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Au Maroc, la route représente le premier mode de transport pour 90 % des

individus et catalyse 75 % du transport de marchandises. Ainsi, les projets


d’infrastructure routière et d’équipements de proximité occupent une place de
choix au sein des différents chantiers ouverts ou programmés au Maroc, aussi
bien en milieu urbain qu’en zone rurale.

Le secteur représente 6 % du PIB et emploie 10 % de la population active


urbaine.

Le Maroc dispose d’un réseau routier d’environ 60 000 km, dont 41 000 km de
routes goudronnées et plus de 5 300 ponts.

En 2013, le réseau autoroutier s’étendait sur environ 1 500 km.

La gestion et la responsabilité du réseau sont partagées entre l’Etat, les


communes et les municipalités :

Les autoroutes, les routes nationales, régionales et provinciales sont à la


charge de l’Etat.

Les routes communales sont gérées par les communes.

Les sections de routes nationales, régionales ou provinciales situées à


l’intérieur des agglomérations sont sous la responsabilité des municipalités.
Réseau routier rural et national
Après avoir construit 11 236 km de routes sur la période 1990-2005 à travers
le Programme National des Routes Rurales I (PNRR), l’Etat marocain a initié
le PNRR II sur la période 2005- 2012.

Le PNRR II, sur la période 2005-2012, a permis de porter le taux


d’accessibilité aux villages ruraux de 54 % en 2005 à 80 % en 2012 par la
réalisation de 15000 km de routes rurales. Le programme comprenait
l’aménagement de 600 km de routes nationales, 500 km de routes régionales,
7 600 km de routes provinciales et 6 800 km de routes non classées. Le coût
du programme a représenté 1 Md EUR. Toujours dans cette volonté de
désenclaver les populations rurales, le ministère de l’Equipement et du
Transport se prépare à la mise en place du troisième Programme des Routes
Rurales (PRR III).

Dans le cadre de la conduite accélérée de la politique des grands chantiers,


soutenue par la loi de Finances 2014 qui positionne les infrastructures
routières et le développement des axes autoroutiers en priorité nationale, les
infrastructures routières font encore aujourd’hui l’objet d’investissements sans
précédent.
L’Etat marocain a concédé la gestion, l’exploitation et le développement du
réseau autoroutier à la société Autoroutes Du Maroc (ADM). Sur la période
2012-2016, il est prévu l’achèvement de la réalisation de près de 1600 km de
voies express ainsi que de voies reliant les les plateformes logistiques et les
nouvelles zones industrielles intégrées.

Parallèlement, un programme complémentaire prévoit 384 km d’autoroutes


pour un investissement total de 1,5 Md EUR qui permettra au Maroc de se
doter d’une armature autoroutière de plus de 1 800 km d’ici 2015. Les
aménagements concernent :

Le contournement de Rabat sur 42 km : l’achèvement des travaux est prévu


pour fin 2015 ;

La liaison Berrechid-Béni Melal sur 172 km : l’achèvement des travaux est


prévu pour 2016 ;

La liaison El Jadida-Safi sur 140 km : l’achèvement des travaux est prévu pour
fin 2015.

De réelles opportunités pour les entreprises françaises


Les biens d’équipements sont en grande partie importés. Les besoins du
marché concernent principalement : les engins de chantier (niveleuses,
compacteurs de terrassement, finisseurs d’enrobés), les engins de marquage,
les équipements pour l’éclairage routier, pour la signalétique, etc.

Par ailleurs, les expertises des ingénieurs en travaux publics, des cabinets
d’études et des sociétés de génie civil ayant des compétences en matière de
développement durable sont particulièrement recherchées.

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Réseau routier du royaume


Importance du réseau
Le Royaume du Maroc a accordé une grande importance aux infrastructures routières, vu leurs impacts sur le développement
économique, social et touristique du pays.
Elles participent également à l’aménagement équilibré du territoire et permettent de soutenir les investissements et le
désenclavement des populations rurales.
Le réseau routier assure ainsi 90% des déplacements des personnes et 75% du transport de marchandises.
Le Ministère gère un linéaire de 57 334 km de routes dont 44 180 km revêtu.
Le réseau routier revêtu a nettement évolué durant les dernières années sachant qu’au lendemain de l’indépendance, ce linéaire
n’était que de 10.348 km.

Pour accompagner le développement que connaît le réseau routier en termes d’amélioration de niveau de service, de linéaire, et de
circulation, le Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau (METLE) avait lancé en 2015 une opération de
reclassement qui, a été couronnée par la publication dans le BO du 28 mai 2018, du nouveau réseau routier national et régional,
sachant que l’opération de définition du nouveau réseau provincial est entamée.
Le nouveau réseau national atteint actuellement 15 639 km dont 13 683 revêtu,
quand au nouveau réseau régional, il atteint actuellement 11 182 km dont 9 813 km
revêtu.
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stratégie de développement du secteur routier


La gestion du réseau routier nécessite l’élaboration d’une stratégie murement réfléchie
basée sur l’évolution de la demande de transport et le coût d’exploitation des véhicules.
Ainsi la politique routière s'articule autour de :
La sauvegarde du patrimoine et l’amélioration de l’état des
infrastructures routières existantes ;
L’adaptation du réseau à l’évolution du trafic et l’amélioration du
niveau de service offert aux usagers ;
L’extension du réseau :

Accélération du désenclavement des populations rurales dans le


cadre de la politique de proximité ;

Accélération du rythme de réalisation des infrastructures routières et


le lancement des grands projets structurants visant à atteindre le
décollage économique du pays.

