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Au début du mois, les pannes simultanées – consécutives à la foudre – sur les deux
systèmes d’alimentation électrique du pompage du réseau AEP (générateur et champ
photovoltaïque) ont été diagnostiquées et réparées :
Renforcement des capacités des gardiens opérateurs en techniques d’exploitation du Groupe
groupe électrogène :
Face au manque de réactivité et aux négociations du fournisseur
TRACTAFRIC, un électromécanicien basé à Garoua-Boulaï et travaillant
régulièrement avec ENEO a été identifié. Son diagnostic a révélé que la
boite de commande est endommagée et a pour conséquence de ne
pas alimenter suffisamment la pompe d’injection du moteur. Il a donc
mis en place une alternative à moindre coût en reliant la batterie à la
pompe d’injection avec un interrupteur manuel. L’exploitation du
générateur a repris environ 7 à 8 jours après l’incident.
Lors de son intervention, retranscrite dans son rapport, il a constaté les lacunes des
opérateurs quant à la gestion du générateur. Leur formation initiale (par TRACTAFRIC)
n’aurait pas été complète et aussi trop exigeante en termes de fréquence de vidange, etc.
(frais supplémentaires pouvant être réduits) potentiellement par sécurité de TRACTAFRIC
dans le cadre de leur garantie. Sur la base du rapport élaboré par le prestataire ayant
diagnostiqué et remis en état de fonctionnement le générateur en début juin, il a été
convenu de procéder à un recyclage des gardiens opérateurs. Une proposition de plan de
formation a été faite par ledit technicien, et une négociation est en cours au sujet du cout de
la formation : le technicien propose une facturation forfaitaire, par rapport à la formation
donnée, tandis que nous souhaitons avancer sur la base du paiement journalier (5680 fcfa)
pour un technicien qualifié. Le suivi optimis (augmentation de la durée de pompage solaire +
reduction des périodes de distribution + mise en place d’un logbook pour le suivi du
carburant…) continu à d’etre mise en oeuvre.
Le suivi du générateur a été réétudié en interne sur la base de la procédure SI en la
matière et sera soumis à ses recommandations. Une proposition de sa part est en
attente pour un recyclage des opérateurs. Ce technicien semble être une bonne
ressource locale pour la pérennisation du système dans le cadre de l’autonomisation.
Champ photovoltaïque : Aucun incident enregistré ce mois au niveau du champs solaire. Des
rondes régulières sont effectuées par les gardiens opérateurs et les ménages avoisinant sont
sensibilisés au sujet de la protection des installations.
l’entreprise Solaire du Cameroun a fait preuve d’une grande réactivité en dépêchant
rapidement un technicien qui a diagnostiqué l’endommagement de la boite de contrôle
(circuits imprimés) et a commandé une nouvelle boite en urgence depuis l’Europe pour
remplacement, le temps de la réparation de la boite initiale. Tout cela à leurs frais et dans un
délai de l’ordre de 10 jours.
o Protection supplémentaire : Face à cet incident, la nécessité d’une protection
supplémentaire est flagrantesuite aux incidents de fin mai, il a été
recommandé d’installer une protecton supplémentaire contre les surcharges
causées en outre par la foudre. L’entreprise Solaire du Cameroun nous a fait
une proposition d’un paratonnerre type antenne reliée à la terre. Toutefois, il
semblerait que la panne ait été causée par justement une décharge de foudre
à la terre dont la surintensité serait remontée par les mises à la terre des
équipements. Ainsi, une protection parafoudre de type disjoncteur de
déconnexion serait pertinente. Solution retenue à l’étude avec le DTQP. Le
dossier n’a pas assez avancé ce mois ci.
Appui et suivi du comité Wash et des 2 artisans réparateurs pour les travaux de
maintenance et de réparation des pannes du réseau : Plusieurs pannes ont été prises
en charge par le comité, au cours de ce mois. Cependant il est à noter que certaines
pièces de rechange (importantes/capitales et dont le cout d’achat est élevé) sont en
ruptures de stock au niveau du CW, un répertoire des pièces concernées est élaboré.
