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LA VENTILATION
NATURELLE DES
HABITATIONS
GUIDE
e guide traite principa-
C lement de la ventila-
tion naturelle dans les
habitations.
La ventilation mécanique
n’est pas abordée ici mais
elle fait l’objet d’un autre
guide pratique.
LES MEMBRES DU CIFFUL QUI ONT CONÇU ET RÉDIGÉ CET OUVRAGE SONT :
P OURQUOI VENTILER ?
LA QUALITÉ DE L’AIR
La ventilation, par l’apport d’air neuf,
permet d’améliorer la qualité de l’air ÉVACUER LA VAPEUR D’EAU
ÉVACUATION
intérieur en évacuant et/ou diluant les La vie quotidienne évolue avec le
D’AIR VICIÉ
polluants. temps ; les appareils ménagers,
par exemple, sont de plus en plus
nombreux dans une habitation et
certains d'entre eux produisent une
quantité non négligeable de vapeur
d'eau (fer à repasser à vapeur).
L'enveloppe extérieure des mai-
sons récentes étant de plus en plus
étanche à l'air, en l’absence de
ventilation, l'air intérieur est de
HUMIDITÉ moins en moins renouvelé ; l'humi-
CO2
dité n'étant plus évacuée, son taux
SPORES DE augmente et finit par causer des
MOISISSURES ODEURS dégâts importants (moisissures,
détérioration des peintures, etc.).
TABAC POLLUANTS Il faut donc ventiler afin d'évacuer
INTÉRIEURS
CO le surplus de vapeur produite :
• par les activités des occupants ;
POUSSIÈRES • par les occupants eux-mêmes ;
• par des causes extérieures :
COMPOSANTS infiltrations d'eau, humidité
AMENÉE D’AIR FRAIS ORGANIQUES
VOLATILS
ascensionnelle, humidité de
construction, etc.
Attention : une ventilation efficace
ne suffit pas pour éviter tout problè-
N ES
T RADON me de condensation. Il faut égale-
ATIO
V E NTIL L U S ment une bonne isolation ther-
LA LE P
OYEN
LE M E POU
R
E mique des parois extérieures et un
CA C ONN
EFFI NE B
T E N I R U
’ A I R chauffage correct des locaux afin
OB DE L
LITÉ d'atteindre des températures de
QUA UR,
I E NI
INTÉ
R ANT surface suffisamment élevées.
OQU
ROV
NE P S,
AISE DE
MAL MES
OBLÈ LO-
NI P R A OT H
T É OU P E N T.
SAN M
D U BÂTI
GIES
T
trique d’un local en constituant une
LA surface favorable au phénomène
I SO
de condensation. Toute condensa-
tion de la vapeur d’eau sur un sim-
ple vitrage reste un phénomène
anormal qu’il convient de surveiller.
La pose d'un double vitrage et le
resserrage du châssis peuvent
Pour atteindre Pour limiter les perturber cet équilibre et entraîner
des performances pertes de chaleur, en la formation de condensation sur
élevées en matière plus de l’isolation, il faut d'autres surfaces du local où elle
de confort ther- supprimer les fuites n'est pas souhaitable.
mique, d’écono- réduire la d’air au travers de
mie d’énergie et l’enveloppe du Les travaux doivent donc être
consommation
de qualité de l’air, bâtiment. entrepris après une étude judicieu-
d’énergie
il devient néces- se de la ventilation et du chauffage
L’étanchéité à
saire de gérer la l’air résout ce car la fermeture d’espaces relative-
augmenter le
ventilation. problème. ment ventilés (avant transforma-
confort thermique ÉTA tion) peut engendrer de graves
ON NC
TI améliorer la
problèmes.
LA
HÉ
qualité de l’air
I
ITÉ
VENT
À
L’AIR
La création d’une enveloppe
étanche à l’air ne permet plus LA VE
NTILA
ASSO TION
un renouvellement suffisant de CIÉE ,
ISOLA À UN
TION E BO
l’air. La ventilation résout ce ÉTAN ET U
NNE
CHÉIT NE
problème. PERM É À L’AIR
ET ,
3 OBJ D’ATTEINDR
ECTIF E
• ÉCO S MA
JEUR
NO S :
• CON MIE D’ÉNER
FORT GIE ;
• QUA THER
MIQU
LITÉ E ;
DE L
’AIR.
1996 DEMAIN
RÈGLEMENT THERMIQUE RENFORCÉE K55 / BE 450
VENTILATION NBN D50-001
HYPOTHÈSES :
• rendement de l’installation de chauffage : 0,7 ;
• capacité calorifique de l’air : 0,34 Wh/m3K ;
• nombre d’heures de fonctionnement annuel de l’installation de chauffage durant la
saison de chauffe : 5110 h ;
• la température extérieure moyenne diurne durant la saison de chauffe est de 8,5°C
tandis que la température de consigne des locaux est de 20°C.
OT OER OER
HALL HALL 25 m3/h
OER OER
25 m3/h OT 25 m3/h CHAMBRE 2
25 m3/h CUISINE WC
OT OT
25 m3/h 25 m3/h
WC WC
VIDE HALL
OAR : 55 m3/h OAR : 50 m3/h
OAR Locaux Débit nominal Nombre de Prix unitaire Prix total TOTAL OAR
[m3/h] grilles [€/p] [€]
grille à clapet auto-réglable séjour 111 2 84 168
au-dessus du châssis chambre 1 36 1 84 84
Passage d'air = 50 m3/h par mètre chambre 2 50 1 84 84 336 €
Locaux Débit nominal Nombre de Prix unitaire Prix total
[m3/h] grilles ou fente [€/p] [€] TOTAL OT
salle de bains 25 1 25 25
OT 1 25 25
W.-C. du rez 25
grille de porte
W.-C. de l’étage 25 1 25
- 25 S I CET
500 x 100 mm cuisine 50 fente
TE E
STIM
DONN
-> ± 42 m3/h séjour 25 fente - - E QU ATIO
’UN O N NE
0 GRAN RD
DEUR
chambre 1
, IL E RE DE
25 fente -
chambre 2 25 fente - - 75 € SORT N RE
ESSE S-
QUE N TIELL
Type Longueur / Prix unitaire Prix total LE C EMEN
OÛT T
Nombre [€/m] [€] TOTAL OER INSTA
LLAT
D’UN
ION E
tuyaux en acier LATIO DE V
conduits galvanisé spiralé N NA ENTI-
15 m 7 105 €
N’ES T UREL
OER Ø 150 mm T PA LE
TANT S TR
conduits, accessoires tés Ø 150 mm 1 14 14 €
PAR
ÈS IM
POR-
et débouchés de toiture coudes Ø 150 mm 2 9 18 € PRIX RAPP
DE L ORT
bouches auto-réglable ’ ENSE AU
4 10 40 € LA C MBLE
d’évacuation Ø 150 mm 327 € ONST
RUCT DE
débouchés
pente 25-45°
3 50 150 € ION.
