage il
faut que le deuxième frein qui agit sur le tambour du câble soit commandé de manière à ce qu'il
agisse automatiquement, sans temporisation, au plus tard au moment où le tambour atteint 1,5 fois
la vitesse de descente nominale. Dans ce cas, il faut inclure dans le dispositif de commande de la
grue un bouton d'arrêt d'urgence qui actionne le frein.
Les mécanismes de translation et de direction des appareils de levage et des chariots doivent être
équipés de freins automatiques ou de freins actionnés à partir du poste de conduite. Sont
exceptées les installations qui ne sont pas soumises à l'influence du vent et qui opèrent sur une
voie horizontale à une vitesse ne dépassant pas 40 m/mn. S'il s'agit de galets montés sur
roulements à billes, la vitesse ne doit pas dépasser 20 m/mn. Pour les engins destinés au transport
des matières en fusion, il faut obligatoirement un frein indépendant de la vitesse.
Les freins doivent être conçus de manière à ce que l'engin de levage ou le chariot puisse, le cas
échéant, sous l'influence du vent, être arrêté en temps voulu et maintenu à l'arrêt dans toutes les
conditions opérationnelles, même en cas de panne de courant.
Les freins non automatiques de l'engin de levage et des chariots exposés au vent, doivent être
équipés d'un dispositif de blocage.
Les freins automatiques ou les dispositifs de blocage doivent présenter une sécurité d'au moins 1,1
par rapport aux forces maximales agissant hors service.
7 - 16
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Les mécanismes d'orientation doivent avoir des freins conçus de manière à pouvoir en temps
voulu et le cas échéant sous l'influence du vent, arrêter et maintenir à l'arrêt la partie tournante,
même en cas de panne de courant.
Les mécanismes de relevage doivent avoir des freins qui, en cas d'arrêt ou de panne de la
commande de relevage, s'appliquent automatiquement et maintiennent avec sécurité la flèche
avec la charge d'essai, dans la position la plus défavorable.
Le mécanisme de freinage devra être conçu pour un couple de freinage correspondant à au moins
1,6 fois le couple de la charge de levage et du poids propre de l'ensemble de la flèche, et 1,0 fois
le couple dû à la charge du vent dans les conditions opérationnelles les plus défavorables (vent
maximum en service).
Pour l'engin de levage "hors service" ceci devra correspondre à au moins 1,1 fois le couple
provenant du poids propre de l'ensemble de la flèche et de la charge due au vent (vent maxi hors
service = tempête) dans la position de la flèche la plus défavorable ou dans une position de la
flèche déterminée hors service.
7 - 17
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En ce qui concerne les autres entraînements hydrauliques, les mouvements doivent être arrêtés
par des freins de blocage automatiques, par l'intermédiaire d'organes de commande à retour
automatique, selon les prescriptions du paragraphe 7.5.3.
7.6.4. Filtration
Avant la mise en service, l'installation hydraulique doit être exempte de corps étrangers tels que
copeaux, éclats ou pailles. L'installation doit être réalisée d'une manière telle que ces corps
étrangers puissent être facilement enlevés après des réparations.
7.6.6. Reniflards
Aux endroits adéquats des installations hydrauliques, il faut prévoir des ventilations.
7 - 18
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7 - 19
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Si la position de fin de course est très souvent approchée en utilisation, la décélération au poste de
commande ne doit pas dépasser 2,5 m/s2.
En cas de radio-commande, les voies de déplacement des engins de levage et des chariots
doivent être munies d'interrupteurs de fin de course si la vitesse de déplacement excède 40 m/mn.
Les engins de levage et les chariots à poste de commande attelé qui sont constamment soumis au
vent, doivent être pourvus de dispositifs de blocage dans la position hors service.
Si les conditions d’exploitation exigent qu'il faille tenir compte de certaines forces du vent, l'engin
doit être équipé d'un avertisseur de vent.
Les engins de levage doivent être équipés de chasse-pierres si des matières pouvant empêcher le
déplacement peuvent joncher les rails.
7 - 20
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Si deux ou plusieurs engins de levage sont utilisés sur une voie commune, des dispositifs évitant
un tamponnement dangereux sont à prévoir. En aucun cas une décélération au poste de
commande de 5 m/s2 doit être dépassée.
Dans le cas où la zone de travail présente un danger quelconque du fait de l'utilisation de l'engin
de levage ou du chariot, des mesures de précautions doivent être prises pour le personnel qui s'y
trouve comme par exemple des panneaux d'avertissement, clignotants, avertisseurs sonores ou
interrupteurs automatiques.
Pour les mécanismes de relevage mus mécaniquement, les mouvements de relevage de flèche
dans les positions extrêmes doivent être limités par des interrupteurs automatiques de fin de
course (fin de course d'urgence), en tenant compte de la distance de ralentissement.
L'inversion des mouvements à partir de positions extrêmes doit rester possible avec l'appareil de
commande.
De même les mécanismes d'orientation mus par moteurs ayant une zone d'orientation limitée
doivent être munis d'un limiteur. Les mouvements d'orientation devront être limités par un
interrupteur de service automatique.
D'autre part, pour les positions extrêmes dans les zones à orientation limitée, et les positions
extrêmes de relevage, il faudra prévoir des limiteurs dont l'application se fera selon les
prescriptions de l'article 7.7.1.2.
L'appareil de levage ou le chariot ne doit pas se renverser ni tomber même sous la sollicitation de
forces inhabituelles telles que tamponnement, collision ou montage.
7 - 21
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7.7.2.2. Surcharge
Les engins de levage ou chariots équipés de flèches ou de bras qui sont susceptibles de basculer
sous l'effet d'une surcharge, et dont la charge de levage est indépendante de la portée, doivent
être équipés d'un interrupteur de charge limite ; si toutefois la charge de levage varie en fonction
de la portée, cet interrupteur doit également servir d'interrupteur à moment constant (limiteur de
couple). Il doit être possible de revenir dans la zone d'utilisation admissible du couple de charge
par inversion du mouvement ou bien, dans le cas où la surcharge se produit au cours du levage de
la charge, par dépose de cette charge en utilisant les commandes usuelles (levier de commande,
etc...).