Et le CW envisage réaliser des achats, suivant ses capacités financières. Cette
situation est urgente dans la mesure le réseau pourrait être hors service au cas où
l’une des pannes survenues nécessite le remplacement de ces pièces en rupture au
niveau du stock. Aussi, des visites préventives sur le réseau sont effectuées pour
anticiper sur d’éventuelles pannes. ;
Poursuite des séances de Sensibilisation sensibilisation des CGPE quant aux enjeux de
l’exploitation des bornes fontaines : référencement rapide au Comité WASH et
remplacement des robinets défectueux, prévention pour l’utilisation délicate des
robinets et la limitation du gaspillage lors du puisage et sensibilisation des usagers.
En juin, avec la mission de Bansaga (DTQP), nous avons déterminé les options
retenues pour l’adduction de la nouvelle borne fontaine au village et l’exploitation
d’une nouvelle ressource pour le réseau AEP. Suite à cela :
Les dossiers techniques sont solides et permettront un suivi qualitatif des travaux.
L’appel à manifestation d’intérêt est lancé début juillet.
Le suivi mensuel des CGPE mené de concert avec le Comité WASH (CW) a concerné
l’ensemble des points d’eau du site, à savoir 39 CGPE. L’évaluation mensuelle de ces
CGPE a notamment permis de faire l’état des mouvements de caisse et de leur solde,
notamment sur la base de la campagne de cotisations mobilisée par le CW chaque
fin/début de mois auprès de chaque CGPE (100 à 200 FCFA / ménage). En juinjuillet,
les CGPE collectent en moyenne 4200 4080 FCFA (min : 1000600, Max = 110009800),
soit aupour un total de total 164 000159400 FCFA, dont 39000 36000 FCFA / mois
(1000 FCFA / CGPE) est prélevé par le CW (« fonds de l’eau »). L’on remarque une
baisse de l’ordre de 3% des sommes collectées par les CGPE, et une baisse de 8% sur
les fonds prélevés par le CW, par rapport au mois précédent.
Il est à noter que de manière générale, plusieurs membres des CGPE ont présenté
leur volonté de démissionner. Les raisons avancées sont les suivantes :
La crainte de puiser dans l’argent disponible auprès du CGPE, pour subvenir à leurs
besoins ;
Cette situation est accentuée par l’annonce avenir des résultats du ciblage, qui implique
que l’aide alimentaire sera diminuée/annulée pour une grande majorité de refugiées
sur le site. Cette situation vient conforter une observation déjà faite par l’équipe et
discutée lors de la vite de bansaga en juin dernier, au sujet de la non pertinence
d’avoir 05 membres dans la constitution d’un CGPE. Aussi, une assemblée générale
des CGPE est prévue pour le mois d’Aout et doit permettre de trouver une solution
pratique et concertée à cette situation.
La plupart des CGPE intègrent déjà la collecte des fonds comme socle de
pérennisation des ouvrages hydrauliques, à renforcer dans le cadre de la stratégie
d’autonomisation de la gestion du parc. En juin, on note la résolution de problèmes
d’évasion de caisse du mois de mai (restitutions) et la nette diminution de ces
déconvenues, en partie due au suivi détaillé mené depuis mars-avril. Aussi, la
démarche est initiée de remettre la résolution de ces incidents entre les mains du
comité des sages, des leaders de secteur et du CMC : effectivité à suivre. Un
renforcement en gestion de la trésorerie des CGPE et du suivi se traduit déjà par la
mise en place d’un référencement des pannes, entre SI, CW et PUI ; la mise à jour en
cours des registres d’usagers des CGPE et devra se poursuivre par la formation /
recyclage des CGPE (trésorier) à la tenue du livre de caisse et la sécurisation des fonds
à renforcer (caisses solides à plusieurs cadenas et plafonnement des soldes de caisse
des CGPE).
Cette évaluation a aussi permis de mettre l’accent sur la gestion des fonds collectés
ainsi que la tenue régulière des réunions de restitution du fonctionnement de chaque
comité envers leur association d’usagers. La mobilisation des usagers pour les travaux
de mobilisation communautaire autour des ouvrages est à parfaire de même que les
sensibilisations de ceux-ci sur la chaine de l’eau à poursuivre.
Deux artisans réparateurs sont actifs sur le site et trois autres identifiés pour leur
formation.
