Sunteți pe pagina 1din 10

Sciences économiques et

sociales
Enseignement obligatoire

Baccalauréat blanc – Janvier 2019


4 heures

L’usage de la calculatrice n’est pas autorisé

Vous traiterez au choix l’un des deux sujets de dissertation (A ou B)

Consignes officielles du baccalauréat


Il est demandé au candidat :
- de répondre à la question posée par le sujet ;
- de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra élaborer ;
- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter
le sujet, notamment celles figurant dans le dossier ;
- de rédiger, en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et
approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d'un
plan cohérent qui ménage l'équilibre des parties.

Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la


présentation

Page 1 sur 10
SUJET A

Comment peut-on expliquer les fluctuations économiques ?

Document 1

Taux de variation annuel du PIB en volume, Etats-Unis et Zone euro, 1990-2016 (en %)

Source : Banque Mondiale, 2017


Document 2

Taux de variation annuel des crédits aux entreprises (en %)

Source: « Financement des entreprises par les marchés aux États-Unis, financement des entreprises par
les banques dans la zone euro: que nous a appris la crise? »,
Page 2 sur 10
Patrick ARTUS, Revue d'économie financière, 2013.

DOCUMENT 3

Contributions à l'évolution du PIB en volume (en France, en points de pourcentage)

2000 2007 2008 2009 2010 2015 2016


Dépense de consommation finale 2.4 1,8 0,5 0,7 1,3 1,1 1,5
Formation brute de capital fixe* 1.4 1,2 0,2 -2,1 0,5 0,2 0,6
Solde des échanges extérieurs de biens et -0,3 - 0.8 -0,3 -0,3 -0,1 -0,5 -0,8
Variation des stocks 0.4 0,2 -0,2 - 1,1 0,3 0,3 -0,1
Produit intérieur brut (taux de variation en %) 3,9 2,4 0,2 -2.9 2,0 1,1 1,2

Source : d'après « Les comptes de la nation en 2016 », INSEE, 2017.

* Formation brute de capital fixe : il s'agit des dépenses d'investissement réalisées par les agents
économiques. C'est une mesure de l'investissement.

DOCUMENT 4

Impact d'une hausse de 20 % du prix du pétrole (de 46 à 55 dollars)

Année 1 Année 2 Année 3 Année 4


France
- PIB en volume -0,1 -0,1 -0,2 -0,2
- Consommation des ménages -0,1 -0,3 -0,4 -0,5
- Investissement -0,1 -0,2 -0,3 -0,3
- Exportations -0,1 -0,1 0,1 0,2
- Importations -0,2 -0,3 -0,2 -0,2
- Emploi salarié (en milliers) -4 -26 -50 -59
Zone euro
- PIB en volume -0,1 -0,2 -0,2 -0,2

Source : d'après « Les effets d'un prix du pétrole élevé et volatil ».


Patrick ARTUS, Antoine d'AUTUME, Philippe CHALMIN et Jean-Marie CHEVALIER,
Rapport au Conseil d'Analyse Économique, 2010.

Unités : taux de variation en %, sauf pour l'emploi salarié (impact en milliers).

Lecture : une hausse de 20 % du prix du baril de pétrole réduit de 0,1 % le PIB de la France la première
année.

Page 3 sur 10
SUJET B

L’évolution de la structure par catégorie socioprofessionnelle suffit-elle à expliquer la


mobilité sociale ?

DOCUMENT 1 - Catégorie socioprofessionnelle des jeunes et de leur père en 2013

En % Catégorie socioprofessionnelle des jeunes trois ans après leur sortie de


Catégorie formation
socioprofessionnelle Profession Total
Agriculteur Indépendant Cadre Employé Ouvrier
du père intermédiaire
Agriculteur 8 3 19 29 15 26 100
Indépendant <1* 4 19 30 27 20 100
Cadre <1 2 39 34 17 8 100
Profession 100
<1 1 22 38 23 16
intermédiaire
Employé <1 2 13 32 34 19 100
Ouvrier <1 2 9 26 34 29 100
Ensemble <1 2 21 31 27 19 100
Champ : jeunes en emploi à la date de l’enquête dont la catégorie sociale du père est connue (soit 413
000 individus).
Source : CEREQ, 2014.