Les appareils de levage dont les dispositifs de levage ou de relevage sont entraînés par des
moteurs à combustion et qui sont commandés mécaniquement sans l'intermédiaire d'organes
électriques, hydrauliques ou pneumatiques, peuvent, au lieu de la sécurité de surcharge, être
équipés de dispositifs avertisseurs optiques ou sonores.
7 - 22
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Comme toutes les machines et tous les appareils de levage, ceux relevant de la compétence de la
Section I de la FEM sont aussi conçus pour une certaine durée de vie.
Ils sont de plus soumis à des règles de calculs qui ont été développées à partir des connaissances
scientifiques et des expériences des utilisateurs et des constructeurs pour les applications aux
différents types d'appareils.
Les facteurs dont il faut tenir compte dans le vieillissement de l'appareil sont principalement :
7 - 23
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CAHIER 8
ème
La totalité de la 3 édition révisée comprend les cahiers 1 à 5 et 7 à 9
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Disponible aussi en allemand et en anglais
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Cahier 8
ANNEXE......................................................................................................................................... 11
A - 8.1.3. CONDITIONS D'ESSAIS DES APPAREILS DE LEVAGE DANS CERTAINS PAYS
EUROPEENS ............................................................................................................................. 11
8-1
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8.1. ESSAIS
Les appareils doivent être essayés en surcharge, avant leur mise en service, dans les conditions
suivantes :
L'essai dynamique est effectué avec un coefficient de surcharge ρ1 = 1,2 : soit avec une charge
égale à 120 % de la charge nominale. Tous les mouvements sont exécutés successivement avec
prudence et sans vérification des vitesses ni de l'échauffement des moteurs (cf. article 2.3.3. c).
L'essai statique est effectué avec un coefficient de surcharge ρ2 = 1,4 : soit avec une charge égale
à 140 % de la charge nominale. Cet essai doit être exécuté sans vent. Il consiste à soulever la
charge nominale à une faible distance du sol et à ajouter sans choc le surplus nécessaire (cf.
article 2.3.3. c).
8.1.3. REMARQUE 1
Les valeurs de ces charges d'essais constituent les conditions minimales. Si des lois ou
règlements d'un pays exigent des valeurs supérieures, celles-ci doivent être respectées pour les
appareils destinés à ces pays.
A titre d'information, les essais de charge dans certains pays sont précisés à l'annexe
A-8.1.3.
8.1.4 REMARQUE 2
Il est généralement d'usage d'effectuer en même temps que ces essais une mesure de la
déformation prise par la charpente des appareils.
Aucune obligation n'est imposée par les présentes règles concernant la valeur des déformations à
ne pas dépasser.
Si l'utilisateur veut imposer une flèche limite, il doit le préciser dans son appel d'offre 1.
1
L'habitude de juger la robustesse d'un appareil en fonction de la faiblesse de la flèche prise sous la
charge devrait être abandonnée.
Si une flèche trop importante peut être gênante pour des poutres en treillis par suite des désarticulations
d'assemblages qu'elle risque d’entraîner, elle n'a par contre, aucune répercussion fâcheuse dans les
poutres à âme pleine ou en caisson.
En pratique, la valeur de la flèche devrait être limitée uniquement par des considérations d'utilisation de
l'appareil, les oscillations verticales de la charge pouvant, dans certains cas, être gênantes.
8-2
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L'utilisation des Règles de Calcul pose comme préalable que les tolérances déterminées dans ce
qui suit pour les appareils et voies soient respectées. Elles sont valables à moins que des
conditions différentes aient été convenues avec l'utilisateur et ne nécessitent pas la prise en
considération des déformations élastiques résultant de l'exploitation. Les déformations élastiques
doivent, si nécessaire, être prises en considération séparément.
Les tolérances établies sont valables pour les ponts roulants, les portiques et les grues tournantes,
mais non pour les grues sur voie de chemin de fer. Pour les grues installées temporairement, par
exemple les grues de chantier ces règles ne s'appliquent que partiellement ; dans d'autres cas,
elles doivent être utilisées judicieusement.
Pour le mesurage avec un mètre ruban, il doit être fait usage de mètres-acier étalonnés. Les
prescriptions propres au mètre ruban sont à respecter. Les valeurs obtenues sont à corriger aussi
bien pour la déflection du ruban que pour l'écart entre la température ambiante et la température
étalon. Les mesures effectuées sur un même appareil doivent être faites avec le même mètre
ruban et avec la même force de traction.
8.2.2.1. Voie
L'écart ∆s sur la portée maximale ∆s de l'engin (voir croquis) ne doit pas dépasser les valeurs
suivantes :
pour s ≤ 15 m : ∆s = ± 2 mm
pour s > 15 m : ∆s = ± [ 2 + 0,15 . ( s-15 ) ] mm ( max. ± 15 mm )
(s est à exprimer en m)
Figure 8.2.2.1.
8-3
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Ceci n'est valable que pour les appareils de levage ayant une voie de plus de 20 mètres.
Si le rail possède une surface de roulement horizontale l'inclinaison de l'axe de la roue, pour
l'appareil de levage non chargé, devra se situer entre + 0,2 % et - 0,05 % (voir figure 8.2.2.3.).
Figure 8.2.2.3.
On doit entendre par appareil de levage non chargé que celui-ci est posé librement sans chariot
sur les sommiers.
Figure 8.2.2.4.
8-4
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Dans un plan perpendiculaire à la course du chariot, la différence de hauteur des deux points en
vis-à-vis de la voie du chariot, ne doit pas dépasser 0,15 % de l'écartement avec un maximum de
10 mm.
Figure 8.2.2.5.
Les rails de chariot doivent être disposés de manière telle que la surface de roulement soit
horizontale et que le plus grand défaut de planéité de la surface d'appui ne dépasse pas ± 3 mm,
pour les voies jusqu'à 3 m, et ± 0,1 % de la voie du chariot, pour des voies dépassant 3 m .
Figure 8.2.2.6.
8-5
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L'axe du rail du chariot ne doit pas s'écarter de l'axe de la poutre support de rail de plus de la demi-
épaisseur de l'âme de la poutre support de rail .