Ø 150 mm
PRINCIPES, EXIGENCES
ET DIMENSIONNEMENT
LA VENTILATION DE BASE
C'est la ventilation nécessaire pour
les locaux d'habitation dans des Dans tous les cas :
circonstances normales, avec des pas d’alimentation sans
débits d'air suffisants pour assurer évacuation et pas d’évacuation
une bonne qualité de l’air intérieur. sans alimentation.
SYSTÈME DE VENTILATION
SIMPLIFIÉ alimentation ouvertures de évacuation
en air frais transfert de l’air vicié
La ventilation se fait au travers de
l’ensemble des locaux de l’habitation.
N
ILATIO E SU
R
LA VENT BASÉ
L E EST L U X
REL D'UN
F
NATU ION
RÉAT local sec ouvertures de local humide
LA C .
LENT : (séjour, chambre, bureau, ...) transfert (cuisine,W.-C.,
D'AIR REND
L E COMP T IO N EN salle de bains, ...)
E L EN T A (grille ou fente)
N E ALIM
•U ; L’air de ventilation doit pouvoir circuler librement des locaux “secs” vers les
FRAIS DE
AIR URES
U VERT
O
• DES FERT ; locaux “humides” au travers d’ouvertures de transfert pratiquées dans les por-
TRAN
S N DE tes ou parois intérieures.
UATIO
N E ÉVAC
•U VICIÉ
. Le transfert de l’air se fait toujours naturellement par le jeu des dépressions
L’AIR
entre les locaux.
COMMENT VENTILER ?
La combinaison des dispositifs, natu- Le système de ventilation naturelle Ses principaux défauts sont la difficul-
rels ou mécaniques, d’alimentation et permet de réaliser une ventilation de té de garantir la circulation effective
d’évacuation de l’air permet de distin- base au moindre coût. Ce système des débits d’air calculés et l’impossi-
guer quatre systèmes de ventilation est très simple de conception et bilité du traitement de l’air amené
simplifiés, désignés dans la norme demande peu d’entretien. dans le local.
belge par les lettres A, B, C et D.
Le système de ventilation
naturelle est celui auquel nous ALIMENTATION NATURELLE
allons nous rattacher au travers OAR = Ouverture d’Alimentation
de ce guide (les systèmes méca- ALIMENTATION MÉCANIQUE
Réglable.
niques feront l’objet d’une autre OAM = Ouverture d’Alimentation
On les place dans les fenêtres ou dans
Mécanique.
publication). les murs extérieurs des locaux “secs”.
Un groupe de pulsion ainsi qu’un
réseau de conduites sont également
ÉVACUATION nécessaires.
Particularités :
NATURELLE • simplicité du système ;
OER = • peu coûteuse à l’ex- Particularité :
Ouverture ploitation ; • filtration de
• contrôle des débits
d’Évacuation l’air amené
moins précis que possible ;
Réglable. dans les autres OER
Ce sont des • si environne-
systèmes. OER ment pollués
conduits verticaux OAR locaux locaux
OAM ou bruyants ;
partant des locaux secs humides
• lorsque les
locaux locaux
“humides” et UNE
OT secs humides occupants
débouchant en toi- ÉVACUATION
OT sont sensi-
ture, aussi près NATURELLE EST
bles à des
que possible polluants
du faîte.
TOUJOURS
A extérieurs.
VERTICALE! B
ÉVACUATION Particularités : C D Particularité :
MÉCANIQUE • peu coûteuse • système très
OEM= à l’exploita- maîtrisable ;
tion ; • filtration de
Ouverture
• débits mieux l’air amené ;
d’Évacuation
contrôlés que • récupération
Mécanique.
dans le de chaleur ;
Un groupe d’ex- • si environne-
système A.
traction ou un OEM OEM
ment bruyant
OAM
ventilateur, ainsi OAR
locaux locaux et/ou pollué.
locaux locaux
qu’un réseau de secs humides secs humides
conduites sont OT OT
également
nécessaires.
ALIMENTATION ≠ ÉVACUATION
En respectant la norme, on n’obtient pas nécessairement une équivalen-
ce entre les débits d’alimentation et d’évacuation de l’air. Ces débits peu-
vent être équilibrés mais cela n’est pas obligatoire.
ALIMENTATION ÉVACUATION
EN AIR FRAIS
TRANSFERT DE L’AIR VICIÉ
LOCAUX SECS
OUVERTURES DE LOCAUX HUMIDES
TRANSFERT
CHAMBRE, BUREAU, CUISINE CUISINE FERMÉE,
SÉJOUR W.-C.
SALLE DE JEU OUVERTE SDB, BUANDERIE
MINIMUM
débit minimum ou
DÉBIT
3
75 m /h 3
25 m /h section libre (1) : 75 m3/h 50 m3/h 25 m3/h
3
25 m /h ou
70 cm2 (2)
MAXIMUM
(1) Il s’agit de la section libre des ouvertures de transfert lorsqu’elles sont constituées de fentes sous les portes.
(2) En approximation : 70 cm2 correspond à une fente de 1 cm de haut pour une porte de 70 cm de large.
