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Aide mémoire régime sinusoïdal
2
1.2 Représentation des grandeurs sinusoïdales en fonction du temps
π
u1 (t) = 311 cos 100πt + V
3
π
u2 (t) = 155 cos 100πt − V
3
Dans ces formules nulériques, il est indispensable de préciser les unités.
Période : T = 2π
ω
Exemple : T = 20 ms
ω
Fréquence : f = T1 = 2π
Exemple : f = 50 Hz
3
1.4 Représentation par les complexes
√
Valeur complexe de la grandeur sinusoïdale x(t) = X 2 cos (ωt + θ) :
√
x(t) = X 2 exp (jωt)
X = X exp (jθ)
p
Xm = X (2) exp (jθ)
Module : |U | = U
Argument : arg U = θu
Exemple :
π π π
U1 = 220ej 3 = 220 cos + j220 sin = 110 + 191j (V)
3 3
π π π
U2 = 110e−j 3 = 110 cos − + j110 sin − = 55 − 95, 3j (V)
3 3
4
1.5 Opérations sur les grandeurs sinusoïdales
Addition des vecteurs de Fresnel :
−
→ −
→ − →
U = U1 + U2
q
U= (U1 cos θu1 + U2 cos θu2 )2 + (Um1 sin θu1 + U2 sin θu2 )2
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U = |U|
Im(U )
θu = arg U = arctan
Re(U )
Exemple :
U = 165 + 95, 3j V
U = 190, 5 V
π
θu = rad
6
Pour les dipôles actifs qui fonctionne en générateur, on utilise la convention de signe
générateur (courant et tension sont dans le même sens) :
6
2.2 Définition
Loi d’Ohm :
U =Z ·I
Z = R + jX est l’impédance complexe du dipôle. Sa partie réelle est équivalente à une
résistance R, et sa partie imaginaire X est appelée réactance. Y = Z1 est l’admittance
complexe du dipôle.
U
Z =
I
I
Y =
U
En posant :
I = I exp (jθi )
U = U exp (jθu )
ϕ = θu − θi
ϕ représente le déphasage de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t).
U
Z = exp (jϕ) = Z exp (jϕ) = Z (cos ϕ + j cos ϕ)
I
I
Y = exp (−jϕ) = Y exp (−jϕ)
U
→
−
Vecteur de Fresnel : Z = Z cos ϕ−→
ex + Z sin ϕ−
→
ey = R−
→
ex + X −
→ey
Représentation complexe :
Z = R + jX
R = Z cos ϕ
X = Z sin ϕ
√
Z = R2 + X 2
X
ϕ = arg(Z) = arctan
R
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2.3 Unités
L’impédance Z, la résistance R = Z cos ϕ et la réactance X = Z sin ϕ s’expriment en
Ohms (Ω). L’admittance Y , la conductance G = R1 s’expriment en Siemens (S)
2.4 Impédances de R, L et C
Tout dipôle peu être modélisé par une association de plusieurs dipôles idéaux : résis-
tance pure, inductance pure et capacité pure.
2.5 Déphasage
ϕ = θu − θi = arg(Z)
— ϕ = 0 : dipôle résistif, i(t) et u(t) sont en phase.
— 0 < ϕ < π2 : dipôle inductif, u(t) en avance par rapport à i(t). La réactance X > 0.
— − π2 < ϕ < 0 : dipôle capacitif , u(t) en retard par rapport à i(t). La réactance
X < 0.
Z = Z1 + Z2 + . . . + Zn
2.6.2 Parallèle
Y = Y 1 + Y2 + ...+ Yn
1 1
Z = R + jLω + = R + j Lω −
jCω Cω
s 2
1
Z = R + j Lω −
2
Cω
1
Lω − Cω
tan ϕ =
R
1
Lω − Cω
ϕ = arctan car R > 0
R
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3 Puissance en régime sinusoïdal permanent
3.1 Puissance active
C’est la puissance moyenne consommée dans un dipôle. Elle s’exprime en W.
P = UI cos ϕ
cos ϕ est le facteur de puissance du dipôle.
E = P ∆t
si P est constant.
S = UI
Q = UI sin ϕ
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3.5 Puissance apparente complexe
S = S exp(jϕ) = P + jQ
S 2 = P 2 + Q2
Dans le cas de plusieurs dipôles récepteurs, les puissances actives et réactives sont
conservatives :
X
Ptot = Pi
i
X
Qtot = Qi
i
P P
F.P. = = = cos ϕ
UI S
Le facteur de puissance est toujours compris entre 0 et 1.