Figure 8.2.2.7.
Les axes des rails de chariot ne doivent pas s'écarter de plus de + 1,û mm, sur une longueur de
rail de 2 m, de leur axe théorique. Il ne peut exister des déports aux joints de rail .
Figure 8.2.2.8.
8-6
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Les axes des alésages des roues doivent se situer à l'intérieur d'un écart angulaire dans le plan
horizontal de ± 0,04 % par rapport à la position théorique .
Axe théorique
de toutes les roues
Figure 8.2.2.9.
Les alésages de palier des deux roues opposées de chaque côté de la voie et les axes de
balanciers éventuels du chariot et du pont doivent présenter dans le plan vertical, un écart
d'alignement inférieur à 0,15 % de l'écartement, avec un maximum de 2 mm .
Figure 8.2.2.10.
8-7
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Les plans médians des galets roulant ensemble sur un même rail ne peuvent s'écarter du centre
du rail de plus de ± 1 mm .
Dans le cas de paliers lisses, le galet doit se trouver au milieu entre les surfaces de contact
frontales des roues.
Dans le cas de galets de guidage horizontaux le milieu de l'entr’axe d'un ensemble de guidage ne
doit pas s'écarter de plus de ± 1 mm de l'axe moyen du champignon du rail .
Figure 8.2.2.12.
La tolérance sur le diamètre des galets doit correspondre à la classe de tolérance h9 de l'ISO. En
cas "d'arbre électrique" de plus petites tolérances peuvent être nécessaires qui sont à déterminer
cas par cas. Les tolérances sont également valables pour les galets non entraînés car tous les
galets doivent être interchangeables
8-8
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Les tolérances déterminées dans ce qui suit se réfèrent à l'état neuf de la voie de l'appareil. Si en
cours d'utilisation il se produit un dépassement de ces tolérances de plus de 20 %, la voie doit être
redressée. Si les conditions de roulement se détériorent sensiblement, il pourra être nécessaire de
redresser la voie, même si le dépassement n'atteint pas encore les 20 % tolérés.
S'il existe des galets moteurs d'un côté on peut permettre un écart d'une valeur triple de celui
donné par les deux formules, mais le plus grand écart ne doit pas dépasser
25 mm.
2 - Il est admis que le chariot étant placé au milieu de la portée, les deux côtés de la voie
présentent environ la même flèche.
3 - Le plus grand écart admissible entre le rebord supérieur du rail et sa hauteur théorique est
de ± 10 mm. Est considérée comme hauteur théorique la position horizontale ou
éventuellement la courbe de surhaussement prévue. Le positionnement en hauteur des deux
rails peut présenter une différence de 10 mm. L'écart entre l'axe longitudinal du rail et sa
position théorique, mesuré en un endroit quelconque sur une longueur de 2 m, ne peut
dépasser ± 2 mm.
4 - L'inclinaison de la surface de roulement des rails ne doit pas dépasser les valeurs suivantes
par rapport à sa position théorique :
Longitudinalement : 0,3 %
Transversalement : 0,3 %
Figure 8.2.3.a.
8-9
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5 - L'écart entre les positions réelle et théorique de l'axe du rail ne peut dépasser ± 10 mm.
L'écart entre l'axe longitudinal du rail et sa position théorique, mesurée en un endroit
quelconque sur une longueur de 2 m, ne peut dépasser ± 1 mm .
Flèc he
Figure 8.2.3.b.
Pour les appareils conduits des deux côtés par des galets horizontaux, les valeurs précitées
sont valables également pour la surface des rails des galets horizontaux.
Pour les appareils conduits sur un seul rail, l'exigence relative à la rectitude du rail non
conducteur peut être abaissée après en avoir référé au constructeur.
6 - Il n'y a pas lieu de tenir compte des déports des joints de rails. Il est recommandé d'utiliser
des joints de rail soudés.
.
8 - 10
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ANNEXE
A - 8.1.3. CONDITIONS D'ESSAIS DES APPAREILS DE LEVAGE DANS CERTAINS PAYS
EUROPEENS
Etats Essais dynamiques Essais statiques Observations
AUTRICHE 125 % jusqu’à 25 t
110 % au delà de 25 t
BELGIQUE jusqu’à 20 t 125 % 25 t 140 %
de 20 à 50 t +5t de 25 à 50 t 10 t
au delà de 50 t 110 % 50 t 120 %
SUISSE Suivant
DIN 15030
ALLEMAGNE Pk = 1,25 . P (H1 et H2) Pg = 1,50 . P (H3 and H4) DIN 15018 part
Pg = 1,33 . P (H1 et H2) Pg = 1,33 . P - 1,4 . P 1
Pk = 1,25 . P DIN 15019 part
Pk = 1,25 . P1 + 0,25 . P0 1
DIN 15030
FRANCE 120 % 150 %
(sauf grues de chantiers et (sauf grues de chantiers et
certains appareils démontables : certains appareils démontables :
110 %) 133 %)
GRANDE 125 % de la SWL
BRETAGNE
8 - 11
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CAHIER 9
SUUPLEMENTS ET COMMENTAIRES
AUX CAHIERS 1 à 8
ème
La totalité de la 3 édition révisée comprend les cahiers 1 à 5 et 7 à 9
Copyright by FEM Section I
Disponible aussi en allemand et en anglais
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Cahier 9
Suppléments et commentaires
aux cahiers 1 à 8
9.2. PRESENTATION....................................................................................................................... 3
9.11. CAS DES STRUCTURES SUBISSANT DES DEFORMATIONS IMPORTANTES (3.5.) ..... 22
9.11.1. Effet non proportionnel sur la structure due aux forces................................................... 22
9.11.2. Structures non linéaires et effets favorables du poids propre ......................................... 24
1-2
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9.1. PREFACE
Les "Règles pour le calcul des appareils de levage" établies par le Comité Technique de la section
I de la Fédération Européenne de la Manutention (F.E.M), qui étaient publiées sous la forme de 8
cahiers, ont été largement utilisées dans de nombreux pays du monde entier.