Clé de lecture : en 2013, 9% des enfants d’ouvriers occupent une position de cadre trois ans après leur
sortie de formation.

* < 1 : inférieur à 1.

DOCUMENT 2 - Évolution de la répartition des catégories socioprofessionnelles dans


l’emploi en France de 1982 à 2013 (en %)

Champ : France métropolitaine, population des ménages, personnes de 15 ans ou plus ayant un

Page 4 sur 10
emploi au sens du Bureau International du Travail.

Source : INSEE, 2015.


DOCUMENT 3 - Extrait d’entretien d’une femme de 37 ans (hôtesse d’accueil, père directeur
commercial)

Arrivée en troisième déjà, les résultats c’était pas trop ça. Je suis passée en seconde générale, mais là j’ai
pas pu passer en première. Donc au niveau orientation, je savais pas trop quoi faire. Je me suis orientée
vers une seconde technique, et après j’ai fait une première électro-technique, et j’ai bien senti que c’était
pas du tout ma branche, et je me suis réorientée vers […] un bac comptable, […]. Ensuite j’ai fait une
première année de DEUG(1) de droit que je n’ai pas réussie, et ensuite je me suis réorientée vers un
DUT(2) juridique […]. Et ensuite, je suis rentrée dans la vie active, pensant trouver du travail assez
rapidement, et ça ne s’est pas fait. Et j’ai voulu reprendre une licence gestion économie, mais juste avant
de commencer, j’ai eu une proposition, j’ai accepté.
[…] Vos parents, ils vous aident, j’imagine, à choisir vos filières ?
Oui, c’est sûr qu’on en parlait beaucoup avec eux... Déjà au collège quand ils ont vu que ça allait être pas
facile d’aller en seconde, ils ont cherché des solutions. Après, au lycée, je pense pas que... qu’ils étaient
enchantés de me voir dans... un truc technique, mais bon, j’ai eu mon bac et après quand je me suis
inscrite en droit, je pense que là ils étaient soulagés que... que je rejoigne la fac et une filière plus...
normale quoi.
Plus normal ?... Ils ont fait du droit ?
Non, pas du droit, mais ils étaient à la fac. Et du droit en plus, ils... enfin je pense c’est mieux de se dire «
ma fille elle fait du droit » que « ma fille elle a un bac compta ».
Mais c’est eux qui vous ont poussée à faire du droit après ?
Poussée, non, enfin... Ils ne me l’ont pas dit clairement, non, mais je sentais bien qu’ils étaient contents...
faut dire qu’ils ont toujours tout fait pour que je réussisse le mieux possible, les cours particuliers, tout ça
quoi.

Source : La mobilité sociale descendante. L'épreuve du déclassement , Camille PEUGNY,2007.

(1) DEUG : Diplôme d’études universitaires générales correspondant aux deux premières années à l’université.
(2)
DUT : Diplôme universitaire de technologie, obtenu au terme de deux années d’études dans un Institut
universitaire de technologie (IUT).

DOCUMENT 4 - Proportion de bacheliers selon la génération et le milieu social (en %)

Champ : France métropolitaine. 1988-1992p : données provisoires.


Lecture : parmi les jeunes nés entre 1988 et 1992, 85% de ceux dont le père est cadre ou exerce une
Page 5 sur 10
profession intermédiaire sont bacheliers, contre 57 % des jeunes de père ouvrier ou employé.

Source : INSEE, 2015.

Sujet A : comment peut-on expliquer les fluctuations économiques ?

Accroche possible: Crise de 1929, choc pétrolier de 1973, crise monétaire en Europe en 1992 ou encore
plus récemment, en 2009, la crise des subprimes qui a fait trembler les places boursières avant de
provoquer une crise économique majeure sont autant d’événements qui rappellent à l’économiste le
caractère instable de la croissance économique qui est sans cesse marquée par des fluctuations.