Les plans de formations des 5 artisans réparateurs identifiés, du CW, des CGPE, des
RC, sont à mettre en place sans tarder. Le premier atelier de concertation permettra
de recueillir les doléances et adapter en fonction.
Activité 1.5 : Suivi de la qualité de l’eau et mise en place des mesures correctives
Le suivi régulier du chlore résiduel libre (CRL) au niveau des bornes fontaines est
assuré en continu par les opérateurs du réseau sous la supervision du responsable
qualité d’eau.
Résultat 2 : l’accès aux services hygiène et assainissement et les
connaissances/comportement en hygiène-assainissement dans le camp de Gado sont
améliorées
Le bilan actuel des travaux de BHT sur le terrain fait état de 37 blocs en cours de
superstructures et 8 fosses terminées. Suite à la rencontre d’une roche dure lors de
l’excavation, 05 fosse ont été abandonnées, et doivent être délocalisées.
Le suivi des travaux révèle entre autre difficultés en ce qui concerne : la gestion des
déblais sur les chantiers et la mise hors d’eau des chantiers. La réception provisoire des 37
blocs en cours de construction est envisagée pour la fin du mois d’aout et tributaire de la
réception technique.
100% des sites d’implantations ont été validés en présence du CMC, des leaders
communautaires et du CW. Un procès-verbal formalise cela ;
Les travaux des 70 blocs sanitaires sont en cours par l’entreprise BTH dans les
secteurs 3, 8, 9, 10 et 11. A la fin juin, 30 fosses ont été excavées, 22 maçonnées, 12
dallées et 3 blocs avec superstructure. Le suivi des approvisionnements, des
préconisations techniques et de la conformité des exécutions au CCTP et aux règles
de l’Art, et l’état d’avancement font l’objet d’un suivi régulier et étroit par l’Equipe SI.
Sur la base des premières semaines d’exécution, la cadence et l’effectif des équipes
avaient fait l’objet d’une évaluation en début mai, en comparaison des délais engagés
pour achever les ouvrages. Il avait été conclu conjointement avec BTH de la nécessité
de renforcer les équipes et mes moyens matériels. Face à l’absence d’amélioration
significative des moyens mobilisés et du retard des travaux, une visite conjointe entre
SI et BTH a été convoquée le 26 juin pour faire un point sur l’avancement, identifier
les causes du retard des exécutions, prendre les résolutions nécessaires des moyens à
mobiliser et actualiser les objectifs de résultat. Lors de cette visite, nous partagions
toutefois l’observation de la qualité générale des travaux qui néanmoins ont révélés
davantage de non-conformité et d’irrégularités dans les temps qui ont suivi,
lesquelles nous contraignent à exiger leurs reprises. Les résolutions prennent
progressivement effet (cf. PV de résolution des retards des travaux). Un échange de
mail est venu réaffirmer cela le 04 juillet.
Objectif de résultat à court terme : achèvement des toutes les
maçonneries des 34 blocs de Gado 2 au 11 juillet ;
Objectif de cadence : toutes les 2 semaines, les maçonneries de 15
nouveaux blocs sont achevées (en attente de superstructure).
Toutefois, une contrainte grandissante est la nature rocheuse des dernières
implantations au secteur 3, qui occasionnera aussi des retards et nécessiteront des
ré-implantations.
ACTIVITE 2.2 : Mobilisation des relais communautaires pour la diffusion régulière et
massive de messages clés en hygiène et assainissement dans le camp
Réunions communautaires avec les Relais et le Comité WASH, visant à compiler les
informations de synthèse et de suivi des activités des Relais Communautaires, à
planifier les activités à venir et à définir les messages de sensibilisation.
Les relais et les membres du CW ont été dotés auparavant en matériel (bottes,
imperméables, gilets floqués). Les boites à images sont conçues et leur production en
cours pour dotation sans tarder.
Une enquête terrain CAP initiale a été réalisée conjointement avec PUI en décembre. Les
données brutes avaient été récupérées auprès de PUI et restaient en attente d’analyse (appui
d’un responsable M&E dont le recrutement approchait). PUI a bien voulu partager son
rapport d’enquête CAP qui concerne Gado mais aussi les sites de Ngam et Borgop. Nous
pourrons nous appuyer dessus pour éditer le rapport SI.