Cependant, ces règles ont été élaborées au début des années 80 et doivent progresser pour rester
en phase avec l'évolution des connaissances et des outils de conception utilisés, d'efficacité
croissante.
Ainsi, il n'est pas souhaitable d'attendre cette date en continuant à se référer à des règles FEM,
dont certaines parties sont devenues obsolètes.
• La FEM 1.001 est un texte consolidé par un fort retour d'expérience. Il est utilisé par une
nombreuse population, où l'on retrouve les constructeurs, les donneurs d'ordres, etc...
• L'évolution des règles devrait faciliter l'application future des normes harmonisées basées
entre autres sur des méthodes aux états limites.
Le texte qui suit doit être considéré comme un supplément aux textes des cahiers 2, 3, 4 et 8. Le
cahier 6 est supprimé.
9.2. PRESENTATION
Exemple :
1-3
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Pour le coefficient ψ donné dans l'article 2.2.2.1.1. du cahier 2, nous pouvons prendre la valeur φ2
donnée par le texte suivant :
Dans le cas d'une charge libre au sol, les effets dynamiques du transfert de la charge du sol vers
l'appareil de levage doivent être pris en compte en multipliant la force de gravité due à la masse de
la charge de levage par un facteur φ2 (voir figure F.9.3.).
La masse de la charge de levage inclut les masses de la charge utile, des accessoires de levage
et d'une partie des câbles ou des chaînes de levage, etc.
φ2 = φ 2min + β2νh
φ 2min et β2 sont donnés dans le tableau T.9.3.a pour la classe de levage appropriée. Pour les
besoins de la présente norme, les appareils de levage sont affectés aux classes de levage HC1 à
HC4 selon leurs caractéristiques dynamiques. (La sélection des classes de levage dépend du type
particulier des appareils de levage et est traitée dans les normes européennes relatives aux types
spécifiques des appareils de levage.) De même, les valeurs de φ2 peuvent être déterminées par
des essais ou par analyse sans se référer à la classe de levage.
νh est la vitesse stable de levage, relative à l'accessoire de levage. Les valeurs de νh sont
données dans le tableau T.9.3.b.
1-4
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Où :
HD2 une vitesse stable très lente du mécanisme de levage peut être sélectionnée par
l'opérateur de l'appareil de levage ;
HD4 une commande de vitesse variable continue peut être actionnée par l'opérateur de
l'appareil de levage ;
HD5 après prétension de l'agrès de levage, une commande de vitesse variable continue est
assurée par le système de commande du mécanisme d'entraînement, indépendant de
l'opérateur de l'appareil de levage ;
1-5
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Pour procéder à une estimation des forces tangentielles entre les galets et les rails ainsi que des
forces entre les moyens de guidage actifs qui sont dues à l'obliquité de l'appareil de levage, un
modèle mécanique simple de translation est nécessaire. L'appareil est supposé mobile à vitesse
constante et dépourvu de commande antiobliquité.
Le modèle se compose de n paires de roues en ligne, dont p paires sont couplées. Une paire
individuelle (i) de galets peut être définie, comme couplée (C) mécaniquement ou électriquement,
ou montée indépendamment (l) l'une de l'autre. Cette dernière condition est également valable
dans le cas de mécanismes simples indépendants.
Les galets sont placés dans les positions géométriques idéales d'une structure d'appareil de
levage rigide en translation sur une voie rigide. Les différences de diamètres de galets sont
négligées dans ce modèle. Les galets sont fixes (F) ou mobiles (M) eu égard au déplacement
latéral. Le degré de liberté latéral peut, par exemple, être assuré par un bras articulé.
Fixed/Fixed
(F/F) IFF
CFF
Fixed/Movable IFM
(F/M)
CFM
Figure F.9.4.a - Différentes combinaisons de paires de galets
Sur la figure F.9.4.b les positions des paires de galets par rapport à la position des moyens de
guidage à l'avant de l'appareil en translation sont données par la distance di..
1-6
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NOTE: Quand des roues à boudins sont utilisées au lieu d'un dispositif de guidage externe,
d1 = 0.
On suppose que les forces de gravité dues aux masses de l'engin chargé (mg) agissent à une
distance µl du rail 1 et sont réparties de manière égale entre les n galets de chaque côté du
chemin de roulement de l'appareil de levage.
Wheel pair 1
Wheel pair 2
Wheel pair i
Wheel pair n
Span
Rail 1 Rail 2
Il est d'abord tout à fait nécessaire d'adopter une relation entre les forces tangentielles et les
déplacements correspondants se produisant entre le galet et le rail. Du fait que le galet doit
transmettre des couples d'entraînement (My) au rail et que son déplacement est limité par le
système (appareil de levage et chemin de roulement), il glisse dans les directions latérale et
longitudinale [u(ux,uy)]; des forces tangentielles correspondantes (Fx, Fy) agissent sur l'appareil de
levage (voir figure F.9.4.c).
1-7
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Sliding
distance
Geometry
Rolling distance
Forces
En général, une relation existe entre les distances de glissement (ux,uy), la distance de roulement
théorique rψ, la charge de galet Fz et les forces tangentielles (Fx, Fy), comme suit :
Fx = fx (sx, sy, pc, état de surface). Fz Fy = fy (sx, sy, pc, état de surface). Fz
Les coefficients de frottement du galet (fx, fy) dépendent du glissement, c'est à dire du rapport entre
le glissement et les distances de roulement théoriques (sx = ux / rψ, sy = uY / rψ), de la pression de
contact entre le galet et le rail (pc) et de l'état de surface du rail. Pour simplifier le calcul, les
relations empiriques suivantes peuvent être utilisées :
fx = 0,3⋅ 1 − e
(−250. sx ) ,pour sx ≤ 0,015 @
fy = 0,3⋅ 1 − e
(
−250. s
y ) , pour s
y ≤ 0,015
Le modèle de l'appareil de levage est supposé en translation à vitesse constante et décalé d'un
angle α, comme indiqué sur la figure F.9.4.d. L'appareil peut être guidé horizontalement par des
dispositifs externes ou par des boudins de galets.
