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Banque Islamique – Banque Conventionnelle Une même finalité

mais des règles de fonctionnement différentes


On détermine un système financier par l’ensemble des règlementations, des pratiques et des
institutions (BDV, banques, etc.) mobilisant des fonds pour les mettre à disposition de
personnes qui en ont besoin. Ces besoins sont guidés essentiellement vers des projets
d’investissement, d’administrations ou de particuliers. Ainsi, alors que le monde s’engloutit
de plus en plus dans une crise économique, la finance islamique se fait entendre en attirant
toujours plus d’épargnants. Investissements socialement responsables, sens moral, ou rigueur,
les banques islamiques se sont forgées une place en tant que refuge d’envergure pour une
grande majorité d’investisseurs, de loin concerné par la religion en elle même. Cependant,
malgré l’étendue de l’Islam à travers le monde, la grande majorité des sociétés non-islamiques
ignorent à peu près tout des pratiques, et réglementations de ces banques, qui font pourtant
parler d’elles. Sur cette base, et alors que la perception de ces sociétés reste limitée aux grands
concepts, comment pouvonsnous définir les points communs et les différences entre les
banques islamiques et les banques classiques ?
Les banques islamiques tout comme les banques classiques jouent le rôle de médiateurs entre
les bailleurs de fonds et les personnes désireuses d’emprunter de l’argent. On peut donc dire
que, les services offerts par les banques islamiques sont similaires à ceux proposés par les
banques classiques, ou autrement, ils s’inscrivent dans le même raisonnement. Ainsi, l’activité
principale des banques islamiques comme conventionnel est de « rassembler » des fonds
provenant des épargnants ayant des fonds excédentaires afin de les présenter à des personnes
morales ou physiques en besoin de liquidité. Comme c’est le cas pour les banques classiques,
le capital des banques islamiques est supporté par des actionnaires.
Toutefois, les fondements qui conduisent le fonctionnement d’un système financier islamique
sont divergents de l’esprit de la finance « traditionnelle ». Si en finance « classique » la règle
qui dirige les décisions d’un agent économique est la maximalisation du ratio rendement-
risque de ses investissements, la profitabilité n’est pas le principal critère de choix pour les
opérateurs islamiques.
Les activités des banques islamiques doit être décentes des normes de la Charia (Le Coran, La
Sunna, Les Qyas, L’Ijtihad, L’Ijma), et ce tout en intégrant des objectifs de rentabilité. Cette
particularité, qui relie l’optimisation dans l’économie islamique avec la satisfaction spirituelle
de la personnalité humaine est à l’origine des principales distinctions entre les banques
islamiques et celles traditionnelles, et ce sur plusieurs niveaux.
A l’échelon des principes de fonctionnement, l’analyse des principes met en certitude les
divergences au niveau de l’intérêt. De ce fait, les banques islamiques ne peuvent agréer de
prêts générant des intérêts alors que le système bancaire classique repose essentiellement sur
le paiement d’intérêts.
Le partage du risque est traduit par un partage des pertes et profits entre la banque et
l’entrepreneur, concept qui est en opposition avec le système bancaire classique qui lui adosse
les risques sur une seule et même personne, car la banque n’est pas responsable des pertes.
Lorsqu’il est question de prêt, le système bancaire classique attache une grande importance à
la solvabilité du projet de l’emprunteur et s’arrête sur le terme du remboursement de la
somme prêtée et des intérêts, en contre partie, le système bancaire islamique se distingue par
le fait que l’accent est porté sur la productivité car il y a déjà un système de partage des profits
et pertes instauré et donc les banques islamiques s’intéresse d’avantage à l’accessibilité des
projets. Des projets qui doivent se soumettre aux valeurs de l’Islam.
Sur la même base, les banques islamiques ont intérêt à attacher une grande importance aux
implications morales des activités qu’elles financent. En effet, les banques islamiques ne
peuvent pas financer les projets ayant attrait à l’alcool, au gain d’argent, au tabac, etc.,
Aussi, La tangibilité de l’actif est l’un des fondements de la Finance Islamique. A
l’opposition, les banques conventionnelles peuvent se lancer dans des investissements basées
sur des actifs non tangibles. Ce qui fait de la Finance Islamique un acteur essentiel quant à la
croissance économique. Et c’est ce qu’ont appelle le respect du risque morale.
Au niveau de gestion des opérations bancaires, quand une banque classique octroie un prêt,
elle le transfère sur le compte courant de son client chose qui produit des intérêts. A