Résultat 3 : Les capacités de production agricole et les moyens d'existences des
populations vulnérables du camp de Gado sont améliorés.
Le hangar du marché de Gado village a fait l’objet d’un diagnostic, les travaux de
réhabilitation à réaliser ont été définis et quantifiés par un BoQ.
Une réunion multisectorielle a eu lieu pour mieux définir cette activité telle qu’elle
avait été pensée initialement : l’activité cible à la fois le marché du village et le
marché du site de Gado 1, voire celui du site de Gado 2. Sa consistance exacte est à
déterminer plus exactement avec la définition des dossiers techniques (plans et BoQ)
selon les moyens budgétaires. En première approche, il est projeté :
o Marché de Gado village (marché hebdomadaire) : réhabilitation du hangar en
matériaux durables, extension du hangar éventuelle, décalage des étalages
par rapport à la route, réfection des étalages existants et construction de
nouveaux étalages selon le même modèle (type huttes en bois et raphia) ;
o Marché de Gado 1 (marché quotidien) : réhabilitation et construction des
boutiques en matériaux locaux (briques, bois, raphia) et réhabilitation du
préau en matériaux locaux (bois et raphia) ;
o Marché de Gado 2 (marché quotidien) : réhabilitation du hangar en matériaux
locaux (bois et raphia) et bâches actuellement.
o En général, amélioration de l’assainissement par des chenaux à creuser ou à
curer, le remblaiement des mares.
Après définition plus précise des travaux projetés au regard des moyens disponibles,
nous présenterons l’activité aux autorités.
Le ciblage des bénéficiaires AGR a été réalisé par la SAME et servira de base à
l’identification des bénéficiaires CFW.
Résultat 4 : Les points sensibles et les abords des zones marchandes du camp et du village
de Gado sont éclairés, pour contribuer à la protection et à la dynamisation de l'activité
économique.
Les zones à éclairer et les implantations des 68 lampadaires ont été redéfinies et
seront présentées aux autorités avant la consultation des communautés et du comité
de vigilance quant à leur emplacement exact.
A plus long terme, il pourra être envisagé un projet additionnel pour compléter
l’éclairage solaire, sur financement de la fondation EDF (partenariat).
Difficultés rencontrées
Le sol de nature rocheuse rend l’excavation des fosses des blocs sanitaires difficiles,
plus long que prévu et impose parfois des relocalisations. Par ailleurs, l’insuffisance
des moyens et des RH mobilisées par l’entreprise BTH ont causés un retard important
des travaux : les résolutions sont en train de prendre effet.
Activités courantes :
Suivi du fonctionnement (mix énergétique) et des travaux de maintenance du réseau ;
Suivi qualité de l’eau au niveau des points d’eau et ménages
Suivi hebdomadaire et évaluation mensuelle des CGPE et CW (avec situation de
trésorerie) ;
Activités de sensibilisation EHA par les relais communautaires (suivi et réunion de
synthèse hebdo) dans les secteurs 04, 06 et de 08 à 11 ;
Autres :
Signature officielle du protocole d’accord CW-SI (dernière validation de la COO) ;
Conception précise de l’activité réhabilitation des marchés et implication des
autorités dans la conception et le lancement des activités marché de Gado et
lampadaires solaires ;
Consultation participative des bénéficiaires pour le choix des sites d’implantation des
lampadaires solaires sur Gado site et village ;
Production et dotation des boites à images ;
Suivi des travaux de construction des blocs sanitaires ;
Identification des comités d’entretien des blocs sanitaires ;
Sélection des prestations de travaux de l’extension du réseau ;
Sélection de la consultance (avec l’appui souhaité du DTQP) pour l’étude de faisabilité
d’une filière d’assainissement et de gestion des boues de vidange ;
Finalisation du dossier technique (CCTP) des lampadaires solaires autonomes (avec
l’appui souhaité du DTQP : mécénat de compétences ESF) ; puis lancer l’appel à
proposition ;
Poursuivre l’étude sur la sécurisation des fonds et le recouvrement des couts (sur la
base du suivi des trésoreries CGPE, quantification des coûts de fonctionnement et de
maintenance, retours d’expériences similaires dans la région, etc.) et la stratégie
d’autonomisation pour préparer et conduire l’atelier de concertation en la matière ;
Elaboration des plans de formation des différents acteurs (CW, CGPE, RC, AR) et plus
largement des ateliers de concertation ;
Renforcement de l’équipe par un second superviseur chantier ;
Mise en œuvre des travaux divers par mobilisation communautaire avec appui en
matériaux :
o Agrandissement de la plateforme du mix énergétique (clôture et guérite) ;
o Cf. évaluation et plan d’action global des ouvrages EHA
Rendre fonctionnel le mécanisme de gestion des plaintes en interne ;
Mettre en place la chloration continue sur le réseau AEP et une protection parafoudre
pertinente et adaptée sur les installations d’alimentation électrique du pompage.