1-8
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Glissement latéral
Sy Fy Guidage
h µ' µ
Syi Fz1i = — mg Fz2i = — mg Fy2i
Fy1i n n
Fx1i Fx2i
paire de
galets i
Rail 1 x Rail 2
y Pôle instantané de
glissement
µl µ' l
1-9
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Une force de guidage Fy est en équilibre avec les forces tangentielles de roues Fx1i, Fy1i, Fx2i, Fy2i,
dues à la rotation de l'appareil autour du pôle instantané de glissement . Avec le glissement latéral
maximal sy =α au niveau du dispositif de guidage et la distribution linéaire du glissement latéral syi
entre le dispositif de guidage et le pôle de glissement instantané, les forces d'obliquité
correspondantes peuvent être calculées comme suit :
où :
p est le nombre de paires de galets couplés;
µ est la distance entre le pôle instantané de glissement et le rail 1;
µ' est la distance entre le pôle instantané de glissement et le rail 2;
l est la portée de l'appareil;
di est la distance entre la paire de galets i et les moyens de guidage.
b) effort de guidage Fy
Fy = νfmg
où :
ν = 1 - Σdi /nh, pour les systèmes F/F
= µ' (1 - Σdi /nh), pour les systèmes F/M
f = 0,3·(1 - e-250 α) où α < 0,015 rad;
mg est la force de gravité due à la masse de l'appareil chargé;
n est le nombre de roues de chaque coté du chemin de roulement de l'appareil de levage.
1 - 10
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Combinaisons des
paires de galets ξ1i = ξ2i ν1i ν2i
(Voir figure F.9.4.a)
µµ'l/nh µ di
CFF (1 − )
n h
IFF 0 µ' di
(1− )
n h
CFM µµ'l/nh 0
IFM 0
L'angle d'obliquité α , qui ne doit pas dépasser 0,015 radians, doit être choisi en tenant compte du
jeu entre les moyens de guidage et le rail ainsi que de la variation dimensionnelle raisonnable et
de l'usure des galets de l'appareil et des rails comme suit :
α = αg + αw + αt
Où :
αg = sg/wb est la partie de l'angle d'obliquité due au jeu des moyens
de guidage ;
1 - 11
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D'autres recommandations ou résultats de travaux peuvent aussi être utilisés pourvu que le même
niveau de sécurité soit obtenu.
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Les propriétés des nuances d'acier les plus fréquemment utilisées sont fournies dans les normes
suivantes :
EN 10025 Produits laminés à chaud en aciers de construction non alliés. Conditions techniques
de livraison.
EN 10113-1 Produits laminés à chaud en aciers de construction soudables à grains fins. Partie 1 :
Conditions générales de livraison.
EN 10137-1 Tôles et larges plats en aciers de construction à haute limite d'élasticité à l'état
trempé et revenu ou durci par précipitation - Partie 1: Conditions générales de
livraison.
EN 10149-1 Produits plats laminés à chaud en aciers à haute limite d'élasticité pour formage à
froid - Partie 1 : Conditions générales de livraison.
EN 10210-1 Profils creux pour la construction finis à chaud en aciers de construction non alliés -
Partie 1: Conditions techniques de livraison.
EN 10219-1 Profils creux pour la construction formés à froid en aciers de construction non alliés et
à grains fins - Partie 1: Conditions techniques de livraison.
Par qualité des aciers, on comprend dans cette règle de calcul la propriété qu'a l'acier de montrer
un comportement rigide à certaines températures.
Les aciers sont divisés en quatre groupes de qualité. Le groupe dans lequel l'acier utilisé doit être
classé résulte de sa résilience sous une certaine forme et température d'essai déterminée.
Les tableaux T.9.6.a, T.9.6.b, T.9.6.c et T.9.6.d montrent les résiliences et les températures d'essai
pour les quatre groupes.
Les résiliences indiquées sont des valeurs minimales, prises comme moyenne de trois essais, des
éprouvettes longitudinales sont utilisées.
La résilience est à déterminer selon des essais avec éprouvettes à entaille en V selon la norme
européenne EN 10045-1.
Tc et T ne sont pas directement comparables entre eux car l'essai de résilience impose
une condition plus défavorable que le chargement de l'appareil de levage en
service et hors service.
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40 S275N 1.0490
S275NL 1.0491
47
40 E 355 R S355N 1.0545
E 355 FP S355NL 1.0546
47
40 E 420 R S420N 1.8902 NF A 36-201 EN 10113-2
E 420 FR S420NL 1.8912 (1984) (1993)
47
40 E 460 R S460N 1.8901
E 460 FP S460NL 1.8903
47
40 StE285 S275N 1.0490
TStE285 S275NL 1.0491
47
40 StE355 S355N 1.0545
TStE355 S355NL 1.0546
47
40 StE420 S420N 1.8902 DIN 17102 EN 10113-2
TStE420 S420NL 1.8912 (1983) (1993)
47
4 40 -20 StE460 S460N 1.8901
TStE460 S460NL 1.8903
47
40 S275N 1.0490
40EE S275NL 1.0491
47
40 S355N 1.0545
50EE S355NL 1.0546
47
40 S420N 1.8902 (Royaume EN 10113-2
S420NL 1.8912 Uni) (1993)
47
40 S460N 1.8901
55EE S460NL 1.8903
47
40 S275M 1.8818
S275ML 1.8819
47
40 S355M 1.8823
S355ML 1.8834
47
40 S420M 1.8825 EN 10113-3
S420ML 1.8836 (1993)
47
40 S460M 1.8827
S460ML 1.8838
47
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Tableau T.9.7.a - Valeurs de fy, fu, et σa pour aciers de construction non alliés, à grains fins,
à l'état trempé et revenu
Norme Acier Epaisseur Limite Résistance Contraintes admissibles: σa
t d'élasticit à la Cas I Cas II Cas III
é traction fu
fy
mm N/mm2 N/mm2 N/mm2 N/mm2 N/mm2
S235 ≤ 16 235 340 157 177 214
(Fe360) ≤ 40 225 340 150 169 205
EN 10025 ≤ 100 215 340 143 162 195
≤ 150 195 340 130 147 177
≤ 200 185 320 123 139 168
≤ 250 175 320 117 132 159
S275 ≤ 16 275 410 183 207 250
(Fe440) ≤ 40 265 410 177 199 241
≤ 63 255 410 170 192 232
≤ 80 245 410 163 184 223
≤ 100 235 410 157 177 214
≤ 150 225 400 150 169 205
≤ 200 215 380 143 162 195
≤ 250 205 380 137 154 186
EN 10025 S355 ≤ 16 355 490 237 267 323
et (Fe510) ≤ 40 345 490 230 259 314
EN 10113 S355N et ≤ 63 335 490 223 252 305
S355NL ≤ 80 325 490 217 244 295
aciers ≤ 100 315 490 210 237 286
jusqu'à ≤ 150 295 470 197 222 268
t ≤150 ≤ 200 285 450 190 214 259
≤ 250 275 450 183 207 250
EN 10113 S460 ≤ 16 460 550 307 346 418
≤ 40 440 550 293 331 400
≤ 63 430 550 287 323 391
≤ 80 410 550 273 308 373
≤ 100 400 550 267 301 364
EN 10137 S460 ≤ 50 460 550 307 346 418
≤ 100 440 550 293 331 400
≤ 150 400 500 267 301 364
S690 ≤ 50 690 770 460 519 627
≤ 100 650 760 433 489 591
≤ 150 630 710 420 474 573
S890 ≤ 50 890 940 593 669 809
≤ 100 830 880 553 624 755
S960 ≤ 50 960 980 640 722 873
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NOTE 1: La limite d’élasticité fy et la contrainte admissible σa des profils creux finis à chaud
selon EN 10210-1 sont conformes à celles du tableau T.9.7., t ≤ 65 mm, pour les nuances
235 à 460.