(3) En approximation : 140 cm2 correspond à une fente de 2 cm de haut pour une porte de 70 cm de large.
DÉBIT NOMINAL [m3/h]
xS
de : inconfort dû
3,6
aux courants d’air xS
3,6
2x
• 20 m2 : qN = 3,6 x 20 = 72 m3/h ; =
bit
=
le débit minimum à prévoir est de 75 m3/h et le débit
bit
dé
10 20 30 40 50 SURFACE [m2]
PARTIE 2 : ALIMENTATION
séj. 28 101
ch.1 14 36
ch.2 14 50,5
187,5
PARTIE 3 : ÉVACUATION
cuis. 11,5 50
sdb 10,5 50
150
• La rubrique 3.1 concerne tous les • La rubrique 3.2 concerne les W.-C. : débits nominaux et des surfaces de
locaux humides sauf les W.-C. : il faut réaliser un débit de 25 m3/h. planchers.
- le débit nominal est de 3,6 m3/h.m2 ; • Dans la colonne “surperficie plan-
• Totaux alimentation (en m3/h) : faire
- le débit minimal est de 50 m3/h ; cher intérieur”, désigner (en abrégé) la somme de tous les débits d’éva-
- le débit peut être limité à 75 m3/h. les locaux en question et indiquer cuation à réaliser.
2
Exception :pour les cuisines ouver- la superficie au sol (en m ) de
tes qui donnent directement dans chaque local, sauf pour les W.-C.
une pièce de séjour, le débit mini- • La colonne “débit réel” : calculer
mum à réaliser est égal à 75 m /h3 pour chaque local le débit à réaliser
3
au lieu de 50 m /h. (en m3/h) en tenant compte des
Débitgrille 1 = X Débitensemble Z
Débitgrille 2 = Y Z = 1/ 1/X2 + 1/Y2
CALCULÉ
LE DÉBIT ARÉ Nombre de grilles N
R E COMP L
IT Ê T TÉRIE débit calculé
DO U M A Débitensemble Z
D É BIT D N=
AU débit ensemble
I. RTI
CHOIS RÉPA
ÊTRE
P EUT Les débits X et Y doivent cor-
I L
IEUR
S
PLUS R
SUR U SU respondre à une différence de
RS O
LES.
T E U
AÉRA S G R IL
PLUS
IEUR pression de 2 Pa.C’est le débit de
l’ensemble Z qui doit être pris en
compte pour déterminer le type et
le nombre de grilles nécessaires.
Le fabricant fournit le passage d’air Il faut choisir une grille qui offre un
sous une différence de pression de débit ou passage d’air au moins
2 Pa pour chaque type de grille. Il égal au débit à fournir.
faut donc choisir une grille qui offre
un débit au moins égal au débit
calculé.
LA VENTILATION INTENSIVE
La norme NBN D50-001 prévoit, en PRINCIPE
complément de la ventilation de base,
La ventilation intensive requiert des débits importants mais occasionnels.
l'installation de dispositifs de ventila-
La technique la plus indiquée pour ce type de ventilation est l’utilisation des
tion intensive, destinés à renouveler
fenêtres et des portes, pratiquant ainsi de grandes ouvertures d’amenée et
rapidement l'air d'un local en cas de
d’évacuation d’air.
détérioration importante de sa qualité
La ventilation intensive s’opère selon deux modes :
(surchauffe, nombreuses personnes
• la ventilation unilatérale ;
dans la pièce, odeurs de peinture,
• la ventilation transversale.
etc.).
La ventilation intensive concerne
tous les locaux secs et les cuisines.
Ces dispositifs ne sont destinés qu'à
être employés occasionnellement et
principalement en cas d'occupation
du bâtiment.
LA VENTILATION
UNILATÉRALE
LA VENTILATION
TRANSVERSALE
LA VENTILATION UNILATÉRALE
Elle se réalise par l’ouverture de fenêtres sur une seule façade : l’air extérieur
plus froid rentre par le bas de l’ouverture et l’air intérieur plus chaud sort par
SECTION DES
À URE le haut.
VERT E,
D’OU É L
G A
TRES
FENÊ TION
EN T IL A LA VENTILATION TRANSVERSALE
LA V SALE
SVER
TRAN DES Elle se réalise par l’ouverture de fenêtres sur des façades différentes : les
N IT
FOUR PLUS
S ’ D AIR mouvements de l’air sont ici créés par les différences de pression dues au
DÉBIT T S !
RTA N vent entre les façades.
IMPO
Les débits atteints sont nettement plus importants que dans le cas de la ven-
tilation unilatérale.
DIMENSIONNEMENT
Pour chaque local considéré indé- LA VENTILATION UNILATÉRALE
pendamment, une surface minimale
de porte ou de châssis de fenêtre La surface nette totale de la partie ouvrante du (des) châssis doit être au
ouvrant sur l'extérieur est requise. moins égale à 6,4 % de la surface au sol du local.
Les exigences sont différentes selon
la position relative des ouvertures
dans la pièce, c’est-à-dire selon le Si une chambre de 10 m2
type de ventilation intensive (unilaté- présente une fenêtre dans
rale ou transversale). une seule paroi, l’ouverture ouverture
utile
utile de la fenêtre doit être au = 0,64 m2
Etant donné que les dispositifs de moins de :
ventilation intensive ne sont destinés 0,064 x 10 = 0,64 m2.
qu’à être employés occasionnelle- chambre
surface = 10 m2
ment, la norme n’impose aucune exi-
gence d’anti-effraction aux dispositifs
de ventilation intensive. LA VENTILATION TRANSVERSALE
La surface nette totale de la partie ouvrante du (des) châssis doit être au
moins égale à 3,2 % de la surface au sol du local.
Chaque façade comporte au moins 40 % de la superficie totale requise pour
la ventilation intensive.