Amélioration du suivi du groupe électrogène et renforcement des capacités des
opérateurs en la matière par un recyclage et des affiche(s) de rappel sur l’utilisation et
l’entretien du générateur et des panneaux solaires pour les opérateurs.
Commentaires libre :
Durant le mois qui s’achève, il est à noter une amélioration dans les actes de
coordination entre SI et les autres partenaires sur le site de Gado (partages d’informations ;
participation actives aux différentes rencontres (EMF ; Assemblée générale ; réunion de
gestion de site…), ce qui contribue à répondre efficacement aux difficultés qui relèvent d’une
intervention multi acteurs et de leur coordination : cette coordination permet de partager les
difficultés, d’harmoniser et de coordonner nos interventions. A ce titre, sur appui du CMC, le
comité de vigilance du site de Gado est désormais impliqué dans la sécurisation des
infrastructures EHA et la gestion des conflits autour des points d’eau. De plus, les résultats
des analyses de la qualité de l’eau sur le site sont communiqués avec le CMC et transmis
(pour action) au partenaire PUI Wash pour les secteurs relevant de leurs compétences (cf. PV
de répartition des tâches).
Les gros dossiers hardware étant avancés, l’objectif est de s’engager davantage dans
le soft vers l’autonomisation par les ateliers de concertation et les formations. Dans cette
optique, les réflexions sur la stratégie d’autonomisation de la gestion du parc hydraulique ont
avancé et se concrétiseront par un premier atelier de concertation en juin, à l’issue duquel
les plans de formations des différents acteurs (artisans réparateurs, CGPE, CW, relais, etc.)
seront bien définis sur la base des besoins réels et exprimés et mis en œuvre.
Toutefois, le volume d’activité hard (blocs sanitaires, 5 los d’extension du réseau,
lampadaires solaires, réhabilitation du marché) est important jusqu’à la fin de l’année et
l’effectif de l’équipe WASH/Infra devra rester assez pourvu dans cette perspective.
Activité 1.1: Sélection des bénéficiaires selon le ciblage HEA et en coordination avec les
acteurs du camp
1. Enquête ménage auprès des volontaires répondant à la catégorie de TP et P
801 ménages ont été enquêtés auprès des ménages très pauvres et pauvres dans les 11 secteurs du
site aménagé de Gado et les quartiers de Gado village sur les 801 identifiés. Cette enquête a été
réalisée par dix enquêteurs recrutés et formés pour réaliser cette activité, du 8 au 22 juin 2018 avec
l’appui des mobilisateurs et les comités de ciblages.
1. Ciblage informatique pour constituer les ensembles C1 (maraichage) et C2 (AGR)
Le traitement des données collectées lors de l’enquête ménage a permis de déterminer le nombre
de ménage hôtes et réfugiés par activité sollicitée (maraichage et AGR). Sur un échantillon global de
801 ménages enquêtés, 180 ménages réfugiés et 22 ménages hôtes ont sollicité le maraichage soit
25,2%. 574 ménages réfugiés ont sollicité les activités génératrices de revenus et 25 populations
hôtes sollicitent le développement d’une AGR.
A l’issu des travaux, 15 certificats de cession des terres ont été signés en régularisation pour certains
et pour d’autres pour des nouvelles parcelles.
Une descente sur le terrain est en cours de programmation pour la mensuration des toutes les terres
obtenues. Le tableau ci-dessous présente le récapitulatif des donations des parcelles cédées.