NOTE 2: La limite d’élasticité fy et la contrainte admissible σa des profils creux finis à froid
selon EN 10219-1 sont conformes à celles du tableau T.9.7., t ≤ 40 mm, pour les nuances
235 à 460.
Tableau T.9.7.b - Valeurs de fy, fu, et σa pour aciers à haute limite d'élasticité pour formage à
froid et profils creux
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Pour le calcul développé dans l'article 3.2.2.2.1, d'autres recommandations ou normes (par
exemple : VDI 2230, FDE 25030, ou les travaux du CEN/TC 185/WG 7) peuvent être utilisées.
Des essais (par exemple : extensomètriques) peuvent compléter et/ou remplacer les calculs.
La méthode présentée dans la norme ENV 1993-1 :1992 Eurocode 3 : Calcul des structures en
acier Partie 1.1, peut être utilisée.
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On vérifie que la contrainte calculée n'est pas plus grande que la contrainte critique de voilement
divisée par le coefficient ηv du tableau T.9.10 :
Tableau T.9.10
Cas Coefficient de
sécurité ηv
I 1,70 + 0,175 (ψ - 1)
Voilement des éléments plans II 1,50 + 0,125 (ψ - 1)
III 1,35 + 0,075 (ψ - 1)
Voilement des éléments I 1,70
courbes II 1,50
Coques cylindriques circulaires III 1,35
(par exemple : tubes)
L'annexe A.3.4.du cahier 3 indique le procédé à suivre pour déterminer la contrainte critique de
voilement.
La vérification des éléments soumis au voilement peut être menée selon d'autres
recommandations, par exemple ENV 1993-1.
ENV 1993-1 est basé sur la méthode des états limites : des coefficients partiels de sécurité γF et γM
sont utilisés.
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NOTE 2: Une description générale de la méthode des états limites est donnée dans l'ISO
2394 : 1986, Principes généraux de la fiabilité des constructions.
avec γm = 1,10
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NOTE: Les valeurs données dans le tableau 10 du document pr EN 13001-2 peuvent être
acceptées.
L'article 3.5 du cahier 3 décrit une méthode corrective pour des calculs de preuve d'aptitude dans
le cas de structures soumises à une déformation importante. Cependant, les déformations
importantes ne sont pas les seuls cas où le concepteur doit considérer l'utilisation d'une semblable
correction.
En combinant les articles 2.3.1 et 3.2.1 ou 3.4, les conditions pour la contrainte calculée dans la
combinaison de charges Cas I peuvent être exprimées comme suit :
où
σcr est la limite d'élasticité, la contrainte critique de flambement ou de
voilement, quelle que soit la plus critique,
ν est le coefficient correspondant νE ou νV.
Si la structure se comporte à peu près linéairement, la formule ci-dessus peut être modifiée
comme suit:
σ = kg ν γc SG + kL ν γc ψ SL + kh ν γc SH ≤ σcr
où les coefficients kg, kL, et kh représentent les relations linéaires entre les effets de charge (SG, SL,
SH) et la contrainte calculée. Ces coefficients dépendent de la configuration et du type de
chargement de l'appareil de levage.
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ν ⋅ γ c ⋅ mg ⋅ l ν ⋅ γ c ⋅ ψ ⋅ F ⋅ l
σ= +
8 ⋅W 4⋅W
l l
où l'on voit que k g = et kL =
8 ⋅W 4 ⋅W
Dans le but de vérifier l'effet le plus critique de toutes les charges pour un détail particulier de
calcul, il est évident que les signes des charges variables doivent être choisis afin qu'elles mènent
à la contrainte combinée maximale (si une telle combinaison est physiquement possible). De plus,
les charges sont multipliées par des coefficients tenant compte des effets dynamiques et d'une
marge adéquate vis à vis de la rupture.
Cependant, dans le cas où le poids propre SG diminue la valeur absolue des contraintes dues aux
charges variables (SG ayant un effet de contrainte opposé et favorable) la multiplication du poids
propre par ses coefficients mènerait à une situation où la marge actuelle vis à vis de la contrainte
critique pourrait être dangereusement réduite. Pour maintenir la marge prévue vis à vis de la
rupture, la méthode de calcul décrite dans l'article 3.4 doit également être appliquée dans les cas
suivants :
1 - Quand le poids propre a un effet de direction opposé à celui de l'effet des charges variables,
c.a.d. le poids propre a un effet d'équilibrage. Exemples : tours et structures inférieures de grues
tournantes à flèches et grues à tour.