CAS PARTICULIER
Pour la ventilation des cuisines, en l’absence de fenêtres ou de portes
extérieures, un débit de ventilation intensive de 200 m3/h minimum est
requis ; dans ce cas, une hotte ou un ventilateur (soit en façade avec un
interrupteur, soit raccordé à un conduit vertical) peuvent être considérés
comme un système de ventilation intensive.
SITUATIONS PARTICULIÈRES
LES APPAREILS À COMBUSTION NON ÉTANCHES
Ce type d’appareil (poêle, feu ouvert,
chauffe-eau sanitaire, etc.) reçoit Il est toujours conseillé de
choisir un appareil à
directement son air comburant du combustion étanche.
local où il est installé et évacue les
produits de combustion à l’extérieur
par un conduit d’évacuation.
Lorsque l’installation de ventilation
est mal conçue ou utilisée de maniè- OAR
OER
re inappropriée, une dépression peut
se produire et perturber le bon fonc-
tionnement des appareils à combus-
tion non étanches.
OT
En effet, si la dépression dans les
locaux ventilés est supérieure à la
dépression dans le conduit d’évacua- Amenée d’air complémentaire Amenée d’air complémentaire
tion, il se produit un refoulement des min. 50 cm2 min. 50 cm2
gaz brûlés dans le local.
PRÉCAUTIONS À PRENDRE
Dans le cas d’utilisation d’un appareil de combustion non étanche, il faut
tenir compte des recommandations suivantes :
• prévoir des amenées d'air extérieur complémentaires, indépendamment
des OAR nécessaires pour la ventilation naturelle :
DIMENSIONNEMENT POUR LES AMENÉES
D’AIR EXTÉRIEUR COMPLÉMENTAIRES
- elles ne peuvent être ni réglables, ni obturables ;
- elles sont situées en partie inférieure du local ;
• Section minimale de 50 cm2.
- elles doivent avoir une section d'ouverture conforme aux normes traitant
• Selon le type de générateur : de l'alimentation en air des locaux où se trouvent des appareils à com-
- appareil gaz type B11, poêle ou bustion non étanches, c’est-à-dire :
chaudière à combustible solide : - NBN D51-003 : installations alimentées en gaz combustible plus léger
prévoir 6 cm2/kW ; que l’air, distribué par canalisation ;
- chaudière ou poêle au fuel ; - NBN B61-001 : chaufferies et cheminées (chaudières de puissance
appareil gaz à ventilateur (B14, ...P > 70 kW) ;
B22, B23) : prévoir 3 cm2/kW ; - NBN B61-002 (à venir) : générateurs de chaleur à petite puissance
- feu ouvert : prévoir 30 cm2/kW. ..(P < 70 kW) et à chambre de combustion ouverte : exigences concer-
Remarque : en présence de hot- nant les locaux ; l’amenée d’air et l’évacuation des fumées dans le cas
tes et sèche-linges avec extrac- des nouvelles constructions.
tion vers l'extérieur, les apports • placer le générateur de chaleur dans un local adéquat, où l’amenée d’air
d'air doivent être accrus (voir permanente induite par la présence des générateurs ne crée pas d’in-
page suivante). confort.
N
OER Hotte ATIO ! OER Hotte Appareil à
min. 50 m3/h débit > 250 m3/h SITU I L LÉE l min. 50 m3/h débit > 250 m3/h combustion
max. 75 m3/h N S E rei max. 75 m3/h non étanche
O p a
DÉC r un ap n
ér e sti o
Préf combu e
à ch
étan
OT OT
50 m3/h 50 m3/h
(100 cm2 par 100 m3/h (160 cm2 par 100 m3/h
Amenée d’air d’air extrait de la hotte) Amenée d’air d’air extrait de la hotte)
Débit inconfortable !!!
ALIMENTATION TRANSFERT
AIDE MÉMOIRE LOCAUX SECS CIRCULATIONS
SALLE À BUREAU HALL ESCALIERS
SÉJOUR CHAMBRE
MANGER SALLE DE JEU
VENTILATION DE BASE
MAXIMUM 2qN
VENTILATION INTENSIVE
CAS PARTICULIERS
SITUATIONS PARTICULIÈRES
APPAREILS À
COMBUSTION NON Prévoir une amenée d’air permanente
ÉTANCHES (voir page 26)
HOTTES PUISSANTES
3
DÉBIT> 250 m /h
S (surface du local en m2) x 3,6 m3/h.m2 25 m3/h Ouverture de ven- Ventilation par des Il faut au minimum
tilation en partie petites fenêtres ou une alimentation
basse des parois par des grilles. et une évacuation
75 m3/h 50 m3/h extérieures. ouvertes en per-
manence.
Portes étanches à Attention au
l’air vers l’habita- risque de radon
tion. dans les caves.
75 m3/h
LE MATÉRIEL
ET SA MISE EN OEUVRE
LES PERFORMANCES
Afin d’orienter le choix des éléments, le transfert et l’évacuation de l’air, Pour être conformes à la norme les
trois "check-lists" de l’installation de reprennent les performances essen- performances accompagnées d’un.
ventilation concernant l’alimentation, tielles de ces produits. doivent être remplies.
rcles
l es ce éalisées
ns sr
CHECK-LIST : LES OUVERTURES D’AMENÉE D’AIR RÉGLABLES OAR z da ance
e r m
ch rfo
co pe
AGRÉMENT TECHNIQUE 0 L’OAR possède un agrément technique de l’UBAtc (*). les
DÉBIT 1 Le débit nominal est indiqué pour une ∆p de 2 Pa.
2 En position fermée, le débit de fuite pour une
ga
ra
différence de pression de 50 Pa est inférieur à
nt
ie
15 % du débit nominal du local (étanchéité à l’air).
de
pe
pe
CONFORT 3 L’OAR est obturable et réglable en continu la rfor
rf
no ma
or
ou en 5 positions minimum. rm nc
m
e N es
an
BN ex
ce
4 Le débit est auto-réglable en fonction
D5 igée
m
de la différence de pression. 0-0 s p
in
01 ar
im
5 Le débit est auto-réglable en fonction
um
de la qualité de l’air.