l’opposition de la banque islamique, le compte courant du client ne reçoit de l’argent que pour
une cause urgente, et la banque ne prélève pas d’intérêt sur ce prêt qu’on appelle Quard
Hassan. Sauf ce cas, la banque achète le bien et le revend à terme au client. Donc la
rémunération de la banque est constituée de la marge sur la vente du bien.
Pour la gestion du compte d’investissement dans la banque islamique, les fonds déposés dans
le compte d’investissement sont gérés par la banque en contrepartie de frais de gestion qui
peuvent être, soit des profits, soit des pertes. Dans la banque classique, le capital est supposé
être garanti. La banque doit donc pouvoir rembourser une partie du capital de tous ses
déposants à tout moment. Pour le compte d’épargne, il ne génère pas d’intérêt, dans la banque
islamique.
Le détenteur du compte peut percevoir des profits. Le capital est garanti mais il est versé après
prélèvement de la « zakat ». Par contre dans la banque classique, le compte d’épargne génère
un intérêt connu d’avance. Dans le système financier conventionnel, les banques sont sous la
régie des banques centrales qui ont pour fonction phare de réglementer le marché monétaire,
pour les banques islamiques, il n’existe ni banque centrale, ni marché interbancaire islamique.
Le rôle d’une banque dans le système bancaire classique est de collecter des fonds et de les
utiliser pour des opérations financières. Ces dernières tirent l’essentiel de leurs revenus à
travers les taux d’intérêts fixés comme des loyers de l’argent confié aux agents pour une
période déterminée. Par contre, les techniques de financement utilisées par les banques
islamiques peuvent être regroupées en deux catégories : les financements dans
lesquels la marge est fixée d’avance, c’est le cas des ventes à tempérament ou du leasing, et
les financements dans lesquels la marge est aléatoire et est fonction des bénéfices générées
par les projets financés.
Les financements participatifs, des banques islamiques, peuvent s’exercer sous deux
principales formes :
– « Le partage des pertes et des profits », c’est le cas de la Moucharaka, et qui est basée sur la
répartition des risques entre les associés. – « Le partage des profits », c’est le cas de la
Moudharaba, qui a pour objet la prise de participation, par la banque en apportant le capital
financier et l’autre parti apportera le capital humain.
Pour la gestion du compte d’investissement, les fonds déposés dans le compte
d’investissement de la banque islamique sont gérés par elle même en contrepartie de frais de
gestion qui peuvent être sous forme de profits ou de pertes. Dans la banque classique, le
capital est présumé garanti. Pour le compte d’épargne dans la banque islamique, le détenteur
du compte peut percevoir des profits et non pas d’intérêt. A l’opposition, dans la banque
classique, le compte d’épargne génère un intérêt connu d’avance. Le capital du compte
d’épargne reste garanti, dans les banques islamiques mais il est versé après prélèvement de la
« zakat ».
Dans le système financier conventionnel, les banques sont sous la régie des banques centrales
qui ont pour fonction phare de réglementer le marché monétaire, pour les banques islamiques,
il n’existe pas banque centrale, mais des « Chariaa’s Board » qui approuvent la légalité des
produits.
Les banques classiques tirent l’essentiel de leurs revenus à travers les taux d’intérêts fixés
comme rémunérations sur l’argent confié aux agents pour une période déterminée. Par contre,
les techniques de financement utilisées par les banques islamiques sont rassemblées en deux
classes : les financements avec une marge fixée d’avance (Ventes à tempérament, Leasing), et
les financements avec une marge est aléatoire selon les gains produites par les projets
financés. Quant aux financements participatifs des banques islamiques, ils peuvent s’exercer
sous deux principales formes. « Le partage des pertes et des profits », c’est le cas de la
Moucharaka, et qui est basée sur la répartition des risques entre les associés. « Le partage des
profits », c’est le cas de la Moudharaba, qui a pour objet la prise de participation, par la
banque en apportant le capital financier et l’autre parti apportera le capital humain
On peut retenir que les banques islamiques se distinguent des banques classiques sur plusieurs
points. Concernant la relation banque/ client, les banques islamiques ont, avec leurs clients,
des relations de partenariat, alors qu’aux banques classiques, nous parlons plus de relations de
créancier / débiteur. Une autre spécificité est que le profit n’est pas l’unique but de la banque
islamique, alors que le principal objectif d’une banque classique est d’amasser le maximum
de profit.

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