— ϕ = 0 alors Q = 0 et P = S = UI . Le dipôle est purement résistif.
— ϕ = ± π2 alors P = 0. Le dipôle est purement réactif.
— ϕ > 0 alors Q > 0. Le dipôle est inductif, le facteur de puissance est arrière.
— ϕ < 0 alors Q < 0. Le dipôle est capacitif, le facteur de puissance est avant.
P
cos ϕ =
S
Q
sin ϕ =
S
Q
tan ϕ =
P
UR2
P = RIR2 =
R
2
U
Q = XIX2
= X
X
U2
S = ZI 2 =
Z
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TD N◦ 1
durée 2h00
Puissance et énergie électriques en régime sinusoïdal
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Expliquez pourquoi certaines puissances sont négatives.
Comparer la puissance produite à celle consommée à 4 h 30 du matin. Expliquez la
différence observée.
Expliquez les fluctuations horaires observées pour certains mode de production d’éner-
gie électrique.
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II.1. Quelle convention de signe (récepteur ou générateur) a été choisie pour représenter
ces données ?
II.2. La liaison entre la France et l’Angleterre permet à la France d’exporter de l’énergie
électrique vers l’Angleterre. Cette liaison HVDC est longue de 73 km. La partie sous-
marine, longue de 46 km, comporte quatre paires de câbles à ±270 kV posées entre Fol-
kestone (Royaume-Uni) et Sangatte (France), chaque paire étant séparée de ses voisines
par un kilomètre environ.
Evaluer l’intensité du courant dans chaque cable le 8 février à 4 h 30 du matin.
II.3. Les cables sous en cuivre de section S = 900 mm2 . La résistance d’un fil est propor-
tionnelle à sa longueur ℓ et inversement proportionnelle à sa section :
ℓ
R=
σS
La conductivité du cuivre est égale à σ = 59, 6 × 106 S · m−1 . Calculer la résistance
d’un câble et la puissance perdue par effet Joule dans chaque câble.
II.4. En ne tenant compte que des pertes par effet Joule, calculer la puissance électrique
importée par l’Angleterre le 8 février à 4 h 30 du matin. Quelles sont les autres pertes à
prendre en compte ?
II.5 La première liaison HVDC a été construite en 1961 et fonctionnait sous une tension
de ±100 kV. Les pertes par effet Joule dans un câble sont elles identiques sous une tension
de ±100 kV et sous une tension de ±270 kV si la puissance exportée est la même ?
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La puissance nominale donnée par le constructeur correspond-elle à la puissance élec-
trique consommée ou à la puissance utile c’est à dire à la puissance mécanique fournie
par le moteur ?
Le choix du type de moteur est-il limité si la puissance nominale de la ligne d’alimen-
tation du moteur est de 1 kW ?
III.2. Le document ci-dessous est extrait de la documentation d’un fabriquant de lampes.
Il donne la correspondance entre les lampes à incandescence et les lampes à base de LED.
Ces lampes fonctionnent sur le secteur.
Déterminer pour chaque lampe l’intensité du courant qui la traverse sous la tension
nominale de 230 V. Calculer le coût de fonctionnement annuel d’une lampe à incandes-
cence de 60 W sachant qu’elle est allumée 3 h par jour. Comparer à celle d’une LED de
même puissance lumineuse. Le prix du kWh est de 0,15 epour le tarif de base.
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IV.1. Calculer le courant qui circule dans la ligne d’alimentation monophasé de l’installa-
tion.
IV.2. Calculer sa puissance apparente S.
IV.3. Calculer sa puissance réactive Q.
IV.4. A l’aide du tableau ci-dessous donnant l’intensité nominale pouvant circuler dans
une section de cable, calculer le diamètre du cable de la ligne d’alimentation.
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TD N◦ 2
durée 2h00
Dipôles électriques en régime sinusoïdal permanent
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I.1 Déterminer la fréquence et la pulsation du courant i(t) et de la tension u(t).
I.2 Quel est le signe du déphasage ϕ de la tension u(t) par rapport à l’intensité i(t) ?
I.3 Déterminer la valeur algébrique du déphasage ϕ en degrés et en radians.
I.4 Calculer la valeur du module de l’impédance |Z|.
I.5 Exprimer la résistance R en fonction de U, I et ϕ. Calculer la valeur de R.
I.6 Exprimer la réactance X en fonction de U, I et ϕ. Calculer la valeur algébrique de
X.