6 Le débit est auto-réglable en fonction admis
de la concentration en CO2 de l’air par la n
orme
intérieur.
7 Le débit est auto-réglable en fonction de
la teneur en vapeur d’eau de l’air
intérieur.
fort
s de con
8 Le flux sortant de l’OAR est dirigé vers le pour plu
haut.
par
ées
e xig 001
9 L’OAR n’augmente pas le risque s -
EFFRACTION nce D50
d’effraction, même en position ouverte. f o rma NBN
r
pe orme ire
ta
COUPURE THERMIQUE 10 L’OAR n’augmente pas le risque de la n en
condensation superficielle ; elle est par lém
u pp
exemple pourvue d’une coupure thermique. s
ce
g en
i
ENTRETIEN 11 L’entretien et le nettoyage sont aisés. ex
12 Une notice de montage et d’entretien est fournie avec
le matériel.
(*)Posséder un agrément technique ne signifie pas que l’OAR est conforme à la norme NBN
D50-001 mais que ses performances ont été testées par l’UBAtc (relation pression/débits,
atténuation acoustique, isolation thermique, infiltrations d’eau, facilité d’entretien, etc.). Cela
signifie que l’OAR répond à des exigences de qualité minimum et qu’elle dispose d’une fiche
technique fiable à laquelle il est possible de se référer.
em
rm s e
re
no ce
ai
tio
en
nc
m d’absorbeurs acoustiques.
fo
lé
r
rfo
pe no
miques, mécaniques et chimiques ainsi qu’à
la
rfo rm
l’humidité auxquels ils seront exposés.
rm e N
an BN
ACOUSTIQUE 5 L’ouverture est munie d’absorbeurs
ce D
acoustiques.
s
ex 50-0
6 Les absorbeurs acoustiques sont amovibles
ig 01
afin de pouvoir les nettoyer.
ée
po
s
ur
plu
pa
ENCOMBREMENT 7 L’encombrement de l’OT ne gène pas
sd
r
l’ouverture de la porte ; les dimensions s’y ec
intègrent. on
fon for
ctio t
8 L’OT s’intègre harmonieusement à nne
ESTHÉTIQUE me
nt
l’intérieur (sur les deux faces).
exige
nce s
9 L’OT garantit l’intimité souhaitée entre les uppl
INTIMITÉ émen
locaux concernés. pour plu taire
s de con
fort
PRIX ANNONCÉ 10 Le prix annoncé de l’OT comprend les
accessoires nécessaires. exigence supplémentaire
cochez ormance
les perf
dans
les réalis
s
cer
cle ées
s
or
for
r non chauffés.
pa
is
ad
m
sp
ar L’entretien et le nettoyage sont aisés. 9 ENTRETIEN .
i g ée -001 Une notice de montage et d’entretien est 10
ex D5 0
es fournie avec le matériel.
a nc NBN aire
f orm orm
e
é m ent Les matériaux sont résistants aux 11 RÉSISTANCE .
r l
pe la n sup
p effets thermiques, mécaniques et
e nce r la chimiques ainsi qu’à l’humidité
ex i g es pa
c e s exigé 50-001 auxquels ils sont exposés.
rman me NBN D
perfo nor Les conduits comprennent 12 ACOUSTIQUE .
des pièges à son.
L’OER et les conduits ne sont pas source 13
pour plus de confort
d’une nuisance sonore (sifflement, etc.)
Le débouché en toiture ne permet 14 ETANCHÉITÉ À L’EAU .
fonctio aucune infiltration d’eau de pluie.
nneme
nt
exig
enc NBN
D50-
L’encombrement de l’OER ainsi que le 15 ENCOMBREMENT .
e su 001 passage des conduits ne gêne pas.
po ppl La plus petite dimension des conduits est 16
ur ém
plu ent supérieure ou égale à 5 cm.
ex ex aire
ig i ge s d
en nc e c L’OER s’intégre harmonieusement à 17
ce ed on
for
ESTHÉTIQUE .
su eq t l’intérieur du local.
pp ua
lé
m
l ité La commande de l’ouverture est aisée et adaptée 18 COMMANDE .
en à la situation.
ta La commande de l’ouverture est résistante aux 19
ire
nombreux cycles d’ouverture-fermeture.
Le prix de l’OER comprend les accessoires nécessaires 20 PRIX ANNONCÉ .
(joints, type de finition, etc.)
s
cle sée
s
r
ce ali
s les s ré
an c e
h ez d rman
coc erfo
p
les
Guide pratique de la ventilation naturelle des habitations 35
LE MATÉRIEL ET SA MISE EN OEUVRE
L’ALIMENTATION NATURELLE
LES AÉRATEURS DE CHÂSSIS
Il s’agit de grilles d’aération à placer Le marché offre de nombreux types
Le choix de l’aérateur devra se
dans les baies de fenêtres ou de d’aérateurs mais on distingue trois
faire en regard du tableau des per-
portes. familles d’aérateurs parmi les plus
formances (selon la norme et les
courants.
attentes de l’utilisateur) et des
données fournies par les fabricants
suivant les modèles (très nomb-
reux).
LES AÉRATEURS À CLAPET LES AÉRATEURS À COULISSE LES AÉRATEURS À TAMBOUR ROTATIF
LE
GRIL Dans ce type d’OAR, l’air entrant Les petites brosses sur ce type
TOUTE ION
RAT DE n’est pas dirigé vers le haut, ce qui d’aérateurs assurent une bonne étan-
D’AÉ IE
PART
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FAISA PPE
DE risque d’engendrer des courants chéité à l’eau en position fermée.
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d’air gênants.
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D E N SATIO
CON
Cas du châssis Pour la pose dans les châssis coulissants, des modèles spéci-
coulissant fiques plus étroits ont été développés par les fabricants.
L’aérateur peut également être placé dans la partie fixe, souvent
plus vitrée.
En imposte La grille peut être mise en valeur par son positionnement en impos-
te, séparée du vitrage par une traverse.
