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U/f
Consigne de Mesure de
Vitesse
Comparateur Régulateur Moteur vitesse
Décélération contrôlée : quand un moteur est mis hors tension, sa décélération est due uniquement au
couple résistant de la machine (décélération naturelle). Les démarreurs et variateurs de vitesse électroniques
permettent de contrôler la décélération au moyen d’une rampe linéaire ou en S, généralement indépendante de la
rampe d’accélération. La rampe peut être réglée de manière à obtenir un temps de passage de la vitesse en régime
établi à une vitesse intermédiaire ou nulle. Si le temps de décélération est inférieur au temps de décélération
naturelle, le moteur doit alors développer un couple résistant qui vient s’additionner au couple résistant de la
machine. Si le temps de décélération est supérieur au temps de décélération naturelle, le moteur doit développer
un couple moteur inférieur au couple résistant de la machine.
Inversion du sens de marche : elle peut être commandée à vitesse nulle après décélération sans freinage
électrique, ou avec freinage électrique pour obtenir une décélération et une inversion rapides.
Protections intégrées : les variateurs modernes assurent en général la protection thermique des moteurs et
leur propre protection. A partir de la mesure du courant, un microprocesseur calcule l’élévation de température du
moteur et fournit un signal d’alarme ou de déclenchement en cas d’échauffement excessif. Les variateurs, et
notamment les convertisseurs de fréquence, sont d’autre part fréquemment équipé de protections contre les courts
circuits entre phases ou entre une phase et la terre, les surtensions et les chutes de tension, les déséquilibres de
phases, la marche en monophasé.
253 – Constitution :
Les démarreurs et variateurs de vitesse électroniques sont composés de 2 modules généralement regroupés dans
une même enveloppe :
• Un module de contrôle qui gère le fonctionnement de l’appareil
• Un module de puissance qui alimente le moteur en énergie électrique
MODULE DE PUISSANCE
ORDRES
Redresseur
Réglage Microprocesseur Alimentation
Allumage
Visualisation
des états Interface de
puissance
Mémoire Interface de
thermique sécurité
Sécurité Moteur
Retour
MODULE DE CONTROLE
Le module de contrôle :
Sur les variateurs et démarreurs modernes, toutes les fonctions sont commandées par un microprocesseur qui
exploite les réglages, les ordres transmis par un opérateur ou une unité de traitement, et les résultats de mesures
comme la vitesse, le courant, etc. A partir de ces informations, le microprocesseur gère l’allumage des composants
de puissance, les rampes d’accélération et de décélération, l’asservissement de vitesse, la limitation de courant,
les protections et sécurités, etc.
Les réglages des consignes (vitesse, rampes, limitation de courant, etc.) se font, suivant les produits, par
potentiomètres, claviers, à partir d’API ou de PC par l’intermédiaire d’une liaison série.
Les ordres (marche, arrêt, freinage, etc.) peuvent être donnés par des interfaces de dialogue homme/machine, des
API, des PC, etc.
Les paramètres de fonctionnement et les informations d’alarme et de défauts peuvent être visualisés sur des
voyants, des LED, des afficheurs 7 segments ou à cristaux liquides, des écrans vidéo, etc.
Des relais souvent affectables donnent des informations de :
• Défaut (réseau, thermique, produit, séquence, surcharge, etc.)
• Surveillance (seuil de vitesse, préalarme, fin de démarrage, etc.)
• Une alimentation isolée fournit les tensions nécessaires pour l’ensemble des circuits de mesure et de
contrôle.
Le module de puissance :
Le module de puissance est principalement constitué de :
• Composants de puissance : diodes, transistors, thyristors, diacs, triacs, etc.
• Interfaces de tension et/ou courant
• Sur les gros calibres, un ensemble de ventilation
Les composants de puissance sont des semi-conducteurs fonctionnant en TOR. Ils sont donc comparables à des
interrupteurs statiques pouvant prendre 2 états : passant ou bloqué.
Ces composants, associés dans un module de puissance, constituent le convertisseur qui alimente, à partir du
réseau à tension et fréquence fixe, un moteur électrique sous une tension et/ou fréquence variables.
La régulation consiste à maintenir avec précision la vitesse à la valeur imposée en dépit des perturbations :
variations du couple résistant, de la tension d’alimentation, de la température, etc. Toutefois, lors des accélérations
ou en cas de surcharge, l’intensité du courant ne doit pas atteindre une valeur telle que les composants soient en
danger. Un dispositif réglable abaisse le niveau de la limitation à une valeur acceptable.
La valeur de consigne désirée est fixée par un potentiomètre, par un signal transmis par liaison série ou par tout
autre dispositif qui délivre une tension image de cette vitesse désirée. La référence peut être fixe ou varier au cours
du cycle.
Des rampes d’accélération et de décélération réglables appliquent de façon progressive la tension de référence
correspondant à la vitesse désirée, l’évolution étant linéaire ou en S. Le réglage des rampes définit la durée de
l’accélération et du ralentissement.
Régulation : en boucle fermée, la vitesse réelle est mesurée en permanence par une dynamo tachymétrique ou
un générateur d’impulsions et comparée à la référence. Si un écart est constaté, l’électronique de contrôle réalise
une correction de la vitesse.
Freinage par récupération : lorsqu’un freinage rapide est désiré, il faut choisir un variateur capable de renvoyer
sur le réseau l’énergie de freinage. Celle-ci doit être convertie en courant alternatif, ce qui nécessite que, pendant
le freinage, le redresseur fonctionne en onduleur. Le variateur doit être bidirectionnel et comporter un double circuit
de puissance.
Inversion du sens de marche : elle est réalisée en inversant le sens du courant dans l’induit. La commande
d’inversion peut être statique si le variateur est bidirectionnel.