Présentation du sujet :

Fluctuation économique : il s’agit d’une variation de court terme d’une variable macroéconomique autour
d’une tendance de long terme. Le plus souvent on retient l’analyse des fluctuations du PIB mais celles-ci
concernent également les autres variables de la conjoncture : niveau général des prix, niveau de l’emploi,
des salaires, de l’investissement ou encore le commerce extérieur ( importations et exportations)

Les fluctuations se caractérisent par 3 phases : l’expansion (croissance du PIB à court terme), la crise (
point de retournement de la conjoncture), la récession ( d’abord ralentissement puis croissance qui devient
négative : récessions technique = 2 trimestres consécutifs) et finalement si la dynamique récessive se
poursuit, l’économie sombre dans la dépression qui est une récession durable.

Problématique possible : Quels sont les facteurs explicatifs de l’instabilité de la croissance


économique et des principales composantes macroéconomiques ?

ANALYSE DES DOCUMENTS : EN CLASSE


Beaucoup d’élèves ont négligé les documents, leur utilisation est pourtant indispensable, la rigueur de
lecture et d’analyse aussi.

Proposition 1

I. Les variations de la demande comme source d’instabilité de la


croissance

Présentation des sous-parties !

1. Demande globale et choc de demande


Présentation de la demande globale + présentation de la notion de choc + préciser que les choc de
demande peuvent être positifs ou négatifs

2. Choc positif et phase d’expansion : quels mécanismes ?

1 exemple précis + conséquences sur : PIB, emploi, NGP, salaires ( avec explications des
mécanismes / mobiliser le doc 1 , 1990, 1999 + mobiliser le document 2 , année 2000

3. Choc négatif, ralentissement, récession et dépression

1 exemple précis + conséquences sur : PIB, emploi, NGP, salaires ( avec explications des
mécanismes / mobiliser le doc 1 , 2008 et 2009 + mobiliser le document 2, année 2009

+ faire rermarquer la corrélation positive Zone euro / USA dans le doc 1

Page 6 sur 10
Transition !

II. Les variations de l’offre expliquent les fluctuations économiques

Présentation des sous-parties !

1. L’offre et les chocs d’offre

Présentation de la l’offre + présentation de la notion de choc + préciser que les chocs d’offre
peuvent être positifs ou négatifs

2. Choc positif et expansion : quels mécanismes ?

1 exemple précis + conséquences sur : PIB, emploi, NGP, salaires ( avec explications des
mécanismes

3. Choc négatif, ralentissement, récession et dépression

1 exemple précis + conséquences sur : PIB, emploi, NGP, salaires ( avec explications des
mécanismes / mobiliser le documents 4

Transition !

III. Le cycle du crédit amplifie les fluctuations

Présentation des sous-parties !

1. Le cycle du crédit accompagne l’expansion

Solvabilité des agents / risque faible / taux d’intérêts faibles / hausse du crédit / hausse de la
consommation et de l’investissement / donc hausse du PIB / inflation

2. Le retournement du cycle : la crise

Développement de bulles spéculatives / paradoxe de la tranquillité / retournement des anticipations /


moment de Minsky / endettement / faillites

3. Le cycle du crédit accentue la récession

Endettement élevé / insolvabilité / risque élevé / taux d’intérêt élevé / contraction du crédit / baisse
de la consommation et de l’investissement : pénalise la croissance / alimente la récession

Mobiliser dans cette partie le doc 2 : bonne lecture des données pour 2010 + corrélation positive zone euro
/ USA + corrélation entre le doc 1 et le doc 2 ( très important)

Conclusion : ( proposition) Trop de conclusions sont laconiques ( quelques lignes imprécises)

Nous avons donc pu ici mettre en évidence plusieurs explications concourent à expliquer l’instabilité
Page 7 sur 10
de la croissance économique. Tout d’abord, les variations de la demande globale permettent d’expliquer la
variabilité de l’activité économique : une hausse de celle-ci contribuant à expliquer les phases d’expansion
et les chocs de demande négatifs quant à eux peuvent générer les récessions voire les dépressions.
Ensuite, les variations de l’offre constituent un second facteur explicatif. Les chocs d’offre positifs
alimentent ainsi le PIB, l’emploi mais provoquent un risque de déflation alors que les chocs négatifs
provoquent le ralentissement voire la baisse du PIB, du chômage et de l’infation. Finalement, c’est l’activité
des banques à travers le cycle du crédit qui joue un rôle procyclique en amplifiant les fluctuations en
période d’expansion comme en période de récession.
Pour toute économie insérée dans la mondialisation, la question de l’attractivité est primordiale. En
effet, une économie attractive attire les investissements étrangers qui constituent une source de croissance
et d’emploi. Or l’instabilité de la croissance altère la confiance des investisseurs, c’est pour cette raison que
les pouvoirs publics doivent se saisir de cette question afin de limiter les incertitudes. En limitant ainsi les
risques liés aux incertitudes les gouvernements pourrait renforcer l’attractivité de leurs territoires.