LES OPTIONS
LES AÉRATEURS AUTO-RÉGLABLES LES AÉRATEURS AVEC LES AÉRATEURS HYGRORÉGLABLES
EN FONCTION DE LA PRESSION DU VENT ABSORBEURS ACOUSTIQUES
Le débit d'air traversant ces aérateurs Ils atténuent la transmission des L'ouverture s'adapte en fonction du
est modéré en cas de fortes différen- bruits extérieurs. degré d'humidité ambiante du local.
ces de pression. L'air passe entre des surfaces gar- Ces aérateurs sont constitués d'un
Cet effet est obtenu grâce à une nies de matériaux absorbants (de la élément sensible à l'humidité relative
bavette souple qui réduit automati- laine minérale, par exemple). (tresse en nylon) qui commande l'ou-
quement la section d'ouverture quand L'énergie sonore est absorbée sur verture par sa dilatation.
la pression augmente. les parois de l'aérateur en s'y réflé- Cet élément doit être en contact avec
La norme NBN D50-001 préconise ce chissant. de l’air extérieur et sa température
système car il permet de réduire for- doit être la plus proche possible de
tement les risques de courant d'air et l'air du local.
donc d'inconfort.
Membrane
souple
Tresse
Remarques : IL EX
ISTE
• plus le trajet du son sera long, plus NOM
BREU
DE
OPTI SES
l'absorption sera efficace (nombreu- ONS AUTR
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ses réflexions). Pour obtenir une ES
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performance acoustique élevée, il GRIL N D
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peut en résulter un encombrement • ...
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assez important de l'aérateur ; DE ;
Isolation
thermique
Enduit :
étanchéité
à l’air
Membrane
d’étanchéité
LIAISON CHÂSSIS-MUR :
- Isolation thermique : laine minérale ou
mousse injectée à cellules fermées.
Etanchéité à
- Préformé à cellules fermées pour fond
de joint et écartement de la menuiserie
l’air
vis-à-vis de la maçonnerie.
- Mastic contre les pénétrations d’eau
dans la coulisse (n’est efficace qu’en
présence d’un fond de joint).
- Joints verticaux ouverts
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Isolation
thermique
Enduit :
étanchéité
à l’air
Membrane
d’étanchéité
LIAISON AÉRATEUR-MUR :
- Isolation thermique : laine minérale ou
mousse injectée à cellules fermées. Etanchéité à
- Préformé à cellules fermées pour fond l’air
de joint et écartement de la menuiserie
vis-à-vis de la maçonnerie.
- Mastic contre les pénétrations d’eau
dans la coulisse (n’est efficace qu’en
présence d’un fond de joint).
- Joints verticaux ouverts.
LIAISONS AU GROS-OEUVRE
Enduit :
étanchéité à l’air
Membrane
d’étanchéité EPDM
Isolation thermique
Joints verticaux Linteau éventuel si
ouverts longueur de
Cornière éventuelle grille importante
Mortier de scellement Rembourrage
avec isolation
Grille extérieure thermique
Grille intérieure
Double fourreau
LE TRANSFERT
LES GRILLES
Les grilles doivent être non réglables. Sur un plan acoustique, les grilles LES GRILLES DANS LES PORTES
Elles nécessitent un entretien régulier intérieures entraînent une diminution
qui est en général aisé. considérable du niveau acoustique
Leurs débits sont donnés par les four- de la porte. Il existe des modèles qui
nisseurs. offrent une meilleure isolation acous-
La plupart du temps, les grilles doi- tique.
vent être discrètes ; l’intimité est
variable suivant l’orientation des
lamelles.
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LES FENTES
LES GRILLES DANS LES MURS LES FENTES SOUS LES PORTES LES FENTES AU-DESSUS DES PORTES
• Avantages : ces grilles offrent plus • Avantages : d’un point de vue tech- Ces ouvertures sont réalisées en ate-
de possibilités sur le plan des perfor- nologique, il suffit que la porte soit lier : une fente d’environ 10 mm est
mances acoustiques et leur encas- un peu moins haute. laissée entre le panneau et l’encatre-
trement est plus esthétique, moins Il s’agit donc d’une solution peu ment. Ces fentes sont associées à
visible (placement derrière un radia- coûteuse et qui ne nécessite aucun des grilles pour la mesure du débit :
teur, etc.). entretien. celui-ci doit être réalisé pour une dif-
Le risque de courants d’air peut éga- • Inconvénients : les fentes risquent férence de 2 Pa (la règle des 70 ou
lement être réduit grâce à un place- de laisser passer un filet de lumière 140 cm2 ne s’applique donc pas !).
ment derrière un radiateur ou dans indésiré ; leurs performances • Avantages : ces fentes sont dis-
le haut du mur. acoustiques sont assez limitées et crètes; elles ne nécessitent aucun
• Inconvénients : solution engendrant le risque de courants d’air est aussi entretien et les risques de courants
des travaux plus importants élevé que pour les grilles dans les d’air sont faibles.
puisqu’elle nécessite le percement portes.
• Inconvénients : l’isolation acous-
du gros-oeuvre.
tique des ces fentes est relativement
Les grilles dans les murs doivent mauvaise mais elle peut être amélio-
être prévues dès les travaux de rée en utilisant des matériaux abor-
gros-oeuvre ! bant le bruit.
± 10 mm
L’ÉVACUATION NATURELLE
OER CONDUIT
OUVERTURE RÉGLABLE CONDUIT VERTICAL, PAROI LISSE ET ÉTANCHE À L’AIR
manuellement ou automatiquement de manière
• Le tirage est très délicat en ventilation naturelle car les
continue ou via au moins trois positions intermé-
dépressions créées par les différences de températures et
diaires, entre une ouverture minimale et une
le vent ne sont pas très élevées ; il faut donc éviter toutes
EXIGENCES CLÉS ouverture maximale (norme NBN D50-001).
pertes de charge inutiles (rugosité, fuites d'air, non verticali-
Les OER doivent être régulièrement vérifiées et té).
entretenues. • Il faut éviter les dépôts de poussière car contribuent aux
pertes de charge.