2 - Spécialement pour les structures où le poids propre a un effet de direction opposé à celui de
l'effet des charges variables et les efforts de traction et compression sont supportés par différents
éléments de la structure.
Exemple 1: Les tirants pour ancrage de tempête prennent la différence entre efforts
ascendants et descendants tandis que les galets supportent toutes les charges descendantes
dans les cas d'une action du vent opposée.
Exemple 2: Les axes de boggie et les flasques supports des articulations de type pivot (telles
que les têtes d'extrémité des axes). Les axes supportent toute la compression tandis que les
flasques reprennent la différence entre charges ascendantes et descendantes.
3 - Structures précontraintes.
Dans ce cas, les charges variables seront multipliées par le coefficient ν, mais les charges de
précontrainte seront prises comme les valeurs estimées les plus basses. Le coefficient pour le
poids propre sera choisi entre 1 et ν en fonction de son effet favorable ou défavorable pour les
boulons.
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La méthode proposée dans l'article 4.2.4.1 peut être utilisée avec les valeurs de PL et c2 donnée
ci-dessous dans les tableaux T.9.12.a et T.9.12.b:
Classification en groupe c2
de mécanisme
M1 et M2 1,25
M3 et M4 1,12
M5 1,00
M6 0,90
M7 et M8 0,80
Quand on utilise les tableaux ci-dessus, il n'est pas nécessaire de considérer les 5 derniers
paragraphes de l'article 4.2.4.1.3 du cahier 4.
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Pour le calcul de conception des engrenages, le coefficient γm n'est pas cumulatif avec le facteur
de service (ka). Cependant, il doit être au moins égal à γm.
Les articles 2.1.4.3, 4.1.3.5, 4.1.3.6, 4.1.3.7 et l'annexe A 4.1.3 des cahiers 2 et 4 peuvent être
remplacés par le texte suivant :
9.14.1. Introduction
Dans les éditions mentionnées ci-dessus, la courbe de Wöhler d'un composant comprend une
seconde pente (facteur c') pour les nombres de cycles n plus grand que 2.10 6 :
Figure F.9.14.a
1 - 27
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Cette proposition, qui intègre en particulier la suppression de cette seconde pente de Wöhler, est
présentée ci-après.
CAHIER 2 MODIFIE
et de façon approchée :
c c c c
σ n1 σ n2 σ nr r
σ i ni
ksp = 1
σ max n
+ 2
σ max n
+ ..... + r
σ max n
= ∑
σmax n
i= 1
Cette sommation est tronquée pour le premier ni ≥ 2.106. Ce ni est pris comme nr et
remplacé par nr = 2.106 cycles.
A l'égard de son spectre de contrainte, un élément est rangé dans l'une des classes de spectre
P1, P2, P3, P4, définies au tableau T.2.1.4.3.
1 - 28
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CAHIER 4 MODIFIE
σR
- pour n = 8.103 : σ = σR ou τ =
3
- pour 8.103 ≤ n ≤ 2.106, domaine d'endurance limitée, la fonction est représentée par une ligne
droite TD dans un système de référence comprenant deux axes à échelle logarithmique (figure
4.1.3.5).
La pente de la courbe de WÖHLER, dans l'intervalle considéré, est caractérisée par le facteur :
1 - 29
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La résistance à la fatigue σk ou τk d'un élément mécanique donné, est déterminée par les
expressions respectives :
8− j 8 − j
σk = 2 ⋅ σd
c ou τk = 2 c ⋅ τd
où j est le numéro de groupe de cet élément.
La classification des éléments en groupes, sur la base de leur nombre total de cycles n et de
leur facteur de spectre ksp, de même que les contraintes critiques à la fatigue associées à
chaque groupe, sont visualisées à la figure 4.1.3.6 où σjk représente la contrainte correspondant
au groupe Ej. Pour les contraintes critiques au cisaillement, la lettre σ doit être remplacée par τ.
Concernant la relation entre les classes de spectre P1 à P4 et le facteur de spectre KSP voir le
tableau T.2.1.4.3 dans le cahier 2.
1 - 30
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1 - 31
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CAHIER 4 MODIFIE
Les contraintes admissibles σaf et τaf s'obtiennent en divisant respectivement les contraintes σk
et τk, définies sous 4.1.3.6., par un facteur de sécurité νk .
1
En prenant : νk = 3,2 c
Pour les éléments sollicités simultanément par des contraintes normales et des contraintes de
cisaillement avec des rapports κ entre contraintes extrêmes distincts, la condition suivante doit
être satisfaite :
2
σx
2
σ σ xσ y τ
2
+ y − + ≤ 11 ,
σ kx σ τk
ky σkx ⋅ σky ν 2k
dans laquelle :
S'il n'est pas possible de déterminer le cas le plus défavorable de la relation ci-dessus à partir
des contraintes correspondantes σx, σy et τ, les calculs doivent être effectués séparément pour
les sollicitations σx max, σy max et τmax et les contraintes correspondantes les plus défavorables.
A remarquer que les vérifications ci-dessus ne garantissent pas la sécurité contre des ruptures
fragiles.
Cette sécurité ne peut être assurée que par un choix adéquat de la qualité du matériau.
1 - 32
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CAHIER 4 MODIFIE
La limite d'endurance sur éprouvette polie est une valeur de laboratoire, qui n'est pratiquement
jamais atteinte pour des pièces réellement construites. De nombreux facteurs : forme, dimensions,
état de surface (qualité de l'usinage) et corrosion possible provoquent des discontinuités se
traduisant par des "effets d'entaille" qui diminuent les contraintes admissibles dans la pièce,
lorsque le calcul de ces contraintes s'effectue suivant les méthodes élémentaires classiques de la
résistance des matériaux. Il en est tenu compte par des coefficients, appelés respectivement ks, kd,
ku, kc, tous supérieurs ou égaux à l'unité. La limite d'endurance sur éprouvette polie est divisée par
le produit de ces coefficients.
Il est déconseillé au concepteur d'utiliser un facteur de peau tenant compte de l'influence de
traitements de surface.
...