Le dipôle d’impédance équivalente Z = R + jX peut être soit une bobine (inductance
en série avec une résistance) soit un condensateur en série avec une résistance de sorte que
la réactance X peut modéliser soit une inductance L soit un condensateur de capacité C.
I.7 Donner l’expression de L en fonction de X et ω dans le cas d’une inductance.
I.8 Donner l’expression de C en fonction de X et ω dans le cas d’un condensateur.
I.9 A partir des mesures, déterminer si, dans notre cas, la réactance est formée par une
capacité C ou par une inductance L, et calculer sa valeur.
I.10 Calculer les puissances active P , apparente S et reactive Q du dipôle.
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II.3 Calculer le facteur de puissance du dipôle. En déduire la valeur du déphasage ϕ de la
tension par rapport au courant.
II.4 Calculer la valeur numérique de I.
II.5 Déterminer la valeur de la résistance R et celle de la réactance X du dipôle. En
déduire la valeur de L.
Pour modifier le facteur de puissance du dipôle, on place un condensateur de capacité
C aux bornes du dipôle de tel sorte que la puissance réactive Q′ de l’ensemble soit nulle.
Dans ce cas la somme des puissance réactives du dipôle et du condensateur est nulle.
II.6 Calculer le nouveau facteur de puissance de l’ensemble dipôle et condensateur. En
déduire la valeur du déphasage ϕ de la tension par rapport au courant.
II.7 Calculer la nouvelle valeur du courant alimentant l’ensemble.
II.8 Calculer la valeur de la réacteur du condensateur et la valeur de sa capacité C.
II.9 Comparer la somme des courants traversant respectivement le dipôle et le condensa-
teur au courant traversant l’ensemble.
II.10 Expliquer l’intérêt de minimiser la puissance réactive d’un dipôle.
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durée 2h00
TD N◦ 3
durée 2h00
Méthode de Boucherot
Exercice I
Une installation, alimentée sous une tension de (230V , 50 Hz), comporte un ensemble
de radiateurs de puissance P1 = 5 kW, un moteur de puissance utile Pu = 3 kW, de
rendement η2 = 85%, de facteur de puissance F P2 = 0, 7 AR et un poste à soudure de
puissance électrique P3 = 4 kW et de facteur de puissance F P2 = 0, 6 AR.
I.1 Calculer la puissance électrique P2 absorbée par le moteur électrique.
I.2 Calculer la puissance active totale P lorsque tous les récepteurs sont en fonctionnement.
I.3 Calculer la puissance réactive totale Q lorsque tous les récepteurs sont en fonctionne-
ment.
I.4 Calculer ensuite la puissance apparente totale S et en déduire le facteur de puissanceF P
de l’installation ainsi que le courant en ligne I.
I.5 On désire relever le facteur de puissance F P ′ à 0,93 AR. Calculer la valeur de la
capacité C du condensateur à brancher en parallèle sur cette installation.
I.6 Calculer l’intensité I ′ en ligne après le relèvement du facteur de puissance.
Exercice II
Un atelier est alimenté par une ligne monophasée (230 V, 50 Hz) . L’éclairage est
assuré par des tubes fluorescents branchés en parallèle entre la phase et le neutre.
II.1 En fonctionnement normal, chaque tube fluorescent consomme une puissance active
P1 = 60 W sous 230V, avec un facteur de puissance F P = 0, 85AR. Calculer la valeur
efficace de l’intensité du courant appelé par un ensemble de 24 tubes fluorescents. On
rappelle que les tubes fluorescents sont des récepteurs inductifs.
II.2 A l’allumage des tubes fluorescents, le facteur de puissance des tubes est beaucoup
plus faible, il vaut F P = 0, 30AR. Calculer l’intensité en ligne et la puissance réactive
absorbée au moment de l’allumage des tubes sur le réseau monophasé. (La puissance
active de chaque tube est inchangée, soit : 60 W sous 230 V)
II.3 Les machines de l’atelier sont entraînées par des moteurs asynchrones monophasées
à quatre pôles.
Chaque moteur a pour caractéristiques :
— tension 230V, fréquence 50 Hz, F P = 0, 78AR
— puissance utile : 5,4 kW à 1440 tr/min en régime nominal ; rendement 90%.
Calculer la valeur efficace de l’intensité du courant appelé en ligne par un moteur.
II.4 Calculer les puissances active et réactive absorbées par l’atelier quand 10 moteurs et
les 24 tubes fluorescents fonctionnent normalement.
II.5 En déduire l’intensité dans les lignes d’alimentation de l’atelier et le facteur de puis-
sance de l’atelier.