Pour autant que ce système réponde aux exi- • Remarque : la paroi de ces conduits n’est
gences de la norme NBN D50-001. lisse que si la peinture est émaillée ; si ce
n’est pas le cas la paroi est rugueuse.
ADMIS • Désavantage : poids élevé.
DÉBOUCHÉ VENTILATEUR
CONSTANCE DU TIRAGE ET ÉTANCHÉITÉ À L’EAU Dans certains cas particuliers (en rénovation par exemple), il s'avère
• Il faut un tirage en permanence, tout en évitant les risques de impossible de placer des conduits verticaux débouchant en toiture pour
refoulement (inversion du sens du tirage). On évite également l'évacuation de l'air. Il est alors possible de prévoir une installation ponc-
les refoulements en plaçant le débouché en dehors des zones tuelle d’une extraction au moyen d'un ventilateur aspirant à fonctionne-
de surpression possibles. ment automatique.
• De l’eau ne doit pas pénétrer ou s'infiltrer dans l'habitation (ni On emploie dans ces cas des ventilateurs hélicoïdaux soit muraux, soit
au droit du percement, ni par les raccords). tubulaires (de conduits).
• Remarque : les ventilateurs muraux sont une source de bruit, loin d'ê-
tre négligeable dans certains cas.
L’EXTRACTEUR STATIQUE OU ANTI-REFOULEUR
Isolation
thermique
Pare-vapeur
Lorsque le conduit est entouré d’un
isolant thermique, un pare-vapeur
Finition intérieure sera placé autour du conduit, sur cet
isolant. Il faut dès lors veiller au
recouvrement des feuilles de pare-
vapeur de la toiture et du conduit.
Lorsqu’un conduit traverse un espace non chauffé, il doit être isolé thermiquement.
• But : éviter les risques de condensation importante ou des condensations de lon- Isolation
LOCAL
gue durée ainsi qu’éviter un refroidissement excessif de l’air (nuisible au tirage). thermique
NON CHAUFFÉ
LA HAUTEUR DE CONDUIT
1,2 m min.
• But : limiter les risques de reflux.
LES DÉVIATIONS
Les conduits doivent être d’allure verticale ; ils ne doivent pas présenter de grands
changements de direction, de fortes courbes et d’élargissements ou de rétrécisse-
ments brusques.
- Conduits principaux: déviation maximale de 30° par rapport à la verticale.
- Conduits secondaires: déviation de plus de 30° admise sur moins d’ 1 m. .
ax
m
1,2 m min.
• But : limiter les pertes de charge. m
1
13 m max
LES RACCORDS
Les conduits doivent être suffisamment étanches à l’air afin de permettre le fonction-
nement optimal de l’installation.
LA RÉSISTANCE MÉCANIQUE
Les conduits qui sont accessibles aux occupants doivent être résistants aux dom-
mages mécaniques ou protégés par une gaine par exemple. Cela permet d’éviter la
détérioration des conduits par les occupants.
QUELQUES CONSEILS
COUDE 30°
L’ÉTANCHÉITÉ À L’AIR DES RACCORDS
Tous les raccords entre les conduits (entre le conduit principal et les conduits secon-
daires ; entre les éléments de conduits) doivent être soigneusement rendus étanches
à l’air.
• But : permettre un fonctionnement optimal de l’installation :
- contrôle de l’évacuation de l’air ;
- pas de dispersion des odeurs.
30°
LA RÉSISTANCE MÉCANIQUE
Le conduit repose sur une console en partie basse. Il est maintenu à l’élément por-
teur au moyen de colliers placés tous les 2,50 m environ.
• But : stabilité de l’ensemble du conduit qui doit supporter son propre poids.
LES CONDENSATS
TÉ À 120°
Il est conseillé de prévoir un bac récolteur de condensats : il s’agit d’une pièce spé-
ciale placée en bas du conduit vertical et reliée à un tuyau d’évacuation ou à un sterf-
put (avec siphon).
• But : évacuer la condensation éventuelle.
DÉVOIEMENT
ET DÉSAXAGE
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CONDENSATS
LEXIQUE
APPAREIL À COMBUSTION FERMÉE DIFFUSION DE LA VAPEUR D’EAU ÉTANCHÉITÉ À L’EAU OU À L’AIR
Un appareil à combustion fermée est un Déplacement de la vapeur d’eau d’une Moyen permettant d’éviter le passage de
appareil dont le cycle de combustion n’est zone vers une autre, entre lesquelles l’eau ou de l’air.
pas en contact avec l’air du local où il est existe une différence de pression par- Les techniques qui assurent l’étanchéité à
installé. tielle de vapeur d’eau. La vapeur se l’eau et à l’air d’un bâtiment sont très dif-
déplace de la zone “haute pression” férentes l’une de l’autre, notamment :
APPAREIL À COMBUSTION OUVERTE vers la zone “basse pression”. Dans le • membranes d’étanchéité, enduits hydro-
cas des habitations, l’air intérieur fuges pour l’étanchéité à l’eau ;
Un appareil à combustion ouverte reçoit (chaud et humide) est à haute pression • enduit (plâtre ou ciment), feuille de PVC,
directement son air comburant du local où et l’air extérieur (plus froid et plus sec) préformés à cellules fermées pour l’é-
il est installé et évacue les produits de est à basse pression. tanchéité à l’air.
combustion à l’extérieur par un conduit
d’évacuation.