La viabilité du réseau routier par le déploiement du matériel des


travaux publics pour assurer la mobilité du citoyen (déneigement,
désensablement, dégagement des éboulis, mise en place des ponts
de secours, etc.).
La sécurité routière et la signalisation routière :
Aménagement des sections routières enregistrant une accumulation
des accidents de la circulation routière ;
Réalisation des aménagements de la sécurité routière dans les
zones enregistrant une accumulation des accidents de la circulation
routière ;
Réalisation des opérations de signalisation routière et des équipements
de sécurité.
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Missions de la Direction des Routes

La Direction des Routes a pour mission :


D'élaborer et mettre en œuvre la politique du Ministère en matière de routes et
d’autoroutes. Dans ce cadre elle :

Élabore et exécute les plans d’équipement routiers pour les travaux


neufs, l’adaptation et la maintenance.
Applique le règlement garantissant les conditions à la circulation.
Veille à l’acquisition des assiettes foncières nécessaires aux projets
routiers et autoroutiers.
Veille à l’identification des besoins du réseau routier, en

aménagements de sécurité et en stricte entretien.


Veille à l’entretien courant du réseau routier, à sa viabilité et à son

exploitation.

D'élaborer les études stratégiques du secteur et les études générales liées à


la réglementation.
D'élaborer les études spécifiques relatives aux infrastructures routières et
autoroutières.
D'élaborer les règles technologiques applicables à la construction, la
maintenance et l’exploitation des routes et autoroutes
De prendre connaissance des projets routiers dont la réalisation est entreprise
par d’autres organismes. Elle Assure la tutelle technique et le contrôle des
travaux dont la maintenance et l’exploitation doivent être confiées au
Ministère.
De recueillir, exploiter et diffuser les données relatives aux accidents de la
circulation, au trafic routier et à l’état du réseau.
De fournir aux usagers les informations essentielles sur les conditions de
circulation.
De gérer le domaine public routier.
D'organiser, surveiller et contrôler l’activité des carrières.
De coordonner les activités s transversales des directions régionales et
provinciales de l’équipement et du transport et gérer administrativement les
directeurs régionaux et provinciaux de l’équipement et du transport de laquelle
elles relèvent.
-5- Ouvrages d’art

Le parc des ouvrages d’art, géré par la Direction des routes, s’est constitué et s’est enrichi avec le
temps, pour accompagner le développement économique et social du pays. On compte, actuellement,
près de 9940 ouvrages d’art répertoriés, dont 3563 sur le réseau structurant.
De plus, La vétusté de certains ouvrages et leur vieillissement, d’une part, et le développement du trafic et les
changements climatiques, de l’autre, ont altéré l’état de conservation d’une partie de ce patrimoine, de ce fait, La reprise
de ces ouvrages d’art pour les mettre au niveau des standards d’aménagement fait partie des priorités de la Direction
des Routes.

Consciente de l’importance capitale des ouvrages d’art pour la viabilité et la sécurité de la circulation routière, d’une part,
et de la vulnérabilité qui caractérise une partie de ce patrimoine, d’autre part, la Direction des Routes a mis en place un
système de gestion (SGOAM) dans l’objectif de disposer, en permanence, d’une image fiable de l’état du parc. Ce
système de gestion permet, également, l’identification et la hiérarchisation des interventions afin d’effectuer en temps
opportun les opérations d’entretien ou de remise en état nécessaires et, le cas échéant, de prendre les mesures
d’exploitation qui s’imposent pour garantir la sécurité des usagers de la route.

Ainsi, la Direction des routes a mis en place une stratégie, articulée autour de deux axes principaux :
La réhabilitation et la sauvegarde du patrimoine sur l’ensemble du
réseau ;

L’amélioration du niveau de service et la mise à niveau des ouvrages


submersibles, étroits ou limités en charge du réseau structurant.

Le budget nécessaire pour le premier axe de la stratégie s’élève à 2 Milliards de dirhams.

Pour la période 2017-2021, il est prévu la mise à niveau de 150 ouvrages des plus dégradés pour un
budget de 300 Millions de dirhams par an.
Ce programme permettra la sauvegarde du patrimoine des ouvrages d’art et l’amélioration de la
sécurité routière et des conditions de la circulation. Il aura également d’importants impacts positifs
sur les plans économique et social.

Le programme du deuxième axe de la stratégie consiste en la reconstruction des ouvrages


submersibles, étroits ou limités en charge et nécessite un budget de 10 Milliards de dirhams s’étalant
sur 20 ans.

Pour la période 2017-2021, il est prévu la mise à niveau de 100 ouvrages pour un budget de 200
Millions de dirhams par an.

La mise à niveau et la résilience des ouvrages d’art du réseau structurant permettront d’accompagner
et de booster le développement économique et social du pays.

Elle permettra, également, d’assurer l’homogénéisation des itinéraires ainsi que la sécurisation et la
viabilisation de la circulation routière
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PRINCIPALES MISSIONS DE L’IFFER

La mission principale est le recyclage et le perfectionnement des agents et techniciens des


administrations, et ce dans le but de ré-hausser leur niveau de qualification dans les domaines
suivant :
 La Maintenance des Engins des Travaux Publics.
 La Conduite et Opération des Engins des Travaux Publics.
 L’Entretien, la Maintenance et l’Extension du réseau routier.
 La Gestion de la Maintenance des Engins des Travaux Publics.
 La Manutention.

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