Le calcul des contraintes admissibles en fatigue peut également être mené avec la méthode
du gradient (ou méthode Siebel), qui tient compte de l'adaptation plastique en fond
d'entaille.
Cette méthode est utilisée dans les documents suivants :
- E DIN 743 : Tragfähigkeit von Wellen und Achsen. Teile 1-4, Beuth-Verlag, Berlin, April
1996
1 - 33
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Considérons un arbre dont le spectre de contraintes initial est donné au tableau T.9.14 :
Tableau T.9.14
n = 3,76.106
1 - 34
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8− j 8− 6
c 3
σk = 2 . σd = 2 .100 = 158 N / mm 2
σk 158
La contrainte admissible de l'arbre est : σaf = = = 1073
, N/mm2
νk 1473
,
La contrainte maximale calculée est :
La tenue en fatigue de cet arbre n'est pas validée, car l'amplitude maximale de contrainte est
supérieure à la valeur admissible.
σk 178,9
La contrainte admissible de l'arbre est : σaf = = = 1215
, N/mm2
νk ,
1473
La tenue en fatigue de l'arbre n'est toujours pas validée, car l'amplitude maximale de contrainte est
supérieure à la valeur admissible.
1 - 35
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9.15.2.1. Stabilité
Un appareil de levage est dit "stable" lorsque la somme algébrique des moments de stabilité est
supérieure ou égale à la somme des moments de renversement.
9.15.2.2. Calculs
Des calculs doivent être effectués pour vérifier la stabilité de l'appareil de levage en déterminant la
somme des moments de renversement à l'aide des charges multipliées par le facteur de charge
donné dans le tableau T.9.15.a.
Dans tous les calculs, la position de l'appareil de levage et de ses éléments, et l'effet de toutes les
charges et forces, seront considérés dans leur combinaison, leur direction et leur effet les plus
défavorables.
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Tableau T.9.15.a.
où :
D sont les forces d'inerties des entraînements ;
P est la charge nette ;
P1 est le poids des accessoires de levage; dans le cas hors service ce poids sera
considéré comme une partie du poids de l'appareil de levage et de ses composants ;
P2 est le poids de la partie installée/démontée pendant le montage ou le démontage ;
W1 est l'effet du vent en service ;
W2 est l'effet du vent hors service - les effets dus aux rafales sont inclus ;
W3 est l'effet du vent en service W1 ou l'effet de la valeur limite du vent pour l'opération
de montage suivant la notice d'instructions du constructeur.
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Tableau T.9.15.b.
P2
Figure F.9.15 - Exemple: application d'une charge P2 pour monter une flèche
9.15.4.1. En service
Les forces du vent en service devront toujours être appliquées dans la direction la plus
défavorable.
Le constructeur de l'appareil de levage doit spécifier les forces que les appareils de levage
transmettent au sol ou à la structure porteuse. L'information fournie par le constructeur doit
spécifier toutes les conditions d'application pour lesquelles les efforts ont été énoncés (y compris le
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vent hors service). Dans le cas où la base de l'appareil de levage assure tout ou partie de la
stabilité de l'appareil de levage, le constructeur doit spécifier les exigences applicables à la base
de l'appareil de levage.
Les appareils de levage doivent être stables dans leur configuration de fonctionnement (condition I
à IV du tableau T.9.15.a) sans utilisation de dispositifs supplémentaires temporaires.
Des dispositifs supplémentaires temporaires peuvent être utilisés pour satisfaire la condition V du
tableau T.9.15.a, montage ou démontage.
Un lest amovible peut être utilisé pour satisfaire la condition IV du tableau T.9.15.a. Cependant,
cette condition doit être remplie sans ce lest amovible avec un facteur de 1,1 W2.
9.15.7. Déformation
Là où il peut être démontré qu'avec les efforts les plus défavorables pour la configuration la plus
déstabilisante et en considérant la déformation (théorie du deuxième ordre), l'effet sur le moment
de renversement ne dépasse pas les 10%, le calcul de stabilité peut être réalisé sans tenir compte
de la déformation (théorie du premier ordre) afin de simplifier les calculs.
Cependant, quand c'est le cas, les moments de renversement pour chaque condition de charge V
du tableau T.9.15.a doivent être augmentés de la valeur obtenue ci-dessus d'après la théorie du
deuxième ordre.
La résistance au glissement dû au vent doit démontrée par calcul pour toutes les appareils de
levage sur rails travaillant à l'air libre, et ce pour les conditions du tableau T.9.15.c
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Là où les pinces rails ou des dispositifs similaires sont nécessaires pour empêcher le glissement
en cas de tempête, le manuel de service doit indiquer que ceux-ci doivent être utilisés dés que la
limite du vent en service est atteinte.
Les résistances au déplacement dues aux frottements et les coefficients de frottement suivant le
tableau T.9.15.d. doivent être utilisés.
NOTE : Des coefficients de frottement plus élevés peuvent être admis s'il peut être
démontré qu'ils sont présents pour tous les états et qualités de surface (par exemple huile,
poussière, glace).
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Avant leur mise en service, les appareils doivent être essayés en surcharge, dans les conditions
suivantes :
Les appareils de levage doivent être testés en dynamique, avec la vitesse maximale nominale pour
chaque mouvement de mécanisme et une surcharge qui ne doit pas être inférieure à celle obtenue
en multipliant la charge nominale par le coefficient ρ issu du tableau T.9.16 :
NOTE : Ces valeurs ne s’appliquent pas pour les appareils de levage équipés de
mécanismes motorisés de levage de série ayant un limiteur de charge à action directe.
Dans ce cas les valeurs données par le document FEM 9.751 seront appliquées.
Pour les appareils de levage, cet essai dynamique couvre également les exigences de surcharge
statique et d'essai de stabilité.
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Les axes des alésages des roues ne doivent pas avoir d'écart angulaire supérieur à α par rapport à
l'axe théorique, dans le plan horizontal, voir figure F.9.17.
L'axe théorique est la valeur moyenne arithmétique des angles des axes de roues. Les valeurs
pour α sont données dans le tableau T.9.17 ci-dessous.
Position théorique
toutes roues
Figure F.9.17
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