EFFET DE SERRE HUMIDITÉ DANS UNE HABITATION
CAPILLARITÉ La Terre et l’atmosphère rayonnent de Présence ou transport de l’eau sous la
l’énergie vers l’espace sous la forme forme liquide ou sous la forme de vapeur
Ensemble des phénomènes relatifs au d’un rayonnement infrarouge invisible. d’eau (mélangée à l’air). En hiver, l’humi-
comportement des liquides dans des Une partie de ce rayonnement est dité peut également se présenter sous
tubes très fins. Un matériau est dit absorbé par la vapeur d’eau et le gaz forme de glace.
capillaire lorsqu’il absorbe l’eau, telle une carbonique CO2, qui en retransmettent Le transport de l’humidité peut notam-
éponge. une partie vers la Terre. Ceci entraîne ment se réaliser par :
un réchauffement supplémentaire à • aspiration de l’eau par les matériaux
CONDENSATION DE LA VAPEUR D’EAU celui dû au soleil. Ce processus de poreux (capillarité) : humidité ascension-
Transformation de la vapeur d’eau en eau réchauffement de la terre et de son nelle ;
liquide, notamment lors : atmosphère est appelé effet de serre. • vaporisation (ou évaporation) et conden-
• du refroidissement d’un air chargé en sation de la vapeur d’eau ;
vapeur d’eau ; EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE • absorption par les matériaux poreux de
• d’une production de vapeur d’eau dans (OU EFFICIENCE ÉNERGÉTIQUE) la vapeur d’eau contenue dans l’air
un air saturé en humidité. (hygroscopicité) ;
Qualité d’un équipement qui permet • infiltration d’eau par des interstices ;
d’obtenir un résultat précis tout en • diffusion de la vapeur d’eau au travers
CONDUCTION THERMIQUE consommant un minimum d’énergie. des matériaux poreux.
Coefficient lambda [W/mK], qui précise Par exemple, une maison bien isolée
dans quelle mesure un matériau homogè- permet de réduire la consommation
d’énergie pour le chauffage tout en ISOLANT THERMIQUE
ne est conducteur de la chaleur. Plus la
valeur de ce coefficient est faible, plus le conservant un bon niveau de confort. Matériau très peu conducteur de la cha-
matériau est isolant. leur. On considère qu’un matériau est
isolant thermiquement lorsque sa
conductivité thermique λ est inférieure à
CONVECTION THERMIQUE
0,065 W/mK.
Mouvement d’un fluide (liquide, gaz) sous
l’influence d’une différence de températu-
re. Par exemple, air chaud qui monte et
qui est remplacé par de l’air plus froid.
ADRESSES UTILES
FONDS DE FORMATION PROFESSIONNELLE DE CENTRE DE FORMATION DU BOIS (CFB)
LA CONSTRUCTION (FFC)
Chaussée d’Alsemberg, 830
Rue Royale, 45 1180 BRUXELLES
1000 BRUXELLES Tél : 02 332 23 63
Tél : 02 210 03 33 Fax : 02 332 05 50
Fax : 02 210 03 99
INSTITUT BELGE DE
MINISTÈRE DE LA RÉGION WALLONNE, NORMALISATION (IBN)
DIRECTION GÉNÉRALE DES TECHNOLOGIES,
DE LA RECHERCHE ET DE L’ENERGIE
Avenue de la Brabançonne, 29
(DGTRE) 1040 BRUXELLES
Tél : 02 734 92 05
Division de l’énergie
Fax : 02 733 42 64
Avenue Prince de Liège, 7
5100 JAMBES FÉDÉRATION WALLONNE DES ENTREPRE-
Tél : 081 33 55 06 NEURS GÉNÉRAUX MENUISIERS BELGES
Fax : 081 30 66 00 (FWMB)
Rue du Lombard, 34-42
CENTRE INTERDISCIPLINAIRE DE FORMATION 1000 BRUXELLES
DE FORMATEURS DE L’UNIVERSITÉ DE LIÈGE
Tél : 02 545 56 27
(CIFFUL)
Fax : 02 545 56 14
Université de Liège
Allée du 6 Août, bâtiment B5 FÉDÉRATION PROFESSIONNELLE POUR LE
4000 LIÈGE SECTEUR DE LA VENTILATION
Tél : 04 366 22 68 (VENTIBEL)
Fax : 04 366 20 67 c/o Renson : Innovation in
I.Z. 2 Vijverdam
INSTITUT WALLON DE DÉVELOPPEMENT Maalbeekstraat 10
ECONOMIQUE ET SOCIAL ET 8790 Waregem
D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE Tél : 056 62 71 11
Boulevard Frère Orban, 4 Fax : 056 60 28 51
5000 NAMUR
Tél : 081 25 04 80
Fax : 081 25 04 90
GUICHETS DE L’ÉNERGIE
GUICHET DE L’ÉNERGIE D’ANDENNE GUICHET DE L’ÉNERGIE DE LIÈGE
LES GUICHETS DE L’ÉNERGIE
Rue du Pont, 25 Rue des Croisiers, 19
Téléphone général : 078 15 15 40
5300 ANDENNE 4000 LIÈGE
E-mail : energie@mrw.wallonie.be
Tél : 085 84 23 93 Tél : 04 223 45 58
Internet : http://mrw.wallonie.be/dgtre
Fax : 085 84 23 93 Fax : 04 222 31 19
Pour obtenir des informations généra-
GUICHET DE L’ÉNERGIE D’ARLON GUICHET DE L’ÉNERGIE DE MARCHE les sur la Région wallonne, adressez-
vous au téléphone vert : 0800 11 901
Rue de la Porte Neuve, 19 Rue des Tanneurs, 11
6700 ARLON 6900 MARCHE Tous les guichets sont ouverts du mardi
Tél : 063 24 51 00 Tél : 084 31 43 48 au vendredi de 09 à 12 heures ou sur
Fax : 063 24 51 09 Fax : 084 31 43 48 rendez-vous.
BIBLIOGRAPHIE
PUBLICATIONS DU CENTRE INTERDISCIPLINAIRE PUBLICATIONS DE LA RÉGION WALLONNE,
DE FORMATION DE FORMATEURS DE L'UNIVERSITÉ DIRECTION GÉNÉRALE DES TECHNOLOGIES, DE LA
DE LIÈGE (CIFFUL) ET DU FONDS DE FORMATION RECHERCHE ET DE L’ENERGIE, DIVISION DE L’É-
PROFESSIONNELLE DE LA CONSTRUCTION (FFC) NERGIE (DGTRE) :
Tél. +32-(0)2-210 03 33
Fax +32-(0)2-210 03 99
GUIDE