Voici un autre découpage possible qui appelle les mêmes contenus

Proposition 2

I. Facteurs explicatifs de l’expansion économique

1. Les chocs de demande positif alimentent la croissance


2. Les chocs d’offre positifs contribuent à la hausse du PIB
3. Le rôle du cycle du crédit pendant l’expansion

II. ralentissement, récession et dépression : quelles causes ?

1. Les chocs de demande négatifs provoquent ralentissements, récessions et dépression


2. Chocs d’offre négatifs et réaction des principales composantes macro-économiques
3. Cycle du crédit : retournement et récession

Page 8 sur 10
Sujet B : l’évolution de la structure par catégories socioprofessionnelles
suffit-elle à expliquer la mobilité sociale ?

Accroche possible : Réforme du lycée et du baccalauréat – favoriser la réussite de tous les élèves –
promouvoir l’égalité des chances dans une société dans laquelle « l’ascenseur social » serait bloqué – ce
qui est fondamental dans une démocratie : les positions sociales doivent être ouvertes à tous... ( sinon :
société d’ordres, de castes)

Présentation du sujet :
- Structure par catégories socioprofessionnelles (a) : structure sociale = répartition des
individus et des groupes dans l’espace social / hiérarchisation des groupes / l’Insee a
élaboré dès les années 1950 une nomenclature pour étudier de façon scientifique la
structure sociale( nomenclature des CSP) qui a évolué dans les années 1980 (nomenclature
des PCS) pour tenir compte des profondes transformations de la société pendant les Trente
glorieuses.
- Mobilité sociale (b): « déplacement des individus dans l’espace social » (P.Sorokin) : elle
peut revêtir différentes formes : horizontale/ verticale, ascendante/descendante, inter ou
intragénérationelle. Les tables de mobilité qui s’appuient sur la nomenclature des PCS
constituent un outil de mesure de la mobilité intergénérationnelle : objet central du sujet.

Problématique possible (qui découle « naturellement » de la présentation du sujet et qui fait ressortir les
enjeux du sujet) :

Les profondes mutations de la structure sociale (a) observées au cours de la seconde moitié du Xxème
siècle ont incontestablement généré des déplacements dans l’espace social, déplacements qu’il
conviendrait de qualifier de mobilité structurelle. Pour autant, Ces transformations ne permettent pas
d’expliquer l’intégralité de la mobilité sociale observée (b) : quels sont donc les facteurs explicatifs de la
cette mobilité résiduelle, de cette mobilité nette ?

ANALYSE DES DOCUMENTS : EN CLASSE


Beaucoup d’élèves ont négligé les documents, leur utilisation est pourtant indispensable, la rigueur de
lecture et d’analyse aussi.

I. Les transformations de la structure de la population active expliquent


la mobilité structurelle

1. Les principales transformations de la structure socioprofessionnelle depuis les années


1980... (+ explications)

2. ... imposent une mobilité forcée : une mobilité structurelle ascendante...

3. ...mais la mobilité observée ne se résume pas à la mobilité structurelle (mobilité nette)

Page 9 sur 10
II. La famille est un acteur central de la mobilité

1. La famille : instance centrale de la socialisation primaire fondée sur les liens de parenté

2. Famille et reproduction sociale ( Bourdieu /boudon)

3. Famille et mobilités : ascendante et descendante

III. La place de l’école en ce qui concerne la question de la mobilité

1. L’école doit permettre la réussite de tous les élèves indépendamment de l’origine sociale.

2. L’école accusée de légitimer la reproduction sociale (interaction avec la famille +


Bourdieu/boudon)

3. Ecole et déclassement : le paradoxe d’Anderson ( massification / démocratisation /


démocratisation ségrégative / inflation scolaire...)

Exemple d’ouverture : Lire celle de Thomas D

Page 10 sur 10

S-ar putea să vă placă și