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Exercice III
L’ installation électrique d’une P.M.E. alimentée en monophasé (230 V, 50 Hz) com-
porte en parallèle :
— 2 fours électriques (chacune purement résistif) de 2 kW chacun
— 1 moteur à induction ayant une puissance utile de 4 kW, un rendement de 85 % et
un facteur de puissance de 0,8 AR
— 20 tubes fluorescents de puissance 60 W et de facteur de puissance 0,55 AR.
L’installation est alimentée par une ligne assimilable à inductance ℓ = 4 mH en série
avec une résistance r = 0, 3 Ω.
III.1 Faire un schéma de principe faisant intervenir la source, la ligne et les trois consti-
tuants de la charge ainsi que les grandeurs électriques significatives. UCH est la tension
aux bornes de l’installation et USO la tension aux bornes de la source.
III.2 UCH = 230 V Calculer la puissance active PCH absorbée par l’installation, la puis-
sance réactive QCH de l’installation, la puissance apparente SCH de l’installation, le cou-
rant I qui alimente l’installation et le facteur de puissance F PCH de l’installation.
III.2 L’installation peut être modélisée par une seule impédance complexe Z CH = RCH +
jXCH . Calculer RCH et XCH .
III.3 Déterminer la perte de puissance active dans la ligne.
III.4 Calculer la chute de tension dans la ligne ULi
III.5 Calculer les puissances actives et réactives de la source.
III.6 Calculer la tension USO aux bornes de la source.
UCH reste inchangée, et on branche en parallèle de l’installation précédente, une bat-
terie de condensateurs parfaits (capacité totale C) permettant de relever le facteur de
puissance de l’installation globale (installation + condensateurs) à 0,93 AR.
III.7 Calculer dans ce cas la puissance active PCH
′
absorbée par l’installation, la puissance
réactive QCH de l’installation, la puissance apparente SCH
′ ′
de l’installation, le courant I ′
qui alimente l’installation.
III.8 Déterminer la nouvelle la tension efficace de la source.
III.9 En calculant la nouvelle puissance active perdue dans la ligne, monter l’intérêt de
relever le facteur de puissance d’une installation électrique.
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TD N◦ 4
durée 2h00
Transformateur
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II.1 Calculer la tension efficace V1 au primaire.
II.2 Calculer la l’intensité efficace I2 au secondaire.
II.3 Calculer la l’intensité efficace I1 au primaire.
II.4 Déterminer la puissance apparente S du transformateur.
II.5 Calculer le facteur de puissance de la charge secondaire cos ϕ2 . Comparer ce résultat
avec RZ
.
II.5 Déterminer la puissance active absorbée P2 par la charge.
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III.4 Déduire des mesures en court-circuit les valeurs de r et ℓf . Le transformateur, ali-
menté au primaire sous sa tension nominale, débite 100 A au secondaire avec un facteur
de puissance égal à 0,9 AR.
III.5 Déterminer la tension secondaire V2 du transformateur. En déduire la puissance P2
délivrée à la charge au secondaire.
III.6 Déterminer la puissance P1 absorbée au primaire (au préalable calculer les pertes
globales). En déduire le facteur de puissance F P1 au primaire et le rendement η.
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TD N◦ 5
durée 1h00
Réseau en triphasé équilibré
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Dipôle Z Z Y Y ϕ
1 1
R R R G= R
G= R
0
1 1 π
L jLω Lω jLω Lω 2
1 1
C jCω
jCω Cω − π2
1 1 Lω
√ jCω
R+L R + jLω R2 + L2 ω 2 R+jLω
√
R2 +L2 ω 2
tan ϕ = R
1 1 1 1
R+C R + jCω R2 + C 21ω2 Z Z
tan ϕ = − RLω
1 1 1 1
C+L
q
Z Z
j Lω − Cω |Lω − Cω | ± π2
1
25
1 1 2 1 1 Lω− Cω
R+L +C tan ϕ =
Cω Cω Z Z R
R + j Lω − R2 + Lω −
1 1 1 1 1 1 R
R // L + + tan ϕ =
q
Y Y R jLω R2 L2 ω 2 Lω
1 1 1 1
q
R // C Y Y R
+ jCω R2
+ C 2ω2 tan ϕ = −RCω
1 1 1 1
C // L
q
Y Y Lω Lω
j Cω − |Cω − | ± π2
1 1 1 1 1 1 2 1
C // L // R tan ϕ = R
Y Y R Lω R2 Lω Lω
+ j Cω − + Cω − − Cω
q