Eugénie Grandet

Honoré de Balzac

Eugénie Grandet est un roman publié en 1833 et écrit par Honoré de Balzac, précurseur des
écrivains réalistes de la seconde moitié du 19e siècle. Ces écrivains ayant pour but de décrire la société
avec vraisemblance. Le début du roman aura été préalablement publié le 19 septembre 1833 dans
L'Europe littéraire, sous le titre Eugénie Grandet, histoire de province. En 1843 dans l’édition Furne,
Eugénie Grandet prend place, dans La Comédie humaine, dans le premier volume des Scènes de la vie
de province.

Parlant de la société contemporaine, Balzac souligne sa nature mercantile. La vie de la plupart

des gens, selon l'auteur, est limitée aux intérêts purement matériels. M. Grandet, l'un des personnages
principaux du roman, est la personnification du pouvoir de l'argent. Balzac montre les conséquences de
l'amour humain de l'argent sur l'exemple de son personnage et de son histoire de vie. D'une part, nous
voyons l'attitude prudente et économique des choses, d'autre part - une restriction déraisonnable de
lui-même et de sa famille dans l'essentiel.

Honoré de Balzac est un écrivain français. romancier, dramaturge, critique littéraire, critique
d'art, essayiste, journaliste et imprimeur. Il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la
littérature française, avec plus de quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis
sous le titre La Comédie humaine. À cela s'ajoutent Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des romans
de jeunesse publiés sous des pseudonymes et quelque vingt-cinq œuvres ébauchées. Il est un maître du
roman français, dont il a abordé plusieurs genres, du roman philosophique avec Le Chef-d'œuvre
inconnu au roman fantastique avec La Peau de chagrin ou encore au roman poétique avec Le Lys dans la
vallée. Il a surtout excellé dans la veine du réalisme, avec notamment Le Père Goriot et Eugénie
Grandet, mais il s'agit d'un réalisme visionnaire, que transcende la puissance de son imagination
créatrice.

Le roman évoque les mentalités sous la Restauration française et mène également une étude de
l’évolution de caractères différents au cours du temps, de l’inflexibilité du père Grandet, de la perte des
illusions de sa fille, et de la transformation de son neveu, dandy romantique devenu « gentleman » pour
finir en calculateur froid et cynique.

Le titre du roman est symbolique et nous présente l'un des personnages principaux, Eugénie
Grandet. Le thème de ce texte tourne autour de l'avarice et la cupidité du personnage Grandet, qui,
même dans son agonie, ne pense qu'à son or. Le narrateur insiste sur l'idée que le regard de Grandet est
focalisé sur ses biens matériels. Ne pouvant plus bouger, il demande à être installé près de son argent,
les yeux fixés sur lui, il veille dessus.

M. Grandet ne dépense son argent que pour les choses qu'il ne peut quitter: pain consacré,
vêtements pour sa femme et sa fille, paiement de leurs chaises à l'église, éclairage, salaire de leur seule
domestique Nanente, étamage de casseroles, taxes, réparations des bâtiments et les coûts de ses
entreprises. Les fermiers, les métayers fournissent à Grandet des chapons, des poulets, des œufs, du
beurre et du blé, les locataires-jardiniers - avec des légumes. Les fruits sont les leurs, mais les meilleurs
ne sont pas pour leur table, mais pour le marché. Papa Grandet n'apprécie pas le pouvoir et les
opportunités que l'argent peut offrir, mais l'argent lui-même. Il aime tout ce qui leur est lié - gains,
augmentations, investissements dans l'une ou l'autre entreprise, stockage, mouvement, admiration
(comme dans le cas des pièces d'or, qu'il donne à sa fille Eugenia à chaque anniversaire) et même la
conscience de l'existence de l'argent lui-même. M. Grandet voit de l'argent dans les gens, et des gens
dans l'argent: les pièces d'or vivent et pullulent, comme les gens: allez, venez, transpirez et augmentez.
Dans la conversation avec Charles héros ressent de la compassion non pas au fait que le neveu a perdu
son père, mais au fait qu'il a perdu l'état. Pour Papa Grande, la dévastation est le malheur le plus dur qui
puisse arriver à une personne sur la terre. Le héros ne pense pas à sa vie future de la même manière que
la plupart des marchands et des aristocrates environnants n'y pensent pas. Balzac explique l'insensibilité
spirituelle du XIXe siècle avec les changements dans les mœurs sociales qui ont permuté la vie future sur
le présent, pleine de joies et de plaisirs terrestres. A la veille de sa mort, Papa Grandet tend la main non
pas à la crucifixion du Christ, mais à sa dorure. Au lieu de donner une bénédiction, le héros demande à la
fille unique de prendre soin de l'or, car alors elle devrait lui donner un rapport sur l'autre monde.

Eugénie Grandet pourrait être appelée l'exact opposé de son père, s'il n'y en a pas un "mais":
elle a hérité de lui son trait de caractère principal - l'entêtement intérieur. L'écrivain souligne
périodiquement la communité dans le comportement du père et de la fille: il met de l'or dans le profit,
elle - dans un sens; tour de personnages entraînés par leur passion première et intérieure: l'amour
d'Eugénie et l'avarice de Grandet; Le vieux nègre est prêt à sacrifier l'amour de la fille aimante pour
quelques plaques d'or supplémentaires, Eugène est prêt à donner sa vie pour le sac de voyage, qui lui a
été donné pour stockage par son bien-aimé. Elle ne pense pas à l'argent tant qu'elle n'en a pas besoin.
Dès que l'amour éclate dans la vie d'Eugénie, son esprit se réveille aussi: un quart d'heure s'est écoulé
depuis l'arrivée de sa cousine, et elle a plus de pensées que depuis qu'elle est apparue dans le monde.

La fille est attirée par chaque trait de Charles: la beauté raffinée, les vêtements à la mode, et,
inhabituel pour la province, les mœurs. Quand quelque chose de mal lui est arrivé, il fomente chez
Eugene naturel pour son sens de la compassion envers une créature. Formation of love in the heart of
the main character is drawn by Balzac psychologically subtle and calibrated: in the beginning Eugenie
unconsciously seeks to please her cousin and wants to draw his attention with her appearance, then she
rebels against the established father’s order at the house and at the same time conceals her thoughts
and feelings from others.

Dans le contexte de confrontation entre le matérialiste et le spirituel, les personnages mineurs

du roman sont stéréotypés d'une manière ou d'une autre: les Cruchot et de Grassenov sont le genre de
«Papas Grandet» pulvérisé, «Mme Grandet est une image classique du Dieu craignant La femme qui
obéit à son mari Charles Grandet est un jeune homme au cœur noble qui apprend vite une moralité
publique sans scrupules, qui non seulement change, mais corrompt son caractère ... Seule Eugénie reste
elle-même - une fille pure, gentille, indulgente et infiniment affectueuse.