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Le Cosmopolite, auteur de traités alchimiques : Alexandre Seton ou Michel Sendivogius. Il s’agit probablement de l’Écossais
Alexandre Seton (Alexander Sethon), mort en 1603, puis de Michel Sendivogius (Michał Sędziwój) (1566-1636), son disciple,
qui aurait usurpé son pseudonyme ("Le Cosmopolite").
Sommaire
Alexandre Seton
La légende Alexandre Seton / Michael Sendigovius
Jean Joachim Destingel d'Ingrofont
Bibliographie
Ouvrages
Études
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Alexandre Seton
Les secrets de la transmutation lui auraient été révélés par Jacob Haussen, un homme qu'il avait sauvé, chez lui, près
d'Édimbourg, d'un naufrage. On l'appelle "Le Cosmopolite" car il se déplace de ville en ville (Amsterdam en 1602, Rotterdam,
Strasbourg, Francfort-sur-le-Main, Bâle, Cologne, Hambourg, Munich, Krosnen, Varsovie, Cracovie), en voulant, semble-t-il,
convaincre de l'efficacité de la poudre de transmutation sur le plomb ou le verre d'antimoine (oxyde d'antimoine), le zinc, le fer. Il
se marie. À Krosnen (Crossen), en 1603, l'Électeur de Saxe, Christian II de Saxe, le fait emprisonner et torturer pour obtenir la
poudre. Il s'évade grâce à Sendivogius et se réfugie en Pologne, à Cracovie. Il donne à Sendivogius le reste de sa poudre de
projection. Il meurt fin décembre 1603 ou le jour de l'an 1604.
Il a écrit un Traité du Mercure (ou Douze traités [duodecim Tractatus] ou Traité de la nature en général) (1604), publié par
Sendivogius sous le pseudonyme latin de Divi leschi genus amo ("J'aime le peuple divin de Pologne"), anagramme de "Michael
Sendivogius". Le livre intitulé Le Cosmopolite ou Nouvelle Lumière Chymique pour servir d'éclaircissement aux trois Principes
de la nature (Novi luminis chemici tractatus) [1] (http://www.carbanzo.com/Alchemy/Biblio.html) a trois parties : 1) le Traité du
Mercure, dû à Alexandre Seton, 2) le Traité du Soufre, dû à Michel Sendivogius, enfin 3) Le traité du Sel des Philosophes [2] (htt
p://hdelboy.club.fr/traite_sel.htm), dû à Clovis Hesteau de Nuysement. Lenglet du Fresnoy, dès 1742, a montré que le véritable
auteur de la Nouvelle Lumière chymique est en fait Seton.
Pour Louis Figuier (1854), Alexandre Seton est un imposteur. [3] (http://hdelboy.club.fr/cosmopolite_0.html#Figuier)
Bibliographie
Ouvrages
Cosmopolite ou Nouvelle lumière chymique, pour servir d'éclaircissement aux trois Principes de la Nature
exactement décrits dans les trois traités suivants : Le traité du Mercure, Le traité du Soufre, Le traité du vray
sel des Philosophes, dernière édition revue et augmentée des Lettres philosophiques du même auteur (Novum
Lumen Chymicum, ex Naturae, Cologne, 1610), Paris, 1691, 7 ff. + 333 p. et 238 p. Editions maçonniques,
2006, 319 p. [4] (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57547296.r=sendivogius.langFR)
traité 1 : Alexandre Sethon, Traité du mercure (Dialogus Mercurij, Alchymistae, & naturae perquam utilis,
ou Douze traités, 1604) [5] (http://hdelboy.club.fr/cosmopolite_1.htm) [6] (http://alkest.club.fr/ouvrage/alch
imie.delanat.htm) [7] (http://www.carbanzo.com/Alchemy/Biblio.html), Gutemberg, 2006.
traité 2 : Michel Sendivogius, Traité du Soufre (Tractatus de sulphure, 1616) [8] (http://www.carbanzo.co
m/Alchemy/Biblio.html) [9] (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67931n.r=sendivogius.langFR),
Gutemberg, 2006.
traité 3 : Michel Sendivogius, Traité du vrai Sel des Philosophes [10] (http://herve.delboy.perso.sfr.fr/traite
_sel.htm). Parfois attribué à Clovis Hesteau de Nuysement
appendice 1 : Idée d'une Société de Philosophes. Statuts et règles d'une confrérie d'alchimistes.
appendice 2 : Jean Joachim Destingel d'Ingrofont (Jean Joachim d'Estinguel d'Ingrofont), 53 Lettres sur
la théorie et la pratique de la pierre philosophale.
Études
Louis Figuier, L’Alchimie et les Alchimistes. Essai historique et critique sur la philosophie hermétique, 3e éd.,
Paris, 1880 (1re éd. 1854) [lire en ligne (http://www.ebook-esoterisme.com/livres/alchimie/alchimie_et_les_alchimistes.pdf)],
p. 113-129
John Small, Sketches of later scottish alchemists : John Napier of Merchiston, Robert Napier, Sir David
Lindsay, first Earl of Balcarres, Patrick Ruthven, Alexander Seton and Patrick Scot, in Proceedings of the
Society of Antiquaries of Scotland, vol. 12, 14 février 1876, p. 410-432 [lire en ligne (http://ads.ahds.ac.uk/catalogue/a
dsdata/PSAS_2002/pdf/vol_011/11_410_438.pdf)]
Jacques Sadoul, Le trésor des alchimistes, J'ai lu, 1970. [11] (http://hdelboy.club.fr/cosmopolite_0.html#Sadou
l)
E. J. Holmyard, L'alchimie (1957), trad., Arthaud, 1979, p. 239-252 : "Alexandre Seton et Michel Sendivogius".
W. Hubicki, Michael Sendivogius's Theory, its Origin and Significance in the History of Chemistry, in
Proceedings of the Tenth International Congress of the History of Sciences, Paris, 1964.
Notes et références
1. Didier Kahn, Le fixe et le volatil. Chimie et alchimie de Paracelse à Lavoisier, CNRS, 2016, p. 108.
Voir aussi
Articles connexes
Alchimie
Michael Sendivogius
Liens externes
Traduction du latin au française du Traité de la nature en général (http://alkest.club.fr/ouvrage/alchimie.delanat.
htm) Traité du Mercure d'Alexandre Seton (traité I de Le Cosmopolite ou Nouvelle Lumière chymique).
Biographie d'Alexandre Seton (http://hdelboy.club.fr/cosmopolite_0.html)
[12] (http://hdelboy.club.fr/cosmopolite_0.html#alchimie)
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